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Rends-moi ce qui m'appartient ! Avec Eoin Fowl Samedi 1er septembre 2001 - Après le banquet

J'étais absolument furieuse. Cela faisait plus de douze heures que j'avais quitté le palais, et je venais déjà de me faire avoir ! Ce garçon Eoin, venait de me voler ma montre. Une montre en diamant, certes, mais elle avait une valeur sentimentale ! Louve me l'avait offerte, quand elle m'avait annoncé que je pourrais aller à Poudlard. C'était son cadeau, pour que je vois le temps s'écouler lentement quand je m'ennuierais. Bref, c'était une plaisanterie personnelle, et j'y tenais énormément ! Mais comme je ne tenais pas à faire de scandale, je patientais gentiment la fin du repas. Je mangeais le contenu de mon assiette en discutant avec les personnes autour de moi. Évidemment, le sujet dévia sur le jeune homme. Quelques Gryffondors le connaissaient de vue. Et apparemment, il était insupportable, hautain, et solitaire. Très bien. Ce n'était pas un petit merdeux qui allait me faire peur !

Je contenait ma rage, le temps que les préfets nous emmenaient dans la Salle Commune. J'oubliais, un instant, tout mon ressentiment, en voyant la salle circulaire, remplie de fauteuils confortables, d'une cheminée et des tableaux aux murs. C'était magnifique ! Mais quand tout le monde commença à se dissiper, je vérifiais que personne ne me regardait et je montais aux dortoirs des garçons. Eoin n'était pas dans la salle commune, je supposais qu'il s'était caché dans sa chambre. Je les fis toutes, jusqu'à ce que je le trouve, enfin. « Hé, Fowl ! » Quand je rentrais dans son dortoir, il était confortablement installé sur son lit. Je me penchais vers lui et plaqua mes deux mains sur la tête de lit, la sienne entre mes mains. « Tu n'as pas l'impression de m'avoir prit quelque chose, par hasard ? » Je fronçais les sourcils. J'étais vraiment énervée, et son sens hautain ne m'aidait pas du tout ! « Une belle montre en diamant ? Non ? Oh, moi, je sais que c'est toi qui l'ait. » Je finis par attraper son col de costume, pour le rapprocher de moi. Je savais que mes yeux lançaient des éclairs. « Je m'en fiche d'abîmer ton beau costume cher. Je veux récupérer ma montre. Et ton grand-père peut confirmer que les Iceni arrivent toujours à leurs fins, contrairement aux lâches comme vous ! »
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Rends-moi ce qui m'appartient !Samedi 1er septembre 2001Or, diamant et un entremêlement de rubis… de quoi aurais-je pût rêver de mieux ? Je caresses doucement les pierres précieuses, une à une. Bientôt, je saurai reconnaître les yeux fermés leurs formes. Un petit sourire mauvais me vient naturellement sur les lèvres. Quelle stupidité d’amener un tel bijoux à un banquet d’école ! D’une part, car ce n’est même pas une fête officielle, une de celle où on aime à faire connaître son statut et la valeur de sa fortune aux autres, comme les réceptions de Sangs-Purs ou les parties du Ministère de la Magie. D’autre part, il fallait vraiment ne pas tenir à ses affaires en les amenant dans l’endroit où sévissait le plus génial, le plus prolifique et le plus insaisissable des voleurs ! Une telle merveille… ce serait un crime de juste la porter. Les êtres humains ont des lubies vraiment étranges, quant on y pense. Étaler ses richesses alors qu’il est cent fois – non, mille ! - plus gratifiant de les garder pour soi, en secret. Que personne ne soupçonne  les trésors que les êtres supérieurs comme moi et ma famille, nous gardons comme un vieux dragon veille sur son tas d’or. Pourtant, je sais me tenir : je suis en extase devant le fruit de mon méfait, mais il n’y a que la lueur presque amoureuse dans mes yeux qui pourrait trahir ma pensée. Un Fowl se tient toujours assis bien droit, que ce soit dans un cachot, dans une salle de classe ou sur le lit d’un dortoir.

« Hé, Fowl ! » Je relevais la tête, une demie seconde trop tard pour que juste la pensée d’esquiver ne germe dans mon cerveau. Une furie rousse, voilà ce qui venait de me tomber dessus !  « Tu n'as pas l'impression de m'avoir prit quelque chose, par hasard ? » « Non. » C’était ma réponse standard. Non, ce n’est pas moi qui ait mis le feu au chaudron d’un de mes camarades. Non, ce n’est pas moi qui ait cassé l’encrier d’un professeur sur ses cours. Non, ce n’était toujours pas moi qui se faufilait  en douce dans la Salle des Trophées aux alentours de minuit. Et puis, je remis soudain la jeune fille en place dans ma mémoire. Ma première victime de l’année. Elle était apparemment plus dégourdie que les autres. « Une belle montre en diamant ? Non ? » « Non, toujours pas. » Je ne qualifierai pas sa montre de belle, mais plutôt d’exquise. Ou d’œuvre d’art. « Oh, moi, je sais que c'est toi qui l'ait. » « Hé, mon costume, fais attention ! » Ma voix était un peu partie dans les aiguës, chose que je haïssais avec l’adolescence. Mais apparemment, tout spécial que j’étais, je ne pouvais pas y couper. Vous pensez bien que, sinon, j’aurai trouver un moyen pour mettre un terme à ces changements intolérables !

« Je m'en fiche d'abîmer ton beau costume cher. Je veux récupérer ma montre. Et ton grand-père peut confirmer que les Iceni arrivent toujours à leurs fins, contrairement aux lâches comme vous ! » Mon esprit se mit en marche à toute vitesse. Les Iceni ? Les Iceni ? Qu’est-ce qu’ils faisaient dans un lieu comme celui-ci ? Ils s’étaient toujours crû meilleurs que tout les autres sorciers, alors envoyer leurs enfants à Poudlard ? Quelque chose ne tournait définitivement pas rond. J’allais devoir en parler à Grand-Père et à Père… Mais non, j’étais un imbécile. Pourquoi les déranger ? Ils étaient très certainement au courant. Père est Directeur des Langues de Plomb, après tout. « Mon grand-père n’est pas un lâche. » Je sifflais entre mes dents, à l’intention de la jeune fille. Mais au fond, j’étais terrifié par elle. Je ne suis pas quelqu’un de très physique, et je sais que j’ai une résistance quasi-nulle à la douleur. Et les Iceni… les Iceni sont une famille de lycanthropes psychopathes. « Je ne sais pas où est ta montre. » Poursuivais-je en essayant de repousser du mieux que je pouvais l’objet incriminé derrière mon dos. « Nous ne sommes pas en Irlande ici, nous sommes civilisés. Nous avons quelque chose appelé la présomption d’innocence. Et attaquer et porter de fausses accusations contre le fils d’une Langue de Plomb, ce n’est pas très malin… même pour un membre de ta famille. »
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Rends-moi ce qui m'appartient ! Avec Eoin Fowl
L'air hautain qu'affichait Eoin Fowl me rendait dingue. Il essayait de me persuader que ce n'était pas lui qui avait commit le forfait dont je l'accusais, mais, à d'autres ! Il était le seul à m'avoir serré la main, à me parler, quand je me rendis compte que ma montre était manquante. Il ne pouvait y avoir qu'un coupable. « Mon grand-père n’est pas un lâche. » Je haussais un sourcil, mes mains tenant fermement le col de sa veste. Je pouvais entendre son cœur battre la chamade, signe flagrant de stress, et donc, de mensonge. « Je pourrais te raconter des choses sur ton grand-père. Des choses qui te feraient dresser les cheveux sur la tête, malgré la quantité de gel que tu y mets. » Je jetais un regard dégoûté, et de jugement, sur sa coupe de cheveux, avant de le soulever un peu plus, en tenant sa veste. « Rends-moi ce qui m'appartient. TOUT DE SUITE. » « Je ne sais pas où est ta montre. » Je résistais à l'envie de le frapper. « Nous ne sommes pas en Irlande ici, nous sommes civilisés. Nous avons quelque chose appelé la présomption d’innocence. Et attaquer et porter de fausses accusations contre le fils d’une Langue de Plomb, ce n’est pas très malin… même pour un membre de ta famille. »

Si il voulait de la civilisation, il en aurait. Je relâchais -violemment- sa veste, et alors que son dos heurtait la tête de lit, je posais mes mains sur son matelas, autour de son bassin. Je me penchais vers lui, le nez à l'affut. Mon bijou sentirait le métal, et surtout, mon parfum, que je mettais sur mes poignets. Je sniffais le cou de Fowl, son torse, et j'eus un sourire en sentant ses côtes. En ignorant ses récriminations, je le poussais sur le côté, pour trouver… Ma montre, cachée dans son dos. Je la récupérais, avant de l'agiter sous son nez. « Je vois que en effet, tu ne savais pas où elle était… » Je lui jetais un regard noir, en me redressant. « Je t'interdis formellement de m'approcher, et d'approcher mes affaires. Je t'assure que si tu t'avises de recommencer, je ne me contenterais pas d'une simple fouille. » Je penchais légèrement la tête, un sourire narquois apparaissant sur mon visage. « Tu es fils de Langue-de-Plomb ? Je te rappelle que je suis princesse. » Puis je tournais les talons et j'allais, enfin, dans mon propre dortoir.
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Rends-moi ce qui m'appartient !Samedi 1er septembre 2001« Je pourrais te raconter des choses sur ton grand-père. Des choses qui te feraient dresser les cheveux sur la tête, malgré la quantité de gel que tu y mets. » Je passais une main dans mes cheveux, avant de suspendre mon geste. Pourquoi est-ce que l’avis d’une telle personne aurait prise sur moi ? Ce n’était, après tout, qu’une sale gamine dont la famille était sûrement ravie que les Fowl quitte l’Irlande pour l’Amérique, plus ou moins de leurs pleins grès. Pourquoi est-ce que nous, Fowl, nous nous serions abaisser à être asservi par cette famille royale de pacotille, qui ne nous avait même pas aidé lorsque nous en avions besoin ? La pression que la jeune fille essayait d’exercer sur moi était trop forte, mais je réussis à tenir bon. Je n’allais pas flancher et lui dire où était son trésor. Elle ne le trouverait jamais, elle n’oserait jamais… Déstabilisé par le fait qu’elle me lâcha brusquement, je perdis l’équilibre. Mon dos heurta le bois dur de la tête du lit – Poudlard était un danger public – me faisant monter les larmes aux yeux de douleur. Mais je ne flancherai pas, ais-je dis. Je pleurerai… sans doute plus tard, car cela faisait réellement un mal de chien !

Cette fille était une vraie brute. Et horriblement proche, avec ça. Un animal qui passait son nez à quelques millimètres de ma peau, me donnant l’impression d’une douche froide paralysante, ou d’être victime du maléfice du saucisson. Et le pire de tout, c’était de sentir ses mains sur moi… J’étais presque soulagé en basculant sur le côté, bien que le ridicule de la situation ne m’échappa pas. Mais la sensation d’être touché et reniflé était bien la plus désagréable de toute. « Je vois que en effet, tu ne savais pas où elle était… » Coup de chance, coup bas et traîtrise, voilà donc les armes dont utilisait les la famille royale d’Irlande ? On comprendra alors aisément comment elle a pût se maintenir aussi longtemps sur le trône sans que personne n’y trouve rien à redire… « Je t'interdis formellement de m'approcher, et d'approcher mes affaires. Je t'assure que si tu t'avises de recommencer, je ne me contenterais pas d'une simple fouille. » Une simple fouille ? J’ouvris la bouche, consterné. Elle appelait ce que j’avais subit une simple fouille ? Une violation de mon intimité et de mon intégrité physique, oui !

« Tu es fils de Langue-de-Plomb ? Je te rappelle que je suis princesse. » Sa voix résonnait encore dans mon esprit. Des menaces, encore ? Des menaces à mon encontre, qui plus est ? Il ne s’était pas passé une minute depuis qu’elle avait quitté le dortoir, mais en la rattrapant, elle se trouvait déjà devant les escaliers menant à la partie féminine. Je lui tirais le bras de toute mes forces, pour la forcer à me regarder et, accessoirement, à s’arrêter. « Tu crois pouvoir t’en tirer avec ce genre de menaces ? Sans l’aide de ta famille, qu’est-ce que tu es ? » Je lui lâchais le bras, et j’en profita pour remettre ma cravate droite et la resserrer autour de mon cou. « Moi, je sais ce que je vaux. Je t’ai… subtilisé cette montre qui, de toutes façons, n’a aucune importance à mes yeux, à part celle de te faire souffrir… » Je ressentis un pincement au coeur en pensant de nouveaux au rubis, à l’éclat rutilant de l’or, à sa façon dont sa couleur coulait sous mes doigts… « Tu comptes être la petite princesse modèle, l’élève parfaite ici ? Ou découvrir ton vrai potentiel ? Car pour l’instant, tu n’es rien. Juste une gamine qui se donne des grands airs. Pourquoi est-ce que tu es à Gryffondor, d’ailleurs ? Tu n’auras jamais assez de courageuse pour emprunter le même genre de voie que moi… » Elle m’énervait, certes. Mais elle me faisait aussi assez peur pour que je sache qu’il valait mieux l’avoir comme alliée que comme ennemie. Tout pour éviter une seconde fouille. Et puis, dévergonder la petite princesse Irlandaise, est-ce que ce n’était pas la vengeance parfaite digne d’un Fowl ? « … la voie de l’amusement au dépend d’autrui, et du chaos. » Autrement dit, la seule qui m’empêche de m’ennuyer ferme dans les couloirs de ce château vétuste.
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Rends-moi ce qui m'appartient ! Avec Eoin Fowl
Après avoir récupérer ma montre, je rappelais à Fowl quelle était sa place face à la mienne. Et lui rappeler qu'il n'avait pas à me prendre mes affaires, nom d'un dragon ! Ou les affaires de quiconque. Mais encore moins les miennes. Cela ne me faisait pas rire, surtout quand il s'agissait de cadeaux. J'espérais que ma dernière réplique théâtrale, je l'avoue, le dissuade de répondre, mais surtout de recommencer. Mais alors que j'avais quitté le dortoir des garçons, et que j'étais dans les escaliers pour rejoindre et découvrir ceux des filles, je sentis une main sur mon bras et le tirer. Pas suffisamment fort pour me faire perdre l'équilibre, mais nécessaire pour que je m'arrête, et que je me retourne, le regard noir. Eoin Fowl, évidemment. « Tu crois pouvoir t’en tirer avec ce genre de menaces ? Sans l’aide de ta famille, qu’est-ce que tu es ? » Je le fusillais du regard, et, alors que j'allais bouger mon bras pour qu'il le lâche, Fowl le libéra avant. « Je pourrais te retourner la même question. > Sifflais-je.

« Moi, je sais ce que je vaux. Je t’ai… subtilisé cette montre qui, de toutes façons, n’a aucune importance à mes yeux, à part celle de te faire souffrir… » Fowl me faisait penser aux nobles du palais, qui sortaient de longs discours, simplement pour se convaincre qu'ils étaient au-dessus de tous. J'haussais un sourcil, en croisant les bras, pour le regarder, et le laisser s'enfoncer dans ses propos, seul. Quand je tenais cette position, Bleddyn me disait que je ressemblais traits pour traits à Louve. Ça doit être le trait commun des femmes Iceni. « Tu comptes être la petite princesse modèle, l’élève parfaite ici ? Ou découvrir ton vrai potentiel ? Car pour l’instant, tu n’es rien. Juste une gamine qui se donne des grands airs. Pourquoi est-ce que tu es à Gryffondor, d’ailleurs ? Tu n’auras jamais assez de courageuse pour emprunter le même genre de voie que moi… » La manière dont il me parlait était vide de respect, et surtout, de dignité. Je sentis ma propre dignité quitter mes veines, et je retenais ma trop forte envie de le frapper, pour qu'il dévale les escaliers, et qu'il se taise. De toute façon, et je l'avais bien vu dans sa chambre, il n'avait absolument aucune force, ce ne serait pas difficile de lui faire perdre l'équilibre.

« Je t'en pris, éclaire-moi, quelle est la voie que tu as prise ? » « … la voie de l’amusement au dépend d’autrui, et du chaos. » Un instant, je le fixais, sans savoir comment réagir. Je clignais des yeux, puis, je commençais à rire, sans pouvoir m'arrêter. « Par Dana… C'est tellement… Ridicule ! » Je ne pouvais pas m'empêcher de continuer à rire, en me tenant les côtes. Puis j'essuyais une larme qui commençait à couler, une main sur mon ventre. « Vraiment, je te remercie pour ça, ça a bien fait baisser la pression de rentrer dans une école. Mais laisse-moi te dire ce que j'en pense… » Mon rire n'était pas feint, il n'était même pas forcé. J'avais réellement ris, sous la surprise de ses paroles, que je trouvais creuses et sans valeur. L'image qu'il avait ne correspondait pas du tout à celle qu'il voulait donner, et je ne pensais pas voir un jour un aussi mauvais comédien. Je relâchais mon ventre, et j'essayais de reprendre un air sérieux, sans une once d'amusement dans mon regard. « Tes paroles sont aussi risibles que ton entrée dans la Grande Salle, ou ta manière de remettre ta cravate droite, pour te faire passer pour un adulte. Tu me traites de gamine, mais j'ai seulement un an de moins que toi. Avec ta force physique inexistante, tu ne me fais absolument pas peur. Et apparemment, je sais très bien te tenir tête dans tes joutes verbales. Cesse de te donner ce genre de grand méchant avec des discours, parce qu'à part réclamer de l'attention, tu ne réveilles rien d'autre, et certainement pas l'admiration que tu désires si ardemment. Maintenant, si tu veux bien… » Je me redressais, et montais même d'une marche. Fowl se tenait courbé, mais il restait légèrement plus grand que moi, alors, je devais prendre de la hauteur pour lui mettre une pichenette sur le front. Ce que je fis, sans aucune honte. « … j'aimerais aller me coucher, pour être fraîche et disponible, demain. » Je tournais alors les talons, et me dépêchais de monter les escaliers, avant qu'il n'ait l'idée même de me rattraper une seconde fois.

Samedi 15 septembre 2001

Comme je l'avais écrit à Louve et à ma mère, je m'habituais à la vie mouvementée du château. Je me plaisais bien, les cours étaient intéressants, et enfin, je pus goûter aux plaisirs de la scolarité à l'école : griffonner dans le coin de mes parchemins sans me faire attraper, bavarder sans me faire attraper, avoir un fou rire caché en plein cours sans essayer de se faire attraper. J'aimais l'uniforme, qui me permettait de passer presque inaperçue au milieu des élèves, si on oubliait mes cheveux roux flamboyants et ma réputation. J'avais même pu participer au club de duel ! J'avais rencontré deux filles de mon année, Enola et Sara. On passait nos cours communs ensemble, et Enola nous avait montré, cet après-midi même, les rues de Pré-au-Lard. On avait bu une Bièraubeurre, une découverte pour moi. Je l'aurais bien conseillé à ma sœur, mais je savais qu'elle avait pu goûter à cette expérience durant sa visite de l'Université Magique Supérieure. Mais comme toutes les deux étaient à Serdaigle, je ne passais pas mes soirées avec elles.

Ce n'était pas grave. Ce weekend-là, il y avait moins d'élèves. Beaucoup assistaient au premier mariage sorcier gay de l'histoire. Je savais que mon frère et ma sœur avaient été invités. Étant plus jeune, beaucoup des invitations ne m'étaient pas adressées, ce qui était le cas pour aujourd'hui. Nullement outrée, j'en profitais pour m'installer dans la salle commune de la Maison. Etrangement, quand je m'approchais de la cheminée, on me laissait les meilleurs fauteuils. Je n'avais jamais rien demandé, mais apparemment, certains élèves ne savaient pas se comporter avec moi. Bref, j'étais assise à côté du feu, et je bavardais avec mes camarades jusqu'à ce qu'ils tombent de fatigue. Ce n'était nullement mon cas, alors, quand la salle commune se vida, je pris un bon livre et me repositionna… Pas très royalement. Le dos contre l'accoudoir, et les jambes au-dessus de l'autre, je soupirait de contentement avant de commencer à lire. Pas d'obligation royale, pas de nobles qui guettaient mes moindres faits et gestes… J'étais très bien.

J'étais très bien, jusqu'à ce que j'entende un bruit. Mes sens de louve-garou étaient toujours en alerte, que voulez-vous. Je levais le nez de mon livre, et je vis… Eoin Fowl. Je ne lui avais plus parlé depuis notre altercation, je l'avais même évité. Et je savais qu'il n'avait pas mit un orteil dans mon dortoir, sinon j'aurais reconnu son odeur de fouine. Je n'étais pas sûre qu'il m'avait vu, bien planqué dans mon fauteuil derrière mon livre. Alors, je décidais de lui faire peur. J'attendis qu'il passe devant moi, que je sois dans son dos, pour lâcher : « Tiens donc, mais ne serait-ce pas Eoin Fowl, l'homme du chaos ? » J'avais un sourire narquois, et un regard victorieux en le voyant sursauter. Je regardais ma montre -celle qui l'attirait tant-, puis je fermais mon livre et me levais. « Que pourrait faire Eoin Fowl, prêt à quitter son dortoir, et se dirigeant vers la sortie de la salle commune, à 1 heure du matin ? » Comme un chat, ou plutôt, comme un loup, je jouais avec ma proie. J'aimais savoir que je le mettais mal à l'aise. Je me sentais forte, face à lui et à son sarcasme. Je me rapprochais de lui, lentement. « Est-ce que Eoin Fowl n'aurait pas quelques… Desseins, à accomplir ? Dans les couloirs du château, après le couvre-feu ? » Je sentis alors l'adrénaline dans mon dos, me faisait frissonner. « Est-ce que je pourrais venir ? Après tout, je suis bien plus agile et forte que toi. Je te serais sûrement très utile. » Après tout, je n'avais jamais dit à mes parents que je n'explorerais que le côté parfait d'une élève, n'est-ce pas ?
:copyright:️ Justayne

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Rends-moi ce qui m'appartient !Samedi 1er septembre 2001« Par Dana… C'est tellement… Ridicule ! » Je fixais la jeune fille sans vraiment la voir. Pourquoi est-ce qu’elle trouvait cela drôle ? Pourquoi son rire m’agressait autant les oreilles, comme une armée d’ongle effilés qu’on faisait lentement grincer contre un tableau noir ? Sa réaction me prenait tellement au dépourvu que je n’arrivais presque plus à penser correctement. « Tes paroles sont aussi risibles que ton entrée dans la Grande Salle, ou ta manière de remettre ta cravate droite, pour te faire passer pour un adulte... » J’avais le souffle court, comme si ses paroles me maintenaient la tête sous l’eau, sans me laisser aucune possibilité de me débattre. La scène se déroulant sous mes yeux se teintaient peu à peu d’irréalité, sans que je ne puisse savoir pourquoi ni comment. Était-ce de la colère ? De la déception ? Une telle sensation me saisissait, souvent, quand je n’étais pas à la hauteur de mon nom de famille… « … Avec ta force physique inexistante, tu ne me fais absolument pas peur. Et apparemment, je sais très bien te tenir tête dans tes joutes verbales. » Je décidais que c’était la colère qui me faisait ressentir tout cela. Le tremblement de mes mains, les frissons dans mon dos, et la nausée qui commençait à monter, me donnant l’impression d’avoir la poitrine écrasée sous un poids. Oui, décidément, c’était à cause de la colère. « ...parce qu'à part réclamer de l'attention, tu ne réveilles rien d'autre, et certainement pas l'admiration que tu désires si ardemment… » Et pourtant, la colère ne me donnait ni d’ailes, ni une force surhumaine pour me défendre. Elle me clouait littéralement au sol et rendait mon esprit on ne peut plus confus, comme si quelqu’un venait de me lancer un sort. Pourtant, la jeune fille n’avait pas sa baguette à la main… Elle n’était d’ailleurs même plus devant moi. Je me colla au mur, en essayant de reprendre mon souffle. Est-ce que j’avais encore failli quant aux attentes de la famille Fowl ?

Samedi 15 septembre 2001

Nous n’étions qu’à la mi-septembre et pourtant, j’avais déjà l’impression de n’avoir rien appris. Pourquoi est-ce que les professeurs s’évertuaient à ne pas passer aux leçons intéressantes et utiles ? Même les cours d’Études de Runes avaient été consacrés jusqu’à présent à revoir la dernière leçon de notre quatrième année, apparemment essentielle pour comprendre le programme des BUSES. Pourquoi s’embêter avec cela ? Si les autres élèves n’avaient même pas la décence de faire fonctionner leurs mémoires, pourquoi est-ce que le niveau de cours devrait être revu à la baisse ? Heureusement, je savais que cette pensée était partagés par mon père et mon grand-père ce qui, en soit, est quelque chose de réconfortant. Dire que mon père avait crût que le niveau redeviendrait excellent lors du changement de Directeur, à la mort de Dumbledore… ! Pour une fois, je veux bien reconnaître que les Fowl s’étaient fourvoyés.

Toujours est-il que l’inaction et l’ennui devenaient insupportable pour moi, après quinze jours à tourner métaphoriquement en rond dans le château, en essayant de trouver quelque chose à réaliser qui conviendrait à mon génie. Ne trouvant que peu d’intérêt dans le vol des autres élèves, je dû me rabattre sur la seule option qui me restait. Une valeur sûre. Au fond de moi, la montre de la fille Iceni continuait à briller d’une lueur attirante, mais je savais que je ne pourrai jamais plus l’atteindre. Pourtant, venant d’une famille aussi riche que despotique, elle devait sans doute avoir pléthore de bijoux en métal nobles, de pierres précieuses ou que sais-je encore, qui ferait battre mon coeur de contentement. Les savoirs hors de ma portée était un véritable crève-cœur.

C’est donc sur le coup des une heure du matin que je descendis l’escalier menant au dortoir des garçons sur la pointe des pieds. J’ai toujours préféré être éveillé la nuit que le jour. Moins de personnes, plus aucuns cours, une liberté infinie de laisser libre court à mes désirs destructeurs. « Tiens donc, mais ne serait-ce pas Eoin Fowl, l'homme du chaos ? » Je fus malheureusement un bond, incapable de contrôler mes réactions viscérales, en entendant une voix alors qu’il n’y avait personne dans la Salle Commune. J’avais bien veillé que ce soit le cas, en surveillant à intervalle régulier les allées et venues des Gryffondors pendant une bonne partie de la soirée. Et pourtant, elle était là, assise dans un fauteuil. Accalia Iceni. Je sentis mon coeur se serrer d’envie en apercevant l’éclat de sa montre alors qu’elle refermait son livre, et une immense déception quand celle-ci fut soustraite à mon regard, recouverte par sa manche. « Que pourrait faire Eoin Fowl, prêt à quitter son dortoir, et se dirigeant vers la sortie de la salle commune, à 1 heure du matin ? » « Ce ne sont pas tes affaires. » Ma voix, à force de mutisme quotidien, n’était pas aussi forte et assurée que je l’aurai souhaité. Et à voir la jeune fille se rapprocher de moi, je sentais mon corps tout entier se tendre de plus en plus. « Est-ce que Eoin Fowl n'aurait pas quelques… Desseins, à accomplir ? Dans les couloirs du château, après le couvre-feu ? » Je frissonnais, en essayant de me soustraire à son regard. Les Iceni ne méritaient pas leur statut de monarque, si ils s’amusaient à jouer avec les pauvres innocents comme moi. « J’ai dis, ce ne sont pas tes affaires. » « Est-ce que je pourrais venir ? Après tout, je suis bien plus agile et forte que toi. Je te serais sûrement très utile. » « Je… quoi ? » Fort peu élégamment, je referma ma bouche d’un coup sec, suspicieux mais surtout ahurie par la proposition. « Est-ce que c’est une ruse pour tuer un membre d’une famille irlandaise qui a eut l’intelligence de faire sécession avec votre régime dictatorial ? » Je tenais de source sûre – mon grand-père – que la famille Iceni ne reculait devant rien pour mener à bien leurs desseins. Ils faisaient la loi, et s’arrangeaient pour faire disparaître les personnes qui ne leur vouaient pas un culte inconditionnel. « Je suppose que tu peux me suivre… Même si je te l’interdisais, tu le ferais quand même avec tes dons lupins. » Je ne savais pas quoi penser de la tournure que prenait les événements. Certes, je voulais entraîner la jeune représentante de la royauté dans le chaos et l’insubordination, mais je ne me rappelais que trop bien de la colère paralysante qu’elle m’avait fait ressentir. « Ne pose pas de questions. Suis-moi et ne fais pas de bruit. Et ne me touche pas. »

J’ouvris doucement la porte de la Salle Commune, en essayant de faire le moins de bruits possibles. Je descendis les escaliers, je traversais les couloirs obscures munis d’un briquet volé à un énième camarade, en frissonnant à intervalles réguliers, dès que je sentais son regard dans mon dos. Et puis je me stoppa enfin. Le bureau de Rusard. Il me tendait les bras, plein de promesses. Je l’avais déjà visité quelque fois, toujours à la quête d’objets brillants – dans le sens premier du terme, les objets magiques de Zonko ou de la boutique Weasley ne m’intéressaient guère. Instinctivement, je mis ma main gauche sur la poignée de la porte, avant de finalement l’ouvrir avec ma main droite. Je ressentais déjà l’excitation de mon futur méfait, assez pour en oublier la colère et la peur, et me retourner vers Accalia Iceni pour échanger un regard conspirateur, avant de lancer : « Alohomora ! » dans un murmure fébrile. Le bureau de Rusard me semblait sale, lugubre, insalubre même. Triste et banale à en pleurer mais, au milieu de la pièce trônait le principale objet de mes rêves : le bureau, rempli de promesses. Oubliant d’un coup que j’étais épié par une ennemi de la famille, je me jetais à genoux pour fouiller dans le premier tiroir avec un sourire, hautement satisfait de moi-même. Mon sourire se transforma en admiration sans limite lorsque je mis la main sur une plume, qui aurait pût sembler banale, mais qui chatoyait à la lumière de la flamme de mon briquet, pleine de bonheur et de réconfort.
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Rends-moi ce qui m'appartient ! Avec Eoin Fowl
Samedi 15 septembre 2001

C'était assez amusant de voir Eoin Fowl se décomposer devant moi. J'avais un peu un côté sadique, mais en même temps, il se promenait sans arrêt avec un air hautain. Alors, j'étais contente de voir que au moins, il était capable de ressentir de la peur. De ressentir de la peur face à une fille plus jeune que lui, en plus ! Mais le mieux était de voir son air surpris, quand je lui demandais si je pouvais venir avec lui. « Je… quoi ? » J'haussais les épaules, presque innocemment. « Je veux savoir si je peux venir avec toi. Je n'ai pas envie de jouer l'élève modèle toute ma vie. Je ne suis même pas sûre de poursuivre jusqu'aux ASPIC. Alors, je veux vivre le maximum de choses. Ce n'est pas toi qui voulait en plus que je te suive sur la voie du chaos ? » « Est-ce que c’est une ruse pour tuer un membre d’une famille irlandaise qui a eut l’intelligence de faire sécession avec votre régime dictatorial ? » Je levais les sourcils, face à cette accusation plus qu'improbable. Jamais, ô grand jamais, nous n'avons instauré un régime dictatorial. Certains rois étaient plus fous que d'autres, mais ils ont toujours été contrôlés par leurs femmes. Et jamais une femme Iceni n'a perdu l'esprit. « Est-ce que c'est une blague ? Parce qu'elle n'et absolument pas drôle. Et jamais nous n'avons essayé de commettre des régicides, nous. »

Je commençais à trépigner, impatiente. Après un soupir exaspéré, et d'un ton, je le crains, geignard, je demandais : « Alors, je peux venir, ou non ? Décide-toi ! » « Je suppose que tu peux me suivre… Même si je te l’interdisais, tu le ferais quand même avec tes dons lupins. » Un sourire monta sur mes lèvres. Non seulement je pouvais venir, mais, en effet, il avait vu juste : je pense que dans tous les cas, je serais venue, histoire de m'entraîner. Avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, Eoin reprit la parole. « Ne pose pas de questions. Suis-moi et ne fais pas de bruit. Et ne me touche pas. » « Seulement si tu n'essaies pas de prendre ma montre… » Je n'étais pas stupide, je savais très bien à quoi il faisait référence, et je voulais lui rappeler la raison de mes actes… Violents.

C'est de cette manière que je me retrouvais à suivre Eoin Fowl dans les couloirs. Les mains dans les poches, je savais avoir un pas suffisamment léger pour qu'on ne m'entende pas. J'étais toujours un pas derrière lui, pour ne pas le brusquer, mais je ne devais pas le perdre des yeux, parce que je ne savais pas où il comptait aller. Il s'éclairait non pas magiquement, mais avec un briquet. Je lui aurais bien demander pourquoi, mais il m'avait interdit de parler ; alors que devant le bureau de Rusard, il ouvrit la porte avec le sortilège de déverrouillage. Bon.  Je fronçais les sourcils quand je le vis poser sa main gauche sur la poignée, ne pas la baisser, et changer de main. Un gaucher contrarier ? Mais comme je n'avais toujours pas le droit de parler, je me tus. Et, ce qui me surprit, c'est que Eoin Fowl se tourna vers mois pour échanger un regard victorieux. En entrant dans le bureau, il se précipita vers le tiroir pour commencer à fouiller. Je m'approchais, curieuse de voir ce qu'il cherchait, et… « Une plume ?! »

Je savais que j'avais promis de ne pas parler, mais franchement, la surprise me fit oublier ma promesse. « Tout ce cirque pour une banale plume ? Qu'est-ce qu'elle a de si spéciale, cette plume ? » Je ne parlais pas fort. A la limite, mon chuchotement était trop fort. On entendit derrière nous la chatte de Rusard arriver. Mes yeux se teintèrent de orange, et je grognais sur elle. Elle fuya, la queue entre les jambes. « Elle ne reviendra pas. Et elle ne préviendra pas Rusard. C'est bien connu, les chats ont peur des chiens ! » En plaisantant, je commençais à me tourner vers les casiers, et fouillait. « Je ne suis pas venue ici pour une plume banale. Moi aussi, je veux des trésors. » Les tiroirs offraient une richesse de jeux, de sortes d'objets de farce et attrapes, avec plein de noms différents. Je sortis un jeu de cartes, et lu le nom du magasin. « Zonko… C'est pas le magasin de farce et attrapes de Pré-au-Lard ? Je n'ai pas eu le temps de le visiter, tu m'y emmèneras, un jour ? » Mais évidemment, môssieur Fowl était bien trop important pour une basique sortie étudiante, j'aurais dû m' attendre. Je levais les yeux au ciel et reprit ma fouille. « T'es pas drôle. »
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Rends-moi ce qui m'appartient !Samedi 15 septembre 2001Accalia Iceni se tient tranquille le temps que nous descendions les innombrables escaliers de Poudlard. Qui a eu la mauvaise et stupide idée de faire un château aussi grand ? Son seul point fort réside dans son nombre de recoin et de cachette. Mon regard se porte de nouveau sur la personne qui me suit en silence. Elle mijote quelque chose, je peux le sentir. Une de ses dernières piques me revient en tête. Elle a parlé de – je ne sais pas pourquoi – régicide. Plus je l’observe, et plus l’envie d’en commettre un est tentant. Ne serait-ce que pour être certain qu’elle ne me poignarde pas dans le dos, qu’elle ne me pousse pas dans les escaliers ou pire ! Qu’elle ne me frappe pas. Ce qui arrivera tôt ou tard, quand j’aurai remis la main sur sa montre… J’essaie d’oublier sa présence dans mon dos quand je me pense pour fouiller le bureau de Rusard. Je me sens instantanément mieux quand ma main se referme sur le métal froid et réconfortant de la plume. Elle me renvoie la lumière comme si c’était la chose la plus précieuse du monde quand je la regarde.

« Une plume ?! » Le charme est rompu, et je fusille du regard la jeune fille qui n’a pas sût tenir sa langue. Incapable de comprendre la beauté et menteuse avec ça. « Tout ce cirque pour une banale plume ? Qu'est-ce qu'elle a de si spéciale, cette plume ? » Qu’est-ce qu’elle a de si spéciale ? Je la fixais de nouveau, cette plume en métal chatoyant. « Mais… elle brille… » Je cligne des paupières pour éviter de me perdre dans mes pensées. Il faut que je me focalise sur autre chose mais, avant de pouvoir le faire, le grognement animal qui sortit de la gorge de la jeune fille me fit sursauter si fort que j’en perdis mon précieux butin. « Je déteste les animaux. » Marmonnais-je pour moi-même, en pensant à Accalia mais aussi au chat de Rusard. Et en plus, je devais me pencher pour reprendre ma plume. Les efforts physiques ont toujours été un enfer. « Elle ne reviendra pas. Et elle ne préviendra pas Rusard. » Encore heureux ! « C'est bien connu, les chats ont peur des chiens ! » « Qui aime les chiens, de toutes façons ? » Je crache en mettant finalement la plume dans ma poche. « Au final, tu sais te montrer un petit peu utile. » J’aurai très bien pu m’en sortir tout seul. En effectuant une retraite anticipée et stratégique, par exemple.

« Qu’est-ce que tu fais ? » Je la regarde, hautement soupçonneux au vu de ses actes. En quoi avait-elle besoin de fouiner dans les casiers ? Comme si elle allait savoir trouver quoi que ce soit ayant de la valeur. « Je ne suis pas venue ici pour une plume banale. Moi aussi, je veux des trésors. » Une plume banale, Merlin… qu’est-ce qu’il ne fallait pas entendre. N’avait-elle pas vu les reflets mordorés ? Senti la froideur du métal précieux ? Son poids ? Je suis certains que cette plume lancerait des éclats d’or si je l’approchais du feu de la Salle Commune, et elle ose dire qu’elle est banale ? « Et qu’est-ce que tu as trouvé ? Je pensais que les Iceni avaient pillés tout les trésors possibles et inimaginables. » Lui répliquais-je, acerbe, en essayant de voir ce qu’elle venait de prélever dans le casier. « Zonko… C'est pas le magasin de farce et attrapes de Pré-au-Lard ? Je n'ai pas eu le temps de le visiter, tu m'y emmèneras, un jour ? » « Non. » J’essayais de lui prendre le jeu de cartes des mains, atterré. Un stupide jeu de carte. « Je ne vais pas à Pré-au-Lard, je n’en ai pas le temps. C’est un stupide village, pour des personnes tout aussi stupides. Donne-moi ce que tu as trouvé ! » Pourquoi est-ce qu’elle ne faisait jamais ce que je voulais ? C’est moi qui suis en charge de notre escapade nocturne ! Je suis le plus âgé, elle devrait m’obéir ! « T'es pas drôle. » « Je suis trop intelligent pour avoir besoin d’être drôle. » Je croise les bras, en abandonnant momentanément l’idée d’être despotique. « Il n’y a que les idiots qui n’ont que ça pour exister, qui sont drôles. Alors, tu as trouvé un nouveau trésor, ou tu préfères laisser faire les professionnels ? » Je passais ma main sur un casier qui ne voulait pas s’ouvrir. Avec un petit sourire, je retirais une épingle de la poche de mon pantalon, pour l’introduire dans la serrure. Après quelques minutes et plusieurs mouvements extrêmement minutieux qui me donnèrent l’occasion dédaigner la présence de la jeune fille, le tiroir céda sous mes doigts. « De l’or, ou de l’argent… même du quartz pourrait faire l’affaire, pour ce soir… » Je me parlais plus à moi-même qu’à l’autre, mais j’espérai sincèrement qu’elle ne relèverait pas. De toute façon, elle a déjà son stupide jeu de cartes pour s’occuper…
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Rends-moi ce qui m'appartient ! Avec Eoin Fowl Quand je pense que je suis venue jusqu'ici, pensant qu'on allait chercher quelque chose d'excitant, et tout ça pour une plume. Qui ne semble même pas spéciale, elle est juste belle. Et la raison que m'avance Fowl -à savoir, qu'elle brille-, ne me convint absolument pas. Et la venue de Miss Teigne ne me donna pas l'occasion d'argumenter. Mais bon. Je la chassais, plus avec mon aura de louve-garou que mon aura d'humaine, mais comme ça, nous seront tranquilles. « Qui aime les chiens, de toutes façons ? » Il est toujours aussi aimable, celui-là. « Oh, merci princesse Accalia de nous avoir évité une retenue, je suis un garçon si poli, je me devais bien de te souligner ma gratitude. » Sur un ton sarcastique, je me moque de lui. Sérieux, ça le tuerait de remercier quelqu'un qui apportait son aide ? « Au final, tu sais te montrer un petit peu utile. » Je lève les yeux au ciel. Je vais finir par venger ma grand-mère et commettre un meurtre, moi aussi.

Au final, je décide de l'ignorer et de chercher des choses intéressantes, moi aussi. Et quand moi je parle de trésors, je ne parle pas de magnifiques biens. Mais des choses que je ne trouverais pas au palais, et que je n'aurais jamais pu trouver sans mon inscription à Poudlard. Comme des jeux de farces et attrapes. « Et qu’est-ce que tu as trouvé ? Je pensais que les Iceni avaient pillés tout les trésors possibles et inimaginables. » Je l'ignore, et surtout, je me retiens de le frapper. Mais à la place, je finis par lui montrer ce que j'ai trouvé. Je demande, au cas où il deviendrait humain, si jamais il accepterait de m'emmener au village sorcier qui se trouve à côté de l'école. « Non. Je ne vais pas à Pré-au-Lard, je n’en ai pas le temps. C’est un stupide village, pour des personnes tout aussi stupides. Donne-moi ce que tu as trouvé ! » « Pas question ! C'est moi qui l'ai trouvé, c'est moi qui le garde. » Je lui reprends ma trouvaille, en soupirant. Je ne sais même pas pourquoi je lui ai proposé de venir avec moi, je savais que j'allais me prendre un refus. J'ai beau ronchonner qu'il n'est pas drôle, il m'ignore superbement. « Je suis trop intelligent pour avoir besoin d’être drôle. » « Par tous les dieux… » J'ouvre grands les yeux face à son discours… Je préfère ne pas le qualifier, je risque de devenir mauvaise. « Il n’y a que les idiots qui n’ont que ça pour exister, qui sont drôles. Alors, tu as trouvé un nouveau trésor, ou tu préfères laisser faire les professionnels ? » « Laisse tomber. J'irais à Pré-au-Lard avec mes amies, qui sont drôles et qui ne ressentent pas le besoin de rabaisser les autres. »

Je le critique, je le critique, mais au final, je reste là, dans ce fichu bureau, à l'observer essayer d'ouvrir un casier, alors que je pourrais retourner dans notre salle commune. Mais, pour sa défense, c'est vrai qu'il se débrouille bien… Avec une épingle, il a réussir à l'ouvrir. « De l’or, ou de l’argent… même du quartz pourrait faire l’affaire, pour ce soir… » Je ne peux pas m'empêcher de m'approcher, fascinée. Moi aussi, j'ai envie de savoir ce qu'il va trouver. Mais, de nouveau, il y a un jeu de société. Je laisse Fowl le prendre, parce que apparemment il est supérieur, mais je me place au-dessus de son épaule pour regarder. Hors de question qu'il soit le seul à s'amuser. « Maléfices & Sortilèges... Pourquoi son nom me dit quelque chose ? » J'étais sûre d'avoir entendu ce nom déjà quelque part. « Ce n'est pas le jeu qui se balade dans Poudlard ? Il paraît que personne ne sait d'où il vient. » Même moi, cette histoire me fascine. Pourtant, j'essaie d'éviter ce genre de choses. Comme me répètent mes parents, en tant que enfant royal, je me dois de faire attention à moi. Et puis, je ne dois pas me blesser maintenant, alors que Samain s'approchait, avec toutes les festivités qui étaient autour. Je devais paraître pendant 3 jours, donc bon. Mais en même temps, ce jeu m'attirait… « Tu accepterais de faire une partie avec moi ? On tire chacun une carte ? » J'hésite un instant, avant de finalement tirer une carte défi...
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Dernière édition par Accalia D. Iceni le Lun 14 Nov - 11:48, édité 2 fois

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Rends-moi ce qui m'appartient !Samedi 1er septembre 2001Quand je pense qu’elle ne comprend même pas pourquoi ma trouvaille est parfaite. Cette fille manque cruellement de sens de l’esthétique – en plus d’autre choses qu’il serait trop long de lister, de toutes évidences. Je fais semblant de ne pas entendre sa pathétique tentative de se moquer de moi, ou de me culpabiliser. Quelle imbécile. De une, je sais exactement ce que je vaux, donc personne ne peut se moquer de moi. Je suis bien trop intelligent pour ça. De deux, la culpabilité est réservée pour les faibles et les demeurés. Toute personne saine d’esprit le sait. Heureusement, au bout d’un moment, la jeune fille me laisse finalement tranquille. Son bavardage m’insupporte : en plus de ne pas voler très haut, en quoi j’avais besoin de savoir qu’elle prévoyait des balades bucolique au village sorcier avec des personnes tout aussi stupide qu’elle ? Ce n’était même pas une information nouvelle, valable. Elle était sans valeur, comme les bons trois-quarts de ce qui sortait de sa bouche.

Je n’ai jamais été aussi déçu de ma vie – comme à chaque recherche illicite qui se révèle infructueuse. Un jeu de carte était posé dans le casier, fermé à clef il y a encore peu. Un jeu de carte qui me donnait la désagréable impression de m’être fait berné, ou qu’on me narguait. Qui enfermait à double tours des morceaux de papiers imprimés, vraiment ?! Je sors le paquet de son écrin, un air dégoûté se peignant lentement sur mon visage. Je n’ai jamais eu une prise aussi ridicule. « Maléfices & Sortilèges... Pourquoi son nom me dit quelque chose ? » Je haussais les épaules, ne souhaitant pas y accorder plus de temps que nécessaire  - c’est-à-dire, quelques secondes tout au plus. Mais évidemment, Accalia ne voulait pas en rester là. Sans doute était-ce son sang animal qui la rendait si… bête. « Ce n'est pas le jeu qui se balade dans Poudlard ? Il paraît que personne ne sait d'où il vient. » Ah, ce jeu. Il ne m’intéressait pas, même si savoir qui était l’engeance maléfique chapeautant le tout pouvait se révéler intéressant – ou décevant, si cette personne ne souhaitant que le mal sans gagner une quelconque contrepartie en valant la peine. J’allais décréter que, dans ce cas, nous pouvions le jeter à la poubelle ou le brûler, mais la jeune fille me prit de court :  « Tu accepterais de faire une partie avec moi ? On tire chacun une carte ? » « Mais non, c’est absolument stupide ! »[/b] Et dangereux. Comme depuis le début de notre expédition, elle n’écouta pas la voix de la raison et tira une carte. Je me mordis la lèvre, les bras croisés, avant de céder. « Montre-moi. » Je m’avançais vers elle, en essayant de lui chiper sa carte. « Alleeeez, montre-moi ! » Mon ton n’était pas très fowlien, mais ce n’est pas de ma faute. Je n’aime pas être frustré par des personnes subalternes. Malgré mes efforts, je n’arrivais pas à prendre la carte convoquée. Par contre, j’arrivais à bousculer la jeune fille, qui fit tomber le jeu de carte. « De toute façon, c’est débile. Ça ne m’intéresse plus. » Je poussait les cartes tombées à l’envers du bout du pied, avant que mon regard n’en accroche une retournée de face. L’attraction qu’elle exerçait sur moi était comme les éclats des métaux… en moins intense, mais tout de même assez pour que je me penche et que j’y décrypte l’inscription. « Dans le Lac un camarade tu pousseras. » Je levais les yeux vers Accalia, un sourire mauvais sur les lèvres. « Et ils appellent cela un défi ? C'est une blague ? Ce n'est même pas contraignant, je le ferai avec plaisir. » Sûrement avec un première année. Ou Rós Dearg, si je la prenais par surprise - fichu sang de vampire. J'aurai bien aimer pousser la jeune fille en face de moi, par pure vengeance, mais je pense ne pas en être capable. Mais ce que je conservais comme impression, en relisant ma carte, c'est une colère de ne pas avoir penser à pousser quelqu'un dans le Lac de moi-même.
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Dernière édition par Eoin D. Fowl le Ven 23 Déc - 11:07, édité 1 fois

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Rends-moi ce qui m'appartient ! Avec Eoin Fowl Quand je vis ma carte, je devais avouer que j'eus un moment de doute. J'avais accepté de jouer, mais à quel prix ? Mes parents m'avaient bien dit que je devais être irréprochable, si j'allais à Poudlard. Manquer de respect à un professeur ne faisait pas partit du marché que nous avions passé. Je me demandais si j'allais vraiment le faire quand Eoin interrompit mes pensées. « Montre-moi. » Faire plaisir au garçon qui me cassait les pieds depuis que j'avais décidé de le suivre ? Sûrement pas. Je devais lui montrer qu'il ne pouvait pas faire tout ce qu'il voulait avec moi. Et pas juste parce que je suis princesse, mais aussi parce que je mérite du respect ! « Hors de question. » « Alleeeez, montre-moi ! » Rapidement, je mis la carte hors de la portée de Eoin, et la remit au milieu du jeu de cartes, pour qu'il ne devine pas laquelle j'avais piochée. Mais comme cet imbécile me poussait, je les fis tomber par terre.

« Par tous les dieux, fais attention ! » « De toute façon, c’est débile. Ça ne m’intéresse plus. » Je levais les yeux au ciel devant tant de mauvaise foi. « Tu dis ça parce que tu es vexé, je le sais. » Boudeuse, je le regardais se pencher vers les cartes. Lentement, presque au ralenti, il en piocha une, qu'il lit à voix haute : « Dans le Lac un camarade tu pousseras. » Nos regards se croisèrent quand il leva les yeux. Un sourire méchant sur le visage. « Et ils appellent cela un défi ? C'est une blague ? Ce n'est même pas contraignant, je le ferai avec plaisir. » « Tant que ce n'est pas moi que tu pousses. » Je soupirais en décroisant les bras, avant de réaliser quelque chose. Je sentais l'odeur de Eoin, et une autre qui se rapprochait… « Miss Teigne revient ! Je ne pourrais pas la chasser deux fois de manière silencieuse, viens ! » Je lui attrapais le poignet, je commençais à partir. Evidemment, cela ne plut pas à môssieur, qui commençait à se plaindre. « Chut, tais-toi, je me sers de mes sens lupins pour qu'on ne se fasse pas choper ! Ce que tu peux être pénible, E-o-in ! » Je savais que son nom -irlandais, soi-dit en passant- se prononçait [Owen], mais juste pour l'embêter, en guise de punition, je décidais de prononcer toutes les lettres de son prénom écrit. Et quand je sentis l'odeur de Rusard approcher, je le poussais dans un recoin en mettant ma main sur sa bouche.

Samedi 13 octobre 2001

J'étais d'ultra mauvaise humeur. Pour respecter le défi de ma carte, j'avais fini par manquer de respect au professeur Horiuchi, la semaine dernière. Mais évidemment, je m'étais pris une retenue, un savon de la part de McGonagall, mais aussi de ma mère et de ma sœur qui s'étaient déplacée à Poudlard uniquement pour ça ! J'avais la haine, même quand Eoin me proposa d'aller me balader autour du lac. Cela faisait un mois qu'on continuait nos balades nocturnes, et nos disputes. Je pensais sincèrement qu'il devenait plus sympa. Vraiment. Je me rendis compte de ma naïveté quand je sentis ses mains de fouine dans mon dos, près à me pousser. Dommage pour lui, j'avais quelques réflexes de survie. J'attrapais ses mains, je me retournais et mit ses propres mains dans son dos, prête à le pousser dans l'eau à mon tour. « Bon sang E-o-in, qu'est-ce qu'il te prend ?? Tu ne vois pas que je suis déjà énervée ? »
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Rends-moi ce qui m'appartient !Samedi 1er septembre 2001« Tant que ce n'est pas moi que tu pousses. » Tiens, ce serait une bonne idée… Malheureusement, il y avait de bonnes chances pour que la jeune fille sache nager. Une fois revenue sur la berge, je ne donnerai pas chère de ma peau quand elle me rattrapera. Non, vraiment, je dois trouver une autre personne pour l’instant. Peut-être que, plus tard, lorsque je connaîtrai assez de sorts et de maléfices pour me débarrasser d’une louve-garou, je retenterai ma chance avec Accalia. « Miss Teigne revient ! Je ne pourrais pas la chasser deux fois de manière silencieuse, viens ! » Je grimaçais de douleur en sentant ses doigts se refermer sur mon poignet. Déjà que je n’aimais guère le contact physique, mais là… Personne ne lui avait jamais appris la douceur et la délicatesse, en Irlande ? Pourtant, c’était des qualités indispensables pour une princesse, si je ne m’abuse… « Tu me fais maaal ! Et tu vas trop vite… ! » Je suis un intellectuel, moi. J’ai d’autre prétentieux que de savoir courir rapidement ou que sais-je encore ! Alors oui, effectivement, traverser les couloirs à toute vitesse et monter des escaliers quatre à quatre étaient des activités qui résultaient chez moi en un affreux point de côté. « Chut, tais-toi, je me sers de mes sens lupins pour qu'on ne se fasse pas choper ! Ce que tu peux être pénible, E-o-in ! » … E-o-in. E-o-in. Comment pouvait-elle oser faire ce genre de faute. « … ça se prononce Owen. OWEN ! » Chuchotais-je, consterné. Je repris ma respiration, bruyamment, avant de me dégager de son étreinte. « J’en attendais un peu plus de la part d’une représentante des Iceni, mais peut-être qu’une prononciation correcte de mon prénom est trop dur pour toi ? » Je me massais le poignet, avec une petite grimace de douleur. Je serai bon pour avoir quelques bleus demain. « Et puis… je ne t’ai jamais autorisé à me toucher ! Je veux que tu arrêtes ça ! » J’ai une voix un peu trop geignarde à mon goût, mais je déteste vraiment qu’elle prenne ce genre de liberté avec moi. Je suis un Fowl, par Merlin ! Pas un vulgaire sorcier tout ce qui a de plus lambda.

Samedi 13 octobre 2001

Je n’ai jamais échoué, dans quoi que ce soit. Ce n’est pas un stupide défi d’un jeu tout aussi stupide qui aura raison de mon parcours sans fautes ! Et pourtant… l’occasion ne s’est jamais présentée sous un jour favorable. J’avais bien repéré Rós Deag se promenant parfois autour du Lac, mais toujours accompagné d’un attroupement de camarades. Pourquoi est-ce qu’il y avait autant de personnes autour d’elle, alors qu’elle n’était à Poudlard que depuis un mois et demi ? C’était à ne plus rien y comprendre. J’aurai pût tenter ma chance avec un première année mais, encore une fois, il y avait le problème de la foule… Ils se déplaçaient toujours en troupeau. Si j’étais à peu près certains de pouvoir pousser un enfant de onze ans dans le Lac, j’émettais quelques doutes quand à la possibilité d’en pousser une demi-douzaine d’affilée.

Alors je me suis rabattu sur la dernière option qui s’offrait à moi. Accalia. En espérant qu’elle ne puisse pas m’attaquer tout de suite, pour me donner le temps d’invoquer le fait qu’en me blessant, elle déclencherait un incident diplomatique entre nos deux pays. J’avais pris sur moi pour lui demander de se promener dans le Parc, autour du Lac. Se promener, mais quelle idée franchement stupide. Autant en finir rapidement. Je pris une grand inspiration, me préparant mentalement à pousser la jeune fille puis à prendre la fuite le plus vite possible. Sauf que l’impensable se produisit : Accalia se retourna en me prenant les mains, à deux doigts de me pousser dans l’eau. Je sentais ma gorge se serrer, et la sueur commencer à perler sur mon front. Une seule poussée de la part d’Accalia, même légère, et je… Hum, je ne préfère même pas y penser tellement cela me terrifie. « Bon sang E-o-in, qu'est-ce qu'il te prend ?? Tu ne vois pas que je suis déjà énervée ? » « Me pousses pas, me pousses pas... » Je déglutis avec difficulté, incapable de détourner le regard de l’eau. « Il faut que je pousses quelqu’un dans l’eau, c’est la carte… elle me force. » Ce jeu était magique, je n’en doutais plus à présent. Il me faisait tourner cette pensée obsédante dans la tête, celle de pousser quelqu’un par n’importe quel moyen dans l’eau. « Il faut que je te pousses. Laisse-toi faire, je t’en supplie… » J’ai des sueurs froides en sentant ses mains dans mon dos. Est-ce qu’elle les a rapprochées ? « JE SAIS PAS NAGER ! » Je cris, paniqué à l’idée qu’elle me pousse sans vraiment faire exprès. Je lâche un sanglot, en essayant de calmer ma respiration. « S’il te plaît, s’il te plaît… » Je trembles en entendant un pop à côté de moi. Je n’ai même pas besoin de me retourner pour savoir d’une nouvelle carte est apparue. Une punition. « Qu'est-ce qui est écrit... ? » Je fermes les yeux. Je ne sais pas si je suis plus terrifié à l'idée d'être maudit ou d'être jeté à l'eau.
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Dernière édition par Eoin D. Fowl le Lun 23 Jan - 8:51, édité 1 fois

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Rends-moi ce qui m'appartient ! Avec Eoin Fowl « … ça se prononce Owen. OWEN ! » Je levais les yeux au ciel tout en le poussant dans la cachette que j'avais trouvée, pour qu'on se cache de Miss Teigne. Mais évidemment, môssieur Fowl n'avait pas terminé ses réclamations. « J’en attendais un peu plus de la part d’une représentante des Iceni, mais peut-être qu’une prononciation correcte de mon prénom est trop dur pour toi ? » Il regarda son poignet. Sérieux, il agit comme une actrice de théâtre dramatique ! Je finis par mettre ma main sur sa bouche, le temps que la chatte passe. Cela prit quelques minutes, quelques minutes où il me fusilla du regard. J'attendis, tranquillement, puis je le relâchais. « Et puis… je ne t’ai jamais autorisé à me toucher ! Je veux que tu arrêtes ça ! » Je laissais tomber, et je le laissais râler pendant tout le chemin, jusqu'à la salle commune.

Samedi 13 octobre 2001

Il avait essayé. Il avait essayé ! Il avait essayé de me pousser à l'eau. Heureusement que j'avais quelques techniques d'autodéfense, que je pus retourner contre lui. « Me pousses pas, me pousses pas... » Je fronçais les sourcils. J'étais déjà agacée par cette journée, pourquoi il devait en rajouter, hein ? « Tu as bien essayé de me pousser à l'eau, toi. En quoi ce serait différent ? » « Il faut que je pousses quelqu’un dans l’eau, c’est la carte… elle me force. » Tenant toujours fermement Eoin, je ne pus m'empêcher de lever les sourcils, l'air que je prenais quand je savais qu'on se moquait de moi. En général, ça calmait les nobles directs. Bon, ça ne calmait jamais Eoin. Et en plus, il était face à l'eau, donc ça ne changeait rien. Mais bon. « Ce n'est qu'une carte, comment elle peut te forcer à jouer ? » « Il faut que je te pousses. Laisse-toi faire, je t’en supplie… » Je resserre mes prises, comme pour lui faire peur. « Tu as essayé de me pousser, hors de question que je te laisse faire. Mais donne moi une bonne raison pour que moi, je ne te pousse pas. » « JE SAIS PAS NAGER ! »

Quand j'entends ça, d'un seul coup, je fais un demi-tour pour l'éloigner de l'eau, et je le lâche. Mon cœur bat la chamade, presque sous la culpabilité. Je pensais pas qu'il avait autant peu que ça de l'eau… Je le regarde, alors qu'il semble être en pleine crise de panique. « S’il te plaît, s’il te plaît… » « Je suis désolée, Eoin… Je ne voulais pas te faire peur… » Je me sens vraiment, vraiment mal pour lui. J'étais énervée, et il fallait que je me défoule sur lui. Alors que j'hésitais à m'approcher de lui pour le réconforter, je me fis la réflexion que il ne voudrait pas de moi dans son espace vital. Et je pensais à ça quand j'entendis un pop. Une carte était apparue. « Qu'est-ce qui est écrit... ? » J'attrapais cette fameuse carte et la lut à voix haute : « Un tantale tu deviendras. Nulle nourriture ne pourra te sustenter, nulle boisson n'apaisera ta soif : telle est la malédiction qui s'abat sur toi ! » Je levais les yeux vers Eoin, le cœur battant. « Oh, Eoin… Je pense que ça ira, ça ne durera pas longtemps, personne n'est mort en jouant à ce jeu… »
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Rends-moi ce qui m'appartient !Samedi 13 octobre 2001Je la déteste. Je la hais, je la hais, je la hais ! Elle m’a obligé de lui avouer une faiblesse. Elle est comme toutes les autres personnes de sa famille, à martyriser les autres pour son plaisir personnelle.  Après avoir été jeté sur le sol par Accalia, je me suis éloigné d’elle le plus que je pouvais. Je la déteste. Encore plus en entendant ses pathétiques excuses. Elle l’avait fait exprès ! Elle voulait sûrement me tuer, ou avoir un moyen de pression contre les Fowl ! Comment pouvait-elle croire un seul instant que j’accordais foi à ses dires ? « Je suis désolée, Eoin… Je ne voulais pas te faire peur… » « Je. N’ai. Pas. Peur ! » Je lui lance un regard noir. Je suis sûr qu’elle me méprise, au fond d’elle. Je la mépriserai en retour, alors ! Mais j’avais encore besoin d’elle, ne serait-ce que pour lire cette affreuse carte qui venait d’apparaître.

« Un tantale tu deviendras. Nulle nourriture ne pourra te sustenter, nulle boisson n'apaisera ta soif : telle est la malédiction qui s'abat sur toi ! » « Je vais… mourir. » Le corps humain peut survivre plusieurs jours sans nourriture, mais seulement trois jours sans eau. Je me laisse tomber sur le sol, en ramenant mes genoux contre moi. Les statistiques sont ce qu’elles sont, mais elles ne sont que cela. Des statistiques. Des chiffres qui ne refléteront pas ma vérité. Combien de temps est-ce que je pourrais survivre sans manger ? Sûrement pas plus de deux jours, je ne me fais aucune illusion… « Oh, Eoin… Je pense que ça ira, ça ne durera pas longtemps, personne n'est mort en jouant à ce jeu… » « Qu’est-ce que tu en sais ? Tu n’es qu’une… une princesse stupide, qui ne comprend rien à rien ! » Je serrai plus fort mes bras autour de mes genoux. « Tu es sans doute heureuse de ce qui m’arrive. C’est de ta faute ! La fin de ton ennemi héréditaire… tes parents en seraient fiers. » Je me mordis les lèvres, pour les empêcher de trembler. Un Fowl ne pleure pas. « Tu devrais me laisser ici. Je pourrai mourir en paix. Je me débrouille mieux sans toi… » Seule fausse note dans mon discours, ma voix déraillant sur la fin. Sûrement à cause de la malédiction. Je dois déjà être déshydraté. « Je sais gérer tout seul, de toute façon. Ces sortes de crises, elles passent vite. Je suis habitué, et j’apprends plus rapidement que tout le monde. La fréquence de leurs venues fait de moi un expert. Je n’ai besoin de personne, de personne ! » Je tourna résolument la tête à la jeune fille. Non, je ne pleurai pas. Je ne veux pas admettre que ce soit un symptôme courant. « J’ai… j’ai faim. J’ai soif. J’ai la tête qui tourne et j’ai mal au coeur. C’est la malédiction qui commence à me consumer à petits feux… » Il y a tellement de choses que j’aurai pût accomplir pour redorer encore plus le nom des Fowl. Pourquoi la Mort doit-elle enlever les génies dans leurs primes jeunesses ?
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Rends-moi ce qui m'appartient ! Avec Eoin Fowl « Qu’est-ce que tu en sais ? Tu n’es qu’une… une princesse stupide, qui ne comprend rien à rien ! » Je sais que Eoin est en colère, mais je devais bien avouer que tant de violence me choqua. Comme si j'en étais réellement responsable. Alors, que, en soi, je me suis simplement défendue ! « Tu es sans doute heureuse de ce qui m’arrive. C’est de ta faute ! La fin de ton ennemi héréditaire… tes parents en seraient fiers. » Encore cette histoire. Je sais que sa famille est persona non grata en Irlande, mais on ne passe pas notre temps à parler d'eux. Je pense que ce sont les Fowl, du moins cette branche, qui font une fixette sur nous. L'autre branche Fowl travaille pour nous ! « Eoin, tu n'es pas mon ennemi héréditaire. C'est ton grand-père qui est l'ennemi de mes parents, mais c'est tout. »

« Tu devrais me laisser ici. Je pourrai mourir en paix. Je me débrouille mieux sans toi… » Je fronce les sourcils. Eoin devient pâle, sa respiration est sifflante, sa voix moins assurée, mais surtout, j'entends son rythme cardiaque accélérer. Et ça ne peut pas être déjà une hypoglycémie, on a fait cette promenade en sortant de table ! « Eoin, ça ne va pas ? » « Je sais gérer tout seul, de toute façon. Ces sortes de crises, elles passent vite. Je suis habitué, et j’apprends plus rapidement que tout le monde. La fréquence de leurs venues fait de moi un expert. Je n’ai besoin de personne, de personne ! » Je m'approchais de lui, inquiète. Quoi qu'il dise, je l'appréciais sincèrement, et je ne voulais pas faire de mal. « Qu'est-ce qu'il t'arrive ? » « J’ai… j’ai faim. J’ai soif. J’ai la tête qui tourne et j’ai mal au coeur. C’est la malédiction qui commence à me consumer à petits feux… » Oui, bon, légèrement dramaqueen. Mais en le regardant, je soupçonnais autre chose.

« Eoin. Je pense que tu fais une crise d'angoisse. » Je me mise à genoux, pour être à sa hauteur, et surtout, être face à lui. Bien qu'il évite mon regard depuis plusieurs minutes. « C'est logique. Tu ne peux pas être déjà en crise d'hypoglycémie, on sort de table. Tu as du mal à respirer, et ton rythme cardiaque s'accélère, je l'entends. Et tu dis que ces crises sont récurrentes. Je pense que c'est une crise d'angoisse. » Bien évidemment, je me doute de ce qu'il pense. Qu'un Fowl ne peut pas faire de crises d'angoisse, et bla-bla-bla. J'approche ma main pour la poser sur son épaule. « Ça arrive à des gens très bien de faire une crise d'angoisse… » Alors que je sens son rythme cardiaque continuer d'accélerer, sans réfléchir, je le prends dans mes bras. Pour essayer de le calmer. Il a toujours l'air tellement seul, que quand j'y réfléchis, ça me brise le cœur. Que ça pourrait expliquer son côté relou, et ses crises. Je le serre contre moi, en frottant son dos. Et, petit à petit, je sens son cœur reprendre un rythme normal.

Vendredi 19 octobre 2001

Évidemment, Eoin avait survécu à la malédiction, Eoin n'était pas mort, il n'était même plus maudit. Et comme il se sentait bien mieux, nous avions repris nos petites promenades nocturnes. Il m'avait dit de venir avec lui, et je savais que même si il ne l'avouerait jamais, mes sens lupins lui étaient très utiles. Et alors qu'on était dans la salle des trophées, je sentis quelque chose. Ou plutôt, une odeur humaine. « Eoin, quelqu'un vient. Et il est très proche… » Je me retournais, mais je ne le vis plus. « Eoin ? Tu es où ? » N'ayant pas de réponse, et en entendant des pas se rapprocher, je regardais autour de moi, pour essayer de trouver une cachette. Sans succès. Et alors que j'essayais de filer à l'anglaise, le professeur McGonagall se planta devant moi. « Mademoiselle Iceni, je dois bien avouer que ce comportement me déçoit énormément. Une personne de votre rang, qui se balade ainsi dans les couloirs ! » Je sentis mon cœur s'accélerer sous l'angoisse. « Professeur, je vous assure que je peux tout vous expliquer… Eoin était avec moi, et… » « Monsieur Fowl a beaucoup de défaut, mais il n'a pas la capacité de devenir invisible. J'enlève cinquante points à Gryffondor, et vous aurez une retenue. Maintenant, suivez-moi, que je vous reconduise à votre dortoir. » Juste avant de suivre le professeur, je jetais un dernier oeil à la salle des trophées. Elle était vide, mais je savais que Eoin était encore là. Je pouvais le sentir.

Dimanche 21  octobre 2001

J'avais passé le pire samedi de ma vie. Le matin, le professeur McGonagall m'avait convoquée à son bureau pour me donner les modalités de ma punition, quand je vis ma sœur et ma mère, qui étaient venues exprès au château. Louve était verte de rage, en disant qu'elle n'avait pas bataillé avec notre père pour que je fasse des bêtises de ce genre. Mère avait très peu parlé, mais son regard empli de déception suffisait largement pour que je me sente mal. Après le club de duel, mon frère en remit une couche, en me rappelant mon rang que je devais tenir. Et je passais une partie de mon samedi après-midi en retenue. Mais cette retenue était très bénéfique pour moi. Je passais mon temps à ressasser ma vengeance.

Je savais que Eoin était là. Il possédait donc une cape d'invisibilité ? Je ne le savais pas, et il s'était bien gardé de me le dire. Il se jouait de moi, et je savais qu'il prenait son pied. J'avais également conscience qu'il se plaisait à me voir comme ça, punie, alors qu'il était la cause de mes tourments et qu'il n'avait rien eu. Je savais qu'il se croyait plus fort que moi. Mais il avait tort de sous-estimer une Iceni. Je n'avais peut-être pas encore la maturité princière de ma sœur, ou la force physique de mon frère, mais j'avais, comme eu, obtenu l'intelligence. Et je comptais bien m'en servir. Je ne suis pas du genre vicieuse, mais si Eoin faisait des coups en douce, je pouvais en faire aussi.

Je ne savais pas où il cachait sa cape d'invisibilité. Mais je savais où il posait sa baguette. Alors, la nuit de samedi à dimanche, en pleine nuit, je pénétrais dans le dortoir des garçons, et je m'emparais de sa baguette. Je la cacherais là où il ne penserait jamais à regarder. Je devais juste attendre le matin. Quand le soleil caressa mon visage, je me levais. Il était encore tôt, mais c'était le moment d'agir. Je me levais, m'habillais et me coiffait. Sagement, pour une fois. Pour montrer à mes professeurs que je tenais mon rôle de princesse. Je me baladais dans le château jusqu'à la salle des trophées, et je la cachais. Satisfaite de moi, j'allais à la Grande Salle, et je m'assis avec Enola et Sara, déjà arrivées pour le petit déjeuner. J'attaquais mon second oeuf au plat, quand Eoin rentra dans la Grande Salle. En se dirigeant vers moi, je sus que j'avais réussi. Surtout quand je vis son regard rempli de fureur. J'ignorais ses cris, et beurrait calmement un petit pain. « Bonjour, Eoin, comment vas-tu ce matin ? » Je servis un verre de jus de citrouille aux filles, puis à moi. Je parlais toujours d'un ton calme, égal, pendant que mes amies me regardaient avec de grands yeux. Je savais qu'elles se demandaient ce qu'il se passait, mais je ne disais rien. Après tout, c'était ma vengeance personnelle. « Je ne vois absolument pas de quoi tu parles. Bien que nous soyons à la table des Serdaigles, veux-tu te joindre à nous pour le petit déjeuner ? Sara a ramené des donuts en plus des oeufs et du bacon. »
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Rends-moi ce qui m'appartient !Samedi 13 octobre 2001« Eoin, tu n'es pas mon ennemi héréditaire. C'est ton grand-père qui est l'ennemi de mes parents, mais c'est tout. » Sa voix siffle à mes oreilles aussi fort que sa stupidité. Est-ce qu’Accalia fait exprès de ne pas comprendre ? Si quelqu’un ose attaquer un membre de la famille Fowl, alors il nous attaque tous. La loyauté à tout prix, envers la seule chose qui reste immuable dans ce monde : la famille. J’aurai pensé que venant d’une famille ancienne, quoi que sanguinaire, elle l’aurait compris. Mais elle est encore jeune et, malheureusement, aussi bête que ce qu’on est en droit d’attendre de la part d’une gamine de son âge. Je m’assieds douloureusement, en ressentant la malédiction prendre mon corps et mon esprit. Est-ce que je vais mourir ? La douleur n’est pas si insurmontable que j’aurai crû ; elle est même familière. Et, quelque part, cela est plutôt rassurant. Je sais à quoi m’attendre, je sais comment repousser la sensation qui m’enchaîne. Est-ce que cela fait de moi une personne qui peut repousser la Mort ? Est-ce que le sang des Fowl qui coule dans mes veines est ce qui m’aide à résister à ce jeu qui veut me détruire ?

« Eoin. Je pense que tu fais une crise d'angoisse. » La voix de la jeune princesse irlandaise me tire de mes pensées grandioses. Elle est à genoux devant moi, faible, à découvert. Si j’avais une arme, ma baguette magique, je pourrai mettre un terme à son futur règne de terreur et d’ignorance. Je pourrai poursuivre l’œuvre libératrice de mon grand-père. « Tu dis… n’importe quoi… C’est le jeu… La malédiction… » J’essuyais rageusement les larmes qui commençaient à perler aux coins de mes yeux, en essayant de me raisonner. Si je pensais à lui faire du mal, à l’avoir en mon pouvoir, c’était par devoir envers ma famille. Ce n’était pas pour la faire taire et arrêter qu’elle déverse ses mensonges puériles dans mon esprit. Était-ce une pratique des Iceni ? Une forme de torture mentale et psychologique ? « C'est logique. Tu ne peux pas être déjà en crise d'hypoglycémie, on sort de table. Tu as du mal à respirer, et ton rythme cardiaque s'accélère, je l'entends. Et tu dis que ces crises sont récurrentes. Je pense que c'est une crise d'angoisse. » « Je suis un Fowl ! » Je tremblais, de rage ou d’épuisement. Mes mains s’agrippaient à l’herbe pour l’arracher et la détruire. Ce n’était pas juste que je sois le seul à souffrir. « C’est impossible… Je n’ai aucune raison… » La malédiction, c’était forcément ça ! Pourquoi ne voulait-elle pas voir la vérité, alors qu’elle était juste sous son nez ?

« Ça arrive à des gens très bien de faire une crise d'angoisse… » Des gens très bien ? Je sens mon coeur tambouriner douloureusement contre ma cage thoracique. Je ne suis pas quelqu’un de bien. Je suis un Fowl ! C’est bien mieux que tout ce que les autres peuvent imaginer, ou espérer être dans leur misérable vie. Je suis au-dessus d’eux, au-dessus des Iceni même ! Je n’ai pas besoin d’aide, surtout pas la sienne. Surtout pas venant de ses bras, de son étreinte d’une douceur infinie qui me blesse. Je sais que je dois à tout prix cacher le sanglot qui menace de s’échapper de ma gorge depuis qu’Accalia me serre, mais je n’y arrive pas. Je n’ai plus la force, et je le laisse éclater en frissonnant. Il me faut du temps, beaucoup trop de temps pour me sentir à nouveau moi-même. Je suis encore sonné de la violence de ce qui s’est passé, tellement que je ne me rends pas tout de suite compte qu’Accalia est toujours près de moi. Ou plutôt, que je suis toujours dans ses bras. Qu’attend-t-elle pour me donner un ultime coup de poignard ? Je sais que je l’ai supplié de me serrer plus fort, et je sais qu’elle m’a entendu puisqu’elle a accédé à ma requête. Elle est en position de pouvoir, pourquoi n’en profite-t-elle pas ? Je soupires en éloignant la peur, en m’éloignant de ses bras. Si elle ne veut pas en profiter, grand bien lui fasse. Elle est faible. Et moi, je ferai semblant. C’est le mieux à faire, agir comme si rien ne s’était passé. Une fois debout, je regardes le Lac sans rien dire. Nous allons reprendre notre promenade, en silence. Et la prochaine fois qu’elle fera allusion à cette incident, je la tue.

Vendredi 19 octobre 2001

Il s’en est fallu de peu pour que je réchappe à la malédiction du jeu, je le savais. Je l’avais senti brûler dans mes veines, cette malédiction, tout comme je l’avais senti s’étioler au bout de quarante-huit heures. Autant de temps passer sans boire, ni manger. N’importe qui aurait crût devenir fou, mais j’avais tenu bon. Peut-être était-ce pour cela que j’étais à Gryffondor ? Ce serait bien la première fois que cette Maison me soit un tant soit peu utile. Ce serait, bien évidemment, la dernière.

En parlant d’utilité… Mon regard glissa vers Accalia, que je peinais à distinguer dans le noir. Elle n’avait pas encore abordé le sujet, et je m’en étais bien gardé moi-même. J’attendais, patiemment, sur mes gardes pour contrer la prochaine fourberie des Iceni. J’étais paré, de mon côté : sous mon pull, j’avais glissé ma Cape d’Invisibilité, juste au cas où. Même si Accalia m’était utile pour me repérer dans le château, et m’avertir de la présence de Miss Teigne, je serai damné si je devais lui faire confiance. Après tout, elle n’était pas vraiment humaine, et doublement. D’une part, en ayant du sang de créature et, de l’autre, en appartenant à la famille Iceni. « Eoin, quelqu'un vient. Et il est très proche… » Je sentis mon coeur, son rythme hiératique battre à mes tempes. Quelqu’un. Accalia avait utilisé ce mot, plutôt qu’un autre. Et, bien qu’elle soit stupide, je ne ferai pas l’affront de sous-estimer les précepteurs d’anglais royaux. Quelqu’un, et non pas quelque chose. Un être humain. Cette seule pensée me glaçait le sang, car… et si ce quelqu’un m’attrapait et avertissait mon père ? Sans un mot, je sortis prestement ma Cape pour m’en vêtir. Accalia est une créature ; elle n’aurait qu’à courir.

« Eoin ? Tu es où ? » Une main devant ma bouche, je me retenais de respirer trop bruyamment. Était-ce mon imagination, ou les yeux de l’irlandaise brillaient dans la nuit, comme ceux d’un animal sauvage ? « Mademoiselle Iceni, je dois bien avouer que ce comportement me déçoit énormément. Une personne de votre rang, qui se balade ainsi dans les couloirs ! » Je me renfonça encore un peu plus contre le mur. McGonagall ne faisait pas partie des personnes craignant mon père. Elle et Blackwood… Je me mordis l’intérieur des joues, en les maudissant silencieusement. Mais le spectacle de la débâcle d’Accalia me réconfortait. « Professeur, je vous assure que je peux tout vous expliquer… Eoin était avec moi, et… » « Monsieur Fowl a beaucoup de défaut, mais il n'a pas la capacité de devenir invisible. J'enlève cinquante points à Gryffondor, et vous aurez une retenue. Maintenant, suivez-moi, que je vous reconduise à votre dortoir. » Mes yeux croisèrent le regard d’Accalia, et je me figea instantanément. Elle ne pouvait pas me voir, n’est-ce pas ? Pourtant, je pouvais sentir la colère vibrant de tout son être. Je me surpris à frissonner encore dans le dortoir, en revêtant mon pyjama. J’étais certain qu’elle ne pouvait pas me voir, mais ses yeux… Inhumains, me chuchotait mon esprit. Deux aigues-marines glaciales qui hanteraient mes cauchemars avec leur regard accusateur et plein de déception.

Dimanche 21  octobre 2001

Sortir du dortoir en catimini, trouver un lieu secret et reculé dans le château et y rester, puis revenir tout aussi discrètement dans la Tour de Gryffondor avait été un jeu d’enfant pendant vingt-quatre heure. Les yeux étincelants d’Accalia me hantaient toujours, comme si elle avait imprimé sa marque sur mon esprit par je ne sais quel sortilège interdit. Les seules choses qui me faisaient cet effet-là était les pierres, les objets étincelants et les petites cuillères en argent. Sauf qu’elles ne provoquaient pas de terreur panique irradiant dans ton mon corps, au point de m’en donner la migraine.

Je sût tout de suite en me réveillant, ce dimanche matin, que quelque chose n’allait pas. Quelque chose manquait. Je rongeais mon frein en attendant patiemment que tout les Gryffondors de mon année quittent le dortoir pour aller prendre leur petit-déjeuner, avant de me jeter à genoux devant mon armoire. J’ouvris le tiroir du bas, sortir la planche qui cachait le double-fond, et compta. Toutes mes trouvailles étaient là, pourtant : cuillères, fourchette, plume, bijoux plaqué or ou argent, pierres semi-précieuses montées en pendentif ou en bague… Mais alors, qu’est-ce qu’il manquait ? Horrifié, je me tourna lentement vers ma table de chevet. Vide. Ma baguette n’était plus là. Ma baguette. Le seul objet qui pouvait me protéger, dans ce château qui abritait ma pire ennemie. C’était elle, j’en étais certain. Son esprit malade, empoisonné, avait décidé de me tourmenter. Et tout cela pourquoi ? Pour une pauvre petite heure de retenue ? Elle aurait fait la même chose, à ma place, voir pire ! Avec les Iceni, il fallait toujours s’attendre au pire, n’est-ce pas ? Descendre dans la Grande Salle était un enfer, entre les tremblements de colère qui me parcourait et la sensation de vertiges à la pensée qu’elle m’ait pris ma baguette.

« Bonjour, Eoin, comment vas-tu ce matin ? » « Rends-la moi. » Je réussis à siffler, alors que le sang battant à mes tempes m’assourdissait presque complètement. Comment pouvait-elle me torturer ainsi, faire comme si de rien n’était ? « Tu n’as… Tu n’as aucun droit de la prendre. Elle est à moi ! » Et j’en ai besoin, j’en ai terriblement besoin. Je ne crois pas aux talismans, aux portes-bonheurs. Ce ne sont que des croyances prenant racine dans la stupidité des personnes de peu. Mais… c’est ma baguette. Comment pouvais-je être moi-même, sans elle ? « Je ne vois absolument pas de quoi tu parles. Bien que nous soyons à la table des Serdaigle, veux-tu te joindre à nous pour le petit déjeuner ? Sara a ramené des donuts en plus des œufs et du bacon. » Je ne devais pas… craquer. Plus jamais, plus jamais je ne devais la supplier. C’était déjà arrivé, deux fois, et c’était déjà deux fois de trop. « Tu as osé mettre tes sales griffes de loup-garou dessus ! » Je me surprends à gronder en tremblant de rage. D’un geste sec, je fis valser son verre de jus de citrouille de la table. Une pensée, fugace, me traversa l’esprit : Je vais mourir. Elle va me tuer ici et maintenant. Est-ce que j’avais peur de mourir ? Oui. Mais est-ce que la vie valait la peine d’être vécue si je ne l’avais plus, elle, qui m’avait accompagnée fidèlement depuis mes onze ans ? « Rends. La. MOI ! » J’avais l’impression d’être au bord de l’explosion, autant émotionnelle que physique. Le monde s’était réduit juste au visage de la jeune fille que je rêvais de frapper. Les personnes autour, les bruits qu’ils faisaient… Plus rien n’existait à part moi, Accalia et le bruit assourdissant de ma terreur et de mon désespoir.
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Rends-moi ce qui m'appartient ! Avec Eoin Fowl Dimanche 21  octobre 2001

Franchement, voir Eoin dans l'état où il était me faisait énormément plaisir. Il le méritait, après le coup qu'il m'avait fait ! Je sentais son cœur battre à tout allure, sûrement sous le coup de la fureur. « Tu as osé mettre tes sales griffes de loup-garou dessus ! » Je tournais la tête pour lui jeter un regard mauvais. « Tu as de la chance que le professeur Blackwood ne soit pas là pour t'entendre, Eoin. Je pense qu'elle prendra mon parti. » Je parlais d'un ton très calme, et je savais que mon côté serein l'agaçait encore plus. Tellement qu'il finit par donner renverser mon gobelet de jus de citrouille d'un coup, nous faisant sursauter toutes les trois. « Rends. La. MOI ! » Je me levais d'un coup, alors que la plupart des visages étaient tournés vers nous. « Tu devras la trouver tout seul ! Mais comme je suis magnanime, je vais te donner un indice : elle se trouve à l'endroit où tu m'as le plus déçue. Est-ce que tu seras capable de te remettre suffisamment en question pour la trouver ? » A ce moment-là, Enola se leva à son tour pour m'attraper le bras. Elle me proposa qu'on aille terminer le petit-déjeuner dehors, pendant que Sara prenait les donuts. Je plantais alors Eoin pour suivre mes amies.
:copyright:️ Justayne

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Rends-moi ce qui m'appartient !Dimanche 21 octobre 2001« Tu as de la chance que le professeur Blackwood ne soit pas là pour t'entendre, Eoin. Je pense qu'elle prendra mon parti. » Comment pouvait-elle oser ? Comment pouvait-elle oser ? Et qu’est-ce que pouvait bien me faire l’avis de la professeur Blackwood. Mon père semblait approuver son existence, à elle. C’était tout ce qui me fallait pour savoir comment je devais la traiter. « Tu devras la trouver tout seul ! » Tout seul ? Pour qui me prenait-elle ? Depuis quand un représentant de la famille Fowl – de la bonne branche, bien entendu – s’abaisserait pour demander de l’aide ? « Mais comme je suis magnanime, je vais te donner un indice : elle se trouve à l'endroit où tu m'as le plus déçue. Est-ce que tu seras capable de te remettre suffisamment en question pour la trouver ? » Si je ne savais pas parfaitement me tenir, j’aurai ouvert la bouche en grand à cause du choc. Ou j’aurai jeter un pichet de lait à la tête d’Accalia tellement ses paroles étaient absurdes. Moi, la décevoir ? Moi ? « Vous êtes… qu’une bande de gorgones ! » Je lança un regard furieux à la jeune fille et à son amie, avant de tourner les talons en essayant de rester maître de moi-même. J’attendrai au moins d’être dans l’intimité de mon lit aux rideaux fermés avant de hurler silencieusement de désespoir.

Plus tard

Rós Deag m’a retrouvé en train de errer dans les couloirs comme une âme en peine, alors que tout le monde était en train de déjeuner. Aucune trace de ma baguette magique, pas le moindre petit indice et, comble de ma malchance, je tombais sur elle. Blonde, pimpante, sautillante… Penser qu’elle partageait un peu de mon sang était une honte trop grande, à cet instant. Qui pouvait me blâmer d’avoir craqué dans ses bras ? Rós Deag a fait ce qu’elle faisait toujours lorsque nous étions enfants, et bien plus encore : elle a retrouvé ma baguette. Après avoir souffert de devoir lui raconter nos altercations fréquentes avec Accalia, elle m’avait pris la main pour m’amener dans la Salle des Trophées. Il ne lui avait fallu que quelques minutes pour retrouver mon bien le plus précieux, ce  qui provoqua en moins une montée de haine, de soulagement et de pleurs. Je lui ai fait promettre de ne jamais en parler. De ne jamais l’évoquer. De ne jamais y penser. Que penserait mon père si il savait que je lui avais adressé la parole ? Que penserait Grand-Père s’il apprenait que Rós Deag m’avait pris dans ses bras quand mon souffle devenait de plus en plus court ? J’aurais dû exiger un Serment Inviolable de la part de la jeune femme. Il n’est jamais trop prudent d’assurer ses arrières. Mais est-ce que je pouvais vraiment demander cela à quelqu’un de ma – Oh, Merlin, que je hais cette pensée ! À quelqu’un de mon sang ?
:copyright:️ Justayne

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