Aujourd'hui, une semaine avant la rentrée, j'emménage avec mon frère et ma sœur. Je rentre à l'université, alors, je vais pouvoir enfin les rejoindre dans leur appartement étudiant. Je ne peux pas dire que je suis excitée à l'idée d'aller à l'Université. Je suis excitée à l'idée d'apprendre de nouvelles choses, et de ne plus être entourée constamment de gens, mais en même temps, c'est un nouveau lieu à découvrir avec de nouvelles personnes. Je soupire, en écartant cette idée de ma tête. Au moins, le soir, je serais dans ma chambre, seule, et pas avec des camarades de dortoir. Ma seule camarade de dortoir, c'est ma sœur Luna avec qui j'adore papoter, et qui a sa propre chambre. Elle vient dans la mienne pour bavarder. Et je peux aller lire à loisir dans la sienne quand elle travaille. Bref, j'adore ma sœur.
En parlant de Luna, elle m'aide à récupérer mes cartons depuis la cheminée. Ma mère, du manoir familial, les fait passer dans la cheminée à l'aide de la poudre de cheminette, et on les récupère dans l'appartement. Là, ils sont tous entassés dans le salon, mais ce n'est oa grave, je les rangerais après. « Normalement, Louise ne devrait pas tarder à arriver… » Dis-je en jetant un regard à ma montre. Louise est ma meilleure amie, et elle s'est proposée de m'aider à les défaire. Mais comme c'est la première fois qu'elle vient à l'appartement, elle s'est peut-être perdue, qui sait ? Au moment où Luna et moi attrapions les derniers cartons, j'entendis la porte s'ouvrir. C'était Arthur qui rentrait, en grognant, comme d'habitude. En arrivant dans le salon, il s'arrête net. « Vous avez mit un de ces bazars. » Je lui jette un regard noir, et lui tire la langue, les joues gonflées.
Arthur se laissa élégamment tomber dans un fauteuil, l'œil intéressé du spectacle. « Au lieu de t'asseoir, tu pourrais m'aider à les mettre dans ma chambre, tu sais ? » » Tu pourrais tout simplement les faire léviter. A moins que tes notes aux ASPIC te paralysent au point de ne plus savoir te servir de ta baguette magique ? » J'allais littéralement le tuer quand la sonnette retentit. Enfin, Louise était arrivée ! Je laissais mon frère -vivant- aux bons soins de ma grande sœur, pour aller ouvrir. « Enfin te voilà ! » Je pris ma meilleure amie dans mes bras. « J'avais hâte que tu arrives. Mon frère me rend chèvre ! »
Could you hold me without any talking ?