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Vives les mariés !

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RPG Officiel
Vives les mariés !
Samedi 15 septembre 2001

Quand tout l'Angleterre se leva sous un matin radieux, ce jour-là, tout le monde eut un sourire, mais particulièrement le monde sorcier. En effet, alors que le Ministère de la Magie promulgua une loi sorcière autorisant le mariage homosexuel, Dmitry Romanov se dépêcha de demander Peter, son conjoint, en mariage. En bon Romanov, il souhaitait être le premier marié gay ! Peter, qui vivait avec lui depuis son adolescence, partagea son état d'esprit, et les deux fiancés organisèrent une journée grandiose en seulement un mois. Vous pouvez toutefois demander à Harry Romanov, le plus jeune des deux fils du couple, l'organisation ne fut pas de tout repos ! En effet, l'un des plus gros conflit était de savoir qui marierait le couple. Harry trancha pour le professeur McGonagall, qui avait eu les deux mariés en cours, et avait beaucoup souffert avec leurs bêtises perpétuelles.

Les invitations furent rapidement envoyées. En bon Romanov, le couple souhaitait montrer la grandeur de leur amour (et de leurs richesses), et avait invité tout le gratin, en plus de leurs amis. Ils avaient évidemment invité leurs deux fils, Alekseï et Harry. Le Ministre de la Magie, Kingsley Shacklebolt, était invité au mariage de son porte-parole, pour voir le premier mariage gay, mais égalemnt en tant qu'amis des mariés. Ces derniers avaient invité beaucoup de Sang-Purs, qui étaient également leurs collègues, voir leurs amis. En effet, nous pouvions compter Vladimir Blackwood, l'ancien professeur de russe des deux, et sa femme Camélia, la collègue de Peter. Les trois enfants, Luna, Arthur et Aria étaient présents. Les Green étaient présents. En effet, non seulement ils étaient des Sang-purs, mais également, ils semblaient assumer avec difficulté l'identité lupine de leur mère de famille Saoirse. Pourtant, ça n'empêchait pas les enfants Sirius et Shanna d'être présents. Ce qui était également assez impressionnant, pour certains invités habitués au gratin, était de voir la présence de la princesse royale Louve Iceni, promise à la couronne irlandaise, accompagnée de son fiancé Connor, et de son frère, le prince royal irlandais Bleddyn Iceni. En effet, Dmitry travaillant souvent avec la famille royale irlandaise, les deux aînés étaient invités en tant que représentants de la famille.

Les mariés avaient également invité leurs plus proches amis. Il y avait Eden Bennett et sa femme Juliette, enceinte de 7 mois et trois semaines, ainsi que leurs deux filles, Alice et Hermione. Irina Nightshade, la sœur de Dmitry et ami de Peter, était accompagné de son mari Shay et de ses deux enfants Hitomi et Arsène, qui portait son éternel bonnet gris, malgré son costume et les récriminations de sa mère. Cameron Plisetsky , le dernier de l'ancien groupe d'amis du collège de Poudlard, était là avec son mari Killian et sa fille Tessa. Enfin, certains collègues étaient invités, ce qui était le cas pour les Prewett. Louis étant le collègue de Peter, il était invité avec son conjoint Ethan et son ex-femme Adèle, qui profita du mariage pour passer du temps avec son frère Eden et ses nièces Alice et Hermione. Evidemment, les enfants Prewett, Joshua, William et Victoria étaient présents. Ewan Clever était présent, et ses deux enfants adoptifs, Alkanor Naoui-Clever et son frère John, étaient invités.

La cérémonie fut très réussie. Les deux mariés échangèrent calmement, pour une fois, leurs voeux, avant de sauter de joie une fois leur union annoncée. Ils en profitèrent pour faire une annonce qui choquèrent les invités, et encore plus leurs deux fils : ils avaient décidé d'adopter un troisième enfant. Rien n'était encore fait, mais aux dernières nouvelles, ce serait, cete fois-ci, une petite fille. Une fois cette annonce terminée, tous se dirigèrent vers l'immense salle des fêtes. Décorée avec plusieurs drapeaux LGBT, le repas serait adressé en buffet. Les nappes étaient des drapeaux LGBT, et il y avait des ballons de toutes les couleurs. Également, des arc-en-ciel servaient de décoration pour la nourriture. Peu protocolaire, les mariés avaient décidé que le repas serait en même temps que la danse, pour que chacun puisse faire à leur guise. Une machine à glace, apportée par Alekseï, était multicolore, et Juliette interdit formellement à sa fille Hermione, âgée de 11 ans, de prendre de la glace seule. En effet, certains parfums avaient de l'alcool dedans… En parlant d'alcool, la table des boissons étaient aussi longue que la table de nourriture, dont une bonne partie était de la vodka. Alors que les mariés rentraient dans la salle, Katy Perry chantait dans les enceintes I kissed a girl. La fête pouvait enfin commencer.


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Je ne sais pas trop ce que je fais là. J’ai l’impression de ne pas connaître grand monde, même s’il y a bien quelques têtes aperçues à l’école, sauf que ce n’est pas grand chose. C’est vraiment très étrange d’assister au mariage de deux adultes que je ne connais pas tant que ça. C’est vrai que Monsieur Romanov – un des deux – est mon professeur de Métamorphose depuis le début de ma scolarité à Poudlard. Mais bon, il est mon professeur trois heures par semaine et c’est tout.

Bien sûr, ce mariage est une très bonne nouvelle ! Tout le monde ne peut qu’être heureux de savoir que deux personnes vont se marier. C’est juste que les fêtes, je n’aime pas trop. Pourtant, je suis venue. Il faut dire que John avait très envie d’y aller, et je n’allais pas le laisser seul là-bas avec Monsieur Clever, il aurait sûrement trop dérangé. J’ai du mal à comprendre pourquoi il voulait y aller d’ailleurs, ce petit. Un enfant n’est pas censé préférer s’amuser à la maison plutôt que d’assister à un mariage ?

Et bien non, celui-ci était curieux d’y assister. Et désireux de s’habiller comme ce qu’il appelle son papa numéro deux, avec un costume et une cravate, non sans oublier ces drôles de chaussures – des converses. Il a une curieuse allure comme ça, mais il en est tellement fier que je n’ai pu que le féliciter d’être si bien habillé. Lui qui a pour habitude d’être tout débraillé et poussiéreux car trop agité, c’est étrange. Mais il avait fait son choix. Quant à moi, j’ai trouvé une blouse en jean et un pantalon blanc, tout simple comme toujours.

Nous avons ainsi pu écouter les vœux échangés des deux adultes du devant avec sérieux, John est resté très calme, silencieux et concentré durant toute la cérémonie. C’est curieux cette envie de se marier tout de même. Il doit falloir beaucoup de temps pour préparer une telle cérémonie… Et puis, à quoi bon échanger des paroles devant autant de monde alors qu’ils auraient pu le faire chez eux, en famille ? N’est-ce pas plus agréable pour eux ? Il va me falloir y réfléchir.

En attendant, la cérémonie se termine sur l’annonce d’une future nouvelle adoption. Ça non plus, je ne comprends pas. Ce n’est pas un peu énervant de s’occuper d’un enfant, à force ? Le faire un peu n’est pas désagréable, voire même intéressant et plutôt amusant, je le fais avec John. Mais tous les jours et toutes les nuits ? C’est fou. Mais, je suppose, c’est courageux. Et puis, peut-être que ça leur plaît d’être parent… Je crois que pour ma part, je n’aimerais pas. Ceci dit, adopter permet assurément d’offrir une vie meilleure à quelqu’un qui n’a pas eu de chance – je sais de quoi je parle.

Mitigée, je réfléchis dans mon coin avant de me faire tirer par mon petit frère qui me fait remarquer que tout le monde change de salle. Mince, il faut bouger, je n’avais pas fait attention. Heureusement qu’il est là ! On se regroupe donc tous dans cette autre salle, très grande et bien décorée. John est ravi, il me montre tout du doigt avec enthousiasme. Je ne suis pas étonnée de le voir aussi joyeux ! Non pas que je ne le suis pas. Mais c’est un peu trop bruyant par ici. Alors je prends le temps d’étudier chaque personne de loin, tandis que John parle déjà de manger, cet affamé.

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Vives les mariés !Samedi 15 septembre 2001Ce matin a été l’un des pires de ma vie. Pire que lors de la soutenance de cinquième année d’Aliocha, c’est dire ! Je suis littéralement la tête pensante de cette famille. Si ce mariage a pût avoir lieu dans d’aussi bonnes conditions, c’est bien grâce à moi – et aussi un peu grâce à la patience de Nana. J’ai dû prendre tout un tas de décision qui ont résulté dans la conviction que je ne me marierais jamais. Ou alors, je ne me laisserai pas juste quinze jours pour préparer la cérémonie. Les ennuies ont commencés dès que la loi fut promulguée par le Ministre, avec cette dispute de mes parents : qui allaient les marier ? Daddy voulait que ce soit le professeur McGonagall qui s’en chargent car, je cite « Elle nous connaît depuis qu’on a onze ans, elle a dû supporter nos conneries et maintenant elle doit me supporter en tant que collègue. » Papa, lui, optait pour Kingsley Shacklebolt, et ne voulait pas en démordre. Il a toujours été un peu snob sur les bords, et ce vice l’a même poussé à invité les deux Iceni adultes. Merlin merci, il n’avait pas osé adressé une invitation au Roi et à la Reine. Je serai mort de honte sinon, et lui mort de désespoir devant leur poli refus.

J’avais donc tranché pour le professeur McGonagall. Officiellement, j’avais repris les arguments de mon père. Officieusement, c’était pour la grande admiration que j’avais toujours eu pour elle. Et une fois les commandes de gâteaux, buffet, musiques et autres décorations réglés, je m’attelât à la plus difficile des décisions. Les costumes. Au bout de deux heures, j’étais sorti de la boutique de sur-mesure avec un ensembles pour chacun de mes parents. Ensemble gris perle et cravate bleu profond pour Papa, rappelant ses années d’études à Serdaigle. Costume noir, cravate vert sapin et argent pour Daddy, pour son appartenance à la Maison Serpentard. Et évidemment, je n'avais eu un aperçu de leurs fameuses chaussettes qu'une fois dans la salle... Enfin. Entre temps, les invitations furent écrites pas Nana, et posté par Aliocha. Tout était parfait, surtout en aussi peu de temps.

Et voilà que l’heure fatidique se rapprochait. En entendant les vœux, échangés un peu rapidement par Papa, comme si il avait peur d’oublier ce qu’il voulait dire, je croisais encore les doigts pour que rien ne dérape. Connaissant mes pères, nous n’étions pas à l’abri d’une blague de mauvais goût de la part de l’un ou de l’autre. Mais tout se déroula normalement, et je n’eus même pas le coeur de les réprimander quand ils sautèrent de joie. Après tout, ils en avaient tellement bavé pour en arriver là qu’ils pouvaient bien se comporter comme ils le souhaitaient. Et c’est à ce moment que le dérapage eu lieux. On n’a pas idée d’annoncer des nouvelles pareilles pendant un mariage ! Aliocha avait sauté de joie, et j’étais abasourdi. Nos parents auraient pût nous le dire avant, qu’ils allaient adopter un autre enfant ! J’aurai pût les aider avec les papiers. Merlin, et si ils avaient oubliés quelque chose qui retardait l’adoption ? Ils ne s’en remettraient jamais… Mais évidemment, il n’y avait que moi pour penser à cela. Et les vêtements, est-ce qu’ils y avaient pensé ? Bien sûr, nos affaires avec Aliocha devaient encore traînés, mais est-ce qu’elles étaient encore mettables pour un bébé ? Elles ont déjà vingts, voir plus… Et si jamais la petite fille voulait mettre des jupes ? À ce moment-là de ma réflexion, je m’étais dit que j’étais stupide. Les jupes d’Aliocha lui irait probablement, ce n’était pas un si gros problèmes que ça.

Je pus enfin fermé les yeux, adossé à un mur de la salle. Les invités dansaient – Aliocha se faisait un devoir d’inviter toutes les personnes qui avaient l’air trop timides pour aller sur la piste, et je lui laissais ce plaisir. Ma participation au mariage se bornerait à avoir été le témoin de Papa – et Aliocha le témoin de Daddy. Et puis, sur la piste, je retrouverai sans doute ma tante Svetlana… Elle m’avait choppé juste avant la cérémonie, pour me servir un éternel « Tu as tellement grandit ! » avant de me frapper derrière la tête en fulminant qu’elle n’avait pas souffert pendant neuf mois de grossesse pour que je la dépasse. C’était sa rengaine favorite depuis que je faisais plus qu’elle – c’est-à-dire, depuis mes treize ou quatorze ans. Nan, vraiment, dans mon coin, tout était parfait. Je n’avais même juste qu’à faire quelques pas pour me servir une glace alcoolisée de mon frère – une invention vraiment géniale, je dois l’admettre. Tant que personne ne me dérange, qu’Aliocha ne fait pas de bêtise, que ma tante ne vienne pas me parler de ma naissance, ou que mes pères ne sont pas trop bourrés, tout va bien dans le meilleur des mondes...
:copyright:️ Justayne

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Do I dare ?

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Victoria Prewett
Contexte
Nous sommes le samedi 15 septembre 2001. Victoria, ou Vicky comme elle aime être surnommée, est la fille cadette de Louis et Adèle Prewett. Après un été mouvementé où ses parents lui ont appris qu'ils souhaitaient divorcer, Vicky a fait la connaissance de Ethan Chastang, l'homme qui rend désormais heureux son père. Elle entre en 5ème année à Poudlard, dans la maison des Poufsouffle. Enjouée, énergique et optimiste, Vicky croque la vie à pleines dents et a hâte de voir ce que cette nouvelle année scolaire va lui apporter.

Vive les mariés !
Ma première sortie hors de Poudlard de l’année ! J’étais tellement contente que j’en trépignais d’impatience. J’avais pour l’occasion enfilé une robe arc-en-ciel et avais bouclé légèrement mes cheveux pour leur donner une forme harmonieuse. Toute excitée, j’avais transplané avec papa, tandis que Billy avait transplané seul. Le professeur Chastang était déjà sur les lieux et Cyriann était avec lui. « Salut !! » lançais-je avec joie au jeune homme. Billy avait tourné la tête de l’autre côté. Il avait encore du mal avec l’idée que papa puisse être heureux avec un autre homme. Maman était arrivée avec Josh, nous avait embrassé et avait salué poliment le professeur et son fils. Maman faisait beaucoup d’efforts pour qu’on se sente à l’aise et je l’admirais beaucoup même si nous n’étions pas toujours d’accord.

La cérémonie fut très belle et les mariés échangèrent des vœux émouvants. Il y avait un monde de dingue et je reconnus sans mal mon professeur de Duel ainsi que le Ministre de la Magie. Il y avait même la directrice de Poudlard ! Quand la cérémonie fut terminée et que les mariés passèrent aux grandes annonces, j’allais saluer Shanna et ses parents. Je m’enthousiasmais sur sa tenue tandis que papa discutait un peu avec Seth et Saoirse. « Ton frère n’est pas là ? » demandais-je en le cherchant du regard. Le jeune homme arriva alors à ce moment-là et me fit un signe de tête poli avant de serrer une poigne de main à Josh et Billy. Il était très différent de Shanna mais ça ne me gênait pas. Nous ne parlions pas beaucoup quand je venais chez eux, c’était tout.

« Tiens, c’est Alkanor là-bas ! » dis-je à Shanna. « Et si on allait la saluer ? » Et sans attendre de réponse, je pris la main de mon amie avant d’aller tapoter l’épaule de la jeune femme. Elle avait un an de plus que moi et était à Serdaigle mais je n’avais jamais peur de faire de nouvelles rencontres. « Hey ! Salut, je suis Vicky Prewett. On est à Poudlard ensemble. Tu veux rester avec nous ? » lui proposais-je, voyant qu’elle était un peu laissée de côté. « Tu es de la famille des mariés ? »

Je tournais la tête autour de moi pour observer les gens qui s’y trouvaient avant de réaliser que Cyriann se tenait toujours près de son père. Il se mêlait peu aux autres et me fit presque de la peine. Je déglutis, hésitante à aller le voir. J’essayais alors de capter son regard pour lui faire signe de me rejoindre. Peut-être qu’il était temps d’apprendre à se connaître un peu mieux ?

@ Victoire


Dernière édition par Vicky Prewett le Mar 23 Aoû - 15:40, édité 1 fois

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Vicky Prewett

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Sirius Green
Contexte
Nous sommes le samedi 15 septembre 2001. Sirius, fils aîné de Seth et Saoirse Green, fait son entrée à l'UMS. Demi-loup, Occlumens qui ne se maîtrise pas encore, Sirius est surtout fier de son Sang-Pur que ses parents ont mis pourtant un point d'honneur à camoufler. Introverti, il ne parle pas beaucoup de lui mais est un garçon intrépide qui n'hésite pas à foncer dans le tas, quitte à réfléchir après coup.

Vive les mariés !
« C’est bon, papa, j’ai pas besoin de mettre de nœud papillon. » soupira Sirius en s’écartant de son père qui insistait pour lui présenter tous les nœuds papillon qu’il avait en réserve. Sirius quitta la chambre de ses parents pour redescendre au rez-de-chaussée où Shanna et leur mère étaient déjà prêtes. « Sirius, ton père voulait juste passer un moment avec toi à choisir un … » « C’est bon maman. Je sais ce que j’ai à faire et j’ai pas besoin que tu entres dans ma tête pour savoir ce que je pense de tout ça. » la coupa Sirius, agacé, la main dans une poche. « J’avais déjà pas envie de venir à ce stupide mariage alors … » Seth qui avait à son tour descendu les marches regarda d’un œil sévère son fils avant de prendre le bras de sa femme. « Vous êtes prêtes ? » demanda-t-il aux deux filles. Après que tout le monde ait vérifié avoir bien tout pris, ils transplanèrent jusqu’à Druids Oak où avait lieu le mariage de Peter et Dmitry Romanov. Le premier mariage gay célébré. Sirius en levait encore une fois les yeux au ciel. Déjà, il n’aimait pas les mariages. Mais en plus un couple gay qui allait mettre des couleurs de partout et qui allait surtout sauter au cou de tout le monde …

La cérémonie se passa toutefois sans encombre. Sirius restait à côté de Shanna et au moins, il se sentait un peu détendu avec elle. Elle était tellement excitée comparé à lui. Il souriait en la voyant se redresser comme une folle et applaudir comme si c’était le plus beau jour de sa vie. Elle vivait sa vie à fond et n’avait pas peur du regard des autres. Sa petite sœur était vraiment une personne formidable.

Les annonces faites, on passa au repas et à la danse qui, étrangement, avaient lieu en même temps. Seth et Saoirse saluaient les personnes qu’ils trouvaient, échangeant quelques banalités d’un air le plus sérieux du monde. Sirius voyait sa mère scruter les gens, comme si elle s’obstinait à lire dans tous les esprits. Quel plaisir prenait-elle à cela ? Sirius fronça les sourcils et essaya de visualiser la barrière mentale qu’il s’efforçait à maintenir dans son esprit. Il ignorait pourquoi son entraînement prenait autant de temps. Cillian avait dit que ce serait l’affaire de quelques années pas plus. Mais voilà déjà 6 ans qu’il s’entraînait sans qu’il n’y ait de réels progrès. A croire qu’il était une calamité. La voix de Shanna le fit sursauter alors qu’il était perdu dans ses pensées.

« Je reviens, je vais chercher un truc à boire. » grommela-t-il en s’éloignant vers la table du buffet. « Qu’est-ce que je vous sers, monsieur ? » demanda un sorcier à l’élégante moustache. « De l’alcool, peu importe. » Le sorcier sourit sous ses poils de moustache et agita sa baguette. Un verre se mit alors à léviter au-dessus d’eux, se remplissant de plusieurs sirops et autres bouteilles. Puis, le verre redescendit lentement jusqu’à la hauteur de Sirius qui l’attrapa. « Merci. » Il se retourna, près à retrouver Shanna quand il marqua un temps d’arrêt. Merde, elle était avec les Prewett. Ce n’était pas qu’il ne les aimait pas. C’était juste qu’une tornade comme Shanna suffisait. Deux, avec sa meilleure amie, c’était l’enfer. Mais ce fut à ce moment-là que Shanna tourna la tête dans tous les sens, sans doute pour le chercher. Sirius soupira et décida de s’approcher.

Il salua la meilleure amie de sa sœur d’un signe de tête avant de serrer la main de ses deux frères. William avait un an de moins que lui et il avait échangé quelques fois avec lui dans la salle commune des Serpentard. Il connaissait moins Joshua en revanche, qui avait un an de plus que lui et qui s’était lancé dans de grandes études à l’UMS. Il tourna la tête alors vers le père des jeunes hommes qui parlait avec ses parents. Il n’y avait pas leur mère ? Celle-ci se trouvait un peu plus loin, bavardant avec un autre homme qui avait la même couleur de cheveux et la même forme du visage. Surement quelqu’un de sa famille.

Sirius but une gorgée de sa flûte quand il manqua de s’étouffer. On venait de l’interpeller d’une manière pas très discrète et il avait tout de suite reconnu la voix : Fey Stanger. Elle était donc ici elle aussi ?

@ Victoire

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Sirius Green

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Rentrée à Poudlard
Samedi 15 septembre 20011

Une fois n'est pas coutume je suis surexcitée. C'est un jour historique ! Le premier mariage gay quoi, c'est pas rien ! Et j'suis sûre que pour toi aussi c'est le genre d'évènements que tu adores ! C'est une première ! Je suis beaucoup heureuse que la famille ait été invité, parfois être des sang-pur est grandement utile. Même-ci on est considéré un peu comme des parias à cause de maman. Elle y est pour rien de toute façon, les gens sont justes beaucoup trop con pour voir que ça ne change rien ! Je sais qu'elle a cette manie désagréable de lire dans les pensées. Mais j'ai vraiment rien eut à lui cacher donc c'est vrai que la plupart du temps moi je m'en fiche. Je comprends pas vraiment que Sirius s'en effarouche autant. Mais je suppose que quand on ne veut pas de quelque chose ça en rajoute. A vrai dire moi, qu'on lise ou pas dans mes pensées... ça ne change rien je suis trop lisible même sans ça.

Par exemple là tout de suite j'ai un méga smile et je sautille presque partout. Maman essaie de discipliner mes cheveux mais je manque déjà de patience. Qui se souciera de mes cheveux de toute façon ? Honnêtement ? Tout le monde s'en fiche, je ne suis pas le personnage principal de cette histoire. On est déjà prête d'ailleurs, je crois que j'ai trop soulée maman mais chut ! Papa et Sirius arrive enfin bougon, autant l'un que l'autre. Une part de moi se sens triste à cause de ça, mais rapidement c'est l'excitation reprends le dessus.

"On est prête depuis longtemps !" Je m'écrie un peu trop fort sans doute mais je ne peux rien y faire si j'ai envie de sauter partout. "Et dire que c'est les filles qui sont censés être plus longues, vous nous faites concurrence là !" De manière indirecte je détends l'atmosphère qui s'était tendue. C'est un peu mon rôle dans cette famille on dirait. C'est un peu chiant mais si ça peut éviter qu'on s'engueule juste avant l'évènement le plus important de l'année j'accepte le rôle !

La cérémonie était vraiment sympa et certainement plus sobre que la déco. C'est très coloré, attention j'aime bien hein mais même pour moi c'est d'un cliché ! M'enfin je ne vais pas en faire tout un plat après tout c'est pas mon mariage ! Il y a un monde de dingue, je ne reconnais pas grand monde. Mais au final je m'en fiche, l'important c'est surtout de m'amuser du coup je cherche ma meilleure amie dans la foule. Qui d'autre pourrais-je chercher de toute façon ? J'ai revêtue une robe crème en dentelle avec une ceinture rouge pour l'occasion. Ça ne fait clairement pas mariée, j'ai fait exprès de ne pas choisir du blanc. Mon regard est attiré par une robe arc-en-ciel trop canon et c'est bien évidemment ma Vicky qui la porte ! J'adore, c'est trop beau. Nos parents commencent à discuter et on en fait de même.

« Ton frère n’est pas là ? » J'hausse les épaules. "Oh si il est là, mais tu sais comment il est, il fait son rabat joie." Je pouffe un peu, je dis ça mais j'adore mon grand frère même-ci je ne comprends pas tout ce qui lui passe par la tête. Il se complique beaucoup trop la vie. Je le cherche du regard quand même parce qu'il est partie chercher à boire mais il est pas encore revenu. Quand on parle du loup on en voit la queue, le voilà qui rapplique. Bon au moins il garde ses bonnes manières. C'est déjà pas si mal. "Du coup, t'as pris quoi ?" Je demande curieusement à mon frère en regardant son verre. Je ne sais pas ce que c'est mais ça pue. Genre ça sens vraiment fort. Berk ! Je fronce le nez sans commenter oralement. Se serait sans doute un peu bizarre que j'en vienne à commenter l'odeur de son verre alors qu'il n'est même pas si près de moi.

« Tiens, c’est Alkanor là-bas ! Et si on allait la saluer ? » Vicky nous interrompt et avant même que j'ai le temps de lui répondre me voilà entrainé plus loin. A vrai dire je n'ai émis aucune résistance ou protestation parce que et bien je suis d'accord ! Je me laisse donc porté par le courant joyeusement.  « Hey ! Salut, je suis Vicky Prewett. On est à Poudlard ensemble. Tu veux rester avec nous ? Tu es de la famille des mariés ? » Demande à peine près de la serdaigle ma meilleure amie. Je fais de mon côté un grand sourire à Alkanor. "Shanna Green pour vous servir !" Je fais une petite courbette comique.  "Tu avais l'air un peu seule avec tout ce monde donc on est venue à ta rescousse !" Je rajoute en complément de Vicky, comprenant aussi ce besoin de toujours se faire plus d'ami(e)s. "Ta tenue est simple mais jolie !" Je commente en l'observant attentivement. "Oh d'ailleurs j'ai pas eut le temps de te dire, j'adore ta robe Vicky ! Où est ce que tu as encore dégoté quelque chose de ce style ?" Je parle toujours très vite sans doute un peu trop mais on ne se refait pas.

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Vives les mariés !Samedi 15 septembre 2001Mes papas se marient ! Sincèrement, c’est le meilleur jour de ma vie. Je mentirai si je disais que je pensais voir ça un jour. Je ne suis pas aussi pessimiste que Harry, mais disons… réaliste. Et pourtant, le mariage a bien eu lieu. Comme quoi, je devrai toujours voir le bon côté de la vie. Rien ne pourrait faire de l’ombre à cette journée. Miss Je-suis-Noble-et-je-te-juges était là, certes, mais je pouvais quand même me débrouiller pour ne pas la croiser. Il faut bien avouer que c’était plutôt facile, avec ses longs cheveux roux qu’un aveugle repérerait à trois kilomètres. Après avoir fait le tour des collègues de mon père – entre parenthèses, nombres d’entre eux ont dû me supporter en cours – j’en avais profiter pour me balader dans la salle. La fête battait son plein, enfin. Mes parents méritaient bien ça. Entre le mariage, l’annonce du bébé et le fait que le grand-père de mon frère n’avait pas pointé le bout de son nez, tout allait pour le mieux. Oui, je mets les trois faits au même plan. On n’a pas idée des dégâts que peut causer Cormac Everglade en moins de temps qu’il ne faut pour en dire.

Et là, je vois quelque chose qui attire mon œil. En tant que personne habituée des fêtes, ça ne pouvait pas m’échapper. Une petite gamine toute seule. Elle avait même l’air un peu perdue, en se mettant en retrait comme ça. Un vision se superposait à cette image dans mon esprit : si j’étais mauvaise langue, je dirais que cette fille est une version alternative de Harry. Qui, soit-dit en passant, squatte lui aussi un pan de mur pour éviter la fête. Ou profiter de mon alcool glacé, vu qu’il s’était mis bien à côté de la machine à glaces… Je dois me faire violence pour ne pas embarquer mon petit frère contre une danse contre son grès. Mais il a déjà fait cet honneur à notre tante, et il a aussi préparer les trois-quarts de ce mariage. Je pense qu’il a bien le droit de profiter un peu de sa liberté, non ? Ce sera donc la petite qui ira danser avec moi. En tant que témoin, je ne pouvais pas laisser quelqu’un hors de tout cet amusement ! Ce n’aurait pas été correcte, ni très digne d’un Romanov (qui était, en plus, déjà un peu pompette mais il ne faut pas le dire à mon frère !)

Le temps que je commence à m’approcher de la petite, une nuée de gamine venait de l’encercler. Ou alors, je commençais à sérieusement voir double. À bien y réfléchir, ce n’était pas une possibilité si extravagante que ça… Je me défis de ma cravate, pour ouvrir un peu ma chemise – il faisait une de ses chaleurs, ou c’était moi ? - avant de reculer pour aller embêter quelqu’un d’autre.  C’est à ce moment que je me suis dis que, si l’être humain marchait en regardant droit devant soi et non à reculons, c’était pour une bonne raison. Comme ne pas se prendre de plein fouet un invité, par exemple. Je détaillais le jeune homme que je venais de bousculer, hésitant entre faire du charme ou carrément du rentre-dedans. Mais mes plans tombèrent à l’eau en avisant ses cheveux roux, et surtout en me rappelant le nom que m’avait soufflé mon père au début de la cérémonie. Jamais, mais alors jamais je n’aurai de chance avec les Iceni. Papa allait encore me tuer, lui qui ne s’était toujours pas remis de ma petite incartade avec la princesse héritière… « Pitié, dis-moi que tu es plus cool que Miss Je-suis-parfaite… » L’alcool rend bête. Je devrais sûrement en tirer une leçon. « Désolé. Pour ça… » Je désignais ma bouche. « … et pour ça. » Mon doigt pointa ses pieds que j’avais impitoyablement écrasé. « Aliocha, le témoin et fils des mariés. Celui qui a fait visiter l’Université à ta sœur, aussi. J’espère que tu… vous… Je dois vous appelez comment, en fait ? Altesses ? Majestés ? Il y a un titre spécial à utiliser en Irlande ? » J’ai peut-être travailler sur l’histoire de la magie de ce pays, mais j’ai fait l’impasse sur la question de la royauté…
:copyright:️ Justayne

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Faites de vos raves une réalité !

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Il n’y a rien de mal à préférer rester sur le côté, n’est-ce pas ? Après tout, je suis sage et calme, alors on ne peut pas m’en vouloir. Au moins ici, je suis un peu à l’écart des bavardages plus ou moins futiles, et surtout : j’ai un champ de vision suffisamment large pour surveiller John où qu’il aille. Ses mains gourmandes chipent un peu par-ci par-là, il en a l’air content, et en plus il sait où me retrouver alors tout est parfait.

C’est, bien sûr, sans compter sur certaines invitées qui décident de me rejoindre en me tapant sur l’épaule – rien de fort, évidemment. Deux filles, deux têtes déjà croisées sans plus dans l’école. Deux plus jeunes, c’est presque certain. J’esquisse un sourire qui se veut poli tandis que la première, vêtue d’une robe très colorée, se présente avec ce que l’on pourrait appeler enthousiasme. Deux questions s’enchaînent, à mon plus grand étonnement : elle me propose de… Me tenir compagnie ? C’est bien ça ?

En quelque sorte, j’en ai bien l’impression. L’idée me laisse perplexe, la deuxième question me laisse pensive. De la famille ? Non, Ewan avait parlé de collègue. Oui, un des deux monsieur Romanov est professeur à Poudlard, ce qui signifie être collègue de monsieur Clever. Pas de la famille, donc. Mais le temps je trouve que ma réponse, l’autre se présente. Vicky et Shanna, il va falloir tenter de retenir pour ne pas avoir l’air bête ensuite… En tout cas, l’une comme l’autre sont très souriantes, elles ne doivent pas être bien méchantes.

Peut-être un peu trop bavardes par contre. La seconde semble se prendre pour un super-héro comme en ont les Moldus, avec son histoire de venir à ma rescousse. Mais c’est presque mignon, alors je leur souris à toutes les deux, «Merci, vous êtes gentilles. Je suis Alkanor.» Peut-être le savent-elles, peut-être n’est-ce pas le cas. Quoi qu’il en soit, je tourne un peu la tête vers la dénommée Vicky, «Je suis la fille adoptive d’un collègue à un des mariés, celui qui est professeur.» Dit de cette manière, ce n’est peut-être pas très clair mais je me suis comprise.

Je ne sais pas trop ce qu’elles vont faire de ma réponse, ni même de ce que je ferais de leur réponse à la question «Et vous, vous êtes de leur famille ?», pourtant je la pose : il paraît que c’est ce qu’il faut faire. Retourner la question pour se montrer polie et intéressée. J’ai bien appris, j’espère simplement qu’elles attendaient que je le fasse. Sinon… Tant pis. Cela n’empêche pas la seconde, Shanna, de venir parler de ma tenue.

Étonnée, j’incline la tête pour contempler un instant mes vêtements avant de lever les yeux vers elle, «Et bien, je… C’est gentil, merci.» Je suppose que c’était un compliment, n’est-ce pas ? Avoir une tenue simple n’a rien d’embêtant. Et puis, c’est ma manière d’être, comme toujours. Alors j’approuve d’un hochement de tête les paroles de Shanna concernant la robe de Vicky. «C’est vrai que tu portes une très jolie robe.» Elle est, à mes yeux, assez bien assortie avec sa manière d’être qu’elle a montré jusqu’ici – souriante et enjouée.

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Vive les mariés !

Un mariage ! C'était l'occasion rêvée pour faire la fête, boire et manger à n'en plus finir, rencontrer des gens. Et j'avais envie - non, besoin ! - de rencontrer de nouvelles personnes. Surtout des mecs. Ça faisait bien trop longtemps que je n'avais eu la possibilité de flirter. Lors de ma septième années, j'avais eu l'impression d'avoir fait le tour des mecs intéressants à Poudlard, et je n'ai donc eu pas d'autres choix que de me calmer... et Merlin, c'était vraiment chiant ! Je n'étais alors pressée que d'une chose : les vacances, et surtout, la rentrée à l'UMS. Malheureusement, j'ai été surchargée par les préparatifs, l'aménagement au campus, les premiers cours et donc eu peu de temps pour sortir et faire des rencontres intéressantes... J'avais donc bien l'intention de me rattraper au plus vite.

Je me suis levée tôt aujourd'hui, histoire de me préparer en toute tranquillité. Enfin, tranquillité, tout est relatif. Je me tenais face à ma penderie à moitié vide, ignorant sans mal la montagne de vêtements essayés et jetés négligemment sur mon lit. J'écartai deux cintres quand soudain...

- Ah HA ! Te voilà !

Je sortis un cintre sans ménagement et le brandit dans les airs, comme pour montrer ma victoire. Sur ce cintre se trouvait une combinaison orange vif, dans une matière un peu satinée. J'avais complètement craqué dessus il y avait quelques mois, mais je n'avais jamais eu l'occasion de la porter. À vrai dire, je l'avais carrément oubliée. Ce n'est qu'au bout du 20e essayage de ce matin que je me suis souvenue d'elle. Je l'enfilai sans plus attendre et me regardai dans le miroir.

- Hééé, salut toi ! dis-je en me faisant un clin d'oeil à moi-même.

Oui, c'était la bonne. J'étais juste irresistible dans cette tenue. La couleur m'allait à ravir et le décolleté était juste parfait - plongeant, laissant deviner la naissance de la poitrine, mais sans trop en montrer. Juste de quoi donner envie d'en voir plus, en somme.

Je donnai un air un peu sauvage à mes cheveux en leur donnant du volume et ajoutant des boucles, mis du maquillage - il me fallut plusieurs essais avant de trouver la couleur de rouge à lèvres idéale - du parfum, des chaussures à talons, mais confortables pour danser, et m'en alla, prête à rejoindre ma famille pour la cérémonie.

J'étais la dernière arrivée. Mes parents avaient transplanés pour venir jusqu'à Druid's Oak où se déroulait le mariage. Ma soeur Bryn et moi vivions dans les Estudines, le campus de l'UMS situé non loin de là. Je vis Bryn faire de grands yeux à mon approche. Ah, j'aurais dû savoir que ma tenue allait lui plaire !

- Hé, mes yeux sont là, lui dis-je en pointant mes yeux de mon index et majeur.

J'embrassai ma famille tout en leur racontant des bribes de mes premiers jours à l'UMS, sans leur laisser l'occasion de parler de mon décolleté. De toute façon, si cela ne leur plaisait pas, c'était leur problème, pas le mien. Je suis une adulte, et ils n'ont plus rien à me dire. Bon, en vérité je pensais déjà comme ça avant d'être légalement adulte, mais au moins, j'avais maintenant un véritable argument.

Je ne suis pas une très grande amatrice de cérémonies et autres événements officiels, mais je devais admettre que cette cérémonie était au moins divertissante. Être au premier mariage gay du Royaume-Uni, cela n'arrivait pas tous les jours ! Je n'avais pas vraiment de liens avec les mariés, si ce n'est que l'un d'eux était le collègue de mon père, et ainsi, mon ancien professeur. Je n'avais jamais été très appliquée à son cours, comme aux autres d'ailleurs, mais le professeur Romanov, puisque c'était maintenant son nom, ne m'en avait jamais trop tenu rigueur. En tout cas, moins que beaucoup de ses collègues.

Après la cérémonie, tout le monde se rendit dans une plus grande salle, extrêmement bien décorée. Tout était à l'effigie des couleurs de l'arc-en-ciel, je sentais donc que moi et ma fabuleuse combinaison orange, nous étions à notre place. Je m'installai à une table avec ma famille, mais ne tint pas en place très longtemps. J'avais envie de tout voir, de tout observer... et qui sait, trouver un rancard avec qui danser.

Je me faufilai au travers des gens, les observant attentivement. Enfin, surtout les hommes. Trop vieux, trop jeune, beaucoup trop jeune, ah, beaucoup trop vieux. Moche. Misère... Et puis, plus loin, je repérai quelqu'un. Pas quelqu'un sur qui mettre le grappin, non, mais Sirius Green. Il avait l'air de se faire chier, pour changer. Il était encore loin, et je ne le voyais que de côté, mais je le connaissais assez pour reconnaître son humeur. Je fis quelques pas vers lui en m'écriant :

- Hé, Green ! Fais-moi un peu un sourire, pour voir ?

Il se tourna d'un air que je devinais agacé. Sirius n'était pas aussi... expressif que moi. C'était une des raisons pour lequel je le détestais, avant. Son air pincé et sérieux m'insupportait à l'époque presque autant que son air supérieur.  On avait fini par devenir amis, étrangement, et maintenant, j'adorais le charrier. Qui aime bien châtie bien, parait-il. Je le détaillai de la tête au pieds, avant de rendre mon jugement:

- Ouais, ça va, t'es pas trop mal fringué... Je me tournai vers sa soeur Shanna et ses amies. Mais pas autant que vous, les filles ! Cette robe arc-en-ciel est IN.CRO.YABLE. Je suis déçue de ne pas y avoir pensé moi-même !

J'adore parler avec tout le monde, même les plus jeunes. Il y a de quoi apprendre de chacun, toutes les conversations peuvent être enrichissantes. Je n'étais par contre pas sûre que Sirius en pense la même chose. Je pense qu'il allait bientôt chercher une excuse pour s'éloigner. Pourquoi ne pas l'y aider ?

- Ces chaussures sont faites pour la piste de danse, Sirius. Je me ferais un plaisir de t'y accompagner et de te montrer comment on fait pour avoir l'air cool en dansant, lui dis-je en faisant une espèce de courbette ridicule, ma main droite tendue vers lui.



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Vives les mariés !

Samedi 15 septembre 2001:

« Allez, vous vous dépêchez on va être en retard !! » Un sourire se dessina sur mes lèvres tandis que j'entendais au loin Pa' qui essayait tant bien que mal d'avoir de l'autorité sur les jumeaux. Plus ils grandissaient, plus ils étaient intenables et ce genre de démonstrations de force qui consistait à lever la voix pour les faire obéir étaient maintenant totalement vaines. J'enfilai ma boucle d'oreille, repassai un coup de rouge à lèvre et attrapai le petit sac à main que j'avais prévu pour la soirée avant de dévaler l'escalier.  

Nous étions rentrés chez nous pour le week-end car toute la famille avait été convié au mariage des amis de Pa' : Peter et Dmitry. Mais autant vous dire qu'il n'y avait pas grand monde qui était enchanté de la nouvelle ! Les garçons étaient déjà entrain de râler, comme quoi les mariages c'était trop long, c'était chiant, c'était un truc de vieux etc... Quand à Papa, il n'avait jamais aimé les Romanov sans que ne sache vraiment pourquoi et il tirait un tête de six pieds de long. Genre, pire que d'habitude. Je m'approchai de lui et remis son nœud papillon droit, avant de me mettre sur la pointe des pieds pour lui faire un bisou sur la joue.
Moi ? J'étais assez contente. Déjà parce que je ne disais jamais non à une fête, mais encore moins quand il y avait Alice, Hitomi et Arsène qui étaient conviés aussi. Voir ce dernier en dehors de l'école me faisait particulièrement plaisir, ainsi, je ne serais pas mal à l'aise vis à vis de nos amis respectifs. J'avais un peu l'impression de revenir en enfance.

Comme on pouvait s'y attendre de la part des Romanov, ils n'avaient pas fait les choses à moitié. Il y avait énormément d'invités, dont des professeurs, des personnalités. J'écoutais la cérémonie d'une oreille distraite, cherchant mes amis des yeux et essayant de faire tenir mes petits frères en place. Quel soulagement pour eux quand les vœux furent enfin prononcés ! « À la bouffe ! » Je les laissais partir comme des fusées, tandis que je regardais encore un peu les mariés avec un air attendri. Ils annoncèrent qu'ils comptaient adopter un troisième enfant. Leur bonheur se lisait sur leurs visages, et cela faisait chaud au cœur. Je me demandais si mes pères voudraient suivre leur exemple, maintenant qu'ils le pouvaient.

La foule se dirigea ensuite vers la salle des fêtes, décorée de toute part par les couleurs LGBT, et j'abandonnai mes pères tous les deux pour aller rejoindre mes amis. Je me dirigeai tout naturellement vers la table des boissons, persuadée d'y trouver Alice. Car qui dit fête, dit alcool n'est-ce pas ? Il allait falloir se cacher des adultes, mais cela rendait les choses encore plus amusantes si vous voulez mon avis. Il y avait surtout de la vodka. Pas étonnant, vu les origines de Dmitry. Je servis deux verres, dissimulant mon méfait dans divers jus de fruit, et allai trouver l'autre blonde de Serpentard. Je finis par la repérer, non loin de sa famille, et improvisai donc un mensonge avec un sourire angélique après avoir saluer ses parents et sa petite sœur. « Tu veux du jus de citrouille ? » Je m'adossai contre un mur non loin et trempai mes lèvres dans mon propre verre. « C'est ouf en vrai ! On pouvait s'y attendre mais ils ont mis les moyens. Tu veux qu'on aille... ? » Danser, j'allais dire danser. Mais c'était sans compter mon regard qui s'était posé sur Arsène Nighshade.  En. Costard. Il ne se serait bien sur pas départi de son légendaire bonnet, mais ça ne l'empêchait pas d'être drôlement classe comme ça. Je sentis que je piquais un fard et détournai les yeux, tout en grommelant à l'attention de Alice « Mhhh, problème à 4 heures.»

Codage par Libella sur Graphiorum

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Vive les mariés !Samedi 15 septembre 2001Ce matin, en me levant, je m'étais appliquée à mettre de la poudre blanche pour me faire un teint cadavérique, et mit même un peu de noir sous les yeux pour me faire des cernes ; et c'est ainsi maquillée que je suis descendue à la table du petit déjeuner, emmitoufflée dans ma couette, forçant même sur la toux. Je savais que Père ferait plus ou moins la même chose, à savoir, prétexter être malade, pour ne pas aller au mariage. Nous nous étions mis d'accord, la veille, sur les symptômes que nous devions évoquer face au radar maternel. Mais, évidemment, cela n'avait absolument pas marché, et Mère nous avait fait tout un serment sur, je cite, "l'amitié entre deux familles, notamment quand les mariés ont été mes élèves, et les vôtre, Vladimir, et qu'il était hors de question que je fasse faux bond à un collègue". Bref, elle ne se laissa pas compatir, malgré mes bouderies qui durèrent tout le petit déjeuner. Et, pour achever de nous motiver à aller nous habiller, elle nous rappela que en tant que dignes Romanov, l'alcool coulerait à flot durant ce mariage. Il est vrai que c'était l'avantage premier. Le second est que je pus faire un moment "fille" avec ma sœur Luna, où nous nous habillons ensemble, elle me coiffa et me maquilla, et vice-versa.

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Heureusement, la cérémonie ne dura pas trop longtemps. Mère ne voulait pas que j'emmène ma flasque, estimant que je pourrais boire autant que je voulais -dans les limites du raisonnable- durant la réception. Toutefois, elle me donna mes tubes d'anxiolytiques, que je pris avant de partir. Au moins, la douceur médicamenteuse me permit de ne pas péter un plomb, entourée d'autant de personnes, sans alcool. Une fois la réception lancée, je me dirigeais assez rapidement vers le buffet. Non seulement les invités seront trop occupés à discuter entre eux ou prendre à manger pour faire attention à moi, mais en ayant quelque chose dans les mains, personne n'osera m'inviter à danser. Je regardais les différents alcools, quand une machine attira mon regard. Une machine à glaces, plus précisément. Un sourire se dessina sur mes lèvres, et je m'approchais. Je lisais attentivement les étiquettes quand j'entendis une voix. Quelqu'un qui osait me parler. « Je le sais, que les glaces sont alcoolisées, je sais lire, merci. » J'avais répondu d'une voix agacée avant de me tourner vers mon interlocuteur. Interlocuteur dont j'aurais dû reconnaître la voix. Harry Romanov.

« Désolée, je manque complètement de savoir-vivre, mais je n'aime pas qu'on interrompe mes pensées. Laisse-moi recommencer. » Je marquais une -courte- pause, pour me redresser, et plaquer un sourire poli sur mes lèvres. Le fait de ne plus être entourée par la foule, les médicaments et sentir le chocolat me permettaient déjà d'aller mieux. « Bonjour. J'espère que tu vas bien. Tes pères m'ont dit que tu les avais aidé pour la préparation du mariage, alors, laisse-moi te féliciter, c'est incroyable. » J'étais sérieuse. C'était suffisamment grand et luxueux pour avoir de la nourriture et de l'alcool de très bonne qualité, mais en plus, c'était suffisant détendu pour que chacun fasse ce qu'ils veulent, et ainsi, puissent s'amuser. Je me tournais à nouveau vers la machine à glace et servit deux bols goût chocolat. « L'un est pour mon père. » Je désignais d'un menton mes parents qui parlaient au couple marié. « Mère le colle pour être sûre qu'il salue tout le monde avant de se cacher derrière une plante, assis sur un fauteuil. Quand il sera seul, ce sera le signe pour moi de lui apporter la glace. » Chocolat et alcool, cela ne pouvait que lui faire plaisir ! Puis, un sourire moqueur -et authentique, pas comme mon sourire poli- naquit sur mes lèvres, alors que je continuais de regarder nos parents. « Intéressant, les chaussettes des mariés… »
:copyright:️ Justayne

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Could you hold me without any talking ?

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Vive les mariés ! Samedi 15 septembre 2001 Voyager avec un couple qui ne se parle pas me conforte dans l'idée que je suis heureux que mes parents ne me forcent pas à me marier. Une nouvelle fois, Louve et Connor s'étaient disputés avant de partir au mariage auxquels nous étions invités. Enfin, disons que ma sœur et moi étions invités, et que Louve était obligé d'amener son fiancé aux évènements importants. En tout cas, dans le train, ils ne se parlaient pas. Louve lisait ses manuels pour l'Université, et Connor regardait par la fenêtre. Je ne voulus pas briser le silence, bien au contraire, je m'enfonçais dans mon mutisme, en réfléchissant à ce que je pouvais faire aux prochaines séances du club de duel. Heureusement, le trajet fut court, et nous arrivions en même temps que les autres invités. Nous savions que le gratin anglais était invité, nous ne fûmes alors guère surpris de voir tous les photographes sur le trottoir, qui prenaient des dizaines de photos de chaque personne importantes, sûrement pour un article détaillé dans la Gazette du Sorcier.

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Le mariage prêta beaucoup à sourire, et je sais que ma sœur s'amusait beaucoup, elle aussi, même si elle avait tendance à le cacher. Tout en grandeur, assez peu dans la délicatesse, la cérémonie ressemblait assez peu aux longs mariages nobles irlandais. Avec Louve, nous prîmes un moment pour aller féliciter les mariés, alors que le banquet et la danse commençait. Très souriants et accessibles, Dmitry Romanov était plus détendu que durant ses fonctions de porte-parole du Ministère, et son mari avaient moultes d'histoires intéressantes et d'anecdotes maritales à raconter. Nous allâmes également saluer les familles de Sang-Pur anglaises. Il était toujours bon de se faire des contacts, notamment pour le commerce international.

Finalement, je délaissais un peu ma sœur et son fiancé pour aller me chercher à boire. En attrapant une coupe de champagne -moyen, le champagne. Les Romanov avaient tendance à boire de la vodka, un alcool que je buvais plutôt avec l'armée-, j'observais la foule. Les enfants des grandes familles étaient invités. Et alors que je regardais ceux que je connaissais par le club de duel, je sentis quelqu'un me rentrer dedans. Je sentis mes sens guerriers se réveiller aussitôt, et je me retournais. Avant de comprendre que non, c'était le fils aîné des mariés qui ne regardait pas où il marchait. Il semblait réfléchir un instant, sûrement à des excuses, quand il me prit de court : « Pitié, dis-moi que tu es plus cool que Miss Je-suis-parfaite… » Miss Je-suis-parfaite ? S'agissait-il de ma sœur ? En y repensant, elle m'avait raconté sa presque catastrophique visite de l'Université, par un, je cite, "adolescent irresponsable coincé dans un corps d'adulte". Ma sœur avait des attentes tellement hautes pour ses interlocuteurs, que je pouvais comprendre la réaction du jeune homme. Même si j'avais tendance à vouloir défendre Louve.

« Désolé. Pour ça… et pour ça. » Je souris, en reposant ma coupe de champagne, et en faisant un signe de la main, pour balayer ses excuses. « Il n'y a pas de mal. Et ton nom est…? » « Aliocha, le témoin et fils des mariés. Celui qui a fait visiter l’Université à ta sœur, aussi. J’espère que tu… vous… Je dois vous appelez comment, en fait ? Altesses ? Majestés ? Il y a un titre spécial à utiliser en Irlande ? » J'essayais de ne pas rire. A la place, j'haussais les épaules. « Tu peux m'appeler Bleddyn, et me tutoyer, ça va. De toute façon, je pense qu'on se recroisera à l'Université. Mais… Quand Miss Je-suis-parfaite nous rejoindra, appelle-moi Votre Altesse. Pareil pour Louve. » Parce que je sais que ma sœur va craquer, et va nous rejoindre pour ne plus être seule avec Connor, ou elle le tuera. Je la regarde adresser un grand sourire à son interlocutrice, mais je la sens tendue en attrapant le verre que lui tend son fiancé. « Et, s'il te plaît, je la juge pas trop sur son caractère. Notre père, qui était cadet, est devenu roi suite au refus de sa grande sœur, notre tante. Ça a fait un scandale. Tu n'imagines même pas la pression qu'elle a sur les épaules en tant que cadette. »

Un sourire monta sur mes lèvres, alors que je continuais de regarder le couple. « Tu veux savoir qui joue le Je-suis-parfait ? Connor Sean, le fiancé de la princesse, et celui qui montera sur le trône. » Bon. Même Aliocha, à ce stade, pouvait comprendre que je ne l'appréciais guère. Et, étrangement, je me sentais assez en confiance avec cet "adolescent irresponsable coincé dans un corps d'adulte". « Il est devenu bien vaniteux depuis que les fiançailles sont rendus publiques. Et je pense qu'il a une vision particulière du couple, et de la royauté, qui ne plaît pas à Louve. Par exemple, il souhaite ardemment que son fils monte sur le trône, en oubliant volontairement qu'une fille peut prendre la couronne. Et que c'est parce qu'une fille prend la couronne qu'il peut devenir roi. »
:copyright:️ Justayne

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Beg me for mercy
I am the violence
What you gon' do
When there's blood in the water

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Vives les mariés15/01/2001

Je n'aime pas les mariages. Je le sais sans jamais en avoir assisté à aucun. Je n’aime pas les tenues ajustées, les manières délicates, les faux semblants et toutes ces choses que j’attribue aux grandes occasions. Je n’ai jamais été habitué à tout ça. Dans mon monde à moi c’est à peine si on fête les anniversaires. Un gâteau parfois, un cadeau ouvert dans l’intimité d’une chambre, voilà quelles sont mes grandes occasions et si je feint d’avoir l’air parfaitement à l’aise je ne pense qu’au moment ou enfin je pourrais partir. Faute de pouvoir accélérer le temps je prends un air parfaitement ennuyé et je me tiens prêt de mon… Père… Ouais ça me fait étrange de l’appeler ainsi mais je sais qu’il préfère. Pour moi mon père c’est cet inconnu qui m’a donné la moitié de mon ADN et pas quelqu’un qui par un beau hasard s’est dit un jour que je serais son fils. Malaise à part ça reste cool et il y a bien pire compagnie, d’autant qu’il ne m’impose pas de prendre des airs ravis tant que je reste poli. Une tâche pas trop compliquée à mon sens.

Passons le fait que j’avais comme l’impression d’être un intru s’étant perdu au beau milieu de la cérémonie j’étais un peu impressionné par tout ce monde. Ca me paraissait assez extraordinaire que le commun des mortels puisse avoir assez de connaissances pour remplir ainsi une salle lors des événements de la vie. Je me figurais que si un jour j’en venais à me marier je n’aurais qu’une dizaine de personnes à inviter si je me limitais à mon cercle de connaissance et encore dans ces dix là je suis sur que la moitié ne seraient même pas des connaissances amicales. Tant mieux d’un côté, ça devait coûter la blinde de nourrir autant de bouches.

Faute de mieux à faire je laissais mon esprit divaguer et mon regard se promener de convive en convive. Une autre pensée me venait à l’esprit, le monde des sorciers devait être minuscule pour que je reconnaisse autant de monde. Des profs, des élèves… Hors de question de déconner ce soir ou le moindre faux pas me suivrait toute ma vie. Je décidais donc de me rabattre sur la bouffe et mes propres pensées jusqu’à ce qu’un mouvement ne vienne accrocher mon regard. Je levais les yeux jusqu’à croiser le regard de cette fille Victoria ou… J’crois qu’elle voulait qu’on l’appelle Vicky, bref la gamine du mec de mon daron. J’avais pas très envie de faire connaissance car cette partie de l’histoire me mettait encore trop mal à l’aise au point que je déployait des trésors d’énergie pour rester dans le déni mais une situation ignorée ne fini pas par disparaitre et je devinais là que l’occasion était venue d’avancer un peu sur ce chemin là. Je me levais donc et me dirigeais vers la jeune fille.

-Ouais ? Tu veux quelque chose ?

J’espérais quand même un peu qu’elle change d’avis ou qu’elle fasse signe à quelqu’un derrière moi mais en même temps je m’ennuyais si bien que quand elle me fit part de ses intentions je ne me creusait pas la tête en recherche d’une excuse pour esquiver et acceptait de rester avec.

-Sympa ta robe…


Je balançais après m’être posté à ses côtés. Franchement les chiffons c’était pas vraiment mon truc mais il fallait bien dire quelque chose et rien de pertinent ne me venait hormis des banalités.

-Tu t’amuses ici ?


Je continuais.

Fascinant.

 
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Vives les mariés !Samedi 15 septembre 2001Tout semblait aller pour le mieux, du moins de ce que je pouvais voir depuis le renfoncement du mur. Mes parents n’avaient pas l’air trop alcoolisés et discutaient avec des amis, ou des collègues que je ne connaissais que de vue. Mon frère était sûrement en train de faire une nouvelle conquête, masculine ou féminine. Merlin merci, il n’avait pas l’air de vouloir embêter la princesse héritière d’Irlande, ce qui sera un grand soulagement pour Papa lorsque je lui dirais alors qu’il décuvera. Un attroupement d’adolescents au centre de la salle retient un peu mon attention, mais je n’y connaissais personne. Mes petits cousins s’étaient sûrement retrouvés dehors pour mettre au point un plan diabolique dont ils avaient le secret… ou alors Hitomi réprimandait encore Arsène en le menaçant d’alerter leurs parents. Le côté trop prompt à la délation de Hitomi pouvait parfois se montrer assez agaçant. Espérons qu’elle ne vienne pas à en gâcher la fête.

Un œil sur la fête, j’avais osé adresser la parole à quelqu’un pour le prévenir que mon très cher frère avait apporté un petit twist intéressant aux glaces. J’aurai sans doute mieux fait de regarder à qui je m’adressais, j’aurai été bien moins surpris par le ton glacial et snobinard sur lequel on m’a répondu.  « Je le sais, que les glaces sont alcoolisées, je sais lire, merci. » Pourquoi est-ce que mes parents, dans leur immense cercle de connaissance, ont dû inviter Aria Blackwood ? Et pourquoi est-ce qu’elle avait accepté de venir, à part pour déverser encore un peu plus sa mauvaise humeur dans mon monde ? Non, je n’avais toujours pas digérer ce qu’il s’était passé lors du premier tournoi d’échec de cette année. Je sais que le côté fair-play est très important dans le sport, mais on a beau dire, on a quand même son petit ego. « Désolée, je manque complètement de savoir-vivre, mais je n'aime pas qu'on interrompe mes pensées. Laisse-moi recommencer. » Je regardais la jeune femme me sourire poliment, comme si elle n’avait pas envie de me jeter un mauvais sort pour se venger de ma victoire. Est-ce que l’alcool me faisait déjà voir des choses qui n’existaient pas ? « Bonjour. J'espère que tu vas bien. Tes pères m'ont dit que tu les avais aidé pour la préparation du mariage, alors, laisse-moi te féliciter, c'est incroyable. » « C’est la plus longue conversation que tu ne m’as jamais adressé… » Je me mords la lèvre en prenant conscience que je venais de dire tout haut ce que je pensais en secret. Mais ça n’en demeurait pas moins vrai. « Désolé, ce n’est pas très sympa de ma part. Je crois que l’alcool tabasse pas mal… » Et me fait perdre mon vocabulaire de lettré, par la même occasion. Oh, et puis tant pis. Même sobre, Aria Blackwood ne m’a jamais respecté comme son égal, pourquoi est-ce que ça devrait changer maintenant ?

Je la regardais avec ce que je pense être un air de demeuré, alors qu’elle prit deux bols de glace alcoolisé. Deux. Ma surprise devait être criante sur mon visage, parce qu’elle se justifia juste après.  « L'un est pour mon père. » Mr. Blackwood, le directeur de mon grand frère. Une relation pas tout à fait saine c’était installé entre les deux au fil des années, puisqu’elle consistait en Aliocha se moquant de son professeur, et de celui-ci l’insultant en russe dans les couloirs pour ne pas se faire chopper par l’administration de l’Université. En bref, c’était sûrement le professeur favori de mon frère. « Il n’a pas l’air très heureux d’être là. » Encore une fois, l’alcool venait de parler. J’en profitais pour me servir moi aussi un peu de glace, vanille et vodka. « Mère le colle pour être sûre qu'il salue tout le monde avant de se cacher derrière une plante, assis sur un fauteuil. Quand il sera seul, ce sera le signe pour moi de lui apporter la glace. » Je haussais un sourcil, un peu septique. Moi qui pensait que les Romanov faisaient parti d’une famille bien particulière, j’apprenais que les Blackwood n’avaient rien à nous envier côté bizarreries. Est-ce que la présence d’autres êtres humains, pas aussi supérieurs qu’eux, rendait tout les Blackwood aigris et leur donnait envie de rentrer six pieds sous terre ? « Intéressant, les chaussettes des mariés… » Les… chaussettes… Elle ne pouvait pas être aveugle comme moi ? « Pitié, ne m’en parle même pas… » Je me laissa glisser dos au mur, en plongeant tristement ma cuillère dans le bol de glace. « Ils devaient avoir des chaussettes grises. Grises. Mais j’ai pas pût les surveiller quant ils s’habillaient, parce que Nana voulait de l’aide pour choisir son collier… Ils ont mis des chaussettes arc-en-ciel et ont bien dû se foutre de moi. » Continuais-je, amer, avant de mettre une grosse cuillère d’alcool glacé dans ma bouche.
:copyright:️ Justayne

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Do I dare ?

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Vives les mariés !Samedi 15 septembre 2001Merlin soit loué, mon petit frère n’est pas là pour me voir faire une activité qu’il réprouverait totalement. À savoir, parler à un membre de la famille royale comme si il était un vrai être humain. Il est encore plus flippé que Papa au niveau de l’étiquette, parce qu’il a peur que je me fasse encore engueulé. Non, vraiment, Harry est déjà une vieille personne, un adulte respectable. Même gamin, il l’a toujours été, et ce n’est pas maintenant que j’allais le changer. Mais il fallait que je me reconcentre sur la personne sur qui je venais de marcher, au mépris de tout les protocoles royaux du monde. « Tu peux m'appeler Bleddyn, et me tutoyer, ça va. De toute façon, je pense qu'on se recroisera à l'Université. Mais… Quand Miss Je-suis-parfaite nous rejoindra, appelle-moi Votre Altesse. Pareil pour Louve. » J’ai un immense soupir de soulagement, et beaucoup plus de gratitude à l’égard du jeune homme que je ne devrai en temps normal. L’alcool est merveilleux, il adoucit les mœurs. « Parfaaaaait, je crois pas être assez conscient pour arriver tout de suite au vouvoiement. Vous avez l’air tellement… jeunes, tout les deux. » La princesse était en cinquième année, elle devait avoir vingt et un ou vingt-deux ans. Et comme elle était l’aînée, son frère devait avoir… enfin, il était plus jeune ! Si jeunes et déjà complètement adultes. Ça me briserait presque le coeur. « Et, s'il te plaît, je la juge pas trop sur son caractère. Notre père, qui était cadet, est devenu roi suite au refus de sa grande sœur, notre tante. Ça a fait un scandale. Tu n'imagines même pas la pression qu'elle a sur les épaules en tant que cadette. » Je suivais le regard de Bleddyn qui fixait sa sœur prenant un verre des mains d’un… noble, sûrement ? Sa tête me revenait pas vraiment. « Pression ou pas, elle pourrait se montrer sympa et… compréhensive, quand même. » Je bougonnes, les bras croisés, en me rappelant sa consternation à chaque fois que j’ouvrai la bouche. Je n’ai pas l’habitude qu’on ne m’apprécie pas.

Je ne pouvais pas lâcher le couple des yeux. Il y avait quelque chose qui sentait mauvais, entre les deux. « Tu veux savoir qui joue le Je-suis-parfait ? » Un petit sourire monta sur mes lèvres. Comme quoi, je n’étais pas le seul à penser ce que je pensais. Il se donnait un genre qui sonnait faux. « Connor Sean, le fiancé de la princesse, et celui qui montera sur le trône. » J’aimais bien son ton, ce qui m’engagea à répéter tout haut la première pensée qui m’était venu en entendant son nom. « Connard Sean… il n’a pas l’air très sympathique. » Et tant pis si je serai jugé comme commettant un crime de lèse-majesté. Il regardait les autres de haut, et avait une attitude nauséabonde. Et vu que mes sentiments étaient partagés, pourquoi je ne ferais pas profiter Bleddyn de mon magnifique humour ? « Il est devenu bien vaniteux depuis que les fiançailles sont rendus publiques. Et je pense qu'il a une vision particulière du couple, et de la royauté, qui ne plaît pas à Louve. Par exemple, il souhaite ardemment que son fils monte sur le trône, en oubliant volontairement qu'une fille peut prendre la couronne. Et que c'est parce qu'une fille prend la couronne qu'il peut devenir roi. » « Il n’était pas comme ça avant ? Pourtant, il a l’air d’être persuadé être né pour écraser les autres. Et essuyer ses bottes sur la tête de son voisin, si tu vois ce que je veux dire. » Je ris un peu, en m’imaginant un tel concentré de misogynie sur un trône. Bon, mon rire est un peu jaune, car ça ne laissait présager rien de bon pour l’Irlande, ni pour Louve d’ailleurs. « Puisse-t-il n’avoir que des filles qui le détestent jusqu’à la fin des temps. Ça lui apprendra un peu, hein… » Je fis glisser une coupe de champagne vers moi, avant de la siffler avec un petit sourire en coin. « Il a quand même bien l’air tristement hétéro. Si c’est pas désolant, ça… Tu veux boire quelque chose, Ton Altesse ? »
:copyright:️ Justayne

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Faites de vos raves une réalité !

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Sirius Green
Contexte
Nous sommes le samedi 15 septembre 2001. Sirius, fils aîné de Seth et Saoirse Green, fait son entrée à l'UMS. Demi-loup, Occlumens qui ne se maîtrise pas encore, Sirius est surtout fier de son Sang-Pur que ses parents ont mis pourtant un point d'honneur à camoufler. Introverti, il ne parle pas beaucoup de lui mais est un garçon intrépide qui n'hésite pas à foncer dans le tas, quitte à réfléchir après coup.

Vive les mariés !
« Du coup, t’as pris quoi ? » demanda Shanna en lorgnant son verre. « Tu veux goûter ? » demanda-t-il en lui passant son verre.

« Hé, Green ! » Sirius tourna la tête vers une jeune femme blonde qui arrivait vers lui. Fey Stanger. Dire qu’il la détestait autrefois. Elle avait toujours un sacré tempérament, ne se laissait pas marcher sur les pieds et n’hésitait pas à le défier. Mais depuis la Bataille de Poudlard contre les Mangemorts, une amitié s’était créée et Sirius devait admettre qu’elle était bien plus sympa qu’il ne l’avait cru. « Fais-moi un peu un sourire, pour voir ? » L’ancien Serpentard roula des yeux alors que déjà la jeune femme, arrivée à sa hauteur, le détaillait de la tête aux pieds, un air de jugement sur la figure.

« Quoi ? » « Ouais, ça va, t’es pas trop mal fringué … » Sirius lâcha un rire sans joie, comme s’il était outré de la façon dont Fey le jugeait. Mais très vite, elle passa à autre chose pour s’attarder sur les robes de Shanna et Victoria. Fey, de son côté, avait choisi la provocation comme à son habitude. Enfin, c’était comme ça que Sirius le voyait : elle avait enfilé une combinaison d’un orange très (trop) vif et son décolleté plongeant laissait deviner qu’elle n’allait pas repartir seule ce soir.

Mais voilà que les filles repartaient déjà plus loin, gloussant comme deux collégiennes. Bon, c’était ce qu’elles étaient en effet. Mais la vérité, c’était qu’il ne comptait pas rester plus dans les parages maintenant que sa sœur était partie. Ses parents discutaient avec Louis Prewett et Ethan Chastang, et Billy et Josh s’étaient éloignés pour aller retrouver des connaissances. Cherchant une échappatoire, il avait presque oublié Fey qui vint se glisser à nouveau dans son champ de vision.

« Ces chaussures sont faites pour la piste de danse, Sirius. Je me ferais un plaisir de t'y accompagner et de te montrer comment on fait pour avoir l'air cool en dansant. » « Fey … je ne pense pas que … » commença-t-il. Mais déjà la jeune femme s’élançait en faisant une courbette des plus maladroites, une main tendue vers lui. Sirius soupira et regarda autour de lui. Non, il n’y avait personne d’autre. Et même s’il y avait eu les jumeaux, ils l’auraient à coup sûr poussé dans les bras de Fey. Bon, il y avait pire comme compagnie. Comme il l’avait dit, il l’appréciait même pas mal. Mais Fey n’était pas la discrétion incarnée et passer du temps avec elle signifiait à coup sûr se faire remarquer. Mais avait-il vraiment le choix ? Il n’allait quand même pas laisser Fey, la main tendue, seule.

Alors, avec un énième soupir bien prolongé, il attrapa la main de la jeune femme et la suivit. « Cache moi ce sourire, Stanger. Juste une danse et rien de plus. » Ils rejoignirent quelques couples sur la piste de danse et Sirius posa une main sur la hanche de Fey avant d’attraper sa main dans la deuxième. Il la rapprocha un peu de lui et leva les yeux vers la foule pour éviter de se retrouver nez à nez avec elle. Puis il commença à bouger, au rythme d’une danse un peu trop classique pour un mariage aussi peu conventionnel. Pour sûr que ce serait la seule et l’unique musique de ce genre. « Tu es venue seule ? » demanda-t-il, évitant toujours de croiser le regard de Fey. C’était étrange, mais il détestait regarder quelqu’un dans les yeux. Il avait la sensation qu’on pouvait sonder son âme de cette manière. Sa mère utilisait en tout cas beaucoup cette technique pour entrer dans la tête des gens.

« Et … tu comptes repartir seule ou … en compagnie d’un séduisant célibataire ? » Cette fois-ci, l’ombre d’un sourire apparut au coin de sa bouche, se moquant de la réputation de Fey. Une vraie croqueuse d’hommes. Avait-elle quelqu’un en ce moment ?

@ Victoire

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Sirius Green

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Victoria Prewett
Contexte
Nous sommes le samedi 15 septembre 2001. Victoria, ou Vicky comme elle aime être surnommée, est la fille cadette de Louis et Adèle Prewett. Après un été mouvementé où ses parents lui ont appris qu'ils souhaitaient divorcer, Vicky a fait la connaissance de Ethan Chastang, l'homme qui rend désormais heureux son père. Elle entre en 5ème année à Poudlard, dans la maison des Poufsouffle. Enjouée, énergique et optimiste, Vicky croque la vie à pleines dents et a hâte de voir ce que cette nouvelle année scolaire va lui apporter.

Vive les mariés !
Au moins, on n’avait pas laissé seul Sirius : Fey Stanger était l’une de mes idoles. Elle était tellement magnifique. Elle ne craignait pas le ridicule et plaisait à n’importe quel garçon. A présent, elle étudiait à l’UMS mais j’étais contente de la revoir pour une occasion comme celle-ci. Quant à Sirius, ce n’était pas que je craignais de le laisser seul. C’était un grand garçon et il était bien trop taciturne pour avoir besoin de compagnie. Mais Shanna n’aurait peut-être pas voulu le mettre de côté aussi rapidement. Enfin bon, Sirius était avec Fey, et Shanna et moi étions parties rejoindre Alkanor.

« Je suis la fille adoptive d’un collègue à un des mariés, celui qui est professeur. » J’agitais les doigts devant moi, l’air réfléchi, pour essayer de comprendre le lien. Forcément, mon père était aussi un collègue à son père. Louis Prewett enseignait l’Etude des Moldus à Poudlard depuis quelques années maintenant. « Et vous, vous êtes de leur famille ? » demanda-t-elle avec un sourire poli, un peu sur la réserve. « Oh non ! Comme toi, mon père est un collègue à l’un des mariés. » m’exclamais-je. « Mon père est le professeur d’Etude des Moldus ! » précisais-je au cas où elle n’avait pas encore fait le lien entre nos noms.

« Ta tenue est simple mais jolie ! » commenta alors Shanna. J’observais un peu plus la tenue de la Serdaigle qui avait choisi la simplicité en effet : un pantalon blanc très chic et une veste en jean sans manche. « J’aime beaucoup ton style également ! » dis-je, les yeux pétillants. « Et bien, je… C’est gentil, merci. » La jeune femme paraissait gênée par ses compliments. Ses joues avaient pris une teinte légèrement rose et elle n’osait pas nous regarder directement dans les yeux. « Oh d'ailleurs j'ai pas eu le temps de te dire, j'adore ta robe Vicky ! Où est ce que tu as encore dégoté quelque chose de ce style ? » Je me mis à lever les yeux au ciel, un sourire en coin, énigmatique. « C’est vrai que tu portes une très jolie robe. » ajouta Alkanor.

« Merci merci … » papillonnais-je, heureuse d’avoir tant de compliments sur ma tenue. Même Fey l’avait apprécié ! « Ma mère m’a emmené faire les boutiques début juillet, à Londres. Alors … comme mes parents … ce n’était pas la joie … » Je jetais un coup d’œil entendu à Shanna. « … j’ai insisté pour qu’on prenne celle-ci, disant que ça me réconforterait. » Bon, oui j’avais un peu exagéré dans mes émotions, mais au moins j’avais une tenue parfaite pour le mariage et c’était le principal !

Parcourant la foule, je croisais le regard de Cyriann et l’encourageais à venir nous rejoindre. « Ouais ? Tu veux quelque chose ? » Toujours aussi cynique. Je levais les yeux avant de glousser. « Bah, reste avec nous, grand bêta ! » ricanais-je en le bousculant de l’épaule. « T’es bien mieux accompagné que tout seul dans ton coin. »

« Sympa ta robe… » commenta-t-il. Je poussais un long soupir comme si j’étais fatiguée d’entendre ces compliments et posais un coude sur son épaule. « Ouais, je sais. » Je croisais le regard de Shanna et gloussais à nouveau. « Tu t’amuses ici ? » Je retirais vivement mon coude de son épaule et le regardais comme s’il m’avait sorti la plus grosse connerie jamais entendu. « Bah évidemment ! C’est vraiment trop cool ce mariage ! » Je regardais Alkanor et Shanna, espérant qu’elles confirment mes dires. « Le premier mariage gay quoi ! Fallait y être ! » Je regardais à nouveau autour de moi comme si je ne réalisais que maintenant que j’étais vraiment là. « Pas toi ? » demandais-je en tournant la tête vers Cyriann.

« Oh attendez ! » Et, sans plus attendre, je courus jusqu’au coin bar pour aller chercher des verres. Peut-être même qu’on me servirait de l’alcool ! Je m’approchais et lançais un grand sourire au serveur.

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« Bonjoooour ! Est-ce que je pourrais avoir 4 verres ? » Le serveur me sourit et hocha la tête. « Qu’est-ce que je vous sers ? » « Ce que vous avez de plus tonique … » susurrais-je en me penchant légèrement par-dessus la table en papillonnant des yeux. Eh ! Ca marchait bien sur certains garçons de Poudlard ! Mais le serveur se mit à rire et commença à mélanger plusieurs bouteilles. Je le regardais avec envie alors qu’il me tendait les 4 verres. « Vous voulez que je vous aide ? » « Non ça ira. Il y a de l’alcool dedans ?! » demandais-je avec un sourire impatient. A nouveau le serveur lâcha un rire. « Pas d’alcool pour les mineurs. Mais tu t’éclateras quand même avec ce mélange. » Il me fit un clin d’œil et je ne pus résister à lui lâcher un nouveau sourire.

Faisant de mon mieux pour tenir mes quatre verres, je fis demi-tour et cherchais du regard mes trois compagnons que j’avais laissé plus loin. J’aperçus alors parmi la foule invitée le prince Iceni. Bleddyn, notre professeur de duels. Je rougis instantanément et secouais la tête. Non, ce n’était pas le lieu. Je repérais alors le rire de Shanna et me dirigeais vers elle, comme soulagée de trouver un port d’attache. « Me revoilà ! » chantonnais-je en donnant un verre à chacun d’entre eux. « Allez-y ! Le serveur m’a promis qu’on s’éclaterait avec ce mélange ! » Je lançais un clin d’œil à Cyriann, espérant qu’il n’allait pas se défiler.

@ Victoire

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Vicky Prewett

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Vives les mariés !Samedi 15 septembre
Franchement, j'avais trop hâte de cette journée. J'adore Peter et Dima. Peter, c'était d'ailleurs mon parrain, c'est lui qui m'avait offert la peluche en forme de lapin à ma naissance, qui trône dans ma chambre. D'ailleurs, ma peluche a été baptisée Eden. Une sombre histoire de surnom entre les deux, qui date de quand ils étaient amis à Poudlard… Donc, connaissant les deux, le mariage sera pas triste ! Surtout si Alekseï a fourré son nez dedans. Depuis qu'il a découvert mon caractère de fêtarde, il m'incruste dans toutes les soirées qu'il peut. Et on parle souvent de nanas. Parfois de mecs, mais franchement, je préfère parler sein avec lui que de… Des attributs masculins, on va dire. Bref, si il est là, il a intérêt à me filer de l'alcool en douce ou me brancher avec une des demoiselles d'honneur ! En attendant, j'ai aidé Hermione, ma petite sœur de 11 ans, à boucler ses cheveux. Pour lui faire plaisir, je lui ai même mit un peu de poudre sur les joues, et une pointe de gloss sur les lèvres. Elle n'arrête pas de me parler de Indiana, elle espère qu'il sera là. Pas moi ! Mais je n'ai pas trop d'espoirs, la mère de Indiana est pote avec Dmitry, et Peter avait travaillé avec son père. Enfin, il me semble que le père de Indiana donnait des cours à Peter. Mais bref ! Une fois ma sœur prête, je vais vérifier que papa aide bien maman et son ventre adorable de femme enceinte, puis je vais me préparer.

Vives les mariés ! M7bf


Evidemment, la cérémonie et tout ce qui va avec est in-croy-able. Mes parents échangent des regards complices, je suis sûre que cette journée leur rappelle la folie de leurs années d'études ensemble. On se dirige enfin vers le lieux de la fête. Comme une gentille petite fille, j'apporte des boissons à ma mère, quand Tessa me rejoint. Je lui fait un grand sourire, alors qu'elle me tend un verre. « Tu veux du jus de citrouille ? » Je l'attrape en souriant et trempe mes lèvres dedans. La connaissant, il n'y a pas que du jus de citrouille, et le goût me donne raison ! « Merci beaucoup. » Tessa salue mes parents, avant qu'on s'éloigne.  « C'est ouf en vrai ! On pouvait s'y attendre mais ils ont mis les moyens. Tu veux qu'on aille... ? » J'attends la fin d'une phrase qui ne vient pas. Je hausse un sourcil, avant d'agiter une main devant ses yeux. Je ne suis pas très patiente ! « Ouh ouh, la Terre appelle Tessa ! Tu allais dire quoi, tu veux qu'on aille danser, c'est ça ? » J'espère bien que c'est ça ! Sinon, moi, je vais aller danser avec Alekseï, quand je l'aurais trouvé !

Tessa pique un fard et finit enfin par lâcher le morceau. « Mhhh, problème à 4 heures. » J'attends quelques secondes, pas plus, pour me tourner le plus naturellement possible, et tomber sur… Arsène Nightshade. « Même avec un costume, il enlève pas son bonnet ? Sa mère doit être dingue. » Sa mère qui, je crois, a abandonné l'idée, et a finit par rejoindre sa meilleure amie, à sa savoir, ma mère. Puis, un sourire narquois monte sur mes lèvres. « Tu sais, si c'est avec lui que tu veux aller danser, tu peux hein… Je trouverais bien quelqu'un d'autre ! » De toute façon, en voyant les joues rouges de ma plus vieille amie qui regarde le jeune homme, je me doute bien que ce n'est pas que l'effet de l'alcool. C'est dingue, le pouvoir qu'a ce gars sur elle ! Et puis, mon regard croise celui de Arsène. « Oups, je crois qu'il nous a vues… » Un sourire machiavélique monte sur mon visage, quand je le vois s'approcher de nous. « Aller, sois pas timide, va danser avec lui ! » Je la pousse doucement dans le dos pour qu'elle fasse un pas en avant.
:copyright:️ Justayne

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Sweet but psycho

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Vive les mariés !Samedi 15 septembre 2001 En voyant ma sœur être presque aimable aujourd'hui, je me suis dit qu'elle était dans un de ses bons jours. En même temps, hier, elle a fait les magasins avec maman, "entre filles", et avec l'argent de papa. Elles ont acheté les fringues qu'elle mettra aujourd'hui, pour le mariage de tonton Dima et tonton Peter, et on savait très bien que ce sera une putain de cérémonie grandiose, avec tout le gratin et tout ce qui va avec. Alors, forcément, son côté princesse est plus que ravi. Papa lui a même promis qu'il mettrait son casque dans ses affaires, pour quand elle en aura marre. Bref, du coup, au petit-déjeuner, alors qu'elle parle joyeusement coiffure avec maman, je me plongeais dans mon roman policier pour arrêter de l'entendre jacasser. Il ne faut pas croire que je n'aime pas ma sœur ou quoi, bien au contraire. On est juste radicalement différent. Et surtout, il est trop tôt pour entendre, et je cite mon père, "les femmes jacasser sur des trucs de femmes". Le problème, c'est que je n'arrivais pas à me concentrer sur l'intrigue. Mes pensées divaguaient vers le mariage. Irina avait dit à Shay que ce mariage réunirait son groupe d'amis de Poudlard, et que même si ils étaient toujours en contact, ça faisait longtemps qu'ils avaient pas été tous ensemble. Dans ce groupe, je savais qu'il y avait mes deux oncles, qui se mariaient, qu'il y avait Juliette Bennett, ma marraine, mariée à Eden, et enfin, Cameron Plisetsky. Si les enfants étaient invités, comme moi et Hitomi, il y aurait surement Alice, trop occupée à se battre avec mon cousin Indiana, et sûrement Tessa.

Tessa. Je la connais depuis ma naissance, son père Cameron est le BFF de ma mère. Franchement, je kiffais cette nana, elle était bien marrante, et petit, on se tapait de bons délires. Mais, je sais pas, depuis qu'elle était entrée dans l'adolescence, elle avait développé le côté méga casse-couille des meufs. Genre à rire tout le temps. Bavarder à voix basse avec ses copines. Et puis, elle m'ignorait pas mal quand elle était avec ses copines. A la limite, j'aurais pu ignorer tout ça, si en plus elle me faisait pas des crises de colère que je ne comprenais pas. Genre, je suis désolé, mais elle m'a pété un câble parce que je passais du temps avec Spencer, je comprenais pas. Du coup, j'espérais que ce mariage me permettrait de passer du temps avec elle, pour essayer de mettre les choses à plat. Après la cérémonie, je pris quand même le temps, avec mes parents, d'aller féliciter mes oncles, qui se foutèrent de la gueule de ma mère parce que j'avais gardé mon bonnet avec mon smoking. Mais impossible de coiffer mes cheveux ce matin, alors flemme. Bref.

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Une fois les politesses terminées, je regardais un à un les invités, en me foutant un peu des autres élèves de Poudlard. Moi, je cherchais Tessa. Rapidement, je la repérais avec Alice, qui finit par l'abandonner. Je me décidais, et finis par aller la voir. « Salut… Tu veux danser ? » Je lui tendis la main et la dirigeais vers la piste de danse. On commençait à danser, un peu mal à l'aise. Enfin, disons que moi, j'étais mal à l'aise. Pas pour la danse, j'ai de la chance d'avoir deux parents qui savent et qui m'ont apprit pour le mariage. Mais mal à l'aise d'être aussi proche de Tessa. « Tu es très jolie, habillée comme ça… » Cette fois, c'est ma sœur qui m'a baratiné toute la matinée, en me disant que si j'invitais une fille à danser, je devais lui dire qu'elle est belle, même si je ne le pensais pas. Mais là, je le pense. Tessa est vraiment belle. « Au fait, tu n'es plus jalouse, ça y est ? Parce que je te l'ai dit, il n'y a vraiment rien entre Spencer et moi. » C'est tellement compliqué à suivre les filles, je préfère demander…
:copyright:️ Justayne

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My flesh is searchin' for your worst and best, don't ever deny
I'm like a stranger, gimme me danger

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Rentrée à Poudlard
Samedi 15 septembre 20011

Elle a l'air vraiment gentille cette Alkanor. Un peu sur la réserve mais sympa, et elle pose plein de questions. J'aime bien ça, au moins on va pouvoir discuter un peu. Je l'aime bien. "Oh ben moi j'ai été invité parce qu'on est une famille de sang-pur un peu particulière, enfin je crois." A vrai dire je ne suis pas trop sûre du pourquoi. Je n'ai pas vraiment écouté papa à ce sujet. Mais je crois que ça à un rapport avec le fait qu'on est des sang-purs et le mariage de mes parents en dehors des conventions sociales puristes habituelles. Bref, rien de bien intéressant de mon point de vue, c'est nul tout ces trucs compliqués d'adultes.

« Ma mère m’a emmené faire les boutiques début juillet, à Londres. Alors … comme mes parents … ce n’était pas la joie… j’ai insisté pour qu’on prenne celle-ci, disant que ça me réconforterait. » Je ris facilement, j'imagine bien Vicky en avoir rajouté des caisses juste pour obtenir gain de cause. Je sais que tout ça l'a secoué mais pas autant qu'elle veut bien le dire. Ou plutôt le faire croire à sa mère dans le cas présent. "Tu es une petite maline, parfois je me demande comment tu as atterris à poufsouffle !" Je pouffe de rire parce que Vicky est vraiment retorse quand elle veut.

Un garçon s'avance vers nous, et je le connais il est de la même maison et année que nous. Cyriann, on s'entend plutôt bien. Fin je m'entends avec tout le monde de toute façon, ou presque. Je suis pas vraiment difficile. Il est un peu taciturne mais bon ça me gêne pas. "Salut Cyriann !" Je le salue joyeusement. J'écoute vaguement Vicky échanger avec lui. « Bah évidemment ! C’est vraiment trop cool ce mariage ! »

"Carrément c'est trop cool ! C'est un évènement historique ! Vous imaginez ? C'est une première en Europe ! C'est vraiment mais vraiment génial !" Je sautille un peu sur moi même, bien trop heureuse en rapport à cet évènement. Mais et c'est beaucoup trop bien ! "Et du coup tu es venu avec quelqu'un Cyriann ?" Je demande curieusement alors que Vicky est partie nous chercher à boire.

"Oh merci Vicky." Je récupère le verre tendue par ma meilleure amie avant d'y tremper les lèvres. "Purée mais c'est trop bon ce truc." Mes yeux doivent sans doute pétiller de contentement. J'aime beaucoup ça, et ça me distrait au moins un peu de tous les sons et odeurs aux alentours. Mine de rien avoir du sang de loup c'est pas toujours une partie de plaisir. "Vous aimez danser ou pas du tout, tout les deux ?" Je demande à Cyriann et Alkanor, je sais pour ce qui est de Vicky. "Moi j'aime bien ça ! Mais c'est pas trop mon style de musique ce soir." Je soupire un peu en faisant la moue. J'aime bien me dépenser, danser, courir...

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Vives les mariés15/01/2001

Est ce que j’ai dis que je n’aimais pas les mariages ? Non vraiment plus j’y pense et moins je me dis que c’est mon truc. Ne plus être seul aurait dû changer la donne… J’imagine mais ce n’est pas vraiment le cas. Je crois que je soupire un peu trop, pas pour une raison particulière mais juste parce que je trouve le temps long. J’aurais aimé ne pas avoir à venir mais j’imagine que ne pas accompagner aurait été perçu comme inapproprié. Je déteste aussi les conventions sociales.

Je fais donc de mon mieux pour être sympa avec Vicky. Elle est gentille et de bonne volonté mais pour autant ce n’est pas mon truc, contrairement à ce qu’elle pense je préfère largement être seul que en compagnie, surtout si c’est pour me retrouver avec des personnes avec qui je n’ai aucune affinité. Je me contente donc de rouler des yeux à ses remarques. Me concernant, gay ou pas gay les gens peuvent se marier autant qu’ils veulent tant qu’ils le font loin de moi.

-Je m’en fous, c’est pas comme si je connaissais qui que ce soit ici. C’est débile de célébrer avec des inconnus.

La messe est dite, je ne vais pas me faire d’amis encore aujourd’hui mais j’assumé, je n’ai jamais eut la casquette du garçon sympathique. Par chance je n’ai pas à débattre plus longtemps puisque la jeune fille disparait aussitôt. Je lui envirait presque son énergie si elle ne me fatiguait pas à courir ainsi. Toutefois avec un verre j’ai au moins une excuse pour ne pas parler et je ne me fait pas prier pour le porter à mes lèvres pour le boire trèèèès lentement chaque fois qu’il y a un blanc afin de ne pas avoir à m’exprimer.

 
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Vive les mariés !

Je ne peux m'empêcher d'afficher un sourire mi-satisfait, mi-sarcastique lorsque Sirius roule des yeux à mes remarques. J'essaye toujours d'être aimable, une influence positive, mais il n'y a quand même rien de plus drôle que de faire chier Sirius. Je sens mon sourire grandir un peu plus lorsque mon grognon ami attrape finalement ma main.

- Je le savais que tu ne pourrais pas résister à l'occasion de danser avec moi ! Je le tire par la main sans aucune vergogne vers la piste de danse. Je suis sûre que tu vas adorer, on va rester ici TOUTE la soirée.

Bon, je n'ai pas spécialement l'intention de danser ou de rester avec lui toute la soirée, mais j'adore le taquiner. Ce n'est pas que je ne l'aime pas, loin de là. J'aime juste tellement comme il réagit toujours de manière coincée ou comme tout a l'air de l'emmerder. Je sais que dans le fond, il apprécie que je le sorte de sa zone de confort. Enfin en tout cas, c'est comme ça que je l'interprète. Oh, et puis, il a assez de caractère pour m'envoyer bouler si il en a assez. On s'est pas mal tiré dans les pattes dans le passé, je sais donc qu'il en est capable.

- Tu es venue seule ?
- Oh non, je suis venue avec la famille. Je pointe mes parents du bout de mon menton. La plupart des profs sont invités, du coup mon père aussi. Et toi ? Tu es venu faire bonne figure ?

Je comprends pas trop le délire des familles de Sang-Purs. Toujours à faire bonne figure, même s'ils se détestent tous. Et puis ce qu'ils pouvaient être agaçants à se croire supérieurs à tout le monde ! La vérité, c'est que la plupart d'entre eux sont les personnes les plus ennuyeuses que j'ai jamais rencontrées. Heureusement, Sirius n'est pas comme ça. En tout cas, plus maintenant. Je dois admettre qu'il a beaucoup changé, et sans vouloir me vanter, c'est en partie grâce à moi qu'il devient un peu plus cool. Bon, pour avoir assez confiance en soi et me regarder dans les yeux, on repassera.

- Et … tu comptes repartir seule ou … en compagnie d’un séduisant célibataire ?

Je vois bien à son sourire qu'il essaye de se foutre de ma gueule. Oh non, ça ne va pas se passer comme ça...

- Pourquoi, t'es jaloux ?

Je crois que je n'ai jamais trop flirté avec Sirius. Je ne sais pas vraiment pourquoi, il est plutôt mignon... mais peut-être trop timide à mon goût. J'ai déjà essayé de sortir avec un ami, et ça ne s'était pas bien passé. Bon, heureusement, je suis finalement restée proche de Ron, mais on aurait pu tout aussi bien ne plus jamais se parler après notre rupture. Je n'avais pas envie de risquer ça avec Sirius, je pense. Au final, il était devenu un ami très proche et je n'avais pas envie de le perdre.

- On verra... Il y a du beau monde en tout cas, j'espère ne pas rentrer bredouille ! Je lâche un rire presque gras. Est-ce qu'on devrait te trouver quelqu'un ?

Il a intérêt à dire oui. J'ai d'excellents goûts en matière de femmes aussi, même si ce n'est pas ce qui m'intéresse, personnellement.


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Vive les mariés !Samedi 15 septembre 2001
« C’est la plus longue conversation que tu ne m’as jamais adressé… » J'hésite entre hausser un sourcil, ou rire. Il n'a pas tort, mais c'est la première fois que je vois Harry Romanov aussi… Honnête ? Cash ? Et, franchement, c'est pas plus mal. Ça donne presque envie de le taquiner. « Je te demande pardon ? » « Désolé, ce n’est pas très sympa de ma part. Je crois que l’alcool tabasse pas mal… » Je finis par hausser gentiment les épaules. On ne se croise que en compétition d'échec, où je suis toujours concentrée. Là, il y a plein de monde, je pourrait être désagréable, mais le chocolat et l'alcool me donnent plutôt envie d'être sympa. « C'est bon, je comprends. On ne se voit qu'aux compétitions, et je déteste parler ces jours-là, ce n'est pas étonnant. »

Une fois ce point fait, et l'explication au fait que je tenais deux bols de glace, je regardais les mariés. Enfin, disons que je regardais mes parents, en donnant mon explication sur le côté sociable inexistant de Père, et comme ils parlaient aux mariés, je vis leurs chaussettes. Chose qui semblait déprimer au plus haut point Harry. « Pitié, ne m’en parle même pas… » Je le regardais s'asseoir par terre, déprimé, avec son bol de glace. « Pourquoi, j'ai dis une bêtise ? » « Ils devaient avoir des chaussettes grises. Grises. Mais j’ai pas pût les surveiller quant ils s’habillaient, parce que Nana voulait de l’aide pour choisir son collier… Ils ont mis des chaussettes arc-en-ciel et ont bien dû se foutre de moi. »

J'hésitais un instant, puis je posais le bol de glace de Père. Je gardais le mien à la main, et je finis par m'asseoir par terre à ses côtés. Je lissais ma robe avant de m'asseoir, et je mis mes jambes droites, pour qu'on ne voit pas mes sous-vêtements. « Tu sais… Ce n'est pas très grave. Déjà, je pense que personne ne pense à regarder les chaussettes des mariés. Et puis, c'est un chouette clin d'oeil à la décoration… Colorée. » Qu'on ne se méprenne pas, j'aimais beaucoup cette décoration. J'espérais juste n'avoir pas à y vivre le restant de ma vie. Je pris une bouchée de glace, et l'alcool me donna le courage de poser une nouvelle question. « Les costumes… C'est toi qui les a choisi ? En rapport avec leurs anciennes Maisons de Poudlard ? » Je tournais la tête vers lui. « Je les connais un peu, ils étaient les élèves de ma mère, alors… Disons que j'ai entendu parler de leurs frasques. » Un moment passa. Je regardais Arthur danser galamment avec ma sœur, en souriant. Puis une autre question me vint en tête. « C'est qui Nana ? »
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Could you hold me without any talking ?

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Vives les mariés !Samedi 15 septembre 2001« C'est bon, je comprends. On ne se voit qu'aux compétitions, et je déteste parler ces jours-là, ce n'est pas étonnant. » Au moins elle reconnaît qu’elle n’est pas très sociable. Au moins, je n’ai pas trop l’impression d’avoir été méchant en lui disant le fond de ma pensée, puisqu’elle me le confirme. Au moins, ce n’est pas contre moi, mais elle a juste l’air de détester tout le monde. Et, étrangement, ça me soulage quand même beaucoup – ou alors, c’est l’effet secondaire de l’alcool et de la fête. Même si le fait que la jeune femme évoque les chaussettes me rend affreusement mélancolique. « Pourquoi, j'ai dit une bêtise ? » Si elle savait… Je lui explique rapidement mon désarroi. C’est assez étrange qu’elle m’écoute jusqu’au bout, alors que même mes remarques polies semblent l’ennuyer d’ordinaire. Mais comme je lui ai déjà dit, l’alcool tabasse pas mal, aujourd’hui. Ceci explique sans doute cela.

« Tu sais… Ce n'est pas très grave. Déjà, je pense que personne ne pense à regarder les chaussettes des mariés. » J’ai envie de lui rétorquer qu’elle est le contre-exemple parfait de ce qu’elle vient de dire. Si elle, elle a pût le remarquer, tout le monde le peut. Et personne ne s’en privera, pourquoi est-ce qu’ils s’en priveraient ? « Et puis, c'est un chouette clin d’œil à la décoration… Colorée. » « J’ai pas donné mon avis sur la décoration. » Je marmonne, mais assez fort pour qu’on me comprenne quand même. « La salle aurait pût être dans les mêmes tons que les costumes, neutres, calmes et… » Je tends la main pour désigner la salle, l’air de dire « et regardes le résultat ». « Les costumes… C'est toi qui les a choisi ? » Je hoche la tête, un peu étonné qu’elle ait relevé cette information de tout ce que je venais de dire. « En rapport avec leurs anciennes Maisons de Poudlard ? » D’accord. Ou je suis très bourré, ou elle est Legilimens. « Comment tu sais ? Je n’en ai parlé à personne… A part à eux et à Aliocha, mais encore fallait-il qu’ils m’écoutent… » Je ne suis pas mauvaise langue, je suis juste réaliste. « Je les connais un peu, ils étaient les élèves de ma mère, alors… Disons que j'ai entendu parler de leurs frasques. » « Ah, oui… » Les frasques de mes pères me suivront jusque dans ma tombe. Et celles de mon frère encore plus loin, au-delà de la mort. Je laisse un temps qui me paraît assez long passer. Assez long pour que j’oublie momentanément la présence d’Aria à côté de moi. « C'est qui Nana ? » Je la regarde comme si elle était folle. Nana… C’est Nana, enfin. Qu’est-ce que c’est, cette question ? Et puis, je me souviens qu’elle ne connaît pas ma famille. La stupidité Romanov dans toute sa splendeur. « Nana, c’est… la mère de mon père. Ma grand-mère. » Je hausse les épaules. Est-ce que j’ai fait exprès de ne pas préciser quel père ? Bien sûr. Pourquoi mettre remettre l’histoire des Everglade sur le tapis lors d’un mariage ? De toute manière dès que le sujet resurgit, je me ferme comme un mur. Comme Aria Blackwood lors d’une compétition d’échec, tiens.
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Do I dare ?

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Vives les mariés !

Samedi 15 septembre 2001:

 « Même avec un costume, il enlève pas son bonnet ? Sa mère doit être dingue. » C'était bien vrai ça. Y avait-t-il une seule femme sur cette planète qu'Arsène Nightshade ne faisait pas tourner en bourrique? Et je ne disais pas ça parce que j'étais encore fâchée qu'il m'ait planté la dernière fois qu'on avait essayé de se voir ! Je n'arrivais pas à savoir s'il n'en avait vraiment rien à faire, ou s'il était juste profondément idiot. J'avais envie de croire à la deuxième option, même si au fond, ce n'était pas tellement mieux. Cependant, tout ceci mis à part, il fallait être honnête : personne ne portait aussi bien le bonnet que le Gryffondor et que s'il était venu sans, cela aurait presque était étrange.

« Tu sais, si c'est avec lui que tu veux aller danser, tu peux hein… Je trouverais bien quelqu'un d'autre ! »  Je rougis un peu plus en levant les yeux au ciel. Maudites joues. « Non mais y a méprise là, j'ai pas ENVIE de danser avec lui. » « Oups, je crois qu'il nous a vues… Aller, sois pas timide, va danser avec lui ! » « Mais j'ai dit quoi il y a dix secondeeees ! » Protestais-je avec véhémence. Cependant, je fus obligée de me rendre à l'évidence : mon avis n'allait pas être pris en compte dans ce qui allait se passer, là, de suite.
Est-ce qu'Alice Bennet est une bonne amie? Sans doute. Est-ce que je le pensais à cet instant, juste après qu'elle m'ait poussée vers lui et lâchement abandonnée dans les secondes suivantes? Certainement pas. Elle allait en entendre parler de celle-là !

« Salut… Tu veux danser ? » Maintenant que j'étais au pied du mur je n'allais pas le planter là, le pauvre. Je n'étais pas comme ça, moi. « Pourquoi pas...» Je hochais la tête, prenant la main qu'il me tendait pour le suivre sur la piste de danse. Arsène n'était pas mauvais, sans doute grâce à sa mère ou sa sœur qui ne l'auraient pour rien au monde laissé se ridiculiser durant la réception. Pourtant, je le sentais crispé.
Je l'étais aussi. Pour ma part je n'étais pas super à l'aise avec les danses de salon, mais surtout, être si proche de lui avait quelque chose d'étrange. Pas déplaisant , non. Mais j'avais l'impression de me sentir à la fois en sécurité et extrêmement stressée, ce qui était paradoxal. « Tu es très jolie, habillée comme ça… » À mon grand agacement, je me sentis rougir de nouveau. J'étais bien heureuse d'être plus petite que lui, persuadée que baisser la tête et détourner le regard suffirait à ce qu'il ne le remarque pas. « Merci. T'es pas mal non plus, même si ta mère et Hitomi doivent toutes les deux avoir envie de jeter ce fichu bonnet dans les flammes d'un dragon...  » Je préférais le taquiner que de m'attarder trop longtemps sur la séance de compliment qui nous mettrait tous les deux mal à l'aise. Nous n'avions pas plaisanté ensemble depuis longtemps, et j’espérais lancer ainsi une discussion moins tumultueuse que les dernières que nous avions eu. Mais ça, c'était sans compter sur la délicatesse, la tact légendaire d'Arsène Nightshade.  

« Au fait, tu n'es plus jalouse, ça y est ? Parce que je te l'ai dit, il n'y a vraiment rien entre Spencer et moi. »  Je me figeai, reculant un peu pour pouvoir lever la tête et planter mon regard dans le sien. Mes yeux devaient lancer des éclairs, même si je n'avais pas envie de faire un scandale au beau milieu de la piste de danse. Il voulait remette ça sur le tapis, maintenant ? « Sérieusement Arsène ? » Mon ton était redevenu sec, mais je faisais attention à ne pas trop lever la voix. « Je me fiche éperdument de ce qu'il y a entre toi et elle. Je t'ai dit que j'étais pas jalouse, pourquoi tu insistes ? C'est toi qui est parti au final, la dernière fois. » Même si les voir ricaner ensemble au fond de la classe m'avait mise sur les nerfs plus que je ne voulais bien l'admettre, et que j'avais fait mon possible pour l'éviter en cours et dans les couloirs pendant les jours qui avaient suivi. « On a aucune raison d'être jaloux l'un envers l'autre de toute manière, non ? » Je fis taire la petite voix au fond de moi qui espérait très fort qu'il réponde que si. Je me dégageai de ses bras en lui adressant un sourire poli et en faisant de mon mieux pour dissimuler ma déception « La chanson est finie. »

Je tournai les talons et m'éloignai rapidement à travers la foule, sans l'attendre. Je ne savais pas si je voulais qu'il me suive, ou si j'étais trop fâchée contre lui pour le supporter. Je partis me resservir un verre, cherchant Alice des yeux pour pouvoir aller l'accuser de ce qu'il venait de m'arriver, mais impossible de l'apercevoir à travers cette masse de convives.

À la place, j'aperçus une autre tête familière, que je n'avais pas eu l'occasion de croiser depuis Juin dernier. Et pour cause, Sirius était parti faire ses études de musique et était présentement en première année à l'UMS. Il dansait avec une blonde que je ne connaissais pas, et cela me fit sourire. Si j'avais eu un crush sur le jeune homme il y deux ans de ça, tout ne c'était pas passé comme je l'avais espéré et c'était le premier et unique garçon qui avait jamais refusé mes avances. Bizarrement, cette histoire nous avait rapprochés et depuis, je l’appréciais beaucoup. Nous passions notre temps à nous taquiner sur divers sujets, autant vous dire qu'après cette danse nuptiale avec une jolie fille, il n'allait pas y échapper. Si en plus, me voir faire semblant de flirter avec lui pouvait faire enrager Arsène...

J'attendis poliment qu'ils finissent de discuter et de danser avant de m'approcher de Sirius avec un sourire espiègle, lui tapotant sur l'épaule du bout de doigt pour qu'il se retourne. « Trop occupé avec vos prétendantes pour venir me dire bonjour, Mr. Green? » Je me tournai vers la fille, la saluant à son tour. « Je suis Tessa. Tu me le prêtes pour une danse ? » Je baissai d'un ton pour que seul le jeune homme puisse entendre mes paroles, et ajoutai en haussant un sourcil avec un air inquisiteur « Sauf si je dérange, bien entendu... »  

Codage par Libella sur Graphiorum

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