Someone said, don't drink her potions

Someone said, don't drink her potionsJeu 29 Sep - 20:16

Someone said, don't drink her potionsAvec Indiana Nightshade Mardi 11 septembre 2001

Sortir samedi soir m'avait fait un bien fou, merci Alekseï Romanov ! Même si je m'étais pris un râteau de la part d'une hétéro, j'avais bien ris, j'avais bien bu, et, plus important, j'avais bien dansé. Poudlard n'avait pas remarqué mon absence, donc, mes parents non plus. Et la semaine commençait bien, parce que je savais que je ressortirais samedi prochain ! Bon, pour un mariage, mais n'importe quel mariage. Le premier mariage gay de l'histoire sorcière anglaise, le mariage de mon parrain et meilleur ami de mon père, et les connaissant, l'évènement ne sera pas triste. Tessa était invitée aussi, donc, vraiment, y avait de quoi se marrer. Je pensais à tout ça en sortant de Défense Contre les Forces du Mal, en me dirigeant vers le cours de Potions. Je marchais vite, parce que je voulais me placer au premier rang ! Vraiment, les Potions et la DCFM sont les seuls cours où je me bats avec Indiana pour la première place, et surtout, pour la place au premier rang.

Quand je rentre, je vois le prof Slugh déjà là, avec une potion qui bouillonne gentiment. Je jette mon sac sur la table tant convoitée avant même de m'asseoir, mais comme ça, je sais que ce sera ma place ! Je sors mon manuel de potions, et une petite carte de visite tombe. C'est vrai que je l'avais apporté exprès… Je me tournais vers Indiana, assis pas loin de moi, et je lui tendis. « Indiana. Tiens. C'est la carte de visite de mes parents. Ils ont un téléphone fixe, et l'adresse est marquée dessus. » J'hésite, avant de continuer. « Comme tu voulais découvrir leur salon de thé… » J'attends qu'il la prenne, et je me retourne au moment où le professeur commence à parler. « Alors, maintenant, voyons. J'ai préparé une potion pour que vous y jetiez un coup d'œil, par simple curiosité. C'est le genre de choses que vous devriez être capables de réussir après avoir obtenu vos BUSE. Vous en avez sûrement entendu parler, même si vous ne les avez jamais faites vous-mêmes. Quelqu'un peut-il me dire le nom de celle-ci ? »

Je jetais un œil, et je levais la main en même temps que Indiana. Mais, vicieuse que je suis, je parlais avant qu'on ne m'interroge. « C'est l'Amortentia, le plus puissant filtre d'amour qui existe. » « Félicitations, Miss Bennett, je n'en attendais pas moins de vous ! » Un sourire se dessina sur mes lèvres. Vraiment, c'est le seul cours -avec ma DCFM- que je reçois de tels compliments. Et puis, je ne suis pas dans le club de Slugh pour rien. Il m'a prise parce que je suis bonne en Potions. « J'imagine que vous connaissez la manière de l'identifier ? »
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Re: Someone said, don't drink her potionsSam 1 Oct - 11:21

Someone said, don't drink her potionsMardi 11 septembre 2001J’adore les cours de Potions. C’est une des matières où j’ai d’autres concurrents que ma cousine pour la première place, même si cela veut dire supporter d’avoir cours avec Alice Bennett. Je suis toujours autant choqué de la voir ici, à travailler. Elle a abandonné tellement de cours cette année que j’aurai espérer qu’elle fasse pareille avec les Potions, pour me laisser être l’élève le plus brillant de la classe du Professeur Slughorn. Mais non, même ça, elle n’était pas capable de le faire. Elle profite même de piquer ma place (au premier rang, évidemment) quand je le malheur d’arriver moins vite qu’elle dans la classe, comme aujourd’hui. En soupirant, je prends une table du premier rang aussi, à droite d’Alice et du professeur. Je n’avais pas le chaudron qui bouillonnait devant mes yeux et, si nous avions été en première année, je crois bien que j’en aurai fait un scandale. Maintenant, je sais que je dois me tenir, sinon Arsène ne voudra sûrement plus jamais se mettre à côté de moi. Déjà qu’il ne veut pas réaliser d’exposé avec moi… !

« Indiana. Tiens. C'est la carte de visite de mes parents. Ils ont un téléphone fixe, et l'adresse est marquée dessus. » Mes yeux me posèrent sur la carte de visite, avant de remonter le long du bras qui me la tendait. Alice Bennett, évidemment. Elle n’aurait pas pût me donner la carte avant qu’on ne soit en cours ? J’eus un petit sourire sarcastique en me disant qu’en tout cas, elle n’avait pas pût me la donner ce week-end, puisqu’elle avait fait le mur pour aller vagabonder Merlin ne sait où. On était à peine mi-septembre, et elle commençait déjà à s’échapper du château au lieu de faire ses devoirs ! Pas étonnant qu’elle ait eu vraiment très peu de BUSES. « Comme tu voulais découvrir leur salon de thé… » « Oui, oui, je me souviens. » Je pris rapidement la carte de visite pour la fourrer dans la poche de mon pantalon, un peu agacé. Ce n’est pas parce que je n’ai pas répondu tout de suite que je suis un imbécile qui oublie tout ! Heureusement, le Professeur Slughorn commença enfin son cours, me donnant un bon prétexte pour ne pas rendre la politesse à Alice Bennett. J’aimais beaucoup ce professeur, et je savais que c’était réciproque. Après tout, il m’avait vite inviter à rejoindre son petit Club, en voyant mes résultats. Son seul défaut, c’est qu’il aimait bien aussi ma pire ennemie.

« Alors, maintenant, voyons. J'ai préparé une potion pour que vous y jetiez un coup d'œil, par simple curiosité. C'est le genre de choses que vous devriez être capables de réussir après avoir obtenu vos BUSE. Vous en avez sûrement entendu parler, même si vous ne les avez jamais faites vous-mêmes. Quelqu'un peut-il me dire le nom de celle-ci ? » Je levais la main en essayant d’ignorer la jeune fille à côté de moi, mais cette tricheuse parla avant d’en avoir le droit. « C'est l'Amortentia, le plus puissant filtre d'amour qui existe. » « Félicitations, Miss Bennett, je n'en attendais pas moins de vous ! » Je baissais la main, en marmonnant pour moi-même que ce n’était pas juste. « J'imagine que vous connaissez la manière de l'identifier ? » Cette fois-ci, je bondis sur l’occasion – le Professeur Slughorn m’avait sourit – pour répondre à mon tour. « L’Amortentia a une couleur nacrée caractéristique, et sa vapeur s’élève en spirale… » Récitais-je rapidement, fier d’avoir mémorisé la plupart des descriptions des potions présentes dans notre manuel de cours. « … Elle dégage aussi une odeur différente pour chaque personne, par exemple je sens du vieux parchemin brûlé, l’odeur de la poussière et… » J’avais le nom sur le bout de la langue. C’était une odeur sucrée, mêlant chocolat, banane et caramel… « … Poppy ! » Comment est-ce que j’avais pût oublier le nom de la tartelette que m’avait offert Hermione, lors des sélections de l’équipe de Quidditch ? « Très bien Monsieur Nightshade, je donne 5 points à Serpentard. 5 points aussi pour Miss Bennett. » Satisfait de moi-même, je me tournais vers mon cousin avec un grand sourire, en essayant d’éviter le regard sûrement haineux d’Alice Bennett, comme j’avais répondu avant elle. Mais même Arsène me regardait bizarrement, Hitomi avait l’air atterrée, et en regardant Alice Bennett, je ne percevait aucune haine ou colère dans son regard. Je passais de l’un à l’autre, avant de bêtement lâcher un timide : « Bah… quoi, qu’est-ce que j’ai dit ? »:copyright:️ Justayne

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Re: Someone said, don't drink her potionsMer 26 Oct - 23:09

Someone said, don't drink her potionsAvec Indiana Nightshade Reconnaître l'Amortentia. Facile. Et facile aussi de connaître ses propriétés ! Vraiment, j'aimais beaucoup les cours de Potion. j'avais enfin l'impression d'être bonne en quelque chose, de non… Dangereux. Pour moi, mais aussi pour les autres. Quand le professeur Slughorn nous demanda les caractéristiques de la potion, j'ouvris la bouche, prête à répondre, mais Indiana Nightshade prit la parole avant moi. « L’Amortentia a une couleur nacrée caractéristique, et sa vapeur s’élève en spirale… » Je refermais la bouche, furieuse. Tout ça parce que le professeur l'avait regardé ! Mais il participe tellement dans les autres cours, qu'il pourrait laisser parler ses camarades dans les autres, non ?

« … Elle dégage aussi une odeur différente pour chaque personne, par exemple je sens du vieux parchemin brûlé, l’odeur de la poussière et… » J'enrageais, seule, dans mon coin. Nia nia nia, moi aussi je savais qu'elle avait une couleur nacrée, que sa vapeur s'élevait en spirale, et que chaque personne en sentait une odeur différente. Papa m'avait confié un jour qu'il sentait le chocolat, sûrement parce que c'était le goût préféré de maman. Je me penchais, pour essayer de sentir la potion au lieu d'écouter Indiana, quand… « … Poppy ! » Je sursautais. Poppy, c'était mon surnom, depuis toute petite. Et c'est quand j'ai inventé une pâtisserie que mon père donna mon surnom au nom de la pâtisserie. D'ailleurs, c'était la pâtisserie que Indiana avait goûté ce weekend sur le terrain de Quidditch… Il parlait encore des odeurs qu'il sentait ? Pourquoi il sentait l'odeur du nom de la pâtisserie qui portrait mon surnom dans le filtre d'amour le plus puissant au monde ?

« Très bien Monsieur Nightshade, je donne 5 points à Serpentard. 5 points aussi pour Miss Bennett. » J'avoue, j'avais arrêté d'écouter le professeur Slughorn, encore sous le choc. Vraiment, c'est quelque chose que je ne comprends pas. Et je fixe Indiana, toujours dans l'espoir de comprendre. Je vois Hitomi Nightshade, la cousine de Indiana, griffonner quelque chose, quand le professeur reprit la parole : « D'ailleurs, Monsieur Nightshade, pouvez-vous bien me dire ce que c'est, qu'un poppy ? » Je repris contenance, et me tourna vers lui, un sourire innocent sur les lèvres. « C'est une pâtisserie, monsieur. Elle a été inventée par mon père et moi-même. C'est à base de caramel, de banane et de speculoos, avec de la crème chantilly. » « Ça a l'air délicieux, Miss Bennett ! Il faudra que je passe commande pour la prochaine soirée au club. » Je lui offrit un dernier sourire craquant, celui de la bonne élève que je suis… Seulement pour les cours qui m'intéressent. Puis, je tournais à nouveau la tête vers Indiana, plongé dans la lecture du mot de sa cousine. J'essayais de lire, sans succès. En soupirant, j'essayais alors de me concentrer sur les indications du prof, pour réaliser nous-même la potion. Heureuse de enfin faire quelque chose, je sortis mon chaudron. Quelques minutes plus tard, alors que ça bouillonnait, et que tout le monde était concentré, je soufflais à Indiana : « Pourquoi tu sens le Poppy dans l'Amortentia ? »
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Re: Someone said, don't drink her potionsSam 3 Déc - 10:29

Someone said, don't drink her potionsMardi 11 septembre 2001J’adore parler en cours pour donner les bonnes réponses – et non pas pour bavarder, comme certains. Ou plutôt, comme certaine. J’étais bien content d’avoir pût souffler la réponse à Alice. Je suis sûr qu’elle met un point d’honneur à ne travailler que dans une ou deux matières pour m’embêter. Elle m’empêche d’être premier partout, alors qu’elle, elle s’en fiche des notes et des appréciations. Elle n’a pas à se constituer un bon dossier pour l’Université, elle. Peut-être qu’en voulant prouver que j’étais capable de reconnaître la potion, j’en avais trop dit. Je venais de remporter cinq points pour ma maison, mais… Hitomi me fit passer un bout de parchemin. C’était assez étrange en soit, elle faisait toujours bien attention à faire comme si elle ne nous connaissait pas quand nous étions ensemble en cours, avec Arsène. L’écriture serrée de ma cousine s’étalait en petites lettres : « Poppy : surnom d’Alice, crétin ! »

Je sais pas si je suis devenu blême ou rouge brique. En tout cas, je me sentais horriblement mal. Comment est-ce qu’il pouvait en être autrement, mon esprit me fait faire dire des choses horribles. Oh, et puis après tout, est-ce que c’était de ma faute ? Qui se surnommait d’après un délicieux gâteau, hein ? C’était la faute d’Alice Bennett si je passais pour un imbécile. C’est toujours de sa faute. « D'ailleurs, Monsieur Nightshade, pouvez-vous bien me dire ce que c'est, qu'un poppy ? » Je déteste ne pas avoir la réponse à une question. Surtout quand un professeur s’adresse directement à moi. Comment est-ce que j’étais censé répondre, sans qu’on ait l’impression que je suis demeuré. Et, évidemment, je me fais souffler la réponse par Alice Bennett. « C'est une pâtisserie, monsieur. Elle a été inventée par mon père et moi-même. C'est à base de caramel, de banane et de speculoos, avec de la crème chantilly. » « Ça a l'air délicieux, Miss Bennett ! Il faudra que je passe commande pour la prochaine soirée au club. » Gnagnagna, regardez-moi, je suis Alice Bennett et je me vante ! Nan mais vraiment. Je me mets à ma place en grimaçant derrière mon chaudron. Et en plus, pour couronner le tout, il fallait que je sois à côté d’elle. « Pourquoi tu sens le Poppy dans l'Amortentia ? » J’essayais de l’ignore, vraiment. Mais je déteste ne pas pouvoir répondre à une question aussi directe. « Pourquoi on t’appelle comme le gâteau le plus merveilleux du monde ? » Je lui rétorques, acerbe, en tournant ma baguette au-dessus de ma potion. Un surnom comme Démon ou Horreur aurait été bien plus cohérent. « La potion nous fait sentir ce qu’on aime, je te signale. Je n’y peux rien si j’aime les Poppy, et l’odeur de la poussière, et les vieux parchemins ! » Est-ce que je vais devoir lui donner des explications pour les deux autres odeurs, ou alors elle va me laisser tranquille ? Ou pire, se moquer de moi ? « Je ne te pose pas des questions sur ce que tu sens dans la potion, moi. D’ailleurs, tu ferais mieux de te concentrer un peu si tu ne veux pas faire une catastrophe comme dans les autres cours. » Je veux bien le reconnaître, je suis peut-être légèrement injuste. Alice n’a jamais provoqué de cataclysme en Potions. Mais… c’est elle qui a commencé à m’attaquer, d’abord !:copyright:️ Justayne

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Re: Someone said, don't drink her potionsJeu 29 Déc - 15:14

Someone said, don't drink her potionsAvec Indiana Nightshade Je sentais mon esprit partir dans tous les sens, mes rouages s'agiter de tous les côtés, tout cela parce que Indiana Nightshade a senti le poppy dans l'Amortentia. Pourquoi ? Pourquoi ? C'est la question qui tournait en boucle dans ma tête ; même si je réussis à faire, entre-temps, de la pub pour le salon de thé de mes parents. Mais maintenant que nous étions censés nous concentrer sur nos chaudrons, j'en profitais pour poser la question à Indiana. Une question qui ne semblait pas lui plaire. « Pourquoi on t’appelle comme le gâteau le plus merveilleux du monde ? » Je plissais les yeux, en me retenant de lui arracher les siens. « Tu n'as pas répondu à ma question. Pourtant, c'est ta passion, de répondre aux questions ! » « La potion nous fait sentir ce qu’on aime, je te signale. Je n’y peux rien si j’aime les Poppy, et l’odeur de la poussière, et les vieux parchemins ! » Tsss, c'était presque ridicule. Il n'avait aucune raison de sentir comme mon gâteau, et pourtant, il le sent ! Et surtout, il n'a pas à le sentir alors que c'est moi qui le lui ai fait découvrir, c'est injuste !

« Je ne te pose pas des questions sur ce que tu sens dans la potion, moi. D’ailleurs, tu ferais mieux de te concentrer un peu si tu ne veux pas faire une catastrophe comme dans les autres cours. » J'ouvris grand la bouche, outrée. Comment il pouvait dire ça ? Je le détestais. « D'abord, je ne cause jamais de catastrophe, parce que je dessine toujours dans mon coin. Ensuite, pour ton information, je sens le thé, le parchemin neuf et le petrichor. » Je marquais une pause, le temps de le regarder avec un air suffisant. Et hautain. Parce qu'il le mérite ! « Au fait, ce n'est pas comme qui m'appelle comme le gâteau le plus merveilleux du monde. C'est le gâteau le plus merveilleux du monde qui s'appelle comme moi. Mon père m'appelle Poppy depuis que je suis née, et quand j'ai inventé ce gâteau -parce que oui, le gâteau que tu aimes tant est mon invention-, papa lui a donné mon nom en guise d'hommage ! » Plus j'avançais dans ma tirade, plus je parlais vite, agacée. Et quand je terminais ma phrase, je me retournais vers mon propre chaudron, fâchée.
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Re: Someone said, don't drink her potionsSam 7 Jan - 17:30

Someone said, don't drink her potionsMardi 11 septembre 2001Je n’en peux plus d’écouter Alice Bennett. Elle est tellement suffisante, tellement sûre d’elle… Et tellement bête, aussi. Pourquoi est-ce qu’il fallait qu’elle s’énerve à ce point pour juste un gâteau – aussi délicieux soit-il ? Me faire peur à chaque fois qu’elle me regardait ou qu’elle m’adressait la parole n’était plus suffisant pour elle, il fallait qu’elle glisse sur les rapports conflictuels et frontaux ? Les rapports où je suis plus nul que nul ? Tout ça pour une odeur de gâteau… Elle avait vraiment un problème. Il faudrait que j’en parle à Arsène, parce que cette conversation commençait à vraiment devenir ri-di-cule. « D'abord, je ne cause jamais de catastrophe, parce que je dessine toujours dans mon coin. » J’hésitais entre lever les yeux au ciel ou soupirer ostensiblement. Coupant la Chocogrenouille en deux, je décocha à la jeune femme un regard éloquent. En quoi dessiner en cours au lieu d’écouter était mieux que causer des catastrophes ?

« Ensuite, pour ton information, je sens le thé, le parchemin neuf et le pétrichor. » Mais… mais je ne lui ai jamais demandé ça ! Même si c’est très intéressant – je veux dire, elle connaît le mot pétrichor. Qui l’eut crût de la part d’Alice Bennett ? « Au fait, ce n'est pas comme qui m'appelle comme le gâteau le plus merveilleux du monde. C'est le gâteau le plus merveilleux du monde qui s'appelle comme moi. Mon père m'appelle Poppy depuis que je suis née, et quand j'ai inventé ce gâteau -parce que oui, le gâteau que tu aimes tant est mon invention-, papa lui a donné mon nom en guise d'hommage ! » « Mais c’est stupide… » C’est stupide que j’apprécie quelque chose qu’elle a inventé. C’est stupide aussi que ça me touche autant, et que j’en ressentes de l’agacement. C’était juste le nom d’un gâteau, par Merlin ! « Oh, et puis, laisse-moi tranquille ! J’écoute, moi ! » Je me décalais à l’opposé d’elle. De toute manière, ça a toujours été comme ça entre nous : il nous fallait un ou deux bons mètres de distances pour ne pas s’étriper.:copyright:️ Justayne

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Re: Someone said, don't drink her potionsMar 24 Jan - 19:32

Someone said, don't drink her potionsAvec Indiana Nightshade « Oh, et puis, laisse-moi tranquille ! J’écoute, moi ! » Alors que Indiana s'éloignait de moi, je le fusillais du regard. Il est incapable de reconnaître quand j'ai raison. Les sourcils froncés, fâchée, je me retournais face à mon chaudron pour continuer et essayer de faire en sorte que ma potion soit meilleure que celle d'Indiana Nightshade.

Samedi 22 septembre 2001

« Je te laisse la boutique Poppy, d'accord ? Je reviens ! » Je hoche la tête et lance un sourire à papa. Comme toutes les deux semaines, je suis revenue à Druid's Oak pour travailler au salon de thé de mes parents. Pour un samedi après-midi, il n'y avait pas trop de monde, alors, papa partit dans la cuisine refaire une fournée de gâteaux. Et maman ? Elle se reposait dans sa chambre, mais m'avait promis de me rejoindre pour qu'on prenne un goûter derrière le comptoir après. Je faisais la vaisselle dans l'évier à côté de la bouilloire, en jetant de temps en temps des coups d'oeil dans la salle. Deux étudiantes discutaient à voix basse, et un homme lisait un livre de la boutique, ceux qui sont disponibles au prêt durant leur consommation. J'eus un sourire de fierté en voyant qu'il lisait un des livres de maman. Je m'essuyais quand la porte s'ouvrit, et fit tinter la clochette. « Bonjour, et bienvenue au Pays des Merveilles ! »

Je me retournais en disant ça, grand sourire, et je reconnus… Indiana Nightshade. Qu'est-ce qu'il venait faire ici, celui-là ? Je me retins de froncer les sourcils, et décidait de le traiter comme n'importe quel premier client. « Je vous en pris, installez-vous où vous le souhaitez. » J'attrapais le petit livre où se trouvaient toutes nos boissons, nos recettes de brunch et les pâtisseries, que j'amenais à sa table. « Voilà notre carte. Nous ne faisons plus les brunchs, mais nous avons encore les sandwichs froids, ou les paninis que je peux vous faire réchauffer. De plus, vous avez derrière vous des bibliothèques. Vous pouvez emprunter des livres à consulter pendant votre visite ici. Vous pouvez également en acheter. Et enfin, toutes les oeuvres accrochées ici sont à vendre. » Je lui adressais mon sourire le plus commercial, et je retournais derrière le comptoir. Je rangeais la vaisselle propre, le temps que Indiana regarde la carte, et enfin, j'y retournais, mon bloc et ma plume en main. « Avez-vous pu choisir ? »
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Re: Someone said, don't drink her potionsSam 18 Fév - 12:14

Someone said, don't drink her potionsSamedi 22 septembre 2001Alice Bennett m’avait donné l’adresse de la boutique de ses parents, pour une raison inconnue. Sans doute, sa petite sœur avait tenu à me la transmettre, et elle avait confié cette tâche à sa sœur… ? C’est sûrement ce qui s’était passé pour qu’elle me donne la carte de visite du Pays des Merveilles en Potions, il y a une dizaine de jour. Depuis, je n’avais eu aucune occasion pour y aller mais, aujourd’hui, c’était différent. Je profitais de faire un saut à l’Université pour récupérer certains cours d’Histoire de première année pour me balader un peu à Druid’s Oak. Et, plus j’y pensais, plus mon ventre criait famine au seul souvenir des pâtisseries du salon de thé. La nourriture occupe une grande partie de ma vie, au point où j’en rêvais parfois la nuit – mais je n’oserai jamais le dire à haute voix. Je peux déjà voir la mine moqueuse de tout un tas de gens : les jumeaux, Alice Bennett, ses amis… Même à Arsène, je n’oserai pas lui dire. On ne sait jamais, il pouvait laisser échapper quelque chose devant Esteban ou Zia. Et puis, j’avais bien le droit de rêver à ce que je voulais, non ? Ou de garder une caisse de victuailles d’urgence sous mon lit, ou dans mon placard de Poudlard, non ?

C’est sur ses pensées – et avec le souvenir du goût du Poppy dans la bouche – que je franchis le seuil du salon de thé. La décoration était assez… spéciale, mais pas d’une mauvaise manière. Des tables rondes et des chaises, toutes dépareillées, mais ça ne me choquait pas spécialement. Évidemment, je ne suis pas comme ma mère, mais tout de même. Il y a certaine chose que je remarque, comme la fresque murale derrière le comptoir, ou encore certains murs couverts d’un papier vert à pois blanc. Ce mélange de style aurait pût sembler étrange et pourtant, tout allait étrangement bien ensemble. Chaque chose semblait à sa place, et le tout donnait une ambiance asse réconfortante. Le doux parfums des pâtisseries qui s’étalaient dans la vitrine du comptoir y était sans doute pour quelque chose. Je me dis cette réflexion en la dévorant des yeux, avant d’être tiré de mes douces rêveries culinaires par la serveuse. « Je vous en pris, installez-vous où vous le souhaitez. » Je me donna encore cinq secondes d’admiration, avant de porter mon regard sur la jeune femme qui venait de me parler. Et de reconnaître avec horreur Alice Bennett ! Pourquoi était-elle là ? Elle ne pouvait pas rester à Poudlard, à organiser des fêtes avec ses amis trop bruyants ?

« Voilà notre carte. Nous ne faisons plus les brunchs, mais nous avons encore les sandwichs froids, ou les paninis que je peux vous faire réchauffer. De plus, vous avez derrière vous des bibliothèques. Vous pouvez emprunter des livres à consulter pendant votre visite ici. Vous pouvez également en acheter. Et enfin, toutes les œuvres accrochées ici sont à vendre. » Je sentis la colère monter en moi, alors que je prenais silencieusement la carte de ses mains. Pourquoi est-ce qu’elle faisait semblant de ne pas me reconnaître ? C’était peut-être un de ses nouveaux jeux tordus, une manière de se moquer de moi, encore une fois. Oui, bien sûr… Franchement agacé par la situation, je m’assied à une table devant la bibliothèque. J’adorais fouiner dans les livres mais j’étais tellement… tellement énervé, agacé du mépris constant d’Alice Bennett que rien ne me faisant envie ! Au niveau lecture, bien sûr. Pour ce qui était de la carte, c’était une tout autre histoire… « Avez-vous pu choisir ? » « Je vais prendre… un Poppy. Et un Van Gogh. Heu, et un thé. » Je croisais les bras. Au moins, je pourrai me réconforter devant un bon goûter. « Pourquoi tu travailles ici ? Est-ce que c’est légal, au moins ? » Je toisais la jeune femme, en serrant un peu plus mes bras contre ma poitrine. Ma question était légitime ! Et puis, elle m’avait énervé… « Je peux rester combien de temps ? » Enchaînais-je avant de lui laisser le temps de réponse. Si je pouvais, autant rester ici jusqu’à la fin des cours de mon père. J’avais sur moi des notes à remettre au propre, de toute façon…:copyright:️ Justayne

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Re: Someone said, don't drink her potionsVen 3 Mar - 19:56

Someone said, don't drink her potionsAvec Indiana Nightshade Samedi 22 septembre 2001

Alors que je lui avais parlé normalement, Indiana semblait très froid…Et très tendu. Alors que je n'avais rien fait, c'est lui qui avait décidé de venir aussi ! Mais je décidais de rester professionnelle, et j'allais à sa table, mon bloc-note et ma plume en main, pour prendre sa commande. « Je vais prendre… un Poppy. Et un Van Gogh. Heu, et un thé. » Je notais avec aisance ce qu'il me disait. Ça faisait tellement longtemps que je faisais ça, que maintenant je savais très bien écrire debout sans tirer la langue de concentration. « Pourquoi tu travailles ici ? Est-ce que c’est légal, au moins ? » Je levais les yeux de mon parchemin. Indiana me regardait de haut, bien qu'il était assis. Et moi debout, donc. Ça gêne qui, franchement, cette situation ? Je donne volontiers un coup de main à mes parents de temps en temps, quand l'autre serveuse est pas là. Et puis, ça me fait de l'argent de poche pour m'acheter des crayons de couleur ou pour aller à Pré-auLard. Mais Indiana ne me laissait pas le temps de répondre. « Je peux rester combien de temps ? » « Autant de temps que tu veux, tu sais. Bon, si d'un coup il y a masse de clients et que tu as terminé tes consommations, je te demanderais de reprendre quelque chose ou de laisser la place, pour que mes parents fassent du bénéfices. Mais tu as vu, la salle est à moitié vide, donc tu peux prendre ton temps. »

Je rangeais le bloc-note dans la petite poche de mon tablier. « Tu veux quoi comme thé ? On en a plein au menu. » Des noirs des verts, des blancs, de différentes sortes. Et toutes nos boîtes sont affichées au-dessus du comptoir. C'est bien la seule décoration qui reste de manière permanente. Et toutes nos boîtes sont bariolées. Maman ne les change pas, parce que ça prend un temps fou de coller toutes les étiquettes. Mais j'aime bien, je ferais pareil quand j'aurais un appartement. « Je t'apporte ta commande quand elle sera prête. » Je tournais les talons et allait derrière le comptoir. Je lançais l'eau à chauffer et passa machinalement un coup de chiffon sur le bar. Puis, pour m'occuper les mains, je pris la cafetière et alla remplir la tasse d'un autre client. Un étudiant, qui venait travailler sur ses dossiers toutes les deux semaines. Il restait là toute la matinée ou tout l'après-midi, en fonction, et j'avais l'habitude de lui donner un café gratuit au milieu de sa session, parce qu'il reprenait toujours quelque chose derrière pour rester plus longtemps.

Une fois l'eau chaude, je préparais la théière. Il y avait une odeur de thé perpétuelle dans notre petit salon, que j'adorais. Ça sentait tellement bon ce mélange de tous nos thés en vrac. Et le mieux était quand papa arrivait avec de nouvelles pâtisseries, comme maintenant. « Voilà les Van Gogh, ma poppy. » « Merci, papa. » Il m'aida à les mettre en vitrine, m'embrassa la joue puis repartit dans notre cuisine, à l'étage, en sautillant. Je pris un van gogh chaud, un poppy et ne tasse avec sa soucoupe, et je posais le tout sur un plateau, puis j'allais à la table d'Indiana. Elle était déjà encombrée de parchemins divers et variés. Je repérais un coin et je posais les consommations. « Voilà un van gogh, un poppy, et un thé chaud, infusé, et prêt à boire. » J'allais lui souhaiter de bien en profiter, comme à tous mes clients, quand mes yeux se posèrent sur sa lecture. « Tu prends des cours d'histoire en plus ? »
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Re: Someone said, don't drink her potionsMar 21 Mar - 16:22

Someone said, don't drink her potionsSamedi 22 septembre 2001Alice est tellement, mais tellement pénible. Pourquoi est-ce qu’il faut qu’elle travaille dans ce salon de thé ? J’en viendrai presque à regretter d’être venu, si il n’y avait pas la vue des Poppy… Les gâteaux, évidemment. Après avoir lâché du bout des lèvres ma commande, je ne peux pas m’empêcher de lui demander abruptement si il y a une durée limitée pour rester ici. Telle que je connais Alice Bennett, ça ne m’étonnerait même pas qu’elle invente une règle stupide juste pour que je partes assez vite. Elle me déteste. « Autant de temps que tu veux, tu sais. Bon, si d'un coup il y a masse de clients et que tu as terminé tes consommations, je te demanderais de reprendre quelque chose ou de laisser la place, pour que mes parents fassent du bénéfices. Mais tu as vu, la salle est à moitié vide, donc tu peux prendre ton temps. » Je jette un coup d’œil circulaire dans la salle qui, il est vrai, n’est pas très remplie. Je ne sais pas si c’est une bonne chose ou pas. Sans beaucoup de témoins, Alice Bennett pourrait s’en donner à coeur joie niveau moqueries et intimidation. Je frissonne en pensant à tout ce qu’elle pourrait me faire subir.

« Tu veux quoi comme thé ? On en a plein au menu. » La voix d’Alice me ramène brutalement dans le temps présent. Je le lui lance un regard vide. Un thé ? Parce qu’il faut que j’en choisisse un, en plus ? Elle ne pouvait pas le faire toute seule ? « J’en sais rien. Tu as qu’à choisir, du moment qu’il est très sucré, ça me va… Je sais pas moi, celui-là. » Je désigne une boîte au hasard du doigt. Je soupire, en espérant qu’elle parte bientôt. Ce n’est pas en poireautant devant moi que je vais lui lâcher un pourboire ça, c’est sûr et certain ! « Je t'apporte ta commande quand elle sera prête. » Enfin. Je vais finalement pouvoir respirer sans sa présence qui me juge d’un regard. Quoi que je fasse, quoi que je dise… Je soupirais, sûrement pour la millième fois depuis que j’avais osé mettre les pieds dans le salon de thé. Dommage que la présence d’Alice Bennett gâche mon expérience, parce que je sens que je pourrais adorer le Pays des Merveilles si elle n’était pas là.

Profitant de l’absence de mon bourreau, je sortis de mon sac tout mon attirail. Plumes, encrier, tonnes de parchemins annotés et livres plus ou moins volés à mon père. Je ne peux pas dire empruntés : un emprunt sous-entend qu’on a une volonté de rendre l’objet en question au bout d’un moment. « Voilà un van gogh, un poppy, et un thé chaud, infusé, et prêt à boire. » La voix de la jeune femme me fit sursauter tellement violemment. Résultat : une grosse tâche d’encre sur dans ma liste de définition. Les lèvres pincées, je jetais un regard noir à Alice Bennett, pour bien lui faire comprendre ce qu’elle venait de faire. J’ai envie de lui asséner qu’elle est une catastrophe ambulante, mais j’ai trop peur qu’elle se venge sur la nourriture qu’elle vient de m’apporter. « Tu prends des cours d'histoire en plus ? » « Pardon ? » Je regarde mes notes, puis Alice Bennett. Les pâtisseries me tendent les bras, et je n’ai qu’une envie : qu’elle parte pour que je puisse manger. « C’est pour me préparer à l’UMS. » Je lâche, sèchement, en tamponnant un morceau de papier buvard sur la tâche avant qu’elle ne sèche. « Ce sont les cours de mon père. Et ses notes, aussi, de quant il était en thèse. » Je fais glisser un geste le Poppy vers moi, en évitant le regard inquisiteur de la jeune femme. « Pourquoi est-ce que tu savoir ? » Je lui demande de mauvaise grâce, la bouche pleine. La vraie question que j’aimerai lui poser, c’est : comment est-ce qu’elle va s’en servir contre moi pour se moquer et me rendre ridicule devant tout le monde ? « Je veux devenir archéologue, je dois avoir les meilleures notes possibles. C’est pour ça que je travailles autant, et que je commences déjà le programme d’histoire de la première année de licence. » Comme ça, je deviendrai major de ma promo et j’écraserai tout le monde. Je plante mon regard dans celui d’Alice Bennett, dans un mélange de défi et de crainte.:copyright:️ Justayne

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The Greastest Adventure ?

Re: Someone said, don't drink her potionsVen 5 Mai - 9:32

Someone said, don't drink her potionsAvec Indiana Nightshade Dire que pour une fois, je pris le temps de parler avec Indiana, de prendre de ses nouvelles, et de m'intéresser à lui, bah lui, il me renvoie bouler. C'était injuste. Et alors que je lui demandais si il prenait des cours d'histoire supplémentaires, il me lança un regard noir. « C’est pour me préparer à l’UMS. » « Tu as le temps d'aller à l'UMS ? » Je ne devrais pas, surtout avec le ton qu'il prend avec moi, mais je suis impressionnée. Non seulement il fait tout pour être le premier de la classe tout le temps, mais en plus il faut du Quidditch, tout en suivant des cours à l'Université. Je suis impressionnée, mais il m'énerve. « Ce sont les cours de mon père. Et ses notes, aussi, de quant il était en thèse. » En thèse, wouah… La thèse, c'est le niveau du doctorat, et Indiana arrive à lire ça ? Je suis plus qu'impressionnée. J'aime l'histoire, et j'aimerais le battre autant dans cette matière que pour les potions ; mais, autant, dans les potions, l'art de la cuisine m'aide, autant en histoire, je n'arrivais jamais à le battre, sans comprendre pourquoi. Maintenant, je sais. Ma mère aime l'histoire, et on en débat souvent quand on cuisine ou qu'on range la boutique le soir. Mais Indiana prend carrément les cours de l'Université ! C'est normal qu'il me bat.

« Pourquoi est-ce que tu savoir ? » Franchement, je suis déjà vexée qu'il arrive à lire des cours universitaires, mais si en plus, il me parle sur son ton-là, ça me vexe encore plus. Mais je suis sur mon lieu de travail, je prends sur moi pour ne pas causer de scandale et je finis par hausser les épaules. « Je suis curieuse, c'est tout. Même si maintenant, je me demande pourquoi tu lis des cours de ce niveau… Je sais que tu es ambitieux, mais quand même… » « Je veux devenir archéologue, je dois avoir les meilleures notes possibles. C’est pour ça que je travailles autant, et que je commences déjà le programme d’histoire de la première année de licence. » Il plante son regard dans le mien, et je le soutiens. Mais, pour une fois, j'abandonne avant lui ce combat. Déjà, parce que le bruit de la cloche de la porte qui s'ouvre retentit, et ensuite, parce que… je ne sais. Ça m'énerve de voir qu'il est aussi intelligent, que même si il étudie beaucoup, ses révisions à lui sont efficaces, tout m'énerve en lui. Ce qui m'énerve encore plus est qu'il a des yeux et des cheveux magnifiques. Est-ce que je deviens comme ma mère, à vouloir absolument mettre mes mains dans ses cheveux, comme elle fait avec mon père ?

Je souris au client qui rentre, avant de me tourner vers Indiana. « Bah, je te laisse travailler, alors… J'ai du travail aussi… » J'allais voir le client, et je lui proposais de s'installer où il voulait. Je pris sa commande, et je la préparais, bref, je faisais mon travail. Entre deux commandes, je ne pouvais m'empêcher d'observer Indiana, plongé dans ses notes. Il avait l'air si concentré…E t puis… Il était vraiment beau, aussi… Au bout d'un moment, j'attrapais mon carnet de dessins sous le comptoir, et je commençais à le dessiner.

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Dimanche 21 octobre 2001

Je savais que Vicky était en pleine préparation de sa fête d'Halloween. Moi aussi, j'étais en pleine préparation ! Je confectionnais mon costume avec l'aide de Sara depuis plusieurs semaines déjà. Et puis, j'étais concentrée sur un autre projet secret avec les chutes de mon costume… Mais en attendant, j'étais à la bibliothèque de Poudlard. A l'origine, je devais emprunter des livres pour un devoir en Défense Contre les Forces du Mal, quand je croisais ma sœur Hermione. Elle aussi, elle avait des devoirs à faire. Alors, on s'assit à la même table, mais, très rapidement, je tournais en rond. je ne voulais pas rester ici, à juste prendre des notes, mais je voulais aussi rester avec ma sœur… Elle finit alors par me tendre un de ses parchemins, en me demandant de lui confectionner un marque-page. Puis, elle se leva pour aller chercher d'autres livres.

j'étais en train de finir de découper le marque-page quand Hermione revint. « Alice, regarde qui j'ai trouvé ! » Elle chuchotait, mais j'entendis quand même son degré d'excitation. Je relevais la tête, et je vis… Indiana Nightshade. Par Merlin, j'aurais dû me douter qu'il était là ! « Indiana, tu m'aides pour mon devoir ? » Je retournais bien vite à mon marque-page, mais je sentis Indiana s'asseoir en face de moi, ma sœur à côté de lui. Elle commençait à lui expliquer ce qu'elle devait faire, quand j'attrapais mon sac. Je fis tomber des critérium, des gommes, et des crayons de couleurs. Puis je croisais le regard interloqué d'Indiana. « Quoi ? Hermione m'a demandée de lui faire un marque-page. » Je commençais à dessiner la base au crayon à papier. Puis, quand je vis le résultat, je décidais d'abandonner les crayons de couleur pour sortir mon aquarelle. Je vérifiais que Pince était bien à son bureau, avant de commencer à le peindre.

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Dessin par FindingFeliz
Lien Etsy du marque-page
:copyright:️ Justayne

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Sweet but psycho

Re: Someone said, don't drink her potionsLun 22 Mai - 11:37

Someone said, don't drink her potionsSamedi 22 septembre 2001Je ne peux pas m’empêcher d’être soupçonneux en regardant Alice. Déjà, parce que c’est Alice Bennett, et rien que cette raison devrait être suffisante ! « Je suis curieuse, c'est tout. Même si maintenant, je me demande pourquoi tu lis des cours de ce niveau… Je sais que tu es ambitieux, mais quand même… » Je pince les lèvres avant de lui lâcher que je rêve de devenir archéologue. Je ne sais pas pourquoi, mais je me retiens de justesse de rajouter « le plus jeune archéologue du monde ». Sans doute parce que je pressens qu’elle se moquera de moi, si je le fais. Je pouvais déjà entendre sa voix résonner à mes oreilles, me susurrer que je ne pourrai jamais être « le plus jeune » quoi que ce soit, à moins de sauter une classe. Ce qui est d’ailleurs bien mon intention, une fois à l’Université. C’est une honte que je ne puisse pas passer directement mes ASPIC cette année, alors qu’Esteban lui, le peut ! Je suis plus intelligent que lui, j’ai même eu de meilleur note que lui aux BUSES. Et moi, au moins, je travailles. Ce qui n’est pas son cas. La vie est totalement injuste.

Ce qui était tout aussi injuste, c’était de voir Alice Bennett partir pour s’occuper d’un autre client. Après m’avoir dérangé dans mes devoirs, elle avait trouvé le moyen de me planter là, en s’excusant à peine : « Bah, je te laisse travailler, alors… J'ai du travail aussi… » Je ne lui ai rien rétorquer, parce que ce n’est pas à moi de la supplier de rester. Si elle préfère voir ailleurs, et bien… au fond, c’est ce que je souhaitais, non ? Sauf qu’avec toutes ses questions, j’ai plus envie de parler d’archéologie avec elle que de travailler sur les notes de mon père. Je laissais échapper un grognement de mécontentement en engloutissant une portion assez impressionnante de mon dernier gâteau. Moi, avoir envie de parler avec Alice Bennett. Elle avait dû droguer mon thé, oui ! Je sentis mon coeur s’accélérer, en regardant du coin de l’œil ma tasse. Est-ce que c’était moi, ou le liquide avait une couleur légèrement différente que celle du thé habituel ? Je porta la tasse à mon nez pour la renifler, en passant en revue toute les potions que je connaissais. Alice Bennett était experte, malheureusement, dans cet art – et c’était bien la seule matière où elle excellait mieux que moi ! M’empoisonner devait être un jeu d’enfant pour elle… Dégoûté, je reposa la tasse de thé le plus loin possible de moi. Si ses potions ont déjà un peu altérés mon jugement, je ne vais certainement pas finir cette tasse !

Dimanche 21 octobre 2001

Le dimanche était un jour sacré pour moi. Dans le sens où c’était devenu le jour où je pouvais passer le plus de temps dans la Bibliothèque. Je n’avais pas d’autres obligations ce jour là : je n’avais pas à aller en classe, je n’avais pas à aller m’entraîner au Quidditch, je n’avais même pas à accompagner Arsène à Pré-au-Lard pour dévaliser Honeyduke et la boutique de farces et attrapes ! Non, le dimanche était un jour rien que pour moi, où je pouvais me plonger entièrement dans d’énormes grimoires et de vieux parchemins bien poussiéreux. Le bonheur était à son comble. Mais c’était sans compter sur l’apparition d’une petite tête blonde qui semblait beaucoup trop joyeuse d’être tombée sur moi.

Hermione Bennett. Elle était beaucoup moins intimidante que sa sœur aînée, mais tout aussi énervante. Oh, dans un autre registre : elle voulait absolument que je sois… je ne sais pas, son ami ? Son mentor ? Elle commençait déjà à me faire des grands sourires en me demandant de quels livres j’avais besoin, si c’était pour les cours ou non, et surtout, surtout, elle me demanda d’une petite voix qui n’admettait pas qu’on lui dise non si je voulais bien jeter un coup d’œil à son devoir. C’était juste un coup d’œil, et après je pourrai retourner à mes recherches des plus vieux grimoires de la Bibliothèques. Avec un peu de chance, j’arriverai à trouver un sort qui me rendrait invisible aux yeux des filles Bennett !

Je me laissa entraîner malgré moi vers la table qu’avait choisie Hermione pour travailler, même si j’y allais un peu en traînant des pieds. Travailler de la métamorphose ou des sortilèges de niveau première année, c’était… complètement barbant. Secrètement, j’espérais que le devoir de la petite fille portait sur l’Histoire de la Magie. « Indiana, tu m'aides pour mon devoir ? » En levant les yeux, je tombais directement sur le visage fermé d’Alice. Par Merlin, je ne pouvais jamais être tranquille ? Même dans la Bibliothèque, elle me poursuivait ? La vie était vraiment, vraiment, vraiment totalement injuste avec moi. Qu’est-ce que j’avais fait pour mériter ça ? « Bon, alors, montre-moi ton devoir… » Je fis glisser le parchemin de Hermione vers moi, en essayant d’oublier la présence de sa sœur juste en face de moi. De toute manière, elle était bien trop occuper à faire je-ne-sais-quoi avec son sac sous la table pour s’occuper de moi. « Alors, pour répondre, tu dois… » Le reste de mes explications fut noyé sous un vacarme épouvantable, provenant de la personne juste devant moi. Je lança un regard noir à Alice Bennett, en essayant de me retenir de l’engueuler. On n’a pas idée de renverser le contenu de son sac sur la table comme ça ! « Quoi ? Hermione m'a demandée de lui faire un marque-page. » « Et Hermione m’a demandé de l’aide, mais ce sera impossible si tu continue à te comporter comme une gamine ! » Je chuchotais avec colère. On était dans une Bibliothèque, par Merlin ! Même elle devait savoir qu’on devait ne pas faire de bruit. « Donc, je disais. Pour répondre à ce genre de question, tu devrais noter sur ton brouillon la date de naissance et de mort d’Emeric le Hargneux, ainsi que les faits principaux : les exactions dans le sud de l’Angleterre, le duel avec Egbert le Magnifique, et… » Mon regard balaya la table, pour se fixer sur le fameux marque-page d’Alice. Par tout les ancêtres Blackwood, elle était en train de le peindre ! « Tu vas te faire prendre. » Je ne le disais même pas méchamment, mais c’était un fait : Pince avait une sorte de troisième œil pour ce genre de chose. C’était bien pour ça que je n’avais jamais essayé de ramener en douce à manger dans la Bibliothèque ! « Je t’aurai prévenu. » Je haussais les épaules devant le regard que je devinais courroucé d’Alice, avant de montrer à Hermione comment prendre des notes efficacement. M’est avis que son aînée devrait écouter aussi, vu ses résultats médiocres en cours, mais elle préférait dessiner. Je ne serai pas d’assez mauvaise foi pour dire que le marque-page n’était pas beau. Il était même assez spectaculaire, avec un dessin délicat et des couleurs juste agencées comme il fallait, pour ce que j’en savais. Mais ce n’était pas l’endroit ! Et le bruit du pinceau sur le parchemin me forçait à faire des pauses pour trouver mes mots. Et la concentration sur le visage d’Alice était beaucoup trop déconcertante ! Qui aurait crû qu’elle aurait pût se concentrer, un jour, sur autre chose que de faire de ma vie un enfer ?:copyright:️ Justayne

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The Greastest Adventure ?

Re: Someone said, don't drink her potionsDim 4 Juin - 11:35

Someone said, don't drink her potionsAvec Indiana Nightshade Dimanche 21 octobre 2001

Alors que Indiana s'était installé à mon bureau sur demande de Hermione, je commençais à chercher mes fournitures d'art pour réaliser le marque-page que ma petite sœur m'avait demandé. Je finis par vider mon sac sur la table pour aller plus vite, mais je me pris un regard noir de la part d'Indiana. « Et Hermione m’a demandé de l’aide, mais ce sera impossible si tu continue à te comporter comme une gamine ! » Comme une gamine, non mais je rêve. Je ne répondis rien, et je commençais à faire le tri dans mes pinceaux. Indiana se tourna alors vers Hermione, et commença à lui donner des explications.

« Donc, je disais. Pour répondre à ce genre de question, tu devrais noter sur ton brouillon la date de naissance et de mort d’Emeric le Hargneux, ainsi que les faits principaux : les exactions dans le sud de l’Angleterre, le duel avec Egbert le Magnifique, et… » Il fallait avouer que Indiana avait une belle voix, assez agréable à écouter. Je me rendais compte, en dessinant les contours au crayon à papier, que je l'écoutais aussi attentivement que les livres audios que j'empruntais à papa. J'aurais pu continuer comme ça un bon moment, alors que la peinture me relaxait, quand il s'interrompit. Et sortit une phrase qui n'avait rien à voir avec ses explications. « Tu vas te faire prendre. » « Hein ? » Je levais les yeux, et je regardais Indiana. C'était bien à moi qu'il parlait. « Mais non. Je fais aucun bruit, Pince verra rien du tout. » « Je t’aurai prévenu. »

Je ne répondis rien. Je savais que de toute façon, Indiana adorait avoir raison, donc, franchement, je n'allais pas en rajouter. Je continuais lentement de peindre pendant quelques minutes, pendant que Indiana reprit sa conversation avec Hermione. Il était si patient avec elle alors qu'elle pouvait être relou. C'est trop chou, je trouve. « MAIS QU'EST-CE QUE C'EST QUE ÇA ? » Je sursautais quand Pince arriva d'un coup devant notre table. « Je rêve ou vous êtes en train de peindre dans la bibliothèque ? » « Ça va, y a pas de livres à vous, que les nôtres ! » Mais mon argument ne suffisait pas. Elle devenait toujours rouge et finit par fulminer : « DEHORS ! DEHORS ! » Je finis par lever les yeux au ciel avant de ranger magiquement mes affaires, et je sortis de la bibliothèque.

J'attendis vaguement quelques minutes en me demandant où j'allais aller, quand ma petite sœur me rejoignit. « Je ne voulais pas te laisser seule ! » Je lui souris amicalement. « Tu veux aller dans la Grande Salle ? » Alors qu'elle hochait la tête, j'entendis les portes de la bibliothèque s'ouvrir à nouveau. Je me tournais, et je vis Indiana arriver. Sous prétexte qu'il voulait continuer d'aider Hermione. On finit par aller à trois dans la Grande Salle, rejoindre d'autres qui travaillaient, et je repris mon marque-page. De temps en temps, on s'échangea même un sourire, avec Indiana. Sans parler.
:copyright:️ Justayne

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Sweet but psycho

RPG Harry Potter

Someone said, don't drink her potions

descriptionSomeone said, don't drink her potionsJeu 29 Sep - 20:16

descriptionRe: Someone said, don't drink her potionsSam 1 Oct - 11:21

descriptionRe: Someone said, don't drink her potionsMer 26 Oct - 23:09

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descriptionRe: Someone said, don't drink her potionsJeu 29 Déc - 15:14

descriptionRe: Someone said, don't drink her potionsSam 7 Jan - 17:30

descriptionRe: Someone said, don't drink her potionsMar 24 Jan - 19:32

descriptionRe: Someone said, don't drink her potionsSam 18 Fév - 12:14

descriptionRe: Someone said, don't drink her potionsVen 3 Mar - 19:56

descriptionRe: Someone said, don't drink her potionsMar 21 Mar - 16:22

descriptionRe: Someone said, don't drink her potionsVen 5 Mai - 9:32

descriptionRe: Someone said, don't drink her potionsLun 22 Mai - 11:37

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