Yo me puse dispuesta a tus pies

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Yo me puse dispuesta a tus piesMar 4 Oct - 20:28

Yo me puse dispuesta a tus pies Avec Lemony Morris-Clever Vendredi 14 septembre 2001

Cela faisait un moment que je l'avais remarqué. Depuis le premier jour de cours. Il était sortit de sa salle de classe en faisant un immense doigt d'honneur… Sûrement à son professeur. Je n'avais pas vu qui c'était. Ça avait fait grand bruit, dans ma classe, parce que nous étions sorti de cours au même moment. Sara m'avait demandé qui c'était, mais je ne connaissais pas son nom. C'est à force de l'observer que je sus. Lemony Morris-Clever. Il avait un prénom que l'on pourrait qualifier d'étrange, mais le mien n'était pas plus commun. Et puis, c'est à force de coups d'oeil, de chercher ses proches, ses amis, de le regarder à table ou dans les couloirs, voir même de le suivre, que j'en sus plus.

Sa grande sœur s'appelait Spencer, et elle semblait faire beaucoup plus de bruit que lui. Il ne parlait pas à grand-monde, et son seul ami semblait être Arsène, mon cousin. Aussi, il avait déjà fuit Judas après une bêtise, et il avait même sauté par la fenêtre pour le suivre. La plupart du temps, il était seul, et il aimait beaucoup passer du temps dans les serres de Poudlard. Il y allait tous les jours après les cours. Je ne savais pas si il y allait à d'autres moment, parce que je ne séchais pas les cours. Aujourd'hui, en sortant de métamorphose, Accalia et Sara avaient envie d'aller prendre l'air. Sara voulait faire les ongles de Accalia, alors, elles voulaient se poser dans la cour. Je leur promis de les rejoindre au dîner, et je me dirigeais vers les serres.

Je ne sais pas pourquoi j'avais autant besoin de le voir. Peut-être qu'il avait cours… ou peut-être qu'il séchait. Quand j'ouvris la porte de sa serre favorite, celle où il allait le plus souvent, je me fis discrète. J'ai toujours su être silencieuse. J'aime… Espionner, m'infiltrer, on va dire, au plus grand désarroi de mes parents, qui ne me remarquent pas toujours. Ce n'est pas la première fois que je suis dans cette serre, avec lui, et qu'il ne me remarque pas. Toujours aussi délicatement, je ferme la porte derrière moi, et je m'avance. Mes pas sont tellement légers qu'ils ne font presque pas de bruit sur la terre humide. Je nai même pas besoin de me cacher derrière les plantes, Lemony me tourne le dos, concentré. Je finis par faire un sourire, et je continuais de m'avancer, pour essayer de voir sur quoi il travaillait, quand… Quand je me pris les pieds dans quelque chose, et je perdis l'équilibre. « AH ! » Je me sentis tomber en arrière, et je tombais les fesses les premières dans un large pot, rempli de tentacules… « Oh mon dieu ! » Je suis tombée dans le filet du Diable ! J'essaie de me relever, quand je sens qu'on m'attrape le bras…
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Re: Yo me puse dispuesta a tus piesDim 9 Oct - 10:35

Yo me puse dispuesta a tus piesVendredi 14 septembre 2001J’aime pas trop Poudlard mais au moins je peux aller dans les Serres. Dans la troisième, il y a même un Filet du Diable. Les autres aiment pas cette plante. Même Chourave dit qu’elle est dangereuse. Moi, je la trouve très belle, et très gentille. Et très intéressante. Je suis sûr qu’on pourrait apprendre tout un tas de chose en l’observant. Mais je dis pas à Dada dans mes lettres que je m’amuse avec un Filet du Diable. Lui, il s’en fout. Il a l’habitude des plantes. Mais il devra le dire à Maman, parce qu’il dit toujours tout à Maman. Et Maman va paniquer. Et le dire à Tonton Ewan. Et Tonton Ewan va m’engueuler, même si ça je m’en fous. Et Tonton Ewan va le dire à Chourave. Et Chourave elle fermera la Serre numéro trois pour le citron. Alors nan, vaut mieux que je dis rien à Dada.

Je suis pas comme Bébé Spencer. J’ai pas besoin de chantonner pour travailler. Ça me dérangerait plutôt. Je suis pas doué pour faire deux choses à la fois. J’ai étalé un gros manuscrit sur une des tables de travail. Il est énorme, poussiéreux, et plein d’une écriture toute serrée et toute penchée. Je l’adore, c’est un vieux grimoire sur les Filet du Diable. Il date de je sais plus quand, et c’est pas très important. On s’en fout de l’Histoire, ils sont tous mort de toute façon. Je préfère lire les découvertes d’un sorcier un peu taré qui voulait utiliser de la sève de Filet du Diable dans ses potions. Il est con, aussi : il voulait faire une entaille sur une des branches. Violemment. Il l’a bien cherché, pas étonnant qu’il se soit presque fait étouffer. Nan, il faut être gentil avec la plante. Et mou, aussi. « AH ! » Je sursaute. Pas pour le bruit de voix. Pour le bruit de pot cassé. Et parce qu’il y a deux jambes qui gigotent dans le pot de mon Filet du Diable. Et un bras. « Oh mon dieu ! » J’attrape, je tire et je balance la personne sur le sol. Qui est assez débile pour se foutre dans mon pot ?

Je caresse la tentacule du Filet du Diable qui s’enroule autour de mon bras. Il me fait pas de mal, parce que je sais faire. Je suis gentil, tout mou et je sais que me débattre servirait à rien. Plus on se débat, plus le Filet du Diable serre. Alors si on fait rien comme moi, le Filet du Diable fait rien non plus. Parce qu’il se sent pas en danger. Je fronce quand même les sourcils en voyant qu’en s’agitant comme une débile, la fille elle a cassé une partie de mon pot. Il y a de la terre qui se déverse un peu sur le sol, et puis un rayon de soleil atteint certaines branches. En colère, je reprends la fille par la bras pour la forcer à se lever. « T’as cassé mon pot. Regarde. » En la tirant, je lui fis voir les dégâts qu’elle avait fait. « T’as cassé mon pot et maintenant, le Filet du Diable il sent la lumière. Le pauvre… » Je soupirais tristement, parce que je pouvais pas penser à quoi faire pour remédier à ça, sauf… « Tu répares. Tout de suite. » Elle a une baguette, elle a une langue, non ? Bon. « Et après, tu nettoie tout… ce que tu as fait d’autre. Et tu dois m’aider à refaire du terreau pour remplir le pot. » Voilà, solution trouvée. Il est intelligent, le citron.:copyright:️ Justayne

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Re: Yo me puse dispuesta a tus piesLun 14 Nov - 11:38

Yo me puse dispuesta a tus pies Avec Lemony Morris-Clever Normalement, je suis très discrète. J'ai appris à espionner mes parents, depuis que je suis toute petite. C'est même comme ça que j'ai appris que mes grands-parents maternels ne sont pas morts dans un accident, mais que c'est mon grand-oncle Vladimir qui les avait tué, y compris sa propre sœur, parce qu'il ne supportait pas de voir la maltraitance que vivaient ma mère et mon oncle Matthew, tout ça pour ensuite les adopter. C'est aussi comme ça que j'ai su où papa et madre cachaient les cadeaux de Noël, bien que je n'y soit jamais allée. Ou que mes parents s'inquiétaient que je ne prenne pas mes médicaments, quelques jours avant ma première année à Poudlard. Bref, je suis passée maître dans la discrétion et l'espionnage, deux talents que Indiana met à profit quand il veut que je lui ouvre le placard à confiture maison que ma mère ferme à clé.

C'est pour ça que j'étais un peu vexée de moi-même quand je suis bêtement tombée dans un pot, dévoilant ainsi ma présence silencieuse au garçon que j'espionnais depuis la rentrée. Et puis, je n'étais pas tombée dans n'importe quelle plante, mais dans un Filet du Diable ! Heureusement que c'est une plante que je connaissais, j'aurais facilement pu me libérer. Mais en fait, c'est encore mieux que je ne sois pas seule. Parce que le garçon, Lemony Morris-Clever, put me libérer plus rapidement que je n'aurais pu me libérer moi-même. Il m'attrapa le bras et me tira. Assez violemment, je dois dire -je suis presque sûre que j'aurais un bleu, demain. Mais je préfère avoir un bleu plutôt que d'être étranglée par ce Filet du Diable ! Bon, Lemony me tira tellement violemment que je perdis l'équilibre et que je tombais par terre. Je restais une seconde au sol, le cœur battant, une sensation que je déteste. Parce que je me demande si je suis juste choquée, ou si c'est une manifestation de mon cœur malade qui est en détresse. Quand je me rends compte que je ne suis que choquée, je me mets à genoux et frotte mes mains pour en retirer la poussière. Mais au même moment, Lemony me reprend par le bras. Fort. Et il me force à me relever.

« Aïe ! » « T’as cassé mon pot. Regarde. » Mon cœur bat toujours autant la chamade. Ce n'est plus le choc, mais ce n'est pas non plus ma maladie. Non, j'ai peur. Parce que j'espionne ce garçon, et que je sais qu'il est plus gentil avec les plantes qu'avec les humains. Certes, je ne l'ai jamais vu vraiment violent, mais peut-être que c'est un aspect qu'il cache en public ? « T’as cassé mon pot et maintenant, le Filet du Diable il sent la lumière. Le pauvre… » « Pardon… » Je le murmure, mais assez fort pour qu'il l'entende. Je suis réellement embêtée. Je suis assez respectueuse des plantes normalement, autant des animaux ou des livres. « Qu'est-ce que je peux faire ? » « Tu répares. Tout de suite. Et après, tu nettoie tout… ce que tu as fait d’autre. Et tu dois m’aider à refaire du terreau pour remplir le pot. » « D'accord… » Je sors ma baguette de mon sac, que je pointe sur le pot.

« Reparo. » Je regarde les morceaux du vase se lever du sol, puis se rassembler pour ne former qu'un pot neuf. Je réussis facilement ce sort. Parce qu'il est simple, et parce que, depuis toute petite, je vois madre le faire régulièrement pour réparer, le plus souvent, les bêtises de papa et d'Indiana, et, moins souvent, les bêtises des jumeaux. J'ai donc une parfaite vision du mouvement que je dois faire. Puis je la pose, et je prends un balai pour nettoyer le terreau au sol. Une fois fait, je me dirige vers le placard auquel les étudiants ont accès. C'est là qu'on trouve les outils que nous n'avons pas, les graines que nous pouvons utiliser, ou encore, les sacs de terreau. J'en attrape un neuf, que j'essaye de soulever… Avant de le laisser retomber au sol. « Pardon, mais… C'est assez lourd. Tu ne voudrais pas m'aider à le soulever…? » En cours de Botanique, ou en général, je ne soulève rien de lourd. Mes camarades savent pour mon cœur, comme les professeurs, et en général, ils m'aident pour ce genre de choses. Et en échange, je les aide pour leurs devoirs, en les relisant, ou en leur conseillant des livres, par exemple.
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Re: Yo me puse dispuesta a tus piesSam 3 Déc - 10:35

Yo me puse dispuesta a tus piesVendredi 14 septembre 2001Je veux pleurer et crier. Et pleurer encore sur ma pauvre plante. Elle doit avoir mal. Trop chaud. Et c’est de sa faute, à la fille aux cheveux marrons. Mais elle obéit. Elle répare le pot. Elle s’est même excusée ! Mais j’ai pas très envie d’accepter ses excuses. Ce qu’elle a fait, c’est grave. Très grave même. Elle a failli tuer mon Filet du Diable ! « Reparo. » Je me sens un peu mieux. Calme et vide. À genoux sur le sol, je caresse une liane. J’ai envie de la prendre dans mes bras, mais la fille me dérange. Elle nettoie le sol avec un balais, mais pas assez vite. Pourquoi elle ne le fait pas avec sa baguette ? Je me concentre sur ma plante. Je veux qu’elle ne souffre pas. Peut-être en lui chantant quelque chose, elle sera de nouveau toute calme. Bébé Spencer chante beaucoup, et ça me calme. Des fois, ça m’endort. Mais souvent, ça m’aide à m’occuper des animaux qu’elle ramène en étant un peu heureux. Je préfère les plantes aux animaux. J’étais en train de décider quelle chanson j’allais faire quand je suis interrompue par un gros BOUM.

C’est la fille aux cheveux marrons. J’avais presque oublier qu’elle était là, encore. Je lui ai dit de remettre du terreau après en avoir renversé partout, c’est vrai. Je ne sais pas si je dois être content qu’elle m’écoute, ou pas très content qu’elle soit encore dans ma serre. « Pardon, mais… C'est assez lourd. Tu ne voudrais pas m'aider à le soulever…? » Je fixe la fille et le sac de terreau. « Il est pas lourd, le sac. » Mais je me lève quand même, parce qu’elle a demandé gentiment. Et Maman dit toujours que c’est le plus important. « Tu vois. Il est pas lourd. » J’ai pris le sac dans mes bras avant de la regarder. Elle est petite. Mais il n’est pas lourd quand même, ce sac. « T’es pas très douée. Viens. » Je lâche le sac par terre, juste à côté de ma plante et de son nouveau pot. Je coupe l’ouverture du sac avec le canif dans ma poche. Cadeau de Tata Andra. Cadeau secret, parce que Maman et Dada seraient pas très content de savoir que je le trimballe dans mon jean de jardinage. Je perce le sac, je l’ouvre et je glisse ma main dedans. J’aime beaucoup toucher le terreau. « T’attends quoi. Mets-en dedans. Je vais pas tout faire tout seul. » Hors de question. C’est sa connerie, elle répare. « Je t’aide juste parce que t’es nulle. C’est délicat, un Filet du Diable. » Je caresse tout doucement une liane qui s’entoure autour de mon bras après avoir lâché la poignée de terreau dans le pot. « Toutes les autres plantes, elles ont besoin d’eau et de lumière. Elle, elle a juste besoin d’eau. D’un truc humide, comme le coin de la serre. Et pas du tout de lumière. C’est magique. Elle peut tuer quelqu’un en quelque secondes tellement elle est forte. Lemony, il est sûr qu’on pourrait faire de grandes potions avec. Mais il faut trouver quoi. Et toi, t’as failli tout gâcher. » Je regarde la fille en dégageant ma main du pot. « Mets encore du terreau. Jusqu’à là. » Je lui indiquais la bonne quantité avant de la fixer de nouveau. « Et évites de lui faire mal en tombant dessus. » Mettre du terreau, c’était un boulot assez simple. Je le faisais avant de savoir marcher. La fille, elle devrait se débrouiller. Et moi, je pouvais retourner faire mes petites expériences.:copyright:️ Justayne[/b][/color][/b][/color]

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Re: Yo me puse dispuesta a tus piesMar 17 Jan - 19:20

Yo me puse dispuesta a tus pies Avec Lemony Morris-Clever « Il est pas lourd, le sac. » Il est normal que je répare mes bêtises, et, dans ce cas-là, rempoter une plante. Je veux bien aider, mais le problème est que le sac de terreau est trop lourd, et je préviens Lemony. Il a beau dire qu'il est pas lourd, il l'est pour moi. Mais heureusement, il le prend facilement pour l'amener près du filet du diable. « Tu vois. Il est pas lourd. » « Il est lourd pour moi… » « T’es pas très douée. Viens. » Je le suis à côté de la plante. A ma grande surprise, il sort un canif de sa poche pour ouvrir le sac. Il plonge les mains dedans et attrape du terreau. Je l'observe. Il a un regard vraiment serein, en faisant ça. Il est beau.

« T’attends quoi. Mets-en dedans. Je vais pas tout faire tout seul. » Je sursaute quand Lemony reparle. J'étais plongée dans ma contemplation, et je ne me rendais pas compte que le temps continuait d'avancer. Je me mis immédiatement à genoux et pris du terreau dans les mains. « Je t’aide juste parce que t’es nulle. C’est délicat, un Filet du Diable. Toutes les autres plantes, elles ont besoin d’eau et de lumière. Elle, elle a juste besoin d’eau. D’un truc humide, comme le coin de la serre. Et pas du tout de lumière. C’est magique. Elle peut tuer quelqu’un en quelque secondes tellement elle est forte. Lemony, il est sûr qu’on pourrait faire de grandes potions avec. Mais il faut trouver quoi. Et toi, t’as failli tout gâcher. » Je ne réponds rien. Je n'ai rien à répondre. Je n'allais pas essayer de me justifier alors que je savais que j'avais fait une bêtise. Ce n'était pas volontaire, mais je n'aurais pas dû tomber dans ce pot.

« Mets encore du terreau. Jusqu’à là. » « D'accord. » Je retiens la limite, puis je remets du terreau. Mes mains sont petites, alors je dois m'y prendre à plusieurs fois. Et j'ai un sourire quand je repense à ma mère qui adore planter des fleurs pour embellir son jardin. Elle n'est pas une grande adepte du jardinage, elle en sait juste assez pour avoir un beau jardin, pour aller avec sa maison propre et rangée. « Et évites de lui faire mal en tombant dessus. » « Promis. » Je fais attention, et surtout, je laisse bien mes genoux à terre. Comme je suis en uniforme, donc en jupe, il faudra que je pense à me les nettoyer avant le dîner, sinon, Accalia et Sara se poseraient des questions. Je voulais faire le travail correctement, alors, je le faisais minutieusement. Une fois ceci fait, je me redressais, et épousseta mes genoux. « Voilà… C'est fait. Je vais y aller… » J'hésite légèrement, puis finit par rajouter : « Encore désolée pour tout à l'heure. » Je lui fis un petit sourire, et partait de la serre. Direction la salle de bain des Serdaigles, pour laver mes genoux.

Samedi 29 septembre 2001

La tête reposée après une bonne nuit reposante suite à une semaine remplie d'apprentissage, j'allais à la bibliothèque, les bras plein de livres. Je comptais m'avancer le plus possible dans mes devoirs, parce qu'avec les filles, nous voulions aller à Pré-au-Lard cet après-midi. Actuellement Accalia était au club de duel, avec son grand frère. Sara était encore dans le dortoir. D'ailleurs, le chemisier à fleurs que je portais était un cadeau de sa part, qu'elle m'avait offert hier. Elle trouvait mes vêtements par moment trop tristes, et elle pensait qu'un style floral et féminin m'irait bien. Et il vrai que je l'aimais assez. Le tissu était blanc avec des fleurs roses, et les manches étaient légèrement bouffantes. Je savais que Zia l'aimerait, même si ce n'était pas son style.

J'étais donc sur le chemin de l'infirmerie, quand Lemony se planta devant moi. J'étais surprise qu'il se souvienne que c'était moi qui avait rempoté le Filet du Diable après ma chute, mais je cachais ma joie. Il voulait que je vienne avec lui, malheureusement, c'était impossible. « Désolée, je ne peux pas. Je dois absolument aller à la bibliothèque ce matin… »
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Re: Yo me puse dispuesta a tus piesMar 24 Jan - 9:31

Yo me puse dispuesta a tus piesVendredi 14 septembre 2001La fille, elle est pas douée mais au moins elle écoute. Elle parle pas trop. Même si elle pourrait parler encore moins. Ce serait parfait. Je me détournes d’elle après lui avoir dit quoi faire. Elle a l’air d’avoir compris. En même temps, mettre du terreau dans un pot, c’est pas bien compliqué. Je me remets à mon travail. Du vrai travail, pas juste prendre soin des plantes. Ça, c’est pour le plaisir que je le fais. Nan, moi j’ai un vrai truc à faire. J’ai étalé plein d’outils sur la paillasse. Mon canif, des scalpels que mes potes ont fauchés dans leurs lycée pour moi, de l’eau distillé. Et plein, plein, plein de lianes de Filet du Diable que j’ai coupé tout seul. Elles sont plus ou moins séchées. Je les coupes dans le sens de la longueur, tout doucement. Je sais pas bien ce que je cherche. Mais le citron, il va trouver quelque chose ! J’allume avec un sort le petit chaudron, et je jette des cubes de Filet du Diable hachés dedans. Avec un peu de sang de salamandre. Ça fera peut-être un truc intéressant. D’un autre côté, je fais bouillir de longs fils de liane dans de l’eau. Parce qu’on sait jamais. Une décoction de Filet du Diable, ça peut peut-être aussi être utile en Potions. Je m’arrête de faire mes expériences que quand j’y vois plus vraiment, dans la Serre. Je range tout en décalant mon matériel dans un coin. Je mets un bout de toile dessus. C’est suffisant comme ça, flemme de bien ranger. C’est pas ma piaule, ici, c’est juste ma Serre. Je balaie du regard la pièce, un peu surpris. La fille, elle est plus là. Elle aurait pût me dire au revoir, quand même. Même si ça m’aurait énervé d’entendre parler quand je suis concentré.

Samedi 29 septembre 2001

Il faut quelqu’un pour faire le ménage. C’est ça que je me suis dit hier quand j’ai quitté la Serre. J’aime pas le ménage. Je sais même pas lancer bien les sorts pour faire le ménage. Donc, il me faut quelqu’un. Et puis j’ai repensé à la fille. Celle-là qui avait failli tuer mon Filet du Diable. Elle était pas mal. Elle était pas muette, d’ailleurs ? Je me souviens même plus si on s’est dit des trucs. C’est positif, du coup. Alors j’ai cherché.

J’ai cherché un peu partout. Vers les cachots, où y’a les Serpentards. Parce qu’elle est à Serpentard. Je crois que j’ai vu du vert sur elle. Mais elle était pas là. Ça m’a un peu énervé. J’ai mis un coup de pied dans une armure magique, celle du couloir du coup. Et j’ai cherché. Encore. Et puis je l’ai vu devant une grande salle. Une où j’ai jamais mis les pieds. Sauf qu’elle était pas habillé pareille, alors j’ai pas tout de suite reconnue. Elle avait des fleurs cette fois sur ses habits. Hibiscus. Jolies, comme fleurs. « Toi. Tu viens. » Elle était pas douée pour les plantes, mais elle peut se démerder pour le ménage. « Désolée, je ne peux pas. Je dois absolument aller à la bibliothèque ce matin… » Ah, c’est ça la bibliothèque ? Ils gâchent des arbres. C’est débile. « Rien à foutre. J’ai dis : tu viens. » Je prends son bras, fort. Si faut la traîner bah… je le ferai. « T’avais dit, d’accord pour réparer tes conneries. Alors tu viens, tu m’aides. » Je tirai un peu sur son bras. Je veux qu’elle bouge. J’ai la flemme de la soulever. « Je répéterai pas. J’ai d’autre trucs à faire. Important. Alors tu viens, ou Lemony il te porte. » Je finis par dire, vraiment énervé.

Je la tiens toujours fort. Je veux pas qu’elle s’échappe comme moi je fais. Et on va dans la Serre. En silence. Je lui colles un balais dans les mains dès qu’on a franchi la porte. « Déjà. Tu balaies tout ça. » Je lui montre vaguement le sol avant de mettre les mains dans mes poches. Me barrer. J’ai plein de travail. Dada sait pas comment je fais, parce que je note rien. Mais le citron, il a tout dans sa tête. Il est intelligent. Il a pas besoin d’écrire. En plus l’écriture, c’est tout pourri. Je regarde bouillir doucement ma décoction de Filet du Diable. Ça fait deux jours que je l’ai mis dans le petit chaudron. Je vais la mettre avec des yeux de triton et un peu d’eau de Léthé. Ça me paraît une bonne combinaison pour tester. Faire une potion qui rend résistant aux températures extrêmes. Tropicales. Pour explorer des nouveaux lieux pleins de nouvelles plantes magiques. Je coupes mes pâquerettes, c’est long et lent parce que je veux que ce soit bien égal et parfait, et je vois deux jambes dans mon champ de vision. Je me retourne sur mon tabouret et je plante mon canif sur la paillasse. J’aime pas être interrompus. « Quoi ? » Ah. Elle a fini. Vu comment elle était nulle avec le terreau, je pensais qu’elle mettrait plus de temps. « Tu sais faire des Potions ? » Je demande en la dévisageant. « Les épines de roses. Trie les. Je veux que les pointues. Entières. » Je prends un bocal rempli d’épines à côté de moi, et je le fais glisser vers elle avant de retourner à mon boulot. J’espère qu’elle sera assez occupée, là.:copyright:️ Justayne

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Re: Yo me puse dispuesta a tus piesJeu 16 Fév - 22:11

Yo me puse dispuesta a tus pies Avec Lemony Morris-Clever Samedi 29 septembre 2001

« Rien à foutre. J’ai dis : tu viens. » Je fronce légèrement les sourcils alors que Lemony me tire le bras. « Tu me fais mal… » Si il continue, je vais avoir des marques demain, et je ne veux pas que ma famille s'inquiète. « T’avais dit, d’accord pour réparer tes conneries. Alors tu viens, tu m’aides. » « Mais je ne suis même pas allée dans la serre, sauf pour mes cours de botanique ! Lâche-moi, s'il te plaît. » Peut-être que si je demande gentiment, il va finir par me lâcher ? « Je répéterai pas. J’ai d’autre trucs à faire. Important. Alors tu viens, ou Lemony il te porte. » Je me fige alors que Lemony commence à serrer encore plus fort mon bras. Il s'énerve. J'ouvre un peu plus grands les yeux, en me demandant ce qu'il va me faire. Est-ce qu'il va me frapper ? Je n'ai pas envie qu'il soit en colère contre moi. Et puis… J'ai un peu peur.

Je finis par le suivre en silence. Je ne veux plus rien dire, je ne veux pas qu'il s'énerve davantage. Et puis, je sais que sa grande sœur fricote avec Judas, et ça n'a pas l'air de lui déplaire… Alors, je ne veux pas que Judas ait des problèmes avec Spencer parce qu'il doit me défendre contre Lemony. Je ne dis donc rien et je le suis. Dans les serres, il me donne un balai. « Euh… Je dois faire quoi avec ça ? » « Déjà. Tu balaies tout ça. » Je regarde le sol, et je commence à balayer en retenant un soupir. Ce n'est pas juste, c'est même pas moi qui ait fichu le bazar… Heureusement, même si la serre est grande, je fais ça vite. Principalement parce que j'ai déjà dû repasser derrière Indiana plusieurs fois, pour que Madre ne crise pas en voyant qu'il a oublié des moutons.

Une fois que j'ai terminé, je pose le balai, et je me rapproche de Lemony. Il est au-dessus d'un chaudron, où il concocte quelque chose. Je ne reconnais pas la potion. Mais alors que je m'approche pour examiner d'un peu plus près, il plante son couteau et se tourne vers moi. « Quoi ? » Je lui désigne le sol propre. « J'ai fini. » « Tu sais faire des Potions ? » Je regarde son chaudron, avant d'hocher la tête. « Bien sûr. Je suis en quatrième année, mais j'ai déjà lu les livres des cinquièmes et sixièmes années. Et mon frère Esteban m'a prêté son manuel de préparations aux ASPIC. » « Les épines de roses. Trie les. Je veux que les pointues. Entières. » C'est tout ? Je devais avouer que j'étais un peu vexée de ne pas montrer plus que ça mes connaissances. j'attrapais le bol et je commençais à les trier, silencieusement. Mon côté curieux faisait que j'avais des tonnes de questions à lui poser sur ses préparations, mais je n'osais pas lui demander.

Cela faisait quelques minutes que je triait la tonne d'épines en silence, quand la porte s'ouvrit en grand. « Citrooooon ! Je savais que tu serais là, tu te planques toujours ici alors que j'ai quelque chose à te demander ! » Je me retournais et aperçus sa grande sœur, Spencer Morris-Clever. Je devais bien avouer qu'elle m'impressionnait pas mal. Elle était petite, mais belle, avec une belle voix, de beaux cheveux, et elle s'habillait bien. « Je voulais te demander si tu avais des fleurs à me passer parce que mes mèches roses ne sont plus aussi roses alors je dois refaire une teinture et… » Elle s'interrompis en me voyant, et m'adressa un grand sourire. « Salut, je suis Spencer ! Et toi ? » « Enchantée, je suis Enola Nightshade. » Les yeux de Spencer s'illuminèrent et je la vis faire un bond, sûrement de joie. « Oh c'est toi la cousine de Judas ! Enchantée, il m'a beaucoup parlé de toi ! Qu'est-ce que tu fais ? » Je lui souris gentiment. « Lemony m'a demandé de trier les épines et de balayer… » A mes mots, Spencer fronça les sourcils, et se tourna vers son frère. « Dis donc, tu lui demandes de faire le ménage à ta place ? Tu lui as demandé si elle voulait, au moins ? » J'avoue que je regardais le spectacle se dérouler sous mes yeux, impuissantes. Je ne pensais pas qu'elle prendrait ma défense. « Tu te rappelles de ce que maman a dit sur la gentillesse ? Tu ne peux pas obliger les autres à ranger pour toi ! »
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Re: Yo me puse dispuesta a tus piesVen 24 Fév - 18:08

Yo me puse dispuesta a tus piesSamedi 29 septembre 2001C’est enfin calme dans ma Serre. Et propre. J’ai donné un nouveau travail à la fille, quelque chose de facile. Trier, c’est simple. Même elle, elle va réussir. Et au moins elle se tait, maintenant. J’ai pas écouté sa longue phrase. Ça m’intéresse pas. C’était parfait comme ça, avec le silence et le bruit de mon Filet du Diable qui s’agitait dans un coin. C’était un peu comme au Paradis, mais en plus petit. Et sans poney. Sauf que la porte explosa. Pas comme au Paradis, du coup. Mais comme à chaque fois que Bébé Spencer vient pour me réclamer un truc. Elle fait jamais doucement. Je sais que ça énerve Dada, et moi aussi.

« Citrooooon ! Je savais que tu serais là, tu te planques toujours ici alors que j'ai quelque chose à te demander ! » Je réponds même pas. Je me planque pas, d’abord. Si je pouvais, je resterai dans la Serre pour toujours. Bébé Spencer, elle comprend pas ça. Je me planque pas à cause d’elle, j’aime bien lui rendre service en plus. C’est les autres qui sont chiants. « Je voulais te demander si tu avais des fleurs à me passer parce que mes mèches roses ne sont plus aussi roses alors je dois refaire une teinture et… » Je me leva pour prendre la bassine de rose qui était un peu plus long sur la paillasse. C’est les fleurs des épines qu’on était en train de trier. Normalement, il y en aurait assez pour Bébé Spencer, même si elle en consomme une tonne. Je me demande bien pourquoi, d’ailleurs. Ils sont bien en jaune, ses cheveux. Je tends la bassine à Bébé Spencer, mais elle est déjà occupée ailleurs. « Salut, je suis Spencer ! Et toi ? » « Enchantée, je suis Enola Nightshade. » « Oh c'est toi la cousine de Judas ! Enchantée, il m'a beaucoup parlé de toi ! Qu'est-ce que tu fais ? » Pourquoi il fallait que les gens parlent autant ? Je tends un peu plus la bassine vers Bébé Spencer, mais elle l’a voit même pas. Elle fait que regarder la fille, je me demande bien pourquoi.

« Lemony m'a demandé de trier les épines et de balayer… » Bébé Spencer me regarde enfin ! Mais j’ai l’impression que la bassine est invisible pour elle. Elle voulait bien les fleurs, oui ou merde ? « Dis donc, tu lui demandes de faire le ménage à ta place ? Tu lui as demandé si elle voulait, au moins ? » « Elle a cassé mon pot. » J’hausse les épaules. Elle a dit qu’elle était d’accord, en plus. La fille, elle serait pas venu si elle voulait pas vraiment. Donc au fond, elle est d’accord avec moi. Elle doit réparer. « Tu te rappelles de ce que maman a dit sur la gentillesse ? Tu ne peux pas obliger les autres à ranger pour toi ! » « Elle a cassé MON POT ! » Je repose la bassine sur la table avec un grand bruit. Bébé Spencer m’énerve quand elle fait exprès de pas comprendre. « Le Filet du Diable, son pot, son pot il était cassé. Et il y avait du soleil. Il a eu mal, très très mal ! Et puis, la fille, elle a dit qu’elle réparerait, alors elle répare. Elle m’aide. » Je pointe du doigt le pot réparé à ma sœur. « Regarde ! Là, il est heureux. J’ai commencé une potion, mais si elle m’aide pas, je serai en retard. J’ai déjà préparé les ingrédients, mais ce connard de prof m’a mit une retenue. Du coup, je suis en retard. Les yeux de Triton doivent baigner que deux jour dans l’eau de Léthé… Et si elle était pas là, elle, j’aurai pas le temps de tout trier. Faut mettre les épines en même temps que tout les autres trucs, tu comprends ? Sinon ça marchera pas. Quand on fait pas bien, ça marche jamais. » Je me rassois en reprenant mon canif qu’était toujours planté. « Et puis j’ai été gentil, d’abord. J’ai pas demandé d’argent. Juste un service. Tonton Allen, il demande toujours de l’argent, et maman dit que c’est pas bien. Et puis elle, elle aime bien ranger. Hein, t’aime bien ? Dis à Bébé Spencer. »:copyright:️ Justayne

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Re: Yo me puse dispuesta a tus piesMar 7 Mar - 13:30

Yo me puse dispuesta a tus pies Avec Lemony Morris-Clever « Elle a cassé MON POT ! » Spencer croisa les bras, tout en regardant son frère. Elle semblait tellement sûre d'elle. Comme Alice Bennett. En moins effrayante, comme le soulignerait mon frère. « Elle a cassé ton pot ? » « Le Filet du Diable, son pot, son pot il était cassé. Et il y avait du soleil. Il a eu mal, très très mal ! Et puis, la fille, elle a dit qu’elle réparerait, alors elle répare. Elle m’aide. » Lemony tira sa sœur pour lui montrer le pot. Je regardais la scène, assez impressionnée. Je ne l'avais jamais vu parler aussi longtemps. « Regarde ! Là, il est heureux. J’ai commencé une potion, mais si elle m’aide pas, je serai en retard. J’ai déjà préparé les ingrédients, mais ce connard de prof m’a mit une retenue. Du coup, je suis en retard. Les yeux de Triton doivent baigner que deux jour dans l’eau de Léthé… Et si elle était pas là, elle, j’aurai pas le temps de tout trier. Faut mettre les épines en même temps que tout les autres trucs, tu comprends ? Sinon ça marchera pas. Quand on fait pas bien, ça marche jamais. Et puis j’ai été gentil, d’abord. J’ai pas demandé d’argent. Juste un service. Tonton Allen, il demande toujours de l’argent, et maman dit que c’est pas bien. Et puis elle, elle aime bien ranger. Hein, t’aime bien ? Dis à Bébé Spencer. » Je fus surprise quand il se tourna vers moi, je pensais qu'il avait oublié que j'étais là.

Spencer se tourna aussi vers moi, un sourcil levé. Elle semblait douter des propos de son frère, et son regard m'incita à être honnête. En marmonnant, un peu gênée, j'expliquais : « A la base, je devais aller étudier à la bibliothèque… » « Aaaaaah, je le savais ! Citron, je suis sûre que même si tu lui as demandé, tu lui as forcé la main ! En plus, tu l'appelles tout le temps par cette "cette fille", c'est pas sympa pour elle ! Tu connais son prénom, au moins ? » Mal à l'aise, je le marmonnais une nouvelle fois. Je ne voulais pas être mêlée à cet échange fraternel. Je détestais les disputes, les prises de tête. « Enola. » « Tu pourrais retenir, c'est pas dur en plus ! En attendant, excuse-toi, et laisse-la partir ! » J'étais de plus en plus mal à l'aise qu'on parle comme ça à ma place. Mais en même temps, depuis que j'étais sortie de la Grande Salle, j'avais l'impression que je ne décidais pas de grand-chose par moi-même. « Mais maintenant que je suis là, je peux rester pour aider… » Spencer se mit face à moi, en posant ses deux mains sur mes épaules, et elle me regarda, comme si elle avait quelque chose d'important à me dire. « Enola. Tu es trop gentille pour ton propre bien. Si tu dois aller réviser, tu peux aller réviser ! » Je ne pus m'empêcher de jeter un oeil à Lemony, qui ne répondait rien. Il me semblait même qu'il était reparti au travail. « Bon… » Je finis par reprendre mon sac de cours, et je me dirigeais vers la porte. « Au revoir…? » J'attendis encore une seconde, avant de sortir de la serre.

Samedi 13 octobre 2001

Je repensais encore à la manière dont j'avais quitté Lemony, il y a deux semaines. Et comme j'avais une journée de libre sans sortie à Pré-au-Lard avec les filles, j'allais à la serre avec mon sac de cours. Je savais que le jeune homme s'y trouverait, et comme ça, je pourrais le revoir. Parce que j'en avais envie. Quand je rentrais, il était bien là, encore en train de travailler. « Bonjour, Lemony. C'est Enola. » Je répétais mon prénom, au cas où il avait oublié, depuis la dernière fois. « Je peux rester avec toi ? J'ai pris de quoi travailler, c'est calme, ici. » J'avais bien remarqué qu'il aimait le silence. Alors, une fois que j'avais son aval, je m'assise dans un coin, sur un tabouret, et je sortis le cadeau de Sara. Elle m'avait offert un manuel de débutant pour apprendre le japonais, il y a quelques jours. Elle était choquée de voir que j'en avait déjà fait trois chapitres, et je comptais bien finir le quatrième aujourd'hui.
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Re: Yo me puse dispuesta a tus piesMar 28 Mar - 15:15

Yo me puse dispuesta a tus piesSamedi 29 septembre 2001« A la base, je devais aller étudier à la bibliothèque… » Je serre les dent en voyant le regard de Bébé Spencer. C’est celui-là que j’aime le moins. « Aaaaaah, je le savais ! Citron, je suis sûre que même si tu lui as demandé, tu lui as forcé la main ! En plus, tu l'appelles tout le temps par cette "cette fille", c'est pas sympa pour elle ! Tu connais son prénom, au moins ? » « Nan. » C’est pas utile, c’est pas comme si il y avait plusieurs filles qui m’aidaient ici. Les autres filles, je les fais pas entrer dans ma Serre. Elles voient pas mes expériences. « Enola. » « Tu pourrais retenir, c'est pas dur en plus ! En attendant, excuse-toi, et laisse-la partir ! » Je regarde la fille. Je préfère l’appeler comme ça plutôt que par son prénom. Et puis je mets les mains dans mes poches en regardant le sol. « Pardon. » Si ça fait plaisir à Bébé Spencer… Peut-être que maintenant, on allait pouvoir bosser. « Mais maintenant que je suis là, je peux rester pour aider… » Elle est pas si bête que ça, la fille ! Sauf que Bébé Spencer casse tout. « Enola. Tu es trop gentille pour ton propre bien. Si tu dois aller réviser, tu peux aller réviser ! » Nan, elle peut pas ! Elle doit pas, elle dit qu’elle veut m’aider ! « Bon… Au revoir…? » Je lance un regard de travers à Bébé Spencer avant de partir vers le bureau que j’ai installé au fond de la serre. Elle fait n’importe quoi, des fois. La fille, elle est utile. Comment je vais faire maintenant, moi ?

Samedi 13 octobre 2001

La potion était presque prête. Plus que quelques gouttes d’eau de rosée, et le citron pourra la boire. Il faut bien tester ce qu’elle va faire, hein. Dada, il dit qu’il faut jamais faire ça, et il m’engueule si il me choppe. Mais aujourd’hui, il pourra pas m’engueuler, il est pas là. Il est un peu con des fois, Dada, mais je l’aime beaucoup quand même. Je griffonnais sur le bureau de la serre en attendant que la potion soit parfaite. Avec mon couteau, j’enlevais des copeaux de bois pour former des signes. Des trucs ésotériques. J’avais essayé des mots en mandarin, mais ça m’avait soûlé. Alors que le A dans un rond, ça marchait toujours aussi bien. « Bonjour, Lemony. C'est Enola. » Je lève la tête pour voir la fille. Elle a pas changé du tout depuis qu’elle est plus venue. Je retourne à mon travail sur le bois. Le signe de mercure. « Je peux rester avec toi ? J'ai pris de quoi travailler, c'est calme, ici. » Je soupires en relevant la tête. Et je pousses du pied un tabouret de sous la table, pour que la fille s’assoit. Peut-être qu’elle pourra m’aider, même si Bébé Spencer m’a fait promettre de lui demander. Mais c’est chiant, de demander. Les gens peuvent choisir de dire non, juste pour embêter Lemony.

« Tu reviens ici. » Je regarde du coin de l’œil la fille qu’est plongé dans son livre. Ma question sort pas de nul part, c’est pour savoir si je peux compter sur elle ou pas. « T’as pas fini de tout réparé. » Je lui fais remarquer. Il faut toujours tenir ses promesses, sinon la parole ne vaut plus rien. C’est pour ça que moi, j’en fais pas des promesses. Pas de promesses, pas d’emmerdes. Je me lève, plante le couteau dans la table. J’ai toujours aimé le bruit, le schlack ! que ça fait. Avec le son de la potion qui fait des bulles dans le chaudron, c’est les seuls choses qui coupe le silence. Et les bruits de pages, de parchemin et de plumes de la fille. Mais ça, j’aime bien en fait. C’est calme. Mais la fille est toujours calme, je le sais. Je le vois, je l’ai vu. Je tournes lentement la potion, dix fois dans un sens, onze fois dans l’autre. Le liquide devient argenté, peu à peu. Je lève la louche devant mes yeux pour observer et je croise le regard de la fille. « Quoi ? » Je croyais qu’elle voulait bosser. J’ai dit oui pour qu’elle travaille, pas pour qu’elle me parle ou qu’elle me regarde. « Faut tester. Retourne travailler à ton truc, là. » Est-ce que Lemony l’emmerde avec son livre, son parchemin et ses plumes ? Bah nan, Lemony, il est gentil, lui.:copyright:️ Justayne

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Re: Yo me puse dispuesta a tus piesSam 15 Avr - 11:30

Yo me puse dispuesta a tus pies Avec Lemony Morris-Clever Samedi 13 octobre 2001

J'étais revenue dans la serre. La dernière fois que j'avais quitté Lemony, c'était sur une sorte de dispute avec sa sœur. Je ne pense pas que ce soit une vraie dispute. Avec deux frères et une sœur, je sais ce que c'est, une dispute. Mais je savais que Lemony n'était pas content. Et comme j'avais envie de le revoir, je trouvais un prétexte. Bon, je devais réellement travailler -dans ma famille, on a toujours un travail à mener. Même Esteban, qui considère que ses campagnes de Donjon & Dragon à créer sont du travail. Avec son autorisation, je me suis installée à table, en sortant mes parchemins, mes livres et ma plume. Je commençais à me plonger dedans quand Lemony me parla. « Tu reviens ici. » Je relève la tête. Lemony me regarde, mais je ne comprends pas ce qu'il veut. Est-ce que je dois… M'avancer ? Venir vers lui ? « Je… » « T’as pas fini de tout réparé. » « Pardon… » Je sens ma tête rentrer dans mes épaules.

Mais Lemony m'ignore, maintenant. Il retourne à sa potion, qu'il touille plusieurs fois. Je sais que je suis censée travailler, mais je ne peux pas le quitter des yeux. Notamment quand il lève sa louche. Je fronce les sourcils, et il croise mon regard. « Quoi ? » « Tu vas vraiment goûter une potion inconnue ? » « Faut tester. Retourne travailler à ton truc, là. » Mais il est fou ! Mes parents m'ont toujours appris à ne pas faire ce genre de choses. Enfin, ils l'ont surtout appris aux jumeaux quand ils ont eu leur premier chaudron-jouet et qu'ils ont voulu goûter toutes les mixtures infâmes qu'ils ont créées. Je me lève précipitamment, pour donner un coup dans la louche qui tombe à terre, répandant le liquide argenté partout. J'hésite une seconde, et je renverse même le chaudron. Je sais que j'ai énervé Lemony, mais ça ne m'empêche pas de me tourner vers lui, tremblante. « Tu ne dois pas boire ça. Tu ne sais pas les effets que ça fait ! C'est complètement idiot, et dangereux. » Puis je tourne les talons, avant de ranger mes affaires rapidement. Lemony est furieux, et je ne veux pas rester seule ici.

Lundi 15 octobre 2001

Ce matin, j'avais croisé Judas qui m'attendait. Il voulait savoir si tout allait bien, parce que ça faisait un moment que nous avions pas parlé, tous les deux. Avec lui se trouvait Spencer Morris-Clever. Les deux sont totalement inséparables, et je suis curieuse de quand ils finiront par sortir ensemble. Judas remit tendrement la cravate de Spencer, puis, tous les trois, nous prîmes le chemin direction la Grande Salle. Je signais avec Judas, comme d'habitude, mais en parlant à voix haute. C'était vraiment exceptionnel, mais je savais que je signais vite, et je ne voulais pas exclure Spencer. Arrivés devant la porte, je vis Lemony. Spencer aussi le vit, et se précipita sur son frère avec des cris de joie. Quant à moi, je lui souris gentiment, en espérant qu'il ne m'en voulait plus. « Bonjour, Lemony. »
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Re: Yo me puse dispuesta a tus piesMer 3 Mai - 17:59

Yo me puse dispuesta a tus piesSamedi 13 octobre 2001La potion schlingue. Vraiment, elle sent aussi fort que les ingrédients en décomposition dans la salle de Potions. Pensais qu’avec des roses, ça limiterait l’odeur. C’est pas bien grave, ça change rien. Mais je dois expliquer à la fille parce que quand même, elle a pas l’air de tout comprendre des fois. Faut tout lui dire. Sûrement parce qu’elle est encore pas douée du tout ? Elle est tellement pas douée qu’elle tape dans la louche, et tout tombe par terre. C’est presque jolie, et je me serais pas énervé si elle avait rien dit. « Tu ne dois pas boire ça. Tu ne sais pas les effets que ça fait ! C'est complètement idiot, et dangereux. » Elle file trop vite pour que je lui prennes le bras. J’aime pas… j’aime pas qu’on dise que je suis bête, parce que c’est pas vrai. J’ai fait une potion, quand même ! Mais la fille, elle part super vite et je sens un gros vide froid de colère. Je me retourne pour renverser le chaudron en sentant les larmes qui brûlent les joues. Je déteste ça. Et je suis pas bête. Et si la fille elle est pas là pour voir, ça sert plus à rien que j’essaye la potion. Veux pas essayer tout seul.

Lundi 15 octobre 2001

Ai plus touché les potions. Le chaudron, je l’ai flanqué à coup de pieds sous la planche qui me sert de bureau. Continuer ça me rend trop triste et ça me donne envie de détruire le chaudron. Je fais autre chose pour m’occuper depuis deux jours. Mes fleurs qui avaient poussées, j’avais fait un bouquet pour Bébé Spencer. Elle aime bien les fleurs, et puis j’ai trouvé des jolies asters pour elle. Et après, je les ferais sécher. Pour elle. Et puis. J’avais aussi un autre truc, pour la fille. Alors j’attendais devant la Grande Salle, avec un bouquet dans les mains et un petit pot derrière moi. Bébé Spencer sort de la salle comme d’habitude. Elle fait des grands gestes. Elle parle trop fort. « Tiens. C’est pour toi. » Je lui refourgue le bouquet dans les bras. Ça la fait pas taire. Dommage. Mais je l’aime quand même. « C’est des asters. Parce que je t’aime pour toujours, quoi. Ça, c’est des Aster amellus, ça fait partie des tracheobionta, la division des magnoliophyta. » Jette un regard à la fille. Parce qu’elle est là, la fille. Tant mieux, j’aurai pas à attendre qu’elle sorte de la Grande Salle. « Bonjour, Lemony. » « Je suis pas con, tu sais. » Je veux juste que ce soit clair pour elle. Les autres, je m’en fous de ce qu’ils pensent. Pas elle. « Tiens. » Je me baisse pour attraper le pot blanc derrière moi pour lui donner. « C’est un schlumbergera, de la famille des cactaceae, de la tribu des rhipsalideae. C’est un cactus, et il fait des fleurs, et il est facile à prendre soin, même si t’es nulle, et puis j’ai dessiné ton signe astrologique sur le pot, là, et puis il va pas mourir même si t’en occupes pas beaucoup, sinon je m’en occupe pour toi comme t’es nulle. » Je fais tourner le pot blanc dans ses mains pour lui montrer le sorte de V avec des boucles que j’ai fait en peinture doré. « C’est parce que c’est dans ton aura, j’ai senti, alors j’ai dessiné pour que ce soit joli. » Et puis c’est mieux que de faire un serpent pour symboliser sa maison. Parce que son aura, elle sent les fleurs, pas les serpents.

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Re: Yo me puse dispuesta a tus piesVen 26 Mai - 22:04

Yo me puse dispuesta a tus pies Avec Lemony Morris-Clever Lundi 15 octobre 2001

J'étais à côté de Judas alors que Spencer se précipita sur son frère. Il tenait un bouquet dans les mains qu'il tendit à sa sœur. « Tiens. C’est pour toi. » « Oh, merci citron !! C'est quoi ? » Je regardais les fleurs qu'elle tenait. Elles étaient violettes et elles étaient vraiment jolies. « C’est des asters. Parce que je t’aime pour toujours, quoi. Ça, c’est des Aster amellus, ça fait partie des tracheobionta, la division des magnoliophyta. » Spencer continua de bavasser avec joie, en respirant les fleurs lentement. Elle parlait de continuer à les faire sécher, comme dans sa chambre. J'étais curieuse de voir à quoi elle pouvait ressembler. Alors que la jeune femme se tourna vers Judas pour lui montrer le bouquet, je souris à Lemony. « Je suis pas con, tu sais. » « Je sais. »

« Tiens. » Il me tendit un pot que j'attrapais, avec un cactus dedans. Mais comme je ne connaissais pas bien les plantes, je préférais demander : « Qu'est-ce que c'est ? » « C’est un schlumbergera, de la famille des cactaceae, de la tribu des rhipsalideae. C’est un cactus, et il fait des fleurs, et il est facile à prendre soin, même si t’es nulle, et puis j’ai dessiné ton signe astrologique sur le pot, là, et puis il va pas mourir même si t’en occupes pas beaucoup, sinon je m’en occupe pour toi comme t’es nulle. » Je fronçais les sourcils, encore plus quand il me montra le V bouclé. Étant née le 21 mars, j'étais bélier, mais je ne lui avais jamais donné ma date de naissance. « Mais, comment tu sais mon signe astrologique…? » « C’est parce que c’est dans ton aura, j’ai senti, alors j’ai dessiné pour que ce soit joli. » Je finis par serrer le pot contre moi, touchée. « Merci pour ce joli cadeau, Lemony. J'y ferais attention. »

Mercredi 7 novembre 2001

J'étais à l'infirmerie depuis dimanche soir. L'infirmière voulait me garder quelques jours pour que je me repose, et je commençais à en avoir franchement marre, malgré les visites de mes amies et de ma famille. Sara avait prit mes mesures pour un pull qu'elle voulait me faire pendant que Accalia m'avait décrit Samain, ma fratrie et mes cousins venaient me voir tous les soirs et mes parents étaient même de passage hier soir. Et malgré ces distractions, j'en avais marre. Mais plus que ça, j'en avais marre d'être malade. Alors, pour patienter, en pleine journée, je travaillais mes cours, au grand étonnement de Sara. Mais hé, elle n'avait pas des parents comme les miens ! Dans une fratrie où on est tous surdoués -même Esteban. Bref. J'étais assise en tailleur dans mon lit, avec ma baguette, et je m'entraînais à transformer un hérisson en pelote d'épingles (le hérisson avait été prêté par le professeur McGonagall) quand j'entendis la porte s'ouvrir. Il y avait tellement de vas-et-viens quand je ne faisais pas attention, jusqu'à ce que quelqu'un se planta devant moi. Je levais la tête, et je vis… « Lemony ? Qu'est-ce que tu fais là ? » Je me demandais comment il pouvait savoir que j'étais à l'infirmerie, jusqu'à ce que je me rappelle que Judas m'avait signé que Spencer refusait d'elle-même de venir, parce qu'elle savait que je devais me reposer. « J'ai… J'ai une maladie du cœur, incurable, et ce, depuis ma naissance… Alors, parfois, il fatigue comme maintenant, et je dois me reposer… »
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Re: Yo me puse dispuesta a tus piesLun 29 Mai - 14:04

Yo me puse dispuesta a tus piesLundi 15 octobre 2001Je suis content qu’elle sache que je suis pas con. La dernière fois qu’elle est venue, elle pensait que je l’étais. C’est bien si elle a changé d’avis, vu que je suis vraiment pas con. Je suis même très intelligent, des fois. Comme quand je lui parles de la plante que j’ai amené pour elle. « Merci pour ce joli cadeau, Lemony. J'y ferais attention. » « Hum. » Je penchais la tête pour mieux regarder la fille et le pot. « Le serres pas trop fort, tu vas le casser. Faut donner de l’amour à la plante. Le pot, lui, il s’en fiche. » Je tournes les talons, pour retourner dans la Serre. J’ai fait ce que j’avais à faire. Pas question que je reste là plus longtemps.

Mercredi 7 novembre 2001

Elle était pas là. Elle est pas venue lundi, pas hier, pas aujourd’hui. Elle vient toujours dans la Serre, à un moment ou à un autre. Pas cette semaine. Me suis posté devant la Salle Commune de Poufsouffle pour aller voir Bébé Spencer. Lui demander où elle était. À l’infirmerie. Bébé Spencer m’a dit qu’elle était à l’infirmerie depuis dimanche et après elle est retourné avec le Préfet-en-Chef. Je voulais pas parler avec elle. Je devais aller à l’infirmerie. L’infirmerie, l’infirmerie, l’infirmerie. J’aime bien l’odeur là-bas, elle me rappelle Dada et son cabinet. Sauf qu’elle est pas là dans le cabinet de Dada. J’aurai préféré. « Lemony ? Qu'est-ce que tu fais là ? » « Pourquoi tu es là. » Elle avait pas l’air affreusement malade. Si elle avait un rhume, elle serait pas à l’infirmerie depuis si longtemps. Elle avait rien de cassé non plus. Alors pourquoi elle était là. « J'ai… J'ai une maladie du cœur, incurable, et ce, depuis ma naissance… Alors, parfois, il fatigue comme maintenant, et je dois me reposer… » « Bah, dors. » M’assois sur le lit, en jouant avec la couverture. « Tu fais plus de magie, tu dors, et tu guéris. » Les gens disent que la médicomagie, c’est compliqué. Les gens sont cons. Je la regarde dans les yeux. Couleur chocolat. « Je veux que tu guérisse, Enola. Alors tu dors. Je te lis, si tu veux. Pour te faire dormir. » Ai pris mon sac en venant, celui avec l’énorme encyclopédie sur les plantes. Je le secoue devant elle, et le petit guide en mandarin tombe sur la couverture. Je le pousse, j’ouvre le livre, et j’essaie de trouver une page. Sur les cactus, peut-être ?:copyright:️ Justayne

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Re: Yo me puse dispuesta a tus piesLun 19 Juin - 12:27

Yo me puse dispuesta a tus pies Avec Lemony Morris-Clever Mercredi 7 novembre 2001

Quand j'avais entendu quelqu'un arriver, j'avais relevé la tête, pour me rendre compte que c'était Lemony à mes côtés. Je lui expliquais pourquoi j'étais là. A cause de mon cœur, et que je devais me reposer. « Bah, dors. » Dubitative, je le regardais s'asseoir sur le bord du lit. « Ça ne marche pas comme ça, tu sais ? » « Tu fais plus de magie, tu dors, et tu guéris. » Je secouais la tête. Il ne semblait pas comprendre ce que je voulais dire, et je me sentais déjà fatiguée d'avance d'en parler. Je n'aimais pas m'étaler sur ma maladie. « Je ne peux pas guérir… » Mais une nouvelle fois, il me coupa. « Je veux que tu guérisse, Enola. Alors tu dors. Je te lis, si tu veux. Pour te faire dormir. » Il me secoue devant le nez le livre qu'il m'a attrapé, et je sens l'anxiété de devoir parler d'un sujet déplaisant, ainsi que la colère de ne pas être écoutée, monter doucement en moi. Je finis par froncer les sourcils, et le regarder. « Ecoute-moi Lemony ! »

Je pense que le fait que j'ai haussé la voix le surprenne. Au moins, il finit par se terre, et m'écouter. Toujours assise en tailleur, je repose le hérisson du professeur McGonagall dans son panier sur ma table de chevet, avant de me retourner vers le jeune. « Je suis née avec ce problème cardiaque. C'est comme si mon cœur était né malformé, et on ne peut pas le remettre en état. » Je serrais la couverture entre mes doigts, comme pour essayer de ne pas craquer en parlant de ça. Franchement, je voulais que les personnes qui me rendent visite à l'infirmerie soient un peu plus distrayantes que ça ! « Ce n'est pas le fait de dormir, ou de faire moins de magie qui arrangera les choses. Je dois juste éviter les choses qui peuvent le faire emballer our rien, comme le sport à haute dose, ou les émotions trop fortes. Et parfois il se fatigue, c'est comme ça. » Je regardais Lemony, avant de poser ma main sur la sienne, un peu désolée de m'être emportée. « Là, en effet, je dois juste me reposer un peu plus, et rester sous surveillance médicale. Et même si ça ne me guérira pas, je sais que je sortirais de ce lit dans quelques jours. Le pire est passé. »

Je n'avais pas quitté Lemony des yeux. Il semblait avoir besoin du temps pour assimiler tout ça, mais, honnêtement, je n'avais pas envie de répondre à d'éventuelles nouvelles questions. Alors, j'attrape les deux livres qu'il avait amené. « C'est quoi ? » Le premier était une encyclopédie des plantes. Je l'ouvris, en regardant les premières pages, avant de m'intéresser au plus petit. Je l'ouvris, et je tombais sur des caractères asiatiques que je ne reconnus pas. « C'est quoi, comme langue ? » Grâce au professeur Horiuchi, je connaissais à connaître le syllabaire japonais, et je ne reconnaissais aucun des signes, alors je me doutais que c'était autre chose. « Tu me fais la lecture ? » Je lui souris gentiment, en me laissant tomber en arrière sur le lit, pour m'installer dans une position confortable.

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Re: Yo me puse dispuesta a tus piesJeu 29 Juin - 10:18

Yo me puse dispuesta a tus piesMercredi 7 novembre 2001« Écoute-moi Lemony ! » Je n’aime pas sa voix qui devient trop forte d’un coup. Je ferme ma bouche en serrant les poings. J’ai pas envie de l’écouter. Elle peut juste continuer à caresser son hérisson, et à se reposer, et à m’écouter, moi. Pourquoi ce serait moi qui devrait l’écouter ? « Je suis née avec ce problème cardiaque. C'est comme si mon cœur était né malformé, et on ne peut pas le remettre en état. » Pourquoi. Dada soigne des gens comme elle. Il la guérira, si je lui demande. Je suis fatigué, d’un coup. Je dis plus rien et je regarde la couette du lit. Je déteste vraiment, vraiment l’infirmerie. Surtout quand elle est dedans. « Ce n'est pas le fait de dormir, ou de faire moins de magie qui arrangera les choses. Je dois juste éviter les choses qui peuvent le faire emballer ou rien, comme le sport à haute dose, ou les émotions trop fortes. Et parfois il se fatigue, c'est comme ça. » Je veux pas. J’ai pas envie. Je sers sa main, et je crois que la colère monte tellement que j’ai presque des larmes dans mes yeux. « Là, en effet, je dois juste me reposer un peu plus, et rester sous surveillance médicale. Et même si ça ne me guérira pas, je sais que je sortirais de ce lit dans quelques jours. Le pire est passé. »

Je me mets à caresser un peu sa main. Tout doucement. Mais je dis toujours rien parce que c’est trop. Même quand elle touche mes livres à moi, je dis rien. J’essaye de comprendre mais plus j’y réfléchis, et moi j’aime ça. « C'est quoi ? » Je regarde le livre qu’elle montre. « Encyclopédie. Pour les plantes. » Elle l’ouvre, regarde un peu, et prends l’autre livre. Elle peut pas rester tranquille. « C'est quoi, comme langue ? » « Mandarin. » Je lève les yeux vers les siens. Je voudrai lui dire que je veux la voir dans la Serre bientôt. Très bientôt. « Tu me fais la lecture ? » Je prends le petit livre avant de lui montrer et de me rabattre sur le gros. Je l’ouvre en tournant bruyamment les pages pour trouver celle de la pervenche. Ça lui va bien, à Enola. Souvenir agréable. Je relève les yeux après avoir lu le titre. « Lemony, tu sais, il aime pas l’infirmerie. » Et puis je continue à lui lire.:copyright:️ Justayne

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Yo me puse dispuesta a tus pies

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