Vendredi 7 septembre 2001
Dans la vie, j'ai deux passions. La première, c'est tout ce qui touche à la pègre : les meurtres, les énigmes à résoudre, les romans policiers, faire des paris, jouer aux cartes, ou même aller à Azkaban parler aux derniers meurtriers qui sont arrivés pour qu'ils me racontent comment ils sont arrivés là. La seconde, c'est l'observation des étoiles. C'est une passion qui m'a été passée par mon père, et j'adore ça. Durant son adolescence compliquée, il regardait souvent les étoiles, ça lui permettait de s'échapper. Alors, j'étais ravi que ce soit enfin le premier cours d'Astronomie de l'année ! Avec Indiana, mon cousin, on était monté super vite à la tour d'Astronomie. On avait commencé à déballer tout le matériel, que ce soit le télescope, les cartes et de quoi noter. Ma sœur Hitomi nous ignora superbement, s'installant à notre opposé, mais Spencer se plaça devant nous. « Salut Indiana ! Salut Arsène ! Alors, réconcilié avec ta copine ? » J'avais rendez-vous avec Tessa dimanche dernier, et quand elle était arrivée, elle m'avait fait une crise parce que j'étais avec Spencer. J'étais sûr que c'était une crise de jalousie, même si elle prétendait le contraire. Les filles, c'est trop compliqué !
« C'est pas ma copine. Et non, on ne s'est pas réconcilié. Elle continue de me faire la tête et de m'ignorer. Pourquoi les filles se vexent pour rien ! » Spencer haussa les épaules, semblant ne pas vouloir prendre plus parti dans cette histoire. Et même si je jetais un œil à mon cousin, je savais que lui non plus ne savait pas. Je suis désolé, mais il se dispute tout le temps avec Alice Bennett, et la seule fille qu'il a pécho était une nana qui ne parlais même pas sa langue ! Spencer se tourna vers son télescope, et je retournais au mien. Au moins, manipuler cet outil me détendait aussi bien qu'un bon documentaire sur Ted Bundy ! En replaçant mon bonnet sur mes cheveux, je tournais la tête. Joséphine Davis s'était installée près de mes côtés. Sûrement parce qu'il ne restait pas trop de place ailleurs. « Tu as oublié l'oculaire. » Elle semblait surprise que je lui adresse la parole, mais je pouvais pas passer à coté de cette erreur. « Quand tu montes ton télescope, tu dois mettre un oculaire, sinon tu ne verras rien. Tu veux que je t'aide à le monter ? »
My flesh is searchin' for your worst and best, don't ever deny
I'm like a stranger, gimme me danger