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A plague taleAvec May Sheppard Jeudi 6 septembre 2001

Une nouvelle année commençait. Ça faisait quelques années que j'enseignais, et je voyais les générations d'élèves défiler. Ceux que je côtoyais en Master, je les connaissais depuis leur première année à l'Université. Ils avaient beaucoup changé, ils avaient mûri, ils avaient évolué. Et même si j'étais touché de leur évolution, parce que j'aimais beaucoup travailler avec eux, travailler même avec certains sur leurs mémoires, il n'empêchait que cela me causait un petit pincement au cœur. Ils avaient changé, mais pas moi. J'étais toujours le même, avec la même vie. La seule constante qui avait changée était le petit chat que m'avait offert mon frère, un chaton que j'avais surnommé Flamel. Au moins, c'était agréable de se lever avec un petit être qui vous collait aux basques…

Je sortis du bureau commun des professeurs de potions, où se trouvait essentiellement notre réserve d'ingrédients, mais surtout, la machine à café et la bouilloire. J'avais une tasse remplie à la main, mon sac dans l'autre main, et je me dirigeais vers ma salle de classe. Je croisais dans les couloirs une élève au regard rêveur, qui me fixa, alors que je passais à côté d'elle. Je fronçais les sourcils, assez mal à l'aise. En dehors des cours, où les élèves étaient obligés de me regarder, je n'aimais pas qu'on me dévisage. Je me dépêchais de passer, et je rejoignais ma salle, où ma classe m'attendait déjà. Il s'agissait d'un cours de deuxième année, je les connaissais donc assez bien.

Machinalement, je posais mon sac, et fis passer le parchemin de présence. Je fermais magiquement la porte quand tous les élèves furent installés, et je me plaçais devant eux. « Bonjour à tous. » Les bavardages commencèrent à se dissiper, et je fixais du regard deux jeunes filles encore plongées dans leur conversation, pour qu'elles se taisent. « Bien, pour la plupart d'entre vous, vous me connaissez. Pour ceux qui ont changé de cursus, je suis le professeur Collins, et je suis professeur-chercheur dans l'art des potions. Je suis en charge d'élèves jusqu'au doctorat. » Je désignais le chaudron à côté de mon bureau, qui bouillonnait gentiment depuis hier. J'avais laissé la potion reposer toute la nuit pour qu'elle prenne bien la couleur saphir qu'elle devait prendre. « Pour ce premier TP de l'année, j'aimerais voir de quoi vous êtes capable en deuxième année. Je vais donc vous laisser vous approcher de ce chaudron, d'examiner la potion, vous pouvez même en prendre un échantillon. C'est une potion que nous n'avons pas étudié l'an dernier. J'aimerais voir si vous êtes capable de trouver tous les ingrédients, et de trouver la recette, afin de la refaire vous-même. Vous pourrez trouver tous les ingrédients que vous le souhaitez dans le placard au fond de la salle. Vous avez toute la durée du TP pour cela. »
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A plague taleJeudi 6 septembre 2001Stalker les emplois du temps des professeurs n’a jamais été aussi simple : ils sont bien en vue à l’accueil de l’Université ! C’est ainsi que je me suis mise en tête de rejoindre un cours de Potions de deuxième année, bien que mon intérêt pour la matière soit… extrêmement limité. On ne pouvait pas en dire autant pour l’attention que je portais sur le professeur ! Oh, c’était bien innocent. Après tout, je suis certaines qu’il y a une bonne partie des étudiants qui font pareil avec d’autre profs… Un petit coup de coeur pour un prof, ce n’est pas très dangereux, ni même interdit« Bonjour à tous. » Les deux mains sur mes joues, j’admirais le professeur Collins avec un sourire. Est-ce qu’il serait très en colère s'il savait que je n’étais pas du tout une de ses élèves ? Si je me basais sur les cours que donnait ma mère, pas du tout. Du moment que je ne mettais pas sa classe en-dessus dessous, il se soucierait de moi comme de sa dernière chemise tachée de potions abominables. « Bien, pour la plupart d'entre vous, vous me connaissez. Pour ceux qui ont changé de cursus, je suis le professeur Collins, et je suis professeur-chercheur dans l'art des potions. Je suis en charge d'élèves jusqu'au doctorat. » Nan mais quel sadique poursuivrait ce cours jusqu’au doctorat ? L’intérêt de touiller des mixtures nauséabondes dans des vieux chaudrons, c’est quelque chose qui me dépasse.

« Pour ce premier TP de l'année, j'aimerais voir de quoi vous êtes capable en deuxième année. Je vais donc vous laisser vous approcher de ce chaudron, d'examiner la potion, vous pouvez même en prendre un échantillon. C'est une potion que nous n'avons pas étudié l'an dernier. J'aimerais voir si vous êtes capable de trouver tous les ingrédients, et de trouver la recette, afin de la refaire vous-même. Vous pourrez trouver tous les ingrédients que vous le souhaitez dans le placard au fond de la salle. Vous avez toute la durée du TP pour cela. »  Oh merde, c’était pas un cours magistrale ? J’avais pourtant bien essayé de faire attention pour en choisir un ! Peut-être que je m’étais trompé en lisant la ligne de l’emploi du temps ? Je me déplaçais la dernière, de mauvaise grâce, pour faire face au chaudron. La couleur de la potion était jolie, rien à voir avec les horreurs qu’on devait réaliser à Poudlard. Ou alors, c’était moi qui ratais tout ? C’était possible, après tout. Je reniflais en essayant d’utiliser la même technique que pour reproduire des recettes de gâteaux. Mais à part un peu de menthe, mon effort ne m’apprit pas grand-chose. Je pris quelques ingrédients en plus dans le placard, en me laissant guider par mon instinct. À savoir, en sélectionnant ce qui pouvait m’aider à obtenir cette teinte bleu saphir, même si je ne savais pas le nom de ce que j’avais entre les mains. « … On ne pourrait pas la goûter, pour nous aider ? » Je lance un regard implorant au professeur. Un frisson – le même que je ressentais avant de me faire coller – me parcourut le dos. « … C’était une blague, bien sûr. Haha. » Haha. Il devait bien y avoir un moyen de connaître les ingrédients d’une potion, mais je n’avais aucune idée pour m’en sortir. Une fois ma place regagnée, je me mis à écraser les pétales de violettes séchés, jusqu’à en obtenir une poudre très fine. C’est presque aussi amusant que de confectionner un colorant, et pourtant les Potions sont la matière la plus barbante du monde !
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A plague taleAvec May Sheppard J'observais les étudiants approcher un par un pour prendre un échantillon de potion. Certains semblaient déjà avoir une idée précise puisqu'ils allaient directement dans le placard des ingrédients. D'autres semblaient jouer la prudence, et allaient à leur bureau pour commencer à la distiller, et à prendre des notes. « … On ne pourrait pas la goûter, pour nous aider ? » Je me tournais vers l'étudiante qui avait osé poser cette question, en ouvrant grands les yeux. « J'ose espérer que vous plaisantez, mademoiselle. » « … C’était une blague, bien sûr. Haha. » Je fronçais les sourcils, avant de me tourner vers le restant de la classe. Je pense que certains ont réellement cru à une blague, en voyant les mines amusées. Quant à moi, je me demande si cette jeune fille n'a réellement pas oublier l'une des leçons les plus importantes en Potions : ne jamais, ô grand jamais, goûter une potion inconnue.

Je passais lentement entre les rangs le temps du TP. Je leurs avais accordé toute la durée du cours, et nous ferions une piqure de rappel sur la correction au prochain cours. Alors, ceux qui avait éventuellement terminé en avance devaient me faire un rapide résumé de leurs méthodes de recherche sur parchemin, me le donner, ainsi qu'un échantillon de leur potion avec leur nom inscrit sur le flanc de la fiole. Je finis par regarder ma montre, dont l'heure indiquait la fin du TP. « Très bien, ceux qui restent, amenez-moi vos notes et vos échantillons, je vous pris. Il me semble également que le cours suivant est un cours magistral que j'ai aussi avec vous… Alors je vous donne rendez-vous dans dix minutes dans l'amphithéâtre. Laissez-moi simplement le temps de me servir un café. » Je fis sourire les étudiants qui étaient encore là, et ils sortirent. Je leurs tournais le dos pour ranger mon bureau, faire mon cartable, et j'attrapais mon manteau. Je me tournais, dans l'optique de faire un saut à mon bureau, quand je vis qu'il restait une étudiante. Je fronçais les sourcils. « Ne devriez-vous pas rejoindre vos camarades ? »
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A plague taleJeudi 6 septembre 2001Ce cours me foutait le cafard. Qu’est-ce que je ne ferai pas pour les beaux yeux du prof Collins, vraiment ! Ou ses cheveux, ils sont pas mal aussi ses cheveux. Devant mon chaudron qui bouillonnait dangereusement, je remettais un peu toute ma vie en question. Ou du moins les dernières vingt minutes. Les cours de Potions, je suis quasi-certaine que ça m’a foutu un syndrome de stress post-traumatique ! Et ça risquait pas d’aller en s’arrangeant vu le regard que m’avait lancé le prof. Deux choix : soit il me prenait pour une imbécile – ce en quoi il n’aurait pas forcément tort, surtout si on parlait exclusivement de Potions, soit il n’avait absolument aucun sens de l’humour. En tout cas, même avec un regard orageux il était vraiment craquant. Pitié, faites qu’il soit célib’, juste pour satisfaire mon petit fantasme innocent…

« Très bien, ceux qui restent, amenez-moi vos notes et vos échantillons, je vous pris. Il me semble également que le cours suivant est un cours magistral que j'ai aussi avec vous… Alors je vous donne rendez-vous dans dix minutes dans l'amphithéâtre. Laissez-moi simplement le temps de me servir un café. » Des sourires se dessinèrent dans la salle. Il avait de l’humour, finalement. Enfin, j’espère pour lui que c’était censé nous faire un peu rire… Je jetais un coup d’œil à mon chaudron. À coup sûr, ma Potion était complètement et irrémédiablement inefficace et ratée. Les seuls ingrédients que j’avais pût devenir, c’était grâce à mon odorat. Si refaire des pâtisseries ou des assaisonnements en se laissant guider à l’odeur pouvait être réalisable mais pour une potion, j’avais déjà un peu plus de doute… « Ne devriez-vous pas rejoindre vos camarades ? » Heu… Alors, mes deux options étaient soient de taper la discut’ avec des fanas de Potions, soit de rester seule avec le prof. Ohlala, on se demande bien ce que j’allais choisir. « Il faudrait que je nettoie ça, non ? » Je pointais du doigt la catastrophe dans mon chaudron. « Je sais pas, il me faudrait… bah, un évier ? » Comment on faisait pour nettoyer un chaudron, déjà ? Mes derniers cours remontent à ma cinquième année, et pour être franche, je faisais plus acte de présence qu’autre chose. « Et vous, vous deviez pas aller vous chercher un café ? » Taquiner un prof qui vient de me mettre la misère au vu de mon niveau ? Je suis joueuse, je sais.
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A plague taleAvec May Sheppard Maintenant que le cours était terminé, j'étais en train de ranger mes affaires, dans le but d'aller à mon bureau, quand je vis qu'il restait encore une étudiante, qui n'avait pas encore rejoint ses camarades. Et alors que je lui fis la remarque, je notais qu'elle n'avait pas encore vidé son chaudron, rempli d'une potion absolument catastrophique. « Il faudrait que je nettoie ça, non ? » « Et bien, allez-y, je vous en pris. » « Je sais pas, il me faudrait… bah, un évier ? » Je la regardais d'un air suspicieux. Elle posait beaucoup trop de questions interdites pour une élève en deuxième année d'étude des Potions. « Comment avez-vous pu entrer en seconde année sans savoir vider efficacement votre chaudron ? » Je soupirais, las de ces questions idiotes -je ne suis pas du genre à casser mes élèves quand ils me demandent des précisions, mais c'est comme un Auror qui se demande comment tenir sa baguette, tout de même ! Je m'approchais alors du chaudron, le tapotait du bout de ma baguette, et la potion disparut.

Une fois cette bonne chose de fête, j'attrapais mon cartable. « Et vous, vous deviez pas aller vous chercher un café ? » Je lui jette un regard interloqué. Je la trouve très… Familière, comme élève en licence. J'entretiens ce genre de camaraderie avec les étudiants que je suis en master, ou en doctorat, mais pas avant ! « J'attends que vous partiez pour que je puisse fermer à clé, puis que j'aille dans mon bureau pour aller me chercher mon café, et aller faire cours. » Je sentis mes muscles se tendre en voyant son sourire. Par tous les dragons, mes frères avaient raison, la simple présence d'une femme m'angoissait ! Et, en voyant que son sourire ne disparaissait pas, je la fusillais du regard. « Et dépêchez-vous, je vous pris, je n'ai pas toute la journée. » En disant cela, je m'approchais de la porte. J'attrapais la poignée, en attendant qu'elle daigne sortir et que je puisse la verrouiller.

Vendredi 21 septembre 2001

La fin de la semaine approchait. L'année était bien attaquée, et j'avais moultes choses à faire. Je courais dans tous les sens, pour ne délaisser aucun de mes élèves sous ma responsabilité, tout en continuant mes recherches. J'aimais cette vie frénétique, mais malheureusement, comme souvent, j'avais oublié de manger ce matin. Et hier soir. Et il me semblait n'avoir mangé que quelques fruits hier midi, pour aller plus vite. Et alors que je devais déjeuner avec le professeur Nightshade, ce midi, je commençais à me sentir vraiment las. Mon corps était lourd, et mon esprit n'était pas aussi vif, bien au contraire. Mon équilibre devenait de plus en plus précaire, au fur et à mesure que j'avançais dans les couloirs avec lui. Mais je ne tenais plus, et je finis par me tenir au mur, pour ne pas tomber. Je sentis la main de mon collègue se poser sur mon front, et s'exclamer : « Mais vous êtes tout pâle ! A quand remonte le dernier repas complet que vous ayez pris ? » Mes collègues étaient très au fait de mes oublis de restauration systématiques, ou l'habitude de grignoter légèrement quand j'avais encore oublié de faire mes courses -ou quand j'avais un travail urgent sur le chaudron. « Hier matin, mon petit déjeuner avec mon frère… » Alors que, adossé au mur, je fermais les yeux, je l'entendis alpaguer un élève. « Pourriez-vous aller chercher quelque chose à manger au Cicero, rapidement, je vous pris ? Passez en urgence, dites que c'est pour le professeur Collins, ils vous laisseront passer. Je vous rembourserais, évidemment. »
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A plague taleJeudi 6 septembre 2001« Comment avez-vous pu entrer en seconde année sans savoir vider efficacement votre chaudron ? » Oups, touché. Je pouvais même pas arguer que c’était à cause de mes parents et du côté Moldue de ma vie. Même moi je me souvenais, maintenant que c’était trop tard, qu’il y avait bel et bien un sort pour vider les chaudrons. J’avais sûrement dû l’apprendre en première année, d’ailleurs… Quand à savoir si j’étais en capacité de le maîtriser, c’était une autre pair de manche ! En tout cas, le résultat que j’aurai obtenu (si je m’étais rappelé de la formule magique à temps, bien entendu) n’aurait jamais été aussi parfait que celui du professeur. Deux ou trois petits tapotements de sa baguette et puis le liquide venait de s’évaporer par magie ! Je me demandais quand même où il était allé… mais je sentais bien que de poser cette question au professeur Collins me ferait vachement baisser dans son estime… sans compter que je serai encore plus suspecte à ses yeux !

Alors pour détourner les soupçons, je préférai la jouer tactique. À savoir, lui demander carrément si il devait pas aller chercher son café, avec un grand sourire innocent. Le genre qui marche super bien avec les profs, pour ne pas se faire punir (trop) sévèrement. « J'attends que vous partiez pour que je puisse fermer à clé, puis que j'aille dans mon bureau pour aller me chercher mon café, et aller faire cours. » « Vous avez peur que je vole quelque chose si je reste toute seule ici ? » Ce genre de petit jeu, je crois que je ne m’en lasserai jamais.  « Et dépêchez vous, je vous pris, je n'ai pas toute la journée. » Être virer de cours, c’était une chose. Pour ne pas dire une habitude ! Mais se faire raccompagner à la porte par un prof qui cachait même pas son antipathie, c’était tout autre chose. « A plus tard, alors, Monsieur Collins ! » Je lui adressai un signe de la main allant de pair avec mon sourire le plus innocent. Oh, je n’avais pas dit mon dernier mot avec lui !

Vendredi 21 septembre 2001

Mon cours de ce matin – Métamorphose – venait de s’achever plus tôt. La raison ? Un élève avait lancé un sort un peu trop… puissant. Je pense pas que transformer une plume en armée d’oiseaux sanguinaires était le plan de mon camarade ! Enfin, du moment que je n’avais pas été attaqué et qu’on avait été lâchés plus tôt… ! Je ne vais pas m’en plaindre. J’étais en train de penser à comment occuper mon temps jusqu’à mon cours de ce soir (embêter la petite étoile ou ne pas l’embêter, telle était la question) quand un professeur m’arrêta dans le cours par un « Mademoiselle ! ». Oh, pas le mademoiselle qu’on pouvait entendre dans la rue, heureusement. C’était un prof grand, qui avait l’air sympathique tout en ayant quelque chose d’un peu bourru. Sûrement à cause de sa barbe pas très bien rasée, cela dit… Mais plus important, à côté de lui, il y avait le professeur Collins ! Dans un sale état, vu qu’il était contre un mur comme s’il était à deux doigts de tomber. Je regardais les deux profs avec des yeux ronds, pendant que les informations commençaient à monter dans mon cerveau.  « Pourriez-vous aller chercher quelque chose à manger au Cicero, rapidement, je vous pris ? Passez en urgence, dites que c'est pour le professeur Collins, ils vous laisseront passer. Je vous rembourserais, évidemment. » « Heu… oui, oui, bien sûr ! »

Heureusement, le Cicero n’était pas loin. Je coupa la file des étudiants qui patientaient, en faisant semblant de ne pas les entendre rouspéter ou être carrément plus grossiers. J’avais autre chose à faire que de me retourner pour chaque regards de travers ! Une fois devant un serveur du Cicero, j’eus l’impression de prononcer les mots magiques en chuchotant : « Je viens chercher quelque chose pour le professeur Collins… » Je donnais mes pièces, pour recevoir en retour une part de quiche, une pomme et trois petits morceaux de sucre. Puis je repartis tout aussi vite dans la direction opposé pour rejoindre les deux professeurs. Si c’était possible, le professeur Collins avait l’air encore plus pâle que quand je l’avais laissé ! « J’ai du sucre ! » Je brandis les petits carrés devant le professeur, en m’agenouillant devant lui pour les lui mettre dans la main. « Combien est-ce que je vous dois ? » Je me retournai vers l’autre professeur. Une partie de moi voulait lui dire de ne pas s’en faire, mais l’autre… eh bien, l’autre me disait que les affaires étaient les affaires ! « 10 livres ! » Je souris en me retournant une nouvelle fois vers le pauvre professeur Collins. « Vous êtes malades, pour être sur le point de vous évanouir comme ça ?! » Bah quoi, c’était une question légitime, non ?
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A plague taleAvec May Sheppard Vendredi 21 septembre 2001

Le professeur Nightshade avait alpagué une élève, qui était partie très rapidement. Me sentant de plus en plus mal, je fus obligé de m'asseoir sur le sol pour essayer de reprendre mes esprits. Mais apparemment, l'étudiante était revenue plus vite que prévu. « J’ai du sucre ! » Je sentis qu'on posa dans ma main des morceaux de sucres, et alors que mon collègue et ami remboursait la jeune femme, je déposais un des morceaux sur ma langue. Je le sentis fondre, et les petits picotements dans mes yeux s'accéléraient, sous l'effet du sucre. Mais alors que je prenais un deuxième carré, ces picotements commencèrent à se dissiper. « Vous êtes malades, pour être sur le point de vous évanouir comme ça ?! » J'ouvris les yeux, et découvris finalement l'identité de celle qui m'avait acheté à manger. « Oh non, pas vous… »

Je grommelais alors que je la reconnaissais. Mon élève catastrophique, qui ne faisait que poser des questions idiotes et bavarder avec monsieur Green durant mes cours. Je ne connaissais toujours pas son nom, mais, malheureusement pour elle, j'avais déjà bien retenu son visage. « Éloignez-vous de loi. Tout de suite. » Je commençais à sentir mon souffle devenir plus court. A cause de l'hypoglycémie, ou parce qu'elle était bien trop proche de moi ? Je détournais le regard en mettant dans ma bouche le dernier morceau de sucre, alors que le professeur Nightshade s'excusait à ma place, et expliquait que je faisais souvent de l'hypoglycémie. J'essayais de me relever, malgré ses protestations, pour partir de là. « Ne vous inquiétez pas, professeur Nightshade, je commence à me sentir mieux. Je vais manger dans mon bureau, et, promis, je n'oublierais pas de dîner ce soir. Merci pour la nourriture, miss…? » Maintenant, je connaissais son nom. Et alors que je me tournais pour partir, elle se proposa de m'escorter jusqu'à mon bureau. Mais pourquoi elle cherchait autant à me coller ? C'est tout ce que je détestais. « Hors de question, je préfère encore être accompagné par toute une troupe de lutin de Cornouaille. Au moins, eux, nous avons l'autorisation de les mettre en cage. »
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A plague taleVendredi 21 septembre 2001Le professeur Collins avait baragouiné quelque chose, mais impossible de comprendre. En même temps, ça ne devait pas être très pratique de parler en étant à moitié avachi contre un mur ! « Éloignez-vous de loi. Tout de suite. » Je fronçais les sourcils en m’exécutant. Il faut jamais contrarié un malade, c’est ma mère qui m’a appris ça quant elle soignait papa. Étonnamment, je la crois sur ce coup là ! « Ne vous inquiétez pas, professeur Nightshade, je commence à me sentir mieux. Je vais manger dans mon bureau, et, promis, je n'oublierais pas de dîner ce soir. Merci pour la nourriture, miss…? » Je croisais les bras, en échangeant un regard avec l’autre professeur. Je suis sûre que comme moi, il en croyait pas un mot ! Se sentir mieux, mon œil. Il allait faire trois pas et s’étaler sur le sol, oui ! « May. » Répondis-je quand même au Déni personnifié. Franchement, pourquoi est-ce qu’il fallait que les gens veulent absolument jouer aux héros au lieu de se reposer ? C’était mais tellement idiot. « Je vais vous raccompagnez à votre bureau… » … Et vous relevez quand vous serez de nouveau tombé dans les pommes. Mais évidemment ça, je le dis pas à voix haute. Même si c’est pas l’envie qui me démange. « Hors de question, je préfère encore être accompagné par toute une troupe de lutin de Cornouaille. Au moins, eux, nous avons l'autorisation de les mettre en cage. » Je lançais un regard au prof. Ok, il était sexy, mais il y avait des limite ! Mais je garda mon monologue de récrimination sur le bout de ma langue en voyant qu’il était encore tout tremblant. Ça doit pas être très drôle, une crise d’hypoglycémie… Peut-être que moi aussi, je serai méga chiante si j’en faisais une. Alors je laisse couler, pour une fois. « Comme vous voulez. À bientôt, professeur Collins ! » Avec un petit signe de la main et un grand sourire, je me retournes pour aller au Cicero. Avec tout ça, j’avais faim moi !

Mardi 9 octobre 2001

J’adore mon emploi du temps, et tout spécialement les cours du mardi. Deux heures de cours de théorie sur l’architecture en début d’après-midi et puis, plus rien jusqu’à huit heures, le lendemain. Le rêve, quoi ! À la fin des cours, je me dépêchais de cavaler dans les couloirs jusqu’aux bureaux des professeurs. Pourquoi ? Pour mettre à exécution mon plan ! Le professeur Collins faisait souvent des crises d’hypoglycémie ? J’allais l’aider à remonter la pente. Il avait sans doute une maladie un peu bizarre, de celle qu’attrape les sorciers et dont j’ai jamais entendu parler. Ou juste un bête diabète ? En tout cas, j’avais bien l’intention de lui refiler une part de mon gâteau au chocolat. Il y a rien de tel pour remonter le moral – et l’appétit – de quelqu’un. J’ai dû résister à l’envie de dévorer moi-même la part dès que je fouillais dans mon sac en cours. Sans vouloir me jeter des fleurs, il était à tombé par terre ce gâteau. Beaucoup de chocolat et juste ce qu’il faut de zeste d’orange… Une fois dans le bureau, je déposa la petite assiette où trônait la part de gâteau bien en vu sur le bureau, avant de m’arrêter pour réfléchir un instant. Tout avait marché sur des roulettes, jusqu’à l’intrusion dans le bureau. Mais il manquait quelque chose… AH ! Je sais ! Un mot pour lui expliquer. Bah oui, trouver un gâteau sur son bureau comme par magie, c’était un peu étrange pour la plupart des gens. Je pris donc un morceau de parchemin dans mon sac, une plume sur le bureau et fis glisser le pot d’encre vers moi pour le dévisser. Maintenant, il fallait savoir quoi mettre… « Cher Professeur Collins… » Je regardais le début du message. Trois mots : c’est déjà pas mal pour un début ! Mais je n’eus pas le temps de réfléchir à la suite, parce que l’intéressé venait de faire irruption dans la pièce. La scène devait être comique de son point de vue, moi penchée sur son bureau, en train de me creuser les méninges pour écrire quelques lignes. Je le regarda comme un lapin pris dans les phares pendant quelques secondes. « Heu… Je vous ai amené du gâteau. » Au moins, c’était direct. Ça valait mieux, non ? « Parce que vous êtes malades et… enfin, tomber dans les couloirs à tout bout de champs, c’est pas bien sérieux, non ? » Je ris, un peu jaune. Il avait ce regard qui intimidait vachement. Et qui le rendait surtout méga beau, un cliché du beau brun ténébreux sur pattes. Au fond, si il voulait me coller, je crois bien que je serai pas contre… Comme ça, j'aurai tout mon temps pour le mater.
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A plague taleAvec May Sheppard Mardi 9 octobre 2001

J'avais reçu un hibou de Charlie, ce matin. Ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas réuni, alors, ils nous invitait, Georgie, Lizzie et moi à aller dîner. J'avais répondu de manière positive avant d'aller assurer mes cours, comme tous les jours. Le professeur Nightshade toqua pour qu'on aille déjeuner ensemble. Il avait le panier-repas préparé par sa femme, alors, nous fîmes un saut au Cicero pour que je prenne à emporter, avant que nous nous installions dans son bureau. Comme nous n'avions cours ni l'un, ni l'autre en ce début d'après-midi, nous prîmes le café ensemble Nous bavardions de nos recherches mutuelles, de ses enfants, et je lui promis de parler de mes oublis de nourriture à mes frères ce soir. Une fois cette promesse faite, je me rendis à mon bureau. J'avais un rendez-vous avec un doctorant pour faire le point sur son mémoire, et je ne voulais pas être en retard.

Mais quand je pénétrais dans mon bureau, je vis une jeune femme penchée par-dessus ma table, en train… D'écrire ? Quand elle se retourna, je la reconnus directement. C'était cette jeune étudiant, May Sheppard, que je voyais bien trop souvent pour mon propre bien ces derniers temps. Je soupirais, la main sur la poignée de ma porte. « Qu'est-ce que vous faites là ? » « Heu… Je vous ai amené du gâteau. » Je lâchais la porte, pour croiser les bras, dubitatif. Elle semblait se rendre compte que je me demandais pourquoi elle faisait ça, quand elle commença à se justifier. « Parce que vous êtes malades et… enfin, tomber dans les couloirs à tout bout de champs, c’est pas bien sérieux, non ? » Je fronçais les sourcils, plus qu'agacé qu'elle continue de traîner dans mes pattes. « Je vais être clair, Miss Sheppard. Vous n'avez rien à faire dans le bureau d'un professeur en son absence, et encore moins dans le mien. » Je n'avais toujours pas bougé de ma place, je ne comptais pas m'approcher. J'avais peur de sentir l'angoisse monter, me sentir étouffé comme bien trop souvent.

« J'ai cherché votre nom dans les listes de l'Université. Je sais qe vous êtes en Architecture, et que donc, vous n'êtes pas en Potions. Je vous interdis alors de venir dans mes cours, ou de vous rendre dans mon bureau. Si vous continuez comme ça, je vais devoir vous signaler à la direction. » Je la fixais dans les yeux, pour lui montrer que j'étais sérieux. Mais je gardais cette distance nécessaire à mon  bien-être. J'indiquais à la jeune femme la porte, pour lui demander de partir. Une fois qu'elle disparut de mon centre de vision, je me rapprochais du bureau, et regardais son gâteau. Il était beau, certes. Et son odeur me semblait familière, mais je ne pouvais pas dire d'où… Pourtant, je n'en voulais pas. Je ne voulais pas qu'une femme s'accroche à moi, je ne voulais pas m'accrocher à cette femme. Je pris alors le gâteau et le parchemin, que j'allais jeter dans la poubelle du couloir. Histoire que mon étudiant ne tombe pas dessus en venant dans mon bureau.

Mardi 9 octobre 2001 - Le soir

J'étais au milieu du dîner avec ma famille. Nous parlions de tout et rions. Je ne me sentais jamais aussi bien que quand j'étais avec eux, même quand ils me demandaient si j'avais fini par rencontrer quelqu'un. La réponse était toujours la même : non, et cela sera toujours le cas. Après ma rupture, je ne me sentais pas de retrouver quelqu'un, alors, je décidais de changer de sujet de conversation pour m'intéresser à ma petite sœur. Elle nous racontait les dernières anecdotes de ses études -elle était en dernière année de Master- quand Georges me donna un coup de coude. « Hé. Vous avez vu cette fille là-bas ? Elle n'arrête pas de regarder vers notre table. » Je regardais dans la direction qu'il indiquait, quand je sentis mon sang se glacer. « Oh non… » Charles haussa les sourcils. « Qu'est-ce qu'il y a ? » « C'est une étudiante de l'UMS, à qui j'ai ordonné cet après-midi de ne plus m'approcher. » Elisabeth s'étouffa avec sa boisson, alors que Miss Sheppard se leva et s'approcha de notre table. « Ne la regardez pas. Ne la regardez pas… »

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A plague taleMardi 9 octobre 2001Mauvais timing du professeur Colins. Rien qu’en voyant sa tête et ses sourcils froncés, je pouvais dire qu’il n’appréciait pas trop mon geste. Sérieusement, pourquoi les mecs devaient toujours se montrer aussi compliqués et torturés quand on essayait d’être sympa avec eux et de juste les aider ? Bon, je dois bien avouer que j’étais aussi motivée par l’envie de lui reparler, mais je voulais aussi aider ! Ça ne comptait pas pour rien, quand même. C’est ce que j’essayais de lui expliquer en m’emmêlant entre les mots. Mais c’est vrai, ce n’est pas bien sérieux d’être au bord de l’évanouissement tout le temps ! Et si un jour il tombait dans les escaliers et s’ouvrait le crâne ? Ce ne serait pas vraiment joli-joli, c’est sûr. Mais est-ce qu’il y avait déjà pensé ? Non, j’étais à peu près certaine que non ! Donc, il avait bien besoin d’un petit coup de pouce de ma part, hein ?

« Je vais être clair, Miss Sheppard. Vous n'avez rien à faire dans le bureau d'un professeur en son absence, et encore moins dans le mien. » Je sentis une bouffée de colère me monter aux joues. Je savais qu’elles devenaient rouges, un peu comme si on venait de me gifler. Parce que c’était un peu ça, qu’il venait de faire, au moins métaphoriquement, non ? « Mais les élèves des profs ont le droit… » Il ne me laissa pas finir ma phrase, provoquant une nouvelle montée de colère en moi. J’ai toujours détesté quand on me coupait la parole comme ça ! « J'ai cherché votre nom dans les listes de l'Université. Je sais que vous êtes en Architecture, et que donc, vous n'êtes pas en Potions. Je vous interdis alors de venir dans mes cours, ou de vous rendre dans mon bureau. Si vous continuez comme ça, je vais devoir vous signaler à la direction. » « Mais… » Mais j’essayais juste d’être gentille, moi ! Et lui, il voulait me dénoncer pour un motif aussi stupide ? Comme si j’avais fait quelque chose de mal en allant dans ses cours ! L’UMS était censé être un lieu du partage du savoir, non ? J’aurai pût lui rétorquer tout un tas de choses, mais les mots restaient coincés pour une fois dans ma gorge, et je tourna les talons sans demander mon reste. Je pris à droite dans le couloir, en me demandant comment je pourrais rattraper le coup. Je déteste quand les professeurs ne m’aiment pas ! Surtout quand ils sont canons, froid, glacial et mystérieux comme le professeur Colins. Un vrai cliché ambulant ! Au bout du couloir, je me rendis finalement compte que j’aurai dû tourner à gauche en sortant du bureau, et pas à droite. Je rebroussais chemin, avant de m’arrêter vers une poubelle en clignant des yeux. En temps normal, je ne me saurai même pas arrêter, mais là… Il y avait une odeur. Je veux dire, pas une odeur de poubelle normale ! C’était l’odeur de mon gâteau… Mon gâteau qu’on avait mis à la poubelle, sans le toucher, comme si c’était un vulgaire détritus ! Je levais un regard mauvais sur la porte fermée du bureau du professeur Colins. Heureusement pour lui, il était bien à l’abri dans son bureau. Je devrai attendre avant de faire un scandale devant lui, mais, mon dieu, il n’était pas prêt…

Mardi 9 octobre 2001 - Le soir

Avec plusieurs camarades de ma promo, nous avions décidé d’aller au restaurant pour fêter la fin du début de la semaine. Enfin, ça, c’était ce qu’ils m’avaient dit. Je ne suis pas bête, je savais que c’était pour me remonter le moral après m’avoir entendu villipender le professeur Colins pendant au moins trois heures ! Vraiment, on ne jette pas une part d’un de mes gâteaux à la poubelle comme ça, en pensant que je ne vais rien dire ni même réagir ! Je ruminais, comme dirait ma mère avec une pointe d’exaspération. Et pendant que je ruminais, donc, mes yeux furent attirés par quelqu’un. Impossible de ne pas le reconnaître, au milieu des deux autres personnes avec qui il riait. Je reposais calmement ma fourchette sur le côté de mon assiette. Je mangerai ma tarte aux fraises plus tard : j’avais un compte à régler. Et tant pis si c’était avec un adulte, et un professeur. « Excusez-moi. » Lançais-je froidement à mes amis qui voulaient déjà m’arrêter. « J’ai une conversation à avoir… » Finis-je en me levant, avant de rejoindre en quelques enjambées la table du professeur qui semblait ne pas vouloir me voir.

« Pour quelqu’un qui s’évanouit dans les couloirs parce qu’il ne mange pas, vous avez un drôle d’appétit, professeur. » Je lorgnais sur son assiette, remplie. Bizarrement, je commençais à avoir des doutes sur le fait qu’il ait des problèmes au niveau alimentaire. Est-ce que c’était juste un stratagème honteux pour attirer des étudiants – et surtout des étudiantes – à avoir pitié de lui ? « Mais je ne suis pas venue pour ça… » Oh, non. « J’espère juste que cette fois, ce qu’il y a devant vous ne finira pas à la poubelle. » Les bras croisés, je le toisais. Et puis de toute façon, qu’est-ce qu’il allait faire ? Me mettre en retenue ? Me punir ? On était même pas à l’université ! « C’est quand même ironique que vous acceptiez de payer pour quelque chose que vous avez reçu gratuitement cet après-midi. Peut-être que si je vous avez demandez quelque chose, vous auriez pas gaspiller de la nourriture ? Après tout, ce ne serait pas la première fois que je payes pour vous. » Assénais-je assez méchamment.
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A plague taleAvec May Sheppard Mardi 9 octobre 2001 - Le soir

J'étais en plein repas avec mes deux frères et ma sœur, quand je vis la jeune étudiante que j'avais viré de mon bureau ce matin. Je savais qu'elle m'avait vu parce qu'elle me jetait un regard noir. Je finis par me reconcentrer sur ma famille, et ma propre assiette, en leur demandant de ne pas faire attention à elle. « Eddie, je pense qu'il faudrait que tu saches que… » Georges essayait de me prévenir de quelque chose qui se passait dans mon dos, mais il n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'une voix féminine, que je connaissais malheureusement un peu trop bien, s'éleva. « Pour quelqu’un qui s’évanouit dans les couloirs parce qu’il ne mange pas, vous avez un drôle d’appétit, professeur. » Je finis par lever le nez, et je me tournais vers Miss Sheppard. Essentiellement pour également éviter le regard de mes frères et de ma sœur qui se tournaient vers moi, suite à ses propos. Evidemment, je ne leur avais pas dit que je m'étais encore évanoui dans les couloirs.

Je voulais essayer de calmer les choses. Déjà, parce que je ne voulais pas que ma fratrie me tombe dessus suite à ses propos, parce que j'avais encore oublié de manger. « Ecoutez, Miss Sheppard… » « Mais je ne suis pas venue pour ça… J’espère juste que cette fois, ce qu’il y a devant vous ne finira pas à la poubelle. » Je fronçais les sourcils. Je ne comprenais pas où elle voulait en venir… Jusqu'à ce que je me rappelle son gâteau. Que j'avais jeté à la poubelle. Je ne pensais pas qu'elle le verrait. En attendant ma sœur Eliza demanda : « De quoi elle parle, Edward ? » « C’est quand même ironique que vous acceptiez de payer pour quelque chose que vous avez reçu gratuitement cet après-midi. Peut-être que si je vous avez demandez quelque chose, vous auriez pas gaspiller de la nourriture ? Après tout, ce ne serait pas la première fois que je payes pour vous. »

Georges finit par se lever. « Ecoutez, mademoiselle… Nous ne comprenons pas tout, mais nous avons saisi que notre frère vous a fait du mal. Souhaitez-vous vous joindre à nous histoire que nous comprenions le problème ? » Je me redressais sur ma chaise, outré qu'il propose. Il savait très bien ce que je pensais quand il invitait des femmes à dîner avec nous ! Je le fusillais du regard, mais il semblait beaucoup s'amuser. Magiquement, il approcha une chaise, pour qu'elle s'installe entre lui et ma sœur. « Laissez-moi vous présenter notre famille. Ici, vous avez Charles, surnommé Charlie, l'aîné de notre fratrie. Après, vous avez Eddie, que vous connaissez en tant que professeur. » Je lui lançais un second regard noir pour avoir osé utiliser mon surnom devant elle. « Ensuite, vous avez moi, Goerges, surnommé Georgie. Et en dernier, Eliza, notre adorable petite sœur, aussi connue sous le nom de Lizzie. » Georges se rassit, assez amusé de la situation. Eliza se tourna vers elle. « Expliquez-nous tout. Eddie s'est encore évanoui ? Tu as encore oublié de manger ? » Charles attrapa son verre en précisant à Miss Sheppard : « Je vous rassure, il n'a pas de trouble alimentaire. Il est juste très étourdi quand il s'agit de manger. »
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A plague taleMardi 9 octobre 2001Je suis furieuse, plus que je ne l’ai jamais été de ma vie, je pense. Comment est-ce qu’il peut rester là, sans rien dire, en évitant mon regard alors qu’il dîne avec ses amis ? Je sais bien qu’il y a une certaine distance à observer entre professeur et étudiant – quoi que, je ne suis même pas techniquement son étudiante – mais tout de même ! Il pourrait au moins se comporter comme si j’étais un véritable être humain, non ? Ou est-ce que c’est trop demandé de ma part de ne pas vouloir être snobé ? « Écoutez, mademoiselle… Nous ne comprenons pas tout, mais nous avons saisi que notre frère vous a fait du mal. Souhaitez-vous vous joindre à nous histoire que nous comprenions le problème ? » Je jaugeais du regard l’homme qui semblait prendre les choses en mains. Au vu de son visage, il me semblait un peu plus jeune que le professeur Colins. Même si je ne donnait que trente-cinq ans au professeur de potion, ce qui n’est pas si vieux, non ? Je n’avais pas vraiment envie de m’asseoir avec eux, mais c’est le regard du professeur Colins qui me décida. Il avait l’air d’avoir si peu envie de parler que moi, de mon côté, je n’avais qu’un seul souhait : le contrarier.

Je m’assis donc sur la chaise que l’homme avait avancé, en regardant les quatre personnes autour de moi. Et surtout le professeur Colins, qui semblait vouloir s’enterrer six pieds sous terre. Tant mieux. « Laissez-moi vous présenter notre famille. Ici, vous avez Charles, surnommé Charlie, l'aîné de notre fratrie. » Mon regard s’attarda un peu trop sur Charlie. Pourquoi est-ce que, lui aussi, avait l’air plus jeune que le professeur Colins ? C’était fou, tout de même ! « Après, vous avez Eddie, que vous connaissez en tant que professeur. » Si j’étais en train de boire un verre d’eau, je me serais étrangler avec ! Eddie ? Le professeur Colins était surnommé Eddie ? C’était presque trop mignon pour lui aller. Si j’étais dans un de mes bons jours, ceux où je le trouvais absolument craquant et mystérieusement attirant, je n’aurai rien dit. Mais vu que depuis cet après-midi, je m’étais mise à le détesté… « Ensuite, vous avez moi, Goerges, surnommé Georgie. Et en dernier, Eliza, notre adorable petite sœur, aussi connue sous le nom de Lizzie. » « Grande famille… » Je ne peux pas m’empêcher de relever, c’est plus fort que moi. C’est sans doute parce que je suis fille unique, mais je trouve toujours ça étrange que les parents veulent avoir autant d’enfants. Je pense pas que mes parents aient survécu à deux gosses comme moi !

« Expliquez-nous tout. Eddie s'est encore évanoui ? Tu as encore oublié de manger ? » La jeune femme – Eliza – était la plus jeune. Et aussi, la moins intimidante, avec ses grands yeux bleu porcelaine. « Encore ? » Mon ton était un peu plus alarmé que j’aurai voulu, mais ça m’avait vraiment surpris. J’en aurais presque oublié que j’étais en colère contre le professeur Colins ! « Je vous rassure, il n'a pas de trouble alimentaire. Il est juste très étourdi quand il s'agit de manger. » J’essayais d’éviter de regarder dans la direction du professeur Colins. Je sens que sinon, j’allais commencer à culpabiliser et à lui pardonner. « Je… j’avais pas pensé à des troubles alimentaires. J’avais juste crû que… » Je rougis, en regardant fixement le mur en face de moi. « Que c’était juste une horrible personne. » Je ne voulais même pas savoir qui riait autour de la table. Il valait mieux que je me concentre sur mon récit. « Il s’est évanoui dans les couloirs, et le professeur Nightshade – vous le connaissez ? C’est un professeur d’Histoire, il a une réputation d’être assez tête-en-l’air. Et il amène tout le temps ses gosses à l’Université ! Bref. Le professeur Nightshade m’a attrapé, parce que je passais par là, vous voyez ? Il m’a envoyé dans les cuisines pour chercher à manger, et même si j’ai dû payer, et bien il m’a remboursé tout de suite après ! » Pourquoi est-ce que je n’avais pas pût avoir un crush sur un professeur aussi sympa ? « Bref, en tout cas, le professeur Colins allait mieux, du coup j’ai pût partir pour manger – parce que du coup, je n’avais rien pris pour moi, vous comprenez ? Et puis j’avais cours, après. Mais j’ai continué à penser au professeur Colins, qui avait l’air assez mal quand même, parce que… parce qu’il m’a crié dessus. » Je passais sous silence la cause de ce petit incident, tout comme le fait que j’avais peut-être investi un peu trop assidûment les cours de Potions. « Et donc, je me sentais un peu mal pour lui quand je suis rentrée, et je me suis dit que ça serait une bonne idée de lui faire un gâteau. Parce que tout le monde aime les gâteaux au chocolat, non ? Alors j’en ai fait un – j’adore la pâtisserie, donc c’était pas très contraignant – et je l’ai déposé dans son bureau, et il a débarqué en étant très en colère et… Il a jeté mon gâteau dans la poubelle ! » Et il était passé du statut de professeur admiré à celui d’horrible personne en un éclair. « Si vous aimiez pas l’orange,  vous auriez pût proposer des parts aux autres profs, ou à vos étudiant, au lieu de le jeter ! » Je croisais les bras, en regardant méchamment le professeur Colins. J’espérai qu’il se sentais mal, maintenant.
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A plague taleAvec May Sheppard « Grande famille… » Miss Sheppard ne peut s'empêcher de faire ce commentaire alors que Georges fait les présentations. Je ne réponds pas, mais je n'en pense pas moins. J'aimais mes frères et sœur, même si d'un coup, ils me semblaient de trop dans ma vie. Surtout avec cet air narquois, alors qu'ils s'amusaient de mon malheur. « Je… j’avais pas pensé à des troubles alimentaires. J’avais juste crû que… Que c’était juste une horrible personne. » Je ne pus m'empêcher de jeter un regard noir à mon frère à Georges, qui, je pense, est de l'un qui s'amuse le plus autour de cette table. Je savais qe Charles aussi avait envie de rire, mais il se contenta de se pencher avec un air sérieux sur le visage. « Expliquez-nous ce qu'il a fait de mal, mademoiselle. » « Il s’est évanoui dans les couloirs, et le professeur Nightshade – vous le connaissez ? C’est un professeur d’Histoire, il a une réputation d’être assez tête-en-l’air. » Mes frères et ma sœur ne purent s'empêcher de me jeter un regard amusé. Je savais très bien qu'ils pensaient que moi aussi je l'étais. Je ne pouvais pas leur donner tort, mais j'étais trop agacé pour le moment pour leur renvoyer un sourire complice.

Miss Sheppard continua son récit. Elle racontait ma dernière crise d'hypoglycémie dans les couloirs, et comment elle était allée chercher de la nourriture à la demande du professeur Nightshade. En soi, heureusement qu'elle était passée par là, mais je ne pouvais m'empêcher de me faire la réflexion que j'aurais préféré un étudiant inconnu. « Mais j’ai continué à penser au professeur Colins, qui avait l’air assez mal quand même, parce que… parce qu’il m’a crié dessus. » « Il vous a crié dessus ? » Lizzie semblait assez choquée, mais Charlie prit son air sérieux. « L'hypoglycémie a tendance à rendre les malades irritables. C'est pour ça que Eddie est toujours pénible avant un repas. » Je levais les yeux au ciel. « Et donc, je me sentais un peu mal pour lui quand je suis rentrée, et je me suis dit que ça serait une bonne idée de lui faire un gâteau. Parce que tout le monde aime les gâteaux au chocolat, non ? Alors j’en ai fait un – j’adore la pâtisserie, donc c’était pas très contraignant – et je l’ai déposé dans son bureau, et il a débarqué en étant très en colère et… Il a jeté mon gâteau dans la poubelle ! » Mes frères et ma sœur se tournèrent une nouvelle fois vers moi. Cette fois, ils avaient l'air plus désolés qu'autre chose. Pour moi, ou pour Miss Sheppard ? Sûrement pour les deux. Parce qu'il est vrai que la jeune femme ne méritait pas ce que je lui avais fait, mais ils savaient très bien pourquoi j'avais réagi comme ça. J'avais angoissé.  

« Si vous aimiez pas l’orange,  vous auriez pût proposer des parts aux autres profs, ou à vos étudiant, au lieu de le jeter ! » Jme tournais vers la jeune fille. Je sentais que ça y est, c'était à mon tour de parler, je ne pouvais plus fuir. Je comprenais sa colère, qui était totalement légitime. « Ecoutez, Miss Sheppard… Je conçois que vous m'en voulez, et vous avez totalement raison. Je n'aurais pas dû réagir de cette manière, j'ai exagéré. » Je vis du coin de l'oeil mon frère Georges hocher la tête. Je l'ignorais, et je continuais de regarder l'étudiante. « Je n'aurais pas dû jeter le gâteau, j'ai agis sous le coup de la colère. Mais… » Cette fois, c'est Lizzie que je vis froncer les sourcils. « … Vous avez retenu, de cette manière, une bonne leçon. » Je finis par me lever et j'attrapais ma veste. Georges fronça les sourcils. « Tu vas où ? » « Je rentre. » « Et la note ? » « Tu m'offres mon repas, tu me dois bien ça. Miss Sheppard, au revoir. » Et adieu, je l'espère. C'est sur ces mots, et sur les regards choqués de ma fratrie, que je quittais le restaurant.
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A plague taleMardi 9 octobre 2001Devoir raconter à des nouvelles personnes tout ce qui m’était arrivé avec le professeur Colins me faisait du bien. Au moins, j’avais moins l’impression d’être folle ou de dramatiser, comme ça ! N’empêche, c’est assez mignon de les voir tous s’inquiéter pour Eddie, ou trouver des excuses pour les comportement d’Eddie, ou même taquiner Eddie. C’était vraiment nouveau pour moi, en tant que fille unique. Alors d’accord, j’avais bien des cousins et des cousines des deux côtés de mes parents, mais c’est pas pareil. Et puis, aucun n’était sorcier non plus ! Vivre et grandir dans une famille de sorcier ? Même pour mon imagination totalement débridée, ça me semblait bizarre.

Je finis mon récit en me tournant vers le professeur Colins qui, pour une fois, fit ce que j’attendais de lui. Si j’avais sût qu’il lui fallait juste un repas pour être un peu plus humain, sérieusement… ! « Écoutez, Miss Sheppard… Je conçois que vous m'en voulez, et vous avez totalement raison. Je n'aurais pas dû réagir de cette manière, j'ai exagéré. » Je croisais les bras, en essayant de ne pas trop sourire. Des excuses, enfin ! Et bien sûr que j’avais raison. On avait pas idée de gâcher comme ça la nourriture. « Je n'aurais pas dû jeter le gâteau, j'ai agis sous le coup de la colère. Mais… » Mais ? Mais ? Comment ça, mais ? « … Vous avez retenu, de cette manière, une bonne leçon. » J’ouvris la bouche, indignée, mais rien ne sortait. Comment ça, une leçon ? Quelle leçon, d’ailleurs ? La leçon de « il ne faut pas être gentille et prévenante avec les profs si vous voulez pas que votre gâteau finisse à la poubelle » ? Tu parles d’une leçon, c’est totalement ridicule ! « Tu vas où ? » « Je rentre. » Et il est sérieux, en plus ? « Et la note ? » « Tu m'offres mon repas, tu me dois bien ça. Miss Sheppard, au revoir. » Mais quel… quel enfant pourri-gâté ! Et c’est moi qui dit ça. Je sais que je ne suis pas un modèle, mais jamais il ne me viendrait à l’idée de parler comme ça à quelqu’un de ma famille. Pas sérieusement, en tout cas. Je m’excusais dans un murmure auprès des autres Colins qui restaient à table.  Ils avaient tous l’air très sympa, mais je pense qu’ils seraient plus à l’aise pour parler de ce qui venait de se passer sans moi. Je regagnais ma propre table, en me préparant mentalement à répondre à une slave de question sur ce qui venait de se passer. La soirée promettait d’être longue, c’est moi qui vous le dit…
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