Hogwarts FamilyConnexion

RPG Harry Potter

Le forum passe en juillet 2002 !
Le Maître du jeu a enfin été révelé, courrez lire le dernier numéro de la Gazette !
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

Partagez

descriptionI was seventeen years old when I met the woman I would call my own EmptyI was seventeen years old when I met the woman I would call my own

more_horiz


I was seventeen years old when I met the woman I would call my ownAvec Esteban Nightshade Samedi 3 novembre 2001

Je devais bien avouer que c'était la demande de date la plus étrange que j'avais reçu. Enfin, disons que c'était le contexte qui était bizarre. J'étais persuadée que Esteban m'avait demandée de sortir avec lui, mais il s'était mal exprimé. Avec le recul, quand je repensais à ce qu'il s'était passé, je me dis que c'était peut-être le stress. Je ne suis pas si imposante que ça, mais c'est toujours un peu stressant de demander un rendez-vous à quelqu'un, non ? Après, je ne le connaissais pas tant que ça. Je ne savais pas si je l'aimais bien ou non. Je ne le détestais pas, loin de là. Il était plutôt sympa, et avait l'air assez marrant. Je le savais, nous étions dans la même classe depuis l'école primaire.

Du coup, ce matin, c'était un peu casse-tête pour m'habiller. Je savais qu'on allait à Pré-au-Lard, mais où ? Ce n'était pas la peine de m'habiller comme si j'allais à un gala, mais en même temps, je voulais faire un effort quand même. C'était plutôt flatteur qu'on me demande de sortir avec moi. J'avais envie de me faire jolie. Après une longue hésitation, je mis quand même un jean, parce qu'il fait froid dehors, un gros pull rouge, comme ça, je pouvais mettre un rouge à lèvre un peu prononcé qui irait avec. Je me coiffais, mis quelques colliers et des boucles d'oreilles, et bien que nous soyons en hiver, je mis sur mon nez mes lunettes de soleil rondes colorées un peu vintages, que j'adorais. Et cela n'avait rien à voir avec le fait que c'était un cadeau de papa. Rien à voir. Une fois prête, je finis par descendre dans la salle commune, et je rejoins Esteban. « Je ne t'ai pas fait trop attendre…? On va où ? »
:copyright:️ Justayne

ϟ ϟ ϟ


I was seventeen years old when I met the man I would call my own

descriptionI was seventeen years old when I met the woman I would call my own EmptyRe: I was seventeen years old when I met the woman I would call my own

more_horiz


I was seventeen years old when I met the woman I would call my ownSamedi 3 novembre 2001En-fin. J’ai pas tenu en place depuis mercredi. Qui aurait crû que je puisse arriver à décrocher un rencard avec Lyra Mulligan ? Certainement pas Zia, même si elle me dirait sûrement le contraire si je lui posai la question. Ce n’était pas vraiment gagner que Lyra accepte, mais finalement, j’ai été assez chanceux. Ou peut-être qu’elle a elle aussi un petit crush sur moi ? Ce serait vraiment l’idéal. Depuis deux ans que je l’observe de loin, elle a bien dû me remarquer, non ?

En tout cas, aujourd’hui, elle sera obligée de me remarquer. Déjà, parce que je m’étais bien habillé. Avec mes vêtements, cette fois, et pas les habits de vieux de mon frère ou l’uniforme de l’école. Ensuite, j’avais fait les choses vraiment bien – c’est-à-dire, passer une heure à essayer de discipliner mes cheveux pour me donner à peu près figure humaine. Le fait que la moitié de la bouteille de ma potion lissante y soit passé n’est qu’un détail. Alors, bien sûr, j’aurai pût demander de l’aide lors de l’application, mais à qui ? Personne n’est au courant, à part ma famille. Enola se repose – Merlin merci ! - le samedi, du moins je l’espère. Indiana doit sûrement réviser, même si on n’est qu’en novembre. Et demander à Zia… hum, j’ai connu de meilleur option. Au moins, je m’en étais sorti. Et une fois les cheveux coiffés, mon jean noir, ma chemise et ma veste en cuir, j’étais pas trop mal.

« Je ne t'ai pas fait trop attendre…? On va où ? » Je me retourna d’un coup, en me faisant violence pour ne pas sursauter. Lyra est aussi discrète que ma petite sœur, qui l’eut crût ! Ou alors, j’avais vraiment la tête ailleurs… Je souris en la regardant, en essayant de savoir ce qui changeait de d’habitude dans son apparence. Sûrement les lunettes teintées… Oui, ça ne pouvait être que ça. « On va à Pré-au-Lard. Allez, viens ! » Je pris la main de la jeune fille, en la tirant un peu derrière moi pour lui faire traverser tout le château, toujours avec un sourire aux lèvres. Et un début de trouille au fond du ventre : de quoi est-ce que j’allais bien pouvoir lui parler ? Ce n’est qu’après avoir montré nos autorisation de sortie, et avoir épuisé tout les sujets banals allant de la météo aux cours, que je trouva enfin l’inspiration. « Je me suis toujours demandé… Qu’est-ce que tu aimes bien ? Tes hobbies, tes passions ? » J’avais toujours sa main dans la mienne. Je pris l’autre, en me plaçant devant elle, quitte à marcher à reculons. « Même si on se connaît depuis toujours, je suis sûr qu’on sait pas grand-chose l’un de l’autre, et je… » Et je me perds l’équilibre à cause d’un cailloux sur le chemin. C’était peut-être une idée à la con de marcher à l’envers, mais c’était assez marrant de voir l’air sur le visage de Lyra. Je peux pas m’empêcher de rire, assis sur le sol alors qu’elle est toujours bien debout devant moi. « Tu veux bien m’aider ? » Lui demandais-je en lançant mon sourire le plus innocent. « Et répondre à mes questions, aussi. S’il te plaît. » Finis-je par lâcher en riant, la main tendue pour qu’elle m’aide.
:copyright:️ Justayne

ϟ ϟ ϟ


This is the sound of my love for you

I was seventeen years old when I met the woman I would call my own Badgehfa2022nomine

descriptionI was seventeen years old when I met the woman I would call my own EmptyRe: I was seventeen years old when I met the woman I would call my own

more_horiz


I was seventeen years old when I met the woman I would call my ownAvec Esteban Nightshade « On va à Pré-au-Lard. Allez, viens ! » Pré-au-Lard. Oui, c'était évident, après tout, il n'y avait que ça à faire dans le coin ! Mais je ne savais pas où on irait, exactement. Peut-être au salon de thé de Madame Pieddodu ? Il paraît que c'est super romantique comme salon de thé. Une amie m'a racontée qu'elle y était allée pour son premier date, parce que le mec avait essayé de l'impressionner. Peut-être qu'Esteban faisait pareil ? Et, le temps de sortir de mes pensées, je me rendis compte qu'en plus de suivre le jeune homme, je tenais sa main. Je ne me rappelais pas avoir prit sa main. C'est lui qui me l'avait prit ? J'ouvris la bouche pour l'engueuler, mais finalement, je me retiens. J'aimais bien, elle était chaude et confortable. Et c'est agréable alors qu'on venait de sortir du château, et que le vent fit balancer nos cheveux.

Le temps qu'on aille au village, on bavardait du temps et des cours -les cours d'Histoire de la Magie, passionnants, ou de Sortilèges, qui étaient toujours aussi folkloriques- quand Esteban me demanda : « Je me suis toujours demandé… Qu’est-ce que tu aimes bien ? Tes hobbies, tes passions ? » Je n'aurais pas du être surprise par cette question. Après tout, c'était un date, c'était normal qu'on apprenne à se connaître non ? Esteban profita de mon court silence pour prendre mon autre main et marcher à reculons devant moi. « Pourquoi tu veux savoir ça ? » « Même si on se connaît depuis toujours, je suis sûr qu’on sait pas grand-chose l’un de l’autre, et je… » « Attention ! » Esteban me lâcha les mains, alors qu'il tombait en arrière. Je regardais ses pieds, et je me rendis compte qu'il avait perdu l'équilibre à cause d'un rocher. « Tout va bien ? » Je me mise légèrement au dessus de lui pour vérifier que tout allait bien, mais, à ma grande surprise, il éclata de rire. Au moins, il le prenait bien, perso, je serais morte de honte si j'était tombée par terre à notre premier date.  

« Tu veux bien m’aider ? Et répondre à mes questions, aussi. S’il te plaît. » « Bien sûr. A condition que tu penses à regarder où tu poses les pieds. » Je lui souris, en lui tendant la main. Quand Esteban se releva, il se trouvait vraiment… Très très près de moi. Je rougis légèrement avant de détourner le regard. Mais je laissais ma main dans la sienne, et, de toute façon, Esteban ne semblait pas vouloir la lâcher. « Moi… J'aime écrire. Je remplis des tonnes de papiers pour ça. Mais surtout des poèmes, en fait. » J'haussais les épaules, un peu gênée de parler de moi. Je n'aimais pas trop ça. « Mon père compose de la musique, mais ça ne m'a jamais attirée. Je préfère écrire des chansons. Oh, et puis, j'aime bien cuisiner aussi ! J'ai appris à la maison, comme c'est moi qui prépare le plus souvent les repas. »

Alors qu'on arrivait au village, je me tournais vers Esteban, avec un grand sourire. Je sentais mon nez devenir totalement rouge. Le temps était vraiment frisquet. « Où veux-tu aller ? Tout me va, tant qu'on boit quelque chose de chaud. Une Bièraubeurre ou un thé… » Je soufflais dans ma main valide, pour essayer de la réchauffer, avant de suivre le jeune homme. Je le laissais décider pour nous. « Et toi, tu aimes quoi dans la vie ? Comme ton frère, tu passes ton temps à réviser ? » Je plaisantais, mais le coté studieux de son frère Indiana était légendaire. Et comme Esteban avait de bonne notes, je me demandais si il était pareil.
:copyright:️ Justayne

ϟ ϟ ϟ


I was seventeen years old when I met the man I would call my own

descriptionI was seventeen years old when I met the woman I would call my own EmptyRe: I was seventeen years old when I met the woman I would call my own

more_horiz


I was seventeen years old when I met the woman I would call my ownSamedi 3 novembre 2001La chute m’avait fait complètement zappé ce que Lyra me disait. La chute, et le fait qu’elle me regardait, au-dessus de moi. Franchement, c’était plutôt pas mal comme vu, pour un premier date. Pour une fois qu’elle me voyait de haut… ça a été ma première pensée. Il faut bien avouer que Lyra est quand même sacrément petite ! Elle doit faire quoi, un mètre cinquante-cinq ? Un mètre soixante ? En tout cas, je me risquerai pas à lui demander. Je suis fou, mais pas suicidaire ! J’ai déjà vu certaines personnes féminines de ma famille, dont je tairais le nom, partir dans des colères flamboyante juste parce qu’on a osé leur dire que, factuellement, elles ne sont pas bien grandes. Du coup, je laissais ce sujet de côté en attrapant la main de la jeune femme pour me hisser en position verticale. « Bien sûr. A condition que tu penses à regarder où tu poses les pieds. » « Je peux rien promettre, mais je vais essayer. » Lui soufflais-je en riant à moitié. Merlin, en étant aussi proche d’elle, la différence de taille est encore plus flagrante… ! Heureusement qu’elle changea de sujet, pour me permettre de penser à autre chose.

« Moi… J'aime écrire. Je remplis des tonnes de papiers pour ça. Mais surtout des poèmes, en fait. » Tiens, l’écriture de poème. Jamais je n’aurai parié sur ça, si on m’avait demandé ce que Lyra aimait faire ! D’ailleurs, je n’aurai rien sût répondre du tout et je me serais retrouvé bien embêté… « Et ça t’es venu comme ça ? » Lui demandais-je, tout de même curieux. Je veux dire, c’est pas tout les jours qu’une ado déclare écrire de la poésie, non ? « Mon père compose de la musique, mais ça ne m'a jamais attirée. Je préfère écrire des chansons. » « Ah. » Je vois. Au fond, c’était le logique prolongement des choses, si elle baignait dans la musique depuis toute petite. Un peu comme Judas, ou Indy et sa passion incompréhensible pour l’Histoire. « Oh, et puis, j'aime bien cuisiner aussi ! J'ai appris à la maison, comme c'est moi qui prépare le plus souvent les repas. » « Tu dois être méga douée, alors ! Je serai plus du genre à tout laisser brûler parce que je suis allé faire autre chose. Une vraie catastrophe ambulante ! » Je ris, en me maudissant de ne pas savoir quoi dire d’autre. Quelque chose d’intéressant, pour qu’elle veuille bien un second rendez-vous. Parce que la seule autre chose à laquelle j’ai pensé, c’est que moi, j’aimais bien les manger, les repas… Pas sûr qu’elle apprécie cette vanne à moitié vrai. À en croire ma jumelle, mon sens de l’humour était sacrément cassé.

« Où veux-tu aller ? Tout me va, tant qu'on boit quelque chose de chaud. Une Bièraubeurre ou un thé… » « Une Bièraubeurre, bien sûr ! » Qui allait choisir de prendre un thé, sérieusement. La main de Lyra était glacée dans la mienne, il faudra au moins une bonne chope pour la réchauffer. « Il fait super froid, et puis en plus c’est plus près. » Mon côté flemmard reprenait le dessus, évidemment. Et pour une raison louable, en plus : grâce à la flemme, on resterait moins dehors, et Lyra aurait plus vite chaud. « D’ailleurs, faut qu’on se dépêche, t’as déjà le nez tout rouge ! » Lui fis-je remarquer en lui touchant le bout du nez avec un petit rire, avant de lui faire presser le pas. Pour un premier date, ça se passait pas mal ! Au final, on fait une montagne des dates et tout, mais il suffit d’être naturel, c’est tout. « Et toi, tu aimes quoi dans la vie ? » Heureusement que j’étais en train d’ouvrir la porte des Trois Balais quand Lyra me posa cette question. Qu’est-ce que j’aimais dans la vie ? C’était un peu mon problème… J’en savais rien ! « Comme ton frère, tu passes ton temps à réviser ? » « Par Merlin, non ! » Je m’étais écrié avec une vraie horreur dans la voix. Passer mes samedis à lire de vieux manuels poussiéreux ? Très peu pour moi ! « Sinon, tu penses bien que je ne serai pas en train de bavarder avec la plus jolie fille de Poudlard. » Rajoutai-je avec un sourire innocent. Je m’assied à une table, à l’angle du pub. Au moins, on sera un peu au calme. « En fait… j’en sais rien. Ce que j’aime dans la vie, je veux dire. » Qu’elle était la plus jolie fille de Poudlard, ça, j’en suis sûr au moins. « Et ça met les nerfs de ma mère à rude épreuve, en plus. Parce que je sais même pas trop où aller après Poudlard. Peut-être faire prof comme mon père, mais à part ça… J’ai pas vraiment d’idée. » Je pris un instant pour réfléchir, avant de dire un peu plus posément : « En vrai… Il y a plein de trucs que j’aime bien faire. Sortir avec mes potes, écouter de la musique, voir des gens. Ce genre de chose. Mais il n’y a pas vraiment un domaine qui me fait vibrer, comme toi et tes poèmes et tes chansons, tu vois ? » Je me mis à sourire, à la pensée qui venait de me traverser l’esprit. « D’ailleurs… tu me feras lire, ce que tu écris, un jour ? »
:copyright:️ Justayne

ϟ ϟ ϟ


This is the sound of my love for you

I was seventeen years old when I met the woman I would call my own Badgehfa2022nomine

descriptionI was seventeen years old when I met the woman I would call my own EmptyRe: I was seventeen years old when I met the woman I would call my own

more_horiz


I was seventeen years old when I met the woman I would call my ownAvec Esteban Nightshade J'avais laissé Esteban choisir le lieu où nous irions boire quelque chose pour se réchauffer. Je n'étais franchement pas bien compliquée, et si on devait refaire un rencard, je serais en droit d'exiger, la prochaine fois ! Mais pour l'instant, tout m'allait. Esteban choisit les Trois Balais en plaidant le fait que c'était plus près. Au moins, il n'avait pas tort, il fallait dire que je commençais à avoir froid. « D’ailleurs, faut qu’on se dépêche, t’as déjà le nez tout rouge ! » Je ne pus m'empêcher de rougir quand il me toucha le nez. C'était… Agréable ? Je n'étais pas une personne qui détestait le contact physique, sans raffoler des câlins de gens que je ne connaissais pas. Mais en même temps, j'aimais bien. Comme si ce geste participait à une atmosphère déjà intime.

« Par Merlin, non ! Sinon, tu penses bien que je ne serai pas en train de bavarder avec la plus jolie fille de Poudlard. » Sa réaction me fit rire. Il semblait tellement outré par ma supposition ! Mais son frère était connu pour ça. En revanche, son compliment me fit rougir de plus belle. Je n'y m'y attendais pas. Et puis, franchement, sa sœur jumelle était bien plus jolie que moi, avec ses cheveux bouclés et son corps super bien foutu. « Merci beaucoup… » « En fait… j’en sais rien. Ce que j’aime dans la vie, je veux dire. » On commença à s'installer à une table pendant qu'il me racontait ses passions… ou plutôt, son absence de passion. « Et ça met les nerfs de ma mère à rude épreuve, en plus. Parce que je sais même pas trop où aller après Poudlard. Peut-être faire prof comme mon père, mais à part ça… J’ai pas vraiment d’idée. »

Esteban eut le temps de réfléchir quand le serveur arriva pour prendre notre commande. Je demandais une Bièraubeurre, et quand il prit celle du jeune homme, le serveur s'éloigna. Puis je me tournais vers lui. « Mais il y a bien des choses que tu aimes faire dans la vie de tous les jours, non ? Pour te détendre, par exemple. » « En vrai… Il y a plein de trucs que j’aime bien faire. Sortir avec mes potes, écouter de la musique, voir des gens. Ce genre de chose. Mais il n’y a pas vraiment un domaine qui me fait vibrer, comme toi et tes poèmes et tes chansons, tu vois ? » Je hochais la tête. Je pense que je pouvais comprendre, oui. J'aimais écrire des poèmes, mais je ne savais pas si je pouvais réellement en faire mon métier.  « D’ailleurs… tu me feras lire, ce que tu écris, un jour ? » « Si tu veux, oui ! »

Je marquais une pause, le temps que le serveur posa nos commandes devant nous. Je souris doucement, puis je me tournais vers Esteban. « Au fait, ça fait quoi d'avoir trois frère et soeurs ? Moi, je n'ai qu'une grande sœur, mais elle est bien plus âgée, alors, on n'a pas beaucoup vécu ensemble. Elle a déjà son propre appart'. » Je me demandais surtout comment c'était chez lui… Les quatre Nightshade étaient chacun dans une Maison. Ils devaient être tous plus ou moins différents ? Pourtant, je voyais les jumeaux inséparables dans les couloirs ou dans leur groupe d'ami. Et ils allaient souvent voir leur petit frère, et leur petite sœur. « Ma sœur s'appelle Felicity-Orla, mais je l'appelle le plus souvent Orla. Elle est serveuse dans un salon de thé, elle met de côté pour pouvoir payer son mariage. » Je sirotais tranquillement ma boisson, en pensant à elle. Elle avait beau vivre et travailler en Angleterre, je savais qu'elle désirait revenir en Irlande. Peut-être qu'elle, elle se sentait coupable de ma solitude, et qu'elle voulait se rapprocher géographiquement de moi ? Je savais que j'allais fêter Noêl avec elle et son copain, mais est-ce que papa serait là ? Mystère.
:copyright:️ Justayne

ϟ ϟ ϟ


I was seventeen years old when I met the man I would call my own

descriptionI was seventeen years old when I met the woman I would call my own EmptyRe: I was seventeen years old when I met the woman I would call my own

more_horiz


I was seventeen years old when I met the woman I would call my ownSamedi 3 novembre 2001Je regardais ma Bièraubeurre en me demandant vaguement si je pourrai me noyer dedans, si mon date tournait mal. Oh, pour l’instant, tout allait bien dans le meilleur des mondes mais… Bah, la question de Lyra sur les passions, ça m’avait foutu un petit coup. C’est vrai que j’avais rien d’aussi beau qu’elle, quoi. Tout le monde avait un domaine adoré et moi… enfin, au moins elle acceptait de me faire lire ses poèmes. Peut-être que ça me donnera une idée ? Je dois bien avouer que, de mon côté, j’ai jamais lu de la poésie de mon plein grès. Mais les poèmes appris à l’école primaire, ça ne comptait pas vraiment, hein ? C’est pas comme si j’avais choisis de les lire, de les apprendre par coeur et de les déclamer en essayant de mettre le ton pour grappiller une bonne note. Ça m’avait toujours parut un peu stupide, d’ailleurs. Mais je sentais qu’il fallait pas trop le dire devant Lyra. Si ça se trouve, elle est fan de poésie et un peu moins des chansons qu’elle écrit ? Alors que moi, c’est les chansons que je trouvais le plus fascinant. Enfin bon, il valait mieux éviter de se chamailler pendant un premier date, hein ?

« Au fait, ça fait quoi d'avoir trois frère et sœurs ? » Je levais les yeux vers Lyra, en me demandant ce que je pouvais bien dire. Ma réponse, elle était toute faite pour quand on me posait la question en soirée : c’était l’enfer, tout simplement. L’enfer chaotique, un joyeux bordel sans nom. Et j’aimais bien ça, même si ça voulait dire devoir supporter les plaintes d’Indy et la musique de Zia. « Tu es fille unique ? » C’était souvent les enfants tout seul qui demandaient. Parce que les autres… bah, les autres, ils savaient. « Moi, je n'ai qu'une grande sœur, mais elle est bien plus âgée, alors, on n'a pas beaucoup vécu ensemble. Elle a déjà son propre appart'. » Ah. Elle n’était pas fille unique, finalement, mais c’était tout comme. « Bah… c’est un peu toujours le foutoir, à la maison. On est quatre, mais il y a souvent d’autres gens de la famille qui viennent… » Les soirées bières-pizza de Papa et Shay. Judas et Lilith qui dormaient chez nous super souvent quand leurs parents avaient de grosses soirées, quand on était petit. Arsène qui traînait toujours dans les pattes de Indiana, ou plutôt Indiana qui suivait Arsène comme un fidèle toutou. En vrai, il n’y avait qu’Enola et Hitomi qui était plutôt calme, quand elles squattaient la bibliothèque. « Je sais pas trop quoi te dire. La maison est grande, mais même comme ça il y a toujours du bruit. Après moi, j’aime bien. » Le bruit et l’animation, ça m’empêche de trop réfléchir. Pas question que je deviennes aussi anxieux que mon petit frère à force de me triturer les méninges ! « Pour être honnête, j’y ai jamais vraiment réfléchi. C’est pas comme si j’avais choisi d’avoir des frères et sœurs, tu vois ? Et puis même si je suis l’aîné, ça change pas grand-chose. » Et oui, l’aîné, n’en déplaise à Zia.

Je but une gorgée de ma Bièraubeurre, en regardant du coin de l’œil Lyra. J’avais dit qu’elle était jolie, tout à l’heure, mais elle l’était encore plus maintenant. Elle avait un peu plus de couleur sur les joues, ce qui devait y être pour quelque chose. « Et toi ? Ta sœur, elle s’appelle comment ? » Elle fait quoi ? Elle a qu’elle âge, même ? Lyra a dit qu’elle était bien plus âgée, mais de combien ? Cinq, dix, quinze ans ? « Ma sœur s'appelle Felicity-Orla, mais je l'appelle le plus souvent Orla. Elle est serveuse dans un salon de thé, elle met de côté pour pouvoir payer son mariage. » « En… Pas en Angleterre ? » Je souris un peu comme pour m’excuser, parce que je n’avais pris aucune pincette pour évoquer ce sujet. « C’est à cause de l’accent, que je dis ça. T’as toujours eu un accent pas anglais. » Après, je n’allais pas faire comme si je ne l’avais pas remarqué. C’était immanquable ! « Tu viens d’où, du coup ? Pays de Galles ? Écosse ? Plus loin, genre un pays sur une île paumé ? » Je posa ma main sur celle de la jeune fille, gentiment. « Moi, je l’aime bien, ton accent. Je suis entouré de gens avec plein d’accent, dans ma famille. On pourrait reconstruire l’Europe, j’exagère à peine ! » A peine, bien sûr…On peut voyager d’un bout à l’autre du continent avec ma famille, mais c’est un peu moins classe comme tournure de phrase. Je sens que Zia m’en retournerai une, si elle était là. Heureusement pour moi, elle était loin ! « Plein de gens savent qu’une partie de la famille est italienne, parce que… Bah, on est cousins avec les Arcangeli. Mais même moi, j’oublie tout le temps que y’a une partie Russe, aussi. Pourtant Camélia est bien là pour nous le rappeler ! » Oups, je viens de dire Camélia ? Boh, pas grave. Elle ne fera jamais le lien avec Mrs. Blackwood, n’est-ce pas ?
:copyright:️ Justayne

ϟ ϟ ϟ


This is the sound of my love for you

I was seventeen years old when I met the woman I would call my own Badgehfa2022nomine

descriptionI was seventeen years old when I met the woman I would call my own EmptyRe: I was seventeen years old when I met the woman I would call my own

more_horiz


I was seventeen years old when I met the woman I would call my ownAvec Esteban Nightshade Je trouvais que ce date se passait plutôt bien. Esteban était intéressant, il avait un petit sourire en coin vraiment craquant, et il glissait de temps en temps des petites vannes. Je trouvais que ça détendait pas mal l'ambiance, et j'aimais bien ça. Je finis tout de même par lui demander ce que ça faisait de grandir avec une telle fratrie, alors que je voyais peu ma grande sœur. « Bah… c’est un peu toujours le foutoir, à la maison. On est quatre, mais il y a souvent d’autres gens de la famille qui viennent… » Je levais un sourcil. Je savais qu'il était cousin avec les Arcangeli, et je me doutais qu'il avait un lien de parenté avec Arsène Nightshade, qui était dans notre maison, et avec qui il parlait, de temps en temps. Mais sa maison devait être super grande pour tenir à quatre, plus les quatre autres cousins ! « Je sais pas trop quoi te dire. La maison est grande, mais même comme ça il y a toujours du bruit. Après moi, j’aime bien. » « J'aimerais bien voir ça, un jour… » Je chuchote, mais je ne suis pas sûre qu'il ait entendu. Tant mieux, en soi ! Parce que ce serait gênant qu'il ait entendu ça, alors que nous n'en étions qu'à notre premier date ! C'est juste que j'étais un peu jalouse, parce que j'avais souvent le sentiment d'être fille unique. « Pour être honnête, j’y ai jamais vraiment réfléchi. C’est pas comme si j’avais choisi d’avoir des frères et sœurs, tu vois ? Et puis même si je suis l’aîné, ça change pas grand-chose. » je souris, l'air un peu taquin. « Il me semblait que les jumeaux se battaient toujours pour savoir qui était l'aîné, ta sœur serait d'accord d'entendre ça ? »

Une fois le sujet de sa sœur abordée, j'abordais la mienne, de sœur. Entre deux gorgées de Bièraubeurre, je lui parlais d'elle, qu'ele était bien plus âgée, et qu'elle travaillait comme serveuse dans un café. « En… Pas en Angleterre ? » « Pardon ? » J'étais surprise de sa question, même si, très rapidement, je devinais pourquoi. Et il me le confirmait. « C’est à cause de l’accent, que je dis ça. T’as toujours eu un accent pas anglais. » Je ris légèrement, pas vraiment vexée. « Non, tu as raison, je ne suis pas anglaise. Ma sœur non plus, mais son copain si, du coup, elle vit et bosse en Angleterre. Elle est serveuse au Pays des Merveilles. » J'eus une pensée pour elle, qui essayait de convaincre son fiancé de se marier à la tradition irlandaise. « Tu viens d’où, du coup ? Pays de Galles ? Écosse ? Plus loin, genre un pays sur une île paumé ? » « Je viens d'Irlande, deas bualadh leat1. » Puis, je me sentis légèrement rougir. « Je sais que c'est un peu ridicule d'avoir un accent pas possible alors que ça fait 7 ans que je suis scolarisée en Angleterre… Je me dis qu'il aurait été gommé si j'avais pu aller à l'école primaire sorcière, comme toi. » Je sentis Esteban poser alors sa main sur la mienne.

« Moi, je l’aime bien, ton accent. Je suis entouré de gens avec plein d’accent, dans ma famille. On pourrait reconstruire l’Europe, j’exagère à peine ! » Je me sentis encore plus rougir, mais en même temps, cela me fit énormément plaisir. Mon cœur battait la chamade, et j'espérais qu'il ne retire pas sa main. « Alors, quelles sont tes origines ? » « Plein de gens savent qu’une partie de la famille est italienne, parce que… Bah, on est cousins avec les Arcangeli. Mais même moi, j’oublie tout le temps que y’a une partie Russe, aussi. Pourtant Camélia est bien là pour nous le rappeler ! » Une partie russe ? Avec Camélia ? « Camélia… Tu parles du professeur Blackwood ? » Oh, bah, mince alors ! Je ne m'attendais pas à une telle affiliation. Mais ça ne pouvait être qu'elle, je ne connaissais qu'une seule sorcière avec ce prénom qui avait épousé un sorcier russe. « C'est quoi votre lien de parenté ? Et pourquoi personne ne le sait ? »

On passa un moment à parler autour de notre Bièraubeurre. Esteban était vraiment quelqu'un d'intéressant, et plutôt drôle. Il ne se prenait pas la tête et c'était assez agréable. Je ne pensais pas qu'au cours de ce date, je m'imaginais déjà au prochain avec lui. Comme quoi, la vie et son courage avaient bien fait les choses !

Lundi 19 novembre 2001

J'avais rendez-vous avec Esteban après la récréation dans notre salle commune. Nous avions une pause tous les deux, alors, je lui avais demandé si il voulait qu'on passe ce moment tous les deux. Tous mes amis me demandaient quand est-ce qu'on allait se mettre ensemble, maintenant que nous passions de plus en plus de temps ensemble. C'est aussi une question que je me posais. Je n'avais jamais vraiment remarqué Esteban avant, mais depuis notre premier date, j'avais appris à l'apprécier. J'avais même l'impression d'avoir un certain crush pour lui. Je ne dis pas que c'est l'homme de ma vie, mais il avait su me séduire, il fallait le dire. J'espérais alors qu'il finisse par se lancer… Oserais-je avouer que j'avais même demandé à Aengus Óg un signe ? Pour savoir si il allait sortir avec moi ou non. Je n'avais rien, pour le moment, mais ne pouvais m'empêcher de guetter le mouvement des oiseaux, l'animal d'Aengus Óg. Je tournais la tête de la fenêtre quand j'entendis Esteban m'appeler. Je lui fis un grand sourire. J'étais contente de le voir, même si je l'avais déjà ce matin, en cours, et ce midi. « Tu as divination, après, non ? A quelle heure ? On a le temps de discuter ? » Après tout, tant que je n'avais pas de signe, je pouvais bien profiter de ces moments !

1 : Enchantée de faire votre connaissance (Irlandais)
:copyright:️ Justayne

ϟ ϟ ϟ


I was seventeen years old when I met the man I would call my own

descriptionI was seventeen years old when I met the woman I would call my own EmptyRe: I was seventeen years old when I met the woman I would call my own

more_horiz


I was seventeen years old when I met the woman I would call my ownSamedi 3 novembre 2001« Il me semblait que les jumeaux se battaient toujours pour savoir qui était l'aîné, ta sœur serait d'accord d'entendre ça ? » « Absolument pas, pas plus de m’entendre dire que je la dépasse de vingt-et-un centimètre, mais ce sont deux faits absolument indéniables. » Je lui lança un petit sourire en coin. Zia allait m’assassiner d’avoir dit une chose pareille, mais elle n’en saurait probablement rien. Enfin, je crois. J’espère. Je suis même à deux doigts de prier. La discussion dériva lentement sur l’accent de Lyra. Ok, c’est moi qui l’avait fait dévié sur ce sujet, mais il fallait que je saches ! Demander à Enola aurait été trop humiliant, en plus d’activer son mode commère légendaire. Je préférai attendre et m’accorder deux ou trois jours de répit avant qu’elle ne sache qu’une fille m’intéressait. Et j’avais eu raison de lui demandé : elle était donc irlandaise. Son petit accent venait de là et moi, je voulais pas qu’elle l’abandonne sous prétexte qu’elle est à Poudlard. Ça la rendait unique.

Après un tour des origines de la famille Arcangeli-Blackwood-Nightshade, je risquais un coup d’œil vers Lyra. Est-ce que je venais de trahir un secret vieux de six ans, que j’avais promis à mon petit frère de garder envers et contre tout, et même sous la torture ? Il semblerait bien que oui. Bah, c’était pas très grave. Il allait bien s’en remettre à jour – dans dix ou vingt ans. « Camélia… Tu parles du professeur Blackwood ? » « Heu… oui. » Bon, j’aurai clairement pût lui mentir, mais à quoi bon ? Et puis, j’aurai dû réfléchir à un mensonge crédible. « C'est quoi votre lien de parenté ? Et pourquoi personne ne le sait ? » « C’est ma grande-tante. Par alliance. Elle a épousé l’oncle de ma mère, qui est le frère de sa mère à elle. La mère de ma mère, je veux dire. C’est compliqué, comme histoire. C’est plus facile du côté paternel, vu qu’ils sont orphelins. » Pas d’histoire de cousin ou d’oncle par alliance, comme ça ! « En fait, Indy aime pas du tout le fait qu’on sache qu’il est lié avec Tante Camélia – je vais l’appeler comme ça, c’est plus simple. Il croit que les autres penseront qu’il a des O en Histoire juste à cause de ça, si ils savaient. Il préfère mettre en avant son énorme cerveau. » Le terrible secret de mon petit frère ? Son ego surdimensionné. Mais autant j’adorai le taquiner, autant je n’avais pas trop envie de m’étaler sur son sujet avec Lyra. Alors je passais à autres choses, nos amis communs, les cours… C’était tellement simple et naturel de lui parler et de la faire rire, en vrai !

Lundi 19 novembre 2001

Je déteste les lundis. Non, je les hais. Déjà,  parce qu’ils sonnent la fin du week-end. Et surtout parce que ma dernière heure de cours était consacrée à la Divination – en soit, je détestais les vendredi exactement pour les mêmes raisons. Ce n’est pas la matière en elle-même qui me gênait, c’était plutôt le fait de devoir la subir de dix-huit heure quinze à dix-neuf heure quinze ! D’accord, j’étais raisonnablement doué pour la Divination mais vraiment, qui voulait s’y consacrer une heure avant de manger ? Heureusement que j’avais les quinze minutes de récréation avec Lyra et une heure entière pour me préparer mentalement à cette épreuve. « Hé, Lyra ! » Je fis un grand sourire à la jeune fille en agitant la main, pour être sûr qu’elle me repère. Et qu’elle détourne le regard de la fenêtre aussi. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien regarder, dehors ? Il ne faisait même pas beau ! « Ça a  été, tes cours ? » Bon, d’accord, c’est un peu une question stupide. On avait été à côté en cours de Défense Contre les Forces du Mal et en Histoire – elle faisait aucune allusion d’avoir cours avec ma grande-tante, d’ailleurs ! Lyra était beaucoup plus discrète que moi, mais qui est-ce que ça étonnera vraiment ? « Tu as divination, après, non ? A quelle heure ? On a le temps de discuter ? » « Dans une heure. Ce qui en soit, est une bonne nouvelle, vu que j’ai pas vraiment hâte de lire dans une boule de cristal… mais ça veut dire que je finis tard, donc bon… » Je haussais les épaules, en sortant un paquet de gommes de limaces à moitié entamé. « T’en veux ? Tu voulais parler de quoi ? » De notre prochain rendez-vous ? C’était rapidement devenu mon sujet préféré : savoir quand est-ce qu’on se reverrait en tête-à-tête. Les journées semblaient parfois trop longues quand je n’avais pas de cours en commun avec Lyra.
:copyright:️ Justayne

ϟ ϟ ϟ


This is the sound of my love for you

I was seventeen years old when I met the woman I would call my own Badgehfa2022nomine

descriptionI was seventeen years old when I met the woman I would call my own EmptyRe: I was seventeen years old when I met the woman I would call my own

more_horiz


I was seventeen years old when I met the woman I would call my ownAvec Esteban Nightshade J'avais été surprise que Esteban évoque le professeur Blackwood, encore plus avec son prénom. Alors, quand je compris qu'ils faisaient partis de la même famille, je lui demandais leur lien. « C’est ma grande-tante. Par alliance. Elle a épousé l’oncle de ma mère, qui est le frère de sa mère à elle. La mère de ma mère, je veux dire. C’est compliqué, comme histoire. C’est plus facile du côté paternel, vu qu’ils sont orphelins. » Je ne pus m'empêcher d'ouvrir les yeux en grand face à ses explications. Je pense même qu'il me faudrait un arbre généalogique sous les yeux ! Elle a épousé l'oncle de sa mère… Ouais, ok, je vois. « Et du coup, pourquoi personne ne le sait ? » « En fait, Indy aime pas du tout le fait qu’on sache qu’il est lié avec Tante Camélia – je vais l’appeler comme ça, c’est plus simple. Il croit que les autres penseront qu’il a des O en Histoire juste à cause de ça, si ils savaient. Il préfère mettre en avant son énorme cerveau. » Son commentaire sur son petit frère me fit rire. Il est vrai que Indiana était connu dans son année pour vouloir toujours rafler les meilleures notes. Finalement, Esteban continua de me parler de sa famille. On finit même par parler de tout et de rien -et c'était vraiment bien.

Lundi 19 novembre 2001

Voir Esteban s'approcher me fit battre le cœur. Vraiment, je l'appréciais énormément, et j'aurais aimé qu'on se rapproche. Mais il ne semblait pas s'y intéresser du tout ! Je commençais à me poser de sérieuses questions. « Ça a  été, tes cours ? » « Très bien, merci. » Je devais bien avouer que je ne voyais plus vraiment le professeur Blackwood de la même manière, maintenant que je savais qu'elle faisait partie de la famille de Esteban, mais passons. Je lui demandais alors quand était son cours de Divination. Après tout, il fallait bien que je sache si je pouvais rester une heure ou non avec lui… « Dans une heure. Ce qui en soit, est une bonne nouvelle, vu que j’ai pas vraiment hâte de lire dans une boule de cristal… mais ça veut dire que je finis tard, donc bon… » Je lui souris gentiment, en me demandant bien comment je pouvais le réconforter. « Au moins, on pourra se voir au dîner, après… » Est-ce que c'était trop égoïste de se mettre en avant en guise de motivation ?

Le jeune homme finit par sortir un paquet de bonbons sorciers déjà ouvert, et me le tendit. « T’en veux ? Tu voulais parler de quoi ? » « Merci. » Je plongeais la main dedans, pour en prendre quelques uns. J'en mis même déjà un dans ma bouche, comme ça, ça me laissait le temps de réfléchir à mes mots. « Esteban… J'aurais une question. » Je m'approchais au bord du fauteuil, en essayant de calmer les battements de mon cœur. « Je me demandais où on en était, dans notre relation. Je veux dire, on passe de supers moments ensemble, tu me fais rire, et… Tu me plais. » Je me mis à rougir. Ça y est, j'avais largué la bombe, et je commençais à sérieusement flipper. « Comme tu m'as proposé le premier un rendez-vous à Halloween, je pensais que je te plaisais, et j'attends désespérément que tu me demandes d'officialiser notre relation, et… Et je ne sais plus quoi penser. » Je finis par cacher mon visage dans mes mains. Ce serait tellement la honte si il me jetait maintenant ! Mais Esteban enleva doucement mes mains de mon visage, et je le vis encore plus proche que tout à l'heure. « Tu veux bien m'embrasser ? » Je n'en revenais pas. On sortait enfin ensemble !
:copyright:️ Justayne

ϟ ϟ ϟ


I was seventeen years old when I met the man I would call my own

descriptionI was seventeen years old when I met the woman I would call my own EmptyRe: I was seventeen years old when I met the woman I would call my own

more_horiz


I was seventeen years old when I met the woman I would call my ownLundi 19 novembre 2001« Au moins, on pourra se voir au dîner, après… » « Pas faux. » C’était clairement le point positif des journées de cours : voir Lyra. Ou parler avec Lyra. Ou juste écouter Lyra. J’aurai bien mis aussi « parler de Lyra avec Zia », mais je crois qu’elle en a un peu marre que ce soit mon unique sujet de conversation. Il vient même en tout premier de ma liste, avant nos futures campagnes de D&D, c’est dire ! Mais je n’y peux rien si être avec Lyra était juste… reposant, sans aucune prise de tête. Il n’y a pas beaucoup de filles aussi cool avec qui je peux me vautrer dans un fauteuil en mangeant des bonbons avec elle.

« Esteban… J'aurais une question. » Ok, j’ai rien dit. Les problèmes arrivent, non ? En tout cas, ils commencent à pointer le bout de leur nez. Je pose le sachet de bonbons sur la table basse, pour faire un peu plus sérieux. « Heu… oui, vas-y ? » « Je me demandais où on en était, dans notre relation. Je veux dire, on passe de supers moments ensemble, tu me fais rire, et… » Gros blanc. « Tu me plais. » Ce serait mal vu de sauter de joie dans la Salle Commune, je suppose ? Merlin, pourquoi est-ce que je n’avais jamais remarqué à quel point Lyra était mignonne quand elle rougissait ? Et surtout quand elle rougissait à cause de moi ! « Tu me plais aussi. » Je pouvais entendre encore la voix acide de ma jumelle qui trouve que soupirer après une fille pendant deux ans, c’est ridicule. Mais, je veux dire, ça à l’air de payer comme tactique. « Comme tu m'as proposé le premier un rendez-vous à Halloween, je pensais que je te plaisais, et j'attends désespérément que tu me demandes d'officialiser notre relation, et… Et je ne sais plus quoi penser. » Officialiser la relation ? Elle voulait dire quoi par là ? Je pris délicatement ses mains pour lui découvrir les yeux. C’est un peu du gâchis, mais je sais pas comment lui dire de manière… gentille ? Romantique ? « Officialiser, tu veux genre que je dise à tout le monde qu’on sorte ensemble ? Nan, parce que je peux monter sur la table pendant le dîner et… - ok, faudrait peut-être juste me rattraper si jamais je tombe. » Mais c’est faisable, en vrai. « Du coup ça veut dire, tu veux sortir avec moi ? » Si ma sœur était là, elle me dirait que je suis lent à la détente. Heureusement pour moi, elle ne saura jamais ce qui vient de se passer. « Tu veux bien m'embrasser ? » « Je préfère ça à devoir le déclamer devant les profs… » Merlin, autant ne plus y penser. Et juste me concentrer sur Lyra, la douceur de ses lèvres, de ses joues et  l’odeur du feu de cheminée devant nous. C’était juste totalement parfait, comme si tout était à sa place. Et… wow, c’est mon premier baiser avec une fille. Et il est parfait.
:copyright:️ Justayne

ϟ ϟ ϟ


This is the sound of my love for you

I was seventeen years old when I met the woman I would call my own Badgehfa2022nomine

descriptionI was seventeen years old when I met the woman I would call my own EmptyRe: I was seventeen years old when I met the woman I would call my own

more_horiz
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum