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Blood in the waterAvec Alekseï Romanov Samedi 10 novembre 2001

Comme tous les samedis matins, je devais aller animer le club de duel de Poudlard. J'avais trouvé les élèves un peu plus agités que d'habitude, mais je me dis que c'était normal. Après tout, l'article de journal sur ma relation avec Fey n'était pas sortit il y a si longtemps que ça… Mais tout se passait bien. Et franchement, je savais que ce serait le plus facile, aujourd'hui. Le plus facile, parce que mes espions avaient enfin trouvé l'homme que nous cherchions depuis plusieurs semaines. Un homme qui complotait contre nous. Alors, une fois de retour au château, je me dépêchais d'avaler un morceau avant d'aller en réunion dans la partie secrète de l'armée. Nous réglions les derniers détails, puis, j'accordais une heure de pause. Ceux qui ne venaient pas en mission devait surveiller les déplacements de cet homme, et vérifier qu'il agissait comme d'habitude. Dans le cas contraire, cela signifiait qu'il était sûrement au courant de quelque chose, et que le plan tombait à l'eau.

Pendant cette heure de pause, on se reposa. Le plan voulait qu'on agisse de nuit. J'en profitais également pour retrouver ma couleur de cheveux naturelle, brun. Cette couleur, je ne l'abordais qu'en mission. Quand j'étais un soldat. Le reste du temps, je me teignais en roux, pour me fondre dans le restant de ma famille. Une fois cette teinture enlevée, et la nuit tombée, on y alla. Le retrouver fut un jeu d'enfant. Lui arracher le nom de ses complices, un peu moins. Après que je lui ai cassé le nez, les dents, et arraché un ongle, on lui ingéra quelques gouttes de veritaserum. On pourrait agir comme ça dès le début, mais il fallait bien entretenir les légendes autour des services secrets irlandais : ils sont sadiques et impitoyables. Une fois qu'on eut noté tous les noms, je pris ma baguette, et, à l'aide du Sectumsempra, je lui tranchais la gorge. Entre ça, et le corps que je traînais avec mes hommes pour le détruire, je me retrouvais couvert de sang. Et c'est dans cet état que je retournais au château, pour emprunter les réseaux de cheminées.

On ne pouvait pas transplaner dans mon appartement étudiant, c'était une question de sécurité. On y rentrait par un mot de passe, et les réseaux de cheminée connectait mon appartement à mes espaces personnels au château. Et alors que je pénétrais dans mon salon, je levais le pistolet que j'avais sortit, qui serait plus rapide que ma baguette. J'avais aperçu une silhouette, je ne pouvais pas ne pas être sans défense et… « Par tous les dieux irlandais, Alekseï, tu m'as fait peur ! » Je soupirais de soulagement, surtout de ne pas avoir tiré, en fait. « Mais… Comment tu es entré, au fait ? » Je n'allais pas lui demander pourquoi. En voyant le journal dans ses mains, et en le connaissant, il ne fallait pas être un génie pour comprendre qu'il voulait venir m'emmerder avec cet article de journal. Mais en voyant son regard, je compris qu'il était surtout choqué par la quantité de sang qui pouvait se trouver sur mes vêtements. Mal à l'aise, je me grattais l'arrière de la tête, en me rapprochant de lui.

Blood in the water Riverdale-archie-andrews


« Ok, déjà, je ne suis pas blessé… Laisse-moi juste t'expliquer. » Vu l'état de mes fringues, je n'osais pas m'asseoir dans un fauteuil, alors, je me contentais de rester debout. « Bon… Ce n'est un secret pour personne que je suis prince, et le chef suprême des armées, aussi nommé Grand Général. Mais… » Je marquais une pause pour souligner ce que j'allais dire. « Tout ce que je raconte est confidentiel, ok ? Sinon, tu peux être jugé pour espionnage, et révélation de secret d'état, et je ne pourrais rien faire pour toi. » Il se peut même que je doive le tuer, et ça ne me ferait franchement pas plaisir. « Il existe, comme dans tous les pays, des services secrets irlandais. Chez nous, beaucoup de gens racontent ces rumeurs, exagérées ou non. Mais peu de monde connaît notre existence. Ces services s'appellent Diabhal, et j'en suis également le boss. En gros… On s'occupe d'affaires délicates, qu'on ne veut pas voir exposées au grand jour, ou même jugées. » J'inspire un grand coup, avant de larguer la bombe. « J'ai déjà tué. Plusieurs fois, pour le bien de mon pays. Le sang sur moi, en ce moment-même, est le sang d'un type que j'ai égorgé sans procès. Parce que c'était un acte nécessaire. »

Je me tus, le temps de laisser Aliocha réagir. Mais il semblait encore légèrement sous le choc. « Bon, je vais me doucher pendant que tu processes tout ça, ok…? » Je filais dans la salle de bain. Je me déshabillais, entra sous l'eau chaude, qui devient aussitôt rouge à mes pieds. Je me savonnais, et alors que j'allais prendre le shampoing qui me permettait de devenir roux, j'entendis du bruit. Je tirais le rideau, et souris quand je vis le regard moqueur d'Alekseï. « Tu veux me tenir compagnie ? Tant que tu ne rentres pas dans la douche… Je ne veux pas faire ça à Louve. » Je lavais mes cheveux une première fois pour retirer le sang, quand j'entendis la surprise d'Aliocha de l'autre côté du rideau. « Elle t'apprécie sincèrement. Elle t'admire beaucoup, tu sais ? » Alors que je réalise ce que je viens de dire, je repasse ma tête derrière le rideau pour le regarder. « Surtout, ne lui dis jamais que je t'ai dis ça. »
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Blood in the waterSamedi 10 novembre 2001Il y a un avantage non négligeable d’être ami avec le prince d’Irlande : pouvoir squatter son appartement. Même si je devais avoir recours à mes talents de crocheteur Moldu professionnel – merci Grand-Père ! Les Sang-Purs sont tous pareils, et la famille royale n’a pas l’air de déroger à la règle : ils entourent leurs maisons de sort anti-transplanage, ils surveillent les cheminées, ils verrouillent leurs portes magiquement… et oublient invariablement les miracles qu’on peut accomplir avec une tige en fer et une petite lame ! Un jeu d’enfant. J’avais sûrement raté ma profession. Je ne compte même pas le nombre de fois que j’ai crocheté la serrure de la chambre d’Harry, en espérant tomber sur son journal intime. Parce que… c’est Harry. Il en a forcément un. Mais non, les seuls carnets que j’ai pût me mettre sous la dents, ce sont les carnets de santé de ses chats ! Quelle déception…

Mais revenons au présent : l’appartement de Bleddyn. Je refermais délicatement la porte avant de me diriger vers le salon. Je savais déjà comment j’allais l’attendre. Les deux pieds sur le canapé, le journal sur les genoux et un air réprobateur sur le visage. Et je prendrais la voix qu’Harry a quand je rentre en GDB pour lui demander : « Et c’est à cette heure-là que tu rentres ? ». Peut-être même rajouterai-je que je me faisais un sang d’encre en invoquant Merlin. Alors que je peaufinais ma petite pièce de théâtre – encore un métier que j’aurai pût occuper en récoltant les honneurs, tiens ! - je me retrouva nez-à-ne avec un pistolet. Ce qui n’est pas très courant, même pour quelqu’un venant d’une famille ayant quelques petits secrets comme la mienne. On comprendra aisément que mon estomac me donna l’impression d’avoir franchi le mur du son et que mon premier réflexe fut de me figer sur place… « Par tous les dieux irlandais, Alekseï, tu m'as fait peur ! » « BLEDDYN ?! » Comment ça, je me faisais braquer par mon nouvel ami ? Le naturel reprenait vite le dessus, et j’allais lui demander ce qu’il espérait accomplir avec une arme à la main, et qu’en plus j’avais un très bon avocat si je voulais le poursuivre en justice, quand je me figea de nouveau. Pas par peur, cette fois. Par… dégoût et choc.

Le jeune homme était couvert de sang. Littéralement. Vu la couleur de ses cheveux roux, il en avait aussi à cet endroit. « Mais… Comment tu es entré, au fait ? » « Nan mais on s’en fout ! » Je me levais d’un bon, pour vérifier qu’il allait… pas trop mal ? Il devait saigner depuis pas mal de temps, pour être maculé de sang à ce point. Comment faisait-il pour tenir encore debout ? L’adrénaline, peut-être ? Est-ce que c’était ça aussi qui le rendait aussi calme et détaché, au point de me demander banalement comment je m’étais retrouvé chez lui ? « On t’a passé à tabac ? » « Ok, déjà, je ne suis pas blessé… Laisse-moi juste t'expliquer. » Il était toujours debout, aussi calme. Comme si c’était un samedi soit classique pour lui ! C’était presque si mes réactions, l’inquiétude, le dégoût, la peur et le stress qui me faisait faire les cent pas dans le salon, n’étaient pas normales. Par Merlin, il était recouvert de sang ! « Bon… Ce n'est un secret pour personne que je suis prince, et le chef suprême des armées, aussi nommé Grand Général. Mais… » Je fis un geste pour le presser de continuer. J’étais assez bien placé pour savoir comment fonctionnait les postes dans la famille royale. Autant aller droit au but ! « Tout ce que je raconte est confidentiel, ok ? Sinon, tu peux être jugé pour espionnage, et révélation de secret d'état, et je ne pourrais rien faire pour toi. » Je m’arrêtais un instant dans mes piétinements forcenés. Il était sérieux ? Un seul regard lancé à son visage pour comprendre que oui, il l’était. Par tous les ancêtres Romanov, les ancêtres Blackwood et la sainteté des milk-shake de la fac, dans quoi est-ce que je m’étais fait embarqué, encore ?

« Il existe, comme dans tous les pays, des services secrets irlandais. Chez nous, beaucoup de gens racontent ces rumeurs, exagérées ou non. Mais peu de monde connaît notre existence. Ces services s'appellent Diabhal, et j'en suis également le boss. En gros… On s'occupe d'affaires délicates, qu'on ne veut pas voir exposées au grand jour, ou même jugées. » « Diabhal est un mythe. On ne retrouve rien que des légendes à son sujet, dans les archives. » Je me mordis la lèvre inférieure – le fameux tic familiale lorsqu’on parle trop vite et qu’on regrette instantanément. Un tic qui ne m’arrivait pas souvent, d’ailleurs. « Désolé. Donc, les affaires délicates… ? » Je commençais à entrevoir une explication à ce torrent d’hémoglobine, et ça ne me faisait pas plaisir. Oh non, vraiment, y penser ne me faisait pas franchement plaisir. « J'ai déjà tué. Plusieurs fois, pour le bien de mon pays. Le sang sur moi, en ce moment même, est le sang d'un type que j'ai égorgé sans procès. Parce que c'était un acte nécessaire. » Je ne fis même pas semblant de retenir la grimace de dégoût que m’arracha sa confession. Des choses aussi moches, j’en connaissais l’existence. Les Romanov ont, comme je l’ai déjà dit, le lot de sombres secrets. Sauf qu’à part quelques petites affaires de chantages, de pot-de-vin, d’intimidation et de tabassage de futur beau-fils, ça n’allait pas plus loin. Le meurtre, c’était tout autre chose. Surtout quand quelqu’un vous l’annonçait de façon aussi décomplexé, dans un salon mal éclairé.

« Bon, je vais me doucher pendant que tu processes tout ça, ok…? » Je me rassis, en essayant de mettre de l’ordre dans tout ce que je venais d’apprendre. L’information la moins dérangeante, tout d’abord : Diabhal était réelle, et faisait presque autant que ce que racontait les légendes et les racontars à son sujet. Très bien. Pourquoi pas, après tout. Un service secret diabolique, dirigé par le prince lui-même, ne semblait pas si détonnant. On parlait de l’Irlande, après tout. Ce service secret avait donc une idée très particulière. Encore une fois, pourquoi pas. Mais ce qui coinçait vraiment, c’était le rôle de Bleddyn. Imagine le jeune homme roux, riant à mes blagues, en meurtrier de sang froid ? Non, ces deux images ne pouvaient pas coïncider dans mon esprit. Je pris la décision d’y réfléchir à plus tard, voir même à ne plus jamais y réfléchir et je me raccrochais à un fait insignifiant pour me sortir de cette spirale de pensées sanglante. Bleddyn. Roux. Sauf ce soir, si l’on faisait abstraction du sang. Il était… il était brun.

Je rejoignis la salle de bain sur la pointe des pieds, après m’être assuré qu’il n’avait pas embarqué son pistolet avec lui. On est jamais trop prudent… Devant le rideau de douche, je n’eus pas à attendre trop longtemps pour que Bleddyn remarque ma présence. Sûrement ses sens extraordinaire d’assassin… ou mon manque flagrant de discrétion, au choix. « Bonsoir, monsieur le petit cachottier. » Je connaissais son secret. Pas le gros secret, l’autre. Celui qui n’avait pas tant d’importance que ça, mais qui était bien plus drôle. « Tu veux me tenir compagnie ? Tant que tu ne rentres pas dans la douche… Je ne veux pas faire ça à Louve. » Je détournais les yeux de l’eau à ses pieds que je pouvais voir sous le rideau, même si je ne pouvais pas faire abstraction de l’odeur. Mon début de haut-le-cœur se transforma en exclamation de surprise en entendant ses paroles. « Comment ça, tu veux pas faire ça à Louve ? » « Elle t'apprécie sincèrement. Elle t'admire beaucoup, tu sais ? » « La princesse héritière admire un pauvre étudiant en histoire ? » J’éclatais de rire, avant de sursauter en voyant la tête du jeune homme émerger de derrière le rideau. « Surtout, ne lui dis jamais que je t'ai dis ça. » « JE LE SAVAIS ! » Triomphalement, je pointais du doigt la chevelure dégoulinante de Bleddyn, un immense sourire machiavélique se dessinant sur mon visage. « Tu n’es pas roux ! Tu as les cheveux brun. Par Merlin, je suis plus roux que toi, si c’est pas le comble ! » Je tirais sur une de ses mèches, fier d’avoir percé un secret de Bleddyn qui ne me conduirait pas tout droit dans la tombe, si par malheur il m’échappait. Et puis, c’est tout de même plus plaisant de le taquiner sur ça, plutôt que sur son job étudiant d’assassin. « C’est la cour qui t’oblige à te teindre les cheveux, pour ne pas détonner avec les princesses ? Le Premier Ministre, peut-être ? » J’avais trouvé mon sujet, je n’allais pas le lâcher. En plus d’être divertissant, il avait l’avantage d’éloigner les évènements du début de soirée de mes pensées. « Allez, raconte-moi tout. Confie-toi sur tes malheurs dû au fait que tu sois différent. Peut-être qu’après, dans ma grande clémence, je consentirai à ne rien dire à Louve sur son… admiration. » Ce serait le deuxième grand thème de la soirée. Tout pour ne plus jamais évoquer Diabhal !
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Blood in the waterAvec Alekseï Romanov Vu l'air inquiet d'Aliocha, je m'étais senti obligé de commencer à expliquer les raisons de mon état, et donc, de commencer à parler de Diabhal. « Diabhal est un mythe. On ne retrouve rien que des légendes à son sujet, dans les archives. » Je lui jetais un regard entendu, alors qu'il se mordait la lèvres inférieure. « Désolé. Donc, les affaires délicates… ? » « Aliocha, si c'est secret… Il n'y aura pas forcément de trace dans les archives. Il en existe, mais elles sont secrètes. » Une fois cette explication donnée, je passais à la plus grosse révélation. Celle de ma double vie. Je vis bien que ça faisait un choc à Aliocha, alors, je le laissais quelques minutes pour aller me doucher. « Bonsoir, monsieur le petit cachottier. » Je souris. Évidemment, il fallait qu'il me rejoigne dans ma salle de bain. Même si au moins, il semblait aller mieux. Et j'en profitais pour commencer à parler avec lui, même si je lâchais une seconde bombe pour la soirée. « La princesse héritière admire un pauvre étudiant en histoire ? »

Au moment où je ressortis la tête pour le supplier de ne rien lui dire, il lâcha un cri. « JE LE SAVAIS ! » « De quoi ? » Il tapota ma tête, montrant ainsi ma chevelure.  « Tu n’es pas roux ! Tu as les cheveux brun. Par Merlin, je suis plus roux que toi, si c’est pas le comble ! » Il tira sur mes mèches, et je tapotais sa main pour qu'il me lâche et que je retourne sous la douche. « Ouais, je l'avoue, je suis né brun. Mais du coup, je me colore les cheveux avec un shampoing spécial fait sur mesure pour moi… » D'ailleurs, j'attrapais la bouteille, pour en mettre dans ma main, et je commençais à frotter mes cheveux. « C’est la cour qui t’oblige à te teindre les cheveux, pour ne pas détonner avec les princesses ? Le Premier Ministre, peut-être ? » Je lâchais un rire. « Notre Premier Ministre est très sympa, tu sais. Il a épousé une vampire qui est la demoiselle de compagnie de ma mère. » Je ne voulais pas trop m'étendre sur les raisons de ma couleur de cheveux, parce que je savais que ça allait mettre Aliocha mal à l'aise. Malheureusement, il insista. « Allez, raconte-moi tout. Confie-toi sur tes malheurs dû au fait que tu sois différent. Peut-être qu’après, dans ma grande clémence, je consentirai à ne rien dire à Louve sur son… admiration. » Je reposais la bouteille, pour rincer mes cheveux. L'eau à mes pieds, qui était redevenue transparente, redevint rouge, à cause du shampoing, cette fois.

« Bah. Tu sais. En tant que deuxième enfant, je n'ai pas accès à la couronne. Et en tant que garçon, je n'ai pas accès à la religion non plus. » J'avais beau être propre, je restais encore un peu sous le jet d'eau, pour ne pas affronter le regard d'Aliocha quand j'aurais terminé mon explication. « Ma grande sœur adoptait déjà une chevelure rousse pétante bien connue. Et comme j'allais accéder un jour à… Tu-sais-quoi… Ma famille a trouvé ça plus logique que je devienne roux comme Louve, et que je garde mes cheveux bruns pour mes activités… Annexes. » Là, je finis par couper l'eau. J'attrapais une serviette que j'attachais autour de la taille, toujours caché par le rideau, puis je sortis de la douche. Je vérifiais dans mon miroir. J'étais bel et bien redevenu roux. Aliocha cherchait un autre sujet de conversation, autre que sur Diabhal, et là, il remarqua mes tatouages. « Ils ont tous une signification, tu sais ? » Je désignais ceux sur mes bras. « La pleine lune fait écho à ma nature lupine. Ici, tu reconnais le blason des Iceni. L'épée et le pistolet croisé font écho à Dagda, notre dieu de la guerre, et mon statut de Grand Général. » Puis je désignais l'arbre d'Yggdrasil, sur mon cœur. « Lui représente ma religion. » Je souris à Aliocha, qui semblait plus détendu. « je peux aller m'habiller, maintenant ? Tu veux rester dîner ? »
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Blood in the waterSamedi 10 novembre 2001Je suis presque déçu en entendant Bleddyn parler de la sympathie du Premier Ministre irlandais. Pour un peu, il gâcherait presque tout mes rêves d’intendant du royaume collet-monté, pinçant les lèvres aux moindres faux pas. Les immuables de la cour se perdent, malheureusement… Au moins, l’interlude de Bleddyn-le-roux-qui-n’est-pas-si-roux-que-ça me permet bien de penser à autre chose. Et en prenant bien soin de ne pas regarder les vêtements du jeune homme, j’oublierai presque tout. « Bah. Tu sais. En tant que deuxième enfant, je n'ai pas accès à la couronne. Et en tant que garçon, je n'ai pas accès à la religion non plus. » Je haussais les épaules, même si il ne pouvait pas vraiment me voir. « Est-ce que c’est si important, au final, la religion… ? » Je demande, plus à moi-même qu’à lui. Je suis bien placé pour savoir que, historiquement parlant, la religion irlandaise à son importance pour asseoir la dynastie des Iceni. Un peu comme le christianisme et les familles royales d’Europe… Mais au vu des nombreuses fêtes religieuses, qui sont toutes codifiées dans le moindre détails, est-ce que Bleddyn n’est pas mieux loin de tout ça ? Au moins, il peut profiter des jours religieux en s’amusant – dans la limite du possible, vu qu’il est prince – au lieu de devoir présider un culte…

« Ma grande sœur adoptait déjà une chevelure rousse pétante bien connue. » Aaaaah, les cheveux de Louve… qu’est-ce que je ne ferai pas pour avoir les mêmes. Je n’ai aucune honte à le reconnaître : je suis jaloux d’elle. Les Romanov étaient encore rouquins comme pas possible il y a quelques générations, mais tout c’est perdu. De la nouvelle génération, il n’y a que moi et mes pauvres reflets auburn. La faute à la non-consanguinité de mes parents, sûrement ! « Et comme j'allais accéder un jour à… Tu-sais-quoi… » Je me fige, instantanément. Même en parlant de quelque chose d’aussi banal que d’une couleur de cheveux, il fallait que ça revienne sur le tapis ? Vraiment ? « Ma famille a trouvé ça plus logique que je devienne roux comme Louve, et que je garde mes cheveux bruns pour mes activités… Annexes. » Je m’adossa contre la porte, les bras croisés, en attendant que Bleddyn sorte de la douche. Je n’avais même pas envie de rire de cette situation, nous deux coincés dans une salle de bain, avec lui à moitié nu. Mes yeux traînèrent, une fois n’est pas coutume, chastement sur son corps. « Tu dois être roux, mais par contre, on te laisse avoir autant de tatouages ? » Je relevais, en essayant un peu d’en sourire. Je n’étais pas extrêmement fan de douleur alors les tatouages, très peu pour moi. Quand à ceux qui s’infligeaient ça, ils resteraient toujours un grand mystère pour moi.

« Ils ont tous une signification, tu sais ? » « J’en doute pas. Les Iceni ne font jamais rien au hasard… » Lui fis-je remarquer avec un petit sourire en coin. Se faire tatouer juste quelque chose de joli ne leur ressemblait pas. Comme porter une couleur particulière… J’éloignais rapidement de mes pensées Louve, le rouge et la symbolique derrière cette couleur. Ce n’était pas le meilleur souvenir à convoquer alors que j’essayais de me vider l’esprit par tout les moyens. « La pleine lune fait écho à ma nature lupine. Ici, tu reconnais le blason des Iceni. L'épée et le pistolet croisé font écho à Dagda, notre dieu de la guerre, et mon statut de Grand Général. » J’allais désigner du doigt la poitrine de Bleddyn, qu’il semblait oublier, mais il me devança : « Lui représente ma religion. » « Toujours la religion… » Je ricana, avec une certaine sympathie. « Est-ce que c’est moi, ou tu sembles un peu monomaniaque sur le sujet ? » J’ouvris la porte de la salle de bain, pour faire partir la buée qui commençait un peu à devenir étouffante. « C’est vrai, quoi. Les dieux, les fêtes, la religion… C’est vraiment votre credo, tu as que ces mots à la bouche, on dirait. Je sais que c’est très important, niveau tradition et symbolique mais… j’aurai pensé que ce n’était que ça. Tradition et symbolique. » Que la religion soit quelque chose de profond pour les membres de la famille royale ? Je dois bien avouer que l’idée même ne m’a jamais effleurée l’esprit.

« Je peux aller m'habiller, maintenant ? Tu veux rester dîner ? » « Pardon ? » Je regardais le jeune homme, en me rappelant soudainement qu’il était encore nu. « Je rêverai de te dire non mais, apparemment, rien ne pourra se passer entre nous en dépit de ta… bissexualité, si je ne m’abuse ? » Ce n’était pas un pari très risqué : si il sortait avec une fille, et que je sentais une certaine connivence avec lui, miser sur la bissexualité était tout à fait logique. « J’ai un certain radar, pour ça. C’est un don, et comme toutes les personnes doués dans ce bas-monde, je suis un éternel incompris… » J’éclatais de rire, avant de lui jeter à la figure une serviette qui traînait dans la salle de bain. « Rhabille-toi, Satan, sinon je ne réponds plus de rien et je te saute dessus ! Et tu ferais mieux de te dépêcher, si tu ne veux pas que je fasse une razzia dans ta cuisine : je meurs de faim ! »
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Blood in the waterAvec Alekseï Romanov Toujours dans la salle de bain, je m'efforçais de changer les idées de mon ami, et ça passait par l'explication de mes tatouages. J'évoquais le dernier, l'arbre sur mon cœur. Celui qui représentait mes croyances, bien que Aliocha sembla septique. « Toujours la religion… » J'attrapais une serviette pour me frotter les cheveux, l'air légèrement intrigué. « Quoi, toujours la religion ? » « Est-ce que c’est moi, ou tu sembles un peu monomaniaque sur le sujet ? » Le jeune homme ouvrit la porte, et je sentis le vent frais contre ma peau encore humide. Je frissonnais, mes mèches tombant devant mees yeux. Je posais alors ma serviette. « Monomaniaque ? » Peut-être que j'en parlais trop ? Non, pas possible, je n'en avais jamais parlé avec lui. « C’est vrai, quoi. Les dieux, les fêtes, la religion… C’est vraiment votre credo, tu as que ces mots à la bouche, on dirait. Je sais que c’est très important, niveau tradition et symbolique mais… j’aurai pensé que ce n’était que ça. Tradition et symbolique. » Oh. Je comprenais mieux ce qu'il voulait dire. Je m'adossais contre mon lavabo, les bras croisés, pensif. « Si je devais être honnête…. Je suis vraiment croyant. On l'est tous, dans la famille. Dans tous les cas, c'est un passage obligé pour ma petite sœur, qui deviendra Grande Prêtresse. Mais… je ne sais pas. Peut-être que le poids des traditions joue un rôle, aussi. Mais non, on croit profondément, avec Louve. Alors que étrangement, c'est Accalia qui traverse une crise de foi ! »

Je plaisantais, je plaisantais, mais avec le courant d'air, je commençais à avoir sacrément froid. Je proposais alors à Alekseï de rester dîner, mais de virer de ma salle de bain pour que je puisse m'habiller. « Je rêverai de te dire non mais, apparemment, rien ne pourra se passer entre nous en dépit de ta… bissexualité, si je ne m’abuse ? » Je me figeais, surpris. Je savais que j'étais bi -très cliché, pour un soldat-, mais je n'en avais jamais parlé à personne. « Comment tu sais ? Tu es Legilimens ? » « J’ai un certain radar, pour ça. C’est un don, et comme toutes les personnes doués dans ce bas-monde, je suis un éternel incompris… » Je souris face à ses paroles. Honnêtement, je pense que Aliocha est l'une des personnes les plus drôles que j'ai rencontrées depuis que je suis en fac. Oscar, lui, est l'une des personnes les plus sincères, et je me sentais chanceux de les connaître. Je pensais à mon rêve impossible de les embaucher à la cour, quand je reçus la serviette humide que j'avais utilisée pour sécher mes cheveux atterrir dans ma figure. « Rhabille-toi, Satan, sinon je ne réponds plus de rien et je te saute dessus ! Et tu ferais mieux de te dépêcher, si tu ne veux pas que je fasse une razzia dans ta cuisine : je meurs de faim ! » J'éclatais de rire avant de me diriger dans ma chambre, seul, pour enfiler un jean et un sweat. Discrètement, je remis toutefois mon pistolet dans ma poche, et un couteau dans le bas de mon pantalon, tant que Aliocha ne voyait pas. Non pas que je n'avais pas confiance en lui, mais je devais toujours être capable de protéger les personnes chères à mes yeux. Puis j'allais dans la cuisine lancer les steaks, pendant qu'Alekseï débouchait les bières.

Samedi 17 novembre 2001

J'étais dans mon bureau dans Cogadh ce matin, en train de travailler. J'analysais les effectifs de l'armée, quand ça toqua à mon bureau. « Entrez. » Je vis le Duc Harrington entrer. Le Duc était mon bras droit connu de tous dans l'armée, et un précieux soutien pour Diabhal. « Duc Harrington. Que puis-je faire pour vous ? » « Je suis sincèrement navré de vous déranger, Votre Altesse, mais un homme s'est introduit dans la salle de gardes… » Je fronçais les sourcils. Ça arrivait régulièrement, et dans ce genre de cas, je n'étais pas forcément prévenu. Souvent, c'était des nobliaux ados qui se lançaient des paris stupides. Là, ça devait être suffisamment sérieux pour qu'on vienne m'entretenir. « … Cet homme dit qu'il vous connaît, que vous êtes de la même confrérie à l'Université Magique Supérieure, et il demande à vous voir… » Oh, par tous les dieux. Je commençais à entrevoir ce qui se déroulait sous mes yeux, et ça me donnait presque envie de rire. « Dois-je le faire entrer ? » « Allez-y. »

Le Duc Harrington se décala pour laisser passer deux gardes, qui encadraient Alekseï.. Quelle surprise. Je cachais mon sourire quand je le vis menotter. Je désignais l'un des sièges en face de moi. « Pas la peine d'aller en salle d'interrogatoire, vous pouvez le faire asseoir ici. » « Devons-nous le détacher, Votre Altesse ? » « … Non. » Je lançais un regard amusé à Aliocha, qui se faisait asseoir sur le fauteuil. La chaîne entre les menottes s'élargit magiquement, pour que ses poignets se retrouvent attachés au bout des accoudoirs. Je fis signe à mes homes de partir, et les gardes et le Duc s'inclinèrent avant de sortir de la pièce. Une fois la porte fermée, je ne cachais plus mon sourire, et je regardais mon ami, toujours attaché. « Aloooors… On essaie de faire un tour dans des lieux privés ? J'espère que tu as au moins payé ton billet d'entrée pour entrer sur le domaine. » L'inverse était impossible, les alentours étaient trop bien gardés pour que n'importe qui rentre n'importe comment. En revanche, si il avait emprunté des chemins peu fréquentés dans les jardins…
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Blood in the waterSamedi 10 novembre 2001Taquiner un Iceni sur sa religion était peut-être mal venu de ma part, mais je ne pouvais pas m’en empêcher. D’un part, à cause de – et je cite certains de mes professeurs – mon caractère irrépressiblement irrévérencieux. Mais aussi, plus sincèrement, car c’était tellement différent de ce que j’avais connu depuis toujours. Une religion ? Très peu pour les Romanov, même si je reconnais le mérite de Noël et de Pâques pour nous donner des vacances et des jours fériés. Enfin, tout ce que j’avais gagné, c’était apparemment une petite leçon sur la relation que chaque rejeton Iceni entretenait avec la religion irlandaise. « Si je devais être honnête…. Je suis vraiment croyant. On l'est tous, dans la famille. Dans tous les cas, c'est un passage obligé pour ma petite sœur, qui deviendra Grande Prêtresse. Mais… je ne sais pas. Peut-être que le poids des traditions joue un rôle, aussi. Mais non, on croit profondément, avec Louve. » Oh, intéressant. Louve qui m’estimait beaucoup était donc croyante ? Je garderai précieusement cette information jusqu’à savoir comment l’utiliser pour la faire sortir de ses gonds. Peut-être que je devrais même lire un livre ou deux sur la religion, pour choisir ma future manière de faire enrager l’héritière. « Alors que étrangement, c'est Accalia qui traverse une crise de foi ! » Je leva les yeux au ciel, en ne retenant même pas mon soupir. « Pauvre gamine… » Tu m’étonne qu’elle traverse une crise de foi, en plus que sa crise d’adolescence. Elle a quoi, dix ans, onze ? La pauvre. Mais en tout cas, moins pauvre que moi qui devais me contenir pour ne pas sauter sur le plus attirant des princes bisexuels que je connaissais. Pourquoi fallait-il que le monde soit une tentation constante pour moi ? Pour être certain de garder mon corps pur – à défaut de mes pensées – je me faufila dans la cuisine en quête de bière.

Samedi 17 novembre 2001

Qu’est-ce que je me disais, déjà, avec Bleddyn ? Un corps pur et des pensées impures ? Est-ce que draguer un jeune soldat pour l’amener à me faire entrer dans le palais et partager un moment purement physique dans les douches pouvaient entrer dans la catégories « pensées impures » ? Dahey était un jeune homme magnifique, qui venait de s’ouvrir aux joies de l’homosexualité. Un tout nouvel horizon s’offrait à lui, et sur qui n’avait-il pas manqué de tomber dans un bar du village ? Moi. Entre des shots d’alcool forts, des baisers enflammés, une main au bon endroit et deux ou trois murmures suggestifs de ma part, nous étions tombé d’accord qu’il devait me faire entrer au palais, là où il s’entraînait. Car, comme je ne lui avais pas manqué de lui susurrer, quoi de plus excitant qu’un soldat sortant d’un entraînement très physique pour aller prendre sa douche ? Et tout allait parfaitement bien avant que je ne me fasse choper en charmante compagnie avant même d’avoir eu l’occasion de le déshabiller en dessous la ceinture ! La vie était pleine d’injustice.

Se faire attraper par des gardes alors qu’on était sur le point de conclure ? Assez humiliant. Se faire passer des menottes sous prétextes qu’on ne me connaissait pas ? C’était franchement de la discrimination. Du racisme. Du délits de faciès. Et j’allais m’en plaindre à Bleddyn, bien évidemment ! Même le fait que je clame le connaître, d’être un de ses camarades de club ne les a pas fait hésité d’un pouce quand ils me passaient les menottes ! « Vous allez voir ce que votre prince va dire de tout ça… ! » Je décochais un regard de supériorité assuré aux gardes qui m’avaient menottés. Peut-être qu’ils seraient réprimandés devant moi ? Ce serait, sincèrement, l’un des plus beau jour de ma vie. Je fis un petit signe à Bleddyn en entrant dans la pièce après avoir été poussé par mes bourreaux. « Pas la peine d'aller en salle d'interrogatoire, vous pouvez le faire asseoir ici. » « Devons-nous le détacher, Votre Altesse ? » Mon fameux regard de « je vous l’avez bien dit » n’avait jamais été aussi utile qu’en cet instant. « … Non. » « Quoi ?! » Je me laissa asseoir sur le siège, encore plus bridé dans mes mouvements qu’avant. J’avais sûrement mal entendu, n’est-ce pas ? « Sérieusement, Bleddyn… Après tout ce que j’ai fait pour toi ! Je t’ai même laissé finir mes frites la semaine dernière ! » Si ce n’était pas une preuve de mon immense générosité et de l’amitié que je lui portes… Même mon petit frère n’avait pas ce privilège !

Au final, je ne savais même plus si le fait d’être seul avec Bleddyn était rassurant ou non. Il avait des petites tendances de psychopathie, non ? « Aloooors… On essaie de faire un tour dans des lieux privés ? J'espère que tu as au moins payé ton billet d'entrée pour entrer sur le domaine. » « Payer ? Tu crois que je roules sur les Gallions ? » C’est vrai, quoi. Pourquoi payer alors que je pouvais avoir une personne qui me faisait rentrer gratuitement dans l’enceinte protégée ? « Il ne va rien arriver à Dahey, non ? Je jure, sincèrement, qu’on pensait pas à mal. C’était juste… amusant, tu vois, comme idée. Excitant, aussi. Les soldats l’ont aussi arrêté, je crois, mais je ne sais pas où il a été amené. » Une pensée me frappa soudain, et je fixa mes yeux dans ceux de mon ami. « Il ne va pas être renvoyé, quand même ? Bleddyn, il m’a dit que c’était son rêve de gosse ! Je m’en voudrai vraiment beaucoup si je lui ai tout fait gâché pour une partie de jambes en l’air dans les douches – très belles douches, par ailleurs. » Et puis, au fond, le jeune homme n’avait rien fait de mal. Il savait qu’il pouvait me faire confiance, à cause de mon sourire, de mon laisser-passer royal et de mon charme dévastateur.
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Blood in the waterAvec Alekseï Romanov Samedi 17 novembre 2001

Une fois que mes gardes partirent de mon bureau, je me laissais tomber contre mon dossier, en regardant Aliocha, avec un petit sourire mesquin. J'étais sûr que, en plus de se retrouver dans des lieux où il ne devrait pas se trouver, il n'avait pas payé son entrée. « Payer ? Tu crois que je roules sur les Gallions ? » « Ben… Oui. » Je veux dire, ses deux pères gagnent pas mal, et en plus, il descend d'une famille richissime. Donc ouais, il a les moyens de se payer une pauvre entrée étudiante, quand même ! « Donc non seulement tu corromps mes gardes, mais en plus, tu ne payes pas ton entrée ? » « Il ne va rien arriver à Dahey, non ? Je jure, sincèrement, qu’on pensait pas à mal. C’était juste… amusant, tu vois, comme idée. Excitant, aussi. Les soldats l’ont aussi arrêté, je crois, mais je ne sais pas où il a été amené. » J'ouvris un tiroir, pour sortir le dossier du fameux Dahey. Un nom peu courant, et il était dans les dernières recrues arrivées, donc bon…

Je regardais son dossier et ses dernières évaluation. Bon soldat, recrue motivée, apprends vite. Il est là depuis moins d'un an mais commence à faire ses preuves. « Il ne va pas être renvoyé, quand même ? Bleddyn, il m’a dit que c’était son rêve de gosse ! Je m’en voudrai vraiment beaucoup si je lui ai tout fait gâché pour une partie de jambes en l’air dans les douches – très belles douches, par ailleurs. » Je ne peux me retenir de sourire face à son commentaire sur les douches de mes gardes, avant de ranger le dossier de Dahey. « Non, ne t'inquiète pas, je ne tiens pas à le renvoyer. J'interviendrais personnellement pour m'en assurer. » Franchement, je ne voulais pas briser les rêves d'un jeunot qui a encore besoin d'être formé ! Et puis, j'avais bien vu comme certaines personnes avait du mal à résister au charme d'Aliocha.

Je finis, d'un coup de baguette magique, par libérer mon ami. « Tu sais, il va falloir que tu perdes l'habitude de toujours rentrer sans autorisation, surtout dans mes lieux. Parce que un jour, ça va te retomber dessus. » Et Louve par la même occasion, mais je ne le précise pas. A la place, je le regarde se lever et faire le tour de mon bureau, pour observer ma décoration. « C'est ici que je travaille pour les affaires militaires, même si j'ai un bureau dans mes appartements, au palais. Remarque, derrière la deuxième porte, il y a ma chambre ici… » Je ne peux m'empêcher de rire quand je le vois fouiner. Je suis sûre qu'il compense de pas pouvoir fouiller dans la chambre de ma sœur. « C'est mon flacon d'eau de cologne, tu le veux ? Pour sentir le vrai mâle alpha. » Une petite vanne sur ma nature lupine, je suis sûr que même lui rigole.
:copyright:️ Justayne

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Beg me for mercy
I am the violence
What you gon' do
When there's blood in the water

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Blood in the waterSamedi 17 novembre 2001J’ai fait mine de m’offusquer en entendant la réponse de Bleddyn. Moi, rouler sur les Gallions ? Alors que mes pères avaient bloqués mon compte et que je devais quémander des avances à mon pingre de petit frère ? Mais la réalité me rattrapa d’un coup, en prenant conscience de quelque chose : « Donc non seulement tu corromps mes gardes, mais en plus, tu ne payes pas ton entrée ? » Je n’avais pas réfléchi qu’on pourrait évoquer la corruption de garde pour ce que je venais de faire. Et je commençais sincèrement à craindre pour Dahey, et à ne plus du tout voir le côté amusant de ma petite excursion. Je regarde Bleddyn fouiller dans ses dossiers, en priant pour que Dahey soit aussi exemplaire que ce qu’il m’a dit pour me draguer. Parce que s’il est bon soldat, l’armée ne pourra jamais le virer, non ? « Non, ne t'inquiète pas, je ne tiens pas à le renvoyer. J'interviendrais personnellement pour m'en assurer. » « Oh, Merlin merci… ! » Je laisse échapper un soupir de véritable soulagement. Je ne m’en serai jamais remis, sinon. Bien sûr, j’aurai pût lui trouver un emploi en tant que garde du corps de mon grand-père, mais je ne pense pas que ce soit vraiment sa tasse de thé.

« Tu sais, il va falloir que tu perdes l'habitude de toujours rentrer sans autorisation, surtout dans mes lieux. Parce que un jour, ça va te retomber dessus. » Je me massais les poignets, en levant les yeux au ciel. J’avais l’impression d’avoir cette discussion avec lui pour la dix millième fois. Bleddyn devrait changer de registre, s’il ne voulait pas devenir ennuyeux à mourir. « Mais enfin, ce n’est quand même pas ma faute… ! Tu devrais blâmer mes pères. » C’est vrai, non ? Si je suis mal éduqué, ils en sont les premiers responsables. « Tu fais quoi, dans ce bureau ? » Je commençais à fouiller un peu partout des yeux. J’ai toujours été très curieux, surtout pour les choses qui riment avec l’interdit et les restrictions. Deux mots qui semblaient plutôt bien convenir pour le Cogadh. « C'est ici que je travaille pour les affaires militaires, même si j'ai un bureau dans mes appartements, au palais. Remarque, derrière la deuxième porte, il y a ma chambre ici… » « Une chambre ? Tu dois profiter de ta position de chef de l’armée pour t’envoyer en l’air avec tes soldats. » Je soulevais une pile de parchemin, avant de me déplacer vers un autre pan de mur couvert de flacon et de petites boîtes. Qui pourrait blâmer Bleddyn ? C’est sans doute ce que je ferais à sa place. J’attrapai un des flacon, en le portant près de mon nez. « C’est quoi ? » « C'est mon flacon d'eau de Cologne, tu le veux ? Pour sentir le vrai mâle alpha. » Je rejoignis son éclat de rire. « Comme si tu en avais vraiment besoin. » Mais j’empochais tout de même le flacon. Il allait m’être utile, j’en étais sûr. Je ne savais pas encore pour quoi, mais je trouverai un jour ou l’autre. « Oh, si tu tiens vraiment à ce que je paye mon entrée, envoie la facture chez moi. Mon frère la réglera avec plaisir ! » Je lui fis un petit signe de la main, avant de quitter le château par le chemin d’où j’étais venu. Ce flacon me donnait déjà quelques idées, en plus de sentir terriblement bon…
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