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Le mutisme est la vérité

   Feat Judas Arcangeli
Samedi 12 janvier 2002 – 19h56

« Un Whisky pur feu ! » A peine prononcé que la boisson fut envoyée, glissant parfaitement jusqu’au client. Un petit échauffement des poignées avant chaque entrée en poste et le tour était joué ! Le Lussuria était un endroit animé et plus luxueux qu’à une certaine époque. Néanmoins, son emplacement témoignait encore de ses mal fréquentations et c’était ce qui plaisait à Angelo. Entre magouilles dissimulées et alcools de débauchés, l’animation ne tarissait pas.

Du coin de l’œil, il surveillait Judas, attablé à son piano et déjà enivré par sa mélodie. Il se souvenait encore de leur première rencontre. Angelo assurait alors le service du samedi soir, en plein mois d’octobre, il était encore en période d’essai. Les bruits lui permettaient de taire ses pensées et tous ces chuchotements imitant les détraqueurs. C’était la parfaite distraction à ces tourments, sorti depuis mai d’Azkaban, il apprenait encore à vivre en toute liberté et sans torture donnée. Le Lussuria était l’endroit parfait pour ça et pour retrouver son univers de magouilles, commencer à tendre l’oreille et créer des liens avec des sorciers croyant encore à la quête de la pureté dans ce monde de fou. Jouant de ses charmes et de son bagout, il avait vite convaincu le patron de le prendre à l’essai à la rentrée de septembre, suivant en parallèle des cours d’Arts Visuels, histoire de se garder bien occupé. D’ici la fin octobre, il serait engagé à temps partiel et pourrait assurer pleinement son recrutement.

Judas avait alors apparu, marchant vers le piano en place à quelques mètres du comptoir. Angelo avait observé ce gamin jouant de ses doigts sur le clavier impeccable. Curieux et en recherche de distraction, il alla se placer à côté de lui, abandonnant quelques secondes le comptoir pas très rempli. « Salut gamin !» Le concerné ne se laissa pas distraire et termina sa balade avant de se tourner vers Angelo. « Tu t’es perdu ? Ce n’est pas vraiment un endroit pour les enfants ici. » Il lui adressa un sourire amusé, attendant la répartie de son nouveau jouet. Mais rien ne vint. Le gamin resta silencieux, le fixant avec des yeux de merlan fris, puis il se remit à jouer un autre morceau et Angelo retourna au comptoir puisque certains le hélaient, impatients de se rafraichir le gosier. Scott garda un œil sur le pianiste, attendant que l’affluence au bar finisse par se calmer. « Tu n’es pas très bavard dis donc ! » Le jeune garçon venait d’apposer sa dernière note du bout du doigt quand il releva la tête vers l’homme aux cheveux bleus désordonnés. Cette fois-ci, il n’enchaina pas sur un autre morceau et se saisit d’un morceau de papier sur le pupitre et écrit trois mots avant de le tendre au demi-dieu. « Je suis muet » Ah. Ceci expliquait cela. Angelo ricana dans sa barbe, amusé par sa propre maladresse.

Mais cela ne l’empêcha de continuer de converser avec le jeune Judas. Il n’hésitait pas à se lancer dans de longs monologues, à s’inventer des réponses sous le regard innocent du légume. En effet, Angelo avait rapidement découvert le surnom qui lui était donné pour une raison qu’il ignorait encore : Citrouille. Alors pour lui, ce serait un petit légume. Il découvrit qu’il était le fils adoptif des gérants, il jouait d’ailleurs régulièrement avec sa mère Pénélope. Scott se perfectionna à l’art de signer, Winifred lui avait appris quelques bases lors de ses étés à Polperro et cela faisait bien longtemps qu’il n’avait eu l’occasion de renouer avec ces souvenirs heureux.

« Tiens bois ! Ça te décoincera un peu ! » Il posa, à côté du pupitre, une Bièraubeurre toute fraiche. Judas lui fit de gros yeux, surpris sans doute. « Ta mère n’est pas là ce soir, tu peux te lâcher je ne dirais rien ! » Il lui adressa un clin d’œil, signant maladroitement certains mots. « Regarde là ! » Il désigna d’un mouvement de tête, une femme d’âge mûr, se déhanchant grossièrement tout en buvant son breuvage. « Il va bien falloir tremper ta baguette, légume ! » Il lui tapota l’épaule. « Ne fais pas le difficile, les puceaux comme toi ce n’est pas évident à caser tu sais. » Angelo retourna quelques minutes au comptoir pour servir quelques verres, il se rapprocha, d’ailleurs de la femme qu’ils observaient plus tôt et entama un collé-serré avec elle, collant son torse à son dos. Il adressa quelques sourires coquins à Judas alors que la concerné éclatait de rire, emballée par ce rapprochement soudain. Il fallait dire qu’Angelo était du goût de tout le monde.

Puis il revint vers le muet. « Qui sont tes parents biologiques, citrouille ? » La mine plus sérieuse, il s’assit d’une fesse sur le piano, tout en sirotant un whisky pur feu. Pas de patron à proximité, il pouvait se lâcher. « Tu me diras, j’aurais peut-être dû me trouver une famille adoptive aussi vu comment la mienne craint ! » Il fit quelques grimaces.  « Ils croient que je suis fou ! » Il leva les yeux au ciel, c’était totalement absurde !
       
Lilith

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Le mutisme est la véritéSamedi 12 janvier 2002Je plaçais les derniers accords de Nuvole Bianche en souriant. J’avais toujours eu un faible pour Ludovico Einaudi et, ce soir, j’avais décidé du début de soirée pour enchaîner mes morceaux préférés. Grenade suivrait, avant que je ne commence à accompagner les chansons de ma mère. Mais lorsque je leva les yeux pour changer de partition, mon regard tomba sur un verre que venait de poser Angelo sur mon piano. Angelo… je me souvenais encore des paroles de mon père, qui me mettait un peu en garde contre lui. Je savais qu’il devait lui en coûter, puisqu’il s’attachait à ne pas juger les autres. Celui qui me juge, c’est le Seigneur. Mon père en était adepte, tout comme moi. Mais, ne me mêlant pas trop aux employés du Lussuria, ce n’était pas vraiment difficile d’accéder à la demande de mes parents. Et contre toute attente, ce n’est pas moi qui fut le premier pas. Ce fut Angelo.

Je n’avais pas rencontré de nouvelles personnes depuis si longtemps que j’en oubliais presque qu’on attende une réponse parlée de ma part en retour. La première fois qu’Angelo m’adressa la parole, ce fait me frappa si fort que je ne sus pas comment réagir. Je crois bien que je n’ai fait que de le regarder, attendant qu’il s’en aille. Mais il était revenu à la charge, et je m’étais décidé à m’expliquer à l’aide de mot, d’encre et d’un bout de papier. Je suis muet. Ça faisait bien longtemps que je ne m’étais pas présenté comme ça. La dernière fois avait été avec Spencer. Et encore, elle s’était mise à signer presque immédiatement ! Mais il n’en était pas question avec Angelo. Il me rappelait par sa simple présence que j’avais vécu dans un univers assez protégé, où tout le monde savait signer. La barrière de la langue ne le décourageait pas le moins du monde : Angelo continuait de me parler, ou plutôt de se parler à lui-même sous mon regard. Son énergie et ses pensées me faisaient rire, et je me permettais de sourire de plus en plus souvent avec lui. Au final, j’avais mis au courant mon père, pour le rassurer. Rien d’étrange, ni d’inquiétant se passait avec Angelo – ce fut à ce moment-là qu’il m’apprit son prénom, d’ailleurs. C’était juste quelqu’un qui devait se sentir seul, pour venir me voir aussi souvent ?

Je croisa le regard du jeune homme, en souriant. « Tiens bois ! Ça te décoincera un peu ! » Les mains levées à hauteur de poitrine, je lui fis signe que ce n’était pas la peine. Je ne buvais jamais d’alcool, même pas de la Bièraubeurre, lorsque je travaillais. Et puis, je retournais à Poudlard dimanche soir… « Ta mère n’est pas là ce soir, tu peux te lâcher je ne dirais rien ! » Je me retenais de corriger sa manière de signer, comme avec Soleil. Je me contentais juste de le remercier, avant de tremper mes lèvres dans le verre. J’aurai préféré du jus de citrouille, mais je n’allais pas le lui signer. Ç’aurait été assez malpoli de ma part. « Regarde là ! » Je suivis du regard le mouvement du jeune homme, sans comprendre pourquoi il semblait aussi heureux de voir une cliente danser. Je haussais les épaules, en signe d’interrogation.  « Il va bien falloir tremper ta baguette, légume ! » Tremper… ma baguette ? Je regardais Angelo en essayant de comprendre ce qu’il voulait dire. Parfois, ses paroles étaient plus compliquées à décrypter que les disquettes de Soleil ! « Ne fais pas le difficile, les puceaux comme toi ce n’est pas évident à caser tu sais. » Choqué, je le regarda partir vers la cliente pour danser avec elle. Comment est-ce qu’il pouvait savoir ? Je baissais les yeux sur mon piano, en finissant mon verre à petites gorgées. Les regards et les clins d’œil d’Angelo me mettaient vraiment mal à l’aise.

Je venais à peine de terminer mon verre lorsque le jeune homme revint à la charge. Je n’eus même pas le temps de lui annoncer qu’il n’avait pas besoin de me « caser » avec quelqu’un qu’il enchaîna sur un autre thème. « Qui sont tes parents biologiques, citrouille ? » Je rattrapa le verre qui m’avait échappé des mains, profitant d’avoir le visage baissé pour cacher ma confusion. Je n’avais jamais caché que j’avais été adopté, mais… Angelo était le premier à oser me poser aussi frontalement. Je pensais être prêt, mais je devais reconnaître que pas vraiment. « Le patron est mon père. » Je devais choisir soigneusement les signes avec lui. Est-ce qu’il connaissait le signe-nom de mon père ? J’en doutais fortement. Donc, j’avais choisi de le désigner par quelque chose de connu : « patron ». Il allait sûrement comprendre tout seul que mon père m’avait eu très jeune, non ? « Tu me diras, j’aurais peut-être dû me trouver une famille adoptive aussi vu comment la mienne craint ! » J’eus un petit sourire penaud en me rendant compte que je ne savais pas grand-chose sur la vie d’Angelo. Peut-être aurais-je dût lui poser plus de questions, au lieu de me contenter de l’écouter ? « Ils croient que je suis fou ! » « Sérieusement ? » Est-ce que c’était un euphémisme parce qu’ils n’approuvaient pas sa manière de parler, ou d’agir, ou ses cheveux décolorés ? « Ce n’est pas très charitable. Ce n’est pas très… gentil. » Me repris-je en signant. Angelo avait sans doute ce qu’on pouvait appelé une forte personnalité, mais ce n’était pas une raison. Je tapotais l’épaule du jeune homme, pour attirer son attention et glisser vers lui une partition griffonné. Je préférais passer par l’écrit pour quelque chose d’aussi personnelle. « J’ai une petite-amie à Poudlard. » J’avais même dessiné un soleil dans un coin, sans vraiment faire attention. « Je n’ai pas besoin d’aide. » Je rajoutais rapidement, en sachant pertinemment que c’était un petit mensonge. Au fond, je n’avais pas besoin d’aide pour sortir avec Soleil. Pour ce qui est après la mise en couple… c’était une autre histoire. « Et je l'aime. Vraiment beaucoup. » Je signais, le sourire aux lèvres comme à chaque fois que je parlais d'elle.
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Le mutisme est la vérité

   Feat Judas Arcangeli
Samedi 12 janvier 2002 – 19h56

Il leva les mains en l’air avec ce petit air d’innocence. Cela plaisait à Angelo. Il n’avait pas beaucoup eu l’occasion de côtoyer des sorciers aussi blanc de tous péchés. Disons, cela l’amusait. Judas semblait aussi naïf qu’une gamine en première année à Poudlard et parfois, il se sentait presque coupable de parler aussi familièrement en sa présence. Mais Judas n’était pas une petite fille et il était loin d’être un pré-adolescent. Angelo avait envie de faire de lui un homme parce que ça l’occupait et puis il n’était pas désagréable le pianiste. Néanmoins, légume ne sembla pas emballer par la cougar qui dansait à s’en déboiter les hanches. Il reconnut presque les prémices d’un rougissement sur ses joues. Cela ne l’empêcha pas de revenir à la charge après une salsa endiablée.

« Le patron est mon père. » Angelo n’arrivait pas toujours à comprendre la langue des signes, il y était si peu habitué. Il avait suivi quelques cours lors de sa première année à l’UMS, un peu par hasard et par obligation. Judas avait le don pour simplifier les choses, ou par les écrire car il semblait deviner aisément quand son interlocuteur était perdu. « Le patron tu dis ! Pas de chance mon légume ! » Il réfléchit quelques minutes. « Malin d’embaucher son propre fils ! Et ta mère ? Si c’est la directrice, elle t’a eu au berceau, non ? » D’ailleurs lui aussi n’hésitait pas à écrire, il avait toujours quelques papiers qui trainaient sous le comptoir du bar. « Sérieusement ? Ce n’est pas très charitable. Ce n’est pas très… gentil. » Angelo lui adressa un sourire malicieux lorsque Judas sembla compatir à sa situation familiale. « T’es trop mignon légume ! Je t’adopterai presque ».

Il porta le verre à ses lèvres, déjà lassé de parler de sa famille, encore plus de celle de Judas qui finalement avait pour père le patron du bar. Assez décevant comme révélation. « J’ai une petite-amie à Poudlard. » Il avait griffonné sur une de ses partitions. « C’est pour ça que tu fais le difficile avec la cougar de tout à l’heure ? Tu veux des conseils pour l’emballer ? » Angelo écrivit à la suite. « Je n’ai pas besoin d’aide. » Le demi-dieu fronça les sourcils, prit au dépourvu par cette assurance soudaine avant de le voir signer pour poursuivre. « Et je l'aime. Vraiment beaucoup. » Olala. Légume était amoureux. Il avait ce sourire débile qu’ils faisaient tous. Angelo porta une main devant son visage, soufflant d’exaspération. « Je m’en fous, je vais te conseiller quand-même ! ». Pour les familiarités, Angelo connaissait les signes appropriés. « Elle s’appelle comment ? » Il s’assit d’une fesse sur le piano alors que le garçon écrivait le nom de sa soupirante, il le signa ensuite. « Ce n’est pas le signe pour Soleil ? » Il fronça les sourcils le temps qu’il lui donne une explication.  « Eh bien je ne cesserais pas d’être surpris par les prénoms de cette génération… Spencer, Judas… Zia… » Il demeura pensif un instant, repensant à la petite danseuse qu’il avait vu en début de semaine. Il eut envie d’esquisser un sourire mais se retint.
     
Lilith

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Le mutisme est la véritéSamedi 12 janvier 2002« Le patron tu dis ! Pas de chance mon légume ! » Je souriais poliment au jeune homme. Peut-être mon père était-il dur avec ses employés, je n’en savais rien. Mais il ne me semblait pas que de l’avoir comme père ou comme patron était réellement de la malchance. Il était très prévenant avec moi, après tout. « Malin d’embaucher son propre fils ! Et ta mère ? Si c’est la directrice, elle t’a eu au berceau, non ? » Mon sourire s’accentuait de plus en plus. J’avais une folle envie de rire, mais je ne pouvais pas me le permettre. Pas ici, et pas devant Angelo, même si ses paroles m’amusaient. Évidemment, mon père m’avait eu au berceau, sûrement comme ma génitrice d’ailleurs. Mais c’était une information que je n’avais pas, et qui ne m’intéressait pas non plus. Mais le fait qu’Angelo pensait que mon père était plus vieux que ma mère me faisait rire. C’était un secret bien gardé pour le grand public que ma mère avait sept ans de plus que mon père, mais cela demeurait un secret de polichinelle dans ma famille. Tout du moins, mes cousins savaient qui de ma mère et de mon père était l’aîné, sans savoir de combien exactement. Néanmoins, je préférais parler d’un autre sujet moins démoralisant, et je sautais sur l’occasion que me présenta Angelo en parlant de sa propre famille. Qu’on puisse le traiter ainsi était inimaginable pour moi, et je me sentais sincèrement triste pour lui. « T’es trop mignon légume ! Je t’adopterai presque. » Je ne disais rien, sachant que ce n’était qu’une parole en l’air. Angelo était trop jeune pour adopter quelqu’un, et puis on ne pouvait pas adopter un majeur. Encore moins un majeur qui a déjà été adopté par sa belle-mère qui est devenue sa mère, non ?

Alors, j’embrayais sur un tout autre sujet. Trésor se moquerait de moi en disant que je suis intarissable sur celui-ci, et je ne ferais rien pour la détromper. Je pourrais sans doute parler de Soleil pendant des heures. « C’est pour ça que tu fais le difficile avec la cougar de tout à l’heure ? Tu veux des conseils pour l’emballer ? » Je fis un rapide geste pour signifier à Angelo que oui, avant de lui faire comprendre que je n’avais pas besoin de son aide. J’appréciais la proposition, néanmoins. Ça montrait bien qu’il n’était pas une aussi mauvaise fréquentation que l’avait craint mes parents. « Je m’en fous, je vais te conseiller quand même ! » Je me retournais complètement pour faire face au jeune homme. Je n’allais pas lui redire une seconde fois que je n’avais pas besoin de ses conseils et puis, peut-être qu’ils seraient bons. Ils ne sauront de toute façon pas aussi peu fiables que ceux de mes cousins ou pire, de mon oncle Arthur. « Elle s’appelle comment ? » Spencer, de son prénom orale. Je l’écrivis sur une feuille que je tendis à Angelo, avant de signer. « Soleil. »  Un véritable soleil qui illuminait tout ce qui l’entourait, et qui avait fait une entrée fracassante dans ma vie. « Ce n’est pas le signe pour Soleil ? » J’inclinais la tête, sincèrement heureux de voir qu’il connaissait ce signe. Ce n’était pas tout le monde qui prenait la peine d’apprendre ma langue, comme je savais écrire. « Elle est tellement belle. Lumineuse. Elle sourit tout le temps. » Et quand elle ne souriait pas avec moi, elle riait. Je l’enviais presque de la facilité avec laquelle le rire venait sur ses lèvres. « C’est moi qui ait choisi son signe-nom. Je le fais pour tout mes proches. » J’écrivis à la suite de notre précédent échange. Je devais déjà avoir nommé une bonne dizaine de personnes – la joie des familles nombreuses.

« Eh bien je ne cesserais pas d’être surpris par les prénoms de cette génération… Spencer, Judas… Zia… » Je regardais Angelo avec des yeux ronds, en me demandant pendant un instant si j’avais vraiment bien entendu le dernier prénom. « Zia ? Zia Nightshade ? » Mon écriture devenait un peu plus malhabile au fur et à mesure que je sentais l’excitation se frayer un chemin dans mon esprit. Il ne pouvait pas y avoir deux Zia dans un périmètre aussi restreint, n’est-ce pas ? « C’est ma cousine ! Son prénom vient d’un dessin animé. Esteban et Zia. Les Cités d’Or. » Leurs parents avaient un attrait très prononcé pour les œuvres de fiction Moldues, et on pouvait retrouver cela dans le prénom de leurs enfants. « Esteban est son frère jumeau. Tu ne l’a pas rencontré ? » Je fronçais les sourcils en me demandant comment cela pouvait être possible. Depuis que je les connaissais, depuis que nous avions deux ans, ils étaient inséparables. Les seules fois où Esteban n’accompagnait pas sa sœur, c’était lors de certains cours de danse car il s’ennuyait beaucoup, pour minimiser ses propres paroles. « Elle est gentille, non ? Est-ce que tu l’as déjà vu danser ? Elle est très douée. Même notre oncle a fait un croquis d’elle, tellement il était impressionné. » J’avais mille questions à poser à Angelo, tout en conservant dans une part de mon esprit la peur que j’en fasse trop. J’inscrivais brides de phrases après brides de phrase, en lui laissant à peine le temps de répondre, me semblait-il. Mon Dieu, depuis quand étais-je devenu aussi impatient ?
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Le mutisme est la vérité

   Feat Judas Arcangeli
Samedi 12 janvier 2002 – 19h56

Le jeune légume commença à déblatérer (à l’écrit bien sûr) sur sa petite copine. « Elle est tellement belle. Lumineuse. Elle sourit tout le temps. » Angelo ravala sa bile en lisant ces mots. « C’est moi qui ait choisi son signe-nom. Je le fais pour tout mes proches. » C’était touchant… « Mais du coup, vous en êtes à quelle étape ? Seulement les mots doux ou quelque chose de plus physique ? Le puceau ne le sera bientôt plus ? » Les déclarations d’amour n’intéressaient nullement le jeune Scott, seuls les détails salaces retenaient son attention. Mais avec Judas, pas sûr qu’il obtienne satisfaction.

« Zia ? Zia Nightshade ? » Nightshade ? Ce nom lui disait quelque chose mais impossible d’y mettre le doigt dessus surtout que le jeune pianiste continuait d’écrire. « C’est ma cousine ! Son prénom vient d’un dessin animé. Esteban et Zia. Les Cités d’Or. » Ben voyons ! Ces sang impures avaient vraiment de drôles d’idées parfois. « Nous nous sommes rencontrés une ou deux fois à l’UMS où je fais mes études. » Ecrit-il en dessous mais déjà Judas s’emparait de la feuille pour demander autre chose. « Esteban est son frère jumeau. Tu ne l’a pas rencontré ? » Il semblait surpris par cette idée. S’il avait rencontré quelqu’un du nom de Estéban, il s’en souviendrait pour sûr ! « Nous ne n’avons pas encore eu l’occasion de rencontrer les proches de l’autre. » Cela sous-entendait une relation naissante, pourtant rien que cette idée répugnait l’intéressé.

« Elle est gentille, non ? Est-ce que tu l’as déjà vu danser ? Elle est très douée. Même notre oncle a fait un croquis d’elle, tellement il était impressionné. » Son écriture laissée à désirer. Il semblait si impatient de parler de sa cousine. « Oui je l’ai déjà vu danser. Douée je ne sais pas. J’ai vu mieux. » Il espérait que ce commentaire allait revenir aux oreilles de l’intéressée. Angelo relit les mots de Judas et ne put s’empêcher de demander. « Je peux le voir, le croquis ? » Sa main avait écrit ses mots sans vraiment demander l’autorisation à son cerveau. Cette fille l’intriguait contre son gré. S’il avait un peu de temps, s’il était à proximité de la salle de danse, il n’hésitait pas à aller la charrier, lui faire peur, la charmer. C’était dans sa nature. Il pouvait toujours se l’expliquer ainsi. « Tu peux m’en dire plus sur elle ? J’aimerais mieux la connaître. » Angelo griffonna. « Je ne m’y connais pas beaucoup en danse mais elle m’a l’air de quelqu’un d’intelligent et déterminée. » Il guettait toujours le bar, histoire de ne pas manquer à ses missions de travail, tout en continuant d’écrire, fatigué de réfléchir comment signer. « Si tu pouvais me dire ce qui lui plait, ce qu’elle aime. J’aimerais beaucoup me rapprocher d’elle. » Il repensa encore au croquis et au besoin qu’il avait de le contempler puis de le posséder.
     
Lilith

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Le mutisme est la véritéSamedi 12 janvier 2002« Mais du coup, vous en êtes à quelle étape ? Seulement les mots doux ou quelque chose de plus physique ? Le puceau ne le sera bientôt plus ? » Je détournais les yeux, un peu embarrassé. Angelo était bien la seule personne à savoir par je ne sais quel miracle que je n’avais pas passé le cap, et je n’avais aucune envie de le détromper en lui mentant. Ce serait… mal. Mais je ne pouvais pas m’empêcher de me demander, quand même, si… si il pouvait m’aider. Avant d’avoir pris ma décision, je surpris le prénom de Zia au vol, profitant de cette distraction pour embrayer sur un autre sujet. « Nous nous sommes rencontrés une ou deux fois à l’UMS où je fais mes études. » Je lus avec un petit sourire la phrase du jeune homme. Zia et Indiana étaient souvent à l’UMS, l’une pour la danse, l’autre pour suivre son père comme une ombre. Esteban les accompagnait le plus souvent possible, quand il n’avait pas la « flemme » et qu’il avait trop peur de s’ennuyer tout seul. Mais peut-être qu’il le faisait moins, depuis qu’il avait une petite amie ? Cela expliquerait pourquoi Angelo ne le connaissait pas encore.

« Oui je l’ai déjà vu danser. Douée je ne sais pas. J’ai vu mieux. » « Elle n’a que dix-huit ans. »  Écrivais-je sans pour autant me départir de mon sourire. Personne ne pouvait lui demander d’être la plus douée en danse, même si elle ne vivait que pour cela, non ? « Je peux le voir, le croquis ? » Je regardais le jeune homme, en essayant de ne pas paraître surpris. Il avait le droit, après tout, de posséder une certaine fibre artistique, même s’il ne m’avait jamais donné cette impression. Qui étais-je pour le juger ? « Attends. Mon père en a une reproduction. »  Je déchirai un morceau de papier vierge avant d’écrire quelques mots que je confiais à une serveuse pour ma mère. Même si elle était trop occupée à préparer son spectacle, elle prendrait le temps de donner le portrait à la serveuse pour qu’elle me le transmette. « Tu peux m’en dire plus sur elle ? J’aimerais mieux la connaître. » Je hochais la tête, pour lui signifier que j’acceptais. Peut-être aurait-il été mieux pour lui de poser toutes les questions qu’il avait à Zia, mais je devais bien reconnaître que ma cousine pouvait parfois se montrer… inatteignable. « Je ne m’y connais pas beaucoup en danse mais elle m’a l’air de quelqu’un d’intelligent et déterminée. » « Elle l’est. Ils sont tous comme ça, dans sa famille. »  Presque tous. Angelo se rendra bien compte de lui-même en rencontrant Esteban. « Si tu pouvais me dire ce qui lui plaît, ce qu’elle aime. J’aimerais beaucoup me rapprocher d’elle. » Je souris doucement, une nouvelle fois. Cette conversation me plaisait mieux que celle tournant autour des femmes fréquentant le bar. « Elle aime… La danse. » Je réfléchissais à ce que je pouvais rajouter d’autre. « Elle parle Italien et elle sait signer. Elle déteste se lever le matin (mais après un café, ça va mieux). Elle est très gentille avec tout le monde. Zia voit le bien partout. » Je fis une pause, en souriant. Sur ce point, je ressemblais assez à ma cousine. « Elle a un secret, aussi, tu ne lui diras pas ? Elle doit porter des lunettes pour lire, elle déteste ça. Mais en vrai, je la trouve belle avec. » Et ce qu’elle aimait ? « Elle aime aussi les vêtements coloré. La culture maya – ou inca, je ne sais plus trop. Et embêter ses frères. Mais elle est très gentille avec ses amis, donc tu n’as pas de soucis à te faire. »

Je laissais tomber la plume à côté du papier en voyant la serveuse s’avancer vers nous avec le portrait de Zia. Je la remerciais d’un sourire, avant de faire glisser la reproduction vers Angelo. Zia était en plein entraînement de danse classique, la dernière danse à laquelle elle s’était essayé. Je ne pouvais pas me prononcer au niveau artistique, mais j’adorais ce portrait pour ce qu’il représentait : un membre de ma famille mis en valeur par un autre membre de ma famille. Je tapotais sur l’épaule d’Angelo, avec un petit sourire pincé. J’aurai dû le laisser admirer le dessin, mais j’avais pris ma décision et j’avais peur de ne pas m’y tenir si j’attendais trop longtemps. « J’ai besoin d’aide. » Inscrivis-je avant de faire glisser le papier vers lui. « Pour le couple. Ce qu’il se passe dans un couple, quand… on va plus loin. » Cette discussion était restée coincée dans mon esprit alors que je lui donnais des informations sur Zia. Et j’en étais arrivé à la conclusion qu’il pouvait m’aider, même si il était plutôt cru dans sa manière de parler. « J’ai eu. J’ai fait une crise d’asthme pendant ce moment. » Je me sentais honteux. Spencer m’avait répété que ce n’était pas de ma faute, mais tout de même. Je ne pouvais pas m’en empêcher. « Et je sais pas comment faire pour. Aller jusqu’à la fin ? En parler avec elle ? Ne pas être gêné ? » Angelo aurait peut-être de bons conseils à me donner. À qui d’autre aurais-je pût en parler ? Le souvenir me paralysait trop pour que je m’en ouvre à Spencer. La personne la plus appropriée était mon père mais… Il devait penser que je n’avais pas ce genre de problème. Lui-même n’en a jamais eu à étaler ses anciennes conquêtes qu’il collectionnait à mon âge. Que penserait-il d’un fils qui n’a encore aucune expérience, malgré les rumeurs lancées à droite et à gauche par des amies de ma sœur ?
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   Feat Judas Arcangeli
Samedi 12 janvier 2002 – 19h56

« Elle n’a que dix-huit ans. » L’âge excusait la médiocrité à présent ? Angelo se retint de lever les yeux au ciel. Bon admettons ! Il espérait surtout que le croquis en question n’était pas de ce niveau, lui. « Attends. Mon père en a une reproduction. » Le jeune homme glissa un mot à une serveuse et Angelo la regarda s’éloigner, impatient de contempler l’œuvre dont il espérait à présent serait à la hauteur de ses attentes. En tout cas, le pianiste était enthousiaste de parler de sa cousine et le jeune Scott n’en était pas encore lassé. Ce n’était pas courant chez Angelo de complimenter les autres, surtout en utilisant les deux qualitatifs qu’il avait écrit. « Elle l’est. Ils sont tous comme ça, dans sa famille. » Il n’avait pas besoin de connaitre tout l’arbre généalogique. Une Nightshade dans les pattes suffisait. Néanmoins, cela ne pouvait pas être pire que chez les Scott.

Judas se prêta rapidement à l’exercice pour lui confier les goûts de la jeune femme. « Elle aime… La danse. » Non, sans déconner… « Elle parle Italien et elle sait signer. Elle déteste se lever le matin (mais après un café, ça va mieux). Elle est très gentille avec tout le monde. Zia voit le bien partout. » Une optimiste qui n’était pas du matin en résumé. Il savait à présent qu’il pouvait l’amadouer avec un café et quelques signes. Il préférait mettre l’italien de côté. « Elle a un secret, aussi, tu ne lui diras pas ? Elle doit porter des lunettes pour lire, elle déteste ça. Mais en vrai, je la trouve belle avec. Elle aime aussi les vêtements coloré. La culture maya – ou inca, je ne sais plus trop. Et embêter ses frères. Mais elle est très gentille avec ses amis, donc tu n’as pas de soucis à te faire. » Il ne se faisait pas de soucis pour ça, loin de là ! A retenir : la charrier avec ses lunettes, lui offrir des vêtements ternes et ne pas mentionner ses frères !

Angelo n’eut pas le temps de remercier le jeune légume que la serveuse de tout à l’heure revenait avec un le portrait à la main. Le demi-dieu s’en saisit presque immédiatement, oubliant leur conversation pour contempler la danseuse sur papier. Il essaya de comparer chaque trait avec la photo mentale qu’il avait d’elle. Ce croquis ne lui rendait pas justice, c’était certain. Cependant, une partie de lui souhaitait le garder pour lui seul. Un tapotement à l’épaule le fit lever les yeux vers le pianiste à la mine moins enjoué. « J’ai besoin d’aide. » Lentement, le sourire d’Angelo réapparut par-dessus sa mine concentré. Il adorait qu’on ait besoin de lui, surtout concernant le problème de Judas qu’il soupçonnait aisément.

« Pour le couple. Ce qu’il se passe dans un couple, quand… on va plus loin. » Le jeune Scott haussa un sourcil ? Plus loin ? On parlait d’une croisière ? Ah ! Il appelait cela comme ça lui ? Son rire moqueur se perdit dans une toux exagérée. Il revenait de lui-même au sujet qu’il avait très subtilement contourné un peu plus tôt. Le petit légume venait enfin de se rendre compte que seul le jeune Scott était en mesure de la conseiller correctement. « J’avais bien raison, tu as envie de le tremper ce biscuit ! » Il lui donna une tape joueuse, l’encourageant à poursuivre ses confessions. « J’ai eu. J’ai fait une crise d’asthme pendant ce moment. » Une crise d’asthme ? Mais où avait-il la bouche ? Il était amusant et bien intéressant finalement ce petit légume ! Angelo sourit de toute ses dents, prêt à se moquer du pianiste mais… Il était le cousin de Zia et il n’aurait pas plus d’informations s’il ne l’aidait pas sérieusement. De plus, cela lui faisait une longueur d’avance, il pourrait toujours utiliser le lien qu’il avait avec Judas pour garder sa cousine sous le coude.

Il finit de lire les confidences de Judas, subtilisant en même temps le portrait sous le piano pour le récupérer plus tard. Il était convaincu de réussir à faire mieux que ça mais il n’était pas contre l’idée de posséder cet exemplaire. « Et je sais pas comment faire pour. Aller jusqu’à la fin ? En parler avec elle ? Ne pas être gêné ? » Cette fois-ci, il prit le stylo, convaincu d’écrire le secret des femmes. Il n’avait pas eu moins de trois années pour y réfléchir bien au chaud à Azkaban. « La communication. » Il écrivit seulement ce mot sous les yeux ébahi de Judas. « Eh oui mon pote ! Les femmes aiment les mots. La poésie certes mais aussi l’honnêteté ! » Angelo se pencha de nouveau sur sa feuille, en fronçant les sourcils. « Et petit Harry comment il le vit ? Il se lève sans difficultés ?» Il trouvait amusant de nommer les sexes des hommes comme l’élu mais manifestement Judas ne sembla pas comprendre de quoi il parlait. « Ton popole, ton petit toi, ton aubergine, légume ! » Cette conversation n’était pas des plus désagréables, Angelo se prêtait volontiers à ce rôle de mentor face à ce jeune homme aussi naïf qu’un scroutt !
     
Lilith

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Le mutisme est la véritéSamedi 12 janvier 2002C’était un peu intimidant de demander de l’aide à Angelo sur un sujet aussi personnel. Une part de moi souhaitait reprendre la discussion sur Zia et la danse mais, si je me rétractais, rien ne changera jamais dans ma situation. « J’avais bien raison, tu as envie de le tremper ce biscuit ! » Je fronça les sourcils, en souriant poliment à Angelo. Je n’aimais pas vraiment qu’on me tape comme il venait de le faire, mais ce n’était pas méchant de sa part. Et puis, il ne pouvait pas savoir que ça me mettait mal à l’aise… Je me plia donc à ses exigences, en lui racontant mon plus gros soucis, à savoir l’asthme. Et surtout, comment aborder ça avec Spencer. « La communication. » Je lu les mots du jeune homme, avant de le regarder pour un peu plus de précision. Je communiquais plus ou moins bien avec Spencer… enfin, je le supposais. Peut-être que je n’étais pas aussi doué, finalement. Je me rapprochais du jeune homme, pressé d’en savoir plus. « Eh oui mon pote ! Les femmes aiment les mots. La poésie certes mais aussi l’honnêteté ! » Je pensais être plus ou moins honnête, sans pour autant être parfait. Il y avait toujours des choses plus difficiles à avouer que d’autres, mais je supposais que c’était normal, non ? Et pour ce qui était de la poésie… je ne pensais pas y être particulièrement sensible, et encore moins doué dans le domaine. Que l’honnêteté soit plus importante m’arrangeait bien.

« Et petit Harry comment il le vit ? Il se lève sans difficultés ? » Mes sourcils se froncèrent alors que je dévisageais Angelo. Qui pouvait bien donc être Harry ? J’en connaissais quelques un, mais duquel parlait-il ? Et pourquoi ma relation avec Spencer serait difficile pour lui ? « Ton popole, ton petit toi, ton aubergine, légume ! » Mon… Oh, mon Dieu. « Non, non, tout va très bien de ce côté-là ! » J’espérai que le jeune homme allait vite passer sur ce sujet et ne pas vouloir le creuser un peu plus. J’avais déjà entendu des blagues plus ou moins graveleuses faites par mes camarades, sans jamais y prendre part. Alors, discuter de ce genre de sujet avec Angelo… j’en ressentais un certain malaise, malgré sa gentillesse et son envie de m’aider. « C’est juste… je ne sais pas d’où vient le problème. » Je haussais les épaules, avant de rajouter tout de même, dans un élan de complète honnêteté envers celui qui m’offrait son secours : « J’ai une très mauvaise santé. Je faisais beaucoup d’asthme quand j’étais petit. Je pensais que ça avait disparu, mais c’est revenu juste à ce moment-là. » Alors que tout allait bien, évidemment. Enfin, j’allais réussir à me sortir de cette épreuve, qui n’était clairement pas la pire des choses pouvant m’arriver. « Je me sens mal que ça arrive. Je sais que je n’y peux rien. Je ne contrôle pas. Mais je me sens nul quand même. » Je posa mes derniers mots sur le papier, en serrant les dents sans m’en apercevoir. C’était ce genre de chose que je n’osais pas dire à mes parents. Après tout ce qu’ils avaient fait et tout ce qu’ils faisaient encore pour moi, ce serait vraiment égoïste de ma part.
:copyright:️ Justayne

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The Spice of Life

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Le mutisme est la vérité

   Feat Judas Arcangeli
Samedi 12 janvier 2002 – 19h56

Le regard de Judas se fit fuyant. « Non, non, tout va très bien de ce côté-là ! » Bé alors, il n’y avait vraiment pas de quoi s’inquiéter ! L’essentiel marchait, le reste n’était que détail. Pourtant, le jeune ado restait préoccupé. « C’est juste… je ne sais pas d’où vient le problème. » De ton cerveau légume ! Angelo pianota de ses doigts sur les touches du piano et quelques notes pas très harmonieuses résonnèrent dans le bar. Judas ne sembla pas le remarquer alors qu’il s’appliquait à écrire ses confidences. « J’ai une très mauvaise santé. Je faisais beaucoup d’asthme quand j’étais petit. Je pensais que ça avait disparu, mais c’est revenu juste à ce moment-là. » Mmh… Le demi-dieu fit mine de se creuser la cervelle. Après tout, à quoi s’attendait le jeune homme ? Il n’était pas médicomage.

Judas termina ses plaintes sur le morceau de papier avant de le lui tendre. « Je me sens mal que ça arrive. Je sais que je n’y peux rien. Je ne contrôle pas. Mais je me sens nul quand même. » Il allait devoir le prendre dans ses bras ? Pitié non ! Angelo lui tapota gentiment l’épaule avant de n’écrire à sa suite : « Il y a pire ! Pense à ceux qui ont des pannes à ces moments-là ! » Au regard que Judas lui renvoya, il sut que ce ne fut pas ce que l’ado attendait. Mais quoi ? Il n’avait pas de solution miracle ! Il n’était pas sexologue nom d’un Scroutt ! Et puis pourquoi s’emmerdait-il avec un jeunot pareil ! L’image de Zia apparut à son esprit et il dut se retenir de ne pas se donner une baffe. Cette gamine n’avait rien de spécial, même pour l’emmerder il se donnait du mal ! Mais s’il aidait son cousin, il pourrait jouer sur deux tableaux, gagner la confiance de sa famille et la mijoter dans son incompréhension plus longtemps…

C’était complètement insensé ! Pourtant il reprit le mot des mains du pianiste et écrivit à la suite : « Je connais un bon médicomage qui pourra peut-être t’aider. Consulte-le, tu n’as rien à y perdre. » Il s’appliqua à joindre ces coordonnées en bas de la page avant de tendre le papier au jeune adolescent. Un client l’interpella au bar et il se précipita pour le servir. Judas était un légume bien innocent et le charrier divertissait beaucoup le demi-dieu, et rien être dans ces bonnes grâces n’allait que lui permettre d’être mieux vu par les patrons et peut-être un jour le jumeau de Zia. Il serait absolument hilarant qu’il réussisse à se mettre toute la famille Nightshade dans la poche sans que la jeune femme ne soit au courant. Elle n’en sera que plus énervée et cela plaisait beaucoup au benjamin des Scott. Il y avait bien longtemps que faire une chasse aux filles ne l’avait pris, ça le distrayait de son quotidien des Blue Dragon, pas qu’il en soit lassé mais un amusement de plus sur cette Terre n’était pas de refus !
     
Lilith

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