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Hello, sweetie !Avec Alekseï Romanov Jeudi 3 janvier 2002

Ça faisait trois jours que j'avais embrassé Alekseï. J'avais succombé, je le savais, mais plus je pensais à lui, et plus je devais me rendre à l'évidence : j'étais tombée amoureuse de lui, de son humour, et de impolitesse la plus totale. Ça faisait trois jours que je pensais à ce baiser, avec cette impression d'être restée sur ma faim la plus totale. Il réveillait en moi les plus sombres désirs, que je n'avais jamais connus avec Connor. Et je savais que je ne pourrais plus tenir, alors que j'avais reçue une lettre de lui la veille. C'était la lettre la plus crue et la plus désirante que je n'avais jamais lue. Alors, dans la journée, je craquais, et je lui envoyais une lettre à mon tour. En lui disant simplement de venir à mon appartement étudiant le soir-même.

Je savais que je faisais une bêtise. Je le savais. Mais je savais aussi que j'avais besoin de cette nuit, de ce moment, de cet instant. Je savais que j'allais vivre le restant de ma vie avec un homme qui me rendait malheureuse, alors, je voulais me sentir aimée pendant quelques heures. Quand j'entendis ses pas derrière ma porte, je ne lui laissais pas le temps de toquer, ou même d'essayer de crocheter ma serrure -de toute façon, suite aux mésaventures de Bleddyn, je lui avais demandé de protéger encore plus ma serrure-, et j'ouvris la porte en grand. J'attrapais son col, et je le tirais dans mon appartement, en fermant la porte derrière lui, puis je l'embrassais d'un seul coup.

Ça ne faisait que trois jours que nous nous étions embrassés, mais j'avais l'impression que cela faisait une éternité. En une soirée, j'étais devenue totalement dépendante de lui. « Je t'interdis de poser la moindre question. » Je n'avais interrompu mon baiser que pour le menacer, avant de l'embrasser à nouveau. Je n'avais pas envie d'être interrogée, de devoir réfléchir à ce que je devais dire ou non. Je me décollais de lui, pour le regarder dans les yeux. « Et je t'interdis de parler de ceci à quiconque. » Sauf que au lieu de le réembrasser, je lui attrapais le bras, et je l'emmenais dans ma chambre.

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Hello, sweetie !Jeudi 3 janvier 2002Est-ce que j’aurai dû me sentir mal à l’idée que j’avais plus ou moins forcé Louve à tromper son fiancé ? Sans doute. En tout cas, jamais je n’aurai dû en être aussi fier qu’à présent. Mon père en serait mortifié, même s’il n’avait pas grand-chose à dire de son côté. Mais tout de même, je ne pouvais pas en rester là avec la jeune femme. Il fallait que tout soit complet, qu’elle succombe totalement. Joueur, moi ? À peine. C’est pour cela que j’écrivis une lettre à Louve, en utilisant ma plus belle encre verte émeraude. Est-ce qu’elle se souvenait que c’était en quelque sortes ma marque de fabrique ? J’aimerai tellement que oui, ça montrerait à quel point je pouvais impacter son esprit et m’immiscer dans chacune de ses pensées les plus anodines. Et si tel n’était pas le cas, le contenu de ma lettre allait remplir le même office. Je lui proposais de continuer notre séance de baisers, que je ferais descendre jusqu’à sa gorge, sur son ventre, le bas de son dos, les cuisses ou tout autre endroit qu’elle voudrait. Elle n’avait qu’à me le demander : après tout, n’était-elle pas l’héritière du trône, habituée à commander ? Elle pouvait bien être la reine de mes nuits, concluais-je en souriant, après un paragraphe qui ne manquerait pas de la faire rougir. J’avais bien envie de lui relire ce passage, ou de la forcer à me le lire à haute voix, où je lui avouais mes rêveries les plus érotiques, mes réveils tourmentés et la manière dont je m’y prenais pour retrouver mes sens et me défaire de mon désir. Parler de masturbation en termes à peine voilés à une membre de la noblesse, après deux paragraphes détaillant toutes les positions et les jeux auxquels j’aimerai soumettre son corps : ça, c’était fait.

Et tellement bien fait que la réponse ne mit même pas une semaine à me parvenir : le lendemain, une réponse laconique enflammait mon envie comme un feu de joie. La réponse de Louve tenait en une phrase, et j’étais presque étonné qu’elle fasse plus d’un mot. En tout cas, elle pouvait se traduire par une sorte d’appel à l’aide : je devais venir pour la délivrer – c’était à peu près ce que j’avais retenu. Devoir donner trois heures trente de cours d’Histoire dans ses conditions étaient de la torture, mais c’était encore moins dur que de devoir attendre la fin des cours de Louve. Quelle idée de terminer à dix-huit heure ! Pourquoi est-ce que je n’avais pas eu la présence d’esprit de lui envoyer un autre billet, en lui demandant de sécher les cours pour toute une journée de débauche à mes côtés ? Elle aurait refusé, bien entendu. Et au fond… je devais bien admettre deux choses. La première, que j’étais devenu accro rapidement à ses refus, sa consternation dès que j’ouvrai la bouche et à sa réprobation. J’ai toujours aimé défier les figures d’autorités alors, est-ce vraiment étonnant ? La seconde est plus difficile à admettre, parce que je n’arrivais même pas à savoir pourquoi. Mais une chose était sûre, c’est que je souhaitais que notre première fois – annonciatrice de beaucoup d’autre pour compenser toute la frustration de Louve, pour mon plus grand bonheur – soit un peu spéciale…

Il devait être dix-neuf heures ou un peu plus quand je transplanais devant l’immeuble de Louve. L’envie me tiraillait le bas-ventre avec une ardeur que je n’avais plus connu depuis quoi, dix ans ? Depuis mes premières fois. Je m’étais lavé, parfumé et j’avais même changé de vêtements pour l’occasion – sans oublier de sortir couvert, bien évidemment. Et bien m’en pris, puisque dès que je frôla la porte de l’appartement de Louve, une main aussi énergique que féminine m’attira à l’intérieur en m’étranglant à moitié. La violence de son baiser me coupa la respiration, aussi bien littéralement que métaphoriquement. Il n’y avait que ses lèvres qui m’importaient pour l’instant. Ses lèvres, son souffle aussi saccadé que le mien, et ses hanches que je pouvais enfin caresser de tout mon soûl. On avait pas idée d’être aussi belle tout en restant intouchable ! « Je t'interdis de poser la moindre question. » Bien loin de moi cette idée, et elle devait me connaître assez pour le savoir ! Pourquoi s’interroger sur la cause d’un bonheur qui vous tombait dessus d’un coup, au lieu de profiter de l’instant présent ? Sauf que je n’eus même pas le temps de lui faire part de mes belles pensées. Je fronçais les sourcils, un peu agacé de me voir ainsi couper la parole, avant de sourire. Je me vengerai. Oh oui, je me vengerai et elle ne verra rien venir. « Et je t'interdis de parler de ceci à quiconque. » Je fis le signe « motus et bouche cousus » en souriant, avant de la laisser m’emmener dans son domaine nocturne. Parler à quiconque… ? Bien sûr que je ne pourrai jamais tenir ma langue. Elle devra subir mes divagations sur notre partie de jambes en l’air après celle-ci… et même pendant. Vouloir me faire taire, c’est tellement utopique.

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Hello, sweetie !Avec Alekseï Romanov Jeudi 3 janvier 2002

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Une fois après cette séance très intense -Aliocha n'avait pas menti dans sa lettre, il avait l'art de varier le plaisir et les positions-, je le regardais, alors que nous étions encore dans mon lit. Je mourrais d'envie de lui demander pourquoi il avait eu une telle obsession sur moi, mais je ne voulais pas entendre une réponse décevante. A la place, je ne pus m'empêcher de lui demander : « Ta première fois, c'était avec un garçon ou une fille ? » Sa sexualité ne me posait absolument pas de problème, comme je lui avais déjà dit. Disons que j'étais juste curieuse. Il y avait un autre point qui poussait ma curiosité. « Pour toi, l'homophobie est un point vraiment délicat. Il y a l'un de tes proches qui est homophobe, je parie. » J'avais envie d'en apprendre plus sur lui. C'était le premier pour qui je ressentais ça. Quand je me suis retrouvée fiancée à Connor, je savais déjà tout de lui, et vice-versa. Il n'y avait même pas eu l'étape du flirt. « Aller, raconte-moi. Et en échange, je te raconterai ma première fois. » Pour essayer de le convaincre, je me rapprochais de lui, en lui souriant. « Et tu pourras me la faire oublier avec un second tour. »
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Hello, sweetie !Jeudi 3 janvier 2002Il y avait quelque chose d’extrêmement plaisant à voir une figure d’autorité comme Louve, si altière, si glaciale, perde tout sa contenance juste parce que je l’embrassais ou la caressais à certains endroits. Je pouvais réchauffer, fissurer sa façade de beauté froide si aisément… Je fis courir mes doigts sur ses épaules, comme si j’étais distrait par notre session de jambes en l’air torride – ce qui était faux, j’étais pleinement conscient du moindre geste que je faisais. J’attendais juste mon heure, patiemment, en appliquant à la lettre les désirs de la jeune femme : lui faire sentir qu’elle était aimé. Encore un désir mégalomane de nos dirigeants… « Ta première fois, c'était avec un garçon ou une fille ? » Je suspendis mon geste, en la regardant intensément dans les yeux. Je sais, je sais ! Elle m’a répété déjà bien des fois qu’elle n’en avait rien à faire de ma sexualité, de qui je m’étais déjà fait, mais pourquoi une telle obsession à la ramener tout le temps sur le tapis ? « Ni l’un, ni l’autre. Choquant, n’est-ce pas ? » Je ne pouvais pas m’empêcher de lui faire un clin d’œil, même si je guettais tout de même sa réaction. C’était juste une manière… de savoir à quel point elle était ouverte d’esprit, dirons-nous. Ma première fois s’était révéler ne pas se sentir à l’aise dans les codes binaires de la société, et ce n’était pas à moi d’évoquer quelque chose d’aussi intime et d’aussi non pertinent que ses parties intimes à Louve. « Tu veux vraiment qu’on se mette à parler de nos ex au pieu ? C’est original. » Je dégageais une mèche de ses cheveux roux de son front, pour la regarder avec un regard un peu sévère. Juste parce que… non pas que sa question me dérange, étant donné que je suis très à l’aise avec ma sexualité. Trop, même, selon certains.

« Pour toi, l'homophobie est un point vraiment délicat. Il y a l'un de tes proches qui est homophobe, je parie. » Je laissa retomber la main que je passais dans ses cheveux. Je sentais un sourire ironique, presque glacial pointer sur mes lèvres. « Oh, Louve. Ce n’est pas un de mes proches. » Cormac Everglade me l’avait bien fait comprendre, que je n’étais pas son petit-fils, et que mon père n’était plus son fils depuis ma naissance ou presque. Qui voudrait d’un tel grand-père, de toute manière ? Il ne faisait que blesser tout ceux qui étaient proches de lui : mon père, son ex-femme, Harry. « Aller, raconte-moi. Et en échange, je te raconterai ma première fois. » « Je devrais plutôt te raconter ma première fois en échange, non ? » Ce serait beaucoup plus drôle et instructif, à mon avis. « Et tu pourras me la faire oublier avec un second tour. » Je ris, mais le coeur n’y était plus vraiment, comme à chaque fois que je repensais à lui. « Parce que tu pensais qu’une seconde fois était négociable, avec moi ? » J’embrassais son front sous une impulsion que je n’avais encore jamais eu, avant de la faire glisser entre mes jambes. Si je devais en parler, soit. Mais ce ne sera pas une chose que je ferais les yeux dans les yeux. Je perdrais toute crédibilité si jamais Louve pouvait voir mon côté sérieux et intransigeant. « Le grand-père de Harry. C’est le grand-père de Harry qui est homophobe. » Je soupirais, en essayant de calmer la colère que je sentais monter en moi. Les doigts crispés autour de ceux de Louve à m’en rendre les jointures blanches, je poursuivis : « Il a simplement… mis à la porte mon père. Et fait pleurer Harry, aussi. Beaucoup. Tu sais qu’il avait fait de la danse ? Il était même assez doué. Mais faire de la danse, ou jouer aux échecs, ou juste montrer de l’amour envers sa grand-mère, ce n’est pas très masculin… Enfin, tu vois le tableau. » J’essayais de respirer calmement, pour ne pas montrer toute la rancœur que j’avais envers lui. « Je suis sincèrement soulagé de n’avoir qu’un grand-père, tu sais ? Évidemment, il y a le père de ma mère biologique, mais je ne le considère pas comme ça… C’est comme les enfants de ma mère, ils ne sont pas de ma famille pour moi. Harry est mon seul frère. » C’est sans doute pour cela que tout ce que lui a fait subir Cormac me touche autant. Je serrais la jeune femme contre moi, sans rien dire. Étrange comment je n’avais plus envie de faire de blague, ou même d’une deuxième fois, maintenant.
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Hello, sweetie !Avec Alekseï Romanov Jeudi 3 janvier 2002

Maintenant que cette partie de jambe en l'air très agréable était terminée, je regardais Alekseï dans mon lit, avec une curiosité dévorante sur ses première aventures. C'est pour ça que je finis par lui demander de me raconter sa première fois. « Ni l’un, ni l’autre. Choquant, n’est-ce pas ? » Je n'essayais même pas de cacher ma surprise. A quoi bon ? Le jeune homme savait très bien à quel point j'étais ignare sur ce genre de chose. Comment on pouvait être ni l'un, ni l'autre ? « Tu veux vraiment qu’on se mette à parler de nos ex au pieu ? C’est original. » Je lui jetais un regard un peu blasé, même si son mouvement pour dégager mes cheveux étaient plus qu'agréable. « Ce n'est pas tes exs qui m'intéresse. Mais plutôt… La diversité de tes expériences. » Aliocha avait l'air d'avoir déjà vécu mille vies sexuelles, et ça me rendait curieuse. Mais ce qui me rendait aussi curieuse était sa manière d'aborder certains sujets, donc l'homophobie. Et c'est ça qui m'intéressait plus. C'était le jeune homme en lui-même qui m'intéressait.

« Parce que tu pensais qu’une seconde fois était négociable, avec moi ? » Autant ce genre de commentaires me faisait sourire intérieurement, autant là, je savais très bien que c'était une manière de faire diversion. Alors, je lui adressais mon sourire le plus craquant. « Raconte-moi. » Je finis par obtenir gain de cause. Aliocha me prit dans ses bras après m'avoir embrassée sur le front. Je ne le pensais pas capable de tels gestes. Il attrapa doucement ma main, en lâchant la bombe. « Le grand-père de Harry. C’est le grand-père de Harry qui est homophobe. » Le grand-père de Harry ? Pas le sien ? Je flairais une sombre histoire de famille à laquelle je n'avais jamais imaginé, alors que je connaissais ses pères très amoureux, loin de se soucier des regards extérieurs. Je me contentais de demander : « Qu'est-ce qu'il a fait ? » « Il a simplement… mis à la porte mon père. Et fait pleurer Harry, aussi. Beaucoup. Tu sais qu’il avait fait de la danse ? Il était même assez doué. Mais faire de la danse, ou jouer aux échecs, ou juste montrer de l’amour envers sa grand-mère, ce n’est pas très masculin… Enfin, tu vois le tableau. » Par les dieux. Je me sentais tellement désolée pour lui… Comment pouvait-on faire vivre ça à son fils, à son petit-fils ?

Je finis par embrasser doucement le coup d'Aliocha, comme pour lui montrer que j'étais là pour lui. « Je suis sincèrement désolée pour toi. » « Je suis sincèrement soulagé de n’avoir qu’un grand-père, tu sais ? Évidemment, il y a le père de ma mère biologique, mais je ne le considère pas comme ça… C’est comme les enfants de ma mère, ils ne sont pas de ma famille pour moi. Harry est mon seul frère. » « J'imagine bien… » Je caressais nos doigts entremêlés. Le grand-père de Harry me faisait penser à Connor, ce qui n'était pour me rassurer. En parlant de lui… « Je connais Connor depuis petite. Nous n'avons jamais été amis. Nous n'avons jamais été proches. Mais comme son père est bien placé au gouvernement… Il a convaincu le mien qu'un mariage était pour le mieux quand j'avais 16 ans. » Jamais je n'avais parlé de ce que j'avais ressenti à quiconque. Pas même ma mère, ma tante, ou mon frère et ma sœur. J'avais enfoui mes sentiments au plus profond de moi.

« Nos fiançailles ont été rendues publiques le jour de mes 17 ans, après ma première transformation officielle, quand j'ai été légitimement désignée comme l'héritière au trône. » Depuis, je me traîne ce boulet dont je ne voulais pas. La première chose que je faisais en rentrant chez moi, après les cours, étaient de retirer ma bague de fiançailles. « Mon père, parfois, a encore un esprit un peu étriqué, bien qu'il soit le cadet. Ma mère n'a pas son mot à dire, en tant que ce qu'on appelle une pièce rapportée. Ma tante non plus, bien qu'elle n'a jamais caché son animosité envers ce mariage. » Je mis la tête en arrière, pour regarder Alekseï pour la première fois depuis quelques minutes. « Je pense que tu l'aimerai bien, si tu la rencontrais. Elle est un peu le mouton noir de la famille en terme de comportement, mais tout le monde l'adore. C'est elle qui m'a apprit à me battre, et à Bleddyn à tirer. » Sa réputation au sein de la cour était mitigée. Ou elle était très appréciée, ou elle était décriée. Il n'y avait pas vraiment de juste milieu.

« Si je te dis un secret pour te remonter le moral, tu me jures de ne le dire à personne ? Pas même à mon frère. » Si même ce dernier n'était pas au courant, ça voulait dire que ma petite cachotterie me faisait assez honte. Même si mon frère se doutait de quelques chose. Je finis par me lever, un drap autour de mon corps, pour aller vers ma bibliothèque. Je pris mes livres en irlandais, que je posais à terre, pour prendre des romans à la couverture roses et tapageuses, avant de les amener sur le lit. Pour que Alekseï puisse découvrir l'un de mes pires secrets. « Quand Connor m'énerve trop, ou que parler de mariage me déprime, je lis des romans d'amour pour ado. C'est aussi en parti pour ça que j'ai voulu aller à l'Université. Pour découvrir une vie normale et tous les trucs banales, comme le milk-shake, que ces romans présentent. » Je n'en revenais pas de dire ça à Alekseï Romanov. Ça voulait dire plein de choses, dont le fait qu'il prenait de plus en plus de place dans ma vie.
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Hello, sweetie !Jeudi 3 janvier 2002Je coinçais les bras sous ma tête, en riant intérieurement. La diversité de mes expériences… C’était une phrase qui sonnait presque romanesque – quelle horreur ! - sur les lèvres de Louve. Pourtant, toutes mes histoires ne m’étaient arrivées que comme ça. Parce que je prenais la vie comme elle venait, sans me poser trop de questions et en éloignant tout qui pouvait me sembler trop sérieux. Comme le sujet qui tenait apparemment tant à coeur à la jeune femme. Je soupirais d’avance à l’idée de devoir m’expliquer, mais en souriant quand même, un peu attendrie. Est-ce que Louve savait que je ne discutais jamais de ce genre de chose, et encore moins après avoir fait l’amour avec ma nouvelle obsession du moment ? Je lui racontais donc, peut-être un peu trop crûment, l’histoire de ma faille en l’observant caresser mes doigts. J’avais un peu moins envie de hurler en sentant sa peau contre la mienne. « Je connais Connor depuis petite. » Je sentis mon coeur se serrer, n’étant pas certain du tout de vouloir entendre parler de lui. « Nous n'avons jamais été amis. Nous n'avons jamais été proches. Mais comme son père est bien placé au gouvernement… Il a convaincu le mien qu'un mariage était pour le mieux quand j'avais 16 ans. » « C’est dégueulasse. » Lire des récits d’alliances et de mariages arrangés dans les archives historiques étaient une chose, savoir que cela existait toujours en était une autre, bien moins plaisante. Surtout quand la personne concernée était à mes côtés.

« Nos fiançailles ont été rendues publiques le jour de mes 17 ans, après ma première transformation officielle, quand j'ai été légitimement désignée comme l'héritière au trône. » Je serra la jeune femme contre moi, conscient qu’il n’y avait pas grand-chose à dire de mon côté. Elle souhaitait partager sa peine, n’est-ce pas ? Je pouvais bien lui prêter une oreille attentive et bienveillante, pour une fois. « Mon père, parfois, a encore un esprit un peu étriqué, bien qu'il soit le cadet. Ma mère n'a pas son mot à dire, en tant que ce qu'on appelle une pièce rapportée. Ma tante non plus, bien qu'elle n'a jamais caché son animosité envers ce mariage. » J’avais un léger sourire sur les lèvres, en la regardant dans les yeux. Je dégagea quelques mèches de son visage, avant de lancer d’un ton léger : « Quand est-ce que je la rencontre ? » « Je pense que tu l'aimerai bien, si tu la rencontrais. Elle est un peu le mouton noir de la famille en terme de comportement, mais tout le monde l'adore. C'est elle qui m'a apprit à me battre, et à Bleddyn à tirer. » AH. « C’est donc à cause de ta tante que je dois me restreindre pour ne pas trop t’emmerder. C’est bon à savoir. » C’était plus une menace qu’autre chose. Celle que je pouvais lui faire subir des choses bien pire, mais que j’étais sage et adorable avec elle.

« Si je te dis un secret pour te remonter le moral, tu me jures de ne le dire à personne ? Pas même à mon frère. » Je regardais Louve avec curiosité, en me demandant pourquoi elle pensait que j’avais le moral dans les chaussettes. Ce qui était faux, en plus – je n’ai jamais été triste un seul jour de ma vie. J’étais partagé entre l’envie de lui faire savoir que j’allais bien, et celle dévorante de connaître son secret. Sans grand étonnement, c’est la seconde qui l’emporta. « Je le jures. » Et puis, à quoi bon répéter son secret à Bleddyn ? Je suis sûr qu’il ne le trouverait pas aussi croustillant que moi. Bien sûr, il y avait toujours l’option de le faire payer… Un peu de liquidité ne me faisait jamais de mal, et comme on disait : les bons comptes font les bons amis. Je suivais du regard Louve qui venait de se lever, recouverte seulement d’un drapé aguicheur pour mon œil – sa tenue méritait amplement le sifflement que je lui lançais alors qu’elle excavait des livres de sa bibliothèque. « Quand Connor m'énerve trop, ou que parler de mariage me déprime, je lis des romans d'amour pour ado. C'est aussi en parti pour ça que j'ai voulu aller à l'Université. Pour découvrir une vie normale et tous les trucs banales, comme le milk-shake, que ces romans présentent. » Je regardais, surpris, les livres qui s’étaient étalés en cascade sur le lit. Est-ce qu’elle était consciente de m’avoir donné assez de munition pour toute une vie… ? « Vraiiiiimeeeent. Des romans d’amour ? » J’en pris un, en tournant nonchalamment les pages. « Est-ce qu’il y a des scène de cul ? » Je regardais la jeune femme avec toute l’innocence dont j’étais capable. « Oh, tu me connais, j’étais obligé de demander ! C’est la seule raison pour moi d’ouvrir un bouquin. » Bon, ce n’était pas si vrai que cela, mais ça me plaisait bien de lui faire croire que j’étais encore plus dépravé que réellement. Il y a quelque chose de profondément drôle à la choquer.

Je pris un second livre, le retourna et commença à lire le résumé au dos, d’un air très sérieux : « Canon, gentil, attentionné, généreux (sexuellement parlant, j’entends) et fidèle. Facile à trouver, non  ? Oh, tiens, c’est une description qui me va bien, ça… C’est la dernière fois qu’Aly écoute les conseils foireux de sa meilleure amie  ! Écrire sa liste au père Noël  ? Est-ce que tu as demandé un Aliochat qui se loverait à tes pieds et dans ton lit, pour Noël ? D’accord, c’était drôle comme idée, jusqu’à ce que sa poisse légendaire fasse encore des siennes et qu’Aly envoie par erreur ladite liste par mail à… son patron, Evan Sanders, qui est plutôt du genre père Fouettard. Non seulement il va savoir que son vœu le plus cher est de se trouver un mec – ou, à défaut, de découvrir de beaux sex-toys sous le sapin – mais, en plus, il va apprendre qu’elle fantasme sur lui (qu’est-ce qui lui a pris d’avouer qu’elle ne le repousserait pas s’il lui sautait dessus  ?). Bon, c’est clairement un livre sur nous, ça. Je suis ton fantasme, tu es le mien. Tu ne m’a pas repousser quand je t’ai sauté dessus. Il ne manque plus qu’à rajouter tes sextoys au tableau. Est-ce qu’ils sont aussi bien cachés que tes livres préférés ? » Oh, par Merlin, elle allait vraiment finir par me détester… ! Je roulais sur le côté pour prendre Louve dans mes bras, en riant. Je devais avoir un petit fond de masochisme sommeillant en moi pour adorer notre relation. Et elle aussi.
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Hello, sweetie !Avec Alekseï Romanov Jeudi 3 janvier 2002

Je me sentais bien avec Alekseï. Vraiment. Suffisamment bien pour lui montrer mon péché mignon et secret, même si son regard me montrait clairement que ça avait été une mauvaise idée. « Vraiiiiimeeeent. Des romans d’amour ? » Je ne pus m'empêcher de lever les yeux au ciel face à son regard. « Je t'en pris, ne me fais pas regretter de te les avoir montrés ! » Un sourcil levé, je le regardais en prendre un. Le premier de la pile. Le plus récent que j'avais acheté, et que je n'avais pas encore lu. « Est-ce qu’il y a des scène de cul ? » Malgré son air innocent, je le fusillais du regard. « Il n'y a vraiment que ça qui t'intéresse ? » « Oh, tu me connais, j’étais obligé de demander ! C’est la seule raison pour moi d’ouvrir un bouquin. » Parfois, je me demandais vraiment comment il avait pu arriver en thèse avec un tel esprit. Et si il avait pu arriver en thèse, ça voulait dire qu'il avait eu d'excellents résultats en master, etc. Vraiment, cet homme pouvait être un véritable mystère.

Le fameux homme mystère prit un autre de mes livres. Le dernier que j'avais lu, un roman de Noël. Ça avait été la période, c'était parfait ! Un peu moins en le voyant entre les mains de mon aventure sexuelle. « Canon, gentil, attentionné, généreux (sexuellement parlant, j’entends) et fidèle. Facile à trouver, non  ? Oh, tiens, c’est une description qui me va bien, ça… » Je levais les yeux au ciel en l'entendant commencer à lire avec un tel ton. Il prenait son pied, n'est-ce pas ? « C’est la dernière fois qu’Aly écoute les conseils foireux de sa meilleure amie  ! Écrire sa liste au père Noël  ? Est-ce que tu as demandé un Aliochat qui se loverait à tes pieds et dans ton lit, pour Noël ? » « Je n'ai rien demandé pour Noël. Je te rappelle qu'on ne fête pas Noël. Mais j'ai eu beaucoup de bijoux et de belles étoffes pour la dernière fête religieuse, l'équivalent de notre Noël. » J'avais même eu des parchemins de la part de Jared Parkinson. Il avait eu envie d'offrir des cadeaux à l'étudiante que je suis, et non pas à sa future reine. Je laissais Aliocha finir de lire le résumé, avec mon air le plus impénétrable possible. « Bon, c’est clairement un livre sur nous, ça. Je suis ton fantasme, tu es le mien. Tu ne m’a pas repousser quand je t’ai sauté dessus. Il ne manque plus qu’à rajouter tes sextoys au tableau. Est-ce qu’ils sont aussi bien cachés que tes livres préférés ? » Par tous les dieux, il allait vraiment finir par se retrouver un oeil au beurre noir ! Je ne pus m'empêcher de soupirer, alors qu'il me prenait dans ses bras. « Je ne possède pas de sextoys. » Mais ça ne m'empêchait pas de me lover contre lui en fermant les yeux.

Vendredi 11 janvier 2002

Cela faisait une semaine que je couchais tous les jours, ou presque, avec Aliocha. Le weekend dernier étant une exception parce que je devais aller en Irlande. Comme cette semaine. Mais avant de partir, je voulais profiter une dernière fois des talents de mon amant. Sexuels, mais aussi affectueux. Il fait de très bonnes papouilles dans le dos après le sexe, et j'adore me prélasser dans ses bras. « Comment ma famille espère que je vive toute ma vie avec un homme que je n'aime pas, avec le sourire, alors que j'ai goûté à la vraie jouissance ? » J'adore mon pays, et j'aime ce que je fais pour lui, mais je devais bien avouer que cette semaine, je rentrais chez moi à reculons. J'avais plutôt envie de rester ici, et passer le weekend avec l'homme dans mon lit. « Malheureusement, je commence à t'avoir vraiment dans la peau… » Sur ce compliment un peu étrange -mais il a l'habitude-, je grimpais sur lui pour l'embrasser. « En Irlande, la semaine dernière, je ne pensais qu'à toi. Et à ce qu'on a vécu. Même quand j'ai couché avec Connor, je fermais les yeux pour t'imaginer à sa place et essayer de rendre ça plus agréable. » Ça n'avait malheureusement pas marché, vu comment je m'ennuyais ferme avec lui.

Je me penchais une nouvelle pour l'embrasser, tout en regardant l'heure, et je sursautais. « Par tous les dieux, je vais être en retard ! Je dîne avec mes parents et le Premier Ministre, ce soir ! » Je sautais hors du lit pour courir dans la salle de bain essayer de me rafraîchir un peu. Je me laverai au château, de toute façon, toutes mes tenues officielles et ma camériste étaient au château, je ne pouvais pas faire autrement. Je m'attachais grossièrement les cheveux, avant de mettre une goutte d'eau de toilettes sur mes poignets et mon cou, pour retirer l'odeur du sexe. Enfin, j'enfouis mes affaires de cours dans un sac. Je ne perdais pas espoir de réviser entre deux obligations royales ! Je retournais dans ma chambre, pour embrasser Alekseï avant de partir. « Claque bien la porte en partant, elle se verrouillera toute seule. On se voit lundi ? Je ne sais pas quand je rentre dimanche. » Je posais un baiser sur sa joue, avant d'embrasser ses lèvres. « Passe un bon weekend. » Je lui fis un clin d'oeil, avant de prendre un peu de poudre de cheminette, et je repartis directement dans mes appartements irlandais.    
:copyright:️ Justayne

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I'll show you how a real queen behaves,
No damsel in distress, don't need to save me

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Hello, sweetie !Jeudi 3 janvier 2002Je décocha un petit sourire pervers juste comme il le fallait à Louve. Bien sûr que j’allais lui faire regretter de m’avoir montrer ses romances, c’était même mon objectif principal. Qu’est-ce qu’elle croyait ? « Je n'ai rien demandé pour Noël. Je te rappelle qu'on ne fête pas Noël. Mais j'ai eu beaucoup de bijoux et de belles étoffes pour la dernière fête religieuse, l'équivalent de notre Noël. » « Rabat-joie. » Je levais les yeux au ciel. « Beaucoup de bijoux, tu as dit ? » J’ai toujours aimé les bijoux. On peut même qualifier cela de pêché mignon. Plus jeune, qu’ils soient en toc ne me dérangeait pas, mais maintenant… et bien, si je pouvais mettre la main sur des bijoux du trésor royal irlandais et les essayer avec la bénédiction de Louve, je ne dirais pas non. Innocemment, je posais une question à la jeune femme sur d’autres genres de bijoux, vraiment curieux. « Je ne possède pas de sextoys. » Je pris une seconde pour essayer d’analyser la phrase de Louve. « C’est une blague, c’est ça ? » Je caressais les cheveux de la jeune femme entre mes bras, en essayant de comprendre comment cela pouvait être réel. Elle avait vingt-deux ans, tout de même ! « Bon, je sais quoi t’offrir pour ton anniversaire… Même si je suis exceptionnel au lit, je m’en voudrai de ne pas ouvrir un peu plus tes horizons. » Et puis, comment ferait-elle quand je ne serai pas là ?

Vendredi 11 janvier 2002

Même pour moi, le rythme commençait à devenir effréné. C’est que je n’avais plus dix-huit ans… ! Coucher tous les jours, j’y étais plus ou moins habitué. Mais que ce soit toujours avec la même personne, voilà qui était nouveau. Et étrangement, cela me plaisait énormément. Surtout que je ne m’étais pas encore lassé d’elle. Il fallait me comprendre : j’avais tant de choses à lui apprendre ! Elle avait semblé si surprise la première fois que je l’avais pris dans mes bras pour lui caresser le dos après le sexe que j’avais décidé d’utiliser avec elle un éventails de préliminaires et de gestes tendres post-sexe. « Comment ma famille espère que je vive toute ma vie avec un homme que je n'aime pas, avec le sourire, alors que j'ai goûté à la vraie jouissance ? » Je clignais plusieurs fois des yeux, en la regardant. Oh, elle devait sans doute parler de son mariage… j’avais presque oublié qu’elle était fiancée, comme si ce détail qui n’en était pas un était frivole et sans aucune importance. « Malheureusement, je commence à t'avoir vraiment dans la peau… » « C’est un effet secondaire plutôt positif de mon charme. » Je déclare, sur un ton très sérieux, en lui embrassant la clavicule avec un petit sourire, avant de la laisser me chevaucher. Aaaah, les racines des guerrières Irlandaises doivent bien refaire surface, d’une manière ou d’une autre…

« En Irlande, la semaine dernière, je ne pensais qu'à toi. Et à ce qu'on a vécu. Même quand j'ai couché avec Connor, je fermais les yeux pour t'imaginer à sa place et essayer de rendre ça plus agréable. » … Je regardais Louve, interdit. Comment ça, quand elle a couché avec Connar ? Parce qu’elle couchait encore avec ça ? Où est-ce qu’elle trouvait le temps ? Pourquoi est-ce que je ne lui suffisait pas ? « Par tous les dieux, je vais être en retard ! Je dîne avec mes parents et le Premier Ministre, ce soir ! » Je savais bien que nous n’avions jamais posé de mots dessus, mais nous étions exclusifs, non ? C’était tout du moins ce que sous-entendait le fait qu’on couche ensemble six jours sur sept, d’affilé, n’est-ce pas ? Et… et, j’étais donc le seul à me faire des idées sur ce quelque chose de spécial que nous partagions. Parce que pour moi, malheureusement, ce n’était pas des paroles en l’air que j’avais lancé juste dans l’espoir de coucher avec elle, le soir du Nouvel An. Enfin, si, sûrement. Au début. Mais c’était plus vrai que ce que je ne m’imaginais alors. Il n’y avait vraiment que moi, de nous deux, qui ressentait notre alchimie ensemble ? « Claque bien la porte en partant, elle se verrouillera toute seule. On se voit lundi ? Je ne sais pas quand je rentre dimanche. » Je répondis machinalement à son baiser. Peut-être que je ne représentais que cela pour elle : un rendez-vous automatique quand elle avait besoin de penser à autre chose, quand elle avait besoin de déstresser ? Ce n’était pas que je n’étais pas d’accord – après tout, c’était la base de mon amitié avec Arthur – mais… les deux parties sont consentants et avertie, avec Blackwood. Pas ici. Moi, moi je n’étais pas d’accord avec ce genre d’arrangement, aussi bizarre que cela puisse paraître.  Je regarda la jeune femme disparaître dans les flammes vertes, en tirant les couvertures sur ma tête. Je respirais encore son parfum, longtemps après qu’il eut disparu de la pièce. J’avais besoin de faire quelque chose, n’importe quoi – et de préférence quelque chose d’incroyablement stupide – pour me remettre les idées en place.
:copyright:️ Justayne

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Faites de vos raves une réalité !

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