Ça faisait trois jours que j'avais embrassé Alekseï. J'avais succombé, je le savais, mais plus je pensais à lui, et plus je devais me rendre à l'évidence : j'étais tombée amoureuse de lui, de son humour, et de impolitesse la plus totale. Ça faisait trois jours que je pensais à ce baiser, avec cette impression d'être restée sur ma faim la plus totale. Il réveillait en moi les plus sombres désirs, que je n'avais jamais connus avec Connor. Et je savais que je ne pourrais plus tenir, alors que j'avais reçue une lettre de lui la veille. C'était la lettre la plus crue et la plus désirante que je n'avais jamais lue. Alors, dans la journée, je craquais, et je lui envoyais une lettre à mon tour. En lui disant simplement de venir à mon appartement étudiant le soir-même.
Je savais que je faisais une bêtise. Je le savais. Mais je savais aussi que j'avais besoin de cette nuit, de ce moment, de cet instant. Je savais que j'allais vivre le restant de ma vie avec un homme qui me rendait malheureuse, alors, je voulais me sentir aimée pendant quelques heures. Quand j'entendis ses pas derrière ma porte, je ne lui laissais pas le temps de toquer, ou même d'essayer de crocheter ma serrure -de toute façon, suite aux mésaventures de Bleddyn, je lui avais demandé de protéger encore plus ma serrure-, et j'ouvris la porte en grand. J'attrapais son col, et je le tirais dans mon appartement, en fermant la porte derrière lui, puis je l'embrassais d'un seul coup.
Ça ne faisait que trois jours que nous nous étions embrassés, mais j'avais l'impression que cela faisait une éternité. En une soirée, j'étais devenue totalement dépendante de lui. « Je t'interdis de poser la moindre question. » Je n'avais interrompu mon baiser que pour le menacer, avant de l'embrasser à nouveau. Je n'avais pas envie d'être interrogée, de devoir réfléchir à ce que je devais dire ou non. Je me décollais de lui, pour le regarder dans les yeux. « Et je t'interdis de parler de ceci à quiconque. » Sauf que au lieu de le réembrasser, je lui attrapais le bras, et je l'emmenais dans ma chambre.
-18 :
Je le fis tomber alors sur le lit, en même temps que moi, avant de l'embrasser à nouveau. Je ressentais un désir monter en moi, quelque chose que je n'avais encore jamais ressenti. Un besoin presque bestial, encore plus fort que les soirs de pleine lune. Seuls les baisers avec Alekseï me permettait de respirer. Il me rendait vivante, encore plus quand je le sentis me retirer mon chemisier et mon pantalon. D'un regard, je lui indiquais qu'il pouvait continuer. Si il ne le faisait pas, j'avais le sentiment que j'allais mourir de ce manque de contact avec lui.
Je le laissais maître de ce moment. Je savais ce que je voulais, mais j'avais l'esprit embrumé. Et puis, je devais bien avouer que dans ce domaine, Alekseï avait beaucoup plus d'expérience que moi. Je sentis simplement ma respiration s'accélérer quand il me retira mes sous-vêtements. Le moment dont je rêvais depuis trois jours était en train d'arriver. « S'il te plaît, fais-moi me sentir aimée. » Ma voix était presque suppliante. Il fallait bien avouer que Alekseï était brillant. Il fallait juste voir comment je m'accrochais à mes draps, alors que le désir était en train de monter dans mon ventre et que mon sang chauffait. Jusqu'à l'explosion. « Encore. » C'était un ordre, mais au fond, c'était plus un besoin.
Je le laissais maître de ce moment. Je savais ce que je voulais, mais j'avais l'esprit embrumé. Et puis, je devais bien avouer que dans ce domaine, Alekseï avait beaucoup plus d'expérience que moi. Je sentis simplement ma respiration s'accélérer quand il me retira mes sous-vêtements. Le moment dont je rêvais depuis trois jours était en train d'arriver. « S'il te plaît, fais-moi me sentir aimée. » Ma voix était presque suppliante. Il fallait bien avouer que Alekseï était brillant. Il fallait juste voir comment je m'accrochais à mes draps, alors que le désir était en train de monter dans mon ventre et que mon sang chauffait. Jusqu'à l'explosion. « Encore. » C'était un ordre, mais au fond, c'était plus un besoin.
I'll show you how a real queen behaves,
No damsel in distress, don't need to save me