Liar... That's what they keep calling me !

Donc vous voulez que Je vous parle de moi. Je n'ai rien à dire. Même si c'était le cas, vous auriez tort de me croire. La confiance est un mensonge. Personne ne connaît jamais personne. Nathan, Les frères Scott.

C'est la fin de la semaine, il fait beau... les oiseaux chantent. Hahaha quelle blague, on est en Angleterre... Je reprends donc, nous sommes samedi soir et cette interminable semaine touche à sa fin. Il pleut, il fait froid et il a du vent. Qui a dit que je n'avais pas besoin de rentrer dans les détails ? Je m'en fous, vraiment. Ce que vous pensez me fais au mieux marrer, m'indiffère ou pire me donne envie de vous emmerder. Ouais, je ne vous conseille pas vraiment cette dernière option, en général ça se termine par des « sauve qui peut », et puis il y a des hurlements… Vous avez la ref ? Bandes d'incultes !

Bref, en cette soirée merveilleuse j'ai décidé d'aller faire un tour dans mon nouveau terrain de jeu : le 7ème Ciel ! La gérante Artémis est charmante et je m'amuse beaucoup dans la salle d'arcade. J'ai toujours adoré parier et je suis très bon à ça. Ni voyez aucune chance, je sais simplement créer ma chance et saisir des opportunités. Il est vrai que pour un vampire tel que moi c'est encore plus simple. Certaines choses qui passeraient inaperçues aux yeux d'un humain, ne font pas avec moi.

D'autant que je cache ma nature vampirique ici, et bien que cela soit sans doute de la triche puisque je ne l'affiche pas ouvertement. C'est juste bien plus amusant ainsi. Je ne vous demande pas de comprendre, après tout j'ai été un génie incompris toute ma vie. Non, je ne suis pas un dramaqueen, ok ?

"Bonsoir, bonsoir !" Je salue gaiement l'agent d'accueil qui vient à ma rencontre. "Bonsoir Sam, encore des nôtre ce soir ?" J'hoche la tête, bien sûr. Sans doute que je suis là trop souvent quand on sait que cela ne fait pas encore un mois qu'ils sont ouverts. Mais je ne me soucie pas de ce genre de choses. Avec les années j'ai amassé une certaine fortune et je sais toujours déplumer pour me refaire au besoin.

"Tu me blesses, je ne suis pas là si souvent. Oh en fait peut-être que si." Je fais mine de réfléchir, je commence à compter sur mes doigts. "Outch, déjà la quatrième fois et la semaine n'est pas finie ! Crois-tu que je deviens accroc ?" Je demande avec mon sourire de plaisantin. Ne rien prendre au sérieux, c'est tellement moi. "Je ne me permettrais pas. Mais quand même, on dirait ta deuxième maison." Il se moque de moi le bougre et je lui tire la langue en toute maturité. Jouer la comédie, c'est une seconde nature. Mais ce n'est pas que du jeu, je suis aussi réellement ainsi.

"Jessy est dispo ? J'aime bien son insolence. Si, il n'est pas là... Je me contenterais de tenir compagnie à d'autres âmes esseulées ce soir." Je fais aussi souvent appel au service d'hôte, je choisi au maximum ceux qui n'hésites pas à rentrer dans mes fantaisies. Et qui sont francs, c'est assez rafraichissant quand on est un menteur comme moi. Peut-être que j'aurais l'occasion de voir une nouvelle tête. Ou une plus habituelle qui sais ? Je ne me soucis pas vraiment. Je me dirige de mon pas guilleret vers la salle d'arcade. Mon groupe de pigeons préférés. Des gosses de riches qui croient toujours pouvoir me plumer parce que j'ai l'air un peu je m'en foutiste. A leur décharge, j'ai actuellement l'apparence d'un gamin de dix neuf ans, je suppose que ça n'aide pas à se faire une idée réaliste de qui je suis.

"Bonsoir les amis !" Je m'assoie autour de la table. Ils ont sorti le blackjack ce soir, oh et bien ennuyeux. C'est trop facile. Compter les cartes et me fier à mes sens va être un jeu d'enfant. Même-ci je dois faire semblant de perdre par moment pour ne pas éveiller les soupçons. Mes yeux s'arrêtent sur un gamin qui doit être tout juste majeur, nos regards se croisent. Je crois l'avoir déjà vu, une ou deux fois. Amaya si ma mémoire est bonne, et elle est excellente.

"Amaya, je crois. Est il possible de m'apporter un verre de Gin ? Ils vont commencer sans moi sinon, les sacripants." Je ne suis pas avare et il aura un pourboire. Les autres me regardent amusés, ils le seront moins après quelques parties. A moi les gallions ! On attend tous la réponse du jeune homme, à vrai dire de ce que j'ai pu voir il a l'air de faire plusieurs postes différents. Les autres fois, il n'était pas attaché à la même salle.

"D'ailleurs tu as quel âge ? Tu parais à peine sortie de Poudlard, sans offense !" Je lui fais mon plus beau sourire. Les autres à la table rient un peu. Je suis assez connu aussi pour ça, parler à tort et à travers. Même-ci ce n'est pas vraiment ça, c'est juste ma manière de récolter des informations. Et en les demandant aussi ouvertement, en fait j'en obtiens bien plus la plupart du temps.

Donc vous voulez que Je vous parle de moi. Je n'ai rien à dire. Même si c'était le cas, vous auriez tort de me croire. La confiance est un mensonge. Personne ne connaît jamais personne. Nathan, Les frères Scott.

Amaya que j'ai interpellé s'approche et j'avoue que je ne m'attendais pas à une réponse. "Il faut laisser un peu les autres gagner Monsieur." J'éclate de rire, parce que d'une manière ou d'une autre je sais qu'il n'est pas aussi innocent qu'il le laisse paraitre. Je suis un menteur, un escroc, je sais quand on joue la comédie et clairement si la plupart des gens peuvent se laisser berner. Moi pas. Mais j'aime cette audace, parce qu'il est jeune ! Il a de l'avenir.

"Je ne gagne pas à tout les coups, mais si peux gagner je le fais !" Je fais un grand sourire. L'homme à ma droite William me mets un coup de coude. "Tu es trop doué pour notre porte-monnaie, gamin." Je tire la langue avec toute la maturité du monde, ma gueule de jeune homme m'aide à les plumer. Non pas que dans la réalité je fasse beaucoup plus vieux, j'ai été mordu assez jeune. Mais c'est vrai que mon aspect de jeune blanc bec m'aide carrément à être sous-estimé.

"C'est vous qui n'êtes pas assez vif, Wil." Je papillonne des yeux avec un sourire charmeur. Ouais, je flirte carrément, parce que je sais que le fameux Will regarde mon cul assez souvent. C'est pas vraiment mon genre, même-ci franchement je regarde pas toujours avec qui je couche. Mais... depuis ma transformation en vampire, j'évite les personnes déjà en couple. Par précaution, j'suis peut-être un vampire. Mais un sorcier peut me tuer sans laisser de traces. Vu que la dernière fois que j'ai été un peu trop inconséquent j'ai terminé en buveur de sang... Quelque part je m'estime chanceux de m'en être sorti en vie. Si on peut dire en vie, étant donné que mon cœur ne bat plus.

Amaya revient avec ma boisson, j'en profite pour l'observer. Je le vois faire et je souris, parce que j'ai une impression agréable le concernant. Que de gens intéressants depuis mon retour en Angleterre ! Et dire qu'à l'époque j'me suis barré parce que les anglais m'ennuyaient ! "Merci, trésor." Je bois une gorgée d'alcool, quel dommage que me souler soit si difficile. Enfin pas pour moi, mais pour mes pigeons. "Arrête de draguer tout ce qui bouge Phelps. Un jour ça va t'apporter des ennuis." Se moque ouvertement Oliver un grand dadet blond à l'air stupide. Je fais la moue. "Je flirte juste parce que c'est amusant." Il y a une différence notable entre draguer et flirter, en tout cas pour moi. Je drague seulement quand je veux mettre la personne dans mon lit. Flirter c'est une seconde nature et il n'y a pas forcément de but précis.

"Je suis encore étudiant monsieur, j'ai 17 ans." Je penche la tête sur le côté. "Encore étudiant à Poudlard ?" Le monde a changé, avant ils n'auraient jamais autorisé qu'un étudiant travail le weekend. Je ne m'en plains pas, mais l'Angleterre a bien changé et en même temps pas du tout. C'est vraiment très bizarre. Et dire que je suis là depuis un an. Je me remets dans la partie, et je gagne bien sûr. Je déstabilise mes adversaires, je les laisses même gagner quelques parties pour éviter les soupçons avant de gagner le double de ce que j'ai perdu. C'est alors que je gagne une jolie somme qu'Amaya revient près de notre table.

"Oh vous gagnez beaucoup Monsieur, il faudra m'apprendre." Je lui accorde un regard amusé. Alors que Will pose un bras en travers de mes épaules. Je fais semblant de rien, mais je déteste qu'on me touche sans prévenir. Sans doute ma paranoïa, je n'aime pas qu'on entrave mes mouvements. "Tu aurais beaucoup à apprendre, petit. Ce gars là malgré sa gueule d'ange est un vrai démon quand il est question de jeu. Je ne sais pas si c'est de la chance ou du génie." D'un mouvement fluide, je me dégage de l'emprise de l'autre homme. Je lui tapote légèrement la tête, comme-ci il était un brave petit chien. "Trop de compliments William, tu cherches à me faire tomber dans tes bras ?" L'atmosphère a complètement changé entre Will et moi à l'instant. J'ai un sourire un peu tordu, il détourne le regard. Gêné sans doute après tout il est marié, mais il ne nie pas à voix haute. Se serait sans doute encore plus suspect qu'il s'emporte.

Et moi j'ai gagné, je suis ravi. Petite merde. Il prend un peu trop ses aises avec moi. Les deux autres hommes à la table chambre William gentiment. Je m'en désintéresse pour me concentrer sur Amaya. "Tu peux déjà me regarder, je suis sur que tu peux apprendre beaucoup rien qu'en m'observant." Je lui souris, il y a plus dans ce que j'ai dis. Je pense qu'il a compris que je savais qu'il était moins bête qu'il en avait l'air. Je doute que les autres autours de la table ai compris, ils ont déjà trop bu. "Tu as l'air plus vif d'esprit que ces trois guignols." Je chantonne presque sur le dernier mots. Les trois autres s'insurgent, mais croient naïvement que je plaisante. Mais bon, ils sont cons.

"T'es vraiment une enflure, Sam !" Ricane Simon le dernier de la triade stupide. Je mets une main sur mon cœur, jouant la comédie et le malaise des quelques minutes plus tôt disparait complètement. "Tu me blesse, mon ami ! Ca fait vraiment mal à mon petit cœur." je me tourne vers Amaya comme pour le prendre à témoin. "Ils sont vraiment méchant avec moi, n'est ce pas ? Si tu es gentil, je t'apprendrais tout ce que tu veux !" Je m'exclame avec un air un poil surjoué de diva. Les hommes autour de la table rient, jouer au clown inoffensif, si facile.

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