Hogwarts FamilyConnexion

RPG Harry Potter

Le forum passe en juin 2002 !
Le Maître du jeu a enfin été révelé, courrez lire le dernier numéro de la Gazette !
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

Partagez

descriptionHe'll look around the room, he won't tell you his plan EmptyHe'll look around the room, he won't tell you his plan

more_horiz


He'll look around the room, he won't tell you his plan Avec Angelo Scott Samedi 13 avril 2002

Les vacances étaient enfin là ! Une semaine en famille, à réviser les ASPIC le plus possible. Du moins, tel était le programme à partir de demain après-midi. Après une journée passée dans le train, j'avais envie de bouger. J'avais envie de sortir, prendre l'air, aller au Lussuria. En réalité, je n'étais pas sortie de Poudlard depuis les attentats à l'UMS. Je n'étais même pas retourner à l'Université pour les cours de danse le lundi soir, j'en étais incapable, ça me filait trop les jetons. Ce qui m'avait aidé à tenir contre les cauchemars était la préparation du flashmob du 1er avril. Créer une chorégraphie, la faire apprendre aux autres et vivre ce moment m'avait aidé à passer à autre chose. Je me sentais prête à retourner chez moi, à aller au  night-club de mon oncle.

Ce qui me motivait à y aller aussi était l'emprunt que j'avais fait à mon oncle. Pas celui qui tenait le night-club, nan, l'autre. L'Auror. L'avantage de son fils, mon cousin Arsène, était son côté fouineur à fond. Alors, quand je lui avais dit que je voulais accéder aux dossiers de son père, il m'aida direct. Les dossiers sont évidents confidentiels pour le public, alors mon cousin utilisa un de ses tours pour me permettre d'accéder au bureau de Shay. Enfin, un de ses tours. C'est plutôt de lui que mon oncle se méfie. Mais moi ? Que dalle, j'ai jamais essayé de rentrer dans son bureau. Jusqu'à aujourd'hui. Après le train, j'ai donné mes sacs à mes parents avant d'aller chez mon oncle Shay, sous prétexte de me préparer à ma soirée avec ma cousine. Arsène papota longtemps avec son père qui croyait donc ses affaires en sécurité. Je rentrais dans son bureau pour commencer à chercher ce que je voulais. Les dossiers des criminels. Q, R, S… Sa, Sc, Sch, Sco, Scott… Bingo ! Angelo Scott. J'attrapais ma baguette pour en faire une copie en regardant derrière moi -personne n'arrivait, n'est-ce pas ?- avant de fourrer le dossier dans mon sac, et je montais précipitamment dans la chambre de ma cousine pour réellement me préparer.

C'est pomponnée et en ayant eu ce que je voulais que je me rendis compte au Lussuria. Comme j'arrivais tôt (genre juste après le dîner des honnêtes gens), le bar n'était pas encore bondé. La musique jouait en fond, en attendant que la mère de Judas vienne performer, et il n'y avait qu'une poignée de personnes sur la piste de danse. Moi, je m'installais au bar. Le barman n'était pas encore arrivé, alors j'en profitais pour sortir le dossier et les articles de journaux que j'avais découpés : l'attaque du bar en février, et l'attaque de l'UMS en mars. Je voulais comprendre. Je mis alors mes lunettes et je commençais à lire.

Angelo Arès Logan Scott. Sérieux, qui appelle son enfant comme ça ? Remarque, je m'appelais bien Zia Camélia Luna Nightshade, mais mes parents n'étaient pas mégalo au point de m'appeler comme une déesse. Bref. Angelo Arès Logan Scott, né le 1er février 1976, il venait donc d'avoir 26 ans. Ancien Serdaigle (j'aurais pas parié là-dessus), il avait comme signe distinctif d'être Métamorphomage (je savais déjà) et d'être tatoué du dieu Arès sur le bras. Aussi mégalomane que ses parents, donc. Je terminais de lire la première page avec juste les informations personnelles quand je vis dans mon champs de vision un jus de citrouille. Je relevais la tête et vit Judas. « Hey ! Ça va ? » Dans ma famille, quand on communiquait avec Judas, on parlait tous, en même temps qu'on signait. Seule ma petite sœur Enola signait silencieusement. « Comment se porte Spencer ? » Parler à Judas me permit de fermer avec un air naturel ce dossier presque pas volé, comme c'est une copie, et de retirer mes lunettes pour les poser contre l'étiquette. Histoire de brouiller les pistes.

Judas est tellement adorable quand il parle de sa copine. Lui si réservé devient subitement le muet le plus bavard que je ne connaisse. Il signe beaucoup plus vite, et beaucoup plus. Spencer a fait ci, Spencer a fait ça, Spencer revient le voir pendant les vacances, etc. Vraiment, je ne connais pas de couple plus mignon que celui de mon cousin ! Je l'écoute en souriant, jusqu'à ce que Judas tourne la tête et fait un signe de la main. Je regarde dans sa direction et je vois… Angelo Scott. Derrière le bar. C'est une plaisanterie ? « Qu'est-ce qu'il fait là, lui ? » Je me mets frénétiquement à signer, sans parler. Histoire que seul Judas me comprenne. « Angelo travaille ici. Il ne t'as pas dit ? » Non, non, il ne me l'avait pas dit, j'aurai retenu, sinon ! Je fronce les sourcils alors qu'il s'approche de nous. Super, plus malchanceuse que moi, tu peux pas. Judas me montre rapidement le signe-nom qu'il lui a attribué, et je manque de m'étouffer avec mon jus de citrouille quand il a décidé de l'appeler Gentil. Gentil. Par Merlin, mais qu'est-ce que Angelo lui a fait ? Il sait se montrer sympathique ? Ou un sort de l'Imperium ? « Bonsoir. Tu te souviens de ma cousine ? Zia. » Je lis à l'envers ce que Judas a écrit, avant de lever les yeux. « Bonsoir. » Judas nous sourit, plutôt content -je ne sais pas de quoi-, avant de réécrire frénétiquement. « Je dois aller me préparer. Angelo : Zia peut commander ce qu'elle veut sans payer. Pas d'alcool ! Elle n'aime pas ça. » Je continue rapidement de lire à l'envers, avant que Judas nous adresse un dernier sourire avant de quitter le bar.

Je finis par me tourner vers Angelo, la mine sévère. « Qu'est-ce que tu fais ici ? Pourquoi tu bosses ici ? Et depuis quand ? Y a plein d'autres bars dans le coin ! » Pourquoi il a fini dans le bar de mon cousin ? Il ne pouvait pas finir barman à la cafétéria des Aurors ? Ça, ça aurait été drôle ! Déjà que je flippais pour mon père, maintenant je flippais pour Judas. La vie était vraiment injuste, comme disait mon petit frère. Vu la manière dont Judas parlait de Angelo, cela voulait dire qu'il bossait là depuis un moment, qu'ils avaient parlé, et… Hé, mais. Comment Judas savait que je le connaissais ? « Pourquoi Judas t'a demandé si tu te souvenais de moi ? Tu lui as déjà parlé de moi ? Et pourquoi il t'a donné comme signe-nom Gentil ? Tu l'as ensorcelé ? » Vraiment, c'était pour moi la seule explication plausible à cette réaction, et à cette interpellation. Gentil, le mec qui avait tué des étudiants gratuitement à l'UMS, et qui avait failli me tuer moi ? Vraiment, gentil n'était pas le premier, ni le dernier adjectif qui me sautait à l'esprit quand je pensais à Angelo. « Et pourquoi tu travailles ? Je croyais que les Scott étaient super riches. » A cause de lui et à cause de cette histoire de Fondateurs, où traîne mon jumeau, j'ai cherché les histoires des familles Sang-Purs. Je savais maintenant, de manière un peu plus claire, à quel point les Scott pouvaient être influents et respectés. Et pété de thune. Comment il a fini barman ?

Mes interrogations furent interrompues par l'arrivée de ma tante et de mon cousin sur scène. Les applaudissements se firent entendre, pendant que je levais les mains en l'air pour les agiter, en faisant tinter mes bracelets à mes poignets. Au Lussuria, j'applaudissais toujours à la manière des sourds-muets. Ma tante commença à chanter, sur un rythme assez entraînant, relançant ainsi les danseurs sur la piste. Je me retournais alors vers Angelo, qui avait commencé à se mettre au travail. « J'ai un marché à te proposer. » Le jeune homme commençait à se trouver vraiment dans le sillage de ma famille, et je n'aimais pas trop ça. « Après l'attentat à l'UMS, mon oncle m'a demandé si j'avais vu… Des choses, reconnu des gens. Je n'ai rien dis. » Je n'étais même pas trop sûre de savoir pourquoi je n'avais rien dit, au fond. Au moment où je m'étais retrouvée seule avec lui, qu'il avait commencé à me poser des questions, j'avais les réponses bloquées dans ma gorge. Je n'ai rien pu raconter. J'ai dit que je n'avais rien vu. Je vivais avec ce poids sur le cœur, qui s'était alourdi en découvrant que Angelo travaillait ici. « Je continuerai à me taire. Mais… S'il te plaît. Laisse ma famille en dehors de… tes trucs, là. Contente de servir tes verres ici, sèche les cours de mon père, ne fais pas exploser l'école primaire. S'il te plaît. » Je n'étais pas vraiment sûre de savoir pourquoi il m'avait laissé partir, ce jour-là. Pourquoi il m'avait laissé la vie sauve. Peut-être que je pouvais profiter de cet avantage pour éloigner ma famille de toute cette histoire. Je ne pouvais rien faire pour mon oncle Shay qui était en plein dedans ; mon jumeau s'en approchait dangereusement à cause des Fondateurs, mais je pouvais essayer de limiter les dégâts. Je ne devait pas me contente d'essayer : je devais le faire. Même si Angelo n'avait pas la fibre familiale, je pouvais le convaincre. Du moins, je l'espérais.    
:copyright:️ Justayne

ϟ ϟ ϟ


J’ai fait un rêve fou, cette nuit. Une fille se transformait en cygne. Seul l’amour pouvait rompre le sortilège mais son prince en aimait une autre… et elle se tuait.

descriptionHe'll look around the room, he won't tell you his plan EmptyRe: He'll look around the room, he won't tell you his plan

more_horiz


He'll look around the room, he won't tell you his plan Avec Zia NightshadeSamedi 13 avril 2002

Angelo était de service aujourd’hui. Il lança un verre en l’air avant de le remplir devant une cliente impressionnée. « Ça se voit que vous faites ça depuis longtemps ! Vous êtes un homme expérimenté… » Une femme d’une cinquantaine d’années le draguait vulgairement au comptoir. Blonde platine, seins refaits, un peu trop de fond teint mais des mains sans une ride ! « Je suis très habile de mes deux mains et pas que… » Il lui renvoya un regard appuyé et elle se lécha littéralement les lèvres. Il reporta son attention sur les autres clients avant d’apercevoir Judas qui lui faisait signe. Il était apparemment en compagnie de sa cousine effarouchée.

« Bonsoir. Tu te souviens de ma cousine ? Zia. » Angelo pressa l’épaule de Judas, jetant un œil à la jeune femme qu’il lui désignait. « Zia… Zia… » Il fit mine de réfléchir avant de s’exclamait : « Milady ! Bien sûr ! » Cette dernière le toisa méchamment du regard en articulant un faible : « Bonsoir. » Il afficha un sourire exagéré à son encontre. « Je dois aller me préparer. Angelo : Zia peut commander ce qu'elle veut sans payer. Pas d'alcool ! Elle n'aime pas ça. » Le demi-dieu se contenta d’hocher la tête et laissa le pianiste filer. Il attrapa un verre et y versa une liqueur orangée avant de le tendre à la jeune femme qui ne semblait pas enchanté de le voir ici. « Qu'est-ce que tu fais ici ? Pourquoi tu bosses ici ? Et depuis quand ? Y a plein d'autres bars dans le coin ! »

Il attendit qu’elle prenne une gorgée avant de lui répondre, fier de contempler sa mine dégoutée par le breuvage alcoolisé. « J’ignorais que j’avais une concurrente, toi aussi tu voulais travailler ici ? » Il se moquait. « Pour les femmes j’imagine ! » Continua-t-il mais elle ignora et continua son interrogatoire. « Pourquoi Judas t'a demandé si tu te souvenais de moi ? Tu lui as déjà parlé de moi ? Et pourquoi il t'a donné comme signe-nom Gentil ? Tu l'as ensorcelé ? » Il fit mine d’être offensé. « Ensorcelé ? Mais gentil est mon deuxième prénom. Il n’y a que toi qui ne l’as pas remarqué ! » C’était toujours autant amusé de la faire bouillir. « Malheureusement tu occupes souvent toutes mes pensées alors il est possible que ton nom me soit échappé un jour et mon ami Judas a pu m’en dire davantage sur toi ! » Il repoussa de nouveau le verre vers elle pour qu’elle continue de le boire. « Tu n’as pas sorti tes lunettes aujourd’hui ? » Lança-t-il pour la taquiner davantage. Judas lui avait confié qu’elle n’était pas à l’aise de les mettre en public.

« Et pourquoi tu travailles ? Je croyais que les Scott étaient super riches. » Angelo poussa un soupir d’exaspération. « Tu n’arrêtes jamais de poser des questions ? C’est épuisant ! » La frustration s’accentuait dans son regard alors qu’il continuait de ne pas répondre à ces interrogations. Des acclamations fusèrent alors que la patronne montait sur scène. Zia les encouragea avec beaucoup d’enthousiasme, il avait encore oublié qu’il s’agissait de sa famille. Il reprit son service, s’éloignant un peu de la jeune femme avant qu’elle ne l’interpelle de nouveau. « J'ai un marché à te proposer. » Il rajouta une goutte encore à son breuvage auquel elle n’avait pas touché. « Après l'attentat à l'UMS, mon oncle m'a demandé si j'avais vu… Des choses, reconnu des gens. Je n'ai rien dis. » Angelo fronça les sourcils. « Je ne vois pas de quoi tu parles. » Elle l’ignora et poursuivit. « Je continuerai à me taire. Mais… S'il te plaît. Laisse ma famille en dehors de… tes trucs, là. Contente de servir tes verres ici, sèche les cours de mon père, ne fais pas exploser l'école primaire. S'il te plaît. »

Angelo ricana dans sa barbe en encaissant un autre client. « Cet attentat était vraiment terrible de ce que j’ai entendu… » Il la regarda dans les yeux avant de remarquer le document qu’elle tenait. « Qu’est-ce que c’est ? » Il ne chercha pas à son approbation et s’empara de l’attaché-case en constatant qu’il s’agissait d’un dossier sur lui. Le demi-dieu eut un sourire moqueur aux lèvres avant de poursuivre. « Moi j’ai un autre marché à te proposer. Tu bois et je te donnerais de meilleures informations sur ma personne plutôt que ces informations futiles. » Il lui remit le verre sous le nez, ravi de son compromis.  
:copyright:️ Justayne

ϟ ϟ ϟ

"I prepare for the noble war. I'm calm, I know the secret. I know whats coming and I know no one can stop me not even myself."

descriptionHe'll look around the room, he won't tell you his plan EmptyRe: He'll look around the room, he won't tell you his plan

more_horiz


He'll look around the room, he won't tell you his plan Avec Angelo Scott Samedi 13 avril 2002

Même moi, je ne saurai expliquer pourquoi j'ai bu ce satané verre que me servit Angelo quand Judas partit. J'aurai dû me douter qu'avec son esprit malade, il y aurait de l'alcool dedans ! J'affichais une mine dégoûtée, en reposant le verre sur le bar. « Il y avait quoi dedans ? » Sérieusement, pourquoi mon oncle avait eu l'idée de lui donner un boulot ici ? Si j'avais su, j'en aurai parlé à papa bien avant. Pour qu'il en parle à mon oncle Shay, et ainsi, par le magnifique réseau familiale, mon oncle Matthew aurait viré Angelo, et ce dernier n'aurait pas fait ami-ami avec Judas. Judas qui lui a donné le signe-nom de Gentil ! Mais quelle connerie ! Même si Angelo ne semblait pas d'accord avec moi. « Ensorcelé ? Mais gentil est mon deuxième prénom. Il n’y a que toi qui ne l’as pas remarqué ! » J'haussais un sourcil, dubitative. « Je n'ai pas eu beaucoup d'occasion de le remarquer, soyons francs. » Mais ce qui m'importait le plus était pourquoi Judas et Angelo avaient parlé de moi. « Malheureusement tu occupes souvent toutes mes pensées alors il est possible que ton nom me soit échappé un jour et mon ami Judas a pu m’en dire davantage sur toi ! » Ouah. Même les élèves de Poudlard qui m'avaient dragué m'avait pas sortit ce genre de paroles à la con. Et même si je savais que c'était des conneries, je me sentis rougir. Jusqu'à ce qu'il ouvre à nouveau sa bouche en repoussant le verre dans ma direction. « Tu n’as pas sorti tes lunettes aujourd’hui ? » D'accord, la flatterie prit la place de l'énervement. Comment Judas avait pu lui dire ça ?! « Non, je ne les mets que pour lire, tu ne les verras jamais ! » Je tus le fait qu'elles se trouvaient en réalité dans mon sac, une nécessité pour parcourir le dossier volé à mon oncle dans ce bar à la lumière tamisée, mais passons.

Je repoussais le verre vers lui, pour lui signifier que je ne comptais pas le boire. Ce qu'il fallait savoir absolument, maintenant, c'était pourquoi il travaillait ici. Mais évidemment, il ne prit pas le temps de répondre à ma question. « Tu n’arrêtes jamais de poser des questions ? C’est épuisant ! » Oh, si il savait. La curiosité était le trait le plus marquant chez les Nightshade, et pas que dans ma fratrie. Chez mes cousins aussi. Et comme je savais que jamais je n'aurais jamais de réponse, je décidais de changer de stratégie. J'applaudis d'abord ma tante avant de le suivre, de l'autre côté du comptoir. Apparemment, il prenait plus ou moins son job au sérieux, sans délaisser les clients. Et même si il en encaissait un, ça ne m'empêchait pas de lui proposer un marché, à mot couverts. Ce qui ne l'empêcha pas de ricaner. Enfoiré ! « Cet attentat était vraiment terrible de ce que j’ai entendu… » Je me retins de lever les yeux au ciel, avant de lâcher : « C'est étrange que tu n'y étais pas, alors que tu es toi-même étudiant. » Je sais, je sais. Après l'attentat, je devrais flipper en le voyant, et fuir. Mais apparemment, la méthode de Jared, à savoir, retirer mon stress post-traumatique grâce à la pensine était efficace.

Angelo releva les yeux vers moi, et vit le dossier que je tenais à la main. Merde ! J'aurai dû le ranger dans mon sac dès que je l'avais vu rejoindre Judas. « Qu’est-ce que c’est ? » « Rien d'important. » Je serrais le document contre moi, mais ça n'empêcha pas le jeune homme de me le prendre sans aucun souci. « Rends-le moi ! » Je me penchais contre le comptoir, pour essayer de le récupérer, sans succès. Par Merlin, mon oncle va tuer Arsène en apprenant qu'un de ses dossiers avait été copié, et pire encore, que la dite-copie se trouvait entre les mains de la personne concernée. Puis une fois que Arsène aura ressuscité et qu'il m'aura balancée, c'est moi que mon oncle tuera, aidé par mon père, qui m'a formellement interdit de revoir Angelo après l'incident de décembre. Pourquoi je n'apprenais jamais de mes erreurs ? « Moi j’ai un autre marché à te proposer. Tu bois et je te donnerais de meilleures informations sur ma personne plutôt que ces informations futiles. » Je baissais le regard, en le voyant me redonner le verre. Su-per, après avoir failli me tuer, maintenant, il me faisait du chantage.

Je levais les yeux au ciel. « Tu sais pourquoi je ne bois pas d'alcool ? De base, j'aime pas ça -sauf la Bièraubeurre, mais même ça, j'en consomme pas- ; mais surtout parce que c'est totalement déconseillé quand on veut faire un job dans le sport. » Idem pour la drogue. On ne devient pas danseuse reconnue en empoisonnant son corps ! « Et puis, qui te dit pas qu'il y a tout ce dont j'ai besoin dans ce dossier ? Comme la trace écrite de ton procès. Je veux savoir pourquoi tu as été condamné. » Ok, je n'avais pas encore eu le temps de le lire, mais c'était prévu. Il n'avait pas besoin de savoir que je n'avais pas été au bout de ma lecture, à cause de l'arrivée de Judas. « Et puis, Arès ? Franchement, quels parents donnent des noms de dieux à ses enfants ? C'est pareil pour ton frère ? » Je ne vois que l'explication de la tradition familiale pour justifier ce choix. Même si ils étaient tombés juste pour le choix du nom du dieu de la guerre. Sans le vouloir -du moins, je l'espérais-, mais ils étaient tombés juste. Comme Angelo semblait ne pas vouloir me le rendre comme ça, je pris une moue boudeuse en attrapant le verre suspect. « Je bois ce foutu verre si tu me donne de meilleures infos sur ta personne et si tu me rends ce dossier. Je ne me suis pas donné autant de mal pour le voler pour rien. » Parce qu'il faut pas déconner, hein. Et puis, tous les deux, nous étions apparemment durs en affaires. Mais une fois que j'eus son accord pour ce nouveau marché, je regardais dubitative le verre, avant de le boire cul sec, sourcils et nez froncés. « C'est vraiment dégoutant, c'est super fort ! Il y avait quoi, dedans ? » Ça doit être un truc bien chargé en plus, genre whisky, vodka, ou pire encore.              
:copyright:️ Justayne

ϟ ϟ ϟ


J’ai fait un rêve fou, cette nuit. Une fille se transformait en cygne. Seul l’amour pouvait rompre le sortilège mais son prince en aimait une autre… et elle se tuait.

descriptionHe'll look around the room, he won't tell you his plan EmptyRe: He'll look around the room, he won't tell you his plan

more_horiz


He'll look around the room, he won't tell you his plan Avec Zia NightshadeSamedi 13 avril 2002

« Il y avait quoi dedans ? » Parce qu’elle pensait vraiment qu’il allait lui répondre ? « Ne fais pas ta sainte-nitouche ! » Se moqua-t-il alors qu’il enchainait de remplir des verres pour les clients tout juste arrivés. « Je n'ai pas eu beaucoup d'occasion de le remarquer, soyons francs. » De remarquer quoi ? Ah oui ! Sa gentillesse ! « Normal, je ne suis gentil qu’avec ceux qui le sont avec moi. » La jeune Zia n’avait pas été de celle qui lui avait souhaité la bienvenue les bras ouverts… Bon ok, il avait mis le feu à une table mais c’était seulement pour réchauffer l’ambiance !

Comme à son habitude, il continua ses taquineries grâce aux informations qu’il avait récupéré en parlant à Judas. « Non, je ne les mets que pour lire, tu ne les verras jamais ! » Malgré sa nouvelle tentative de lui faire boire un verre d’alcool, elle le repoussa de l’autre côté du comptoir. « C'est étrange que tu n'y étais pas, alors que tu es toi-même étudiant. » Il leva les yeux au ciel, pourquoi cherchait-elle la petit bête ? Angelo se doutait qu’elle l’avait reconnu ce jour-là, il avait d’ailleurs été bien imprudent de ne pas l’éliminer mais il ne préférait pas repenser aux raisons qui l’avaient poussé à ne finalement pas le faire. Puisqu'en vérité, il n’y en avait pas.

Le demi-dieu préféra se libérer de ses réflexions en volant le dossier de la jeune femme. « Rends-le moi ! » Seulement si tu dis le mot magique ! Mais cela aurait été bien trop facile. Il préféra la tester en lui remettant un verre sous le nez. « Ne me dis pas que tu ne bois pas du tout ? » Il la dévisagea, les yeux ronds. « Tu sais pourquoi je ne bois pas d'alcool ? De base, j'aime pas ça -sauf la Bièraubeurre, mais même ça, j'en consomme pas- ; mais surtout parce que c'est totalement déconseillé quand on veut faire un job dans le sport. » Ce fut à son tour de lever les yeux au ciel. « Eh bé il va falloir changer tes habitude chérie ! Sinon tu ne feras pas long feu dans ce bar ! » Mais elle était intarissable sur n’importe quel sujet. « Et puis, qui te dit pas qu'il y a tout ce dont j'ai besoin dans ce dossier ? Comme la trace écrite de ton procès. Je veux savoir pourquoi tu as été condamné. Et puis, Arès ? Franchement, quels parents donnent des noms de dieux à ses enfants ? C'est pareil pour ton frère ? »

Angelo la dévisagea pendant tout son monologue, lassé et à la fois fasciné par autant de mots sortant d’une aussi petite bouche. « Je bois ce foutu verre si tu me donne de meilleures infos sur ta personne et si tu me rends ce dossier. Je ne me suis pas donné autant de mal pour le voler pour rien. » Cette fois-ci, elle se saisit du verre et l’avala cul sec. Eh ben ! Elle ne rigolait pas. « C'est vraiment dégoutant, c'est super fort ! Il y avait quoi, dedans ? » Disons qu’il y avait là de quoi lui retournait la tête pour un moment. Il posa le dossier sous le comptoir, sous les yeux rageux de la jeune femme, et attrapa un torchon pour essuyer un verre. « Tu sais très bien pourquoi j’ai été condamné. Il n’y a rien à dire de plus. J’ai purgé ma peine et maintenant je suis un sorcier en rédemption. » Il s’appliqua à afficher sa tête la plus innocente. Après tout, il lui avait bien déjà avoué qu’il avait été un mangemort. Quelle information voulait-elle en plus ?

Le demi-dieu s’empressa de lui servir un second verre, ou bien était-ce déjà le troisième ? La musique permettait largement de couvrir leur discussion. « Mes deuxièmes prénoms sont Arès et Logan. Dans notre famille nos noms doivent commencer par la lettre A comme notre père, notre grand-père et arrière-grand-père. C’est une tradition si tu veux. » Il passa au deuxième verre à essuyer. « Le nom de ma mère commence par un L et ils étaient tous les deux passionnés de mythologie grecque. » A son tour il se servit un verre de bourbon. « Mes frères et sœurs portent tous le nom d’un dieu en deuxième prénom. Moi c’est celui du dieu de la guerre. » Sur ces mots, il releva sa manche et dévoila son tatouage.

Angelo avait gardé un ton solennel en faisant ces révélations. Que lui prenait-il de révéler tout ceci à cette fouineuse après toutes ses esquives ? La pauvre ne souviendrait probablement de rien après les trois verres bien chargés qu’elle venait de boire. Et puis qu’avait-il à craindre d’une gamine qui craignait de porter des lunettes en public ? Qui la croirait de surcroit ?

:copyright:️ Justayne

ϟ ϟ ϟ

"I prepare for the noble war. I'm calm, I know the secret. I know whats coming and I know no one can stop me not even myself."

descriptionHe'll look around the room, he won't tell you his plan EmptyRe: He'll look around the room, he won't tell you his plan

more_horiz


He'll look around the room, he won't tell you his plan Avec Angelo Scott Samedi 13 avril 2002

Tout savoir, c'est l'une de mes passions. Être moi-même ? Une autre de mes passions ! J'ai beau être face à un mec dangereux, ça ne m'empêchait pas de vouloir lire son dossier judiciaire (sous ses yeux) ou de lui ordonner de me le rendre quand il me le prend. Quelle connerie ! Alors ouais, pour essayer de le récupérer, disons que je me plus au jeu, et que je vide le verre qu'il m'a servit, cul sec. Hormis le fait que ce soit absolument dégoûtant, je sentis le liquide me réchauffer presque immédiatement le sang. Angelo, comme d'habitude, ne répondait pas directement à mes questions, du type : quel alcool était-ce ? Mais, au moins, il honorait sa partie du contrat. « Tu sais très bien pourquoi j’ai été condamné. Il n’y a rien à dire de plus. J’ai purgé ma peine et maintenant je suis un sorcier en rédemption. » Angelo reremplit mon verre avant de commencer à essuyer la vaisselle. Si il fallait que je boive pour continuer d'avoir des informations… Je le fis glisser vers moi, en haussant les épaules devant son air innocent à la con. « Je voulais les détails. Lire le procès-verbal. Voir la défense de ton frère face à tes actions. » Les crimes de Mangemort étaient tellement diversifiés, forcément que je voulais en savoir plus. J'en venais presque à comprendre Arsène qui dévorait des biographies de criminels pour connaître les moindre détails de leurs vies et de leurs actes.

Je commençais à siroter mon verre. Une fois le premier bu, le second passait mieux. Ce n'était toujours pas forcément bon, mais je m'habituais au goût fort de la boisson et à la sensation de chaleur dans la gorge et dans mes veines à chaques gorgées. Pendant ce temps, Angelo continua ses explications. « Mes deuxièmes prénoms sont Arès et Logan. Dans notre famille nos noms doivent commencer par la lettre A comme notre père, notre grand-père et arrière-grand-père. C’est une tradition si tu veux. » Wouah, moi qui pensait que mes parents étaient perchés en terme de prénoms… Il y avait clairement pire que ma famille avec leurs noms originaux. « Si ça doit commencer par un A, pourquoi Logan ? Et surtout, pourquoi Arès ? » Je pense que c'est surtout ce choix qui me heurte. Genre. Un nom de dieu ! Même papa ne faisait pas ça, alors qu'il était fan de tous les dieux incas et mayas qui existaient ! « Le nom de ma mère commence par un L et ils étaient tous les deux passionnés de mythologie grecque. » Je cherchais une remarque désagréable à sortir quand je me rendis compte que mon verre vide était à nouveau rempli. Angelo lui-même se prenait du bourbon. Je ne pus m'empêcher de lever mon verre, comme pour lui montrer que je relevais le défi, avant d'en reprendre une gorgée. Mes yeux commençaient à picoter, mon corps était chaud et je me sentais presque détendue.

« Mes frères et sœurs portent tous le nom d’un dieu en deuxième prénom. Moi c’est celui du dieu de la guerre. » Le jeune homme finit par relever sa manche, et me montrer son tatouage. Je me penchais légèrement pour mieux le regarder, l'air dubitatif. « Arès, le dieu de la folie guerrière, qui aime le sang. Ouais, en effet, ça te va bien. » Je me redressais pour retirer ma veste. Il faisait de plus en plus chaud dans ce night-club où c'était moi ? « Je sais que Arès était assez peu populaire auprès de ses frères et soeurs. J'aurais presque à tendance à penser que c'est vrai chez les Scott aussi, au vu de l'ambiance cha-le-reu-se entre ton frère Andrew et toi. » Je ne le quittais pas des yeux en lui disant ça, tout en continuant de siroter mon verre. Au bout du troisième, on s'habituait au goût, ouais. J'avais juste l'impression que mes membres devenaient du coton. « Ok. Donc. Récapitulons. Angelo Arès Logan Scott… » Je m'interrompis une seconde, les sourcils froncés. Merde, ma langue aussi devenait pâteuse. Et je sentais que mon esprit était pas aussi vif que d'habitude. Super, je devais prévoir d'aller voir mon oncle et ma tante pour dormir chez eux ce soir et pas avoir à transplaner saoule. « … Et le démon blanc, alors ? C'est quoi son nom de dieu ? » Les autres m'intéressaient moins, comme je ne les avais jamais vu. Et je ne comptais jamais les rencontrer ! Deux étaient bien suffisant.

Je finis par me tourner sur moi-même pour sauter sur mes pieds, avant de me rattraper au bar. Ok, je ne tenais même pas sur mes jambes, en fait. Je pris une seconde pour essayer de retrouver mes appuis, alors que Angelo avait l'air de se foutre de ma gueule. Je n'ai pas l'habitude de boire, moi ! « Je peux aller aux toilettes tranquille sans commentaire, c'est bon ? T'as pas des clients à servir ? » Je suis censée lui rappeler que je suis la nièce du patron, ou ça se passe comment ? Peut-être que si je voulais, je pouvais le faire virer ? Ce serait le top, tient ! Dommage que je flippais trop des retombées sur ma famille. Je tournais les talons pour aller aux toilettes. Moi qui avait toujours su me faufiler dans la foule avec dextérité et élégance, j'avouais que je galérais juste pour marcher. J'avais l'impression que le sol tanguait sous mes pieds, et maintenant que j'étais en mouvement, j'avais l'impression que mon corps, ma tête, mon esprit était en coton. Pas très agréable, comme sensation. Je me laissais tomber contre la porte pour l'ouvrir avec mon poids, avant de me regarder dans le miroir. J'avais chaud, vraiment chaud. Et je me doutais que ce n'était pas que la chaleur du night-club. Je passais de l'eau sur mes joues pour ne pas faire couler mon maquillage, dans l'espoir d'essayer de me rafraîchir et de dessaouler, sans grand succès.

Je finis par sortir des toilettes. Je retourne au bar, là où mes affaires m'attendent, en traversant la piste de danse. Un type essaie de m'inviter à danser en m'attrapant le poignet, mais je lui tape la main pour qu'il me lâche en lui lançant un regard noir. Pour une fois, je n'avais pas le cœur (ni le corps) à danser. Je surprends le regard de Angelo, qui semble avoir assister à cette petite scène. « Personne ne me touche sans mon autorisation. » Bon, je n'avais jamais donné mon autorisation à personne. Pas même de baisers. Mais franchement, j'avais tellement d'autres choses à faire que de me soucier des mecs de Poudlard…! Je remarque qu'une nouvelle fois, il a rempli mon verre. « Je ne peux pas avoir un verre d'eau, plutôt ? » Je râle, mais franchement, je ne comprends pas son but. Tester mes limites, peut-être ? J'attrape quand même le verre. C'est tout mon problème, je ne refuse aucun défi. Un jour, ça finira vraiment par causer ma perte. Mais tant que je n'ai aucun regret, je ne vois pas le but d'arrêter, de me freiner.

Mes yeux me piquent, mon corps est lourd, et mon estomac commence à bouger. La légère euphorie que j'avais pu ressentir en parlant de dieux grecs avait disparu. Je n'avais qu'une envie, me coucher pour que ma tête arrête de tourner et que ma nausée grandissante se calme. Je finis par me lever en prenant mon sac, et, en tanguant, je vais derrière le bar. « Je récupère ton dossier. C'est moi qui l'ait volé, c'est moi qui le garde. J'vais aller rejoindre ma famille, pour aller dormir. » Je le prends en le fourrant dans mon sac, le défiant du regard de me le reprendre. Malgré ma posture de courage, ou d'imbécilité selon certaines personnes, je sens mon corps me lâcher totalement. Je me sens devenir toute blanche, et je me dépêche de sortir par la porte des employés, pour finir dans la ruelle. Le froid de la nuit me mord d'un coup, mais ça ne m'empêche pas de vomir d'un seul coup tout l'alcool que j'avais ingurgité. « Par Merlin, mais c'est horrible… » Tout mon oesophage est en feu. C'est affreux. Je continue de vomir, avant de me redresser. Malgré mon corps chaud, le froid me fait frissonner. Je sursaute quand j'entends une voix derrière moi ; et quand je me tourne, je manque de tomber en voyant Angelo si proche de moi.          
:copyright:️ Justayne

ϟ ϟ ϟ


J’ai fait un rêve fou, cette nuit. Une fille se transformait en cygne. Seul l’amour pouvait rompre le sortilège mais son prince en aimait une autre… et elle se tuait.

descriptionHe'll look around the room, he won't tell you his plan EmptyRe: He'll look around the room, he won't tell you his plan

more_horiz


He'll look around the room, he won't tell you his plan Avec Zia NightshadeSamedi 13 avril 2002

Au grand étonnement du jeune Scott, Zia but d’une traite le verre qu’il lui proposa. Était-elle vraiment prête à tout pour assouvir sa curiosité ? Pouvait-il envisager de mettre en jeu sa vertu ? A garder pour plus tard… « Je voulais les détails. Lire le procès-verbal. Voir la défense de ton frère face à tes actions. » Angelo souffla d’exaspération. « Les détails ? Non je n’ai pas fait dans ma petite culotte. » S’amusa-t-il à répondre entre deux services. « Comme la plupart des défenses, mon frère a parlé de mon passé, de mes bonnes actions et de l’amour que ma famille avait pour moi. Tout le monde fait des erreurs. » Il haussa les sourcils, l’air de dire : même moi.

Zia but son deuxième verre sans opposer de résistance. « Arès, le dieu de la folie guerrière, qui aime le sang. Ouais, en effet, ça te va bien. » Il but un verre également, la grimace en moins. « Un dieu qui mérite le respect, fils d’Héra et de Zeus, il est puissant et téméraire. » Rectifia-t-il, d’un air savant avant de reprendre avec un clin d’œil. « Et amant d’Aphrodite, la déesse de l’amour, au grand damne de ce pauvre Héphaïstos. » S’empressa-t-il de souligner. « Je sais que Arès était assez peu populaire auprès de ses frères et sœurs. J'aurais presque à tendance à penser que c'est vrai chez les Scott aussi, au vu de l'ambiance cha-le-reu-se entre ton frère Andrew et toi. » Elle retira sa veste et Angelo ne cacha pas son sourire moqueur. « On ne peut pas toujours s’entendre entre frères et sœurs. Tout le monde n’est pas fusionnel et peace and love ! » Bien évidemment il faisait référence à son jumeau Esteban dont il avait appris l’existence par Judas, il se doutait que chez eux les « je t’aime » devaient pleuvoir à foison. Eurk !

Elle ne fit pas plus de cas de sa remarque, semblant déjà bien imbibée par l’alcool qu’il lui avait servi. Petite joueuse ! « Ok. Donc. Récapitulons. Angelo Arès Logan Scott… » Il bomba le torse, son nom claquait vraiment ! « … Et le démon blanc, alors ? C'est quoi son nom de dieu ? » L’histoire de notre famille la fascinait tant que ça ? Pas que cela étonnait Angelo mais bon les paparazzis devenaient lourds à force. « Tu n’as qu’à aller squatter son cabinet d’avocat plutôt que mon bar ! » Elle gigota un instant sur sa chaise avant de réussir à se lever maladroitement. Le demi-dieu hésitait entre rire ou souffler d’exaspération, il n’y avait donc rien dans lequel elle excellait. « Je peux aller aux toilettes tranquille sans commentaire, c'est bon ? T'as pas des clients à servir ? » Il mima des « Gna gna » avec sa bouche en la laissant s’éloigner en boitillant. Quel boulet !

Angelo servit quelques clients, guettant le retour de la danseuse farouche. Il avait gardé son portrait, celui qu’il avait dérobé à Judas, il l’avait laissé dans un tiroir d’un des bureaux du manoir d’Anthony. Il se plaisait à le sortir quelques fois pour le contempler, pour réfléchir, pour lâcher prise. A force, il finirait par se lasser et le jetterait, comme avec les autres. Zia revint quelques minutes après, toujours aussi chancelante. A un verre près, il l’aurait tué ! Un homme tenta de la rapprocher de lui au milieu de la piste de danse mais elle ne se laissa pas faire et trouva la force de le repousser. Manifestement elle avait encore toute sa tête… « Personne ne me touche sans mon autorisation. » Dit-elle en revenant à sa hauteur. « Et sans pourboire aussi, non ? » Se moqua-t-il alors qu’elle le fusillait du regard. Son verre l’attendait devant son nez, il l’avait rempli en son absence, curieux de savoir si elle en avait assez. « Je ne peux pas avoir un verre d'eau, plutôt ? » Il haussa les épaules en réprimant une grimace. « Je ne sais pas, tu as suffisamment nourri le monstre de curiosité en toi ? La famille Scott et en particulier moi-même ne te fascinons plus à présent ? » En réponse, elle le boit cul sec. Non ce n’était pas du courage, elle était juste folle à lier !

Il était tard et les clients étaient de plus en plus nombreux, Angelo s’affaira derrière le comptoir alors que Zia marmonna quelque chose qu’il ne comprit pas avant de reprendre son dossier et quittait le bar, chancelante. Le demi-dieu la regarda s’éloignait, dubitatif. Sur les derniers pas, elle se précipita et il devina qu’elle régurgitait tout le bon alcool qu’il lui avait gracieusement offert. « Bienvenue chez les grands ! » Dit-il en la regardant pliée en deux en la rejoignant. Le deuxième serveur avait pris la suite. « J’ai fini la soirée. Je me sens obligé de te raccompagner, tu sais pour rendre l’histoire du sorcier en rédemption crédible… » Il lui adressa un clin d’œil, se moquant ouvertement de son état. D’ailleurs, Angelo ne lui laissa pas le temps de réagir qu’il la chargea sur son épaule comme un sac à patates. « Une petite promenade au frais, ça ne te fera que du bien et puis… Tu es avec la meilleure compagnie qui soit ! » Il se mit à siffloter en marchant dans les rues de l’Allée des Embrumes. Il se prit quelques regards de travers mais personne n’osa s’approcher de lui. Quant à Zia, elle braillait un peu à l’arrière, souhaitant sans doute descendre mais il n’en fit pas de cas et continua sa route. Risquait-il d’être virer s’il la perdait malencontreusement dans une ruelle ? …

Angelo finit par s’arrêter dans un parc pour enfants, un peu plus éloigné et surtout sinistre. Une balançoire grinçait à cause du vent. « Vous voilà rendu princesse ! » Et il la laissa tomber sur la fin du toboggan. « Alors ? Enchantée d’être escorté par ton idole ? » Il poussa un ricanement avant de s’asseoir abruptement sur le sol à côté d’elle. La nuit était noire et mise à part le lampadaire qui éclairait un peu le parc, on ne voyait pas à deux mètres autour. « J’aurais dû pendre une bouteille... Qui sait tu aurais peut-être battu un record de la fille la plus sobre qui s’enfile le plus d’alcool en une soirée … » Il sentit son regard le fusiller.

He'll look around the room, he won't tell you his plan UPMr

Angelo passa ses mains derrière sa nuque et s’allongea de tout son long sur la pelouse du parc. Celui-ci était entouré de magnifiques fleurs : des camélias et des iris en majorité. Il les reconnut immédiatement. « Ma tante avait un jardin rempli de fleurs, des tulipes jaunes et rouges, et quelques jacinthes. C’était notre Somewhere only we know. » Déclara-t-il soudainement. « C’est une chanson de Keane, elle parle d’un endroit qui est seulement le nôtre, celui que l’on partage avec une autre personne. » Sa voix était posée, l’alcool avait sacrément dû lui monter à la tête pour qu’il parle de Winifred tout d’un coup. Il sentit même la racine de ses cheveux devenir blonde. « Ce parc devrait être notre Somewhere only we know. » Il se mit à rire d’un rire franc et sorti d’un cœur qu’il pensait ne plus posséder. « En souvenir de ta première cuite ! ». Son rire se tut en crescendo et le silence envahit l’endroit doucement. Que lui avait-il pris de parler de ça ?
Musique :


« Bon alors ? Tu n’as plus rien à dire à présent ? » En effet, la jeune femme était plus silencieuse que jamais. Il se rapprocha soudainement de son visage, frôlant son nez, il ne manquerait plus qu’elle ne fasse un coma éthylique ! Zia sursauta à sa proximité et il se recula immédiatement. Plusieurs rires se firent entendre au loin, des gens chahutaient et semblaient se rapprocher du parc. « On devrait rentrer. » Il ne lui demanda pas plus son avis et lui attrapa le poignée pour transplaner dans le manoir de son frère.

:copyright:️ Justayne

ϟ ϟ ϟ

"I prepare for the noble war. I'm calm, I know the secret. I know whats coming and I know no one can stop me not even myself."

descriptionHe'll look around the room, he won't tell you his plan EmptyRe: He'll look around the room, he won't tell you his plan

more_horiz


He'll look around the room, he won't tell you his plan Avec Angelo Scott Samedi 13 avril 2002

Quel enfer, l'alcool…! Je n'avais bu que trois ou quatre verres, mais j'étais déjà en train de vomir mes tripes dans la rue. Super. Pas classe du tout, ça, Zia ! « Bienvenue chez les grands ! » Je ne pouvais même pas le fusiller du regard. J'étais occupée à fermer les yeux pour limiter le tournis. Et quand je les rouvris, je sursautais en le voyant devant moi. « J’ai fini la soirée. Je me sens obligé de te raccompagner, tu sais pour rendre l’histoire du sorcier en rédemption crédible… » Il me fit un clin d'oeil. Je n'étais pas sûre de comprendre ce qu'il voulait dire, et son clin d'oeil ne me rassurait pas. Surtout avec mon esprit bien plus lent à cause de l'alcool. « Hein ? » Sans prévenir, il m'attrapa d'un seul coup pour me jeter sur son épaule. « Mais qu'est-ce que tu fais ?!? » Cette position me donnait super mal au ventre, en plus. Il aurait de la chance si je ne lui vomissais pas dessus.

Mais je commençais à paniquer quand il commença à marcher. Quand je compris qu'il était en train de partir du Lussuria, avec moi sur son épaule. « Tu m'emmènes où là ??? » « Une petite promenade au frais, ça ne te fera que du bien et puis… Tu es avec la meilleure compagnie qui soit ! » Oh, par Merlin, j'allais vraiment finir par le tuer. « Toi, la meilleure compagnie qui soit ? Non mais je rêve… » Je levais les yeux au ciel avant de taper son dos. « Lâche-moi, bon sang, lâche-moi !! » Je continuais de taper dans son dos pour qu'il me lâche, mais il semblait ne pas m'écouter. Je n'arrêtais pas de lui crier dessus, mais ça ne marchait pas non plus. Le seul truc qui me rassurait un peu, c'est que personne ne venait m'aider. Es-ce que j'avais vraiment envie qu'un inconnu vienne m'aider dans un endroit aussi louche que l'Allée des Embrumes ? Au moins, à l'UMS, Angelo ne m'avait pas tuée…

Angelo continua de marcher dans les rues, avant de me basculer pour me laisser tomber sur du plastique dur. « Vous voilà rendu princesse ! » « Aïe ! Tu ne pouvais pas être plus doux ? » Je compris rapidement que le jeune homme m'avait posée sur la fin d'un toboggan. Je me redressais légèrement pour regarder autour de moi. Nous nous trouvions dans un parc pour enfant, un peu glauque. Désert, en bois humide et presque pourri, la nuit et le vent ne donnaient pas du tout envie de rester ici. Une balançoire bascula. J'avais l'occasion de fuir, de transplaner, pourtant, je restais dans ce fichu toboggan.

He'll look around the room, he won't tell you his plan Ix65

« Alors ? Enchantée d’être escorté par ton idole ? » Angelo ricana pendant que je soufflais d'exaspération. « C'est donc toi la réincarnation d'Isadora Duncan ? » L'héritage de cette danseuse était perpétrée grâce aux photos hypnotisantes dont elle était le modèle, drapée dans des tissus qui lui donnaient une aura mystique. Angelo s'assit par terre. Se laissa tomber étai même les mots. « J’aurais dû pendre une bouteille... Qui sait tu aurais peut-être battu un record de la fille la plus sobre qui s’enfile le plus d’alcool en une soirée … » Oh, Merlin, il est tellement insupportable. Je le fusillais du regard, avant de m'allonger dans le toboggan. Le fait d'être immobile me faisait rendre compte à quel point j'avais le tournis. Demain, j'allais avoir la gueule de bois de l'enfer, non ?

J'entendis Angelo s'allonger à son tour. C'était presque bizarre d'être là, allongée à ses côtés en pleine nuit. Encore plus quand je me rappelais les circonstances de notre dernière rencontre. « Ma tante avait un jardin rempli de fleurs, des tulipes jaunes et rouges, et quelques jacinthes. C’était notre Somewhere only we know. » Je fronçais les sourcils, surprise d'une telle déclaration. C'était presque… Touchant. Comme si il parlait réellement de lui. Enfin, il parlait de lui, mais d'une manière égocentrique. Il ne parlait pas de son prénom de dieu ou de son sang soi-disant supérieur. Ça me donnait envie d'en savoir plus. « Somewhere only we know ? » C'était bien la seule chose que je n'avais pas compris dans son histoire. « C’est une chanson de Keane, elle parle d’un endroit qui est seulement le nôtre, celui que l’on partage avec une autre personne. » Angelo Scott aurait donc un cœur ? C'est vraiment la pensée qui me vient quand je l'écoute raconter ça. Il tient à une chanson. Des souvenirs le rendent nostalgiques. Et ces souvenirs sont liés à sa tante. Je me demande bien ce qui lui ait arrivé. Pourquoi elle n'a pas réussi à le remettre sur le droit chemin ? Il avait l'air proche d'elle. Ou alors, sa tante était aussi folle que lui ?

« Ce parc devrait être notre Somewhere only we know. » Je me redressais du toboggan pour le regarder. Je ne le distinguais pas à cause du manque de lumière, mais je sentais très clairement mon cœur s'accélerer. La manière dont il venait de décrire la chanson était très personnelle. Comme si quelque chose le liait à ça. C'était… C'était presque sentimental. Et il voulait se souvenir de ce parc comme un endroit qu'on ne partagerait que tous les deux ? « En souvenir de ta première cuite ! » Oh par Merlin ! Je levais les yeux au ciel, agacée. C'était tellement énervant, quand il faisait ça : il m'énervait tout le temps, puis il sortait un truc mignon qui ressemblerait presque à de la drague, avant de tout casser. Il menait la danse systématiquement, et ça me rendait folle.

La mine boudeuse, je posais mon menton sur mes bras, enroulés autour de mes jambes pliées. Je continuais de me sentir vaseuse, mais l'air frais était tellement agréable… Je fermais les yeux pour en profiter. « Bon alors ? Tu n’as plus rien à dire à présent ? » Non, pour une fois, je n'avais rien à dire. Et puis, ce n'était pas le moment de l'énerver alors que j'étais seule avec lui, en pleine nuit, saoule, et donc limitée magiquement. Et, surtout, j'avais tellement envie de dormir, maintenant que nous étions sortis du Lussuria… Comme si la fièvre du lieu m'avait quittée. Je sens alors quelque chose frôler mon nez. Ou plutôt quelqu'un. J'ouvris immédiatement ls yeux et je sursauta en voyant Angelo aussi près de moi. Je reculais dans le toboggan pour m'éloigner avant de sentir que je glissais. Oui, difficile d'être classe avec autant d'alcool dans le sang !

« Mais ça va pas ?? » Mon cœur battait la chamade tellement il m'avait fait peur. Même Arsène, quand nous étions petits, ne m'avait jamais fait aussi peur ! Je posais une main sur ma poitrine pour apaiser mon rythme cardiaque, avant d'entendre des rires au loin. Un groupe de personnes vivait leur vie, et se rapprochait de nous. « On devrait rentrer. » Pardon ? « On ? Comment ça, on ? » Mais sans que je ne puisse me défendre, le jeune homme se releva, attrapa mon poignet et nous fit transplaner tous les deux. La sensation du tourbillon me donna de nouveau envie de vomir. Quand je posais les pieds à terre, je m'accrochais un instant à Angelo pour ne pas tomber. Pour ma défense, je sais transplaner ! Mais pas saoule.

On arriva devant un manoir bien riche, bien Sang-Pur, comme celui des Blackwood. Franchement, je n'aurai jamais pensé voir un jour l'endroit où vivait Angelo. Je le lâchais pour qu'il me me fasse entrer et me guide dans la maison. Quitte à être là… Au pire, je transplanerai dans la nuit, quand il aura le dos tourné, non ? Je regardais partout autour de moi, curieuse. J'aperçus, au rez-de-chaussée, une espèce de grande salle de bal, avec un lustre magnifique, un piano et plein de fenêtres qui donnaient sur le jardin. Partout dans les pièces, il y avait des objets magiques et traditionnels. Je reconnaissais la plupart comme étant des objets de Magie Noire, comme une main de la Gloire ou un miroir à l'ennemi. J'en avais déjà vu dans le bureau de mon oncle, quand j'allais le voir au Ministre de la Magie, ou chez lui, quand il rentrait du boulot.

Dans un long couloir, il y avait des arbres généalogiques de la famille. Je ne m'y attardais pas, mais je regardais plutôt les portraits de famille. Je ralentis le rythme pour les regarder. « Vous êtes 6 enfants ? Et moi qui croyait avoir une grande famille… » Quatre frères, deux soeurs. Des parents à l'air austère. Je les examinais en détail, ma baguette. J'avais marmonné Lumos pour y voir plus clair. « C'est toi le plus jeune ? » Les autres avaient l'air bien plus… Mature, je dirais. Angelo avait encore des traits doux, presque enfantins. Et puis, il y avait quelque chose dans son regard que je n'avais jamais vu en vrai. Pas une étincelle de vie, mais plutôt… l'étincelle du passé. « Il date de quand ce tableau ? » Sûrement d'avant sa peine de prison, non, pour qu'il ait encore cette étincelle. Je ne voyais que ça.

Je finis par délaisser ce portrait de famille pour le suivre. Je regardais quand même vaguement les portraits plus individuels. Évidemment, je ne reconnaissais que Angelo et Andrew, que j'avais déjà rencontré. Les autres, sinon… « Pourquoi il y a des rideaux fermés ? » Je veux dire, c'était bizarre, nous étions dans un couloir sans fenêtre depuis le début. Je tendis la main pour les ouvrir quand Angelo me pressa de continuer. Je levais les yeux au ciel. Qu'il était chiant ! Ma main retomba le long de mon corps, et je pressais le pas pour le suivre. Inutile de me perdre dans le dédale de cette maison. Le Métamorphomage ouvrit une porte -enfin-, et me fit entrer.

Je me trouvais dans une chambre, dans le même style de décoration : riche, luxueuse, sombre. « C'est ta chambre ? Tu as vraiment des goûts de luxe… » Elle était totalement à l'opposé de la mienne, de chambre. Orange et rouge, avec des tissus colorés partout, elle respirait la joie de vivre. Je regardais par la fenêtre. Il n'y avait pas un chat à des kilomètres à la ronde. Super. Si jamais j'avais un problème, il faudra que je me débrouille toute seule. Mais, au fond, je ne risquais rien, n'est-ce pas ? Je veux dire, même à un foutu attentat, Angelo ne m'avait tuée. Pourquoi il le ferait maintenant ? Je risquais un regard vers lui. « T'as pas prévu de me violer ou quelque-chose dans ce goût-là, cette nuit ? » Je me tournais totalement, pour être face à lui. Les mains sur le rebord de la grande fenêtre, je me hissais pour m'asseoir dessus, le dos contre la vitre. « Enfin, je dis ça, mais tu ne dois coucher qu'avec des gens comme toi, avec le sang biiien pur… » Le mien ne l'était qu'à moitié, grâce à ma mère. Et encore, nous avions même pas été élevés là-dedans. Elle avait fuit sa famille, avait épousé un Sang-Mêlé et nous avait élevé comme tout enfants normaux. Même si, au final, ma famille était assez excentrique pour qu'on s'éloigne de la définition de la normalité.        
:copyright:️ Justayne

ϟ ϟ ϟ


J’ai fait un rêve fou, cette nuit. Une fille se transformait en cygne. Seul l’amour pouvait rompre le sortilège mais son prince en aimait une autre… et elle se tuait.

descriptionHe'll look around the room, he won't tell you his plan EmptyRe: He'll look around the room, he won't tell you his plan

more_horiz


He'll look around the room, he won't tell you his plan Avec Zia NightshadeSamedi 13 avril 2002

« On ? Comment ça, on ? » Angelo n’attendit pas sa permission et transplana. Anthony était soit cloitré dans sa chambre soit encore dehors. En tout cas, il n’allait pas surprendre la visite des deux jeunes gens. Bien que surprise d’arriver ici, Zia ne se formalisa pas longtemps et préféra bien vite observer les alentours. Le sorcier la guida jusqu’à un couloir qui menait à ses appartements privé. Il n’eut pas besoin de la trainer, elle le suivait docilement, quoi qu’un peu distraite par les portraits de famille qui ornait les murs. « Vous êtes 6 enfants ? Et moi qui croyait avoir une grande famille… » Elle tanguait encore un peu sur ses jambes alors qu’Angelo ralentissait pour l’attendre. « C'est toi le plus jeune ? » Il acquiesça. « Eh oui ! C’est moi le petit roi de la famille. » Dit-il en plaisantant. « Il date de quand ce tableau ? » Elle désigna son portrait et il se mit à le contempler avec elle. Cela faisait bien longtemps qu’il ne l’avait regardé dans le détail. On aurait dit une autre personne. Ce fut probablement ce que se dit Zia. « Longtemps. » Répondit-il seulement pour couper court aux souvenirs qui pourraient l'assaillir.

Il reprit les devants pour avancer et passer ce couloir. « Pourquoi il y a des rideaux fermés ? » Pourquoi posait-elle toujours des questions ? « Allez viens, il y a plus intéressant à voir que ces vieux tableaux. » A cette heure-ci il n’avait pas envie de rentrer dans une explications sur la disparition d’Ayana, ou plutôt sa fuite. Ils tournèrent à droite et il ouvrit une porte pour la laisser pénétrer dans ses appartements. « C'est ta chambre ? Tu as vraiment des goûts de luxe… » Il rejoignit la salle de bain liée à la chambre pour remplir un verre d’eau. « T'as pas prévu de me violer ou quelque-chose dans ce goût-là, cette nuit ? » Elle s’était assise sur le rebord de la grande fenêtre. « Je n’ai pas besoin de contraindre pour arriver à mes fins. » Il lui tendit le verre pour qu’elle s’hydrate, elle commençait de plus en plus à divaguer. « Enfin, je dis ça, mais tu ne dois coucher qu'avec des gens comme toi, avec le sang biiien pur… » Angelo lui désigna le verre une deuxième fois pour qu’elle boive vraiment. « La pureté du sang n’a pas d’importance dans les plaisirs de la chair, tant qu’il n’y a pas vocation à la reproduction. » Rétorqua-t-il, pensif, il avait pris le temps de se pencher sur la question.

Il reprit le verre des mains de Zia pour terminer le fond qui restait. Le silence s’installa alors qu’Angelo ne la quittait pas des yeux. Elle semblait encore bien éméchée, ses yeux observaient chaque recoin de la pièce, lentement. Elle n’était pas affolée et stressée, en tout cas, rien n’était décelable dans son langage corporel. Ses yeux balayèrent son visage bronzé, ses yeux étaient noisette, ses pupilles étaient légèrement dilatées dû à l’alcool qu’elle avait ingéré et ses lèvres étaient légèrement gonflées. C’était inhabituel pour Angelo de s’arrêter sur ce genre de détails. Il secoua un peu la tête pour chasser son état de contemplation. Il sortit sa baguette et lança une musique sur son tourne-disque dans un coin de la suite. « The moment i wake up… » Commença à chanter Angelo en faisant semblant d’avoir un micro. « I say a little prayer for you » Il tendit un micro imaginaire à la jeune femme pour qu’elle l’accompagne. Dans l’état où elle était il n’eut pas besoin de la convaincre qu’elle se lança tout de suite dans l’exercice.

He'll look around the room, he won't tell you his plan 2c9e6abcd702d59033520e8ec43039fe262f06c7

Ils se mirent en mode karaoké le temps de la chanson avant que Zia ne se lance en solo. Elle se déhanchait sur le nouveau morceau un peu plus suggestif. Angelo s’assit au bord de son lit pour la regarder, amusé par ce spectacle et à la fois envouté. La jeune femme était beaucoup plus sympathique ainsi, plus relâchée et détendue. Peut-être que s’il la rendait alcoolique, il pourrait la supporter une heure voire deux d’affilée ! La chanson se termina et elle faillit s’écrouler sur lui mais il la retint. A deux centimètres de ses lèvres il les effleura un peu de façon joueuse avant de l’embrasser chastement. C'était doux et un peu sucré. Ce baiser était assez différent de tout ceux qu'il avait pu partager, comme s'il y avait un soupçon de... sentiments.

He'll look around the room, he won't tell you his plan Cf3f643789736769d4a3ee2b42916a24efccb065

Angelo recula soudainement sa tête puis jeta un regard vers le coin supérieur de la chambre. La jeune femme suivit son regard, intriguée. « Une caméra pour que je puisse garder en mémoire ta cuite mémorable ! » Angelo lui servit son sourire moqueur. « Une vidéo à partager avec le reste de la famille si tu veux mon avis ! Ils seraient absolument scotchés par tes talents de gourgandine. Ainsi que par ta résistance à l’alcool sans aucun doute ! » Il se leva promptement pour s’éloigner de la jeune femme. « Tu peux rester dormir si tu veux, je peux te faire une place dans mon lit. » Il prit un ton innocent. « Tu ne serais ni la première, ni la dernière à partager ma couche. Promis, cette fois j’éteindrais la caméra. » Dit-il en faisant mine de croiser les doigts derrière son dos de façon absolument pas discrète.

:copyright:️ Justayne

ϟ ϟ ϟ

"I prepare for the noble war. I'm calm, I know the secret. I know whats coming and I know no one can stop me not even myself."

descriptionHe'll look around the room, he won't tell you his plan EmptyRe: He'll look around the room, he won't tell you his plan

more_horiz
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum