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RPG Harry Potter

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Legere MentisJeudi 14 février 2002 Je quittais mon piano pour prendre un peu l’air. La Saint-Valentin était une soirée assez chargée niveau clientèle pour que mes parents me fassent sortir de Poudlard. Ma grande-tante avait dû faire un mot pour m’excuser auprès de la Directrice, sans doute. C’était une chance d’avoir une professeure dans la famille, comme n’arrêtait pas de le répéter mon père. Au fond, je savais bien qu’il pouvait jouer du piano lui-même, mais je savais tout aussi bien qu’il n’aimait pas l’idée de se produire devant un public. Il avait ses raisons, et je les respectais. Et puis, j’aimais tellement jouer pour accompagner ma mère que je sautais sur la moindre occasion de rendre service à mes parents. Je pensais sincèrement que c’était la moindre des choses après tout ce qu’ils avaient fait pour moi. Je profitais de la nuit et de la faible lueur des étoiles pour penser à ma petite-amie. C’était étrange que l’absence de lumière m’évoquait autant Soleil. J’avais passé la journée avec elle, entrecoupée de nos cours respectifs. Est-ce qu’elle s’était attendu à ce que nous passions aussi la soirée ensemble ? Est-ce que j’avais commis une faute en rejoignant mes parents plutôt qu’en dédiant cette journée entièrement à elle ? Je ne pouvais pas imaginer la jeune femme, si douce, si compréhensive et gentille, avoir ce genre de pensées. Mais ça ne m’empêchait pas de me poser sincèrement ce genre de question. Je ne voulais décevoir personne, que ce soit elle, mes parents, ma famille en général, ou plus haut encore.

Je mis un petit moment avant de prendre conscience des murmures autour de moi, puis encore un autre pour me rendre compte que ceux-ci m’étaient adressés. Ce n’était pas vraiment des murmures, d’ailleurs. Je supposa qu’en étant vraiment totalement perdu dans mes pensées, je ne les entendais pas vraiment avant d’y avoir fait attention. J’adressais un sourire poli à l’homme qui m’avait adressé la parole, pour l’inciter à répéter sa question. Ce n’était pas souvent que des clients du Lussuria me parlait directement. Pour être honnête, je faisais tout ce qui était en mon pouvoir pour éviter ce genre de situation. C’était assez gênant quand mes interlocuteurs ne savaient pas comment s’adresser à moi, ou qu’ils élevaient inconsciemment la voix en pensant que j’étais malentendant. Sauf que l’homme devant moi n’était pas seul, mais accompagné de deux autres personnes. Et tout les trois avaient l’air assez en colère, sans que je ne sache pourquoi. Mais je la sentais, cette colère sombre et presque aveugle. Je pouvais aussi sentir que leur esprits étaient embrumés, sûrement par de l’alcool ou d’autres substances. Je n’étais pas naïf au point d’ignorer que mon père laissait passer certaines choses illégales, dans son établissement, mais je n’y avais encore jamais fait face. « Je suis désolé. Je ne comprends pas. » J’essayais de faire le plus simple possible, en signant. Peu de personne se donnait la peine d’apprendre cette langue, alors j’imaginais sans mal combien les chances étaient minces pour que les trois personnes devant moi la connaissent… Et leurs rires ne me détrompèrent pas sur ce point. Ils ne comprenaient pas, et ils ne voulaient pas comprendre. Je regardais du côté de la porte de service du Lussuria, en espérant que quelqu’un en sortes. Mon père, Angelo, un des serveurs qui prenaient sa pause pour fumer tranquillement… N’importe qui pouvant expliquer la situation et m’aider. Parce qu’évidemment, je ne pouvais rien faire. Entrer dans leurs esprits grâce à la Legilimencie ? Je sentais bien que c’était la pire des choses à faire . Riposter pour me protéger avec la magie ? J’étais peut-être doué pour les Sortilèges Informulés, mais pas sans ma baguette magique… Mon impuissance me frappait d’un coup : je ne pouvais rien faire sans voix.
:copyright:️ Justayne

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The Spice of Life

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Legere Mentis
Les vacances, enfin les vacances. Miranda aimait son travail mais elle n’en pouvait plus du rôle de maton qu'elle devait endosser lorsqu’elle était à Poudlard. Les cours représentaient 70% de son temps, le reste étant destiné à la discipline des quelques 300 élèves aux hormones déchaînés dont les frasques l’obligeaient à punir plus qu'elle ne l’aurait voulu. Et puis, il y avait cet imbécile de Slughorn qui, par ancienneté, se sentait légitime de prendre les décisions à sa place, comme lorsqu’il avait chamboulé son emploi du temps pour partir au pays de Galles chercher de la papaver cambricum, obligeant la professeure à revoir son programme. Elle détestait ce sentiment d’infériorité, il était peut-être là depuis plus longtemps mais ses élèves progressaient mieux depuis qu’ils étaient avec elle, leurs notes le prouvaient. Miranda le méprisait, notamment parce qu'elle savait qu’il n’aurait pas agi comme ça s' il avait eu à faire à un collègue masculin. Fichu sexisme institutionnalisé. Heureusement qu'elle pouvait compter sur le soutien de Minerva Mcgonagall, tant que la directrice se trouvait à Poudlard, elle se savait épaulée.

Toujours est-il que retrouver son appartement à Londres lui avait fait un bien fou. Exit les horaires de lever, les repas à heure fixe et les soirées à corriger des copies, Miranda se sentait libre. Malheureusement, elle n’avait pas réalisé qu’une date spécifique arrivait à grand pas et que, comme tous les ans, elle serait seule. La Saint Valentin… la fête des amoureux… la hantise des célibataires quarantenaires. C'était une femme indépendante mais pas insensible, voir des couples filer le parfait amour pendant qu’elle dormait seule dans son lit vide et froid la touchait plus qu’elle n’osait l'admettre. Harskel n'était pas particulièrement tendre lorsqu’ils étaient mariés, alors l’affection lui était un concept abstrait.

Miranda prévoyait la même chose chaque année à savoir acheter une bouteille de vin hors de prix et la siroter avec un livre devant un bon feu de cheminée. Lyne passerait probablement ce jour de fête avec son petit ami que sa mère trouvait stupide et pathétique, de quoi lui miner le moral un peu plus. Miranda se refusait le droit d’intervenir dans les relations de sa fille comme l’avait fait sa propre mère, ce serait hypocrite de sa part alors qu'elle l’avait détestée pour cela. Mais ce petit idiot pourri gâté que Lyne avait choisi lui donnait envie de revoir ses opinions sur le contrôle parental.

Il était environ 21h lorsque la professeure de Potions quitta le chaudron baveur, une bouteille de vin à la main et quelques livres achetés à Fleury et Bott dans l'autre. Le froid glacial s’engouffra dans ses cheveux et lui arracha un frisson. Bon sang que la température pouvait être insupportable à cette période de l’année pour une femme qui privilégiait le style au confort. Miranda entreprit de descendre la grande rue quand une salve de pensées désordonnées lui parvint. Elle s’immobilisa en plein milieu du passage, s’attirant par ailleurs quelques regards indignés, et se retourna à la recherche de la personne dont elle captait l’agitation. Ça n’avait pas vraiment de sens, des idées confuses empêtrées dans des réflexions agitées. Curieuse, la professeure suivit à taton les ondes qui lui parvenaient jusqu’à l’allée des embrumes et plus particulièrement un night club. Certains sorciers peu fréquentables l’avisèrent d’un œil mauvais et elle leur rendit la pareille. Miranda contourna le bâtiment et se retrouva spectatrice d’une scène de heurt entre un adolescent et un groupe d’hommes éméchés. Elle déposa sa bouteille et ses livres dans un coin précautionneusement avant de saisir sa baguette. Le garçon paniquait, ses pensées se faisaient plus chaotiques encore qu’auparavant, Miranda s'interposa donc en l’attrapant par le bras et en le tirant derrière elle.

Vous êtes qui vous ? Qui vous permet de vous mêler de nos affaires ? S'indigna le plus hargneux de la bande de pochtrons.

-Je serais votre pire cauchemar s’il arrive quoique ce soit à ce jeune homme, claqua la rousse avec sévérité.”

Évidemment, les trois hommes ricanèrent ce qui eut le don d’agacer Miranda. Ils n’avaient pas la moindre idée de la sorcière qu’ils avaient en face d’eux mais ne tarderaient pas à le savoir. Le plus grand des trois agresseurs jeta un incarcerem dans sa direction et en deux temps trois mouvements, elle para le coup,l’immobilisa d’un stupefix et le balança sur ses deux acolytes. Miranda détestait qu’on la traite comme une femme inoffensive. D’accord elle était très petite, elle ne pouvait pas le nier, pour autant ça ne faisait pas d'elle une créature fragile. La jolie rousse pivota sur elle-même et avisa le garçon encore choqué à ses côtés. Son visage lui disait quelque chose et il lui fallut une bonne dizaine de secondes pour le reconnaître.

N’êtes-vous pas ce jeune homme dans ma classe qui ne parle pas ? Judas c’est bien ça ? Questionna-t-elle en attrapant son menton afin de vérifier que les deux côtés de son visage ne soient pas blessés.”

Les trois sorciers éméchés parvinrent finalement à se redresser et Miranda poussa un profond soupir d’exaspération. Pourquoi ne lâchaient-ils jamais l’affaire ? À ce rythme là, ils leur poseraient problème jusqu'à ce que quelqu'un soit blessé. La professeure récupéra sa bouteille de vin et ses livres d’un accio et, une fois fait, saisit Judas par le bras. Ils transplanèrent rapidement devant la devanture de Rosa Lee Teabag, entre deux couples occupés à se lécher la glotte. Miranda leva les yeux au ciel face à un tel manque de civilité et reporta son attention sur l’adolescent qu’elle venait de tirer d'un mauvais pas.

Nous allons attendre ici que les choses se tassent, annonça-t-elle en désignant le salon de thé derrière elle. Ils vont bien finir par s’en aller, ça ne sert à rien de se battre avec ce genre d’individus, ils ont tendance à s’accrocher. Mieux vaut les ignorer jusqu’à ce qu’ils trouvent quelqu’un d’autre à ennuyer.

Miranda épousseta sa cape en fourrure et, devant l’expression indécise de son élève, précisa.

Ne vous en faites pas, ce ne sont pas les premiers ivrognes que je croise et certainement pas les derniers, je peux vous assurer qu’ils passent rapidement à autre chose si tant est qu’on les laisse décanter un peu. Je vous offre un thé pour vous réchauffer, je vous ramènerais ensuite.

Sur ces mots, la jolie rousse gravit les quelques marches qui menaient à l'entrée du salon de thé et y entra. Une fois à l’intérieur, elle se pencha vers Judas et lui sourit poliment tout en se tapotant la tempe.

Et n’oubliez pas, je vous entends…

Ils s'installèrent à une table, face à face. La jolie professeure déposa ses livres et sa bouteille sur le sol avec toute l'élégance et la délicatesse dont elle était capable.

"Alors dites moi Judas, pourquoi ces hommes s'en sont-ils pris à vous ?"

N'oublies pas que la parole est d'argent mais le silence est d'or.
Pando

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I never apologize

beeing myself

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Legere MentisJeudi 14 février 2002 Je ne savais pas comment m’en sortir. Ils ne voulaient pas écouter mes mains, et c’était impossible que je commence à leur parler grâce à la Legilimencie… Peut-être que mon père allait venir, trouvant que ma pause était trop longue ? J’aimerai tellement qu’il vienne me retrouver, mais je savais que c’était un espoir sans grand fondement : c’était le 14 février, une date très importante pour le night-club. Avec tout les clients, mon père n’aurait probablement pas un seul instant à lui… Et puis, quelqu’un me tira le bras. Je lâcha un petit cri inarticulé de surprise, avant de plaquer ma main contre ma bouche de honte. « Vous êtes qui vous ? Qui vous permet de vous mêler de nos affaires ? » « Je serais votre pire cauchemar s’il arrive quoique ce soit à ce jeune homme. » Je fronça les sourcils en reconnaissant à moitié la voix de la personne qui venait de me sauver. C’était une voix connue, mais je n’arrivais pas à la replacer. « N’êtes-vous pas ce jeune homme dans ma classe qui ne parle pas ? Judas c’est bien ça ? » Je hocha la tête. Maintenant que je pouvais voir son visage quand elle s’était tourné vers moi, je reconnaissais la nouvelle professeur de Potions. Qu’est-ce qu’elle faisait ici ? Non, plus important : pourquoi regardait-elle mes joues comme ça ? Et qu’est-ce qu’elle avait fait aux trois hommes pour qu’ils soient en difficultés pour se relever ?

Mais avant que je ne puisse avoir un début de réponse à une de ses questions, je sentis quelque chose m’attirait vers l’intérieur, comme si le monde se repliait sur lui-même. Ce n’était pas la première fois que je transplanais avec quelqu’un, mais cela n’avait encore jamais été fait en urgence comme maintenant. Je tituba lors de mon atterrissage sur le sol, nauséeux et désorienté. « Nous allons attendre ici que les choses se tassent. Ils vont bien finir par s’en aller, ça ne sert à rien de se battre avec ce genre d’individus, ils ont tendance à s’accrocher. Mieux vaut les ignorer jusqu’à ce qu’ils trouvent quelqu’un d’autre à ennuyer. » Le choc que je ressentais devait se lire sur mon visage. Mes mains tremblaient encore un peu trop pour que je ne m’essaye à signer. « Ne vous en faites pas, ce ne sont pas les premiers ivrognes que je croise et certainement pas les derniers, je peux vous assurer qu’ils passent rapidement à autre chose si tant est qu’on les laisse décanter un peu. Je vous offre un thé pour vous réchauffer, je vous ramènerais ensuite. » Je suivis la professeure, pas vraiment sûr de ce que je devais faire. En tout cas, j’étais certain d’une chose : je n’avais pas vraiment envie de rester dehors.

« Et n’oubliez pas, je vous entends… » L’air contrit, je mis mes mains sous la table. Si elle ne voulait pas que je signe, alors… Je préférai lui cacher que j’avais du mal à m’exprimer sans avoir recours à la langue des signes, même lorsque j’utilisais la Legilimencie. Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais j’en ressentais un léger malaise. « Alors dites moi Judas, pourquoi ces hommes s'en sont-ils pris à vous ? » « Je ne sais pas… professeure. » C’était étrange de s’adresser à une professeure de cette manière, plutôt que par écrit ou par signes. La seule avec qui je ne l’avais jamais fait, c’était avec ma grande-tante. Et bien sûr, toujours lorsque nous étions seuls dans sa salle de classe. Je ne voulais pas que l’on pense que je sois privilégié lors des cours d’Histoire… « Mon père. Il va s’inquiéter, professeure. Il ne sait pas où je suis. » Je jeta un coup d’œil à ma montre. Il y avait encore une bonne demi-heure avant la prochaine chanson de ma mère, mais tout de même. Mon absence allait finir par se voir. « Je travailles pour lui, et si je ne suis pas de retour à l’heure… » J’imaginais déjà la réaction de mon père, et mon coeur se serra. Je pouvais dès à présent le voir avec les larmes aux yeux, jurant qu’il ne se pardonnerait jamais de m’avoir quitté du regard quelques instants. Je posa mon regard sur la professeure, et un doute horrible me saisit : peut-être trouverait-elle bizarre que je travailles sur l’Allée des Embrumes ? Mes parents n’allaient pas avoir d’ennuis à cause de moi, quand même ?
:copyright:️ Justayne

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