Le procès d'Arthur Blackwood Lundi 27 mai 2002Bien qu'aucun des acteurs du procès ne soit entré, la salle était déjà remplie. Ce procès, très médiatisé, attirait les curieux et les désireux de voir Arthur Blackwood derrière les barreaux. En effet, ce dernier était accusé d'être le maître de Maléfices & Sortilèges, le jeu qui défraya la chronique ces derniers mois. Des blessés, des incidents et même des morts furent causés par ce plateau qui circulait dans toutes les écoles, tous les âges, toutes les classes sociales. Dans le public se trouvaient toutefois des figures bien connues. Quatre, plus précisément. Tout à droite se trouvait Camélia Blackwood, la mère de l'accusé. Issue d'une prestigieuse famille Sang-Pur, louve-garou qui ne cache pas sa nature, et professeur d'Histoire de la Magie à Poudlard, Camélia se tenait le dos droit, la tête haute, ses mains posées sur ses genoux, ses talons bien au sol. Elle ne semblait pas être atteinte par toutes les insultes murmurés à son égard. A sa gauche se trouva Luna Blackwood, sa première fille, étudiante à l'Université. A l'instar de sa mère, l'étudiante avait le regard fier et tournait ostensiblement le dos au public, comme si il n'existait pas. La dernière personne de la famille à être venue était la dernière-née de la famille, Aria Blackwood. Bien qu'elle soit aussi parfaitement habillée et coiffée que sa famille, montrant son éducation élitiste, elle était légèrement pâle, et serrait la main de son petit-ami, Harry Romanov, qui avait proposé de venir en soutien.

Enfin, les juges du Magenmagot entrèrent dans la salle. Le silence se fit quand Arthur Blackwood et son avocat Andrew Scott firent leur apparition. Les deux dégagèrent une aura impressionnante. Le premier par le même air droit de sa famille, typiquement Blackwoodien. Beaucoup disaient qu'il portrait le costume à merveille, et que son air froid attirait une sorte de fascination impossible à décrire, et difficile à se détacher. Le second portait sur lui le charisme de son illustre famille, sans compter ses célèbres réussites au tribunal. Quand il fut annoncé comme étant l'avocat d'Arthur Blackwood, beaucoup ne comprirent pas cette décision. En effet, Andrew Scott était connu pour son désir de justice, et le souhait d'apporter une paix au monde sorcier. Comment pouvait-il prendre la défense d'un homme qui représentait tout ce qui le répugnait ?

La réponse à toutes leurs questions allaient être donnée. En effet, la présidente du Magenmagot, Pearl Miller, se leva pour prendre la parole. « Nous allons commencer. Aujourd'hui se tient le procès de l'accusé Arthur Vladimirovitch Blackwood, représenté par son avocat Andrew Achille Lucian Scott. Pour rappel, Mr. Blackwood est accusé d'homicide involontaire, de mise en danger d'autrui et sur mineur, d'emprise mentale sur mineur, de blessures involontaire et d'avoir mit en circulation un outil dangereux. Maître Scott, votre client reconnaît-il les faits ? » L'avocat, également surnommé le démon blanc, se leva, habillé de sa robe noire. Le regard confiant, il planta ses yeux dans ceux de la présidente du Magenmagot. « Mon client reconnaît les faits et plaide coupable, Votre Honneur. » Pearl Miller hocha la tête, avant de continuer à présenter le déroulé des évènements. « En tant que sorcier, vous avez le droit de vous expliquer face aux accusations. Votre avocat a également le droit de prendre la parole pour essayer de faire pencher la balance en votre faveur. Enfin, vous avez le droit de faire intervenir des témoins à charge. Est-ce que vous avez des questions ? » Arthur secoua légèrement la tête, sans baisser son regard. « Non, Votre Honneur. Je n'ai pas de questions. » Ses yeux trahissait la confiance qu'il avait en lui. En vérité, le jeune homme avait accepté son sort, tel qu'il soit. Bien sûr, il avait le meilleur avocat du monde magique britannique à ses côtés ; mais il avait conscience que même la présence de Maître Scott ne faisait pas le poids face aux crimes dont il était responsable. Il ne pouvait que compter sur la pertinence de la défense de son avocat. Et, même si il était condamné sur ses crimes, et bien ? Que pouvait-il faire ? Rien. Arthur Blackwood s'était habitué à l'idée qu'il pouvait passer le restant de sa vie en prison. Dans ce cas, la seule ombre au tableau serait le regard porté par les membres de sa famille présents. Heureusement que son père n'était pas venu.

« Mr. Blackwood, vous avez l'autorisation de prendre la parole et d'essayer de nous expliquer les raisons de vos gestes. » Le jeune homme resta debout, et se souvient des conseils de son avocat. Il devait être honnête. Il devait rester soi-même, mais pas trop. Ne pas jouer de rôle, seulement brider ses côtés trop… Arthuriens. Et embrasser la manière de parler Blackwoodienne. « J'ai toujours été curieux de la nature humaine. » Admit-il franchement. « Quand j'ai trouvé le jeu, et que je l'ai remit en circulation, ce qui m'importait était non pas les dégâts, mais la manière dont la population s'emparerait de Maléfices & Sortilèges. » Un juge leva la main, surpris. « Connaissiez-vous la dangerosité de ce jeu ? » « Bien sûr. » Arthur Blackwood regarda le dit-juge dans les yeux, et celui-ci dût cacher le frisson qu'il ressentait face à ces yeux clairs, sûr de soi, remplis de secrets. « Mais j'avoue que le danger en tant que soi m'importait peu. Je savais que son côté maléfique me permettrait d'observer cette nature humaine. Qui allait jouer malgré les avertissements du Ministère ? Qui allait essayer d'empêcher ses camarades ? Dans quel cercle se retrouverait-il le plus ? J'ai mené une sorte d'expérience… Sociologique. » « Une expérience sociologique qui a tué des gens ! » Face à ce ton outré, Arthur s'inclina légèrement. « Je le reconnais. »

Les propos du jeune homme firent monter un brouhaha d'indignation. Face au geste discret de son avocat, Arthur s'assit sur sa chaise, pendant que Pearl Miller tapa son marteau sur son bloc de résonance. « Silence ou je fais évacuer la salle ! » Arthur profita de ce remue-ménage pour regarder son meilleur ami. Alekseï Romanov. Il lui avait promis qu'il serait dans le public, et Arthur fut touché de voir que ce dernier avait tenu sa promesse. Une fois que Pearl obtint ce qu'elle voulait, Andrew Scott se leva. Il s'avança, pour se trouver au milieu de la salle. Son aura naturelle imposa le respect, et surtout le silence du public, qui avait hâte d'entendre en direct une plaidoirie du démon blanc. « En tant qu'avocat, comme certains le savent ici, je n'adhère pas aux propos et aux idées de mon client. A l'origine, j'avais même refusé de le représenter. » « Qu'est-ce qui vous a décidé, Maître Scott ? » Ce dernier marqua une pause, pour se tourner vers le public. Il essayait de capter le regard de tous, pour que chaque personne dans cette salle. Harry, qu'il connaissait depuis petit, était blanc. Pâle comme la mort. « Ce qui m'a poussé à accepter le dossier est la visite de sa petite amie. La jeune fille est sous l'emprise malsaine de mon client depuis des semaines, voir des mois. Elle semble incapable de se passer de lui, et j'ai pris peur. » Andrew se remit face à Pearl Miller. « Votre Honneur, pour illustrer mes propos, je souhaiterai appeler Louise Lecomte à la barre. » « Accordé. »

Une jeune femme à l'air cadavérique, habillé d'un tailleur chic hors de prix dans lequel elle semblait mal à l'aise, se leva. Elle se dirigea vers la chaise vide, réservée aux témoins. Elle avait l'air de risquer de s'effondrer à chaque pas. Pearl Miller attendit qu'elle soit assise pour prendre la parole. « Mademoiselle, je vous demande de décliner votre identité, et de donner votre lien avec l'accusé. » « Louise Simone Lecomte. Je suis… La petite amie d'Arthur… » Pearl aborda un regard compatissant à la jeune femme, avant de se tourner vers Andrew. C'était le signe pour lui qu'il pouvait commencer ses questions. « Miss Lecomte, depuis combien de temps connaissez-vous Mr. Blackwood ? » « Depuis septembre. » Ses mains tremblaient sur ses genoux. « Êtes-vous proche de lui ? » « … Je suis sa petite amie. » Pour la première fois depuis le début du procès, Arthur Blackwood baissa les yeux. Les rares juges attentifs auraient presque pu voir une once de culpabilité dans ses prunelles. « Miss Lecomte, Mr. Blackwood est en prison depuis une semaine, dans l'attente de son procès. Comment avez-vous vécu son absence ? » « Je… » La voix de la jeune femme se cassa, alors que l'avocat insista : « Si il devait être condamné à la prison à vie, pourriez-vous vivre sans lui ? » Cette fois, Louise ne répondit pas du tout, et explosa en sanglot. Andrew prit le temps de lui tendre un mouchoir, et profita de ce geste pour caresser doucement sa main. En vérité, il savait très bien qu'elle n'aurait pas pu tenir face à ses questions. Il l'avait prévenu, qu'il poserai des questions difficiles, quand elle voulu témoigner. Par ce geste, il voulait lui signifier que tout était terminé, et qu'elle avait fait un travail certes difficile, mais merveilleux.

Ce geste se passa en une fraction de seconde. Puis il se tourna vers le Magenmagot. Il fut satisfait de voir que la plupart, voir la quasi-totalité des juges, semblait mal à l'aise face à cette effusion de larmes. « Votre Honneur, mon témoin est dans l'incapacité de continuer sa déclaration. Mais je pense tout devient clair, n'est-ce pas ? » « Qu'est-ce qui devient clair ? » Le juge qui avait déjà confronté Arthur reprit la parole. Son air montrait qu'il n'acceptait nullement ce qui se déroulait sous les yeux. Il ne sut pas que son intervention avait été orchestrée par le démon blanc. « Miss Lecomte est tombée amoureuse de mon client, voilà il y a des mois. Mr. Blackwood m'a avoué lui-même que, bien qu'il soit lui aussi amoureux d'elle, il s'était servi d'elle à leur première rencontre pour nourrir son propre narcissisme. En voilà les résultats aujourd'hui. » Andrew Scott marqua une pause, pour se placer derrière Louise. Sans baisser les yeux, il posa délicatement ses deux mains sur ses épaules. « Elle est aujourd'hui incapable de vivre sans lui. » « Au contraire, qu'on se débarasse de votre client ! Elle pourra reprendre sa vie en main. Elle sera bien mieux sans lui, je pense que tout le monde s'accorde pour dire cela. » « Vous oseriez retirer à une femme suicidaire sa seule raison de vivre ? » Suite à cette déclaration, un grand silence froid retomba dans la pièce. Seul les sanglots de Louise se faisaient entendre. Les juges semblaient de plus en plus mal à l'aise face à cette défense. Pearl Miller était l'unique juge à pouvoir garder un visage neutre. « Vous… Vous n'aviez pas dit qu'elle était suicidaire… » Bredouilla le juge. D'un ton très calme, Andrew répondit : « Cela ne me semblait pas pertinent. Jusqu'à maintenant. »

En réalité, le démon blanc avait tout prévu. Toute sa défense était porté sur la vulnérabilité de la jeune Louise. En préparant le dossier, il avait parlé des heures avec elle. Quand elle avait accepté de témoigner, et qu'il avait décidé quel angle d'attaque il se servirait, il l'avait prévenue qu'elle vivrait un moment difficile. Qu'il savait qu'elle allait craquer, car il allait la pousser dans ses retranchements. Elle avait accepté. Et Louise semblait se rendre compte, maintenant qu'elle le vivait, de toute la difficulté qu'il avait évoquée. Andrew se sentait mal à l'aise de l'idée de se servir d'elle comme ça, bien qu'il ne le montrait pas. Il lui avait fait une promesse, celle de sortir son petit ami de là. Il se servait de sa détresse pour respecter sa promesse. « Maître Scott, si je comprends bien, votre client plaide coupable, mais vous souhaiteriez lui rendre sa liberté ? » « Bien sûr que non, Votre Honneur. » La question était légitime, face à une telle plaidoirie. Mais les derniers mots de l'avocat réveillèrent des murmures surpris et choqués. « Comme je l'ai déjà expliqué, j'ai failli refuser ce dossier. Je l'ai accepté non pas pour mon client, mais pour une jeune femme en détresse. Voilà donc ce que je propose : un confinement de mon client le plus stricte dans sa demeure familiale, sans accès à sa baguette magique. Il ne pourra pas en sortir sans autorisation spéciale du Ministère, et ce, jusqu'à une durée indéterminée. » « C'est ridicule ! Vous souhaitez protéger un criminel sous prétexte qu'il est amoureux ? » « Ce n'est pas mon client que je protège, monsieur le juge. » Andrew Scott se redressa, pour se tenir plus droit encore, si cela était possible. Il savait qu'il dégageait une certaine prestance dans sa robe d'avocat, avec l'aura de sa famille qui allait avec. Et le juge sentait bien qu'il allait lui asséner le coup final. « C'est cette jeune femme, à mes côtés. Mon client a créé beaucoup de victimes. En le confinant, nous pouvons éviter qu'il en créé d'autres. Souhaitez-vous qu'il rajoute une ligne à sa liste, en laissant Miss Lecomte dépérir ? Dans ce cas-là, puis-je vous désigner comme complice ? » « Je… ! »

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Finalement, Pearl Miller se leva, pour cesser les débats. « Je pense que nous en avons entendu assez. Je vous demanderai à tous de quitter la salle, pour que nuis puissions délibérer. » La salle se vida sous les brouhaha choqués du public. Arthur Blackwood, Andrew Scott et Louise Lecomte furent les derniers à sortir. Ils rejoignirent la mère et les soeurs d'Arthur, qui étaient en pleine conversation avec les frères Romanov. « Comment tu te sens, Arthur ? » Lui demanda sa mère. « Je viendrai te voir à Azkaban. » Coupa Alekseï, le meilleur ami de l'accusé. « Je suis sûr que l'uniforme rayé des prisonniers t'ira très bien. » Il fit un clin d'oeil à son frère Harry, qui avait l'air choqué. Arthur se contenta de sourire, et attrapa discrètement la main de Louise Lecomte. Il entrelaça ses doigts dans les siens, et les pressa doucement. Comme un remerciement. Comme un signe d'amour. Camélia ignora l'intervention du jeune homme, pour se tourner vers l'avocat de son fils. « Je vous remercie, Maître. Votre défense était magistrale. » « Merci. » Répondit Andrew. « J'ai entendu dire que les délibérations risquaient de prendre un peu de temps. » Aria Blackwood, la plus jeune de la famille, fronça les sourcils face à ces mots. « Ça veut dire qu'ils hésitent ? C'est plutôt mauvais signe, non ? » « Plutôt le contraire. » Andrew sourit, comme pour essayer de rassurer la jeune femme, mais également toutes les personnes autour de lui. « Ils semblaient tellement déterminer à condamner votre frère, que si ils hésitent, cela veut dire qu'ils remettent en question leur position de départ. Nous avons donc une chance de gagner. » « Par tous les ancêtres de la famille Blackwood, merci ! » Elle prit sa fille aînée dans ses bras, pendant que Harry serra sa petite amie contre son torse.

Quand il y eut du remue-ménage, Andrew s'excusa auprès du groupe pour aller voir ce qu'il se passait. Arthur en profita pour dire : « En tout cas, je vous remercie tous d'être venus. Cela me touche beaucoup. » « C'est normal, voyons. » Luna sourit. « Tu es mon petit frère. Je n'allais pas te laisser traverser cette épreuve seul. » « Même si clairement… » Aliocha s'interrompit volontairement, un sourire narquois sur le visage. Cela n'empêcha pas Aria de reprendre : « Même si clairement, Père n'est pas venu volontairement. » « Aria ! » La jeune femme leva les yeux au ciel face à l'injonction de sa mère, alors que son frère lui offrit un sourire tordu. En effet. Son père n'avait pas voulu venir. Vladimir Blackwood était resté chez lui car il n'aimait pas la foule, comme sa dernière-née, et refusait de prendre ses anxiolitiques juste pour cette raison ; mais Arthur savait très bien, au fond de lui, que son père était affreusement déçu.

Andrew revint près du groupe. « Le Magenmagot a terminé de délibérer. Il est temps de retourner dans la salle. » Louise jeta un regard affolé à son petit ami. Elle ne semblait pas prête à entendre la sentence qui attendait son amour. Arthur lui offrit un sourire rassurant. Lui était prêt à entendre n'importe quoi. Il prit tout de même le temps d'embrasser la paume de sa main avant de la lâcher. Puis le groupe retourna dans la salle du procès. Pearl Miller tapa son marteau sur le bloc de résonance pour réclamer le silence, un air froid sur le visage. Arthur était debout, il se tenait bien droit, aux côtés de son avocat. Il sentait dans son dos les regards de sa mère, de ses soeurs, mais surtout celui de sa petite amie, dont les yeux étaient baignés de larmes. Le silence était pesant. Même les inconnus dans le public étaient tendus. Tous souhaitaient le voir puni. Certains regrettaient que le Baiser du Détraqueur soit aboli. Pearl Miller se leva. « Suite aux délibérations du Magenmagot, nous avons décidé d'accéder aux demandes de Maître Scott. J'ordonne donc que l'accusé Arthur Vladimirovitch Blackwood sera confiné dans le manoir de ses parents, Camélia Louve Blackwood et Vladimir Artiomovitch Blackwood, jusqu'à nouvel ordre. La séance est levée. J'ordonne également que l'accusé paye les séances de thérapie obligatoires de Miss Lecomte, pour réparer au moins financièrement tout le mal qu'il lui a fait. » Alors qu'elle annonça ses propos, un brouhaha de haine monta dans la salle. Arthur, et même Andrew, qui était pourtant acclamé, étaient hués. Pearl tapa le marteau contre son support plusieurs fois : « Ma sentence est irrévocable ! Faites évacuer la salle. Accusé, veuillez me donner votre baguette, je vous pris. Je vais procéder à sa destruction immédiate. » Arthur se leva, abasourdi par une telle victoire. Il ne s'attendait pas à ce que la défense de son avocat soit aussi efficace. Après tout, n'était-il pas le démon blanc ? Il se dirigea vers la présidente du Magenmagot, et lui tendit sa baguette. Pearl l'attrapa et la brisa en plusieurs morceaux, avant de la brûler. « C'est votre dernière chance de faire amende honorable, Mr. Blackwood. » « Je vous remercie pour la chance que vous me donnez, Votre Honneur. » Arthur hocha la tête, pour bien montrer qu'il avait compris, avant de sortir de la salle. Au même moment, Louise lui sauta dans les bras, en pleurant de soulagement, puis elle l'embrassa, sans se soucier des regards noirs autour d'elle. Arthur y répondit avec ferveur, en réalisant seulement maintenant la chance qu'il avait d'être aussi bien entouré.                  
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