Enola Nightshade

Nom Prénom : Nightshade Enola Lya Anna
Avatar : Millie Bobby Brown
Âge : 15 ans
Date & lieu de naissance : 21 Mars  1987, à Sainte-Mangouste
Origines : Anglaises & Italiennes & Russes
Statut de Sang : Sang-Mêlé
Espèce : Sorcière
Genre : Femme
Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle
Don(s) : Langues (Anglais, russe, italien, maya ancien, espagnol, grec, latin, langue des signes)
Ecole : Ecole primaire sorcière Zain (sept. 1990 - juin 1998), Poudlard (depuis sept. 1998)
Maison : Serdaigle
Année d'étude : 5e année
Options : Etude des Runes & Magie sans baguette & Espagnol
Langues Parlées : Anglais, russe, italien, maya ancien, espagnol, grec, latin, langue des signes, irlandais (en cours d'apprentissage), japonais (en cours d'apprentissage)



Caractère

Au premier abord, je suis calme, presque un peu timide. Disons que comme mon père, j'aime rester dans mon coin, dans mon univers, celui des livres et de l'apprentissage. Je suis curieuse, j'ai une soif de connaissance insatiable. Je peux passer des heures à lire, que ce soit des romans ou des manuels. Ça n'a pas trop développé mon côté sociable, mais quand on passe la moitié de son enfance à l'hôpital, on n'a pas trop l'occasion d'apprendre à se faire des amis. Mais ça, c'est une autre histoire. Alors oui, je suis plutôt renfermée. Mais je sais que je n'ai pas une seule once de méchanceté en moi. J'aime au contraire bavarder avec les gens qui me sont chers, ou conseiller des inconnus dans des librairies. Mais, comme ma mère, je sais que je peux être têtue, quand je le veux. Oh, je n'insiste pas, mais quand je suis accrochée à une idée, j'essaie de passer par d'autres moyens pour y arriver. Et ma soif de connaissance s'accompagne d'une curiosité extrême, ce qui fait que depuis toute petite j'ai appris à être discrète pour espionner les conversations de mes parents. Ils ont un bureau en commun qui nous est interdit, à mes frères et sœurs, et la porte est gardée par un mot de passe, une énigme, un peu comme la salle commune de Serdaigle. C'est en espionnant mes parents que j'ai découvert tous les mots de passe avant de les comprendre moi-même. Un autre péché mignon ? J'ai appris à craquer les serrures des cadenas, notamment pour voler les confitures et les partager avec mon grand frère.

Physique

Je suis plutôt petite, je fais 1m60, alors qu'ils sont plutôt grands, dans ma famille. Je suis toute menue aussi. Je ne mange pas beaucoup, au plus grand désespoir de ma mère. Mais comme je prends des médicaments quotidiennement, ils me coupent souvent un peu l'appétit. Alors, je mange de petites portions. J'ai les yeux marrons, et les cheveux châtains, plutôt mi-longs. Je ne cherchais jamais vraiment à les embellir, jusqu'à ce que je rencontre Sara. Mais comme pour les vêtements, au final ! J'avais un style sobre, discret. Depuis que je l'ai rencontré, elle m'a apprit à explorer mon adolescence avec le maquillage, le vernis, faire des coiffures sympathiques, et surtout, elle m'a aidée à trouver mon style : des vêtements vintages féminins, souvent dans les tons pastels, avec des motifs floraux ou vichy.



Histoire

Chapitre I : Des parents maudits ?
C'est une question que je me suis posée en feuilletant les nombreux livres sur les différentes mythologies de mes parents. Pour que vous compreniez la suite de mon histoire, et la surprotection, laissez-moi rapidement vous les présenter. Mon père, Mathys, est l'aîné de mon oncle Shay et de ma tante Lya. Quand tata Lya est née, ils se sont faits abandonnés, et ils ont été recueilli par un homme qui les battait. Mais le truc est qu'il y a quelques années d'écart entre mon père et ma tante, alors mon père se souvient très bien de l'abandon de ses parents. Quand mon père est devenu majeur, il s'est tourné vers la justice pour pouvoir devenir le tuteur légal de mon oncle et ma tante, et pour sortir de cette maltraitance. Mais comme il venait de sortir de Poudlard, et qu'il voulait aller à l'UMS, ils ont vécu dans la pauvreté pendant plusieurs années. Ma mère, elle, vient d'une grande famille russe et italienne. Sa mère, russe, a épousé un italien. Les deux familles étant richissimes, elle n'a jamais eu de problème d'argent. Mais, étant la première-née alors qu'ils voulaient un garçon, ils l'ont maltraitée mentalement, parfois physiquement, et elle croyait dur comme fer qu'elle était une erreur, alors que son petit frère, mon oncle Matthew, était le Messie. Paradoxalement, ma mère et mon oncle Matthew s'entendaient très bien, essayant de faire front à leurs parents, sans succès. Quand ma mère et mon oncle étaient à Poudlard, alors qu'elle avait une quinzaine d'année, ses parents décédèrent dans un incendie. C'est alors l'oncle de ma mère, Vladimir, le frère de sa mère russe, qui adopta ma mère et mon oncle. Même si je sais que ma mère en était très reconnaissante, elle était dans une profonde dépression qu'elle oubliait en prenant des médicaments à outrance. Elle a rencontré mon père juste après avoir quitté Poudlard, et ce fut un coup de froude rapide. Alors qu'elle venait de devenir majeure, elle était à la tête d'une immense fortune, et aida alors mon père financièrement, alors que lui l'aidait avec ses démons. C'est à cause de leurs histoires tumultueuses qu'ils sont devenus des parents protecteurs, parfois étouffants.

Leur histoire aurait pu s'arrêter là, après un mariage, quatre beaux enfants et une grande maison. Mais non. Ils eurent en premier des jumeaux, Esteban et Zia. A part une césarienne, rien à signaler. Puis ils eurent mon grand frère, Indiana, né deux mois en avance, et donc très demandeur de soin. Pour sa dernière grossesse, ma mère dut rester alitée, mais à ma naissance, les médecins se sont rendus compte que j'avais une grave maladie cardiaque rare qu'ils n'avaient pas pu déceler à l'échographie.

Chapitre II : Une enfance entre l'école et l'hôpital
Dès ma naissance, j'ai subi une opération pour essayer de me sauver de la mort. Puis, il a toujours fallu faire attention à moi. Je passais beaucoup de temps à l'hôpital, depuis ma naissance. Un rien pouvait tout faire détraquer, et je me fis opérer souvent. Comme je n'avais rien à faire à l'hôpital, je m'ennuyais ferme, malgré les visites de ma grande famille. Vers mes quatre ans, comme j'en avais marre d'attendre la fin de journée de travail de mes parents pour qu'ils me lisent des histoire, j'ai décidé d'apprendre à lire toute seule. Ma mère me compare souvent au personnage de Mathilda, de Roald Dahl. Du coup, à chaque fois que un membre de ma famille me rendait visite, ils m'apportaient des livres. Heureusement, je pouvais sortir régulièrement de l'hôpital, et je pus avoir un semblant d'enfance normale. Je passais les fêtes à la maison, j'allais à l'école, et je faisais les 400 coups avec Indiana, avec qui j'étais très proche. Enfin, disons que Indiana faisait les 400 coups, et qu'ils avaient besoin de ma discrétion, de mon talent d'espionnage et de ma capacité à crocheter les serrures, pour ne pas se faire chopper par nos parents. Un jour, alors que je m'étais introduit, avec Indiana, dans leur bureau, je découvris plein de livres en langues étrangères, ce qui me fascina. Frustrée de ne pas pouvoir les lire, je demandais à mes parents de m'apprendre ces langues. Ma mère, russe et italienne, m'apprit l'italien. Mon grand-oncle Vladimir m'apprit le russe. Mon père, historien, m'apprit le maya ancien, et l'espagnol. Ma grande-tante Camélia, qui est la femme de mon grand-oncle Vladimir, m'apprit le latin et le grec. Et à l'école primaire, j'appris aussi la langue des signes. Ces longues heures à l'hôpital furent assez fluctuantes ! Maintenant, quand on m'offrait des livres, ils pouvaient être dans les langues originales des auteurs, ce qui me permettait de pratiquer. Avec Indiana, aussi, quand on voulait rendre dingues nos parents, on parlait en italien devant papa, et en espagnol devant Madre.

Quand mon frère Indiana partit à Poudlard, j'étais super triste. Parce que je me retrouvais la seule enfant, sans personne. Enfin, j'avais toujours mes parents, mais comme j'étais la plus jeune de tous mes cousins, je ne voyais plus grand monde. Alors, fouineuse, je continuais d'espionner les gens. C'est comme ça que j'appris que l'incendie qui avait tué mes grands-parents maternels était en fait causé par mon grand-oncle Vladimir, qui ne supportait pas ce que sa sœur et son beau-frère faisaient à ma mère. Il me surprit en train de me l'écouter, et me fit promettre de ne rien dire, mes parents n'étant au courant de rien. Et, comme je ne suis pas très bavarde de base, je me tus.

Comme le médecin qui me suivait, le docteur Morris-Clever, me conseilla de faire un peu de sport, je me mis au vélo. Ce n'était pas dangereux, pas éreintant, et ça occupait mes weekends, quand mes frères et sœur ne rentraient pas. C'est d'ailleurs le jour de mes 11 ans, alors que je revenais d'une balade en vélo, que ma parents m'apprirent que j'avais reçu ma lettre pour Poudlard. Enfin. Sauf que 5 mois avant ma rentrée en première année, en mai 1998, Poudlard fut la proie du Seigneur des Ténèbres. Je me souviens que, toute l'année, papa et Madre s'inquiétaient pour Esteban, Zia, Indiana et leurs neveux, qui étaient les élèves de Mangemorts. Ils ne me l'ont jamais dit, mais leurs regards hantés voulaient tout dire. Et puis, je les avais un peu espionné... Pendant la fameuse guerre de Poudlard, donc, je savais que tonton Shay était parti à Poudlard pour faire sortir les mineurs. Avec mes parents et Irina, on attendait dans le bureau de Madre à l'école primaire, quand, la porte s'ouvrit sur mes frères et ma soeur, et Hitomi et Arsène. Ce ne fut que des câlins et des larmes de soulagement. Puis, tata Ira tenait fermement ses enfants dans ses bras alors que mes parents tenaient mes frères et ma soeur. L'attente, angoissante, reprit. On attendait que tonton Shay revienne. On n'osait pas imaginer qu'une autre personne rentre pour... Pour nous annoncer de terribles nouvelles. On veilla tout le reste de la nuit, quand, au matin, il revint enfin. Je me souviendrais toute ma vie de son regard désespéré mais soulagé. Les premiers mots qu'il nous sortit furent : << Lord Voldemort est mort. >>

J'attendais septembre avec impatience, alors que mes frères, ma soeur et Arsène retournèrent à Poudlard pour le dernier mois. Hitomi resta chez elle, pour se reposer. Je ne savais pas quoi, mais il paraît qu'elle n'avait pas bien vécu ces derniers mois. Alors mes parents me confièrent à elle, pendant qu'ils allaient aider à l'école. C'est mon oncle qui nous gardait, parce que Hitomi voulait absolument qu'il reste. Je me souviens encore de ce mois, où je voyais ma cousine dans les bras de son père, son casque sur les oreilles, pendant que je lisais. Durant les vacances d'été, mes frères et sœur me racontaient tout ce que j'allais pouvoir vivre. Hormis les cours de vol, j'étais dispensée d'office. A Poudlard, je fus répartie à la Maison Serdaigle, celle de mes parents. Je reconnus avec joie la manière de rentrer dans la salle commune, l'énigme à résoudre, comme le bureau de mes parents. Poudlard me ravit. Parce que je pouvais aller normalement en cours, sauf douleurs aux coeurs. Mais les médicaments que je prenais quotidiennement m'aidaient à tenir le coup. J'avais même suffisamment de temps pour moi pour réviser la base des langues que je parlais, voir même d'en apprendre une nouvelle. Je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir vivre avec cette maladie incurable, mais j'essaie, à ma manière, de profiter du maximum de temps qu'il me reste.



La boite à questions

Une anecdote à nous partager ? Mon grand-oncle Vladimir a toujours eu du mal à prêter ses livres à des personnes autres que sa femme. Un jour, alors que ses enfants étaient à l'école avec mes frères et ma sœur, il me gardait, parce que j'étais trop malade pour aller à l'école, mais pas assez pour aller à l'hôpital. Alors qu'il était en train de demander à son elfe de me maison de me préparer des pancakes, je grimpais sur une chaise pour prendre un livre qui avait l'air intéressant. Mais non seulement je n'étais pas censée le prendre, mais surtout, il était en russe. Mon grand-oncle Vladimir finit par accepter de me le lire, et de m'apprendre quelques mots. C'est comme ça que mon apprentissage en russe commença.
Quelles sont/étaient tes matières préférées à l'école ? Je suis vraiment obligée de choisir ? J'aime beaucoup trop apprendre, alors, j'aime tout ! A la place, je peux vous dire quelle est la matière que je n'aime pas. C'est la divination, je trouve que trop… Aléatoire. Comme mes parents, j'aime m'accrocher à des choses plus concrètes.
Quel est ton sortilège préféré ? Lumos est très pratique pour lire dans le noir sous la couette quand mes camarades de chambre veulent dormir, je trouve.
Est-ce que tu sais exécuter un Patronus ? Non, pas encore, je suis trop jeune, malheureusement. Et surtout, je ne peux pas m'entraîner à la maison avec mes parents comme je suis mineure.
Quel est ton Epouvantard ? Voir mes frères, ma sœur ou mes cousins à l'hôpital pour une maladie grave. J'ai passé un bout de ma vie dans cet endroit, à ne pas savoir quand en sortir, le défilé des médecins et des infirmiers, et le visage triste des visiteurs. Je ne souhaite ça à personne.
Mais, au juste, à quoi ressemble ta baguette magique (bois, cœur, taille) ? Elle est en bois de sycomore, avec une épine de monstre du Fleuve Blanc et elle mesure 29, 7 centimètres.
Quelle odeur sens-tu dans l'Amortentia ? Je sens les pancakes que mes parents me préparent, l'odeur des livres anciens et des fleurs préférées dans le jardin de l'hôpital.


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I wanna cry and I wanna love
But all my tears have been used up