Arsène Nightshade

Histoire

Chapitre I : Le prologue

Mes oncles et tantes disent que je suis la fusion parfaite de mes deux familles. Papa est un Auror reprit de justice qui adore les histoires policières. Et, comme lui et tonton Mathys, j'adore manger. Du côté Romanov, j'ai obtenu le côté qui flirte légèrement avec la loi, en terme de pari, beuverie, jeux de cartes. Un mélange parfait pour faire tout ce que je veux ! Même si, clairement, ce n'est pas de ma faute si la famille de maman a des tendances mafieuses. Je suis née en France, parce que papa voulait offrir un dernier voyage romantique à ma mère avant mon arrivée. D'ailleurs, il lui a laissé le choix du prénom pour ma sœur, mais elle a aussi exigé de choisir le mien. Mon père a dit oui, à condition que ce soit un prénom français, et pendant la grossesse, il lui a fait découvrir l'auteur français Maurice Leblanc. Ma mère a adoré, et m'a donné le prénom de son héros le plus connu, Arsène Lupin. Quand ma mère a compris que mon père l'avait manipulée, elle a piqué une crise, mais c'était trop tard.

J'ai donc une grande sœur, Hitomi, qui a seulement quelques mois de plus que moi. Du coup, bah, on a toujours été dans la même classe. On a grandi dans la maison que papa a offert à maman en guise de cadeau de mariage. Elle est au bord de la mer, c'est super cool. Du coup, depuis tout petit, j'y vais pour faire du surf, et le soir, quand il y a moins de monde, Hitomi me rejoint sur la plage. Nous sommes allés à l'école primaire Zain. La directrice, Emilia Nightshade, c'est ma tante, la femme de mon oncle Mathys, qui est le frère aîné de papa. Et malgré ce lien familial, ça ne l'empêche pas d'être tout aussi sévère avec nous ! Elle n'hésite pas à convoquer papa et maman quand je me battais dans les couloirs. Bon, je me suis calmé, mais quand même, c'est pas très drôle.

Ce qui est encore moins drôle, c'est que je n'aime pas fêter mon anniversaire depuis tout petit, pour une bonne raison. Papa a toujours été un excellent Auror, et il a coffré pleiiiiin de gens. Mais du coup, il s'est mit pleiiiiiin de gens à dos. Et un soir, alors que je dormais dans mon lit après avoir fêté joyeusement mon anniversaire, un type est entré dans notre maison. Je pense qu'il cherchait l'un des enfants, et il est tombé en premier sur moi. Il a commencé à m'enlever. Mais non seulement j'ai hurlé à plein poumon, mais je crois que j'ai aussi réveillé Hitomi en hurlant dans son esprit. Et papa rentrait pile à ce moment-là, alors il put me sauver. Mais c'est une journée qui reste gravée dans nos mémoires, et depuis, je n'aime pas trop fêter mon anniversaire. Plus parce que je ne veux pas rappeler cette journée à mes parents que parce que c'est un mauvais souvenir. C'en est un, mais je pense plus à mes parents qu'à moi. D'ailleurs, depuis ce jour, papa a renforcé la sécurité de la maison pendant des semaines à l'aide de de sorts avec tonton Mathys et mon parrain Bastian, maman déteste nous perdre de vu, mais aussi, on fête toujours mon anniversaire en extérieur -quand ma mère réussir à me convaincre de le fêter.

Chapitre II : L'intrigue

A 11 ans, avec ma sœur, on reçut nos lettres pour Poudlard. On rentrait la même année, mais alors que je fus envoyé à Gryffondor, elle fut envoyée à Serdaigle. On avait quelques cours en commun, et parfois, j'allais la voir. J'étais dans la même classe que Indiana, mon cousin, même si il avait été envoyé à Serpentard. Entre deux cours, on continuait de faire les 400 coups, comme quand on était petit. En deuxième année, beaucoup de choses changèrent. Les Mangemorts prirent le contrôle de l'école. les Né-moldus n'étaient plus admis. En soi, dans ma famille, nous n'avions rien à craindre… Mais nous n'aimions pas l'ambiance. Je m'attirais des problèmes dès la rentrée, où je rencontrais mon rival. Eoin Fowl. Il était en première année dans la même Maison, mais son air snob m'irritait au plus haut point. Surtout qu'il se moquait d'un autre nouveau, Lemony Morris-Clever, dont je pris la défense rapidement. Depuis, avec Eoin, on se déteste.

Après les vacances de Noël, Lemony ne revint pas. Ni Spencer, sa sœur, qui était dans la même année que moi à Poufsouffle. J'appris plus tard que leurs deux parents étaient d'origine moldue, et en plus, que leur mère faisait partie de l'ordre du Phénix. Quelques semaines après, avec ma sœur et mes cousins Zia, Esteban, Indiana, on finit par se cacher dans la Salle sur Demande avec d'autres élèves. Nos parents voulaient qu'on rentre, mais moi, je ne voulais pas. Parce que je voulais essayer d'aider, le plus possible. Je sortais discrètement la nuit, du haut de mes 12 ans, pour aller voler de la nourriture ou prendre nouveaux élèves sous notre aile. J'aidais beaucoup Neville Londubat, et j'en étais ravi. Hitomi, beaucoup moins, parce que son casque anti-bruit était resté dans son dortoir et que ça faisait des nuits qu'elle dormait mal parce qu'elle entendait les pensées angoissées de tout le monde pendant des heures. La veille du premier mai 1998, je ne tenais plus, et je me faufilais discrètement dans son dortoir, avec un Serdaigle, pour lui rapporter.

Bon, j'avoue avoir été un peu deg que je me sois décidé la veille de la bataille de Poudlard. Mais au moins, ma sœur avait pu se reposer et était en forme pour se faire exfiltrer. C'était papa qui s'occupait des mineurs. Il nous amena à l'école primaire où toute la famille nous attendait, puis il retourna à la bataille. On attendit toute la nuit, angoissé, qu'il revint. Je me souviendrais toujours du visage de ma mère, pleurant à chaude larmes, quand elle vit son mari revenir en vie. Et moi, je voyais mon père comme un héros. Je voyais Neville Londubat, tous les sorciers qui avaient prit part à la bataille, et surtout, Harry Potter, comme des héros. Aujourd'hui, je suis en 6ième année, et mon rêve, en plus de le rencontrer, est de réussir à écrire mon premier roman policier !