Luna V. Blackwood

Histoire

Chapitre I : L’adoption

Si je suis bien la fille de Camélia et Vladimir Blackwood, je ne partages pas leur sang. Je crois que je l’ai toujours sût, car Père et Mère n’ont jamais fait de ce sujet un secret. Ils avaient… des difficultés à concevoir alors, lors d’un voyage en Russie, ils ont pris contact avec ma mère biologique. Une jeune fille enceinte qui ne souhaitait pas garder son bébé, mais voulait tout de même lui assurer une vie décente. Alors que la grossesse en était au terme, Mère a alors appris qu’elle attendait elle-même un enfant. Apparemment, ce n’est pas une chose isolée. En tout cas, bien loin de se rétracter, Père et Mère m’ont légalement adopter, avant d’user de sortilèges pour effacer la mémoire aux personnes qui pouvait mettre en doute mon ascendance. Aux yeux de tous, j’étais leurs fille aînée. Pour couvrir leurs arrière, Père avait fait emménagé Mère pendant quatre mois dans une maison éloignée de tout, pour cacher aux yeux du monde entier qu’elle n’était pas véritablement enceinte.

Je suis donc née en tant que Luna Vladimirovna Blackwood, Sang-Pure et demi-louve-garou par Mère. Sœur aînée de sept mois d’un petit Arthur qui, lui, passait pour un enfant prématuré alors qu’il était arrivé pile au terme. Quelques années plus tard, nous avons été rejoints par Aria, et c’est ainsi que notre fratrie fut complète. Nous passions nos journées à nous amuser, lire, apprendre… Arthur et Aria sa bagarraient pour un oui ou un non, et j’essayais d’y mettre terme. Une enfance somme toute tout à fait banal pour la famille Blackwood.

Chapitre II : Le début du périple

Père et Mère ont fait de moi leur fille légitime et de sang pour m’éviter tout les problèmes que j’aurai pût rencontrer. Une enfant d’une mère célibataire, une Née-Moldue de surcroît, n’était pas très bien vu encore à l’époque – surtout dans les hautes sphères Sang-Pur. Il y avait bien quelques familles qui brisaient les codes, mais ce n’était pas guère la majorité. Et Père a toujours été… très victorien dans sa manière de voir le monde. Dire la vérité ne pouvait rien donner de bons, selon lui, et ma sixième année à Poudlard ne pût lui donner tort.

Comme mon frère Arthur, j’ai reçu ma lettre pour Poudlard l’année de mes onze ans, en 1991. J’étais donc en sixième année lorsque les Mangemorts et Lord Voldemort contrôlaient Poudlard, et avait décrété que les Nés-Moldus étaient personna non grata au sein du collège de Magie. Pire, ils étaient raflés, et déportés. J’ai vécu cette année dans la terreur, épaulé par mon frère avec qui je partageais mes tourments. Je ne pouvais pas trop en dire à Aria, bien qu’elle connaissait déjà mes origines : les Carrow aimaient la martyriser à cause de ses phobies et de ses peurs. Je me devais me montrer forte pour elle. Finalement, mon secret n’a jamais été éventé jusqu’à aujourd’hui. Le statut inattaquable de Père et Mère, tout deux professeurs et Sangs-Purs, me protégeait. J’ai pût poursuivre une septième année normale, et valider douze BUSES sans n’avoir plus à me soucier de devoir porter un lourd secret, qui pouvait me coûter la vie.

Chapitre III : L’aventure de l’UMS

J’ai rejoints l’Université de Magie en 1999, où mon coeur toujours balancer entre Histoire et Littérature. Ne pouvant faire de choix, et avec un peu de pression de la part de Père, j’ai réussis à entrer dans les deux cursus, tout en étant major de ma promo. À tel point que j’ai proposé à mes professeurs de faire ma deuxième et ma troisième année de licence en même temps, ce qui fût accepter. Je ne suis pas un bourreau de travail comme ma petite sœur, mais j’adore me donner à fond pour étudier ce qui me plaît. L’année dernière était éprouvante, je n’avais plus aucun temps libre. Heureusement, vivant avec Arthur, mon frère pouvait m’aider en me déchargeant des tâches domestiques. À présent, je suis en quatrième année, et mon emploi du temps me semble étonnamment léger. Et, comble du bonheur, Aria nous rejoint dans notre appartement !