Olympe Swan

Histoire

Chapitre I 🎔 Une goutte de mimosa, deux goutte de lilas et trois gouttes de jasmin
Mes parents ont eu une histoire banale. Ils se sont rencontrés à Poudlard, mais ne se sont intéressés à l'autre véritablement que à l'université. Ils se sont mariés, ils ont acheté une grande et belle maison et ont commencé à fonder leur famille. Ils ont d'abord eu un fils, Oscarius, que tout le monde appelle Oscar. Mes parents aiment bien les pronoms originaux, mais ils nous appellent toujours par nos surnoms. Par exemple, quand je suis née, quatre ans après mon frère, mes parents m'ont appelée Olympia, mais tout le monde m'appelle Olympe. Il paraît que j'étais un bébé très souriant, dès le début. Petite, mes grands-parents me gardaient pendant que mon frère allait à l'école primaire sorcière Zain, puis j'y suis entrée à mon tour. Il y avait quelques livres moldus, alors, très vite, je me suis intéressée à des croyances moldues, comme l'existence des fées, des farfadets, et à quel point les forêts pouvaient être magiques. Bien sûr, je savais la réalité, mais je ne pouvais pas m'empêcher d'en rêver, et de m'en intéresser.

Mon frère rentra, logiquement, à Poudlard avant moi. Il écrivait régulièrement des lettres à la maison, et nous parlait de ses cours, du château et des différents professeurs. Il était dans la même classe que Harry Potter, si ça, ce n'est pas la classe ! Il nous parla aussi de son nouvel ami, Keith Adams. Il l'invitait même aux vacances de Noël, quand ils rentrèrent. Je ne m'en rendais pas compte, mais Keith avait eu une vie compliquée, et mes parents, touchés par sa détresse, essayaient de compenser le manque d'attention de son père. Mais Oscar continuait de nous écrire, surtout durant sa deuxième et troisième année, parce que papa et maman étaient assez inquiets de ce qu'il se passait à Poudlard. Mais quand il était en quatrième année, avec le Tournoi des Trois Sorciers, j'étais verte de jalousie qu'il puisse voir tant de choses incroyables !

Chapitre II 🎔 Quelques gouttes de chèvrefeuille et une pincée de lavande
Quand Oscar rentra en cinquième année, je rentrais en première année. Le Choixpeau m'envoya à Gryffondor. Je commençais à me faire quelques amis, et les cours m'amusaient bien. Je pris un plaisir certain en botanique et en potions. Non pas que j'avais un attrait particulier pour les plantes magiques, mais j'aimais les plantes simples, qui dégageait de bonnes odeurs. Et je me rendais compte en potion que j'aimais faire des mélanges pour obtenir des odeurs différentes. J'avais toujours eu un nez sensible, et là, il semblait ce confirmer. Ce qui, quelque part, me rendait heureuse ! J'aimais, au fur et à mesure des années, faire des mélanges floraux, et les mettre en bouteille pour les offrir à mes amies. J'aimais particulier en donner à Hitomi, que j'avais rencontrée à la chorale. Elle avait un an de moins que moi, et jouait super bien du violon. J'aimais pousser la chansonnette avec elle, et parler de tout et de rien.

Alors que je rentrais en cinquième année, je commençais à me rapprocher d'un mec de Serdaigle, Lucas. Il était gentil et bienveillant avec moi, il m'aidait même dans les matières où je n'étais pas douée. Ne connaissant véritablement que Keith comme mec, outre que mon frère, évidemment, je n'arrêtais pas de me dire que Lucas était vraiment quelqu'un de bien. Non pas que Keith ne l'était pas, mais il causait pas mal de souci à mes parents. Il avait emménagé à la maison depuis son entrée à l'université, et même si mes parents ne me disaient rien, j'avais entendu parlé de nombreuses gueules de bois et de prises de drogues. Alors, Lucas, qui paraissait propre sur lui, me semblait être un bien meilleur parti, en effet. On commençait à sortir ensemble en sixième année, attendant mes BUSE avant de me mettre en couple. Au début, tout allait bien. Puis, petit à petit, je ne lui convenais plus. Mais comme j'étais accro à ses sourires, je me devais de changer, pour lui faire plaisir. Je m'habillais comme il aimait, pour être belle et désirable à ses yeux, je l'écoutais parler, et surtout, c'est lui qui m'avait dit de perdre mes rondeurs.