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Vives les mariés !

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RPG Officiel
Vives les mariés !
Samedi 15 septembre 2001

Quand tout l'Angleterre se leva sous un matin radieux, ce jour-là, tout le monde eut un sourire, mais particulièrement le monde sorcier. En effet, alors que le Ministère de la Magie promulgua une loi sorcière autorisant le mariage homosexuel, Dmitry Romanov se dépêcha de demander Peter, son conjoint, en mariage. En bon Romanov, il souhaitait être le premier marié gay ! Peter, qui vivait avec lui depuis son adolescence, partagea son état d'esprit, et les deux fiancés organisèrent une journée grandiose en seulement un mois. Vous pouvez toutefois demander à Harry Romanov, le plus jeune des deux fils du couple, l'organisation ne fut pas de tout repos ! En effet, l'un des plus gros conflit était de savoir qui marierait le couple. Harry trancha pour le professeur McGonagall, qui avait eu les deux mariés en cours, et avait beaucoup souffert avec leurs bêtises perpétuelles.

Les invitations furent rapidement envoyées. En bon Romanov, le couple souhaitait montrer la grandeur de leur amour (et de leurs richesses), et avait invité tout le gratin, en plus de leurs amis. Ils avaient évidemment invité leurs deux fils, Alekseï et Harry. Le Ministre de la Magie, Kingsley Shacklebolt, était invité au mariage de son porte-parole, pour voir le premier mariage gay, mais égalemnt en tant qu'amis des mariés. Ces derniers avaient invité beaucoup de Sang-Purs, qui étaient également leurs collègues, voir leurs amis. En effet, nous pouvions compter Vladimir Blackwood, l'ancien professeur de russe des deux, et sa femme Camélia, la collègue de Peter. Les trois enfants, Luna, Arthur et Aria étaient présents. Les Green étaient présents. En effet, non seulement ils étaient des Sang-purs, mais également, ils semblaient assumer avec difficulté l'identité lupine de leur mère de famille Saoirse. Pourtant, ça n'empêchait pas les enfants Sirius et Shanna d'être présents. Ce qui était également assez impressionnant, pour certains invités habitués au gratin, était de voir la présence de la princesse royale Louve Iceni, promise à la couronne irlandaise, accompagnée de son fiancé Connor, et de son frère, le prince royal irlandais Bleddyn Iceni. En effet, Dmitry travaillant souvent avec la famille royale irlandaise, les deux aînés étaient invités en tant que représentants de la famille.

Les mariés avaient également invité leurs plus proches amis. Il y avait Eden Bennett et sa femme Juliette, enceinte de 7 mois et trois semaines, ainsi que leurs deux filles, Alice et Hermione. Irina Nightshade, la sœur de Dmitry et ami de Peter, était accompagné de son mari Shay et de ses deux enfants Hitomi et Arsène, qui portait son éternel bonnet gris, malgré son costume et les récriminations de sa mère. Cameron Plisetsky , le dernier de l'ancien groupe d'amis du collège de Poudlard, était là avec son mari Killian et sa fille Tessa. Enfin, certains collègues étaient invités, ce qui était le cas pour les Prewett. Louis étant le collègue de Peter, il était invité avec son conjoint Ethan et son ex-femme Adèle, qui profita du mariage pour passer du temps avec son frère Eden et ses nièces Alice et Hermione. Evidemment, les enfants Prewett, Joshua, William et Victoria étaient présents. Ewan Clever était présent, et ses deux enfants adoptifs, Alkanor Naoui-Clever et son frère John, étaient invités.

La cérémonie fut très réussie. Les deux mariés échangèrent calmement, pour une fois, leurs voeux, avant de sauter de joie une fois leur union annoncée. Ils en profitèrent pour faire une annonce qui choquèrent les invités, et encore plus leurs deux fils : ils avaient décidé d'adopter un troisième enfant. Rien n'était encore fait, mais aux dernières nouvelles, ce serait, cete fois-ci, une petite fille. Une fois cette annonce terminée, tous se dirigèrent vers l'immense salle des fêtes. Décorée avec plusieurs drapeaux LGBT, le repas serait adressé en buffet. Les nappes étaient des drapeaux LGBT, et il y avait des ballons de toutes les couleurs. Également, des arc-en-ciel servaient de décoration pour la nourriture. Peu protocolaire, les mariés avaient décidé que le repas serait en même temps que la danse, pour que chacun puisse faire à leur guise. Une machine à glace, apportée par Alekseï, était multicolore, et Juliette interdit formellement à sa fille Hermione, âgée de 11 ans, de prendre de la glace seule. En effet, certains parfums avaient de l'alcool dedans… En parlant d'alcool, la table des boissons étaient aussi longue que la table de nourriture, dont une bonne partie était de la vodka. Alors que les mariés rentraient dans la salle, Katy Perry chantait dans les enceintes I kissed a girl. La fête pouvait enfin commencer.


ϟ ϟ ϟ

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Sirius Green
Contexte
Nous sommes le samedi 15 septembre 2001. Sirius, fils aîné de Seth et Saoirse Green, fait son entrée à l'UMS. Demi-loup, Occlumens qui ne se maîtrise pas encore, Sirius est surtout fier de son Sang-Pur que ses parents ont mis pourtant un point d'honneur à camoufler. Introverti, il ne parle pas beaucoup de lui mais est un garçon intrépide qui n'hésite pas à foncer dans le tas, quitte à réfléchir après coup.

Vive les mariés !
Les cheveux blonds de la jeune femme dansaient dans son dos au fur et à mesure qu’ils tanguaient. C’était une sorcière vraiment séduisante et Sirius la soupçonnait un peu d’en jouer pour aguicher les mecs de la soirée. « Oh non, je suis venue avec la famille. » répondit-elle en désignant ses parents au loin. Fey ressemblait énormément à son père, le professeur de vol de Poudlard, Mr. Stanger. Il avait une mâchoire carrée, des cheveux blonds tirant désormais sur le gris, et des yeux bleus aussi pétillants que ceux de sa fille. Sa mère, en revanche, avait de longs cheveux bruns qui bouclaient légèrement aux pointes. Grande, élancée, elle avait un air solennel qui laissait sans doute ses ennemis perplexes. Elle était Tireuse d’élites, de ce que lui avait dit une fois Fey. Et elle était un loup-garou. Comme la mère de Sirius.

« La plupart des profs sont invités, du coup mon père aussi. » poursuivit Fey. « Et toi ? Tu es venu faire bonne figure ? » Sirius roula des yeux en faisant tourner sa partenaire sur elle-même. « On va dire ça … Ma mère a jugé que c’était important d’être présent. Mais si ça n’avait tenu qu’à moi … ou même à mon père. » Machinalement, le regard de Sirius se tourna vers Seth Green qui riait avec le professeur Chastang. Tout au long de sa vie, Sirius avait été comparé à son père : le regard froid, les épaules carrées, un certain penchant pour la noirceur. Pourtant, quand il le regardait, Sirius ne voyait que les secrets qui les opposaient.

Comme s’il avait senti le regard sur lui, Seth tourna la tête vers Sirius et lui adressa un mince sourire. L’étudiant détourna les yeux et reporta son attention sur Fey à qui il demanda si elle comptait repartir seule ou en compagnie d’un homme.

« Pourquoi, t'es jaloux ? » Sirius baissa les yeux vers Fey qui avait un sourire malicieux. Oui, Fey était une belle femme et elle avait des atouts. Des atouts dont elle n’hésitait pas à se servir. Or, elle n’avait jamais cherché à flirter avec lui. Il fallait dire qu’ils revenaient de loin. Ils avaient longtemps été ennemis, se détestant, s’injuriant, se battant. Et puis, les choses avaient changé avec la guerre au sein de Poudlard. Désormais, elle était une amie. Serait-elle cependant un jour plus que ça ?

Il se pencha à son oreille et murmura : « Ton numéro de charme ne fonctionne pas avec moi, Stanger … » Son regard croisa celui de Fey et il esquissa un sourire. Pour être avec quelqu’un, autant faudrait-il qu’il le veuille. Était-il vraiment prêt à accepter quelqu’un près de lui alors qu’il ne s’acceptait pas lui-même ? Comment quelqu’un pouvait-il l’aimer s’il ne s’aimait pas déjà lui-même ?

« On verra... Il y a du beau monde en tout cas, j'espère ne pas rentrer bredouille ! » A nouveau, Sirius leva les yeux au ciel. « Je te connais assez pour savoir que tu draguerais même un demi-Gobelin. » Rapidement, Sirius se recula pour éviter une possible frappe de la part de sa partenaire. Mais celle-ci avait opté pour une autre tactique : « Est-ce qu'on devrait te trouver quelqu'un ? » Sirius écarquilla les yeux. « Oh surement pas ! Je n’ai pas besoin de qui que ce soit … » La chanson se termina, au plus grand soulagement de Sirius qui ne put dissimuler son sourire. Il s’écarta de Fey, la tenant du bout des doigts, comme pour lui intimer qu’il avait assez dansé pour la soirée. Mais à ce moment-là, de petits doigts tapotèrent son épaule.

Le jeune homme se retourna, réprimant un frisson rien qu’à l’idée qu’on l’ait touché, et aperçut avec surprise une tête familière. « Trop occupé avec vos prétendantes pour venir me dire bonjour, Mr. Green ? »

Tessa Plisetsky.

Tessa.

Un doux sourire s’afficha sur les lèvres de Sirius sans qu’il n’ait le temps de dissimuler ses sentiments. « Bonjour Tessa. » Tessa Plisetsky était à présent en 6ème année à Poudlard mais Sirius la connaissait surtout parce qu’elle était une Serpentard. Elle avait un visage fin, presque gracieux. Ses yeux étaient clairs et s’accordaient parfaitement à ses cheveux blonds presque polaires qu’elle dressait toujours en une coiffure simple mais pourtant jolie. Elle avait été l’une des filles qui avait osé demander à Sirius de sortir avec elle. C’était il y a un petit moment déjà. Sirius avait refusé sa demande mais loin de la rejeter, il l’avait plutôt prise sous son aile. Il n’était pas dans ses habitudes d’agir ainsi mais la jeune femme avait toujours été d’une telle douceur qu’il ne se voyait pas faire autrement.

Il la revoyait aisément, le jour de sa Répartition, quand elle était passée sous le Choixpeau. Elle semblait tellement fragile. Et pourtant, elle avait fait ses preuves. La plupart des personnes de Poudlard la trouvait froide, autoritaire, cassante. Pas Sirius.

« Je suis Tessa. » se présenta la Serpentard auprès de Fey qui la dépassait presque d’une tête. « Tu me le prêtes pour une danse ? » Sirius se tourna, surpris, vers Tessa. Elle … voulait danser avec lui ? Décidément, il était bien demandé ce soir … « Sauf si je dérange, bien entendu... » souffla-t-elle à son oreille. Sirius secoua la tête et posa ses deux mains sur les épaules de la 6ème année pour lui faire faire demi-tour. « On se voit plus tard, Fey. » Il adressa un clin d’œil à son amie avant de faire pivoter à nouveau Tessa et de la rattraper entre ses bras.

« La jeune Plisetsky veut donc danser avec moi ? » dit-il avec un sourire en coin. A nouveau, il la fit tourner, s’assurant qu’elle ne risquait pas d’être désorientée et de tomber à l’aide de ses bras qui la soutenaient. « J’ignorais que tu serais présente à ce mariage. Décidément, je crois retrouver tout le monde ici ! » Si cela aurait pu passer pour un reproche aux yeux de certaines personnes, Sirius était sincèrement heureux d’y retrouver la jeune femme. « Comment tu vas ? » demanda-t-il d’un ton plus doux, son sourire en coin disparaissant au profit d’un regard plus attentionné.

Il pressa doucement sa main dans la sienne, admirant ses doigts fins et gracieux. Une vraie princesse. Trop fragile. Trop parfaite pour lui. Sirius n’était pas fait pour elle. Lui … c’était plutôt la noirceur. La violence. Le monstre.

@ Victoire

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Sirius Green

descriptionVives les mariés ! - Page 2 EmptyRe: Vives les mariés !

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Vive les mariés ! Samedi 15 septembre 2001 « Parfaaaaait, je crois pas être assez conscient pour arriver tout de suite au vouvoiement. Vous avez l’air tellement… jeunes, tout les deux. » Ce commentaire me fait sourire. Oui c'est vrai, nous sommes jeunes. Si nous avions été des adolescents normaux, j'aurais passé mes ASPIC à Poudlard il y a trois mois. Mais à la place, c'est la première fois que je vais à l'école, principalement grâce à ma sœur. Grâce à elle, nous allons pouvoir goûter à ce que c'est, qu'une jeunesse normale. Bien que, quelque part, nous avons été forcé à grandir plus vite que les autres. Ma sœur, plus que les autres. « Pression ou pas, elle pourrait se montrer sympa et… compréhensive, quand même. » Cette fois, je ne réponds pas. Alekseï ne comprendrait pas. Il n'a pas grandit avec nous. Je peux comprendre qu'il y a eu un choc de culture entre les deux, mais Alekseï ne comprendrait pas que Louve ait été habituée à un certain… Standing. Et que elle-même est forcée de tenir perpétuellement ce standing. Elle essaie tellement d'être parfaite, que je suis intimement persuadé qu'elle règnera jusqu'à sa mort, contrairement à Père qui veut lui laisser sa place. Mais, même si elle est prête à régner toute sa vie, elle n'atteindra pas l'âge moyen des sorciers, celui des 120 ans. Non, je suis intimement persuadé que son cœur lâchera avant, de fatigue. Et ça me tue de dire ça, parce qu'elle reste ma sœur et que je l'aime. Je n'envie pas sa place.

Mais j'ignorais ces sombres pensées pour me tourner vers Alekseï, et lui dire tout le mal que je pensais du fiancé de ma sœur. Déjà que j'étais persuadé qu'elle n'était pas totalement heureuse, malgré ce qu'elle disait, Connor n'arrangeait pas la tâche. Dire que ce matin, il s'était disputé sur la tenue qu'elle avait décidé de porter pour le mariage. Tout ça parce qu'elle avait décidé de porter une combinaison, et non une robe. Il lui avait sortit un discours totalement machiste qui n'avait pas sa place dans la famille Iceni. « Il n’était pas comme ça avant ? Pourtant, il a l’air d’être persuadé être né pour écraser les autres. Et essuyer ses bottes sur la tête de son voisin, si tu vois ce que je veux dire. » J'haussais les épaules, les mains le long du corps. Je les aurais bien mise dans les poches de mon costume, mais je devais bien me tenir. Après tout, j'étais ici en tant que représentant. « Je ne sais pas… A vrai dire, ils sont promis l'un à l'autre, et ils le savent, depuis tellement longtemps, que je ne sais plus qui il est originellement et qui est devenu. » « Puisse-t-il n’avoir que des filles qui le détestent jusqu’à la fin des temps. Ça lui apprendra un peu, hein… » « Ce serait bien… » Je réponds pensivement. Louve admire et honore régulièrement Boadicée, je pense que son rêve est que son premier enfant soit une fille, pour qu'elle puisse monter sur le trône. Et si elle n'avait que des filles, il n'y aurait aucun problème pour la succession de la Grande Prêtresse aussi. Ce ne serait pas les enfants d'Accalia qui prendrait la succession de la religion, mais bien un enfant royal. « Il a quand même bien l’air tristement hétéro. Si c’est pas désolant, ça… Tu veux boire quelque chose, Ton Altesse ? » « Bien volontiers. Je prendrais bien de la vodka. »

J'attrapais le verre que me tendit le jeune homme, quand ma sœur et son fiancé finit par se rapprocher de nous. Quand ils se plantèrent devant nous, je donnais discrètement un coup de pied à Alekseï pour qu'il pense à s'incliner. Louve était déjà d'une humeur exécrable, je ne voulais pas en rajouter. Et surtout, je ne voulais pas que Connor trouve n'importe quel raison pour critiquer le jeune étudiant. D'ailleurs, il finit par montrer mon verre à la main. « Faites attention, Prince Bleddyn. N'êtes-vous pas là pour assurer la protection de Sa Majesté votre sœur ? » Je sentis Louve se tendre à mes côtés. Je savais qu'elle préférait se retrouver avec n'importe quel autre invité qu'avec son fiancé. Je fis un bref sourire, en inclinant mon verre. « Je suis ici en qualité d'invité, je vous le rappelle. Et puis, Sa Majesté la princesse ne sait-elle pas se défendre seule ? Dans mes souvenirs, au dernier entraînement, vous avez été incapable de la mettre au tapis… Contrairement à elle. » Je savais que Louve cachait son sourire derrière la gorgée de champagne qu'elle prenait. Et même si Connor continuait de sourire, je devinais que son regard devenait furieux. Avant de le laisser répondre, je mis une main dans le dos de Alekseï, pour le mettre en avant. « Chère sœur, vous connaissez déjà notre hôte. » Dans ma famille, nous vouvoyons nos parents. Et dans notre fratrie, nous nous vouvoyons entre nous, durant les représentations officielles. Comme celle-ci. « Connor, laissez-moi vous présenter le fils aîné des mariés, Alekseï Romanov. Il étudie l'histoire de notre beau pays pour sa thèse. » Le regard de Connor redevint faussement princier, véritablement hautain. Il tendit sa main pour serrer celle d'Alekseï. « Mais oui, Louve m'a parlé de vous. N'est-ce pas vous le brillant étudiant qui a un accès privilégié à nos archives royales ? »
:copyright:️ Justayne

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Beg me for mercy
I am the violence
What you gon' do
When there's blood in the water

descriptionVives les mariés ! - Page 2 EmptyRe: Vives les mariés !

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Vives les mariés !Samedi 15 septembre 2001Bitcher sur le fiancé de la princesse est quand même rudement amusant. Et, sans doute, j’apprécie encore plus l’exercice parce que j’ai un peu trop bu et mangé – ce qui revient au même, grâce à mes glaces. Je regarde le jeune homme sans pouvoir m’empêcher de grimacer. Si le mot antipathique avait une photo à côté de la définition du dictionnaire, ce serait la sienne. « Les mariages arrangés, quelle plaie… ! » Fis-je remarquer à Son Altesse en lui tendant la vodka qu’il m’avait demandé. Je sais qu’il faudrait que je fasse preuve de tact, ou ce genre de chose, car les mariages d’amour ne sont historiquement pas monnaie courante dans les royautés ou la société Sang-Pure, mais quand même. C’est une des inventions les plus débiles de notre société, non ? Ou alors, j’ai cet avis parce que contrairement aux autres, j’y échapperais grâce à mes pères ?

Mais je n’ai pas le temps de trop réfléchir, parce que la princesse arrive aux bras de son Connard. J’ai même dût me mordre la langue pour pas crier quand Son Altesse m’a donné un coup de pied. Message reçu : je devais faire une révérence. « Faites attention, Prince Bleddyn. N'êtes-vous pas là pour assurer la protection de Sa Majesté votre sœur ? » Nan mais franchement, pourquoi me martyriser, alors que Connard ne fait même pas l’effort de me calculer ? Prince ou non, il allait m’entendre dès qu’il serait parti… ! En pleurant intérieurement l’état sûrement tuméfié de mon pauvre pied, je suivis leur échange en essayant de ne pas trop grimacer de douleur. Alors comme ça, Louve rétame son mec. C’est sûrement parce que sa tête ne me revient pas, mais cette information me rend extrêmement joyeux. J’en rirais presque si je n’avais pas aussi mal ! « Chère sœur, vous connaissez déjà notre hôte. » Je sais qu’un petit signe de la main désinvolte serait carrément déplacé, et que la princesse pince-sans-rire n’apprécierait pas du tout. Alors je me rabats sur un discret clin d’œil à son attention. « Connor, laissez-moi vous présenter le fils aîné des mariés, Alekseï Romanov. Il étudie l'histoire de notre beau pays pour sa thèse. » « Enchanté. » Enfin, pas vraiment. Mais je devais bien me tenir, ne serait-ce que pour avoir l’occasion de bitcher un peu plus sur Connard avec mon nouvel ami de boisson dès qu’il aura fichu le camp. « Mais oui, Louve m'a parlé de vous. N'est-ce pas vous le brillant étudiant qui a un accès privilégié à nos archives royales ? » Brillant étudiant ? Entre ça et le fait que l’air qu’il se donnait le rendait tout à fait ridicule, je devais faire un effort surhumain pour ne pas exploser de rire. Est-ce que c’est d’avoir fait découvert à la princesse les milk-shake des gueux qui m’a valu ce qualificatif de brillant ? « Oh, c’est trop d’honneur de louer mes travaux, Votre Altesse… » Je fis une seconde révérence à la jeune femme, destiné surtout à baisser le visage pour ne pas que son fiancé puisse me voir se foutre presque ouvertement de lui. « Peut-être nous recroiserons-nous à l’Université… ? » Quel est le titre d’un fiancé avide de pouvoir, déjà ? « Comme j’ai l’honneur d’avoir accès à vos archives, Votre Altesse… Je suppose que je pourrai vous faire découvrir certaines spécialités anglaises, autre qu’un simple milk-shake ? » Insupportable ? Mais non, voyons, c’est comme ça que tout le monde m’aime.
:copyright:️ Justayne

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Faites de vos raves une réalité !

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Vive les mariés !Samedi 15 septembre 2001
J'écoutais Harry Romanov depuis un bon moment. Il parlait du mariage de ses pères, un peu comme si c'était le sien. Il devait s'être beaucoup impliqué… Mais il devait aussi se rassurer. Quand je regardais les invités, tout le monde avait l'air de bien s'amuser. Même Père, c'est dire ! Mais bon. Harry sentait l'alcool, ses gestes étaient plus lents. Je n'en étais pas à dire qu'il était fin ivre, mais je pense que l'alcool tapait légèrement dans sa tête. Je préférais alors ne pas insister, et lui demander qui était Nana. « Nana, c’est… la mère de mon père. Ma grand-mère. » Je faillis lui demander de quel père il parlait, après tout, il en avait deux ! Quand je vis son regard fuyant. Le même que je pouvais avoir quand on parlait de sujet qui me mettait mal à l'aise. Comme mes notes d'ASPIC. Ou mes rendez-vous avec la psy. Ou combien d'anxiolytiques j'avais pris en une journée. Ou si j'avais bu en prenant mes médicaments. Ou la date du prochain tournoi d'échec, qui avait d'ailleurs lieu dans deux semaines. Bref, des sujets que je n'appréciais pas. Ce regard, c'était le regard qui demandait à ne pas insister. Alors je laissais tomber, en me contentant de boire mon verre en silence. J'aurais pu être presque bien, même avec Harry Romanov, si il n'y avait pas toute cette foule autour de moi. Je songeais à ça, quand je croisais le regard de Père. Seul. Il avait du enfin réussir à s'échapper de ce qu'il appelait les griffes de Mère. Je commençais à me lever, une main sur ma courte robe, pour ne pas dévoiler mes dessous. « Bon bah, c'était sympa de te parler, mais Père attend sa glace. Et ne te lamente pas trop, ce mariage est top. » Je frottais le bout de ma chaussure contre sa cheville, en guise de réconfort, avant d'attraper ma coupe de glace, celle de mon père, et je le rejoins, caché derrière une plante.
:copyright:️ Justayne

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Could you hold me without any talking ?

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Vive les mariés ! Samedi 15 septembre 2001 « Enchanté. » Jusque là, tout se passe bien. Alekseï a l'air de faire des efforts… Même si je vois, au regard de ma sœur, qu'elle a deviné qu'il n'était pas totalement sobre. Mais elle ne dit rien, comme Connor se tourne vers Alekseï pour lui parler. Au lieu de le snober. « Oh, c’est trop d’honneur de louer mes travaux, Votre Altesse… » Louve fait un petit signe de tête. Elle reste dans son rôle. Sûrement pour éviter de rajouter de l'huile sur le feu avec son fiancé. « C'est bien normal. » « Peut-être nous recroiserons-nous à l’Université… ? » Jusque là, tout se passe bien. Alekseï a l'air de faire des efforts… Même si je vois, au regard de ma sœur, qu'elle a deviné qu'il De nouveau, Connor écoute à peine. Vraiment, il pourrait être jaloux des hommes qui tournent autour de sa fiancée, mais même pas. Comme quoi, on voit bien ce qui l'intéresse réellement dans ces fiançailles. « Comme j’ai l’honneur d’avoir accès à vos archives, Votre Altesse… Je suppose que je pourrai vous faire découvrir certaines spécialités anglaises, autre qu’un simple milk-shake ? » Ah, finalement, il relève les yeux. Interloqué. « Vous avez goûté à ce genre de choses… Princesse ? » Je la connais. Je sais qu'elle se retient. D'hausser les yeux au ciel et de le frapper. « Alekseï, que diriez-vous de me présenter à vos pères ? Je serais ravi d'échanger quelques mots avec eux… » Je sais que Louve préfèrerait mourir plutôt que de se disputer avec lui devant un public. Donc je préfère nous éloigner, mon interlocuteur et moi. Quitte à servir un pieux mensonge. On finit par se poser dans un coin et continuer de discuter tout le long de la cérémonie, comme deux bons vieux amis. Et moi, j'espère vraiment le retrouver à l'UMS.
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Rentrée à Poudlard
Samedi 15 septembre 20011

Je m'excuse auprès de mes amis, j'ai besoin de sortir ma tête est au bord de l'explosion. Je me dirige rapidement vers l'extérieur, je passe rapidement le pas de la porte. Mon corps est lourd, j'ai la tête qui bourdonne. Je prends une grande inspiration, à cet instant précis je sais que ma louve est sous la surface. Mes yeux doivent certainement avoir cette belle couleur ambré. Ça arrive de plus en plus souvent depuis mes premières règles. Et je trouve que ces derniers ça empire d'une certaine façon, sans doute à cause de mes hormones en ébullition. Je reste une ado mine de rien.

Je sais pertinemment que c'est le risque avec ce genre de soirée, mais ça ne m'empêche pas d'aimer faire la fête avec mes amis. C'est juste qu'au bout d'un moment tout devient trop dur à supporter. Les odeurs, les bruits, le toucher devient insupportable. Bien que je ne renie pas du tout ma part du loup, maman m'a dit qu'à l'adolescence c'était normal à cause des changements de mon corps. Ma magie aussi change, je peux le sentir. Elle évolue, grandit et je trouve ça vraiment cool. Même-ci parfois, comme là et bien j'ai besoin de prendre l'air. Vicky sait évidemment, comment ne pourrait-elle pas savoir ? Pas sûre qu'elle ait remarqué que j'avais faussé compagnie à cause de ça aujourd'hui. Je pouffe de rire toute seule. L'air frais me fait un bien fou, ça apaise les battements désordonnés de mon cœur. Tout comme les bourdonnements sous mon crâne.

Si j'accepte ma part de louve, je sais que ce n'est pas le cas de mon frère et vraiment ça me peine. Parce que je sais que ce que je moi je vis et loin de ce que lui peut endurer. Toute la différence est dans l'acceptation, lui il se bat frénétiquement contre qui il est. Et je sens instinctivement qu'il blesse son loup à agir ainsi. Je peux le sentir qu'il couine au fond de lui quand je suis à côté de Sirius. Un sourire traverse mon visage en entendant la voix de ma meilleure amie à travers les fenêtres ouvertes. Je l'adore cette fille, elle est presque comme une sœur pour moi. Je ne crois pas que je lui ai déjà dis parce que si j'assume ma part de louve, je sais que c'est plus compliqué pour les autres de comprendre ce que ça implique. Donc même-ci dans mon cœur, elle est une partie de ma meute. Je ne lui ai encore jamais dis. Je ne pense pas qu'on soit prête ni l'une ni l'autre à avoir cette conversation au combien sérieuse.

"Bonsoir." Je chuchote, j'ai entendu ses pas. Je ne sais pas qui cela peut bien être. Mais ma louve se soumets instinctivement à la nouvelle arrivante. Et je sais qu'elle est sans doute une vraie louve, elle. Je me tourne vers la nouvelle arrivante qui m'observe curieusement. Je lui fais un sourire éblouissant. J'aurais pu trouver milles autres façon de lui poser des questions, mais comme souvent je fonce dans le tas. "Vous êtes une louve, n'est ce pas ?" Je penche ma tête sur le côté tout en l'observant. Elle est belle et parait vraiment forte. Je vois de la surprise malgré la pénombre, j'oublie parfois que je suis très sensible aux autres créatures magiques. Maman m'a dit que le fait que j'accepte si facilement ce que je suis a permis à mes facultés de se développer à une allure folle. Je ne sais pas vraiment ce qu'elle entend par là.

"C'est peut-être un peu trop brutal ? Je suis désolée, je n'ai pas vraiment l'habitude de tourner autour du pot." J'hausse les épaules avec un sourire amusé, les yeux pétillants de ma malice habituelle. Des yeux toujours ambrés sans doute, ce n'est pas comme-ci je pouvais me calmer en claquement de doigts. C'est l'apanage de tout les sang-mêlés d'avoir des difficultés à composer avec leur nature à mon âge. "Vous êtes vraiment magnifique." Je laisse échapper sans en avoir vraiment conscience. Je suis presque intimidée ou en tout cas admirative. Je me rends compte que ce n'est pas seulement moi, mais aussi ma louve intérieure.

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Vives les mariés !Samedi 15 septembre 2001 Je suis persuadée que sans mon fiancé, j'aurais pu profiter pleinement de cette journée. Mais il avait été odieux toute la journée. Tout d'abord, ce matin, en Irlande, quand il soulignait qu'à un tel évènement, je devais porter une robe, et non pas un pantalon, même si ma tenue était une tenue de fête. Je lui avais répliqué qu'en allant à un mariage homosexuel, je supposais que les mariés ne se soucieraient pas des traditions vestimentaires. Puis, il m'avait collé toute la journée, pour se faire le plus de relations possibles, alors que c'était le rôle de mon frère et moi, pas le sien. Pour le moment, il doit jouer la pièce rapportée pas encore officielle, comme nous n'étions que fiancés. Et enfin, il avait manqué de respect à Alekseï, tout en manquant de respect aux choses qu'il me fit découvrir, comme les milk-shake. J'en étais à un point de non-retour, celui où je pouvais lui donner une gifle violente devant tout le monde. Mais à la place, je le plantais à sa place et tournais les talons. J'avais besoin de prendre l'air… Et d'enlever ma bague de fiançailles, qui me semblait, soudainement, très lourde à porter.

Vives les mariés ! - Page 2 U2f6


En arrivant sur le balcon, je ravalais le soupir que je rêvais de lâchais. Le balcon n'était pas vide. Il y avait déjà une adolescente, qui me tournait le dos. Mais alors que j'allais partir sans dire un mot, je l'entendis chuchoter : « Bonsoir. » Je m'approchais, et lui adressais un sourire éblouissant quand elle se retourna. « Bonsoir. » Même quand j'étais aux prises de la frustration la plus intense, je savais cacher mes émotions. Des années d'entraînement. Personne, hormis mes proches, ne pouvait deviner ce que je ressentais. Et dans ces proches, je n'incluais même pas Connor, mon fiancé. « Vous êtes une louve, n'est ce pas ? » Cette question me surpris. Pour plusieurs raisons. Déjà, elle ne savait pas qui j'étais. Et, étrangement, c'était agréable. Parce que je pouvais laisser tomber le masque de l'impassibilité. Même si, à force, cela devenait de plus en plus dur. Mais ce qui me surpris également était qu'elle put sentir que j'étais une vraie Louve. Pas moi. J'étais tellement agacée que je n'étais pas concentrée sur mes sens lupins.

La surprise fut tel que je ne pus m'empêcher d'ouvrir grands les yeux, devant sa question. « Je vous demande pardon ? » « C'est peut-être un peu trop brutal ? Je suis désolée, je n'ai pas vraiment l'habitude de tourner autour du pot. » Je finis par sourire, devant tant de spontanéité. Et, maintenant que j'étais calme et concentrée, je pouvais également sentir que c'était une louve. Pas entière, pas comme moi. Une demi louve-garou. « Il n'y a pas de souci, j'ai été surprise. Je n'ai pas l'habitude qu'on me pose la question. Mais oui, je suis une louve. Comme tout le reste de ma famille. Et vous, vous êtes une demi louve-garou ? » Je m'approchais de la rambarde pour regarder le paysage devant moi. Je me retrouvais à côté d'elle, et je pouvais maintenant clairement sentir que son loup était là, tapis, et soumis. Comme beaucoup de loups à la cour.


« Vous êtes vraiment magnifique. » Je ris. Vraiment, j'appréciais vraiment cette spontanéité. Je savais que c'était quelque chose qui me manquait, mais je ne me pouvais pas me permettre de l'être. Alors, je l'admirais chez les autres. Chez Alekseï, et chez cette jeune fille. « Merci. Vous aussi. » Elle avait de superbes cheveux noirs, et si je n'étais pas aussi fière de ma couleur rousse, j'en serais presque jalouse. « Vous êtes étudiante à Poudlard ? Quel est votre nom ? » C'était à mon tour de montrer de la curiosité. Une curiosité qui me fut renvoyée, alors que Miss Green semblait elle aussi vouloir me connaître. Ce qui était, en somme, une demande normale alors que je venais de lui demander comment elle s'appelait. « Je suis étudiante en Politique. Mais… Ce n'est que ma seconde occupation. En réalité, je suis promise au trône sorcier d'irlande. Je m'appelle Louve Iceni. » La surprise dans son regard me fit rire. Finalement, cela me flattait presque, après les humiliations de Connor, et le fait que Alekseï se soit moqué de moi durant nos deux rencontres. Mais, ce n'était pas l'Irlande qui m'intéressait, ce soir. C'était l'Angleterre. « Dites-moi, miss Green… Comment est l'image des loups-garous en Angleterre, depuis la fin de la guerre ? » Je savais qu'ils avaient pas mal été malmené, ces derniers siècles. C'est quelque chose qui me semblait inconcevable, alors que la moitié de la cour était constituée de créatures diverses.
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Rentrée à Poudlard
Samedi 15 septembre 20011

Son sourire est magnifique, ses cheveux couleurs de l'automne me fascine un peu. Mais je vais éviter de dire ça tout haut, même pour moi se serait bizarre de dire un truc pareil. Je ne sais pas vraiment pourquoi je me sens aussi intimidée par sa présence. Son aura, sa prestance dégage une autorité naturelle à laquelle ma louve est sensible. Et moi même par ricochet, j'y serais peut-être moins attentive si je n'étais pas si proche de la louve aujourd'hui. C'est comme-ci tout mes sens étaient en surface ce soir. Je sais que j'ai toujours l'air de bien le vivre, et je ne le vit pas mal. C'est juste pas aussi facile que ça en a l'air. Je suis bien consciente que mes pertes de contrôle sont plus fréquentes depuis mon entrée dans l'adolescence. Et ça ne fait que s'accentuer ces derniers temps. Cependant, loin de moi l'idée de renier qui je suis, ni ce que je suis. Ça jamais !

« Il n'y a pas de souci, j'ai été surprise. Je n'ai pas l'habitude qu'on me pose la question. Mais oui, je suis une louve. Comme tout le reste de ma famille. Et vous, vous êtes une demi louve-garou ? »

Je sursaute presque quand la rousse me répond. Oups, je crois que je m'étais encore une fois perdue dans mes pensées. Mon regard se fixe sur elle encore une fois, un regard sans doute un poil trop insistant. Ceci dit je ne pense pas que cela la dérange, elle me l'aurait sans doute déjà dit. Je ne suis pas des plus discrète après tout.

"Ah, pourquoi ?" Je fronce les sourcils avant de la regarder de nouveau, je suis censée la connaitre peut-être ? Vu comme je suis la presse, il y a peu de chance que son visage me revienne. Bouarf, tant pis, ce n'est pas si grave. Elle n'a pas l'air vexée ou quoi que ce soit du style. Elle a même l'air plus détendue. J'ai quand même la forte impression que je devrais savoir qui elle est... Je suis sûre que Vicky saurait elle. "Vous avez raison, ça doit être plus évident de le sentir pour vous que pour moi. Vous êtes tombée au bon moment, et il n'y a personne ici. La plupart du temps quand il y a du monde j'ai bien du mal à me concentrer sur mes sens. Maman me dit tout le temps que j'ai la capacité de concentration d'un scrout." Je soupire un peu dramatiquement, un léger sourire aux lèvres. Ma mère est une louve forte et pleine de vie, j'aime passer du temps avec elle. Elle m'aide beaucoup à prendre soin de ce lien entre ma partie lupine et humaine. Je rougis quand elle me renvois mon compliment, j'hoche légèrement la tête en guise de remerciement.

« Vous êtes étudiante à Poudlard ? Quel est votre nom ? » J'hoche la tête pour confirmer cette fois. "Yep, moi c'est Shanna, Shanna Green." Je me présente avec une petite révérence un poil provocatrice. On ne refait pas son caractère, d'autant que mes sens s'apaisent et que je reprends peu à peu tout la place dans mon corps. La louve se tapissant dans un coin de mon esprit en observatrice. Je peux presque sentir qu'elle renifle de dédain face à mes pitreries. Mes yeux s'écarquillent soudainement et je me tourne vers Louve Iceni la bouche un peu ouverte de surprise. Je dois avoir l'air vraiment stupide, mais en même temps je devrais définitivement savoir qui elle est. J'entends de la mon professeur d'histoire de la magie me hurler dans les oreilles de ne pas pioncer sur ma table de cours ou discuter avec mon voisin. Je referme ma bouche dans un claquement un peu sonore, je me suis fais mal. Je frotte ma mâchoire doucement, tout en continuant à observer la femme face à moi. Je suis d'autant plus impressionnée qu'elle a l'air plutôt agréable. Je ne sais pas trop quoi dire face à cette révélation, alors je ne dis rien. J'ai déjà été assez ridicule je suppose. Tant pis.

« Dites-moi, miss Green… Comment est l'image des loups-garous en Angleterre, depuis la fin de la guerre ? » Je ne peux empêcher une grimace de traverser mon visage. Je suppose que c'est plus parlant qu'un long discours. Cependant, je pense que j'ai besoin d'expliciter en mots ma pensée. Je tapote de mes doigts la rambarde, mon regard se perd un peu dans le noir de la nuit face à moi. "Guère meilleure qu'avant je suppose." Je penche la tête sur le côté, mon visage exprimant sans doute une certaine tristesse. Je pense à mon frère et sa haine de lui même. Pour qu'il se haïsse ainsi c'est bien que notre nature a définitivement une importance pour le reste de l'Angleterre.

"Malheureusement, certains loups ont participé du côté sombre. Et je comprends pourquoi ils l'ont fait, mais ça n'a pas incité la population à nous faire confiance. Je ne cache pas vraiment ce que je suis par exemple, mais je ne le dis pas vraiment non plus. Seul mes amis les plus proche savent pour moi. Et ceux parmi les sang-pur qui connaissent ce qui est arrivé à ma mère. Mon frère, par exemple se déteste pour ce qu'il est. Je suis peut-être un peu trop naïve mais pas au point de ne pas voir qu'on leur inspire de la peur voir du dégoût. En tout cas pour une partie des gens. J'ai quand même espoir pour ceux de mon année et celles d'après." J'ai un sourire quand je dis ça, parce que je pense à mes amis justement. Peu leur importe ce que je suis, au fond ce sont mes actes qui importe pas ce que je suis. Je sais que je peux leur faire confiance, Vicky ne me trahira jamais.

"Vous l'avez peut-être déjà croisé, Sirius Green. Un gars brun très grincheux en cursus de Musique et qui me ressemble un peu. Se serait bizarre qu'il ne le fasse pas d'ailleurs, ça reste mon frère." Je pouffe un peu de rire, si mon frère entendait sa description ça le rendrait dingue. "Ce n'est pas trop pesant comme responsabilité d'être la prochaine à diriger une nation ? Ça doit être vraiment flippant." Ma curiosité a parlé pour moi, je n'ai encore une fois pas le temps de réfléchir à ce que j'allais dire. J'espère que ce n'est pas déplacé comme question. Je ne sais même pas comment je suis censée m'adresser à elle ? Maman serait dingue et j'entends Papa d'ici. Shanna tu n'écoutes donc rien de ce que ton vieux père t'apprends ? Blablabla. Vous voyez le genre ? En un mot RELOU.

Je ne sais pas pourquoi j'ai posé la question. Parce que vraiment, c'est difficile pour moi de rester concentrée sur des choses que je ne comprends. En tout les cas, ça a l'air excessivement chiant les responsabilités qui vont avec le trône d'Irlande. Si je dois être honnête j'y comprends pas grand chose. Je ne suis pas la plus futée mais là je me sens complètement à la ramasse. Louve a l'air si intelligente et réfléchie. Je suis un gros bébé à côté, ceci dit je suppose que c'est normal. J'ai un frère qui me traite comme une gamine et des parents qui ne font guère mieux.

"Sérieux ? Vous avez une sœur à Poudlard ? Je ne me souviens pas l'avoir croisé. Ceci dit, si elle est pas dans mon année c'est possible. Je reste principalement avec les cinquième année de ma maison. " J'hausse les épaules, c'est vrai après tout. Je traine aussi avec quelques autres personnes. Mais la majorité de mon temps je le passe avec Vicky. C'est pas pour rien qu'on épuise les gens autour de nous. Le duo infernale qu'on forme est un peu compliqué à supporter j'imagine. On est bavarde comme des pies et on peut passer des heures à rire pour des âneries.

"Vous avez été à Poudlard vous aussi ? J'ai du mal à vous imaginer à Poudlard, vous deviez déjà être super sérieuse." Je ne réalise même pas que je pourrais potentiellement la vexer, j'embraye sans ralentir. Le mode Poudlard Express est lancé, tous aux abris ! "Et votre sœur, elle vous ressemble ? Si je vous embête dites le moi, j'ai tendance a être vraiment bavarde." J'ajoute quand même par acquis de conscience. Je ne voudrais pas l'ennuyer non plus. Surtout que je sais comment je suis quand je pars dans ma frénésie, je parle vite et je mange même parfois des mots. Et je pose des questions indiscrètes. J'ai tellement l'habitude d'être avec Vicky que je ne me rends pas toujours compte que mes questions peuvent être malaisante.

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descriptionVives les mariés ! - Page 2 EmptyRe: Vives les mariés !

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Vives les mariés !Samedi 15 septembre 2001 « Ah, pourquoi ? » J'avoue que je ne réponds pas, et je me contente d'un petit sourire. Pour une fois, il est agréable de ne pas être reconnu du premier coup d'oeil, et de pouvoir avoir une conversation… Normale, avec une autre personne. « Vous avez raison, ça doit être plus évident de le sentir pour vous que pour moi. Vous êtes tombée au bon moment, et il n'y a personne ici. La plupart du temps quand il y a du monde j'ai bien du mal à me concentrer sur mes sens. Maman me dit tout le temps que j'ai la capacité de concentration d'un scroutt. » « Et puis, je suppose que les sens doivent être moins aigus quand ce n'est qu'une moitié de loup en vous… » Je me base uniquement sur ce que j'ai pu voir en Irlande. Il est vrai que dans ma famille, nous sommes loups-garous en génération depuis 2 000 ans.

Mais une fois les présentations faites, je commence à me renseigner sur l'image des loups-garou en Angleterre. N'ayant pas vraiment vécu dans ce pays, je ne peux difficilement imaginer ce qu'ils vivent, bien que j'en sache une partie. Mais ce qui m'intéresse est de savoir comment leur image a pu évoluer depuis la guerre. « Guère meilleure qu'avant je suppose. » J'avoue être surprise de cette déclaration. Mais je suppose que les mentalités changent peu en seulement trois ans. « Et pourquoi cela ? » « Malheureusement, certains loups ont participé du côté sombre. Et je comprends pourquoi ils l'ont fait, mais ça n'a pas incité la population à nous faire confiance. Je ne cache pas vraiment ce que je suis par exemple, mais je ne le dis pas vraiment non plus. Seul mes amis les plus proche savent pour moi. Et ceux parmi les sang-pur qui connaissent ce qui est arrivé à ma mère. Mon frère, par exemple se déteste pour ce qu'il est. Je suis peut-être un peu trop naïve mais pas au point de ne pas voir qu'on leur inspire de la peur voir du dégoût. En tout cas pour une partie des gens. J'ai quand même espoir pour ceux de mon année et celles d'après. » J'ai une pensée pour Greyback. C'est le loup-garou anglais le plus connu chez nous, parce que ses mauvaises actions ont réussi à arriver jusqu'à chez nous, alors que nous n'avions pas participé à la guerre. J'avais quand même prit le temps de venir à Poudlard pour le capturer lors de la bataille, mais c'était tout. Je ne pouvais pas non plus comprendre ce que Miss Green me racontait. Après tout, nous avions toujours fait de la cour un lieu accueillant pour les créatures, tant qu'elles respectent nos règles ; justement parce que nous savions qu'elles étaient rejetées dans les autres pays. Je n'eus jamais alors à cache rma nature, bien au contraire, je dus l'assumer pleinement. Le devoir de princesse était suffisamment dur, il n'y avait pas besoin de rajouter les cachotteries sur ma nature.

« Je vous plains, sincèrement, vous et votre frère. » Notamment si il avait du mal à assumer sa nature, mais je supposais que l'image des loups-garou en Angleterre ne devait pas aider. Si il avait vécu en Irlande, au milieu de la propagande lupine, cela aurait-il changé quelque chose, pour lui ? « Vous l'avez peut-être déjà croisé, Sirius Green. Un gars brun très grincheux en cursus de Musique et qui me ressemble un peu. Se serait bizarre qu'il ne le fasse pas d'ailleurs, ça reste mon frère. » Non, il ne me semblait pas l'avoir croisé. Après tout, je n'avais aucun cours en rapport avec la Musique, tout comme mon frère. Donc je n'avais pas entendu ce nom. « Ce n'est pas trop pesant comme responsabilité d'être la prochaine à diriger une nation ? Ça doit être vraiment flippant. » Je la regardais un instant, un peu surprise par sa curiosité, mais je finis par sourire. Après tout, la jeune femme n'était pas désagréable du tout, et je pouvais comprendre qu'elle avait plein de questions à poser. Et puis, elle avait bien répondu aux miennes. « Pour être honnête… C'est un peu effrayant, oui. Mais d'un autre côté, j'ai été élevée dans cette optique-là. Dès mon plus jeune âge, je savais que je porterais la couronne, je n'avais jamais eu le choix. Mais surtout, je ne me suis jamais demandée si je voulais autre chose. Et je pense que même si j'ai encore un peu peur de savoir que mon couronnement se rapproche, malgré tout, je pense que si on m'enlevait ça, je deviendrais la personne la plus malheureuse. Ce pouvoir, cette couronne est devenu le but de ma vie. » Je lui adressais un petit sourire. « Je ne sais pas si vous comprenez ce que je veux dire. Mais après tout, vous êtes encore jeune, et vous avez tout le temps du monde pour trouver que ce que vous souhaitez faire de votre vie. »

Je m'approchais de la rambarde, pour regarder les jardins, plongés dans le noir, alors que la fête continuait à côté. Je supposais que Connor me cherchait, mais il n'aurait jamais l'idée de venir regarder ici. Alors, je me savais tranquille. « Et puis, vous ne seriez pas la seule à ne pas comprendre. Ma petite sœur a beau avoir un chemin tout tracé, elle aussi, elle ne me comprend pas. Elle, elle sera dans la religion, mais elle a encore du mal à visualiser cette vie comme sa voie. Heureusement, elle est à Poudlard en ce moment, à profiter de son adolescence. » « Sérieux ? Vous avez une sœur à Poudlard ? Je ne me souviens pas l'avoir croisé. Ceci dit, si elle est pas dans mon année c'est possible. Je reste principalement avec les cinquième année de ma maison. » Je souris une nouvelle fois à Miss Green. Selon la réactions, cela confirmait les dires d'Accalia : hormis les Irlandais, peu avaient fait le lien entre son nom de famille et… Et notre famille, justement. Elle pouvait donc vivre sa vie de collégienne le plus tranquillement du monde. « Oui, j'ai une petite sœur. Elle s'appelle Accalia, et elle est en 4e année à Gryffondor. Elle a été répartie il y a deux semaines, c'est sa première année à Poudlard. J'ai aussi un petit frère, Bleddyn, mais lui est en première année à l'Université. Peut-être que lui a rencontré votre frère. »

« Vous avez été à Poudlard vous aussi ? J'ai du mal à vous imaginer à Poudlard, vous deviez déjà être super sérieuse. » J'haussais les épaules, en me demandant comment aurait été ma vie si j'avais été à Poudlard. Est-ce que j'aurais eu des amis sincères ? Dans quelle Maison aurais-je été ? Est-ce que j'aurais été moins sévère, plus aptes à accepter les défauts des autres ? Ou alors, la pression d'avoir les meilleures notes possibles pour mon rang m'aurait rendu tout aussi perfectionniste ? En revanche, Bleddyn aurait été encore plus sociable que maintenant, ça, j'en suis sûre. Mais je sortis de mes rêveries pour répondre à Miss Green. « Non, je n'ai pas été à Poudlard, ni mon frère. En vérité, dans ma famille, nous avons toujours eu des professeurs particuliers. C'est sur ma demande que mon frère, ma sœur et moi-même avons enfin pu goûter à une scolarité normale. Mon frère et moi avons passé les examens pour rentrer à l'Université, et nous avons inscrit Accalia dans l'année en fonction de son âge. C'est pour cela qu'elle a été répartie, comme les premières années. »  Cette jeune fille me rendit taquine, alors, sur le ton de la plaisanterie, je lâchais : « Pourquoi, vous, vous n'êtes pas sérieuse ? Dois-je prévenir vos parents, qui, je suppose, sont à l'intérieur ? » « Et votre sœur, elle vous ressemble ? Si je vous embête dites le moi, j'ai tendance a être vraiment bavarde. » Je souris gentiment. « Non, ne vous inquiétez pas, vous n'êtes pas trop bavarde. Bien au contraire, vous êtes d'une compagnie très agréable. J'espère que ma sœur a des amis comme vous. » Je pris une seconde pour boire une gorgée dans mon verre, que j'avais amené avec moi, mais que je n'avais toujours pas terminé. « Bon, voyons. Ma sœur me ressemble, oui. Elle a les cheveux roux, longs, et légèrement ondulés. Elle a une peau assez pâle, typique des irlandais. Elle n'est pas très grande, mais a toujours un sourire aux lèvres. » Je regardais Miss Green. « Vous savez, si vous êtes tant intéressée, n'hésitez pas à venir en Irlande avec vos parents. Le weekend, le château est ouvert pour des visites guidées. Et qui sait, cela persuaderait peut-être votre frère de s'accepter un peu plus, tel qu'il est. »
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Rentrée à Poudlard
Samedi 15 septembre 20011

« Et puis, je suppose que les sens doivent être moins aigus quand ce n'est qu'une moitié de loup en vous…  » J'hoche la tête, ne voyant rien à redire sur cette analyse. Maman étant une louve à part entière, a des sens bien plus aiguisé que les miens. Je pense qu'on a des avantages en tant que demi-loup mais aussi beaucoup d'inconvénients. D'autant plus à l'adolescence, avec les changements hormonaux et magiques ma louve intérieure est parfois incontrôlable. Après, je le vis plutôt bien et je ne m'en plains pas. Mais c'est pas d'la tarte tout les jours si vous voyez ce que je veux dire ! Enfin sans doute pas, si vous êtes pas la moitié d'un loup ça doit être difficile d'imaginer cet entre deux.

« Pour être honnête… C'est un peu effrayant, oui. [...] Ce pouvoir, cette couronne est devenu le but de ma vie. Je ne sais pas si vous comprenez ce que je veux dire. Mais après tout, vous êtes encore jeune, et vous avez tout le temps du monde pour trouver que ce que vous souhaitez faire de votre vie. » J'écoute ce qu'elle dit mais je ne comprends pas tout, en même temps je pense qu'il est aussi compliqué pour moi de se mettre à sa place, qu'elle à la mienne. On est de deux mondes complètement différents. Je n'ai jamais vraiment connu les mondanités sang-pur, nos parents ayant été un peu ostracisé à la transformation de ma mère. "C'est normal d'avoir peur, j'veux dire c'est une énorme responsabilité. C'est le contraire qui serait étonnant ! Je ne comprends pas tout, je suis bien loin de ce genre de considération, je crois. Mais, je si je peux vous souhaiter une chose c'est de faire de votre mieux. Il y aura toujours des gens pour râler mais si vous êtes en accord avec vous même, c'est ce qui compte le plus. Enfin, c'est ce que maman dit toujours. Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris là dessus encore, je suis toujours d'accord avec moi donc." Je me gratte l'arrière de la tête avec un petit sourire gêné, je n'ai jamais fait quelque chose qui rentrait en contradiction avec mes valeurs. Donc pour moi ne pas être en accord avec moi même me parait inconcevable. Peut-être que je comprendrais tout ça quand j'aurais pris quelques années. Je ne suis pas sûre mais bon, l'essentiel c'est d'être qui on est non ?

"Je crois que j'étais bien trop occupée à discuter avec mes amis pour capter sa répartition." Je pouffe de rire, pas vraiment gênée par ce fait. C'était de notoriété public que j'étais dissipée après tout. On ne se refait pas, c'est difficile pour moi de rester concentrer longtemps si le sujet ne me passionne pas. Typiquement la répartition, c'est long, chiant et mon estomac crie famine. Je crois que je n'ai retenue que l'arrivée grandiloquente de Fowl.

"Je demanderais à Sirius pour votre frère. Si ce n'est pas trop demander d'ailleurs... Est ce que vous pourriez demander à vôtre frère si lui le connait ? Et si il pouvait l'aider à s'acclimater à ce qu'il est ? Mon frère est vraiment têtue comme un dragon, et à force j'ai peur qu'il se fasse du mal à ne pas vouloir accepter qui il est." Je demande avec une certaine hésitation, parce que ce n'est pas une demande anodine. Et surtout, elle n'est pas n'importe qui. Mais parfois, le culot paye. Et je ne perds rien à essayer de demander. Et puis, je surtout très inquiète pour mon grand frère, je l'adore. Et je ne voudrais pas qu'il lui arrive malheur.

« [...] Pourquoi, vous, vous n'êtes pas sérieuse ? Dois-je prévenir vos parents, qui, je suppose, sont à l'intérieur ? » Je pouffe un peu de rire, mes parents en ont déjà fait les frais de mon manque de sérieux. Parfois, je les plaindrais presque... Mais ce sont eux qui m'ont élevé, donc à qui la faute ? "C'est cool ce que vous avez fait pour vos frère et sœur. Sérieuse, moi ? Merlin non ! Malheureusement pour mes parents, je crains qu'ils aient déjà eut vent de mes nombreuses frasques. Si je ne m'amuse pas maintenant, je ne le ferais jamais. Et au moins j'aurais plein de souvenirs à raconter quand je serais vieille et ridée !" Je fais un sourire fier étincelant. Oui j'y crois vraiment, je me construis des souvenirs pour l'avenir. Et surtout pour ne rien regretter plus tard. Et puis bon, pourquoi être sérieuse tout le temps ? Je ne saurais même pas par quel bout commencer. Je suis trop distraite et j'aime beaucoup trop m'amuser. Ça ne veut pas dire que je ne sais pas être sérieuse quand il le faut, mais c'est vrai que ça n'arrive pas très souvent !  

"Elle doit être belle, elle aussi alors ! Oh je ne savais pas pour votre château. Vous pouvez compter sur moi pour convaincre mes parents d'y aller." Par convaincre, je veux bien sûr dire rabâcher jusqu’à ce que leurs tympans saignent et qu'ils en ai tellement marre qu'ils acceptent. Mais chut, je vais garder ça pour moi. J'essaie de me remémorer mes dernières semaines à Poudlard mais vraiment je n'ai jamais dû croiser sa sœur.  

"Shanna ! Shanna Green !" Une voix impatiente me fais redresser la tête, c'est la voix de mon paternel. Oupsi c'est vrai que j'ai disparu sans rien dire, et mine de rien ça fait un moment qu'on discute. "Je suis là Papa, sur le balcon." J'indique ma position, sinon je vais encore avoir le droit à des remontrances. Sur ces entrefaites mon père pointe le bout de son nez la démarche toujours gracieuse et souple. Il a beau ne pas aimer les mondanité, il est évident qu'il a grandit dedans. Il salue d'un simple hochement de tête Louve avant que son regard de faucon se pose sur moi.

"Tout va bien ?" Il me demande en me passant au crible. Je lève les yeux au ciel, un vrai Papa poule. Je ne sais pas si j'ai l'air si fragile que ça pour que lui et Sirius soient toujours si inquiet. Parfois, je me demande si il y a quelque chose dont je ne suis pas au courant. Mais après je me rappelle que les deux sont paranoïaques. "Bien sûr, que veux-tu qu'il se passe ? J'ai juste eut besoin de prendre l'air. Ça surchauffe là dedans." C'était ma manière à moi de dire que j'avais eu un trop plein à cause de ma nature. "Je n'ai pas le droit de m'inquiéter de ta disparition soudaine. Tu es une mauvaise fille... tu me brises le cœur." Il dit ça avec un tel sérieux, et je suppose que si je ne pouvais pas voir son visage et son léger sourire je pourrais m'y laisser prendre. "Arrête tes bêtises ! Ça ne prends pas avec moi. " Je lui tire la langue avec bonne humeur, un léger sourire étire ses lèvres. Fugitivement, il enserre mes épaules et embrasse le sommet de ma tête avant de me relâcher. Papa et sa pudeur à tout épreuve, mais quand même obligé de me toucher pour être sûr que tout va bien.

"Je crois que le devoir m'appelle ! Ce fût un plaisir de discuter avec vous." Je fais une petite révérence, un poil irrévérencieuse par ailleurs. Non pas que c'était voulu, juste je ne sais pas faire une vraie révérence de toute façon. Je suis sûre que Louve ne s'en formalisera pas, après tout elle a discuté tout à fait normalement avec moi.

"Merci d'avoir pris soin de ma fille, j'espère qu'elle ne vous aura pas trop importuné Madame Iceni. Elle peut se montrer quelque peu insolente, bien que cela fasse parti de son charme..." La salua mon père avec un brin d'ironie. Oh il savait lui, habituellement il se contentait du nom de famille sans fioriture. En même temps, je ne devrais pas être surprise mon père malgré tout aime la politique. On se détourne finalement de la rousse pour partir et rejoindre l'intérieur.

"On part, c'est pour ça que tu es venu me chercher ?" Je demande à mon père qui me fait un signe affirmatif de la tête. Dommage, je ne vais sans doute pas pouvoir dire au revoir à mes amis. Mais bon je sais qu'il est inutile de discuter, quand mes parents ont décidés c'est comme ça et puis c'est tout. Je n'aurais même pas revu Sirius de la soirée ! Tss celui là, pire qu'une anguille. Ceci dit, il avait l'air en bonne compagnie avec Fey.

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Vives les mariés !Samedi 15 septembre 2001 « C'est normal d'avoir peur, j'veux dire c'est une énorme responsabilité. C'est le contraire qui serait étonnant ! Je ne comprends pas tout, je suis bien loin de ce genre de considération, je crois. Mais, je si je peux vous souhaiter une chose c'est de faire de votre mieux. Il y aura toujours des gens pour râler mais si vous êtes en accord avec vous même, c'est ce qui compte le plus. Enfin, c'est ce que maman dit toujours. Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris là dessus encore, je suis toujours d'accord avec moi donc. » Je souris. Étrangement, cela me fait du bien d'être rassurée par une jeune fille plus jeune que moi. Je savais que j'avais des soutiens, avant même de monter réellement sur le trône.

« Je demanderais à Sirius pour votre frère. Si ce n'est pas trop demander d'ailleurs... Est ce que vous pourriez demander à vôtre frère si lui le connait ? Et si il pouvait l'aider à s'acclimater à ce qu'il est ? Mon frère est vraiment têtue comme un dragon, et à force j'ai peur qu'il se fasse du mal à ne pas vouloir accepter qui il est. » J'hochais lentement la tête, en lui souriant toujours. « Bien sûr. Je ferais tout ce que je peux pour l'aider. » Après tout, en tant que louve, je ne pouvais pas laisser l'un de mes semblables dans une situation de mal-être vis-à-vis de sa nature.

« C'est cool ce que vous avez fait pour vos frère et sœur. Sérieuse, moi ? Merlin non ! Malheureusement pour mes parents, je crains qu'ils aient déjà eut vent de mes nombreuses frasques. Si je ne m'amuse pas maintenant, je ne le ferais jamais. Et au moins j'aurais plein de souvenirs à raconter quand je serais vieille et ridée ! » Je ris à ses déclarations. Au moins, elle avait le goût de vivre et c'était le principal ! Et puis, elle, elle avait cette étincelle que seuls les jeunes remplis de joie possédaient. Moi, je ne l'avais pas, par exemple. Et quand elle me parla de mon château, je lui promis de transmettre son nom de famille au Ministre du Tourisme, pour qu'il leur accorde un demi-tarif.  

Une voix nous interrompu, dans notre discussion. je levais la tête, et vis un homme s'approcher de Miss Green. Apparemment, il s'agissait de son père. « Tout va bien ? » « Bien sûr, que veux-tu qu'il se passe ? J'ai juste eut besoin de prendre l'air. Ça surchauffe là dedans. » Le dialogue qui s'ensuivit entre le père et la fille me fit sourire. J'étais proche de mes parents, bien évidemment. Mais devant des personnes autre nous-mêmes, nous ne pouvions montrer une relation aussi complice… Et je pense que c'est l'une des choses qui me manquait dans mon enfance.  « Je crois que le devoir m'appelle ! Ce fût un plaisir de discuter avec vous. » « Je l'étais également. » J'inclinais la tête alors qu'elle me fit une révérence maladroite, mais sincère. Son père se tourna vers moi. « Merci d'avoir pris soin de ma fille, j'espère qu'elle ne vous aura pas trop importuné Madame Iceni. Elle peut se montrer quelque peu insolente, bien que cela fasse parti de son charme… » « Je vous en pris. C'était très agréable de discuter avec elle. » Je les regardais partir, puis je soupirais. Je me tournais vers le balcon, pour admirer le paysage une derrière fois, avant de rejoindre mon fiancé.
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I'll show you how a real queen behaves,
No damsel in distress, don't need to save me

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