Samedi 8 Septembre 2001
ft. Indiana
Après une première semaine de cours en sixième année à Poudlard, Ulysses sentait qu’il allait pouvoir respirer. Alors, bien sûr, il ne fallait pas se relâcher complètement et interrompre les efforts ! Mais après deux ans de cinquième année, deux années avec un diplôme à décrocher à la fin de l’année, dont une année durant laquelle il avait dû travailler deux fois plus afin de combler les lacunes qu’il avait sur ses camarades, lacunes qu’il devait à son transfert d’écoles et aux différences de programme, eh bien… cette sixième année s’annonçait plus calme.
Déjà, l’emploi du temps était moins rempli, puisqu’il n’avait conservé que la moitié des cours, dont ses trois options. Ensuite, il n’y avait pas cette pression immense d’obtenir une note suffisante pour pouvoir avoir le choix de conserver ou non la matière l’année suivante. Non pas qu’il avait besoin de cette menace pour viser les meilleures mentions, mais c’était toujours un enjeu en plus. Puis il avait rattrapé pas mal de son retard l’année précédente, donc cette année allait définitivement lui demander plus de travail, même si le niveau des cours et des devoirs se corsait.
En parlant de devoirs, la professeure d’italien leur avait déjà annoncé qu’il y aurait, encore et toujours, un exposé à préparer. Les sujets étaient plus ou moins libres, mais l’exposé devait être fait en binôme, et ils devaient durer entre cinq et dix minutes chacun. Il n’y avait pas eu besoin de beaucoup d’hésitation avant qu’Ulysses ne se tourne vers Indiana. Et en ce samedi après-midi, ils se retrouvaient à la bibliothèque pour faire des recherches et préciser le thème de leur exposé. Ulysses avait déjà proposé de partir sur l’architecture, un thème intéressant à ses yeux, et d’autant plus aux yeux d’Indiana, de ce qu’il avait compris.
Ne trouvant Indiana à aucune table, il déambula dans les allées de la bibliothèque jusqu’à le trouver déjà occupé à réunir des livres. Ulysses devrait travailler sa ponctualité. Il observa son camarade un temps, avec deux livres en équilibre précaire dans ses bras. Puis, sans surprise, un livre finit par se faire la malle. Ulysses lança un accio pour le rattraper avant qu’Indiana ne puisse le faire.
“Ciao, cucciolo,” dit Ulysses en se rapprochant d’Indiana.
Ulysses devrait travailler sur sa ponctualité, oui. Mais ses talents de flirts dans trois langues différentes étaient bien plus intéressants à travailler que la ponctualité. Plus amusants, aussi. “Cucciolo”, il avait appris, était plutôt utilisé par les mecs relous qui accostent les filles qui, franchement, n’avaient rien demandé. C’était donc un mot qu’il n’utilisait jamais avec les filles, ou alors seulement ses amies de Beauxbâtons qui savaient que c’était juste pour rire. Et Indiana, qui en avait vu d’autres depuis qu’Ulysses lui parlait. Parfois c’était “ciao caro”, un peu plus neutre. Un peu gay quand même, s’il devait en croire son correspondant Italien. Ulysses se permettait de le faire parce qu’ils savaient tous les deux que ce n’était pas sérieux, et Ulysses ne s’attendait pas du tout à ce quiconque réponde un jour avec un réel intérêt à ce genre flirt
“Je crois que tu as perdu ce livre,” continua-t-il en souriant. “Comment tu vas ?”
Déjà, l’emploi du temps était moins rempli, puisqu’il n’avait conservé que la moitié des cours, dont ses trois options. Ensuite, il n’y avait pas cette pression immense d’obtenir une note suffisante pour pouvoir avoir le choix de conserver ou non la matière l’année suivante. Non pas qu’il avait besoin de cette menace pour viser les meilleures mentions, mais c’était toujours un enjeu en plus. Puis il avait rattrapé pas mal de son retard l’année précédente, donc cette année allait définitivement lui demander plus de travail, même si le niveau des cours et des devoirs se corsait.
En parlant de devoirs, la professeure d’italien leur avait déjà annoncé qu’il y aurait, encore et toujours, un exposé à préparer. Les sujets étaient plus ou moins libres, mais l’exposé devait être fait en binôme, et ils devaient durer entre cinq et dix minutes chacun. Il n’y avait pas eu besoin de beaucoup d’hésitation avant qu’Ulysses ne se tourne vers Indiana. Et en ce samedi après-midi, ils se retrouvaient à la bibliothèque pour faire des recherches et préciser le thème de leur exposé. Ulysses avait déjà proposé de partir sur l’architecture, un thème intéressant à ses yeux, et d’autant plus aux yeux d’Indiana, de ce qu’il avait compris.
Ne trouvant Indiana à aucune table, il déambula dans les allées de la bibliothèque jusqu’à le trouver déjà occupé à réunir des livres. Ulysses devrait travailler sa ponctualité. Il observa son camarade un temps, avec deux livres en équilibre précaire dans ses bras. Puis, sans surprise, un livre finit par se faire la malle. Ulysses lança un accio pour le rattraper avant qu’Indiana ne puisse le faire.
“Ciao, cucciolo,” dit Ulysses en se rapprochant d’Indiana.
Ulysses devrait travailler sur sa ponctualité, oui. Mais ses talents de flirts dans trois langues différentes étaient bien plus intéressants à travailler que la ponctualité. Plus amusants, aussi. “Cucciolo”, il avait appris, était plutôt utilisé par les mecs relous qui accostent les filles qui, franchement, n’avaient rien demandé. C’était donc un mot qu’il n’utilisait jamais avec les filles, ou alors seulement ses amies de Beauxbâtons qui savaient que c’était juste pour rire. Et Indiana, qui en avait vu d’autres depuis qu’Ulysses lui parlait. Parfois c’était “ciao caro”, un peu plus neutre. Un peu gay quand même, s’il devait en croire son correspondant Italien. Ulysses se permettait de le faire parce qu’ils savaient tous les deux que ce n’était pas sérieux, et Ulysses ne s’attendait pas du tout à ce quiconque réponde un jour avec un réel intérêt à ce genre flirt
“Je crois que tu as perdu ce livre,” continua-t-il en souriant. “Comment tu vas ?”