Let's get physical

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Beaucoup de choses avaient changé avec ma rentrée à l'UMS, mais certaines bonnes habitudes ne devaient pas s'arrêter. Qu'il neige ou qu'il vente, il me fallait faire du sport. Parfois, c'était simplement quelques abdos chez moi, d'autres fois je courais dans un parc ou dans la ville, ou bien je m'entraînais au Quidditch. Un jour, au détour d'une course à pied, je m'étais rendue compte qu'il y avait une salle de sport à Druid's Oak. Je n'avais jamais fréquenté ce genre d'endroit, mais j'avais très envie d'essayer. Sans trop y réfléchir, je m'étais abonnée à la salle.

M'y voilà donc pour la deuxième fois de ma vie. J'y étais allée une première fois, pleine de motivation... avant de me rendre compte que ça n'était peut-être pas trop mon truc. Ou peut-être que je n'y comprenais rien. Je regardais les différentes machines d'un air débile, ne sachant pas trop quoi faire. J'avais essayé une machine pour travailler ce qu'ils appellent les adducteurs - les cuisses, quoi - après avoir regardé une autre étudiante l'utiliser. Ça n'avait pas l'air Moldu ! Je fus incapable d'en enchaîner plus de dix, ce qui, pour quelqu'un aussi en forme que moi, me paraissait peu, et puis surtout, j'avais l'impression de faire tout de travers. Je m'étais finalement rabattue sur les tapis de courses.

J'aurais pu abandonner après ça, mais il en était hors de question. Je n'allais tout de même pas me laisser abattre ! Et puis, 3 Gallions par mois, c'était quand même pas donné pour une étudiante, même avec l'argent de poche des parents. Je revenais donc à la salle de sport, armée de courage et de vêtements adéquats. Je fis d'abord un tour de la salle, histoire de voir si j'allais finir par trouver quelque chose qui m'intimidait moins. Je finis par me rabattre sur des poids.

Au bout de 3 minutes, j'en ai déjà marre. Ce que ça pouvait être chiant ! Au moins, quand je cours en extérieur, je vois des choses, je bouge, mais là... Je dépose donc les poids et regarde autour de moi. Et c'est là que mes yeux se posent sur une merveille. C'est probablement le mec le plus musclé que j'aie jamais vu. Je reste abasourdie par tant de beauté. Parce que oui, il y a du muscle, en veux-tu, en voilà, mais son visage n'est pas déplaisant non plus.

Je me dirige vers lui. Je sais que je suis là pour faire du sport, mais je ne vais tout de même pas faire semblant de ne pas l'avoir vu ! Ça n'aurait vraiment aucun sens. Il fait du tirage vertical, et il y a justement une machine libre à côté de lui. Je n'ai jamais fait ce genre d'exercice de ma vie bien entendu, donc il est hors de question d'essayer de l'impressionner. J'allais plutôt me la jouer demoiselle en détresse, je sentais qu'il était le genre de cas à vouloir aider. Je n'avais de toute façon aucune idée de comment faire, c'est donc comme si je ne jouais pas la comédie.

Je m'assieds à la machine à côté de lui et regarde au-dessus de moi. J'effleure la barre des mains.

- Oups ! La barre est trop haute !

Oui, bon, d'accord, c'est une excuse pourrie, mais en le voyant de plus près, j'en perds presque mes moyens. Il est vraiment mon genre. En même temps, il faudrait être difficile pour ne pas craquer. Je tourne la tête vers lui et je vois qu'il s'approche pour m'aider. Bingo ! Peut-être vient-il me dire que j'étais qu'une cruche et que je peux me lever pour attraper la barre, mais... non, il vient m'aider. J'attrape la barre à pleine mains et la tire vers le bas. J'y parviens, heureusement pour mon ego, mais niveau fluidité, je suis à des années lumières de lui.

- Comme ça ? Je demande en le regardant en coin après avoir expiré profondément. Avec un peu de chance, il va avoir envie de me faire une démonstration.

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Je dois avoir affaire avec un homme galant, puisqu'il m'aide sans aucune hésitation avec cette machine tout droit sortie des enfers. Il se rapproche de moi pour corriger mon positionnement. Merlin, qu'est-ce qu'il sent bon ! Comment on a le droit de sentir comme ça, même en étant en sueur ? C'est injuste, comment suis-je censée rester de marbre ? Heureusement que je l'ai repéré en début de séance, je suis encore à mon avantage physiquement et... olfactivement, dirons-nous.

Et voilà qu'il pose sa main dans mon bas du dos. Waooooooouw. Je sens une bouffée de chaleur, je deviens peut-être même un peu rouge. C'est pas de la timidité, plutôt mes hormones qui sont dans tous mes états. J'ai bien fait de venir faire ma cruche à côté de lui. Même si ça ne débouche sur rien au final, rien que pour ça, ça en vaut la peine.

- Aller, essayez de m'en faire 10.

Je pourrais continuer à faire la conne, mais deux choses m'en empêchent. De une, j'ai envie de l'impressionner, et de deux, je suis une sacrée compétitrice. Les défis sont mon pêché mignon et je sens qu'il n'y croit pas forcément. Alors j'y vais à fond, une, deux, trois,... Bon, d'accord, l'inconnu sexy m'aide un peu, mais c'est pas mal quand même. C'est plus compliqué qu'il n'y paraît, ce truc ! Et puis, la proximité de cet homme me déconcentre quand même beaucoup, il faut l'admettre.

- Et de dix ! Je termine en lâchant la barre de manière délicate, histoire qu'il ne s'imagine pas que je suis une énorme bourrine. Pas trop mal pour une débutante, non ?

Il me tend sa bouteille d'eau en récompense. Comme c'est adorable ! J'en bois quelques gorgées, en évitant de renverser - il est encore un peu trop tôt pour se la jouer miss t-shirt mouillé, il me semble.

-  Je m'appelle Bleddyn. Ça fait un mois que je viens ici, et c'est la première fois que je vous vois dans cette salle. C'est votre première visite ?

Bleddyn ? Où est-ce que j'avais déjà entendu ça, déjà ? Ça me dit un truc, mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. En tout cas, si j'ai déjà rencontré un Bleddyn, il ne fait certainement pas le poids face à celui que j'ai en face de moi.

- C'est pas très commun comme prénom, ça vient d'où ? Je referme la bouteille d'eau et la lui rend en me penchant bien en avant. Il ne faudrait pas qu'il manque certains de mes atouts. Je suis venue seulement une fois avant. Je ne suis pas très salle de sport, même si j'adore le sport, de manière générale, particulièrement le Quidditch. Vous en jouez ? Je réajuste mes cheveux avant d'ajouter :J'imagine que vous devez venir souvent, et que vous avez commencé à vous entraîner il y a longtemps.

Mon regard s'attarde légèrement sur ses abdos, juste quelques secondes. Bon, probablement assez pour qu'il remarque, j'avoue ne pas avoir été des plus discrètes. Encore une fois, comment suis-je censée être concentrée face à tant de beauté ?! Je remonte le regard et lui souris, l'air de rien.

- C'est quoi votre exercice préféré ?

Si il a envie de me montrer comment il s'entraîne, il n'y a pas de problème, je me porte volontaire pour le regarder et même l'encourager, si il le veut.

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- C'est irlandais. Ça signifie "loup" en celtique. Et… Pourrais-je avoir votre prénom, moi aussi ?
- Loup ? Intéressant... Je me demande si il a du sang loup-garou, lui aussi. Je décide de ne pas le lui demander, en tout cas, pas tout de suite. Les gens sont un peu bizarres, voire cachotiers quand il s'agit de parler de leur nature de loup. Moi je m'en fous, je n'ai pas besoin de le cacher. En fait, je trouve ça même stylé d'avoir du sang loup-garou. Ça ajoute un peu de piquant. Le seul truc chiant, c'est que j'avais intérêt à me raser les jambes plus souvent, sinon, bonjour la pilosité. Moi c'est Fey !

La conversation suit gentiment son cours. J'explique à Bleddyn, non sans fierté, que j'étais une poursuiveuse dans l'équipe de Quidditch de Gryffondor à Poudlard. Que je suis une bonne joueuse, que j'aurais pu faire mes études là-dedans, peut-être devenir une joueuse célèbre. Je ne sais pas si il capte vraiment à quel point c'est cool, mais tant pis. Peut-être que j'aurais l'occasion de lui montrer mes talents, un de ces jours. Je suis un peu étonnée qu'il n'était pas à Poudlard, venant d'Irlande, mais je ne pose pas trop de questions. En même temps, difficile de se concentrer quand j'ai ses abdos juste sous mon nez ! Et voilà qu'il me tend la main pour m'emmener au punching balls - bizarre, comme situation, mais je prends.

- Avec plaisir, je réponds avec un sourire que j'espère aussi séduisant que le sien.



Je suis furax. J'ai l'impression que Bleddyn me prend pour une conne, et j'ai horreur de ça. Je fais furieusement des allers- retours dans mon appart en l'attendant. Des fois, je parviens à me calmer, mais mon regard tombe à nouveau sur la Gazette, ce qui me fait repartir dans ma rage, et hurler un coup. Ma voisine tape contre le mur à chaque fois, mais j'en ai rien à foutre.

Je crie une nouvelle fois, excédée. On frappe à nouveau. Je m'apprête à frapper en retour contre le mur, avant de me rendre compte que c'est à la porte qu'on vient de frapper, cette fois. J'ouvre la porte et découvre Bleddyn. Je m'écarte pour le laisser rentrer, et claque la porte derrière lui. J'attrape le journal et pointe son torse avec.

- C'est quoi ça ?!

Ma voix part en couilles sous le coup de l'énervement. Bleddyn ne répond pas tout de suite. Je déplie le journal pour lui montrer l'article intitulé "UN PRINCE AMOUREUX ?", même si je crois très bien qu'il sait de quoi il s'agit.

- Pourquoi tu ne m'as rien dit ?! Apprendre ça par un journal, quelle honte !

Le pire, c'est que je n'ai même pas appris ça par moi-même. Nooooon, il fallait que ça soit Sirius qui me montre l'article d'un air narquois. J'ai envie de taper dans les murs rien que d'y penser. Pour le coup, une session de boxe me ferait du bien.

Sur le coup, voir ma tête dans le journal m'a fait bizarre. Je me suis toujours dit que je finirais par y apparaître, mais j'espérais plutôt que ça soit pour mes talents d'actrice, pas pour ma vie amoureuse. J'avais été stupéfaite de lire dans l'article que le Bleddyn que je fréquentais depuis peu n'était pas une personne "normale". C'est un putain de prince, de la lignée Iceni. C'est quoi ce bordel ?!

En d'autres circonstances, j'aurais adoré ça. Sortir avec un prince, c'est quand même un rêve de petite fille. En plus Bleddyn était carrément plus sexy que les princes William et Harry et de TRÈS LOIN. Je suis sûre que les deux combinés n'ont pas la moitié des muscles de Bleddyn. Je m'éparpille un instant en pensant aux abdos de Bleddyn, avant de me reprendre.

- Alors qu'on soit dans une relation pas super sérieuse, je m'en fous, ça me va très bien, mais ça ne veut pas dire que tu ne dois pas être honnête avec moi !

Quand on s'est revus avec Bleddyn après notre rencontre, il m'avait dit ne pas vouloir d'une relation sérieuse, avec des engagements. C'était le rêve pour moi, alors je n'avais pas hésité une seule seconde à accepter. Les relations sérieuses, c'était vraiment pas fait pour moi. Et puis, j'aimais bien Bleddyn, mais m'envoyer en l'air avec Keith, c'était franchement drôle aussi, j'aurais pas voulu faire un choix. Je ne m'attendais donc pas à ce que Bleddyn se confie à moi et me raconte toute sa vie, mais il y a un minimum de choses à dire quand même, non ?

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La première chose qu'il trouve à me dire, c'est que je suis mignonne sur la photo de l'article ? Alors ok, il a raison, même si franchement, je suis carrément plutôt bombe et pas seulement mignonne, mais c'est pas le moment du tout. Si il croit s'en sortir avec des plaisanteries... Je sens une autre bouffée de rage arriver. Il a intérêt à me dire des choses plus intelligentes que ça, parce que sinon, je vais lui péter la gueule. Bon, ok, objectivement, je vais lui mettre un coup qui va à peine lui faire du mal, puis il va attraper mes poignets pour m'empêcher de recommencer. J'avoue que l'espace d'un instant, ça m'excite pas mal, mais je reprends mes esprits.

- Alors, c'est quoi ton "excuse" ? ma voix casse à force de crier. Je dois avoir l'air d'une folle à lier. En même temps, c'est de sa faute, merde !

Je croise les bras devant moi, le fixant du regard en attendant une explication censée. Je vois que son regard change. Oh non...

- N'essaye même pas !

Mon regard se perd une fois que je remarque qu'il soulève son t-shirt. Est-ce qu'il le fait exprès, ou est-ce que c'est un réflexe chelou ? En tout cas, la vue de ses abdos me fait perdre le fil de mes pensées. Et ça m'excite encore. Il a vraiment de la chance d'être aussi canon et aussi bien foutu. Il me guide par la main sur mon lit, et j'avoue que je mets un peu de temps à me remettre à l'écouter, le regard toujours tourné vers ses abdos malgré que le t-shirt soit redescendu.

- ... Alors, quand je t'ai rencontré à la salle de sport, et que tu ne semblais pas me connaître, même en ayant mon prénom, c'était plutôt agréable. Et j'aimais ça, de n'être que Bleddyn. Alors, j'ai repoussé le moment de te le dire… Pour profiter de cet instant. Mais j'aurais dû te le dire quand on a commencé cette relation.

J'ai envie de rester en colère, parce que quand même, il a vraiment abusé en ne me disant rien. J'ai vraiment l'impression qu'il m'a prise pour une idiote. Alors ok, j'ai du mal à me concentrer quand il était à moitié à poil, mais ça ne fait pas de moi une conne ! Mais je comprends ce qu'il essaye de me dire, je crois. Je ne sais pas me mettre à sa place, bien sûr, mais je crois que je comprends. Et c'est assez mignon, ce qu'il me dit, finalement. Je soupire, et il profite du fait que je sois visiblement plus calme pour me faire ses yeux de loup battu.

- Arrête ça ! C'est bon, t'as gagné !

Je lui fais une moue et recroise les bras devant moi. J'ai beau avoir un peu d'empathie pour ce qu'il vient de m'expliquer, je n'ai pas tout de suite envie de le ménager et de me montrer tendre avec lui. Il a beau s'excuser et avoir une raison valide pour tout ça, je n'apprécie quand même toujours pas son comportement et ce mensonge. Mais voilà qu'il me sort le clou du spectacle : des promesses, plein de promesses. Un week-end en Irlande, un titre, un resto,... Du coup, je suis peut-être vraiment conne, mais je le crois. Je le laisse m'attirer contre lui, et je me blottis dans le creux de son épaule, non sans glisser ma main sous son t-shirt - ça fait partie du prix à payer pour que je le pardonne.

- Mais pour tout ça, j'ai besoin de beaux vêtements, surtout de belles, longues robes... Ça coûte cher, tout ça, je finis en soupirant, sous-entendant que franchement, il me doit bien ça. Peut-être que j'abuse, mais c'est un PRINCE. Sa famille doit avoir beaucoup d'argent. Et puis, encore une fois, il a vraiment merdé.

- Je t'assure que je suis vraiment désolé. J'ai été vraiment maladroit, mais tu sais… Je tiens beaucoup à toi. Et je veux que tu saches que je te respecterais toujours. Tu le sais, n'est-ce pas ?

Je soupire à nouveau, mais cette fois, je sens que ma colère et mes reproches s'envolent. Finalement, ça ne change pas grand chose. Ok, il m'a caché un truc parce qu'il avait envie d'être normal. Peut-être que quand je serai célèbre, je serai pareille, qui sait ? Mais à part ça, rien ne change. Il est toujours la même personne. En fait, c'est même mieux. Je ne m'étais jamais imaginée sortir avec un prince, à part peut-être dans mes rêves de gamine.

- Je comprends... mais ne me cache plus des choses pareilles, d'accord ? Et... je tiens à toi aussi.

C'est sincère, et c'est pour ça que j'ai un peu de mal à le sortir. Parce que j'ai toujours peur de l'engagement, des sentiments, des trucs sérieux. Non pas que je sois amoureuse de Bleddyn, mais je l'aime vraiment beaucoup. Mais d'un coup, je réalise quelques petites choses.

- Que vont penser tes parents ? Ils ne croient pas que c'est sérieux ? Genre que tu vas... m'épouser ? J'éclate de rire malgré moi tellement l'idée est improbable. Et si je vais au chateau avec toi, je vais rencontrer ta famille, non ? J'ai trop envie d'y aller, mais est-ce que ça ne rend pas les choses trop... officielles ? J'imagine que les sex friends, c'est pas super bien vu, à la cour.

J'avoue que je suis un peu prise de panique à cette idée, mais Bleddyn parvient à me rassurer. C'est fou comme il parle bien, comme il sait bien s'y prendre. J'imagine qu'on leur apprend à manier les mots et à bien se tenir, dans la royauté. Moi je suis plus du genre à faire des sous-entendus pas discrets, c'est pas pareil.

- Bon, c'est d'accord ! Je me déplace pour être face à Bleddyn, à califourchon. Il reprend l'article de journal et répète que je suis mignonne. Bon, arrête ça, je vais finir par me vexer. Tu veux dire que je suis la plus belle, j'espère ? Je lui arrache le journal des mains et le balance derrière lui. Je réfléchis un instant à la question de Bleddyn. Genre des paparazzis ? Non, jamais vu... ou peut-être que je ne les ai pas remarqué. Je n'ai pas trop l'habitude, MOI.

En fait, je trouve ça assez drôle, l'idée que des paparazzis s'intéressent à moi. Ça met un peu de piquant dans ma vie ! Je prends tout de même note à faire gaffe. J'imagine déjà le scandale si on venait à découvrir que je me tapais Keith en même temps. Je sais que Bleddyn s'en fout, mais je ne veux pas que ça fasse les gros titres, j'imagine que ça pourrait tâcher son image. Quant à la mienne, pouah ! Tout le monde savait déjà comment j'étais.

- Sinon, le dîner et le costume dont tu parlais plus tôt... Tu disais pas ça pour rire, hein ? J'ai super faim, j'ai presque rien mangé de la journée à cause de tes conneries !

J'allais certainement taquiner Bleddyn pendant un bon bout de temps, avec ça.