Hogwarts FamilyConnexion

RPG Harry Potter

Le forum passe en juin 2002 !
Le Maître du jeu a enfin été révelé, courrez lire le dernier numéro de la Gazette !
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

Partagez

descriptionExpérience gymnastique dangereuse EmptyExpérience gymnastique dangereuse

more_horiz
Expérience gymnastique dangereuse

Feat Spencer Morris-Clever
OCTOBRE 2001

Les potions… Ou la pire matière qui soit, du moins l’une d’elle pour sûr. Ne cesserais-je jamais de me plaindre ? Non. La mine boudeuse, les sourcils froncés, je traversais les couloirs du château, jetant des regards noirs à ceux qui osaient croiser mes yeux. Quoi ? Je n’avais pas le droit d’être de mauvaise humeur ?

La journée était ensoleillée, j’allais peut-être en profiter pour faire un peu de sport puisque tous mes cours de la journée étaient à présent terminés. Je pensais également à Alec, je devais lui écrire une lettre, je n’avais pas de ses nouvelles depuis un moment… Ou alors directement faire un saut à l’UMS ? Peut-être un peu trop intrusif… Je n’avais pas la tête à écrire quoi que ce soit pour le moment. Il attendra pour une fois. Et mon père ? Je soufflais d’exaspération et l’on me jeta quelques regards irrités.

Je marchais jusqu’au parc, évitant certains professeurs dans les couloirs, je n’avais pas les meilleures notes en ce moment. C’était un avantage que mon père ne se soucie pas beaucoup de moi finalement, moi seule était au courant de mes échecs et pouvais m’en faire le reproche. Mais les professeurs, quant à eux, ne me lâchaient pas la bride.

Je m’assis, un instant, au bord du lac, devais-je dire bonjour au calmar géant ? Non, je devais faire ma séance de sport… Pourtant la flemme avait gagné tout mon corps. Tant pis. Une prochaine fois. Qui viendrait vérifier ? Moi je le saurais…

-Flambios ! murmurais-je pour faire danser quelques flammes dans les airs, afin de m’occuper l’esprit.

Je marchais finalement jusqu’au Saule Cogneur, restant quand-même à bonne distance, connaissant que trop bien les réflexes de ce dernier.

Et puis tout d’un coup une silhouette me passa devant les yeux, tel un éclair, furtif mais impossible à manquer. Je me penchais en avant, m’attendant à tout, après tout j’étais peut-être sujette à des hallucinations maintenant… Mais non. Je la vis allongée au sol. Plutôt étalée à vrai dire. Je la contemplais quelques secondes, puis me souvins que je devais, en sorcier respectable, lui porter secours.

-Euh… Tu vas bien ? Tentais-je de formuler, arrivée à son chevet.

Il s’agissait de Spencer, elle était de mon année et de ma maison. Pourtant nous n’avions jamais vraiment « fraternisé » si je puis dire. Un peu trop extravertie à mon goût…
Je m’agenouillais pour être plus proche d’elle, toujours au sol, elle n’avait pas bougé depuis sa chute. Néanmoins, elle m’expliqua ce qui devait être une cascade mais je ne la laissais pas finir et ne retins pas les mots de ma bouche :

-Une cascade ?... J’appellerais plutôt ça s’écraser sans panache !

Je fermais les yeux, exaspérée par mon manque de tact, avant de reprendre, soucieuse :

-Excuse-moi, je ne voulais pas t’offenser… J’ai tendance à dire un peu trop tout ce qui me passe par la tête dès fois.

Je l’aidais finalement à se relever, septique par sa soi-disant cascade. Devais-je l’emmener à l’infirmerie ?

-Tu veux que je t’accompagne voir Madame Pomfresh ? Me sentis-je obligée de proposer, une moue gênée s'était installée sur mon visage.

Je ne pouvais pas la laisser comme ça, ce n’était pas très sympa… Depuis quand je devais être sympa ? Remettant sa robe de sorcier correctement, Spencer tituba et fit un pas de côté. Un pas de trop car dès lors le saule cogneur abattit sa première branche sans hésitation.

-Attention ! M’exclamais-je, brandissant ma baguette, un peu gauche. Protego !

L’arbre fut stoppé par un champ de force juste au-dessus de la tête de la cascadeuse tandis que je demeurais figée, la baguette brandie, étonnée par ma réactivité et par l’efficacité de mon sortilège. Mais mon état de béatitude ne pouvait durer trop longtemps car déjà, le saule repartait à la charge.
Lilith



ϟ ϟ ϟ


«J'en ai tellement marre d'entendre que le seul objectif d'une femme est de trouver l'amour. Mais je me sens tellement seule.» Jo March.

descriptionExpérience gymnastique dangereuse EmptyRe: Expérience gymnastique dangereuse

more_horiz


Expérience gymnastique dangereuseAvec Joséphine Davis Mercredi 3 octobre 2001


Une fois la récréation de 16 heures terminée, je reste dehors. Je n'ai plus cours, et j'ai déjà posé ma veste dans mon dortoir. Il fait beau, il fait du soleil, c'est le moment de prendre l'air ! J'ouvre les premiers boutons de ma chemise en avançant dans le parc. Et je pense à Judas. Il est tellement… Mignon. Et adorable. Je réapprends la langue des signes pour pouvoir parler avec lui. Et c'est marrant, mais ça canalise mon énergie ! Quand je tiens une conversation, je bouge, je saute, je fais de la gym, mais là, pas besoin ! Bon, j'ai besoin de mes mains pour signer, mais quand même ! Au moins, ça m'aide à ne pas aller dans tous les sens, parce que, il faut bien que Judas me corrige, quand même ! Malheureusement, je continue de sautiller sur place, mais je crois que ce sera comme ça toute ma vie. J'ai franchement l'impression que ça ne dérange pas Judas, et je pense aussi que c'est l'une des raisons qui fait que je craque totalement pour lui. Il accepte qui je suis, il est mignon, il est intelligent… Et puis, on est déjà allé acheter de la salade pour Tortue ensemble ! Mon ex ne faisait pas ça ! Genre, je suis désolée, mais j'ai trop envie de croire que c'est un signe quoi.

Et c'est en pensant à lui que je me dirige vers les arbres. Même penser à lui ne me calme pas ! Au contraire, j'ai encore plu envie de bouger, parce que ça me donne envie de le voir. Alors, je commence à grimper. Comme d'habitude, quoi ! Et heureusement que j'ai pris l'habitude de porter un short sous ma jupe, entre l'escalade et mes expériences gymnastiques, tout le monde connaîtrait mes sous-vêtements par cœur ! Je continue de monter, petit à petit. J'aimerais m'asseoir sur une des branches, puis ensuite me pendre la tête en bas en me tenant avec mes genoux… J'ai déjà vu ça dans un des romans de maman, c'était une espionne trop forte… Et alors que je me mets en position, le Saule Cogneur donne un coup dans l'arbre où je suis, du coup, je perds l'équilibre, et je me sens tomber. Puis je sens le sol prendre mon corps de plein fouet. « Aïe… » Pour une fois que je ne dis pas plus ! Mais franchement, je pense surtout à la réaction de tata Andra. Si jamais je me casse un autre truc, il m'a promis de me mettre une camisole de force ! Je sens une présence se mettre près de moi, et une voix me demander : « Euh… Tu vas bien ? »

Je clignais des yeux, sans vraiment me relever. Sans même bouger, ce qui est méga-archi-rare ! Mais j'ose pas bouger et sentir que je suis blessée. Non pas que j'ai peur de la douleur, je suis habituée, mais Dada sera tellement déçu ! Je me tourne vers la voix, et je reconnais Joséphine. Je lui lance un grand sourire, parce que même si j'ai peur de la réaction de mon père, c'était quand même une super expérience ! « Ça va ! J'ai essayé de faire une position dans les arbres. Mais ça a raté. Mais du coup ça fait une super cascade, non ? J'ai presque pas de griffures sur le visage ! » « Une cascade ?... J’appellerais plutôt ça s’écraser sans panache ! » J'hausse les épaules, toujours en souriant. Je ne prends jamais mal ce que l'on peut me dire, les moqueries ou le sarcasme me passe dessus, comme la mer sur le sable ! « Pour réaliser des cascades, il faut bien apprendre à s'écraser sans panache, avant ! » « Excuse-moi, je ne voulais pas t’offenser… J’ai tendance à dire un peu trop tout ce qui me passe par la tête dès fois. » J'attrape avec plaisir sa main, pour me redresser. « Ne t'inquiète pas, je ne suis pas offensée ! »

Maintenant que je suis debout, j'époussette ma jupe, j'enlève l'herbe de ma queue de cheval totalement désordonnée, et surtout, surtout, je bouge lentement chacun de mes muscles. « Tu veux que je t’accompagne voir Madame Pomfresh ? » Je fais des ronds avec ma tête, puis mes épaules et mes poignets, je me penche légèrement et je bouge chacune de mes jambes, l'air concentré. Puis un grand sourire se plaque sur mon visage, ravie. « Rien à signaler ! Pas besoin d'aller à l'infirmerie. J'ai tellement l'habitude de tomber et de me casser des os. Tu imagines, une assistante sociale a cru que j'étais une enfant battue ! Mais nan, j'ai juste trop l'habitude de tomber tout le temps. Tu savais que les os cassés apparaissaient sur une radio, même si ils étaient guéris depuis longtemps ? Moi nan, mais l'assistante sociale oui, et… » A force de parler, je continuais de m'agiter sans cesse, et je perdis l'équilibre. ENCORE.

« Attention ! Protego ! » Joséphine m'attira contre elle et lança un sort sur le Saule Pleureur que je n'avais pas vu. J'ouvris grands les yeux, surprises. « Wouah, tu m'as doublement sauvée, aujourd'hui ! Merci ! Enfin, doublement merci du coup ! » Et à ce moment-là, le champs de force n'arrêtait plus vraiment l'arbre. Je me jetais sur la jeune fille pour qu'on tombe à terre et qu'on ne se le prenne pas. « Désolée, c'est tout ce que je pouvais faire ! Je sais plus trop où est j'ai mis ma baguette ! Et franchement, le sortilège du bouclier est déjà tellement dur avec, que c'est galère sans ! » Je jette un regard timide en arrière, avant de me mettre sur les genoux. J'attrape la main de Joséphine et la tire doucement pour partir, le corps baissé. Avant de rire. « Ouf, c'est pas passé loin ! C'est dingue les dégâts que peut provoquer cet arbre, c'est à cause de lui que je suis tombée de mon propre arbre. Il a donné un coup dans les branches, comme si je le dérangeais, c'est dingue nan ? Comme si il avait une conscience… Tu crois qu'il a une conscience ? »

Joséphine commença à s'éloigner. Je ne savais absolument pas où elle voulait aller, mais j'avoue que je la suivais sans réfléchir. Après tout, c'était mon héroïne du jour ! « Pourtant, je suis amie avec les plantes, alors je comprends pas si un arbre me déteste ! C'est mon père qui m'a appris à être sympa avec les plantes. Après, je suis végétarienne, alors, je suis bien obligée de manger des légumes si ne veux pas mourir de faim ! » Je me sentais tellement de bonne humeur que je m'avançais devant Joséphine, uniquement pour faire un saut, les mains en avant, et hop ! Petite roue en avant ! « D'ailleurs, c'est pas genre trop étrange de dire que un arbre peut nous détester ? Comme si il avait une conscience ! Peut-être qu'il est juste mal luné tout le temps ! »
:copyright:️ Justayne

ϟ ϟ ϟ


Don't kill my vibes !

descriptionExpérience gymnastique dangereuse EmptyRe: Expérience gymnastique dangereuse

more_horiz
Expérience gymnastique dangereuse

Feat Spencer Morris-Clever
OCTOBRE 2001

Combien de temps pouvait-on retenir sa respiration déjà ? Même à échelle de sorcier, elle battait indéniablement tous les records. Avait-elle un don pas encore nommé ?  J’inspirais une grande goulée d’air, essayant sans doute inconsciemment de combler son manque d’oxygène.

Spencer et ses cascades. Comment je pouvais avoir oublié ? Elle était connue pour ça, pour son énergie et son côté casse-cou un peu beaucoup dangereux parfois. Ça frôlait même souvent l’inconscience. Elle ne voulait pas aller voir Madame Pomfresh, bon très bien. J’écoutais son monologue distraitement, le saule cogneur attira bien vite mon attention alors que je l’écartais de la trajectoire de la branche folle.

« Wouah, tu m'as doublement sauvée, aujourd'hui ! Merci ! Enfin, doublement merci du coup ! »

Je n’eus pas le temps d’apprécier ses excuses que la branche revenait à la charge, tenant à tout prix à nous écrabouiller. Ma réactivité s’étant remis en veille, Spencer se jeta sur moi pour nous écarter de sa trajectoire. On était de nouveau sauves, à terre, mais sauves. Et à peine avions-nous touchées terre qu’elle déblatérait de plus belle.

« Désolée, c'est tout ce que je pouvais faire ! Je sais plus trop où est j'ai mis ma baguette ! Et franchement, le sortilège du bouclier est déjà tellement dur avec, que c'est galère sans ! »

Elle ne semblait même pas attendre de réponse car elle enchainait sans jamais s’arrêter.

-Maintenant c’est à moi de te dire merci. Je pense qu’on peut se considérer comme quittes ! Dis-je entre deux tirades presque pas entrecoupées.

« Ouf, c'est pas passé loin ! C'est dingue les dégâts que peut provoquer cet arbre, c'est à cause de lui que je suis tombée de mon propre arbre. Il a donné un coup dans les branches, comme si je le dérangeais, c'est dingue nan ? Comme si il avait une conscience… Tu crois qu'il a une conscience ? »

J’ouvris la bouche pour tenter de répondre mais trop tard, elle parlait maintenant de plantes. J’époussetais ma robe et me relevais rapidement, aidé par la main qu’elle me tendait. Et si je m’éloignais, remarquerait-elle mon absence ?

Je marchais alors vers le château, la baguette toujours en main et mon hypothèse ne se confirma pas. Spencer me suivait tout en continuant son monologue que je n’écoutais même plus. Je faisais comment moi pour me débarrasser d’elle maintenant ? Elle était vraiment gentille tout ça mais franchement où ça nous menait cette conversation sur les arbres ? Elle passa soudainement devant moi en faisant la roue, je stoppais nette ma marche pour éviter de lui foncer dessus. N’arrêtait-elle donc jamais ces cascades ?

-Je n’y connais rien en plantes et franchement ça m’est complètement égales qu’elles aient des sentiments. Commençais-je le ton un peu trop dur. Mais peut-être que le Professeur Chourave serait ravi d’avoir cette conversation, elle doit sûrement avoir des réponses à te donner, bien plus intéressantes que les miennes. Terminais-je avec une voix plus douce je l’espérais avant qu’elle ne reprenne sa respiration, chose que je n’imaginais même pas possible chez elle.

Mon ton n’était pas très amical, certainement, je devais passer pour une fille froide et désagréable. Je ne le voulais pas mais plaire pour plaire, je ne le voulais pas non plus. Spencer ne se vexerait pas longtemps sans doute. Ou alors elle m’éviterait dans les couloirs jusqu’à la fin de notre septième année… Un peu radical quand-même. Allez fais un effort Jo !

-Je suis désolée, je ne suis pas d’humeur à discuter, je voulais seulement prendre l’air… Je n’allais pas te laisser te faire écraser par le saule donc… Repris-je, la mine plus concernée, tout en espérant qu’elle comprenne ce que je sous-entendais.

J’hésitais un instant à m’éloigner, je pouvais faire mieux que ça, non ?

-Et puis je ne veux pas entraver tes cascades, tu avais sans doute prévu d’en faire d’autres avant que la nuit tombe, non ?

Je lui souris poliment, je me sentais stupide et pourtant vu sa mine réjouie j’avais l’impression qu’elle ne me laisserait pas me défiler si facilement. Sois sociable Joséphine par Merlin !
Lilith





ϟ ϟ ϟ


«J'en ai tellement marre d'entendre que le seul objectif d'une femme est de trouver l'amour. Mais je me sens tellement seule.» Jo March.

descriptionExpérience gymnastique dangereuse EmptyRe: Expérience gymnastique dangereuse

more_horiz


Expérience gymnastique dangereuseAvec Joséphine Davis Non seulement Joey m'avait sauvée, mais maintenant, c'est moi qui la sauvait ! Une manière de la remercier, ou de lui montrer que parfois, je suis attentive, même si c'est plutôt rare ! Je me relevais, avant de l'aider, toujours en déblatérant. Cet épisode m'avait donné un regain d'énergie, alors, j'avais encore plus de choses à dire que d'habitude ! Alors que Joey se dirigeait vers le château, je la suivais. Mais je crois que ça la saoulait, vu la manière dont elle se tourna vers moi. « Je n’y connais rien en plantes et franchement ça m’est complètement égales qu’elles aient des sentiments. Mais peut-être que le Professeur Chourave serait ravi d’avoir cette conversation, elle doit sûrement avoir des réponses à te donner, bien plus intéressantes que les miennes. » Je devais bien avouer que pour une fois, j'étais soufflée. Je sais que je bavarde trop, ou que j'ai tendance à saouler les gens. Mais c'est toujours aussi bizarre de l'avoir en pleine face.

Mais je ne suis pas du genre à me démonter, loin de là ! En plus, je sais que Joey est plutôt pas mal dans son monde, elle parle pas à tant de gens que ça. Et puis, elle m'a aidée, alors, j'ai bien envie de lui rendre la pareille ! J'aimerais bien qu'elle s'ouvre au monde. Je ne dis pas forcément avec moi, et puis, si je la saoule, ce sera compliqué qu'elle s'ouvre à moi, vous suivez ? Mais j'aimerais bien pouvoir lui faire rencontrer des gens, quoi ! Et, pour une fois, avant que j'ai le temps de répondre, elle reprit la parole : « Je suis désolée, je ne suis pas d’humeur à discuter, je voulais seulement prendre l’air… Je n’allais pas te laisser te faire écraser par le saule donc… Et puis je ne veux pas entraver tes cascades, tu avais sans doute prévu d’en faire d’autres avant que la nuit tombe, non ? » J'hésite un instant, en la regardant. Ce qu'elle dit, ce n'est pas anodin, n'est-ce pas ?

Je finis par hausser les épaules, en mettant les mains dans les poches. « Franchement, quand je vois une âme plutôt… Triste, je laisse tomber mes cascades pour parler avec la personne ! Parce que tu l'es, triste, non ? » Je ne suis pas Legilimens, loin de là. Je ne ressens pas les émotions des autres de cette manière magique, mais je ne suis pas hypersensible non plus. Non, là, je le devine par ses mots. Genre, elle a besoin de réfléchir, ça veut tout dire ! Je lui souris, pour essayer de faire en sorte qu'elle soit en confiance. Parce que finalement, elle ne me connaît pas si bien que ça. « Je sais que je suis bavarde, et tout, et que je suis extravagante, mais en vrai, je sais tenir ma langue pour les choses secrètes ! Si jamais tu as besoin d'une oreille attentive… Ou d'une épaule sur laquelle pleurer… On peut même aller en cuisiner boire une boisson chaude et réconfortante ! Ou parler en marchant autour du lac si tu voulais prendre l'air ! Promis, je garderais la bouche fermée pendant que tu parles. » Je rajoute, après une seconde de silence : « Je veux simplement aider… Comme on m'a aidée, moi, à une époque. » Javoue rarement que jai eu un épisode de dépression, et que ça a été vraiment compliqué pour moi. Mais je veux aussi que Joséphine comprenne que je ne veux pas l'aider juste pour me rendre intéressante, mais parce que je veux vraiment le faire.
:copyright:️ Justayne

ϟ ϟ ϟ


Don't kill my vibes !

descriptionExpérience gymnastique dangereuse EmptyRe: Expérience gymnastique dangereuse

more_horiz
Expérience gymnastique dangereuse

Feat Spencer Morris-Clever
OCTOBRE 2001

« Franchement, quand je vois une âme plutôt… Triste, je laisse tomber mes cascades pour parler avec la personne ! Parce que tu l'es, triste, non ? »

Moi triste ? J’avais tendance à froncer les sourcils sans arrêt ou tirer la tronche pour rien, pas à faire une petite mine. J’avais une petite mine ?

-Je ne suis pas triste, j’avais besoin de prendre l’air pour souffler. Les cours ont été intenses aujourd’hui. Déclarais-je alors en m’arrêtant. Tu es à jour toi dans tes devoirs ?

Même si nous n’avions jamais vraiment été confronté l’une à l’autre, comme à cet instant, durant nos cinq années à Poudlard, Spencer était de mon année, de ma classe, je la connaissais assez pour savoir que rien ne semblait l’ébranler. En apparence du moins.

« Je sais que je suis bavarde, et tout, et que je suis extravagante, mais en vrai, je sais tenir ma langue pour les choses secrètes ! Si jamais tu as besoin d'une oreille attentive… Ou d'une épaule sur laquelle pleurer… On peut même aller en cuisiner boire une boisson chaude et réconfortante ! Ou parler en marchant autour du lac si tu voulais prendre l'air ! Promis, je garderais la bouche fermée pendant que tu parles. »

Elle pouvait vraiment faire ça ? Ne plus parler du tout pendant plus d’une seconde ? Incroyable !

-C’est vraiment très gentil de ta part Spencer mais je n’ai pas de secret à partager.

Néanmoins je finis par m’asseoir dans l’herbe car dans le fond je n’avais vraiment pas envie de rentrer au château et affronter la pile de devoirs qui m’attendait sagement sur mon bureau. Si seulement on pouvait échapper à ses responsabilités, à toutes ces corvées qui empiètent sur ce qui était vraiment important. Et qu’est-ce qui était important Jo ?

« Je veux simplement aider… Comme on m'a aidée, moi, à une époque. »

Je soupirais. Et si… Et si je lui disais simplement que ça n’allait pas aujourd’hui, que je ne savais pas si demain serait mieux. Est-ce que ça ferait de moi quelqu’un de faible ? Quelqu’un de naïf de croire que parler de ses problèmes à une « inconnue » pouvait soulager un tant soit peu un désespoir passager ? Ou permanent qui sait ? Faut pas être si mélodramatique Davis !

-Le truc c'est que mon père n’a pas répondu à ma dernière lettre, et Alec, mon frère, ne semble pas empresser de me répondre non plus ! Si je les harcèle, ils me répondront encore moins je crains. Dis-je avec un ton agacé sans vraiment m'en rendre compte. Qu’est-ce que je fais, je patiente ou j’envoie quatre lettres en même temps ? Blaguais-je avec amertume pour terminer ma plainte.

Le sujet importait peu, mais c’était une façon de continuer le dialogue et de se distraire de ce qui m’attendait une fois rentrée au château. Château que j’adorais, entretenue, chaud et rassurant. Ici je n’avais pas à prendre les rennes, à décider de choses domestiques, je me devais seulement de suivre mes cours et même ça c’était insurmontable dès fois.

-Tu rentres chez toi avant Noël ? Moi non et je me sens soulagée, je ne sais même pas pourquoi à dire vrai. J'aimerais juste que le temps arrête de filer aussi vite.

Un silence semblait s’être installé entre nous, comme si Spencer avait cessé de respirer, je n’en voyais pas d’autre explication. J'attrapais quelques brins d'herbes entre mes doigts, les arrachant avec hargne de la terre.

Lilith





ϟ ϟ ϟ


«J'en ai tellement marre d'entendre que le seul objectif d'une femme est de trouver l'amour. Mais je me sens tellement seule.» Jo March.

descriptionExpérience gymnastique dangereuse EmptyRe: Expérience gymnastique dangereuse

more_horiz


Expérience gymnastique dangereuseAvec Joséphine Davis Je voyais bien que Joey n'était pas du tout dans son assiette, mais en même temps, ça m'embêtait de ne pas pouvoir l'aider ! Après tout, elle avait sauvé mon visage, et surtout, elle s'était précipitée vers moi quand je suis tombée. Et puis, on m'a tellement aidée dans ma vie que j'ai toujours envie de rendre la pareille. C'est aussi pour ça que j'insiste autant avec Joey, mais elle semble ne pas vouloir ! Jusqu'à ce qu'elle décide de s'asseoir dans l'herbe de relâcher la pression. « Le truc c'est que mon père n’a pas répondu à ma dernière lettre, et Alec, mon frère, ne semble pas empresser de me répondre non plus ! Si je les harcèle, ils me répondront encore moins je crains. Qu’est-ce que je fais, je patiente ou j’envoie quatre lettres en même temps ? » J'ouvris la bouche pour lui demander ce qu'il était de sa mère, mais je me retins à temps. Si elle n'en parlait pas, c'est que c'était peut-être un sujet sensible, et puis, franchement, j'étais bien placée pour savoir que les familles conventionnelles sont rares !

« Tu envoies une beuglante. Et tu leur dis que tu existes, et que si ils te répondent pas, ils auront pas de cadeaux de Noël. » Je plaisante, mais qu'à moitié. Peut-être qe si elle pète une crise, ça les fera bouger… Je ne connais pas sa famille, ni les circonstances de la peut-être absence de sa mère, mais ça ne semblait pas simple chez elle. « Tu rentres chez toi avant Noël ? Moi non et je me sens soulagée, je ne sais même pas pourquoi à dire vrai. J'aimerais juste que le temps arrête de filer aussi vite. » « Sauf cas contraire, non, je reste au château. Mais j'avoue que je n'ai pas ton problème, j'ai assez hâte de revoir mes parents. » Mine de rien, cette situation me fait réfléchir, et pour une fois, je réfléchis avant de parler. Joey avait l'air toute triste, et j'avais terriblement envie de lui faire un câlin. Mais maman m'avait fait tellement de leçon sur le consentement que je ne pouvais pas me permettre de lui faire ça. Alors, je voulus lui montrer qu'il y avait toujours une manière de s'en sortir.

« L'homme qui m'a élevée depuis ma naissance… Celui que j'appelle papa, et que j'aime de tout mon cœur. Ce n'est pas mon père biologique. » J'avais lâché ça, sans contexte. Je regardais Joye, et je parlais très vite, encore plus que d'habitude, comme si je voulais que les mots sortent le plus rapidement possible. « Personne n'est au courant en dehors de ma famille, à part Maggie, ma meilleure amie. Mais ma mère a été agressée par son ex alors qu'elle était en couple avec mon père. Et elle a décidé de me garder, et papa de m'élever. Je l'ai toujours su, et j'en ai fais une dépression à mes 13 ans. » Tout en parlant, je ramassais des pâquerettes et je commençais à les assembler. Ça m'occupait les mains de manière saine, alors que ma voix tremblait en abordant ces souvenirs douloureux. Puis j'adressais un sourire à Joey, comme pour cacher mes yeux brillants. « Je ne sais pas ce qu'il s'est passé chez toi, pourquoi tu ne parles pas de ta mère ou pourquoi tu n'as pas envie de rentrer chez toi, mais…. Sache que il y a toujours la lumière au bout du tunnel. Maman l'a trouvée en me gardant et en m'élevant avec mon dada, et je l'ai trouvé avec un psy. C'est à toi de trouver ta manière. En harcelant ton père et ton frère, ou en leur faisant la frousse de leur vie. Mais tu dois leur montrer que tu es présente. » Je finis par me mettre sur mes genoux pour déposer délicatement la couronne de fleurs que je venais de faire.
:copyright:️ Justayne

ϟ ϟ ϟ


Don't kill my vibes !

descriptionExpérience gymnastique dangereuse EmptyRe: Expérience gymnastique dangereuse

more_horiz
Expérience gymnastique dangereuse

Feat Spencer Morris-Clever
OCTOBRE 2001

C’était sorti tout seul. Je me sentis un peu honteuse sur le coup, pourquoi j’avais dit tout ça ? Me voilà totalement exposée. Je lui avais servi sur un plateau mes faiblesses les plus révélatrices. Pourtant je n’avais dit que quelques mots, mais ils étaient si éloquents. C’était déjà trop.

« Tu envoies une beuglante. Et tu leur dis que tu existes, et que si ils te répondent pas, ils auront pas de cadeaux de Noël. »


Elle ne sembla pas mesurer mon embarras ou alors elle n’en fit pas de cas. Elle poursuivit la conversation comme si nous parlions de cuisiner des petits pains. C’était facile. Ce n’était pas tabou pour elle de s’épancher sur de tels sujets.

-Une beuglante ? En voilà une bonne idée ! Dis-je en essayant de me détendre.

La nuit n’allait pas tarder à tomber. La brise était plus fraiche et on pouvait voir plusieurs personnes rentrées à Poudlard.

« Sauf cas contraire, non, je reste au château. Mais j'avoue que je n'ai pas ton problème, j'ai assez hâte de revoir mes parents. »


Mes parents. Si seulement maman… Je n’allais pas recommencer à faire cela, lister tous les « si » et rêver une vie qui n’existerait jamais.

-C’est juste, tu sais les préparatifs des fêtes, c’est épuisant. Surtout quand personne ne veut rien fêter. Il n’y avait rien de plus déprimant en effet, surtout pour lorsque ça se transformait en routine de plusieurs années. Alors toi tu t’entends bien avec tes parents ?

Je n’aimais pas rester focaliser sur moi et ma famille dysfonctionnelle. Peut-être avait-elle eu plus de chance que moi ?

« L'homme qui m'a élevée depuis ma naissance… Celui que j'appelle papa, et que j'aime de tout mon cœur. Ce n'est pas mon père biologique. Personne n'est au courant en dehors de ma famille, à part Maggie, ma meilleure amie. Mais ma mère a été agressée par son ex alors qu'elle était en couple avec mon père. Et elle a décidé de me garder, et papa de m'élever. Je l'ai toujours su, et j'en ai fais une dépression à mes 13 ans. »

Ces révélations me tétanisèrent. Je n’aurais jamais imaginé un centième de ce qu’elle venait de me raconter. Je me sentais un peu idiote tout d’un coup, c’était assez dérisoire ce que j’avais dit. Mais les sentiments ne se contrôlaient pas, à chacun son échelle de douleur.

Comment j’avais pu passer cinq années sans connaître son histoire ? Nous passions à côté de tellement de personnes, de tellement de passés traumatiques, douloureux. Nous ne voyions que les âmes du présent, façonnées par le passé et tournées vers l’avenir. Ces versions figées de nous n’étaient que des croquis, des images collées sur une feuille qui se fanait.

« Je ne sais pas ce qu'il s'est passé chez toi, pourquoi tu ne parles pas de ta mère ou pourquoi tu n'as pas envie de rentrer chez toi, mais…. Sache que il y a toujours la lumière au bout du tunnel. Maman l'a trouvée en me gardant et en m'élevant avec mon dada, et je l'ai trouvé avec un psy. C'est à toi de trouver ta manière. En harcelant ton père et ton frère, ou en leur faisant la frousse de leur vie. Mais tu dois leur montrer que tu es présente. »


Je n’avais jamais bien apprécié le côté extraverti de Spencer, ni son côté « nunuche » si je pouvais appeler ça comme ça. Elle utilisait des termes comme « dada » et parlait si ouvertement de ces sentiments que ça en était gênant pour moi. Je ne savais pas faire ça et je n’en avais pas envie, je trouvais cela ridicule. Mais jamais je n’allais lui dire ça directement, déjà parce que ce serait de la méchanceté gratuite et que je n’en étais pas réduite encore aussi bas. Et puis parce que c’était sa façon à elle de m’aider et c’était tout à fait louable de sa part alors que je ne lui avais rien demandé ni donné en retour.

-Je suis désolée de ce qui t’es arrivée.

Je marquais une pause. J’étais mal à l’aise de poursuivre ainsi la conversation, je ne voulais être indiscrète et encore moins m’épancher sur l’absence de ma mère ou l’ignorance de mon père à mon égard. J’en avais assez dit, elle avait eu des mots qui m’avaient fait réfléchir. C’était suffisant pour moi pour le moment.

-Je te remercie… pour tout ce que tu as dit.

J’étais hésitante. Je me relevais, tendant une main vers elle pour l’aider à faire de même.

-On devrait rentrer au château, il va faire nuit. Commençais-je pour mettre fin à la conversation. Et puis j’ai une beuglante à écrire !

Finir sur une note d’humour allait, je l’espérais, lui faire comprendre que j’avais pris en considération ses conseils, mais que je préférais arrêter là sans pour autant qu’elle se vexe. Mais Spencer n’était pas du genre à être susceptible. Enfin, il y avait tellement de choses que j’ignorais à son propos, peut-être que je me trompais encore une fois sur son compte.
Lilith


ϟ ϟ ϟ


«J'en ai tellement marre d'entendre que le seul objectif d'une femme est de trouver l'amour. Mais je me sens tellement seule.» Jo March.

descriptionExpérience gymnastique dangereuse EmptyRe: Expérience gymnastique dangereuse

more_horiz
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum