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descriptionOseras-tu affronter ton destin ? EmptyOseras-tu affronter ton destin ?

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Oscar Swan
Contexte
Nous sommes le samedi 29 septembre 2001. Oscarius Swan, plus connu sous le nom d'Oscar, fait à présent sa 4ème rentrée à l'UMS. Il étudie le Quidditch et compte bien terminer avec brio ses études pour entrer dans une grande équipe. Cette année, il a été nommé Président du club des Pendragon et Oscar doit donc lancer le rite d'initiation !

Oseras-tu affronter
ton destin ?
« Décale cette torche un peu plus sur la gauche … Là ! Parfait ! Merci les gars ! » Oscar tapa dans ses mains avant de jeter un regard circulaire autour de lui. Des rochers taillés pour s’asseoir formaient un cercle dans cette clairière où Oscar avait ajouté quelques torches pour donner plus de lumière et de solennité à cette soirée. Ils n’étaient pas bien loin de la petite ville de Druid’s Oak où ils iraient ensuite rejoindre leur maison. Là-bas, un grand banquet attendait les membres du club et surtout leurs nouvelles recrues. Et ce soir, c’était leur soirée d’initiation.

Oscar, son second et plusieurs autres membres du Club avaient guetté les nouveaux venus de l’UMS. Ils avaient assisté à plusieurs soirées étudiantes pour cerner le caractère de ces jeunes sorciers et avaient discuté avec plusieurs d’entre eux. Puis, la semaine dernière, ils avaient pu en désigner une cinquantaine auxquels ils avaient envoyé un hibou d’invitation.

« Cher X,

Ton courage et ton assurance ont su te faire te démarquer des autres et nous prouver que tu pouvais avoir ta place dans les rangs des Pendragon.

Si tu te sens l’âme d’un chevalier de la Table Ronde, nous t’invitons à nous rejoindre le 29 septembre, à 18h00, au cercle de pierre de Druid’s Oak. Là te sera donnée une épreuve qui, si tu la réussis, te permettra de rejoindre notre club.

Oseras-tu affronter ton destin ? »

Oscar savait déjà par expérience qu’une dizaine d’étudiants ne se présenterait pas : certains ayant déjà été repéré par d’autres clubs, tandis que d’autres seraient bien trop trouillards pour oser venir. Par la suite, si la plupart réussirait l’épreuve, une minorité se verrait échoué et tourné en ridicule pour oser revenir chez les Pendragon. De plus, c’était une toute nouvelle initiation qui existait dans ce club. Oscar venant d’accéder à la Présidence, il avait décidé de mettre en place un nouveau rite. Il avait auparavant demandé l’avis d’un des plus anciens membres, Alekseï Romanov. Son avis et son jugement étaient précieux pour Oscar qui mettait un point d'honneur à être conseillé toujours par lui.

Il se tenait ce soir à ses côtés, sur l’un des rochers, avec d’autres membres du club. Ils étaient presque tous là, et les nouveaux venus ne tarderaient pas à arriver …

***

Il était 18h10. Comme il le pensait, une quarantaine de 1ère année était venue. Parmi eux, des anciens élèves de Poudlard qu’Oscar reconnaissait vaguement. Tous avaient un air à la fois effrayé et assuré. Tous avaient hâte de passer ce rite d’initiation pour avoir enfin leur place au sein du club. C’était important de faire parti d’une communauté. Oscar le savait bien. Il avait lui-même fortement apprécié de rejoindre les Pendragon, même si pour cela il avait dû laisser Keith aller chez les Sherwood. Il verrait peut-être son meilleur ami ce soir. Il avait certifié qu’il serait au moins là pour boire un verre, et, cela Oscar n’en doutait pas. Keith adorait tout ce qui touchait à la fête alors il ne raterait pour rien au monde une invitation pareille.

Oscar prit une grande inspiration et quitta alors son rocher pour s’approcher lentement au centre du cercle. Au fur et à mesure de ses pas, les torches que les membres du club avaient plantées s’embrasèrent, jetant une douce chaleur dans cette clairière tout en faisant taire les étudiants qui rivèrent leurs regards sur Oscar.

« Bonsoir à tous et bienvenue à notre toute première soirée des Pendragon de cette année ! » clama-t-il, les bras levés alors que plusieurs membres lançaient des étincelles avec leurs baguettes. « Ce soir est une soirée très spéciale. Comme chaque année, notre club recrute de nouvelles têtes pour continuer de faire vibrer le nom Pendragon au sein de l’UMS. » Oscar marchait lentement, passant devant les rochers sur lesquels plusieurs étudiants étaient réunis. « Et ce soir, nous allons savoir qui aura l’honneur de rejoindre nos rangs parmi ceux-ci. » Oscar pointa alors de sa baguette le groupe de 1ère année. Plusieurs membres des Pendragon poussèrent alors à nouveau des exclamations de joie. L’excitation montait et tous avaient hâte de voir ce que les jeunes recrues avaient dans le ventre.

« Votre épreuve sera des plus simples. » Oscar avait pris appui sur ses deux jambes et se tenaient face au groupe de 1ère année comme s’il leur donnait un cours. « J’imagine que vous connaissez tous la légende du Roi Arthur et de sa fameuse quête du Graal. Rassurez-vous, on ne va pas vous demander d’aller rechercher cet objet mystique. » Oscar esquissa un sourire, laissant une pause pour marquer le suspens. « Non. En revanche, on va vous demander de réaliser la toute première épreuve qu’Arthur Pendragon ait remporté : libérer Excalibur ! »

A ces mots, l’ex-Gryffondor se retourna et pointa le vide de sa baguette. Soudain, ce fut comme si un voile tombait du ciel et enlevait un masque d’invisibilité. Un immense rocher apparut au centre du cercle de pierre et, en son cœur, y était coincée une épée. Son manche était incrusté de ruby et autres pierres précieuses et sa lame scintillait au reflet des torches. « Cette lame est la même que celle que le roi Arthur a libéré de son rocher, il y a de cela plusieurs siècles. C’est à ce moment précis que les gens autour de lui l’ont désigné comme leur roi. Car il avait prouvé non seulement sa force, mais aussi sa légitimité. »

Oscar se retourna vers le groupe de 1ère année qui restait bouche bée devant l’épée. « Votre épreuve est celle-ci : chacun d’entre vous allait devoir réussir à retirer cette épée du rocher. Vous pouvez vous aider de ce que vous voudrez, mais vous ne disposez que de très peu de temps chacun. Sortez l’épée du rocher, et vous serez membre officiel des Pendragon … » A ces mots, Oscar se recula et laissa place à un membre du club qui appela tour à tour les noms des personnes à qui ils avaient envoyé des invitations.

Le show pouvait commencer.

@ Victoire

Dernière édition par Oscar S. Swan le Ven 4 Nov - 14:25, édité 1 fois

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Chaque fois que tu risques ta vie, j'ai l'impression de mourir un peu.

descriptionOseras-tu affronter ton destin ? EmptyRe: Oseras-tu affronter ton destin ?

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Oseras-tu affronter ton destin ?Avec Oscar Swan, Alekseï Romanov, Sirius Green, Keith Adams & Arthur Blackwood Samedi 29 septembre 2001

Aujourd'hui avait été une longue journée, et elle n'était pas terminée. Comme toutes les semaines, j'avais été au club de Duel à Poudlard entraîner les charmantes petites têtes blondes. La semaine dernière, il y avait eu plus de monde, des élèves sûrement attirés parma présence, plus que par le duel. Mais aujourd'hui, il y avait eu seulement les membres réellement motivés, et on avait vu plein de choses ce matin. Comme je n'avais pas de gros rendez-vous cet après-midi, j'avais été invité par le professeur Chastang à rester déjeuner au château, ce que j'avais accepté avec plaisir. Ça me permit de découvrir un peu plus le monde de Poudlard, de mes propres yeux, et pas seulement par les lettres d'Accalia. L'après-midi, j'avais rapidement enfilé un costume pour retrouver les généraux de l'armée, histoire de faire un point. Et actuellement, dans mon appartement étudiant, je me changeais, pour la troisième fois de la journée. J'enfilais un tee-shirt propre, et la veste de l'Université par dessus, en pensant à ce qui m'attendait ce soir. L'entrée du club. j'avais reçu une lettre, pour m'inviter.

« Cher Bleddyn Iceni,

Ton courage et ton assurance ont su te faire te démarquer des autres et nous prouver que tu pouvais avoir ta place dans les rangs des Pendragon.

Si tu te sens l’âme d’un chevalier de la Table Ronde, nous t’invitons à nous rejoindre le 29 septembre, à 18h00, au cercle de pierre de Druid’s Oak. Là te sera donnée une épreuve qui, si tu la réussis, te permettra de rejoindre notre club.

Oseras-tu affronter ton destin ?
»


Alekseï m'avait parlé de son club, et de ses qualités. Je l'avais rencontré au mariage de ses pères, et je l'appréciais beaucoup. On avait reprit un café à l'Université. Ce mec avait vécu tellement d'expériences étudiantes, il me fascinait ! Je pense que lui était fasciné par le fait que je n'avais rien vécu de tout ça, et je pense qu'il prenait plaisir à me raconter les innombrables soirées qui pouvaient se trouver, et surtout, l'esprit d'équipe qui se trouvait. Ça me rappelait un peu ce que je pouvais vivre à l'armée, en tant que soldat, et franchement, j'étais devenu envieux. Quand je reçu le hibou, je soupçonnais Alekseï d'avoir essayé de voir si j'étais intéressé ou non, voir si je pouvais convenir ou non. Mais n'importe ! J'avais très envie de voir de mes propres yeux ce qu'il pouvait en être. En sortant de chez moi, j'adressais une prière muette aux dieux, pour qu'il me permette de réussir l'épreuve. Mais surtout, j'adressais des remerciements silencieux à ma sœur aînée, qui avait su convaincre nos parents de nous laisser découvrir l'expérience étudiante.

Éducation royale oblige, j'étais arrivée légèrement en avance. Les mains profondément enfoncées dans mes poches, je regardais autour de moi. Je n'avais pas du tout l'impression d'être sur le campus universitaire, bien au contraire. J'avais presque l'impression d'être en Irlande, en plein milieu d'une cérémonie religieuse, les tenues en moins. Je m'assis sur un banc en pierre en écoutant les conversations autour de moi. Ils semblaient tous excités, et impatients. Moi aussi je l'étais. Je l'étais tellement que je n'arrêtais pas de regarder ma montre. En examinant les anciens membres, je crus reconnaître Alekseï, le seul que je connaissais. Mais je n'eus pas le temps de plus l'observer, car l'un commença à s'avancer. A chacun de ses pas, les torches s'allumaient, et éclairaient un peu mieux la clairière. Je retins un sourire. Comme les familles royales, ils savaient se donner en spectacle. J'aimais bien. Ça mettait plus facilement dans l'ambiance, et j'oubliais presque que c'était pour un l'entrée d'un club universitaire.

« Bonsoir à tous et bienvenue à notre toute première soirée des Pendragon de cette année ! » Il parlait haut et fort, sa voix résonnait dans la clairière. Je ne pus m'empêcher qu'il ferait un bon orateur la cour royale. Au moins, sa voix et les étincelles que lancèrent les membres permirent de faire cesser les conversations. « Ce soir est une soirée très spéciale. Comme chaque année, notre club recrute de nouvelles têtes pour continuer de faire vibrer le nom Pendragon au sein de l’UMS. » Les Pendragon… Enfin, je sais pourquoi ce nom me dit quelque chose depuis que Alekseï m'en a parlé. La famille du roi Arthur. Et le fait que la lettre parle des chevaliers de la Table Ronde ne me fasse même pas tiquer aurait horrifié ma sœur. Je ne peux pas tout retenir, les familles des morts et des vivants. Déjà, j'essaie de me concentrer sur la famille royale anglaise actuelle… Même si ils sont Moldus, ils nous connaissent. Comme tous les premiers Ministres Moldus. « Et ce soir, nous allons savoir qui aura l’honneur de rejoindre nos rangs parmi ceux-ci. » Je jetais un œil à ceux qui criaient de joie. J'en étais incapable, et je les enviais, presque. Mon éducation m'avait apprit à toujours me tenir de la même manière. Je n'étais pas aussi atteint que Louve, qui était un vrai robot, mais clairement, je ne savais pas crier de joie comme ils le feraient. Je soupirais, mais laissait mon sourire sur mes lèvres. Heureusement, au moins, je savais sourire !

« Votre épreuve sera des plus simples. J’imagine que vous connaissez tous la légende du Roi Arthur et de sa fameuse quête du Graal. Rassurez-vous, on ne va pas vous demander d’aller rechercher cet objet mystique. » Mon sourire s'accentua franchement. Elle était drôle, il faut le dire. Et puis, maintenant que j'avais compris, avec plusieurs temps de retard, la signification du nom du club, je pouvais apprécier un peu plus les blagues de ce genre. « Non. En revanche, on va vous demander de réaliser la toute première épreuve qu’Arthur Pendragon ait remporté : libérer Excalibur ! » Les sourcils légèrement froncés, je me tournais vers la direction de la baguette du mentor, pour voir ce qui allait se passer. Lentement, le manche d'une épée apparut, puis sa lame profondément enfoncée dans un rocher. C'était vraiment très impressionnant à voir.

« Cette lame est la même que celle que le roi Arthur a libéré de son rocher, il y a de cela plusieurs siècles. C’est à ce moment précis que les gens autour de lui l’ont désigné comme leur roi. Car il avait prouvé non seulement sa force, mais aussi sa légitimité. » Wouah. La véritable épée du roi Arthur ? Excalibur ? J'étais assez impressionné qu'un club universitaire puisse posséder une telle relique. Ou alors, elle appartenait à l'Université qui leur prêtait pour leur rituel d'initiation ? En tout cas, j'eus une pensée émue à toutes les reliques que nous possédions au château, et qui ne sortaient jamais de leur salle. « Votre épreuve est celle-ci : chacun d’entre vous allait devoir réussir à retirer cette épée du rocher. Vous pouvez vous aider de ce que vous voudrez, mais vous ne disposez que de très peu de temps chacun. Sortez l’épée du rocher, et vous serez membre officiel des Pendragon … »

Bon. Pendant que les premiers membres passaient, je réfléchissais. Clairement, simplement la tirer du rocher ne suffirait. Je pense qu'il faudra user d'un peu de magie… Un peu de magie royale ? J'essayais de réfléchir le plus possible, quand Alekseï, qui appelait les membres un par un, finit par m'appeler. « Ton Altesse Bleddyn Isseni. » Je souris, en me levant. Il m'avait appelé comme ça à notre première rencontre, légèrement bourré. Maintenant, même sobre, c'était devenu mon titre officiel avec lui. Toutefois, je ne pus m'empêcher de le reprendre, avec l'accent irlandais : « Iceni. » Je m'approchais du rocher, puis je me tournais vers le président. « Combien de temps ai-je ? » C'était vraiment peu. Tout en réfléchissant, j'essayais quand même de tirer, juste pour voir. Cette épée était remplie d'énergie royale, je pouvais le sentir. Mais moi aussi, j'étais de sang royal. Cette épée avait appartenu au légendaire roi Arthur, personnellement, je descendais de Boadicée, reine du peuple des Icéniens, qui avait tenu tête à l'armée romaine et avait fondé sa propre royauté. Cette épée ne pouvait pas me résister.

Quand on y réfléchissait bien, cette épée était le symbole du roi Arthur. Qu'est-ce qui était le symbole des Iceni ? Notre forme de loup-garou. Une forme que tous se devait de savoir contrôler. C'était notre signe respectif, et c'était loin d'être un secret, bien que les loups-garous étaient mal perçus en Angleterre. Cette forme de loup, nous l'avions depuis, et grâce à Boadicée. C'était la raison de notre légitimité. Alors que le temps défilait, je lâchais le manche, et sans réfléchir, je me transformais en loup. Mon pelage, semblable à ma réelle couleur de cheveux, que peu de monde connaissait, était châtain. Et, comme tout loup-garou, j'étais assez imposant. Je montais doucement sur le rocher, et mit le manche de l'épée dans ma gueule. Deux signes royaux qui se touchaient. Je levais doucement la tête, en me mettant sur mes quatre pattes. Je grognais légèrement, parce que l'épée continuait légèrement de résister. Mais finalement, pas tant que ça. Parce que elle avait senti mon sang, mon énergie royale. Une fois l'épée sortie de son rocher, je la déposais aux pieds du mentor, avant de me retransformer en prince. « Je suppose que cela compte, comme manière de retirer l'épée du rocher ? » Après tout, je m'étais aidé de mes pouvoirs. Selon moi, cela comptait comme manière de rentrer dans le club des Pendragons.
:copyright:️ Justayne

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Beg me for mercy
I am the violence
What you gon' do
When there's blood in the water

descriptionOseras-tu affronter ton destin ? EmptyRe: Oseras-tu affronter ton destin ?

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Sirius Green
Contexte
Nous sommes le samedi 29 septembre 2001. Sirius, fils aîné de Seth et Saoirse Green, a fait son entrée à l'UMS début septembre. Il a très vite rencontré quelques personnes qui lui ont ouvert des portes plus ou moins intéressantes. Très intéressé par le club des Pendragon, il vient enfin de recevoir son invitation pour passer le rite d'initiation.

Oseras-tu affronter
ton destin ?
Une étrange odeur de fumée régnait dans l’air alors que les ombres des membres des Pendragon se dessinaient à la lueur des torches. On aurait dit que les véritables chevaliers de la Table Ronde avaient ressuscité pour procéder également à cette initiation.

Sirius commençait à avoir un nœud à l’estomac au fur et à mesure des paroles d’Oscarius Swan. Tout le monde l’appelait Oscar mais Sirius se refusait de lui attribuer ce surnom. Quand il avait vu son visage apparaître au centre du cercle formait par les 1ères années et les Pendragon, le cœur de Sirius avait raté un battement. Il savait qu’en arrivant à l’UMS, il aurait à affronter des personnes de son passé. Mais il ignorait que l’une d’entre elles serait le président du club qu’il convoitait. Est-ce qu’Oscarius avait véritablement tamponné chacune des lettres d’invitation ? L’avait-il sciemment envoyé ? Avait-il tourné la page et décidé de donner une nouvelle chance à Sirius ?

L’ex-Serpentard avait été un véritable salaud durant les premières années à Poudlard et beaucoup en avaient fait les frais. Olympe était l’une d’entre elles. Frêle jeune fille de Gryffondor, elle avait été une cible facile pour Sirius et Ian qui n’avaient eu de cesse de la harceler … jusqu’à ce que son grand-frère le remarque et menace Sirius. Oscarius était assez différent de sa sœur. Fort, sévère et populaire, il avait eu le don d’intimider le jeune garçon de 3ème année qui n’avait pas recommencé. Oscarius était resté encore deux années à Poudlard et avait fait parti de la promo du célèbre Harry Potter, combattant aux côtés de l’Armée de Dumbledore. En fin de compte, ils s’étaient retrouvés dans le même camp ? Mais est-ce que le blondinet l’avait remarqué ? Est-ce qu’il lui faisait confiance ?

Peut-être qu’Oscarius n’en avait tout simplement plus rien à faire de lui. Après tout, cela faisait des années et il était sans nul doute passé à autre chose depuis.

Les 1ère année passaient l’un après l’autre pour retirer la lame de l’épée du rocher. Celle-ci brillait d’une lueur presque malveillante avec les torches, et les rubis accrochés à la poignée projetaient des éclats rouge sang tout autour. La plupart des étudiants réussissait l’épreuve. Peu choisissait d’abandonner, mais il y en avait. Sirius les regardait s’éloigner, la mine déconfite. Qu’allait-il utiliser comme stratégie ? Il observa le prince Iceni se transformer en un gigantesque loup-garou. Il était effrayant. Mais puissant.

C’est alors qu’il eut une idée : les Potions ! Il était très doué en Potions. L’une d’elles pourrait sans aucun doute l’aider à venir à bout de ce rocher ? Sirius fouilla dans sa mémoire. Potion de Ratatinage ? Cela réduirait la taille de l’épée et permettrait de la sortir aisément. Mais il manquait à coup sûr d’ingrédients … Une solution de Force ? Sirius manquerait de temps : la Potion nécessitait deux heures de préparation et ils n’avaient qu’un temps limité : 2 minutes 30 avait annoncé le Président l’instant d’avant.

« Sirius Green ! » Le cœur de l’ex-Serpentard rata un battement alors qu’un étudiant avait appelé son nom. Bleddyn Iceni avait eu droit à son moment de gloire. Oscarius avait serré sa main dans la sienne et l’avait levé au-dessus d’eux, scandant le nom du prince, aussitôt repris par les membres des Pendragon qui firent la fête autour de Bleddyn.

Il était temps d’y aller, mais Sirius n’avait toujours aucune solution. Il sortit tout de même sa baguette de sa poche et s’avança au centre. L’étudiant qui avait appelé son nom hocha la tête et se recula pour lui présenter l’épée. Oscarius se tenait à côté et, lorsqu’il croisa le regard de Sirius, un sourire naquit au coin de ses lèvres. Et Sirius comprit : non, l’ancien Gryffondor ne l’avait pas oublié. Et … peut-être espérait-il même le voir échouer à cette épreuve ? Le voir se ridiculiser ? Sirius redressa le menton, bien concentré à l’idée de ne rien laisser transparaître de ses émotions. « Bon courage. Tu as deux minutes et trente secondes. » annonça le Président qui, d’un coup de baguette, relança le décompte. Des chiffres enflammés apparurent au-dessus du rocher.

Deux minutes trente. Deux minutes vingt-neuf. Deux minutes vingt-huit.

Sirius déglutit. Qu’allait-il faire ? Baisser la tête et fuir comme d’autres avant lui ? Il évitait de regarder autour de lui. Quelques étudiants malins ricanaient tandis que d’autres l’observaient, angoissés. Oscarius se tenait non loin de lui, les bras croisés, le regard neutre.

Deux minutes dix-sept. Deux minutes seize. Deux minutes quinze.

Sirius ferma les yeux. Tout d’abord, il devait se concentrer. Il n’arriverait jamais à rien s’il ne faisait pas le vide dans son esprit. Et ça, il savait le faire. Il se rappelait sans mal ses premières séances avec Cillian Reid, le meilleur ami de son père. Il allait toujours chez lui quand les choses tournaient au vinaigre à la maison. C’était lui qui lui avait enseigné l’Occlumencie. Une bénédiction pour lui car il pouvait enfin se protéger des intrusions de sa mère dans son esprit. Sauf quand il perdait le contrôle … Là ça devenait plus compliqué.

Mais il ne devait pas y penser. Non, il allait se concentrer. Oublier le compteur. Oublier les autres étudiants. Oublier Oscarius. Il devait se concentrer. Faire le vide. Calme. Respiration. Sérénité. Inspiration. Paix. Expiration.

Et une nouvelle idée germa dans son esprit !

Sans hésiter, et avec des gestes précis, Sirius se saisit de sa baguette et posa son bras sur le rocher. Il savait parfaitement quelles runes il devait invoquer. C’était une évidence. Il avait étudié les runes durant cinq années à Poudlard et avait pris des cours supplémentaires grâce à Rowan Johnson, un ami de sa mère. Il avait des runes tatouées sur tout son corps et cette magie n’avait aucun secret pour lui. Cependant, Sirius n’avait jamais essayé d’en tracer une sur lui auparavant. Il savait que c’était un rituel très important et très précis. Mais avec la théorie qu’il avait acquise, le jeune homme ne doutait pas de lui.

Une lumière bleue apparut au bout de sa baguette qu’il dirigeait sur son avant-bras. Il retint une grimace mais lâcha un gémissement de souffrance. Mais il continua. S’appliqua dans son art. « Thurisaz, du vises ! » dit-il, les dents serrées. Il traça une ligne droite avec un triangle en son milieu. C’était la rune de la force. Puis, sans s’arrêter entre deux, il se mit à tracer une nouvelle rune, un peu plus bas. « Presisjon, du vises ! » La lumière bleue s’intensifia au fur et à mesure qu’il traçait les lignes complexes de cette rune. Il n’entendait rien autour de lui, et ne voyait rien. Tout ce qui comptait, c’était la perfection de cette rune de précision. Et, petit à petit, la rune s’incorporant à sa peau, il sentait des regains d’énergie monter en lui. C’était comme si sa vitalité de demi-loup se mettait en éveil, comme les soirs de Pleine Lune. Il fut tenté de chasser cette idée mais quelque chose lui disait qu’il en aurait besoin. La lune ne serait pleine que dans quelques jours mais déjà ses muscles se tendaient et son irritabilité s’était senti dans la journée. Il détestait cette idée : être contrôlé par la lune alors qu’il n’était qu’un demi-loup. La rune tracée, Sirius rangea sa baguette. Il leva les yeux vers le compteur.

Cinquante-huit secondes. Cinquante-sept secondes. Cinquante-six secondes.

A nouveau, il se concentra sur sa respiration. Inspiration. Expiration. Il avait l’impression que ses yeux avaient changé de couleur, comme si la puissance des runes avait réveillé le loup dormant en lui. Même s’il détestait ça, il devait pourtant en user. En user avant qu’il ne craque et qu’il ne perde le contrôle. Sans hésiter plus longtemps, le demi-loup se saisit de la poignée de l’épée. Il sentit toute la force de cet instrument. Il était puissant. Et solidement enfoncé. Mais pas impossible à retirer.

Un sourire se dessina sur les lèvres de Sirius alors qu’il tirait lentement sur l’épée. Des hoquets de surprise se firent entendre. L’épée avait bougé. Sirius se força à nouveau à ignorer les bruits autour de lui. Il devait se concentrer. La rune de précision l’aidait à voir, à visualiser où bouger, comment bouger l’épée. La rune de force l’aidait à tirer, enlever cette épée du rocher. Et soudain, d’un coup sec, Sirius retira l’épée du rocher. Il serait surement tombé en avant avec le poids de l’épée s’il n’avait pas eu la rune de force sur lui. Dans quelques heures, celle-ci s’effacerait. Ce n’était que des runes temporaires. Bien loin de celles que Rowan avait l’habitude de pratiquer. Mais qui avaient leur petit effet.

Sirius leva les yeux vers le compteur. Cinq. Quatre. Trois.

Sourire aux lèvres, Sirius s’avança jusqu’à Oscarius et lui tendit la poignée de l’épée. « Je pense avoir réussi l’épreuve. » dit-il. Sa voix ne tremblait pas. Il n’avait pas peur. Au contraire, il se sentait fort. Vivant. Comme s’il était enfin en accord avec lui-même. En se regardant dans la lame de l’épée, il avait vu que ses yeux étaient devenus ambrés. Les battements de son cœur avaient accéléré et ses muscles étaient tous prêts à agir.

Le Président attrapa la poignée de l’épée, observa un instant la lame comme s’il doutait que ce soit la même. De la part d’un Serpentard, il était sans doute légitime qu’il se méfie. Malin et sournois comme ils étaient, ils pouvaient tout aussi bien créer une copie de l’épée. Mais comment auraient-ils fait face à tant de personnes ? Alors, sans un soupir, sans un sourire non plus, Oscarius noua ses doigts à ceux de Sirius. Sa paume était chaude et Sirius nota qu’il n’était pas réticent à un geste aussi tactile. Il se tourna face à la foule et Oscarius lança : « Sirius Green est des nôtres ! » Les membres des Pendragon répétèrent alors son nom comme un nouveau slogan et le sourire de l’ex-Serpentard s’élargit. « Montre-nous que tu en es digne ! » souffla alors Oscarius à l’oreille de Sirius. Puis il lâcha la main de Sirius et alla replacer l’épée dans le rocher.

Sirius était officiellement un membre des Pendragon.

@ Victoire

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Don't stop me now I'm having such a good time

descriptionOseras-tu affronter ton destin ? EmptyRe: Oseras-tu affronter ton destin ?

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Oseras-tu affronter
ton destin ?
Samedi 29 septembre 2001Voir les autres travailler alors que je n’en fous pas une est un des privilèges dont je ne me lasserai jamais. C’est sans doute dû au sang bleu qui coule dans mes veines. Merlin, si j’avais un peu de pouvoir ou même un royaume, mais qu’est-ce que je pourrai être nuisant… ! Enfin, ce n’est pas le moment de rêver : pour l’instant, je regarde Oscar donner des ordres comme un parfait petit Président de Club aux autres membres, en sirotant mon milk-shake à la fraise. « Décale cette torche un peu plus sur la gauche … Là ! Parfait ! Merci les gars ! » Parfait, comme il le dit. Parfait, il l’est aussi pour ce rôle que j’ai bien fait de refuser : trop de responsabilité pour trop peu d’amusement. Être en retrait en étant considéré comme un des meubles, voilà qui était beaucoup mieux ! Je regarde la clairière, où le jeune homme a décidé d’installer son nouveau rituel d’initiation. Encore une des choses auxquelles je n’aurai jamais pensé, en étant à sa place… Instaurer une nouvelle tradition autre que de soûler les petits nouveaux jusqu’au bout de la nuit. Non, vraiment, Oscar faisait bien plus que le café pour ce job, et je ne m’étais pas trompé en appuyant sa candidature.

Ma participation au rituel était on ne peut plus simple : tout d’abord, parler à tout le monde de notre Club qui, en toute objectivité, est le meilleur de l’Université (preuve : j’en suis membre depuis sept ans.). Puis, repérer les différentes personnes qui pouvaient nous intéresser. Et, enfin, harceler Bleddyn pour qu’il vienne ce soir en glissant de subtiles informations sur les Pendragon. Et sans vouloir me vanter, j’avais bien entendu rempli mes trois missions à la perfection. Les petits nouveaux commençaient à arriver alors que je finissais mon milk-shake, dans un timing parfait. Ils avaient tous l’air si… si jeunes. De vrais bébés. Je reconnus dans la foule quelques visages d’étudiants de premières années qui m’ont en cours, l’un des seuls inconvénients de faire une thèse. Blackwood serait tout à la fois horrifié et mortifié s'il me voyait maintenant, assis sur mon rocher dans une position tout sauf professionnelle, au milieu d’humains. « Bonsoir à tous et bienvenue à notre toute première soirée des Pendragon de cette année ! » Oscar est sans doute un leader-né. Ou alors, il est naturellement doué pour faire le show. En tout cas, l’ambiance devient instantanément électrique lorsque les étincelles s’élevèrent dans le ciel. « Ce soir est une soirée très spéciale. Comme chaque année, notre club recrute de nouvelles têtes pour continuer de faire vibrer le nom Pendragon au sein de l’UMS. Et ce soir, nous allons savoir qui aura l’honneur de rejoindre nos rangs parmi ceux-ci. »

Je posais mon gobelet en plastique vide à mes pieds. C’était l’heure de vérité et surtout, l’heure de s’amuser à voir comment les premières années allaient se dépatouiller de l’épreuve concocté par Oscar. « Votre épreuve sera des plus simples. J’imagine que vous connaissez tous la légende du Roi Arthur et de sa fameuse quête du Graal. Rassurez-vous, on ne va pas vous demander d’aller rechercher cet objet mystique. » Blague à part, rechercher une relique historique comme celle-ci ferait un superbe objectif de vacances. Il faudrait que j’en touche deux mots à Arthur pendant une session de relaxation particulière, voir s'il ne voudrait pas reprendre la relève de son célèbre homonyme. « Non. En revanche, on va vous demander de réaliser la toute première épreuve qu’Arthur Pendragon ait remportée : libérer Excalibur ! » Je profitais de l’effet de surprise que suscitât la révélation d’Excalibur pour bailler en me retournant légèrement. Je sais, ce n’est pas très professionnel. Mon excuse ? J’ai eu une longue journée, et les chats de mon frère m’ont réveillé à treize heures du matin, les petits bâtards. « Votre épreuve est celle-ci : chacun d’entre vous allait devoir réussir à retirer cette épée du rocher. Vous pouvez vous aider de ce que vous voudrez, mais vous ne disposez que de très peu de temps chacun. Sortez l’épée du rocher, et vous serez membre officiel des Pendragon … » Le fait qu’Oscar se mettait en retrait annoncer que c’était mon moment de gloire. Parce que bien évidemment, j’avais demandé à annoncer le nom des aspirants Pendragon qui allaient réaliser l’épreuve. Juste pour une raison, une raison bien précise. Une raison qui impliquait Bleddyn.

« Ton Altesse Bleddyn Isseni. » J’adressai un sourire mutin et aguicheur au jeune homme, même si ce n’était pas tout à fait mon style. « Iceni. » « Reprends-moi encore une fois, et je me ferais un plaisir d’écorcher ton prénom, Ton Altesse. » J’ose à peine imaginer la tête que ferait Connard Sean en m’entendant m’adresser ainsi à un membre de la famille royale. Peut-être que ça lui décoincerait la baguette. Peut-être qu’il nous ferait une crise d’apoplexie. Les deux conséquences représenteraient en tout cas bien des avantages. Mais, en tout cas, Son Altesse n’a pas dit son dernier mot. Je m’attendais à quelque chose d’impressionnant venant de sa part. Connaissant sa famille, quelque chose en rapport avec la magie runique, ou bien avec sa nature lupine. Mais je n’aurais pas vraiment tablé sur le fait qu’il se transforme en loup-garou aussi facilement, sans que ce soit la pleine lune. Bien sûr, je savais que les héritiers (ou l’héritière, dans le cas présent) devaient être capable d’un tel exploit mais… aussi jeune ? Bleddyn n’a que dix-huit ou dix-neuf ans ! Et il semblait tout à fait capable de maîtriser sa forme lupine et de se transformer en loup-garou au pelage marron et au gabarit presque monstrueux comme bon lui semblait. « Je suppose que cela compte, comme manière de retirer l'épée du rocher ? » « Bordel. » L’éloquence à la Romanov. J’étais tellement impressionné que j’en avais presque oublié mon rôle, et je me remis tout de suite à la tâche en appelant les prochains membres. J’aurai tout le temps de partager mon admiration au jeune homme autour d’un verre, après que la cérémonie sera finie.

« Sirius Green ! » Encore un inconnu au bataillon de mon côté. Il était sans doute beaucoup trop jeune pour moi. Est-ce qu’on avait été à Poudlard ensemble ? Je n’en suis même pas sûr, et je n’ai pas trop envie de compter les années pour en découvrir la réponse. C’est déjà un crève-cœur de se rappeler que je vais sur mes vingt-six ans… ! Je reportais mon attention sur le jeune homme, qui semblait avoir une tactique bien particulière pour triompher de l’épreuve : attendre, les bras ballants, que quelque chose se passe. Est-ce que ça allait être notre première déception de la soirée ? J’avais presque pitié de lui. Contrairement à ce que mon petit frère pense, je ne suis pas un grand fan de l’humiliation. C’est même un avis divergent que j’ai avec Arthur sur le sujet. Mais, heureusement, le première année commença à faire bouger les choses. Une main sur le rocher, il commença à tracer quelque chose sur son avant-bras. Il ne fallait pas être un génie pour comprendre qu’il allait utiliser la magie runique. Plutôt audacieux et risqué en si peu de temps, mais c’est bien deux qualités que recherchaient les Pendragon, non ? Au bout d’une attente qui me parut interminable, il finit par retirer l’épée de son socle de pierre. Alors que le jeune homme échangeait quelques mots avec Oscar, je me glissai derrière lui. « Pas mal, le coup des runes ! Je ne l’avais pas vu venir. » Fis-je en lui adressant une tape de grand frère (ma spécialité) sur l’épaule. « Bon, j’y retournes. Va te prendre un truc à boire, tu as l’air épuisé ! » En appelant les noms restants, je me fis la réflexion que, heureusement, je n’ai jamais eu à passer cette épreuve de mon temps. Je l’aurai foiré dans les grandes largeurs. Comment est-ce que j’aurai pût retirer l’épée ? À coup de manuel d’histoire ?
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Faites de vos raves une réalité !

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Oseras-tu affronter ton destin ?Samedi 29 septembre 2001 Toutes les histoires de rituels, de fête ou je-sais-pas-quoi, ça m’intéresse pas des masses. Mais Oscar sait comment m’attirer, lui. Il m’a dit, Oscar, qu’il y aurait de l’alcool. Beaucoup, même. Un truc de type soirée étudiante, et j’suis pas peu doué pour gratter ce genre de soirée. Même si y aller m’emmerdes. Voir Oscar en soirée, des fois, ça peut être compliqué. Il sait pas s’amuser, pas comme moi. Si il savait… si il savait que j’ai déjà fait un before un peu particulier, il péterait un câble. Il crise dès qu’il entend le mot drogue, alors vous imaginez si j'dis cock ou héro ?

Le repérer, c’est facile. C’est le gars du milieu, celui que tout l’monde aime et admire. Faut dire que maintenant, il est à la tête des Pendragon. Drôle d’idée, mais pourquoi pas. Tout ce que j’sais, moi, c’est que ça veut dire qu’il a moins le temps pour moi. Mais c’est pas grave, j’fais d’autre choses. Je sèche mes cours avec d’autres gens. M’adapte, quoi. « Hey. » J’ai l’impression d’être à deux milles miles de là quand j’lui parles. Sans doute parce que l’alcool et d’autre choses dans mon sang font ça. « Pas mal, tout ça. » Je fais un large signe pour désigner les gens, les pierres, tout. « T’sais, j’ai recroisé Fey. Stanger. Tu t’souviens d’elle, au Quidditch ? Pas mal aussi, niveau baise… Dingue ça, t’as une épée dans un cailloux ! » J’avance un peu en tanguant devant le gros caillou. Presque oublié de causer de Fey, mais je saute d’un sujet à un autre. C’est qui le con qui a foutu une épée là-dedans ? « J’voulais juste venir pour boire et baiser des premières années, mais ça, ça à l’air marrant. J’la tire, tu crois ? » J’mets une main sur l’épée, j’appuie tout mon poids dessus pour rester debout parce la forêt tremble de ouf. T’façon, j’ai rien d’autre à foutre. Pas de rousses dans les gens que j’ai vu. Pas dans les premières année non plus. Pas de quoi faire un bon coup d’un soir. Si faut tirer un coup, autant que ce soit un truc marrant comme l’épée, hein.
:copyright:️ Justayne

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I wanna be your slave, I wanna be your master
I wanna make your heartbeat run like rollercoasters

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Oscar Swan
Contexte
Nous sommes le samedi 29 septembre 2001. Oscarius Swan, plus connu sous le nom d'Oscar, fait à présent sa 4ème rentrée à l'UMS. Il étudie le Quidditch et compte bien terminer avec brio ses études pour entrer dans une grande équipe. Cette année, il a été nommé Président du club des Pendragon et Oscar doit donc lancer le rite d'initiation !

Oseras-tu affronter
ton destin ?
Les candidats se succédaient. Certains réussissaient haut-la-main, comme Bleddyn Iceni, d’autres échouaient ou rebroussaient chemin. D’autres encore réussissaient in extremis l’exploit de décrocher l’épée, comme Sirius Green. Petit à petit, les nouvelles recrues des Pendragon apparaissaient tandis que le nombre de candidats se réduisait. Oscar était fier de voir que cette épreuve allait rentrer dans l’histoire des Pendragon. Même Alekseï qui restait dubitatif quant au nombre de candidats qui pourrait réussir, poussait des cris d’exclamation à chaque fois que la lame sortait du rocher.

« Hey. » Oscar, les bras croisés devant lui, tourna la tête vers cette voix familière. Un sourire apparut au coin de ses lèvres en reconnaissant son meilleur ami, Keith. Mais le sourire disparut bien vite lorsque les gestes de Keith se firent de plus en plus confus en même temps que ses bavardages inutiles. « Pas mal, tout ça. T’sais, j’ai recroisé Fey. Stanger. Tu t’souviens d’elle, au Quidditch ? Pas mal aussi, niveau baise… » Oscar leva les yeux au ciel. « Keith, on parlera de ça à un autre moment, tu ne crois pas ? » A voir sa façon de se tenir, il était évident qu’il avait déjà consommé avant de venir. C’était de pire en pire depuis qu’ils étaient à l’UMS. Bien sûr, Oscar comprenait l’idée de s’amuser et de profiter, c’était d’ailleurs pour ça qu’il l’avait invité ce soir, en même temps qu’ils passeraient du temps ensemble. Depuis que Keith avait redoublé, ils ne se voyaient pas autant qu’avant et surtout, Oscar ne pouvait pas avoir un œil sur les cours de son meilleur ami. Prenait-il vraiment des notes ? Révisait-il régulièrement ? Il devrait peut-être y prêter un peu plus attention.

« Dingue ça, t’as une épée dans un cailloux ! » s’écria soudain Keith. Le 1ère année qui s’était avancé pour commencer son épreuve, s’interrompit dans son geste. « Non, Keith, laisse ! » Mais le jeune homme n’écoutait pas et commença même à s’appuyer sur l’épée plantée dans le rocher. « J’voulais juste venir pour boire et baiser des premières années, mais ça, ça à l’air marrant. J’la tire, tu crois ? » « Par Godric Gryffondor, Keith, laisse cette épée tranquille ! » s’agaça Oscar en attrapant son meilleur ami par le col back et en l’éloignant. Manifestement, Keith avait encore plus de mal à marcher. Devant le regard médusé des autres Pendragon, Oscar fit un geste à Aliocha pour qu’il continue la cérémonie sans lui.

Tenant toujours le col de Keith dans son poing serré, il s’éloigna du cercle de pierre et alla à l’écart. La nuit commençait déjà à tomber mais avec les torches allumées, celles-ci projetaient une lumière assez loin. Oscar lâcha alors Keith vers un tronc d’arbre couché en travers, peut-être un peu trop violemment parce que Keith tomba à la renverse. « Oh bon sang Keith … » soupira Oscar. « Me dis pas que t’es déjà bourré ? » Bras croisés, Oscar regardait son meilleur ami qui ne mesurait pas l’ampleur de la situation. « Ecoute, mec, cette cérémonie est importante pour moi. Et j’aimerais qu’elle se déroule sans accroc, tu comprends ? » Oscar regarda un moment Keith.

Il l’adorait. Depuis sa toute 1ère année à Poudlard, il s’était pris d’affection pour ce garçon, pas très futé, ni très poli. Mais quelque chose lui avait plu. Peut-être son franc-parler ? Sa façon de voir la vie ? La manière dont il avait de respecter ceux qui lui voulaient du bien ? Keith n’avait peut-être pas eu de chance dans la vie, mais depuis qu’il le connaissait, Oscar s’employait à lui rendre la vie meilleure.

« Tu veux que je t’apporte un seau ? » dit-il d’un ton plus doux. Il s’accroupit au niveau de Keith toujours au sol. « Laisse-moi finir cette cérémonie et après, on ira se boire une bière. » Il posa une main sur l’épaule de son meilleur ami, lui donnant une tape amicale. Il se releva, inspecta les alentours et se dit qu’il pouvait bien laisser Keith ici. Il n’était pas bien loin du cercle de pierre et il ne restait que deux candidats. Il tourna alors les talons, jetant quelques coups d’œil par-dessus son épaule avant de retourner au cœur de la cérémonie où le candidat venait de retirer l’épée. « Félicitations et bienvenue chez les Pendragon ! » l’applaudit Oscar, le nom du jeune homme scandait par les autres membres du club.

Aliocha appela alors le dernier candidat qui devint blême. Il secoua la tête et transplana aussitôt. « Bon, je crois que toutes nos recrues sont ici. » dit Oscar en donnant une tape dans le dos d’Aliocha. « Merci à tous d’avoir tenté votre chance et d’avoir remporté haut-la-main ce défi ! Vous pouvez tous être très fiers de vous ! » De nouveaux applaudissements se firent entendre et Oscar attendit que le silence revienne pour reprendre la parole. « A présent, nous allons pouvoir aller … comment dit-on ? Festoyer dans notre grande maison des Pendragon ! »

A nouveau, des applaudissements se firent entendre, vite suivis par des cris de joie. Les 1ère année se firent alors embarquer de force par les plus âgés pour les ramener à Druid’s Oak, dans le Quartier Ouest. Dans une jolie rue bordée de chênes, se trouvait une maison avec une porte d’entrée noire et un heurtoir en or. C’était la maison des Pendragon.

Oscar donna le mot de passe « Historia Brittonum » et la porte s’ouvrit sur un vaste hall avec une cheminée dans un coin. « Bienvenue dans votre deuxième maison ! » Les Pendragon s’engouffrèrent à l’intérieur et Oscar se concentra pour apercevoir Keith. Quelqu’un l’avait visiblement embarqué pour qu’il suive, auquel cas, Oscar serait retourné le chercher. Il sourit, soulagé, et laissa les membres prendre place dans la maison à deux étages. Des plateaux de nourritures avaient été disposés un peu partout dans la maison : pizzas, falafels, et surtout des boissons en tout genre servies dans des coupes semblables aux représentations du Graal. Il y avait de quoi nourrir tout un régiment et Oscar espérait bien contenter tous les estomacs.

Sirius Green passa alors devant lui, ses yeux ambrées ayant disparu au profit d’un regard plus sombre. « Sirius. » Le 1ère année leva les yeux vers Oscar tandis que le reste des Pendragon allaient et venaient dans la maison. « Je tenais à mettre les choses au clair. Je n’oublie pas ce que tu as fait à ma sœur. Mais … de l’eau a coulé sous les ponts, et j’espère sincèrement que si tu as réussi à retirer cette épée, c’est que tu es digne d’être parmi nous. D’être à mes côtés. » Les muscles du jeune homme se tendirent lorsqu’Oscar posa une main sur son épaule. « La balle est dans ton camp. Prouve-moi que tu as changé. Prouve-moi que je peux te faire confiance. » Sirius hésita, comme étudiant peut-être les paroles du président face à lui, avant de hocher la tête et de s’éloigner dans la maison.

Quelqu’un venait de mettre la musique et une ambiance festive s’installa dans la maison des Pendragon. Oscar chercha alors des yeux Keith. Il voulait boire un verre avec lui et peut-être parler un peu des cours ?

@ Victoire

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Chaque fois que tu risques ta vie, j'ai l'impression de mourir un peu.

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Oseras-tu affronter ton destin ?Avec Oscar Swan, Alekseï Romanov, Sirius Green, Keith Adams & Arthur Blackwood « Reprends-moi encore une fois, et je me ferais un plaisir d’écorcher ton prénom, Ton Altesse. » Je souris légèrement en le voyant si blagueur. On avait pas mal bavardé au mariage de ses parents, et même après, et j'avais appris à connaître l'humour douteux du jeune homme. Au début, impossible de savoir si lamauvaise prononciation de mon nom était une vanne ou non -même, après, il est censé bosser sur l'histoire royale de mon pays, il devrait le savoir ! Et le fait qu'il me "menace" à sa manière me confirme que tout cela n'est qu'une vaste blague. Mais qu'importe. Après tout, je suis là pour retirer une épée de son rocher ! Solution la plus simple : me transformer en loup, connecter mon côté royal à celui de l'épée, et la récupérer, avant de la tendre au leader sous les yeux écarquillés et la bouche ouverte de Alekseï. « Bordel. » Je souris, avant de me mettre du côté de ceux qui ont réussi, le cœur gonflé de fierté. Puis je me tournais pour regarder les prochains participants.

Sirius Green. J'avouais ne pas connaître beaucoup d'étudiant encore, dont celui-là. Je le regardais, avec attention, mais… Au début, il attendit, sans ne trop savoir quoi faire, pour le moment. Je supposais qu'il réfléchissait…? Mais le temps est précieux, parfois, une seconde peut être fatale. Et en tant que soldat, je le savais. Combien de fois j'avais dû sauver mes camarades d'une mort imminente ? Ou, en entraînement, combien de fois ma tante Melody, celle qui nous a apprit à nous battre, ou ma sœur Louve m'a battu parce que j'ai perdu une seconde ? Mais alors que je pensais à tout cela, il commença à bouger. A tracer des choses sur son avant-bras. Et quand ses yeux changèrent de couleur, je me penchais légèrement, assez intéressé par ce qu'il se passait. Je reconnaissais cette couleur. C'était celle qu'abordait mes camarades hybrides. Ou même totalement créature. Un demi loup-garou. Intéressant.

J'attendis que la cérémonie se termine et qu'on aille en soirée pour que je décide de l'aborder. Après tout, mine de rien, nous étions toujours à la recherche de soldats… Et si je sentais qu'il n'était pas intéressé, je me disais que c'était l'occasion de rencontrer une nouvelle personne. Après tout, n'était-ce pas le but de cet émancipation provisoire ? Celle de découvrir le plus de personnes, le plus de choses possibles ? J'attrapais un verre, me faufila entre les membres, et je me plantais devant lui, souriant. « Salut. Sirius, c'est ça ? Enchanté, je suis Bleddyn Iceni. » Je tendis la main, pour serrer la sienne. Mes yeux pétillaient de bonheur, mine de rien. Le bonheur d'être au milieu de personnes normales, sans titre, sans rien. « Félicitation pour ta prestation. C'était vraiment cool, il faut se le dire…! Laisse-moi deviner, demi loup-garou, c'est ça ? »
:copyright:️ Justayne

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Beg me for mercy
I am the violence
What you gon' do
When there's blood in the water

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Oseras-tu affronter ton destin ? Avec Oscar Swan, Alekseï Romanov, Sirius Green, Keith Adams & Bleddyn Iceni Samedi 29 septembre 2001

Je savais que ce soir, ce serait l'intronisation des Pendragons. Je le savais par Alekseï, qui a encore essayé de m'embrigader, comme tous les ans. Mais, comme tous les ans, je refusais. Et cette année, j'avais une bonne raison, bien que Aliocha ne le sache pas encore : j'avais ouvert mon propre club secret. Et je savais que je prendrais plaisir à m'en occuper. Mais ce n'était pas parce que j'avais mon club, pas encore ouvert, que je ne pouvais pas continuer de m'amuser. Non, bien au contraire. Je savais que, comme tous les ans, les Pendragons organisaient une soirée après leur cérémonie. Je l'observais de loin, en me faisant la réflexion que ce Oscar Swan semblait être un personnage un peu trop parfait pour ne pas avoir de faiblesse. Il fallait que j'en sache plus à son sujet. Je sentais qu'il allait devenir ma nouvelle obsession -une obsession bien provisoire, certes, comme toutes les autres. Mais au moins, elles avaient le mérite de m'occuper l'esprit, quand celui-ci n'était pas consacré à l'Art.

Bref. Une fois cette cérémonie d'intronisation terminée, j'attendis un peu que la soirée commence, le temps de fumer une cigarette. Puis, quand j'étais sûr qu'elle avait bien commencé, je m'approchais de la porte. Heureusement, je n'étais pas trop loin quand j'entendis le mot de passe, alors, je pus le donner, et je rentrais dans la maison. Il y avait une musique en arrière-fond, des bavardages, et de l'alcool qui coulait à flot. Parfait, avec toutes ces distractions, je pouvais me fondre dans la masse. Je balayais la pièce du regard, quand j'aperçus enfin mon meilleur ami. « Hé, Aliocha ! » Je me rapprochais de lui, mon éternel sourire insolent aux lèvres. En passant un bras autour de ses épaules, je désignais la foule du menton. « Vous en avez recruté plein, on dirait. » Je le lâchais le temps de fouiller dans mes poches, et je sortis ma seconde cigarette de la soirée. Que je fume en intérieur ? Tant qu'on ne me disait rien, je m'en foutais. Après une première inspiration, je jetais un oeil à Oscar. « Ton leader a l'air très investi dans sa tâche. »
:copyright:️ Justayne
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Cross my heart and hope to die
Welcome to my darkside

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Sirius Green
Contexte
Nous sommes le samedi 29 septembre 2001. Sirius, fils aîné de Seth et Saoirse Green, a fait son entrée à l'UMS début septembre. Il a très vite rencontré quelques personnes qui lui ont ouvert des portes plus ou moins intéressantes. Très intéressé par le club des Pendragon, il vient enfin de recevoir son invitation pour passer le rite d'initiation.

Oseras-tu affronter
ton destin ?
Les candidats s’étaient succédés les uns après les autres devant l’épée. Certains avaient rebroussé chemin, transplanant honteusement à l’écart des torches, tandis que d’autres avaient tenté leur chance. Certains réussissaient, certains échouaient. Et puis, Oscar avait proclamé la fin de l’épreuve. La foule, d’un même mouvement, s’était empressé de suivre le Président vers une maison de Druid’s Oak. Le mot de passe donné, les Pendragon étaient rentrés à l’intérieur de cette maison, leur QG visiblement. Le regard de Sirius parcourait chaque élément de cet endroit, sa deuxième maison, comme avait dit Oscar.

Un garçon le bouscula, puis un deuxième. Sirius s’écarta du passage pour s’enfoncer dans un recoin où il ne serait pas dérangé. Il reconnut Alekseï Romanov, celui qui l’avait largement félicité avec ses runes. Il semblait être l’un des étudiants les plus âgés du club. Etonnant qu’il n’en soit pas le Président ? Mais peu étonnant que ce soit un Swan à la tête d’un club non plus …

« Sirius. » La voix d’Oscar était apparue au même moment où son cerveau pensait à lui. Les cheveux blonds du jeune homme lui tombaient devant les yeux mais il avait toujours cette allure triomphante dans le regard comme si rien ne l’avait jamais ébranlé. « Je tenais à mettre les choses au clair. » Ah. Les choses au clair … Donc Oscar n’avait pas oublié. Pourtant, il l’avait bien accepté au sein des Pendragon ? Sirius haussa un sourcil, toujours silencieux mais curieux d’entendre la suite. « Je n’oublie pas ce que tu as fait à ma sœur. Mais … de l’eau a coulé sous les ponts, et j’espère sincèrement que si tu as réussi à retirer cette épée, c’est que tu es digne d’être parmi nous. D’être à mes côtés. » Donc … il lui laissait une seconde chance ?

Oscar posa une main sur son épaule. Encore un geste tactile. Autant quand il lui avait pris la main tout à l’heure, Sirius n’avait pas sursauté, son loup encore bien présent, mais à cet instant, ce geste le rendait nerveux. Il s’efforça pourtant de ne pas paraître trop crispé. « La balle est dans ton camp. Prouve-moi que tu as changé. Prouve-moi que je peux te faire confiance. » C’était donc ça. Une seconde chance. Mais qu’est-ce qu’il attendait ? Un Serment Inviolable ? Non, Oscar n’était pas aussi sournois et impur pour penser à une telle chose. Non, c’était un avertissement. Sirius se dégagea doucement de son emprise mais hocha la tête. Il comprenait ce que l’ex-Gryffondor attendait de lui et pour le moment, il n’était pas dans son intérêt de s’attirer les foudres de son Président. Aussi, sans un mot de plus, Sirius s’éloigna dans une autre pièce.

Il y avait toujours autant de monde ici mais au moins Oscar n’était plus dans les parages. Sirius sonda à nouveau les personnes présentes dans cette pièce et reconnut Alexander Davis, un ancien camarade de Poudlard. Il n’avait jamais beaucoup parlé avec lui mais de ce qu’il avait entendu dire, il repiquait sa première année à l’UMS. « Salut. » Le regard de Sirius quitta le visage d’Alexander pour se poser sur le jeune homme qui venait de l’aborder. Le prince Iceni, frère de l’héritière du trône d’Irlande. Frère, ou cousin ? Sirius ne connaissait pas assez la famille royale pour savoir quel était exactement leur lien de parenté.

« Sirius, c'est ça ? Enchanté, je suis Bleddyn Iceni. » Il était grand, mais pas autant que Sirius qui le dépassait de quelques centimètres. Il avait les cheveux roux et ses yeux semblaient pétiller d’excitation. Sa main était tendue en direction de Sirius qui l’a pris avec un peu de réticence. Comme il l’avait dit plus tôt, il n’aimait pas beaucoup les contacts physiques. « C’est ça. Sirius Green. » précisa-t-il d’un ton assez neutre.

Il s’était présenté comme étant Bleddyn Iceni, est-ce que cela signifiait que Sirius pouvait l’appeler par son prénom ? Après tout, s’il étudiait à l’UMS, il fallait s’attendre à ce qu’il y ait des personnes qui ne connaissent pas le protocole exact. « Félicitation pour ta prestation. » continua le prince. « C'était vraiment cool, il faut se le dire… ! Laisse-moi deviner, demi-loup-garou, c'est ça ? »  La main dans la paume de Bleddyn se raidit et Sirius la retira un peu trop brusquement sans doute. Loup-garou ? C’était ça que le jeune homme avait retenu de sa « prestation » ? Et il souriait, comme si c’était la chose la plus incroyable qui soit sur cette Terre.

Sirius se maudit intérieurement. Si Bleddyn avait remarqué ses yeux, normal qu’il en arrive à cette conclusion. Mais donc cela signifiait que tout le monde avait pu le constater. Est-ce que donc tout le monde mettait sur le compte qu’il était demi-loup sa prouesse ? « En vérité, c’est grâce à mon sang de sorcier que j’ai pu réaliser cette … prestation. » s’efforça de répondre Sirius. « J’ai énormément étudié les runes à Poudlard et c’est un sujet qui me passionne. Je suis heureux d’avoir pu les mettre en avant lors de cette épreuve. » Bleddyn regarda la main de Sirius, un peu surpris, mais garda son sourire.

« Oh, oui, j'ai bien vu les runes. Mais j'ai ressenti une forte énergie lupine émanant d'elles, et je me demandais si les runes n'avaient pas puisé leur puissance de ton sang... De loup. » A nouveau, Sirius se raidit et son regard devint fuyant. Par Salazar Serpentard, ce sorcier était vraiment insistant ! Sirius chercha alors à s’éloigner subtilement en se déplaçant de quelques pas vers une table où des verres avaient été déposés. Chacun semblait contenir un mélange différent. Sirius en attrapa un au hasard mais lorsqu’il releva la tête, Bleddyn l’avait suivi. Il but une gorgée de son verre avant de répondre : « Je ne pense pas. » Son ton était ferme, il ne voulait pas poursuivre la discussion là-dessus. « Le sang de loup ne m’a jamais rien apporté de bon. »

Mais à la place de heurter Bleddyn et de le dissuader d’aborder davantage le sujet, il s’approcha et posa une main sur l'épaule de Sirius. « Écoute, je peux comprendre que tu sois mal à l'aise avec ça. Il paraît que les loups-garous sont vraiment mal vus en Angleterre. Mais tu sais, il ne faut pas en avoir honte, au contraire, ça peut être une force... » Sirius, en colère, se dégagea plus violemment que tout à l’heure du contact de Bleddyn. « Je ne crois pas non. » dit-il d’un ton plus menaçant qu’auparavant. « Ecoute, t’as l’air d’être super à l’aise avec ton truc de loup-garou. Moi ce n’est pas le cas. » Sirius haussa les sourcils, comme pour le provoquer et finit d’une gorgée son verre. Le mélange était assez infect en fin de compte mais rien ne pouvait plus le déranger que le regard que Bleddyn posait sur lui. Il ne semblait pas impressionné, mais plutôt surpris, interloqué. « Un conseil, si tu veux qu’on s’entende bien. Evite d’aborder ce sujet avec moi, d’accord ? » Sirius pointa son doigt quelques instants sur Bleddyn avant de s’éloigner de lui.

Par chance, celui-ci n’avait pas prévu de le suivre et Sirius fut heureux de pouvoir parler à d’autres personnes au cours de la soirée qui n’abordèrent pas le sujet de ses yeux ambrés ou de son sang hybride. Pourtant, Sirius jeta plusieurs fois des coups d’œil dans la direction de Bleddyn Iceni. Ce garçon avait beau être en première année comme Sirius, il n’avait pas été impressionné une seule seconde par le comportement de l’ex-Serpentard. Même si ce dernier le dépassait en taille, Bleddyn était bien plus musclé que Sirius qui n’était pas plus épais qu’un manche à balai. Il devrait sans doute se méfier à l’avenir. Bleddyn Iceni devait posséder plus d’un tour dans son sac et il n’était peut-être pas prêt à lâcher l’idée de parler loup-garou avec Sirius …

@ Victoire

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Don't stop me now I'm having such a good time

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Oseras-tu affronter ton destin ?Samedi 29 septembre 2001 Oscar est… un gros con. À pas vouloir parler de trucs vraiment importants. Préfère sa cérémonie, là. Et même quand j’m’intéresse à son truc, trouve l’moyen de me virer. Si j’l’aimais pas autant, j’lui aurait foutu un pain. C’est pas comme ça qu’on traite son meilleure pote, nan ? À l’traîner par le col, comme un sale gamin. J’me prends les pieds dans j’sais pas quoi quand il m’lâche, assez pour tomber. Au moins par terre, ça tourne un peu moins… « Oh bon sang Keith … Me dis pas que t’es déjà bourré ? » « Qu’est-ce ça peut t’foutre ? » C’est vrai, ça. Ça a pas l’air de vraiment l’intéresser, alors pourquoi maintenant il fait semblant ? Parce j’cadrais pas avec l’image de son club ? « Faut bien que j’m’amuse sans toi, t’es occupé. » Y’a qu’un truc de bien, de plus être autant avec Oscar. J’peux fumer, baiser et boire autant que j’veux. Et prendre des trucs qui m’font voir la vie en mieux aussi. Et ça, Oscar, l’était pas très fan… « Écoute, mec, cette cérémonie est importante pour moi. Et j’aimerais qu’elle se déroule sans accroc, tu comprends ? » Je lâche un soupir. J’sais pas à quoi je m’attendais en venant ce soir. C’est pas Oscar qu’est là, c’est le président de son club. « Ouais, va t’amuser… »

« Tu veux que je t’apporte un seau ? » J’haussai les épaules. Un seau, j’en avais pas vu un depuis des années. « J’suis pas malade. » Pas bourré non plus. Pas vraiment, j’suis juste bien. J’arrive encore à savoir où je suis et qu’est-ce que j’dis. « Laisse-moi finir cette cérémonie et après, on ira se boire une bière. » J’me remis un peu debout, pour profiter du spectacle. Les gamins qui essayaient de retirer l’épée. La promesse d’Oscar, ça valait tout l’or du monde. J’sais qu’il s’y tiendrait même si au fond j’préférerai qu’il choisisse un truc plus fort qu’une bière. J’suivis le mouvement quand tout l’monde partit pour j’sais pas où. Tout ça pour se retrouver d’vant une grande baraque, qui m’faisait un peu penser à celle de mon club à moi. Maintenant, j’avais plus qu’à attendre Oscar. Ce s’rait pas long, je savais. J’me retrouve à côté d’une gamine rousse, qui m’faisait presque trop penser à Olympe. Tellement qu’à un moment, j’me suis demandé si Oscar l’avait pas embarqué dans sa soirée. J’pensais encore à elle quand j’embrassai la fille, et j’sais que j’y penserai encore si ça allait plus loin… Sauf que j’ai enfin vu Oscar.

J’pousse la fille pour rejoindre mon pote. Elle va trouver quelqu’un d’autre pour ce soir, hein ? Vaut peut-être mieux que j’m’y risque pas si j’pense autant à la p’tite Swan. « Hé, Oscar ! » J’lui claque un grand coup dans l’dos, comme ce qu’il m’avait fait quand j’avais débarqué au milieu des pierres. « Tu bois quoi ? » J’teste, on sait jamais. Vu l’ambiance festive et les meufs, p'têtre qu’il va vouloir passer à la vitesse supérieure. J’pourrai même l’aider à emballer une des plus belles, même. J’lui dois bien ça, pis il est pas prise de tête niveau couple. Du regard, j’suivais la meuf rousse. Olympe était vachement plus bonne, ouais. Mais Olympe, j’pouvais pas l’avoir parce qu’il avait Oscar. Après y’a rien qui m’interdit de fantasmer sévère sur elle, et j’m’en prive pas. « T’as pas mal de meufs… tu comptes te taper qui ? »
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Oseras-tu affronter
ton destin ?
Samedi 29 septembre 2001On peut dire ce qu’on veut, mais Oscar avait vraiment prévu du grand spectacle. Ce qui satisfaisait grandement le côte grandiloquent des Romanov. En résumé, je m’amusais vraiment beaucoup. Même si Oscar dût partir pour s’occuper de quelqu’un qui tenait visiblement pas beaucoup l’alcool – ou qui avait vraiment trop forcé la dose. Heureusement, il revient assez vite. Ce n’est pas que je n’aime pas être au premier plan, c’est que j’ai dû mal avec le concept de responsabilité. Le meilleur moment arrive enfin : faire découvrir la magnifique maison des Pendragon aux petits nouveaux ! Ils ont l’air si jeunes, quand ils se déplacent dans un mélange d’excitation et de fébrilité. Dire que certain avait presque dix ans de moins que moi… ! Je me fais vraiment vieux…

Au moins, la fraîcheur de la nuit me permettait encore de profiter de la ruelle où se trouvait notre maison. Les portes de l’immense bâtisse s’ouvrirent aux mots d’Oscar. Du latin, évidemment. De quoi aller de pair avec notre héritage en tant que Pendragon. Après quelques mots bref de la part du jeune homme, la foule commença à se disperser. Direction nourriture, boisson et danse ! Pendant ce temps, j’avais un tout autre programme en tête : trouver Arthur. Je l’avais invité, comme toutes les autres années depuis que j’ai fait sa connaissance. Mon ambition, plus du tout secrète ni même un peu voilée, était de le faire rentrer chez les Pendragon. Il en avait l’étoffe et, avec la nouvelle épreuve qu’Oscar avait mis en place, il pouvait même faire une démonstration de ses talents. « Hé, Aliocha ! » Je me retournai pour faire face à Arthur, qui se trouvait dans le côté opposé de la pièce que je fouillais méticuleusement depuis une dizaine de seconde. Classique. « Vous en avez recruté plein, on dirait. » « Toujours réfractaire à l’idée de rejoindre nos rangs ? » Lui demandai-je en riant. Au vu de son petit sourire que je qualifierai de blackwoodien (ce qui veut tout dire, n’est-ce pas?), je savais que j’allais me prendre encore une fois un bon gros refus de sa part. Mais les Romanov ne s’avoue jamais vaincus. Nos ennemis – ou nos amis, dans ce cas – nous les avons à l’usure ! « Ton leader a l'air très investi dans sa tâche. » « Ah, ça ! Tu peux le dire. Il m’a enlevé une sacrée épine du pied. Je commençais à être à court d’excuse pour ne pas prendre le poste. » Je chipa deux verres sur un des plateaux volants. « Vodka orange ? » Lui proposais-je après avoir goûté – et jugé par une grimace – le breuvage. « C’est aussi dégueu que ça à l’air, mais on peut pas avoir la perfection à tout les coups… » Et pas perfection, je veux bien entendu parler des stocks d’alcool qui sont à disposition lors de mes soirées. Peut-être devrai-je mettre Oscar en relation avec mes propres fournisseurs ?
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Oscar Swan
Contexte
Nous sommes le samedi 29 septembre 2001. Oscarius Swan, plus connu sous le nom d'Oscar, fait à présent sa 4ème rentrée à l'UMS. Il étudie le Quidditch et compte bien terminer avec brio ses études pour entrer dans une grande équipe. Cette année, il a été nommé Président du club des Pendragon et Oscar doit donc lancer le rite d'initiation !

Oseras-tu affronter
ton destin ?
Heureusement que Clémence lui avait donné un coup de main pour l’organisation de cette journée. Elle avait vraiment eu de précieux conseils à lui administrer et elle était bien plus performante que lui pour tout ce qui était paperasse et administration. Non, Oscar devait bien l’avouer : Clémence lui était très précieuse. En naviguant dans les pièces, il constatait que chaque étudiant semblait prendre du plaisir à se trouver ici. De la musique résonnait dans les pièces et certains avaient même trouvé le moyen de lancer quelques feux d’artifice d’intérieur. C’était tout aussi impressionnant que la boutique des frères Weasley en cet instant ! « Hé, Oscar ! » Keith. Oscar tourna la tête vers son meilleur ami qui venait à sa rencontre après avoir abandonné une fille un peu plus loin. Elle était jolie et ses cheveux roux lui rappelaient Olympe.

« Tu bois quoi ? » lui demanda Keith après une grande tape dans le dos qui fit grimacer Oscar. Toujours dans la demi-mesure ! « Une Bièraubeurre suffira. » dit-il, avant de voir le regard de Keith et d’ajouter : « Ou un Rhum groseille s’il y a ! » Il pouvait bien faire plaisir à son ami pour un soir. Et puis, ce n’était qu’un verre. Un mélange qu’il aimait beaucoup. Il connaissait ses limites, il n’abuserait pas, car il devait garder les idées claires pour organiser cette soirée. Il était le responsable, le Président. « Et toi ? » demanda-t-il avant de le voir lorgner à nouveau la fille qu’il avait abandonné dans un coin. Mais elle n’était pas trop déçue puisqu’elle se dépêchait déjà d’aller caresser les épaules d’un autre garçon.

« T’as pas mal de meufs… tu comptes te taper qui ? » Oscar s’était rapproché d’une table où divers alcools étaient entreposés. Il se prépara son verre et celui de Keith. « Personne. » répondit-il simplement. « C’est qui cette fille ? » demanda-t-il en levant la tête vers la rouquine. Il tendit le verre à Keith. « Je demande seulement ! Pas d’interrogatoire. » dit-il en levant les mains en signe d’innocence. Il attrapa son verre et trinqua avec Keith. Non, il n’avait pas pour objectif de séduire qui que ce soit. Pas une fille en tout cas. Et encore moins un garçon … pourtant … un visage avait attiré son regard.

Il discutait avec Alekseï Romanov, de l’autre côté de la pièce. De temps en temps, son regard croisait le sien et il se dépêchait de regarder à nouveau Keith. Pourtant, plusieurs fois, ses yeux revinrent vers le visage du garçon. Il lui disait vaguement quelque chose sans qu’il puisse mettre un nom ou un prénom. Il avait un visage assez banal, mais son sourire en coin et l’air qu’il se donnait attirait beaucoup Oscar. « Hein ? » dit-il alors qu’il venait de comprendre que Keith attendait une réponse de sa part. Merde, qu’est-ce qu’il faisait ? Si Keith avait suivi son regard … Non, il ne l’avait pas suivi. Il devait certainement encore parler de ses copines d’un soir. Et puis, même s’il l’avait suivi, Oscar pouvait simplement être en train de surveiller un individu qui s’était introduit dans cette fête réservée aux Pendragon.

« Qui est-ce ? » finit-il par demander à Keith en pointant du menton le garçon toujours aux côtés d’Alekseï. « Tu connais son nom ? » Oscar s’efforçait d’avoir un air détaché en posant ces questions. Il faisait simplement son travail de Président. Et puis, est-ce que Keith pourrait penser une telle chose de lui ? Non … Il l’avait vu quelques fois avec une fille. Bien sûr, Oscar gardait plus longtemps ses copines que Keith. Mais c’était vrai que ça faisait bien quelques mois qu’il n’avait pas retrouvé quelqu’un de sérieux. Est-ce que Keith l’avait remarqué ? Surement pas. Il avait d’autres Fléreurs à fouetter. Par contre, il y avait quelqu’un qui risquait d’avoir remarqué son signe du menton … Et c’était le jeune homme à côté d’Alekseï. Allait-il approcher ? Ou s’enfuir ?

@ Victoire

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Chaque fois que tu risques ta vie, j'ai l'impression de mourir un peu.

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Oseras-tu affronter ton destin ? Avec Oscar Swan, Alekseï Romanov, Sirius Green, Keith Adams & Bleddyn Iceni « Toujours réfractaire à l’idée de rejoindre nos rangs ? » J'adressais un sourire à Alekseï, sans répondre. Il me bassinait avec ça depuis des années, sans comprendre que je ne les rejoindrais jamais. Il peut tenter autant qu'il veut, mais… Il n'y arrivera pas, parce que j'ai d'autres projets. En attendant, je préférais changer de sujet et parler de son leader. « Ah, ça ! Tu peux le dire. Il m’a enlevé une sacrée épine du pied. Je commençais à être à court d’excuse pour ne pas prendre le poste. » « Alekseï Jake Romanov, le plus grand des fuyards quand il s'agit de responsabilités. » Et il ne peut pas me rejeter la pierre. Il sait que j'estime que mon Art est l'une de mes responsabilités. J'investis mon corps et mon âme dedans, mon talent est au service de l'une des plus belles choses au monde. Alors que lui fait de l'histoire parce qu'il est un grand fan de la royauté. Non, j'exagère, je sais que ça l'intéresse vraiment. Mais il a souvent d'autres choses en tête, alors que mes occupations mineures n'éclipsent jamais mon Art dans mon esprit.

Alekseï attrapa deux verres, dont un qu'il me tendit. « Vodka orange ? » Je fronçais les sourcils, alors que lui faisait la grimace. « C'est vraiment bon, ce truc ? » « C’est aussi dégueu que ça à l’air, mais on peut pas avoir la perfection à tout les coups… » Je finis par goûter, mais Aliocha comprit à mon air ce que j'en pensais. Que certes, ce sont des étudiants, mais que franchement, ce n'était pas une excuse pour faire des mélanges quelconques. Certes, Aliocha n'était pas président, mais si il voulait que je continue de m'incruster dans sa maison, il faudrait qu'il change rapidement les choses. Alors que nous continuions de boire ces choses infâmes, je jetais des regards au leader, qui semblait me les rendre. Il était plutôt mignon. Et surtout, je savais qu'il ferait un excellent jouet pour la soirée. Je finis par donner un coup de coude à mon meilleur ami. « Hé. Tu me présenterais à ton Président ? Il a l'air sympa. Il a une belle gueule. Il ferait un bon sujet de portrait. » Totalement vrai, mais Alekseï n'avait pas besoin de savoir toute la vérité. Bien au contraire.

Heureusement, Alekseï accepta et m'entraîna vers lui. Alekseï est vraiment intelligent mais il n'a jamais prit en compte mon côté… Manipulateur, dirons-nous. Ou alors, on s'entend tellement bien, et il est tellement mon opposé, qu'il préfère l'ignorer. Mais il se plie de bonnes grâce, et finit par me présenter à son président. A la manière Romanov, bien entendu. C'est-à-dire, de manière spectaculaire. Je tendis la main au fameux Oscar, pour lui serrer. « Je suis étudiant en Art, et le meilleur ami d'Alekseï… C'est pour ça que j'ai une sorte de… Passe-droit, pour les fêtes des Pendragons, et ce, depuis des années. Mais inutile d'essayer de me faire vous rejoindre, Aliocha essaie depuis qu'on se connaît. » J'offris mon petit sourire à Oscar, celui que Aliocha surnommait mon sourire Blackwoodien. Mais je savais que ce sourire pouvait aussi être craquant, pour toute personne qui pouvait fondre pour le genre masculin, et pour toute personne qui ne me connaissait pas, bien évidemment.

« Je suis toujours à la recherche de nouveaux visages pour faire des portraits, accepterais-tu d'en faire partie ? » Je jetais un oeil à Alekseï, que je connaissais par cœur pour l'avoir dessiné sous tous les angles plusieurs fois. Ce dernier me piqua le petit carnet que je gardais toujours sur moi, rempli de croquis ou de paysages que je dessinais en quelques minutes, quand je voyais quelque chose qui me plaisait. Aliocha m'avait tellement vu le sortir qu'il savait exactement dans quelle poche je le rangeais. « Aliocha, au lieu d'admirer ta belle gueule, donne le carnet à Oscar pour achever de le convaincre de devenir mon modèle. » Et puis, quand je faisais de réels portraits, et pas que des esquisses rapides, les langues se déliaient plus facilement… Et peut-être que je connaîtrais le point faible d'Oscar, comme ça.
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Cross my heart and hope to die
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Oseras-tu affronter
ton destin ?
Samedi 29 septembre 2001« Alekseï Jake Romanov, le plus grand des fuyards quand il s'agit de responsabilités. » Avec un sourire, je fis une révérence à Arthur, pour lui montrer que je pouvais me montrer grand seigneur. Fuyard, oui. Rustre, ça, jamais ! « Pourtant, ce n’est pas moi qui quitte le lit en premier, quand on est tout les deux… » Oh, je sais très bien pourquoi je suis le dernier à me lever après une nuit avec lui. C’est tout simplement ma flemmardise légendaire qui frappe après nos activités nocturnes. Mais c’est bien plus drôle de faire sonner cet état de fait comme s’il m’affectait réellement. Alors qu’au fond, je sais qu’Arthur n’est pas dupe : il connaît mieux que personne les deux passions de mon existence, à savoir dormir et m’étaler le plus possible dans un lit deux places.

« Hé. Tu me présenterais à ton Président ? Il a l'air sympa. Il a une belle gueule. Il ferait un bon sujet de portrait. » Je lâcha un petit sourire moqueur en décochant un regard en coin à Arthur. « Un bon sujet de portrait, voyez-vous ça… La vodka-orange ne te réussis pas, tu mens encore plus mal que mes étudiants. » Je coula un regard vers Oscar, en me disant que je ne pouvais qu’approuver Arthur sur ce coup-là. Il a une belle gueule. « Je veux bien te faire cette fleur. Mais avec qui je vais passer la nuit, moi ? » Je lui demande avec une voix boudeuse. Arthur est mon occupation nocturne de dernier recours, quand personne d’autre n’est là pour partager un lit avec moi. Je laissa traîner mon regard parmi les personnes dans la salle… Bah, je trouverai bien de quoi finir la soirée en beauté. Mon nouveau statut de professeur doctorant ouvrait un nouveau champs des possibles. Ce n’était pas croyable, le nombre de personnes qui fantasmaient sur la profession ! Et puis, il y avait toujours Louve qui, apparemment, voulait que je lui fasse oublier Connar il n'y a même pas quarante-huit heures... « Allez, viens par là, et essaye d’avoir l’air sociable ! »

J’ai revu mes attentes à la baisse, avec Arthur comme meilleur ami. Juste essayer semble déjà lui demander un effort surhumain. « Oscaaaar… Tu dois ab-so-lu-ment m’aider à faire changer ce jeune homme d’avis ! Il ne veut pas faire partie de notre magnifique club, je ne sais plus quoi faire. Je suis devant toi, pieds et poings liés, impuissant. Arthur est la définition même de récalcitrant. » Je me tournais théâtralement vers mon meilleure ami, un sourire aux lèvres. Il n’avait pas volé de subir mon petit spectacle ! « Allez-y, bourreau ! Achevez votre œuvre. Laissez-moi mourir de désespoir en vous présentant au président de ce club que vous ne sauriez voir… » Qui sait, une carrière d’acteur me tendait peut-être les bras ? Ou celle d’entremetteur… En tout cas, mon public – Arthur - m’ignora, comme à l’accoutumée. Aaaaah… au moins, les traditions ne se perdaient pas. « Je suis étudiant en Art, et le meilleur ami d'Alekseï… C'est pour ça que j'ai une sorte de… Passe-droit, pour les fêtes des Pendragons, et ce, depuis des années. Mais inutile d'essayer de me faire vous rejoindre, Aliocha essaie depuis qu'on se connaît. » 

Je levais les yeux au ciel. Qu’est-ce qu’il ne fallait pas entendre… ! Les Pendragon n’étaient pas assez bien pour môssieur Arthur Blackwood… Si je fermais les yeux, je pouvais presque entendre le ton de son père quand il me réprimandait dans les couloirs. Mon regard s’alluma en entendant Arthur parler de portrait et, par un habile tour de passe-passe – voler très rapidement le carnet qu’il gardait dans sa poche comme le bon vieux artiste atteint de narcissisme qu’il est – je commençais à chercher des œuvres à mettre sous le nez d’Oscar. Et, sans me vanter, les meilleures œuvres d’Arthur sont celles qui m’ont pour modèle. La perfection physique couplée à la perfection de son Art, que voulez-vous… « Aliocha, au lieu d'admirer ta belle gueule, donne le carnet à Oscar pour achever de le convaincre de devenir mon modèle. » « Je m’insurge, je n’ai pas pris ton carnet pour flatter mon ego ; c’était juste pour toucher ton petit cul. » Je tournais les pages, en me plaçant à côté d’Oscar. Assez loin d’Arthur pour que ses regards assassins ne m’atteignent pas, si il lui en prenait l’envie de m’en décocher un ou deux. « Regarde, Oscar… C’est magnifique, non ? Si tu le laisse parler, il va te bassiner à coup de crayonné, de textures et d’ombre, de jeux de lumière… Du charabia, quoi ! Mais ça ne veut pas dire que ton Art n’en est pas moins superbe, Arthur. Je te vois venir. Il faut juste que tu comprennes que personne ne comprend rien à ce que tu dis, quand tu parles. Alors que si tu montres tes dessins, alors là… ! » Je fis défiler quelques pages de plus devant le regard du jeune homme, qui devait être ébahi devant tant de beauté, surtout quand je m’attardais sur mes portraits.
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Oseras-tu affronter ton destin ?Samedi 29 septembre 2001 J’ai vraiment envie d’me foutre de la gueule d’Oscar. Une bière, franchement. Fin, une Bièraubeurre, c’qui est encore pire. On est quoi, en plein après-midi en train de zoner, ou bien en soirée ? Fallait vraiment qu’il revoit ses priorités, çui-là. « Ou un Rhum groseille s’il y a ! » J’sens un grand sourire étirer mes lèvres. « Ah bah voilà, tu parles enfin. J’pensais que tu délirais, à demander d’la bière. » Ou alors, il pensait à autre chose ? À quoi ? Sûrement pas à des meufs, c’est sûr. L’était bien trop sage et respectable pour ça, Oscar. Un peu coincé, aussi, mais j’essaye de pas l’dire à voix haute. Même si c’est vrai, le prendrait mal. Bah ouais, un mec coincé, c’est pas… fin, c’est pas un vrai mec, quoi. Même si Oscar, il a plein d’autres qualités ! « Et toi ? » « Vodka. Ou du rhum, comme toi. Un truc qui tabasse un max, faut bien faire la fête. » Il y avait aussi ce truc, vert… un alcool vraiment pas mal. Mais à mon avis, j’peux toujours rêvé pour en trouver ici. Au moins, j’peux trouver des meufs. Faut bien se contenter de c’qu’on a. Même si Oscar est pas du tout d’cet avis, puisqu’il va se taper : « Personne. » 

« T’es con. Ça t’ferait du bien, de tirer un coup de temps en temps. Tu vas finir par exploser, toujours la tête dans les bouquins. » C’est vrai, quoi. J’vais finir par m’inquiéter, il gâche sa vie. Être joueur pro, ok, mais il doit pas oublier d’être étudiant. Et un étudiant, ça boit, ça fume et ça baise. Pour l’instant, lui, il en a qu’un sur les trois. « C’est qui cette fille ? » « Cette fille ? » J’suis lentement son regard. Ah ouais, celle-là. Une rousse, évidemment. « Je demande seulement ! Pas d’interrogatoire. » « Sais pas. » J’vide mon verre avec un haussement d’épaule. « Juste une fille, quoi. Pas farouche, et qui va pas m’faire chier pour une histoire de couple. » Je ricane, en jetant le verre vide par terre. « Le couple, hein. C’est vraiment une connerie inventé par les gonzesses, ça. Comme si, comme si… j’sais pas, comme si un mec ça avait pas des besoins, tu vois ? Mais elles, elles parlent que de fidélité, et de trucs idiots comme ça. Vraiment, vraiment trop con. » J’finis en marmonnant. Le seul truc qui est bien à être en couple, c’est d’montrer qu’on est un mec normal. Qu’je suis pas… qu’on est pas un truc qu’Oscar devrait pas savoir. « Eh, t’écoutes ou t’es bourré ? » Je claque mes doigts devant ses yeux. Bourré, déjà ? Il a vraiment perdu, à trop bosser. « J’t’ai demandé : pourquoi être en couple, hein ? Une meuf, c’est ultra relou et ça fait des histoires pas possibles si tu vas à droite ou à gauche… T’es pas d’accord ? » Lui, le mec célibataire, il doit être de mon côté hein ?

« Qui est-ce ? » J’plissais les yeux pour trouver de qui Oscar me parlait. Un mec. Pas très intéressant. Moi qui croyait qu’on avait une vraie discussion, là. « Sais pas. C’est pas toi qui doit connaître tout le monde ? » Genre, c’est lui le boss de tout ce foutoir. Il devrait bien savoir qui c’était, nan ? « Tu connais son nom ? » « Nop. » Je ricana, en regardant Oscar. L’alcool ça lui montait vite au cerveau, dit donc ! « J’fous à peine les pieds à l’Université, et tu penses que j’connais des mecs random ? » Il en avait des bonnes, çui-là. Je regardais un peu plus le mec qu’a montré Oscar, et le mec à côté aussi. Avant de très vite détourner les yeux. J’avais l’impression qu’un connard m’avait renversé un sceau d’eau glacé dans l’dos. « L’est PD. Le mec à côté du mec. » Au moins, Oscar était trop bourré pour s’poser des questions, hein ? C’est juste… on m’avait dit qu’il était intéressé, une fois, ce gars. Je m’rappelle des regards et tout. J’en avais rêvé, des rêves mêlés à des souvenirs d'autres gars que j’essayais de chasser. Je savais que peut-être, si ça avait différent… si ce mec était venu me chercher, alors peut-être… Mais si j’suis pas très défoncé, moi… Enfin, ça c’est jamais fait avec lui. J’suis pas très doué pour m’rappeler des gens, mais quand c’est pas des meufs. Ça m’marque, même quand il se passe rien. C’est la faute à la drogue, hein. « Va faire ton truc de patron avec lui, si t’as besoin. J’sais pas, lui parler, toussa. Faut qu’j’aille aux chiottes. » Pour pisser, ou retrouver une meuf. La rouquine ou une autre. En vrai, tout m’va du moment que j’oublie que parfois, j’fais vraiment des énormes conneries.
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Oscar Swan
Contexte
Nous sommes le samedi 29 septembre 2001. Oscarius Swan, plus connu sous le nom d'Oscar, fait à présent sa 4ème rentrée à l'UMS. Il étudie le Quidditch et compte bien terminer avec brio ses études pour entrer dans une grande équipe. Cette année, il a été nommé Président du club des Pendragon et Oscar doit donc lancer le rite d'initiation !

Oseras-tu affronter ton destin ?
Oscar avait bien du mal à détourner son regard de celui de l’étudiant. Ce dernier ne semblait aucunement gêné ni nerveux à l’idée de le fixer sans détour. Comme s’il ne craignait rien, ni personne.

« Nop. J’fous à peine les pieds à l’Université, et tu penses que j’connais des mecs random ? » répondit Keith avec un rire à la question d’Oscar. « L’est PD. Le mec à côté du mec. »

Oscar qui avait pris une gorgée de son Rhum groseille manqua de s’étouffer en entendant les remarques toujours polies et respectueuses de son meilleur ami. « PD ». Le cœur d’Oscar s’emballa comme si Keith venait de parler de lui. Que dirait-il le jour où Oscar lui présenterait un garçon comme son petit-ami ? Ferait-il des remarques désagréables ? Irait-il jusqu’à renier son meilleur ami ? Non … Keith et Oscar, c’était à la vie, à la mort, n’était-ce pas ?

« Va faire ton truc de patron avec lui, si t’as besoin. J’sais pas, lui parler, toussa. Faut qu’j’aille aux chiottes. »

Et Keith s’éloigna sans demander son reste. Oscar hocha lentement la tête mais ce fut à ce même moment que Aliocha s’était décidé à approcher, le « mec » sur ses talons. Oscar se racla la gorge, essayant de reprendre un air sûr de lui. Il ne devait pas laisser les doutes sur sa sexualité et son possible coming-out le perturbait cette soirée. C’était un événement important pour les Pendragon et le Président se devait d’avoir la tête sur les épaules afin que tout le monde autour puisse s’amuser tranquillement. Non, il allait simplement parler avec les deux hommes et il continuerait de s’assurer que tout le monde passait du bon temps.

« Oscaaaar… Tu dois ab-so-lu-ment m’aider à faire changer ce jeune homme d’avis ! » s’écria Alekseï d’un ton de voix toujours aussi démesuré.

Oscar sourit. Cette façon extravertie qu’avait Aliocha de s’exprimer lui avait toujours plu et, d’une certaine manière cela le rassurait, le ramenait sur un terrain connu, qu’il maîtrisait.

« Il ne veut pas faire partie de notre magnifique club, je ne sais plus quoi faire. » poursuivit l’étudiant en désignant le jeune homme à ses côtés. « Je suis devant toi, pieds et poings liés, impuissant. Arthur est la définition même de récalcitrant. »

Arthur donc ? Oscar se tourna en même temps qu’Alekseï vers le nouveau venu.

« Allez-y, bourreau ! Achevez votre œuvre. Laissez-moi mourir de désespoir en vous présentant au président de ce club que vous ne sauriez voir… »

Ignorant superbement la tirade d’Alekseï, Arthur tendit une main vers Oscar. Sourire poli, yeux pétillants de malice. Oscar ne put résister plus longtemps à lui serrer sa main tendue.

« Je suis étudiant en Art, et le meilleur ami d'Alekseï… C'est pour ça que j'ai une sorte de… Passe-droit, pour les fêtes des Pendragons, et ce, depuis des années. Mais inutile d'essayer de me faire vous rejoindre, Aliocha essaie depuis qu'on se connaît. » expliqua l’étudiant, non sans un sourire ravageur.

Le cœur d’Oscar s’emballa et il aurait presque pu manquer de souffle si Alekseï n’était pas à côté en train de continuer son numéro de théâtre.

« Eh bien, je respecte ton choix et ne chercherais pas à te faire changer d’avis. » répondit Oscar, non sans un sourire poli, bien que contaminé par celui d’Arthur. « Mon meilleur ami est lui aussi dans un club différent du mien et je peux comprendre ceux qui ne veulent pas en rejoindre un. »

Les étudiants sans club étaient assez rares au final. La majorité des étudiants préféraient la joie et la réassurance d’appartenir à une famille comme les Pendragon ou même le Sherwood’s Club. Mais certains, peut-être les plus solitaires ou … des leaders-nés … s’acclimataient bien à l’idée de faire bande à part.

« Etudiant en Art, donc ? » reprit Oscar, intrigué.
« Je suis toujours à la recherche de nouveaux visages pour faire des portraits, accepterais-tu d'en faire partie ? »

Oh. Ça, pour une entrée en matière, c’en était une ! Oscar ouvrit la bouche, surpris. Arthur … voulait qu’Oscar pose pour lui ? Comment ? Pourquoi ? Dans quel but ? Pour qui ? Oscar n’avait jamais été timide, et cette idée semblait gonfler sa fierté. Il avait toujours eu un visage mignon, beau dirait-on même. Et on lui proposait de devenir modèle ?

« Eh bien … je … je ne m’attendais pas à ça ! » dit-il en se massant la nuque.

Il eut un petit rire. Le regard d’Arthur le sondait et Oscar en était fasciné. Alekseï, à côté d’eux, avait entrepris de rechercher dans un petit carnet un dessin capable de le convaincre. Du coin de l’œil, Oscar voyait défiler de nombreux portraits sous ses yeux. Plusieurs croquis, avec des traits estompés pour les ombres. Parfois des paysages.

« Aliocha, au lieu d'admirer ta belle gueule, donne le carnet à Oscar pour achever de le convaincre de devenir mon modèle. »
« Je m’insurge, je n’ai pas pris ton carnet pour flatter mon ego ; c’était juste pour toucher ton petit cul. »

Oscar eut à nouveau un sourire en voyant les deux amis se châmailler gentiment. Alekseï se rapprocha de lui pour qu’il puisse admirer les dessins. Il était vrai qu’Aliocha était un modèle très récurrent. Et Arthur avait un coup de crayon remarquable.

« Regarde, Oscar… C’est magnifique, non ? » commentait l’étudiant de 7ème année. « Si tu le laisse parler, il va te bassiner à coup de crayonné, de textures et d’ombre, de jeux de lumière… Du charabia, quoi ! Mais ça ne veut pas dire que ton Art n’en est pas moins superbe, Arthur. Je te vois venir. Il faut juste que tu comprennes que personne ne comprend rien à ce que tu dis, quand tu parles. Alors que si tu montres tes dessins, alors là… ! »

Oscar en aurait presque oublié la fête autour d’eux. Les étudiants s’amusaient et riaient, certains avaient lancé des jeux d’alcool, d’autres se déhanchaient sur une table. La fête battait son plein et pendant ce temps-là, Oscar admirait des portraits dont il ferait sans doute bientôt parti. Lorsqu’il releva la tête vers Arthur, celui-ci l’observait toujours, comme s’il étudiait déjà les traits qu’il allait griffonner sur sa feuille.

« Je … dois avouer que les dessins sont magnifiques. » confirma Oscar.

Il regarda un instant derrière Arthur, hésitant. Keith n’était pas revenu ? Non, pourquoi reviendrait-il ? Il avait sans doute trouvé une fille avec qui continuer la soirée … Alors … que risquait Oscar à dire oui ?

« On … Il y a une pièce à l’étage où on peut être plus tranquille. » dit-il en désignant l’escalier.

Oscar aurait presque rougi en voyant le sourire se dessiner sur les lèvres d’Arthur. Ses lèvres … Son cœur battait toujours fort dans sa poitrine et la perspective de monter à l’étage dans une pièce tranquille faisait monter l’excitation. Il emboîta donc le pas à Arthur, après avoir demandé à Alekseï de jeter un coup d’œil aux plus jeunes pour veiller à ce qu’aucun coma éthylique ne soit déclaré. Malgré son excitation, Oscar ne souhaitait pas que cette soirée soit un fiasco avec l’arrivée de Médicomages pour des étudiants délurés. Non, si au moins Alekseï pouvait … ou en tout cas demander de l’aide à Clémence ?

Au sommet des escaliers, ils arrivèrent à une pièce qu’Oscar avait fermé à clé, évitant ainsi que les étudiants viennent salir cet espace. Ils avaient tous assez de places au rez-de-chaussée. A l’aide de quelques sortilèges pour déverrouiller la porte, il entra donc à l’intérieur. Il s’agissait d’une grande pièce dédiée à différents jeux de société assortis de plusieurs canapés, fauteuils et tables basses. Au fond, à gauche, se trouvait une petite cuisine.

« Est-ce que … tu voudrais quelque chose à boire ? »

Oscar tenait toujours son Rhum groseille à la main, mais si Arthur était du genre à boire un café ou une autre boisson plus raisonnable, Oscar troquerait sans hésiter la sienne pour le suivre. La question des boissons réglée, Oscar observa Arthur s’installer et sortir son matériel. Il se sentait l’air un peu bête. Qu’était-il censé faire ? Quelle position devait-il adopter ? Se balançant de la pointe des pieds aux talons, Oscar se décida finalement à s’installer face à Arthur, sur l’un des canapés.

« Euh … je peux te poser une question ? »

Il pencha la tête sur le côté, curieux.

« Pourquoi moi ? Pourquoi avoir choisi mon portrait plutôt que celui d’un autre ? »

Il haussa les épaules, cherchant à se donner un air détaché après une question comme celle-ci.

« Je ne cherche pas à ce que tu me sortes une phrase unique, disant que je suis spécial. Mais je me disais que tu avais peut-être du déjà demander à d’autres personnes qui avaient décliné l’invitation ? »

Arthur dégageait une aura magnétique qui fascinait Oscar en cet instant. La façon dont son nez se retroussait, ses yeux pétillants de malice, son sourire ravageur. Il était la définition même du bad boy sexy. Et Oscar aurait presque eu honte d’avouer qu’il était très attiré en cet instant par lui et par ses lèvres.

@ Victoire

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Chaque fois que tu risques ta vie, j'ai l'impression de mourir un peu.

descriptionOseras-tu affronter ton destin ? EmptyRe: Oseras-tu affronter ton destin ?

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Oseras-tu affronter ton destin ? Avec Oscar Swan, Alekseï Romanov, Sirius Green, Keith Adams & Bleddyn Iceni Alors que je bavardais avec Aliocha, mon regard croisa celui de son président, que je guettais depuis un moment. Je me sentis attaché tout de suite à lui, comme si je sentais qu'il y avait quelque à creuser chez lui. Ma curiosité se réveilla, et je demandais à Aliocha si il accepterait de faire les présentations. « Un bon sujet de portrait, voyez-vous ça… La vodka-orange ne te réussis pas, tu mens encore plus mal que mes étudiants. » Je lançais un clin d'oeil à Alekseï, avant de suivre son regard et de regarder son président. « Je veux bien te faire cette fleur. Mais avec qui je vais passer la nuit, moi ? » « Oh, mais je suis sûre que tu trouveras… Ton côté théâtrale, ou professoral fera forcément fondre l'un des nouveaux. Laisse-moi juste te rappeler que tu n'as pas le droit de coucher avec tes étudiants. » Je lui adressais un sourire narquois. Je savais que, de toute façon, il s'en faisait une règle personnelle, même si ça devenait dur pour lui de trouver des nouveaux qui n'étaient pas ses élèves. Il fallait qu'il traîne plus souvent dans les couloirs des autres bâtiments, mais pour ça, il avait trop la flemme… Il préférait traîner dans le mien pour me croiser, ou traîner dans le Tertius Area pour harceler Louve. « Allez, viens par là, et essaye d’avoir l’air sociable ! » Ce n'est même pas la peine de m'insurger, ça fait trois ans qu'il me demande la même chose, sans forcément de succès.

On se dirige alors vers le président. Oscar, comme Aliocha l'appelle. Evidemment, il fait un numéro très dramatique pour me présenter, mais est-ce étonnant de sa part ? Je finis par l'ignorer, come d'habitude, pour me présenter en détail, sans tous les fioritures.  « Je suis étudiant en Art, et le meilleur ami d'Alekseï… C'est pour ça que j'ai une sorte de… Passe-droit, pour les fêtes des Pendragons, et ce, depuis des années. Mais inutile d'essayer de me faire vous rejoindre, Aliocha essaie depuis qu'on se connaît. » « Eh bien, je respecte ton choix et ne chercherais pas à te faire changer d’avis. Mon meilleur ami est lui aussi dans un club différent du mien et je peux comprendre ceux qui ne veulent pas en rejoindre un. » Je lui souris, mais en réalité, je l'examine. Plus je parle avec lui, plus je sens qu'il cache quelque chose. Je ne possède pas le don de Legilimancie, mais mon père, oui, et ma mère est occlumens. J'ai donc quelques capacités en matière de magie de l'esprit, et je peux essayer, par les sortilèges informulés, de commencer à fouiner dans sa tête, pendant que l'on continue notre conversation.

Oscar rebondit sur mon cursus, et j'hoche la tête. Je lui confie que je cherche toujours de nouveaux modèles, et qu'il m'intéresse beaucoup. « Eh bien … je … je ne m’attendais pas à ça ! » Je ris. L'avantage de mon rire, c'est qu'il me donne un air presque innocent, alors que j'effleure à peine ses pensées les plus immédiates. Je sais comme ça que je lui plais, mais qu'il n'ose pas l'assumer. Avec cette unique pensée, une seule conclusion s'impose : il est plein coming-out et n'ose pas se l'avouer. Le fait que son meilleur ami soit présent, et pas au courant ne le rassure pas. Comment je le sais ? Parce que je suis aller à pleine plus loin. Mais Aliocha qui commence à me toucher le pantalon, pour récupérer mon carnet, me surprend, et coupe la connexion. Je vois mon meilleur ami prendre mon carnet pour le montrer à son président. Je pourrais m'offusquer, mais j'en sais suffisamment sur Oscar. Il ne manque plus qu'à le faire tomber dans mes filets. Je décide alors de plaisanter. « Je m’insurge, je n’ai pas pris ton carnet pour flatter mon ego ; c’était juste pour toucher ton petit cul. »

Je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel, même si je ne me défais pas de mon petit "sourire typiquement blackwoodien", comme l'appelle Alekseï. « Regarde, Oscar… C’est magnifique, non ? Si tu le laisse parler, il va te bassiner à coup de crayonné, de textures et d’ombre, de jeux de lumière… Du charabia, quoi ! » Outré par ses propos, j'ouvre la bouche, prêt à riposter, même si Alekseï me coupe. « Mais ça ne veut pas dire que ton Art n’en est pas moins superbe, Arthur. Je te vois venir. Il faut juste que tu comprennes que personne ne comprend rien à ce que tu dis, quand tu parles. Alors que si tu montres tes dessins, alors là… ! » J'examinais tout de même le regard de Oscar. Je savais ce que pensait Aliocha, il aimait vanter mes mérites quand il avait besoin de mon aide, et malgré son côté théâtral, il était doté d'une franchise lamentable : contrairement à son petit frère, qui était du genre renfermé.

Donc oui, ce qui m'intéressait était la réaction d'Oscar. Et je pouvais voir dans son regard qu'il était impressionné. « Je … dois avouer que les dessins sont magnifiques. » Je le sais, qu'ils sont magnifiques. Je suis doué dans mon domaine, tout le monde le dit, mes profs le disent, et Père m'a demandé encore tout récemment de faire un portrait de Mère pour Noël. Mais malgré tout, je prends un air faussement modeste, qui ne trompera sûrement pas Aliocha. Mais, hé, il m'a demandé d'avoir l'air sociable. Il ne sait juste pas pourquoi je suis ses indications. « Alors, accepterais-tu de poser pour moi ? » « On … Il y a une pièce à l’étage où on peut être plus tranquille. » Mon sourire typiquement blackwoodien revient sur les lèvres, alors que je sentais que je m'approchais de mon but.

Oseras-tu affronter ton destin ? Edd9d50b60403b8671e3800b6db2c2a8cd6d8bec


« Je te suis. » J'eus un rire moqueur quand Oscar se tourna vers mon meilleur ami pour lui demander de surveiller les plus jeunes. Lui, surveiller ? Alors qu'il collait des contrôles surprises quand il n'avait pas préparé son cours ? A la place de Oscar, je ne lui ferais pas amplement confiance. Mais je ne dis rien, et je suivis Oscar quand une pièce. Il la déverrouilla magiquement, et j'entrais. C'était une vaste pièce, avec des canapés, des endroits pour jouer aux jeux de société présents et même une mini-cuisine. Je regardais la décoration, fidèle aux Pendragons, pendant que le jeune homme me demanda : « Est-ce que … tu voudrais quelque chose à boire ? » « Une Bièraubeurre, je dirais. Pour rester dans l'ambiance de la fête, mais le taux d'alcool est si faible que ça ne me fera rien… » Dans ma famille, nous étions habitués à boire des choses plus fortes encore, et ce, presque quotidiennement. Une bièraubeurre avait le même effet que du jus de citrouille.

Oscar se dirigea vers la cuisine, et me tendit ma bouteille. J'enlevais le bouchon, en l'observant. Il semblait mal à l'aise, ne sachant pas quoi faire. « Mets-toi à l'aise, surtout. C'est le plus important, ça peut durer plusieurs minutes. » Finalement, le jeune homme s'assit sur l'un des canapés. Je sortis de ma poche mon carnet, et mon crayon, puis je m'installa à mon tour sur l'und es fauteuils, en face de lui. Comme ça, je pouvais l'examiner comme je le voulais. « Euh … je peux te poser une question ? » J'ouvris mon carnet, à la recherche d'une feuille blanche. « Bien sûr. » « Pourquoi moi ? Pourquoi avoir choisi mon portrait plutôt que celui d’un autre ? » J'eus un petit sourire amusé, alors que je commençais à tracer les bases du dessin. « Pourquoi tu veux savoir ça ? » « Je ne cherche pas à ce que tu me sortes une phrase unique, disant que je suis spécial. Mais je me disais que tu avais peut-être du déjà demander à d’autres personnes qui avaient décliné l’invitation ? » J'eus un rictus un peu malicieux. « C'est arrivé que certains refusent, mais c'est assez rare. Dans tous les cas, au besoin, j'ai cours avec des modèles qui posent… »

Sur le papier, j'avais dessiné la base du dessins, et j'avais terminé de tracer les plus gros traits. Pour les détails, je pouvais aisément les dessiner de là où j'étais, mais je sentais bien qu'Oscar était attiré par mes yeux, et mes lèvres. « Je vais me rapprocher pour mieux te voir. » C'était un mensonge, bien sûr, mais comme ça, je savais que je gardais le contrôle. Je me rapprochais, pour m'installer à ses côtés. Je vis le président se tendre légèrement. Je le déstabilisais, je le savais, et j'aimais ça. J'aimais sentir que j'avais le pouvoir. Je plongeais mon regard dans ses yeux, non seulement pour les observer, mais pour le déstabiliser encore plus. Puis je rebaissais la tête pour reprendre mon dessin. « Je n'ai pas répondu à ta question. Pourquoi toi ? Parce que j'aime le challenge. Tu étais une nouvelle personne, un nouveau type de visage. De nouveaux traits à observer. Des nouveaux yeux, de nouvelles lèvres… » Plus je parlais, et plus mon ton devenait bas, grave, et, je le savais, sexy. Je relevais la tête, et je vis que nos visages étaient vraiment proches. « Tu veux savoir un secret ? » Je m'approchais alors encore un peu, mais pour mettre ma bouche près de son oreille. « Je t'ai choisi parce que je savais que ton secret serait facile à découvrir. »

Là, je le sentais, Oscar se tendit une nouvelle fois, mais pas à cause de l'attirance qu'il avait pour moi. Non, à cause de moi. Je sentais que je le stressais. Je sentais que j'avais le contrôle sur lui, et j'adorais ça. Une nouvelle fois, j'avais soumis une personne que j'avais choisie. « Je sais que tu es attiré par les garçons… Et que tu n'oses pas le dire à ton meilleur ami. Keith, c'est ça ? Et ta sœur, elle en pense quoi ? » Je m'éloignais de lui, en lui offrant mon sourire le plus craquant. « Je ne suis pas legilimens, mais je sais utiliser ce sort-là. Ça fait un moment que je fouille dans ta tête, tu sais… Je n'ai même pas eu à aller trop loin. Cette histoire te stresse bien trop. » Je me sentais puissant. Je me sentais mâle alpha. D'habitude, je perçais les secrets pour être sûr que mes ennemis ne cherchent pas à m'attaquer. Je savais aussi que si Oscar parvenait à assumer qui il était, je n'aurais plus rien contre lui ; mais en plus, il se méfierait de moi. Ça pouvait être considéré comme un mauvais coup aux échecs, comme dirait ma sœur Aria, mais j'étais quand même gagnant. J'étais gagnant parce que je ressentais la victoire couler dans mes veines. Ça m'apportait de l'adrénaline. Une nouvelle fois, j'avais prouvé mes talents.

Oscar finit par se lever, sûrement pour s'éloigner de moi, et il m'ordonna de partir. « Si tels sont tes désirs… Mais tu ne veux pas voir ton portrait, avant ? » Je lui montrais la feuille. Je l'avais représenté avec son sourire plutôt doux, qui lui valait, j'en étais sûr, du succès auprès des filles. Ses yeux étaient pétillants, et ses cheveux légèrement ébouriffés par la fête. Je l'avais représenté tel qu'il était avant que je me révèle. Puis, je tournais les talons, et je sortis de la pièce, ayant encore des choses à faire avant de rentrer chez moi.
:copyright:️ Justayne
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Cross my heart and hope to die
Welcome to my darkside

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