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Pretty Please ?Lundi 24 septembre 2001 Parfois, je me demande si je suis un mauvais professeur. Après, ça ne me pose pas de grand cas de conscience : je n’ai jamais choisi d’être devant un amphithéâtre de première année dès le saut du lit pour leur faire cours sur la Magie antique. Si je suis assis derrière mon bureau dès 11h, c’est seulement car c’est stipulé dans mon contrat de thèse. Alors, écrire une lettre pour prévoir une fête alors que les étudiants grattent leurs parchemins pour une petite interro surprise, non, ça ne me pèse pas vraiment sur la conscience. Je comprendrais presque l’aspect sadique de Blackwood, après ça. C’est sur cette pensée pas vraiment rassurante que je trempais ma plume dans mon pot d’encre verte fétiche, pour inscrire une invitation un peu particulière sur un morceau de parchemin arraché à mes notes de cours.

Chère Princesse Votre Altéisme Très Gracieuse Louve,

J’ai cru comprendre que tu voulais avoir des expériences de jeune adulte normal, non ? Et comme on dit « Jamais deux sans trois », et que lors deux de nos rencontres j’étais passablement bourré ou légèrement en GDB, je t’en propose une troisième. Jeudi, 22h jusqu’au bout de la nuit, une fête étudiante chez moi, ça te dirait ? Tu pourras rencontrer pas mal de monde, et essayer tes nouveaux skills en sociabilité. Il y aura de la Bièraubeurre, des pizzas et de l’alcool super fort. À part le premier, je pense que tu n’en connais aucun. Renvoie-moi le billet avec ta réponse au dos. Je finis mon cours à midi, tu me retrouves dans l’amphi Amphithéâtre Men ar hroëc'h ? Un burger, ça te tentes ?


Plutôt fier de moi, j’agitais le billet pour en faire sécher l’encre, sous le regard moqueur des dryades peintes derrières moi. Très mature, je leurs tirais la langue avant d’ensorceler le bout de parchemin pour qu’il puisse retrouver Madame Trop Parfaite. Merlin merci, les étudiants sont en train de gratter comme si leurs vies en dépendaient !
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Pretty Please ?Avec Alekseï Romanov Lundi 24 septembre 2001

Les cours de droit privé sorcier sont passionnants. Bien sûr, je sais déjà beaucoup de choses grâce à mon éducation personnelle, mais j'étais heureuse d'être dans une foule de plusieurs élèves. Mais comme nous étions lundi matin, beaucoup d'élèves dormaient encore légèrement, et le professeur ne faisait que déblatérer son cours. Avec deux ou trois élèves, j'étais l'une des seules à participer. J'étais en train de griffonner frénétiquement ce qu'il racontait, quand une note magique se déposa sur mon parchemin. Je levais la tête pour vérifier que le professeur n'avait rien vu, puis je l'ouvris, et je le lus.

Chère Princesse Votre Altéisme Très Gracieuse Louve,

J’ai cru comprendre que tu voulais avoir des expériences de jeune adulte normal, non ? Et comme on dit « Jamais deux sans trois », et que lors deux de nos rencontres j’étais passablement bourré ou légèrement en GDB, je t’en propose une troisième. Jeudi, 22h jusqu’au bout de la nuit, une fête étudiante chez moi, ça te dirait ? Tu pourras rencontrer pas mal de monde, et essayer tes nouveaux skills en sociabilité. Il y aura de la Bièraubeurre, des pizzas et de l’alcool super fort. À part le premier, je pense que tu n’en connais aucun. Renvoie-moi le billet avec ta réponse au dos. Je finis mon cours à midi, tu me retrouves dans l’amphi Amphithéâtre Men ar hroëc'h ? Un burger, ça te tentes ?


Je vais le tuer. Comment ose-t-il laisser une trace de ses moqueries envers moi ? Je levais les yeux au ciel avant d'hésiter. Un moment. Je réfléchissais quand je respirais doucement le billet. L'odeur de l'encre m'était étrangement familière… Puis, sans réfléchir, j'écrivais au dos, de ma plus belle écriture : « Je serais là. »

A midi, quand le cours se termina, je rangeais mes affaires, avant de demander le chemin à l'amphithéâtre Men ar hroëc'h. Je n'avais jamais eu mes cours là-bas, seulement dans l'amphitéâtre  Karahunj. Je marchais la tête haute, mon sac à la main, avant de rentrer. Je fus immédiatement subjuguée par la décoration. Les murs étaient peints, et les personnages bougeaient. Bien sûr, je savais que les peintures étaient magiques, nous avions notre lot au palais. Mais je les avais seulement vu dans les tableaux. Les seuls peintures murales magiques que je connaissais étaient au Temple, lieu rempli de magie divine. Je vis Alekseï assis près du bureau du professeur, à m'attendre. « J'espère que ce billet est une plaisanterie. Chère Princesse Votre Altéisme Très Gracieuse Louve ? Ce n'est même pas un vrai titre ! » Je m'assis en face de lui, la mine légèrement boudeuse. « Et puis, ce n'est pas comme ça que je signe mes lettres. Je les signe Son Altesse la Princesse Louve Iceni. »

J'ouvris mon sac pour fouiller dedans, avant de glisser un bout de papier vers lui. « Tiens. Tu ne me l'as jamais réclamé, je pense que tu n'en auras donc pas besoin ? » Il s'agissait de son laissé-passer aux archives royales, à son nom. Complet, j'avais mit Alekseï Jake Romanov. Et je l'avais signé de ma main. Avec ma signature. Son Altesse la Princesse Louve Iceni. De plus, dans mon immense générosité, je lui avais accordé un accès limité, pas un nombre de visites mensuelles. « Si tu souhaites rentrer, tu devras toujours présenter ce laissé-passer, ainsi qu'une pièce d'identité. Et ne le perds pas ! Je ne souhaite pas le refaire cent fois. Deux fois serait même une de trop. »

Avant que mon ventre ne gargouille, j'attrapais l'un des sacs en papier qui devait, je supposais, contenir mon déjeuner. « C'est donc un burger ? Quelle est la différence avec un hamburger ? » Je sais, je sais. Mes connaissances de la vie normales sont assez lamentables. Je sortis, une par une, les boites : mon burger, mes frites, mon milkshake. Et je continuais de fouiller, sous le regard hilare de Alekseï. « Je cherche les couverts, où sont-ils ? » En relevant la tête, je lui jetais un regard noir. « Et arrête immédiatement de te moquer de moi, ou bien, je reprends ce laissé-passer ! » Alors que je le menaçais, et qu'il montait sur la table pour m'empêcher de mettre ma menace à exécution, la porte s'ouvrit sur… le professeur Blackwood.
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Pretty Please ?Lundi 24 septembre 2001 « Je serais là. » N’y a-t-il pas de mots plus doux qu’une promesse royale ? En tout cas, ça fait longtemps que mes yeux ne se sont pas posés sur quelque chose qui me fasse autant plaisir. Dégoter un rejeton royal pour une fête étudiante était déjà dément, mais en plus avoir l’associable de service… ! J’aurai pût me contenter de Bleddyn, c’est sûr, mais le défi était moindre. Que voulez-vous, en bon Romanov, je suis joueur ! « J'espère que ce billet est une plaisanterie. Chère Princesse Votre Altéisme Très Gracieuse Louve ? Ce n'est même pas un vrai titre ! » Je gratifie son Atéisme d’un sourire mi-moqueur, mi-condescendant. Elle faisait au moins quelques progrès sur la notion de vanne, même si il lui restait beaucoup de chemin à faire. « Et puis, ce n'est pas comme ça que je signe mes lettres. Je les signe Son Altesse la Princesse Louve Iceni. » « Mais c’est tout l’intérêt, chère princesse, votre Altéisme Très Gracieuse… Louve. » Est-ce que je me remettrai un jour de ce prénom ? Je ne crois pas. Même Bleddyn avait été mieux loti que l’héritière de ce point de vue là !

« Tiens. Tu ne me l'as jamais réclamé, je pense que tu n'en auras donc pas besoin ? » Je mis un instant à déchiffrer les écritures qui étaient à l’envers. Shit. J’avais complètement oublier cette histoire de laissé-passer, pourtant absolument nécessaire à la rédaction de ma thèse. Les ravages de l’alcool, mes amis ! « Ooooh, tu t’es souvenu de mon deuxième prénom ! La princesse se souvient de ce que je susurre à son oreille en étant bourré, je me sens terriblement flatté. » On me demanderai son deuxième prénom que je ne saurai même pas répondre. Est-ce qu’elle en avait un, d’ailleurs ? Il faudrait que je demande à Bleddyn, au moins il devait être au courant, lui. « Si tu souhaites rentrer, tu devras toujours présenter ce laissé-passer, ainsi qu'une pièce d'identité. Et ne le perds pas ! Je ne souhaite pas le refaire cent fois. Deux fois serait même une de trop. » « Commeeeeent ? » Je mis une main sur mon torse, en affectant d’être outré par ses propos. « Je ne sais pas ce qui me fait le plus mal, Louve. Que ma belle gueule ne suffise pas à ouvrir les portes du palais royale, que tu oses penser que je perdrai ce petit bout de papier, ou encore que l’ambition secrète de ta vie ne soit pas de m’écrire des centaines de laissé-passer. Vraiment, je ne sais que choisir. »

Avant de lui laisser le temps de rétorquer quelque chose de beaucoup moins spirituel, mon estomac se mit à faire un boucan d’enfer. C’est le dur lot des professeurs : tellement dédié à ma tâche que j’ai oublié de prendre mon en-cas de dix heure. Je regardais la jeune fille avec une étincelle de malice au fond des yeux. On aurait dit que le sac allait la dévorer, vu comment elle le manipulait avec précaution. « C'est donc un burger ? Quelle est la différence avec un hamburger ? » Je levais les yeux au ciel, pour essayer de ne pas trop dévoiler la vérité : j’en avais fichtrement aucune idée ! « Mais t’en poses, des questions ! » Je soupirais en laissant tomber l’emballage sur le sol. C’est-a-dire trop loin de moi pour que je me penche. Un petit Accio quand on aura terminé devrait régler l’affaire. « Tu me diras, ça m’entraîne pour les futures questions de ma petite sœur. Pour te répondre, j’en sais rien, et je m’en fous. Au fond, je crois bien que c’est le même mot, sauf que les flemmard comme moi trouve que c’est trop dure de prononcer trois syllabes d’un coup. » Elle était toujours en train de fouiller dans le sacs. Est-ce qu’elle m’avait écouté, au moins ? « Je cherche les couverts, où sont-ils ? » Je ne cherchais même pas à cacher mon fou rire, qui venait bel et bien d’exploser, me faisait récolter des regards courroucés des peintures et de la jeune femme. « Mais… y’en a pas, tu manges avec tes doigts ! » Merlin, donnez-moi la force pour ne pas mourir littéralement de rire avec elle…

« Et arrête immédiatement de te moquer de moi, ou bien, je reprends ce laissé-passer ! » « Ah nan, sûrement pas ! Donner, c’est donner, reprendre, c’est voler ! » Nan mais dites donc, comme si j’allais lui lâcher mon précieux morceaux de parchemin ! Je me percha sur le bureau, une main en l’air avec le laissé-passer, l’autre portant à ma bouche mon burger. Je connais très bien mes priorités, dans la vie. L’ouverture de la porte de l’amphithéâtre nous fit tourner la tête, dévoilant mon professeur aussi joyeux qu’un mort favori. « Blackwood ! Ça gaze ? Vous voulez manger avec nous ? Louve peut vous partager ses frites, si ça vous dit ! » Ahlalala, depuis ma rencontre avec le professeur, je suis tellement heureux de savoir qu’un regard ne peut pas tuer ! « Descendez immédiatement de ce bureau, Monsieur Romanov. » « Mais on est si bien là-haut ! Franchement, vous devriez essayer… » Mes pères seraient mais si fieeeeer de moi. Je fais honneur à leurs éternels conneries, encore bien ancrées dans les mémoires des professeurs de Poudlard et de l’Université. « Monsieur Romanov. Être l’amant de mon fils ne vous donne pas le droit d’agir comme vous le souhaitez ici. Maintenant, vous descendez de ce bureau ou je viens vous en mettre une, comme au bon vieux temps. » Amant de son fils… Nan mais qu’est-ce qu’il ne fallait pas entendre. Mais je capitula quand même : le souvenir des tapes de Blackwood sur ma tête était encore trop vifs pour que je m’y risque une seconde fois cette semaine. Une fois sur terre, Blackwood nous laissa enfin tranquilles, non sans avoir pousser un soupir à fendre l’âme. Je suis certain qu’il est en train de se morfondre sur l’influence néfaste que j’avais supposément sur Arthur. Si il savait… Je croisais le regard de Louve en prenant une bouchée de mon burger. Regard indéfinissable, dois-je préciser. « Bah quoi ? Mes parents sont ouvertement gays depuis vingt-cinq ans, me dis pas que je sois bi, ça te choque ? Ou c'est le fait que je me tape mon pote ? » Merlin, si c’est ça, elle n’est pas prête de rencontrer Harry et son asexualité refoulé.
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Pretty Please ?Avec Alekseï Romanov Je ne comprends pas pourquoi je continue de fréquenter Alekseï Romanov. A chaque fois que je le vois, il ne me traite pas comme il le devrait, et se moque de moi. Cela va finir par devenir vexant. Aujourd'hui, il se concentre sur mon titre, sur son second prénom, puis sur son laissé-passer. « Je ne sais pas ce qui me fait le plus mal, Louve. Que ma belle gueule ne suffise pas à ouvrir les portes du palais royale, que tu oses penser que je perdrai ce petit bout de papier, ou encore que l’ambition secrète de ta vie ne soit pas de m’écrire des centaines de laissé-passer. Vraiment, je ne sais que choisir. » Je le fixe un moment. A ma prochaine visite au Temple, je prierais tous les dieux de ne jamais le croiser au palais. Je pense qu'il se ferait un plaisir de m'humilier devant mes nobles sujets. Certes, ils garderont le respect pour moi, mais il n'empêche que mon image en serait égratignée. « Imaginons que nos gardes soient purement homosexuels, ce qui doit être le cas pour certains. Jamais ils ne risqueraient leur poste et notre sécurité pour ta, je cite, "belle gueule". De plus, je ne pense pas que tu perdras ce petit bout de papier, j'en suis certaine, sûrement à ta prochaine gueule de bois. Et enfin, non, mon ambition secrète de ma vie n'est pas de t'écrire des laissé-passers, mon temps est bien trop précieux pour cela. »

Une fois ces différents points réglés, je finis par commencer à sortir mon déjeuner. J'étais un peu dubitative en sentant l'odeur de gras, et surtout, en le voyant commencer à prendre possession du sac en papier. Mais je m'étais promise de découvrir de nouvelles choses, alors, j'allais éviter de me plaindre à voix haute, et me contenter de formuler une interrogation. « Mais t’en poses, des questions ! » Je levais les yeux vers lui et le fusillais du regard. Mais comment pouvait-il oser me parler sur ce ton ? Si nous étions en Irlande, ma patience aurait été moindre et il aurait fini dans une cellule, pour le faire réfléchir. « Tu me diras, ça m’entraîne pour les futures questions de ma petite sœur. Pour te répondre, j’en sais rien, et je m’en fous. Au fond, je crois bien que c’est le même mot, sauf que les flemmard comme moi trouve que c’est trop dure de prononcer trois syllabes d’un coup. » « Tu me compares donc à un futur bébé… » Je soupire, en commençant à chercher mes couverts, quand Alekseï trouve le moyen de se moquer une nouvelle fois de moi. « Mais… y’en a pas, tu manges avec tes doigts ! »

Je n'en pouvais plus, de ce jeune homme. Il osait se moquer de moi, et surtout, en montant sur la table alors que le professeur Blackwood rentrait, il me ridiculiser également. Je ne pensais pas que ce déjeuner pouvait être plus désastreux, mais j'avais oublié à quel point Alekseï pouvait être… Bavard. « Blackwood ! Ça gaze ? Vous voulez manger avec nous ? Louve peut vous partager ses frites, si ça vous dit ! » « Descendez immédiatement de ce bureau, Monsieur Romanov. » « Mais on est si bien là-haut ! Franchement, vous devriez essayer… » « Monsieur Romanov. Être l’amant de mon fils ne vous donne pas le droit d’agir comme vous le souhaitez ici. Maintenant, vous descendez de ce bureau ou je viens vous en mettre une, comme au bon vieux temps. » Déjà que je me sentais mal à l'aise, la manière dont le professeur partit en soupirant m'enfonça un peu plus. Je tournais la tête vers Alekseï, et j'hésitais encore comment me venger (couper ses doigts ou lui arracher les yeux ?) quand il mordit dans son sandwich. « Bah quoi ? Mes parents sont ouvertement gays depuis vingt-cinq ans, me dis pas que je sois bi, ça te choque ? Ou c'est le fait que je me tape mon pote ? » « Oh Seigneur non ! » Comment pouvait-il croire que sa sexualité pouvait être un problème pour moi ? J'avais assisté au mariage de ses pères, par Merlin !

« Je me fiche de savoir qui tu… Qui tu te tapes, selon tes propres mots. En revanche, je ne me fiche pas de la manière dont tu me fais percevoir aux yeux du professeur Blackwood ! » De rage, je lui pris des frites pour lui lancer au visage, déclenchant, une nouvelle fois, un sourire hilare. Parfois, il pouvait vraiment ébranler mon calme royal ! « Oh, arrête de me regarder comme ça. Tu te fiches des conséquences, mais je te rappelle que moi, j'ai une image à tenir ! » Surtout si les journalistes avait pu écrire sur une star coréenne se trouvant dans l'Université. Cela voulait dire qu'ils arrivaient à rentrer sans qu'on ne les voit. Je voulais vivre une vie normale, mais sans me retrouver sur la couverture du journal ! Alors que je mâchonais mes frites, je le fixais d'un oeil légèrement meurtrier. « Changeons de sujet avant que je ne t'étrangle sur cette table. Alors, ta fête. Comment je dois m'habiller ? Comment on doit s'habiller, pour une fête étudiante ? »
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Pretty Please ?Lundi 24 septembre 2001 J’ai failli me perdre en conjoncture. Mon imagination un peu trop fertile et totalement débridée s’est égarée quand Louve a commencer à parler de « gardes purement homosexuels ». Pourtant, je n’ai pas de fétichisme de l’uniforme, mais des militaires… je ne dirais pas non. Heureusement ou malheureusement, les nombreuses questions – plus étranges les unes que les autres, et c’est moi qui dit ça ! - de Louve éloigne de plus en plus les images de gardes musclés sous les douches communes du palais irlandais qui commençait à envahir mon esprit. Et ce qui y met tout à fait fin, c’est l’arrivé de Blackwood. Évidemment, il suffisait que j’ose éprouvé un peu de bonne humeur et d’allégresse pour qu’il vienne pointer le bout de son nez et crever mes rêves et mes espoirs d’un seul coup. Et dire que malgré tout ça, je l’adore, lui et son romantisme pessimiste ! Après cette interruption qui me vaudrait sans doute un taquet sur la tête demain de sa part, je reportais mon attention sur Louve. « Oh Seigneur non ! » Je souris à la jeune femme – un vrai sourire amical, pas celui que je lui réserve lorsque je me moque d’elle. « Désolé, j’ai peut-être un peu tendance à être trop sur la défensive sur ce sujet là. » J’ai beau avoir une famille et des amis ouverts d’esprits, il y a toujours quelques… arriérés. Et franchement, ça me soulageait de savoir que ce n’était pas le cas pour Louve ! Ça aurait un peu mis notre amitié en préjudice, je dois bien l’avouer.

« Je me fiche de savoir qui tu… Qui tu te tapes, selon tes propres mots. En revanche, je ne me fiche pas de la manière dont tu me fais percevoir aux yeux du professeur Blackwood ! » Alors c’était juste ça ? Je sentis mon fameux sourire moqueur monter sur mes lèvres, et ce n’est pas une poignée de frites lancée sur moi qui allait m’enlever ma bonne humeur ! « Oh, arrête de me regarder comme ça. Tu te fiches des conséquences, mais je te rappelle que moi, j'ai une image à tenir ! » « Blackwood s’en fiche bien de tout image. C’est pas vraiment le prof qui a meilleure presse… » Loin de là, même. Il a les pires résultats de sa matière depuis des années (même mon père, russophone, avait récolté un Désolant à certains de ses examens), il est plus ou moins sorti avec une de ses étudiantes, il est connu pour ne pas mâcher ses mots et lancer des insultes en russes dans les couloirs (le plus souvent à mon encontre, évidemment). Et à ses nombreux faits d’armes, nous pouvons rajouter celui d’avoir engendré Arthur. Autant, j’adore mon meilleur ami, autant je sais que ce n’est pas le cas de la majorité de l’université. Non vraiment, si j’étais Louve, ce n’est pas d’avoir une mauvaise image auprès de Blackwood qui me ferait peur. Et puis, la voir me remettre à ma place ou s’énerver contre moi devait sûrement lui faire gagner des points de sympathie… « Changeons de sujet avant que je ne t'étrangle sur cette table. Alors, ta fête. Comment je dois m'habiller ? Comment on doit s'habiller, pour une fête étudiante ? » Je levais les yeux au ciel, avant de me coucher sur la table. « Je vais passer outre la menace de meurtre au premier degré. Pour une fête… je t’aurai dit avec une robe, mais j’ai peur que tu aies que des robes trop habillés. Genre gala, ou réception de Sang-Pur. Un jean taille haute bien moulant et un haut à paillettes, tu aurais ça ? » Noooon, j’ai pas du tout choisi ce bas spécifique comme exemple pour mater. Pas du tout. « Il faut être classe mais rester avec simple. Un peu plus maquillé que d’habitude, une jolie coiffure… Waterproof, le maquillage. L’alcool, la sueur et les baisers, ça fait couler le mascara. » Je me fendis d’un petit sourire innocent avant de rajouter : « … Si tu veux, je peux t’aider à trouver ta tenue en squattant chez toi ? »
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Pretty Please ?Avec Alekseï Romanov « Je vais passer outre la menace de meurtre au premier degré. Pour une fête… je t’aurai dit avec une robe, mais j’ai peur que tu aies que des robes trop habillés. Genre gala, ou réception de Sang-Pur. Un jean taille haute bien moulant et un haut à paillettes, tu aurais ça ? » La mine boudeuse, je l'écoute en terminant mon repas -si on peut appeler cette pile de gras un repas- alos qu'il me donne des conseils vestimentaires. Je ne relève pas pour les robes, parce que je sais qu'il a raison. Je n'ai pas de robe habillée adaptée. Sinon, elles ne sont que trop… Quotidiennes. « Je ne pense pas… Mais si il le faut, j'irais en acheter. » « Il faut être classe mais rester avec simple. Un peu plus maquillé que d’habitude, une jolie coiffure… Waterproof, le maquillage. L’alcool, la sueur et les baisers, ça fait couler le mascara. » Je fronce les sourcils. La sueur, l'alcool, je peux comprendre. Mais le reste ? « Je ne compte embrasser personne d'autre que mon fiancé. » « … Si tu veux, je peux t’aider à trouver ta tenue en squattant chez toi ? » « C'est une excuse pour venir voir mon appartement étudiant ? » Je réunis tous mes déchets dans le sac en papier, que je pousse vers Alekseï. Après l'humiliation que j'ai subie, à cause de lui, j'estime que c'est à lui d'aller à la poubelle. Puis je capitule. « Si tu veux, oui. Ça pourrait être marrant… »

Jeudi 27 septembre 2001 - Dans l'appartement étudiant de Louve

Anya Bertin était ma sauveuse. Nous avions sensiblement le même âge, et depuis plusieurs années, c'était elle qui s'occupait de mes tenues, de mes coiffures et de mon maquillage. Nous blaguions souvent sur son nom. En la rencontrant, avec ses talents, j'étais persuadée qu'elle était de la famille de Rose Bertin, mais elle m'assure que non. En attendant, je l'avais fait venir aujourd'hui spécialement d'Irlande pour qu'elle m'aide, pour ce soir. Je lui avais exposé mon cas, et elle avait cherché, toute cette semaine, des vêtements qui pourraient correspondre à une fête étudiante, qu'elle avait ramené sur un portant. Je lui faisais confiance, elle avait réalisé des études de mode, elle avait une formation de coiffeuse et de maquilleuse, et je savais qu'elle avait de bonnes trouvailles. Mais j'avais promis à Alekseï de choisir pour moi.

Ce dernier était affalé sur mon lit deux places, alors que j'étais à ma coiffeuse. Anya était en train de s'occuper de mes longs cheveux roux. Elle les avait brossé, longuement, et les avait attaché grossièrement pour d'abord me les boucler, mèches par mèches. Cela faisait bien 10 bonnes minutes que Alekseï se plaignait de ne pas avoir sa propre modiste, je finis par laisser tomber mes feuilles sur mes genoux. « Au lieu de te lamenter, tu pourrais regarder les vêtements que Anya a apportés ! Ce n'est pas toi qui voulait choisir ma tenue ? » D'un geste agacé, je finis par lui montrer le portant, dans l'espoir de le détourner de ses plaintes. Et de mon lit : je ne voulais pas retrouver son odeur partout, toute la nuit.

Jeudi 27 septembre 2001 - Tard dans la soirée, dans l'appartement des Romanov

La soirée battait son plein, depuis un bon moment, maintenant. J'avais dansé, j'avais découvert la pizza, et surtout, cela faisait un bon moment que je parlais avec Aliocha. Je lui avais demandé pourquoi l'homosexualité était un sujet sensible chez lui. Je me doutais bien qu'il n'avait aucun mal avec sa sexualité, mais… Il semblait sur ses gardes. Comme si il avait déjà été victime d'homophobie. Mais quand je lui avais posé la question, il m'avait jeté un regard noir, et avait changé de sujet. Puis, petit à petit, nous parlions de ses partenaires. J'avais bien compris que pour lui, l'acte sexuel était l'une des choses les plus merveilleuses du monde. Et, comme je ne faisais que boire ce qu'il me servait depuis le début de la soirée, ma langue se déliait. « Non, je ne suis pas d'accord. » J'avais la tête qui tournait légèrement, mais ça ne m'empêchait pas de la secouer. « L'acte… N'est pas si important. Je veux dire, ok, c'est sympa 5 minutes, mais c'est très vite ennuyeux, d'accord ? Je ne comprends pas comment toi, ou Connor, vous pouvez autant prendre votre pied alors que c'est long, chiant, répétitif… »
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Pretty Please ?Jeudi 27 septembre 2001 - Dans l'appartement étudiant de LouveEst-ce que ma proposition était une excuse pour étudier l’appartement de Louve ? Hum… à moitié, je dirais. Pourquoi ne pouvait-elle pas concevoir le fait que j’étais réellement altruiste, et que je voulais l’aider à vivre au mieux sa première soirée étudiante ? Pourquoi est-ce qu’il fallait qu’elle voit aussi claire dans mes intentions qui avaient une apparence de pureté et d’innocence ? Mais je me lamenterai sur ce point précis plus tard. Pour l’instant, j’en étais à déplorer le fait de ne pas avoir de modiste. Mes pères n’y ont jamais pensés. Ce que les parents peuvent être cruels ! « Est-ce que tu penses que tu pourrais me prêter Anya ? » Je lançais avec espoir à Louve, les yeux rivés sur l’ange qui la coiffait. « Je ferais passer les frais en douce chez mon père. Il sera bien obligé de me donner de l’argent de poche, au bout d’un moment… »

« Au lieu de te lamenter, tu pourrais regarder les vêtements que Anya a apportés ! Ce n'est pas toi qui voulait choisir ma tenue ? » Je me roula sur les draps du lit de la jeune femme en poussant un soupir à fendre son coeur de pierre. « Personne n’a de sympathie pour moi… Je ne suis qu’un éternel incompris ! » Fis-je en me dirigeant néanmoins vers le portant. Ma main passait sur les étoffes, me distrayant presque de mon malheur. J’ai toujours aimé les bons vêtements, les bijoux et tout ce qui allait avec. Si Harry est doué avec le maquillage, mon domaine d’expertise relève plus des habits fait sur-mesure. « Je devrais être camériste, tu ne penses pas ? » J’étalais sur son lit les vêtements que j’avais choisi pour elle. Nul doute que mes goûts n’étaient pas aussi guindés que les siens ! Et c’était tant mieux, au vu de la soirée que j’avais prévu. « Un pantalon en cuir noir et une chemise crème, un short en velours – Merlin, ce serait presque un crime de ne pas le porter ! - et pull rouge, la petite robe rouge – c’est une obsession chez toi le rouge ? cette jupe à carreaux et un haut noir avec des épaules nues… Qu’est-ce que tu préfères ? » Je contemplais mon œuvre, avant d’avertir la jeune femme : « Et rappelle-toi. Tu découvre soit tes jambes, soit tes bras. Jamais les deux : ça ferait mauvais genre. » Vraiment, camériste. Futur métier si je ne supportes plus Blackwood et que je dois me reconvertir !

Jeudi 27 septembre 2001 - Tard dans la soirée, dans l'appartement des Romanov

La soirée était juste parfaite. En même temps, en sans me jeter des fleurs, c’était moi qui l’avait organisé. Je n’aime pas la fausse modestie, alors pourquoi faire semblant ? En termes de fête, je faisais preuve d’un génie incontestable. Et bien entendu, Louve s’amusait. C’est fou tout ce qu’elle avait découvert – grâce à moi – en si peu de temps. Mais elle n’avait pas encore découvert comment tenir sa langue, pensais-je amèrement. Oh, ce n’était rien, vraiment. Juste une petite réflexion, que j’avais balayé par un très digne : « Les princesses d’aujourd’hui posent vraiment d’étranges questions ! » pour mettre fin au débat. En quoi me questionner sur l’homophobie pouvait bien intéresser la princesse héritière d’Irlande, je vous le demande. Penser à Cormac et à sa stupidité pendant une soirée, très peu pour moi. Il y avait quand même des sujets auxquels je préférais ne pas penser, ne serait-ce que par égard pour les sentiments de mon frère et de Lavande.

Heureusement, la conversation avança de manière à me faire parler sur un sujet autrement plus intéressant : le sexe. Sans être complètement obsédé, j’en reconnaissais les vertus – nombreuses – et les quelques – rares – vices. Je remplis à nouveau le verre de Louve, qui les descendait avec une vitesse d’experte, en m’étendant sur les bienfaits de l’acte en lui-même. « Non, je ne suis pas d'accord. » Je laissa ma phrase en suspens, un peu choqué. La très noble et très sérieuse Louve qui parlait de sexe ? On aura tout vu, aujourd’hui… « Est-ce que la princesse condescendrait d’expliquer son point de vue au très humble mortel que je suis ? » « L'acte… N'est pas si important. Je veux dire, ok, c'est sympa 5 minutes, mais c'est très vite ennuyeux, d'accord ? Je ne comprends pas comment toi, ou Connor, vous pouvez autant prendre votre pied alors que c'est long, chiant, répétitif… » « Ennuyeux ? Répétitif ? » Je répétais les mots, en me rapprochant un peu plus de la jeune femme. « Est-ce que tu trouve vraiment la montée du désir ennuyeuse lorsque les doigts parcourent ton corps ? » Lui glissais-je avec un sourire, en faisant courir ma main dans son dos. « Est-ce que la variété des préliminaires est si répétitive ? » J’égrenais les exemples, toujours avec ce sourire angélique aux lèvres. Connar avait l’air de ne pas savoir y faire, en matière de sexe. Est-ce qu’elle savait au moins de quoi je parlais ? « Comment crois-tu que je prends mon pied ? Les gémissements, les suppliques et le corps brûlant de mes partenaires… Les jeux, accessoires, les mots glissés dans le creux de l’oreille… Non, vraiment. Vous faites preuve de mauvaise foi, Miss Iceni. Ne mettez pas toutes les expériences sexuelles dans le même panier, si votre partenaire est… handicapé de ce point de vue là. » Je baissa mes yeux pour lui faire comprendre quelle partie de l’anatomie de son fiancé était, selon moi, un peu… atrophiée.
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Faites de vos raves une réalité !

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Pretty Please ?Avec Alekseï Romanov « Personne n’a de sympathie pour moi… Je ne suis qu’un éternel incompris ! » Tout ça parce que je lui avais demandé de regarder les vêtements que Anya avait apportés…! Vraiment, il est insupportable. Je ne sais pas pourquoi j'ai accepté qu'il vienne chez moi. Je pose les documents que je lisais puis je regarde Alekseï devant le portant. « Je devrais être camériste, tu ne penses pas ? » « Si tu le dis… » Je ne dirais rien. Surtout quand je vois certaines de ses tenues : il n'accorde que rarement le haut du bas. Sauf quand il décide de faire un effort. Mais la seule fois où je l'ai vu faire un effort était au mariage de ses pères… Je le regarde sélectionner quelques tenues, puis les étaler sur mon lit. « Un pantalon en cuir noir et une chemise crème, un short en velours – Merlin, ce serait presque un crime de ne pas le porter ! - et pull rouge, la petite robe rouge – c’est une obsession chez toi le rouge ? cette jupe à carreaux et un haut noir avec des épaules nues… Qu’est-ce que tu préfères ? » « Le rouge est la couleur du pouvoir royal. Il représente la couleur du sang de nos ennemis qui tâche nos vêtements sur le champs de bataille. »

Je soupire, et je finis par me lever, pour me rapprocher. Et je regarde les différents vêtements. « Et rappelle-toi. Tu découvre soit tes jambes, soit tes bras. Jamais les deux : ça ferait mauvais genre. » « Je ne savais pas qu'il existait une étiquette pour les soirées… » Je regardais longuement ces vêtements, que je mettais rarement. Voir, jamais… J'hésitais un instant, et je finis par opter pour le short et le pull rouge. Ainsi, je serais dans mes couleurs, tout ne commettant pas un crime en ignorant le short. « Je reviens, je vais dans ma salle de bain me changer. Ne regarde pas, surtout ! Et ne dérange pas mes draps. » Laisser Alekseï Romanov seul dans ma chambre ? Ça me semblait être une très mauvaise idée, mais je devais bien faire ça ! Je me disais que avec un peu de chance, Anya pourra le modérer un peu… Je me changeais rapidement, avant de retourner dans ma chambre. « Alors ? Qu'en penses-tu ? » Je me regardais en même temps dans mon miroir en pied. Ce short me faisait des jambes interminables. Je me sentais sexy. Avec un petit sourire satisfait, je me laissais retomber dans mon fauteuil devant ma coiffeuse pour me laisser me maquiller.

Jeudi 27 septembre 2001 - Tard dans la soirée, dans l'appartement des Romanov

Je sentais l'alcool chauffer de plus en plus mon sang, et ma bouche devenir de plus en plus pâteuse. Pourtant, dès que je finissais mon verre, il se remplissait. Il me fallut bien quelques secondes pour comprendre que c'était Alekseï qui le remplissait. Merlin, l'alcool me faisait perdre toute ma rapidité intellectuelle ! « Ennuyeux ? Répétitif ? » C'était les mots que j'avais employés pour décrire mon expérience sexuelle avec mon fiancé, et Alekseï ne semblait pas du tout d'accord. « Est-ce que tu trouve vraiment la montée du désir ennuyeuse lorsque les doigts parcourent ton corps ? » Je sentis mes muscles se tendre alors que Alekseï promenait sa main dans son dos. En tant normal, j'aurais dû lui dire de me lâcher, ou même le gifler, mais… je n'y parviens pas. En fait, je n'avais pas envie qu'il me lâche. Mais en même temps, je ne pouvais pas lui montrer l'effet qu'il avait sur moi, alors je soutenais son regard, avec un air de défi. « Il n'a jamais réussi cet exploit. » « Est-ce que la variété des préliminaires est si répétitive ? » « La variété n'existe pas. » Bon, je n'étais pas sûr de vraiment rendre justice à Connor, mais franchement, il ne m'avait jamais fait connaître l'orgasme. Et puis, il était tellement insupportable qu'il ne méritait pas que je défende ses prouesses.

« Comment crois-tu que je prends mon pied ? Les gémissements, les suppliques et le corps brûlant de mes partenaires… Les jeux, accessoires, les mots glissés dans le creux de l’oreille… Non, vraiment. Vous faites preuve de mauvaise foi, Miss Iceni. Ne mettez pas toutes les expériences sexuelles dans le même panier, si votre partenaire est… handicapé de ce point de vue là. » Je me sentis rougir, et je savais que la chaleur de mon sang n'était plus seulement dû à l'alcool. Je ne pouvais même plus soutenir le regard d'Alekseï. Pas avec ce qu'il me faisait ressentir. « … Tu dis n'importe quoi. Je suis sûre que tu inventes. » Je me retournais pour me resservir un verre, mais je le sentis s'approcher dans mon dos. Je bus d'un seul coup l'intégralité de mon gobelet, alors que ma tête commençait à tourner. « Je ne veux plus te regarder parce que… Parce que tu réveilles des trucs en moi, d'accord ? Des trucs que j'ai jamais ressenti en plus. » Je reremplis mon verre, que je portais à mes lèvres, fâchée. Fâchée parce que je voulais que Alekseï se rapproche encore de moi, alors que je savais que ce n'était pas bien.

« Et ne fais pas d'hypothèses sur ce qu'il se passe dans ma culotte, d'accord ?! Ça ne te regarde pas ! » Je me retournais et lui lançais le restant de ma boisson au visage. Alors certes, ça faisait un peu diva, mais voir Alekseï dans cet état… Les cheveux sur le visage, et le tee-shirt mouillé… Il était… Sexy. Je sentis mes lèvres s'assécher, alors que je continuais de le regarder. Je n'écoutais même plus ce qu'il disait. Je lâchais mon gobelet vide, qui tomba au sol, et je collais Alekseï pour l'embrasser d'un seul coup. Ses lèvres avaient le goût de l'alcool. Mais surtout, elles étaient… Douces. Fermes. Confortables. Bien plus propices que celles de Connor aux baisers. Et comme le jeune homme ne semblait pas vouloir l'interrompre, j'approfondis ce baiser. J'en voulais encore. Il avait réveillé en moi un appétit insatiable dont j'ignorais l'existence. J'en voulais encore, mais surtout, j'en voulais plus. Et alors que je commençais à attraper l'ourlet de son tee-shirt, je le sentis m'attirer ailleurs.

Alors que je ne marchais plus vraiment droit, il n'y avait plus aucun doute, j'étais loin d'être sobre. Mais en même temps, j'avais l'impression de tout ressentir en multiplié : la chaleur de mon bas-ventre, les battements de mon cœur, et surtout, l'humidité dans mes sous-vêtements. Quand je compris que Alekseï m'entraîna dans sa chambre, j'eus un petit sourire. Je me retournais pour l'embrasser encore, quand cette fois, il me repoussa gentiment. « Quoi, tu ne veux pas de moi ? Je croyais que tu me trouvais belle, dans ma chambre. Je croyais que tu avais aimé notre baiser. » Ma voix était trainante, comme les nobles ivres que j'avais déjà croisés en réception. Je m'assis -enfin, je me laissais tomber serait plus juste- sur son lit, en regardant autour de moi. Je n'étais même pas sûre de comprendre ce que je regardais, mais l'alcool ne devait pas aider. « Si Connor savait que je t'avais embrassé… Il demanderait à Bleddyn de te tuer. » je regardais Alekseï qui s'assit à côté de moi. Fatiguée, je posais ma tête sur son épaule. « Bleddyn, il t'aime bien. Et il déteste Connor. » Pensive, je réfléchissais un instant, avant de lâcher : « Moi aussi, je le déteste. » Je me levais, pour me réinstaller, cette fois sur les genoux d'Alekseï. « Fais-le moi oublier… S'il te plaît. » Je me penchais pour l'embrasser encore, quand je le sentis me basculer sur le lit. Toujours pour ne pas m'embrasser. Je me laissais faire. De toute façon, je n'avais plus aucune force. Je le sentis simplement s'allonger à mes côtés.

Je sentis la fatigue s'abattre sur moi d'un seul coup, et je soupirais. « Alekseï… Tu m'aimes bien, ou tu te rapproches de moi uniquement pour les archives ? Alors que je t'ai déjà donné ton laissé-passé… » Je soupirais, et je roulais sur lui. Je relevais son tee-shirt, je sniffais son ventre, avant de poser ma tête dessus. « Tu sens bon, tu sais… Et tu es confortable… » Son ventre, surtout. Sa peau était chaude. J'étais si bien, comme ça… Que je fermais les yeux… Et que je m'endormis.
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Pretty Please ?Jeudi 27 septembre 2001 - Dans l'appartement étudiant de Louve« Le rouge est la couleur du pouvoir royal. Il représente la couleur du sang de nos ennemis qui tâche nos vêtements sur le champs de bataille. » « Charmant. » Je regardais la jeune femme avec une moue en totale inadéquation avec ce que je venais de dire. Le sang de nos ennemis… Et puis quoi, encore ? Est-ce que Louve se croyait toujours en plein temps médiéval, ou menant une guerre de la même envergure que celle des Deux Roses ? Enfin, nous sommes civilisés maintenant. La seule bataille à laquelle je consens à participer, c’est celle qui consiste à rendre Louve un peu plus humaine et qu’elle soit beaucoup moins une version personnifié des livres sur la bienséance à la Cour. Et la bataille pour avoir ma propre camériste, aussi. Je ne lâcherai rien de ce point de vu-là.

« Je reviens, je vais dans ma salle de bain me changer. Ne regarde pas, surtout ! Et ne dérange pas mes draps. » Un sourire taquin monte sur mes lèvres. Je n’y peux rien, Louve fait ressortir le pire qu’il y a en moi ! « D’accord pour ne pas t’espionner, mais pour les draps… je ne peux rien promettre. Ils sont si doux et sentent tellement bon la richesse, tu comprends… » Je roula d’un bout à l’autre du lit, en ricanant. La très chère Anya devait faire bien plus que désapprouver mon attitude, mais je n’en changerai pas, même pour ses beaux yeux. « Alors ? Qu'en penses-tu ? » Je m’assieds en tailleur sur le lit pour détailler la jeune femme de haut en bas. « Tu vas faire des ravages, lors de la soirée. » Et je devais bien avouer que même si la signification du rouge pour elle était plus qu’étrange, pour ne pas dire dérangeante, cette couleur lui allait vraiment bien. « C’est un compliment, au fait. » Je précise, avant d’avoir le droit à un regard noir, mention spécial royauté outrée.

Jeudi 27 septembre 2001 - Tard dans la soirée, dans l'appartement des Romanov

Qu’est-ce que c’est, le diction, déjà ? À trop jouer avec le feu, on finissait par se brûler ? Quelque chose comme ça, je suppose. En tout cas, ça collait parfaitement à la situation. J’avais joué, et je devais maintenant faire face aux conséquences. Mais comment est-ce que j’aurai pût deviner, moi, que des mots glissés à son oreilles et deux ou trois petites caresses tout à fait innocentes allaient mettre Louve dans cet état ? Elle avait un fiancé, par Merlin ! J’aurai pensé qu’elle serait moins… réceptive. Même si au fond de moi, je sais bien que c’est loin de me déranger. C’est toujours agréable de savoir que quelqu’un vous déteste justement parce qu’il ne peut pas s’empêcher d’être attirer par vous. On aime savoir qu’on est le péché mignon de quelqu’un d’autre. « … Tu dis n'importe quoi. Je suis sûre que tu inventes. » « Je suis incapable de mentir, Louve. Tu sais bien que je suis un ange… » Je joints les mains devant moi avec l’air le plus innocent que je pouvais faire. « Regardes, est-ce que j’ai l’air d’un affreux menteur ? » « Je ne veux plus te regarder parce que… Parce que tu réveilles des trucs en moi, d'accord ? Des trucs que j'ai jamais ressenti en plus. » Je lâcha un petit ricanement, mesquin et fier de moi. « Ah oui ? Et quelles sortes de choses, votre Altesse ? Le genre de sensation qui noie votre royale petite culotte ? » Sûrement en dentelle rouge, quand j’y pense… Je me perds dans des conjonctures lingères, et je suis rappelé à la réalité d’une façon plutôt violente : « Et ne fais pas d'hypothèses sur ce qu'il se passe dans ma culotte, d'accord ?! Ça ne te regarde pas ! » Je cligna deux ou trois fois des yeux, encore choqué par le fait de m’être pris un verre d’alcool en pleine face. Je lécha ce qui restait sur mes lèvres, en riant intérieurement. Par Merlin, si Louve perdait aussi vite son sang-froid, on aurait le droit à de beaux incidents diplomatiques quand elle sera sur le trône ! « J’ai tout les droits sur ce qui se passe dans ta culotte, vu que c’en est moi l’instigateur ! » Au moins, elle ne pouvait pas nier ce fait.

Mais la jeune femme était avant tout… Une héritière. Une héritière impulsive au sang plus que brûlant qui venait de… m’embrasser. Se jeter sur moi serait un terme bien plus adéquat. Pour être honnête, je ne suis pas contre une session de baiser passionné. Tellement peu contre que je pris le visage de Louve pour approfondir son baiser et dévorer ses lèvres. L’alcool réveillait un certain type d’appétit chez moi, surtout quand c’était servit sur un plateau comme maintenant. Je sentais les doigts de Louve essayer de me déshabiller, alors que j’étais encore sous le charme de ses lèvres. Je ne sais pas comment, mais je réussi à mettre bout à bout deux pensées cohérentes pour l’attirer ailleurs. Dans ma chambre, évidemment. Au moins, il n’y aura pas de regard indiscret pour se délecter de la princesse en pleine perte de ses moyens à cause de l’alcool. Il n’y a pas à dire, mes parents seraient fiers de ma maturité, sur ce coup-là.

Une fois ma porte fermée, magiquement et manuellement, Louve se retourna vers moi. Gentiment, je la tiens à distance en mettant ma main sur son épaule. J’adorerai goûter de nouveau à ses baisers mais,  si je cédais, les choses iraient beaucoup trop loin. Et que je sois maudit si j’abusais d’une personne qui n’est même plus capable de penser correctement. C’est une limite que je ne franchirai jamais, même si je sentais ma moralité faiblir devant Louve. « Quoi, tu ne veux pas de moi ? Je croyais que tu me trouvais belle, dans ma chambre. Je croyais que tu avais aimé notre baiser. » Tout compte fait, ma moralité remonte en flèche – de même que mon envie, malheureusement. Elle est encore plus atteinte que ce que je pensais… « Tu es belle, et j’ai adoré tes baisers. Qui aurait pût se douter du tempérament de braise que tu caches sous ton visage glacial. » Moralité au top, au moins pour ce qui est du sexe. Pour le reste… je ricana sans aucune honte en la voyant s’avachir sur la couverture bleue électrique de mon lit. « Si Connor savait que je t'avais embrassé… Il demanderait à Bleddyn de te tuer. » « Il vaut mieux qu’il ne soit pas au courant, alors. » Décrétais-je en essayant de ne pas mourir de rire à la pensée d’un Bleddyn sous les traits d’assassin. Connar avait vraiment un fantasme particulier pour régler ses petits problèmes. « Bleddyn, il t'aime bien. Et il déteste Connor. » « Sentiments compréhensibles et partagés. » J’aurai dût plus boire que ça, ce soir. La soirée promettait d’être bien longue, si Louve continuait à débiter des poncifs de ce genre d’une voix traînante. Je m’assieds délicatement – moi – à côté d’elle en soupirant. « Moi aussi, je le déteste. » « Je m’en serai douté. Il est insupportable, Connar. » Devoir passé toute sa vie avec lui, ça avait de quoi déprimer n’importe qui. Pas étonnant que Louve ait enchaîné verre sur verre, ce soir. Et oui, je nie toute responsabilité de ma part pour son état actuel. J’ai peut-être remplis ses verres, mais rien ne l’obligeait à boire après tout.  

« Fais-le moi oublier… S'il te plaît. » Une lumière d’alarme rouge clignotante s’alluma dans mon esprit en la sentant me grimper dessus. « Ce serait avec plaisir… mais pas maintenant. Et pas comme ça. » Je pris les hanches de la jeune femme pour la faire basculer sur le dos. « Tu es drôlement bourrée, Louve. Je refuse de faire ça sans être totalement sûr que tu veuilles. » Le fait qu’elle soit fiancée n’entrait pas en compte, je me l’admettait facilement. Après tout, ce n’était pas comme si elle était amoureuse… ou satisfaite. Je lâcha un grognement d’envie en m’allongeant à côté d’elle. Le fait d’avoir été escaladé avait produit son petit effet sur mon corps. « Alekseï… Tu m'aimes bien, ou tu te rapproches de moi uniquement pour les archives ? Alors que je t'ai déjà donné ton laissé-passé… » « Aliocha. Je t’ai déjà dit, tu m’appelles Aliocha. Et je t’appré… Hé, mais qu’est-ce que tu fais ?! » Non contente de me rouler dessus, Louve venait de lever le bas de mon tee-shirt pour renifler mon ventre. Un instinct de loup-garou ? En tout cas, mon sang déserta immédiatement mon cerveau en voyant sa tête sur mon ventre. « Tu sens bon, tu sais… Et tu es confortable… » Je leva les yeux au ciel, en entendant le sang battre douloureusement à mes tempes. Je ne pouvais faire aucun mouvements, elle était trop… trop lourde. Un vrai poids mort. Si je ne meurs pas d’un manque de sang dans tout mon corps ce soir, ce sera un miracle.

Vendredi 28 septembre 2001

Je me réveillais la bouche pâteuse, en faisant rapidement disparaître le filet de bave séchée sur ma joue. J’étais libre, plus alerte et même pas en GDB. Que demande le peuple ? En me retournant, je me figea un moment. Louve. Nue. Dans mon lit. Recouverte de ma couverture. Qu’est-ce que je disais sur la GDB, déjà ? Mais les souvenirs se remirent peu à peu en place. La jeune femme complètement bourrée qui cherchait un moyen d’oublier son fiancé. Comment elle s’était endormie comme une masse sur moi. Comment j’avais réussi, au milieu de notre courte nuit, à la faire rouler sur le côté, à la recouvrir de la couverture et de lui enlever ses vêtements pour qu’elle soit un peu plus à l’aise. Et qu’elle ne vomisse pas dessus, évidemment.

Pour l’instant, la jeune femme semblait encore totalement dans les vapes. J’en profita donc pour m’accorder une bonne douche brûlante, qui me débarrasserait à coup sûr de l’odeur d’alcool, de tabac froid et de sueurs propres aux lendemains de soirée. En redescendant dans ma chambre, vêtu en tout et pour tout d’une simple serviette, je m’attardais un instant devant ma porte avant de m’y engouffrer en entendant des bruits dans l’entrée. Mes parents ou Harry étaient sûrement rentrés de leur petite soirée, et je décidais sagement qu’il valait mieux ne pas les croiser sous peine de devoir donner quelques petites explications. En claquant la porte, je croisa le regard de Louve. Est-ce que je venais de la réveiller ? Mais je n’eus pas le temps de m’en assurer : mon adorable petit frère toquait déjà. « Aliocha ? J’ai préparé le petit-déjeuner. Il y a des œufs au bacon, des muffins et du thé ou du café, pour toi et la… personne avec toi. Et une Potion contre la gueule de bois. » Je lança un regard légèrement malveillant à la jeune femme qui venait de squatter mon lit et ma couverture, en me laissant dormir sur le barreau. Est-ce que je rêvais, ou je venais de percevoir un petit éclair de peur au fond de ses yeux. « Je crois qu’on n’a pas très faim, Harry. La personne avec moi… est un peu timide. » Finis-je par déclarer en étouffant un éclat de rire. Les pas de mon frère se détournèrent de la porte pour rejoindre ou sa chambre, ou le salon. J’attendis encore quelques secondes, pour être sûr qu’il ne m’entende pas, avant de me consacrer à mon invitée : « Alors… bien dormi ? Tu es sûre et certaine que tu ne veux pas faire la connaissance de mon frère ? Il est adorable et réussi très bien les petit-déjeuner post-fêtes. »
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Pretty Please ?Avec Alekseï Romanov Vendredi 28 septembre 2001

Je commençais à me réveiller, mais je n'ouvris pas tout de suite les yeux. J'avais la tête lourde, et elle me faisait mal. Ma bouche était pâteuse et je rêvais d'un verre d'eau glacée. Je finis par me tourner sur le dos, douloureusement. Ma tête me tournait. Je me mise sur les coudes, me redressais, et ouvrir péniblement les yeux. Ma tête me fit encore plus mal. Toutes ces couleurs qui pètent… Je me disais que l'alcool me donnait des hallucinations, jusqu'à ce que je comprenne que c'était la décoration d'Alekseï. Ah. Je me disais à quel point c'était laid, jusqu'à ce que je réalise. J'étais dans la chambre d'Alekseï. Dans son lit, donc. Oh, par tous les dieux irlandais. Ne me dites pas que j'avais… Je me redressais complètement, et la couverture tomba. Je me rendis compte alors que j'étais en sous-vêtements. Oh, Seigneur…

Au même moment, Alekseï retourna dans sa chambre, uniquement vêtu d'une serviette. Je me forçais à ne pas regarder son torse, et au moment où j'allais ouvrir la bouche, ça toqua à la porte. « Aliocha ? J’ai préparé le petit-déjeuner. Il y a des œufs au bacon, des muffins et du thé ou du café, pour toi et la… personne avec toi. Et une Potion contre la gueule de bois. » Je sentis mon cœur s'accélerer, et je fis ce que je ne pensais jamais faire de ma vie : je suppliais Alekseï du regard. Je ne devais surtout pas aller à table avec eux, notamment avec son père qui travaillait dans la politique. Non, je ne voulais pas qu'il se fasse des idées que j'espérais fausse sur moi. Heureusement, le jeune homme répondit à son frère : « Je crois qu’on n’a pas très faim, Harry. La personne avec moi… est un peu timide. »

Je soupirais de soulagement, quand Alekseï se tourna vers moi : « Alors… bien dormi ? Tu es sûre et certaine que tu ne veux pas faire la connaissance de mon frère ? Il est adorable et réussi très bien les petit-déjeuner post-fêtes. » Je lui jetais un regard affligé. « Je ne peux pas déjeuner avec ta famille, tu imagines l'image qu'ils auraient de moi ? » En parlant de ça… Réalisant que j'étais en soutien-gorge devant lui, je remontais brusquement la couverture pour cacher le haut de mon corps, avant de marmonner : « Rassure-moi, on a pas… Enfin. Tu vois. » Pitié, faites qu'il ne me force pas à dire les termes… heureusement, il les dit pour moi. Mais ce qui me soulage vraiment, c'est qu'il a refusé mes avances. Je fis la moue, et je lui dis humblement : « Merci. Tu es un vrai gentleman. » Je me levais, la couverture autour de moi, pour ramasser mes vêtements, pour m'habiller. « Dis-moi, il y aurait un moyen de partir discrètement, sans que ta famille ne me voit ? »

Lundi 1er octobre 2001

J'étais perturbée. Ma gueule de bois était terminée, et je pensais que les conséquences de la soirée de jeudi soir était derrière moi. Vendredi soir, j'étais retourner en Irlande, et donc, je n'avais dormi dans mon appartement étudiant que dimanche soir. Et malgré les trois jours, l'odeur d'Alekseï qui s'était roulé dans mon lit était encore là. Alors j'avais passé ma soirée à la sniffer, et tout ce que j'avais ressenti jeudi soir était revenu. Je serrais mes jambes pour essayer de me soulager, mais ça ne marchait pas. Et c'est frustrée que je m'endormis. Je me réveillais encore plus frustrée, et surtout, affreusement gênée à cause de mes rêves. Toute la nuit, j'avais rêvé du jeune homme, et de moi, dans des positions abracadabrantesques, en train de prendre notre pied. Même la moi dans mes rêves avait plus de plaisir que moi avec mon fiancé.

En tout cas, ce rêve me gênait tellement qu'il était hors de question que je vois Alekseï. Je ne me sentais pas capable, alors, je l'avais évité une partie de la journée. Mais, je ne sais pas comment, il finit par se planter devant moi. A peine je le regardais que mes souvenirs revenaient, alors, j'évitais ses yeux. J'évitais le contact direct, et, malheureusement, il le vit bien vite. « Bien sûr que non je n'évite pas ton regard. J'ai juste d'autres choses à faire… » Même si je partais, il me suivait. Même si j'ouvris le livre que j'avais dans les mains, il continuait de me parler. Par tous les dieux, faites qu'il ne devine pas…
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Pretty Please ?Vendredi 28 septembre 2001Dire que je m’amusais de la situation serait en dessous de la réalité. Sincèrement, qui d’autre pouvait se vanter de mettre en rogne – et de provoquer de la frayeur – chez une héritière irlandaise ? C’est dans ces moments que je me disais que, vraiment, j’adorais ma vie. Encore plus en voyant le regard de Louve résolument affligé. « Je ne peux pas déjeuner avec ta famille, tu imagines l'image qu'ils auraient de moi ? » Je haussais les épaules, en souriant innocemment. « Tu es la princesse irlandaise. Même si tu allais prendre le petit-déj’ en tenue de Quidditch, ou en faisant le poirier, mon père n’y trouverait rien à redire… » Le fanatisme, c’est beau quand même… La bêtise, aussi. Celle de Louve, surtout, qui s’effaçait lentement quand elle compris enfin qu’elle était en sous-vêtements depuis tout ce temps. « Rassure-moi, on a pas… Enfin. Tu vois. » « Je me vois au regret de t’avouer… Non, je suis désolé. Nous n’avons pas consommer, votre Altesse. Et pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé, je n’ai jamais connu de personne aussi forceuse que toi ! » Je dis presque la vérité. Sans doute, il y avait des personnes bien pire qu’elle. Mais si je pouvais lui provoquer ne serait-ce qu’une once de remords, je ne disais pas non. « De toute façon, bourrée comme tu étais, je ne pouvais que refuser. » « Merci. Tu es un vrai gentleman. » Je haussais les épaules, en lâchant un grognement inintelligible. Je commençais à le regretter sérieusement, d’avoir été un vrai gentleman.  « Dis-moi, il y aurait un moyen de partir discrètement, sans que ta famille ne me voit ? » J’allais lui sortir mon numéro d’Aliocha outré, lui faire un monologue de dix minutes sur la variation de « comment oses-tu bafouer mon hospitalité et celle de ma famille ? » et puis… j’ai vu ses yeux. Son petit air qui semblait me dire que, vraiment, elle n’avait pas besoin de ça aujourd’hui. « Tu peux transplaner depuis ma chambre. J’ai fait sauté la protection magique quand j’étais ado, c’était plus… simple. » Je ne m’étendrais pas sur ce sujet – pas pour l’instant, en tout cas.

Lundi 1er octobre 2001

Retrouver Louve au milieu de tout les étudiants de l’Université n’était pas chose aisée aujourd’hui. Un peu plus, et je me demanderai si elle ne m’évitait pas sciemment à cause de vendredi dernier. Par honte de ne pas avoir couché avec moi, ou par honte de s’être retrouvé seulement en tenue légère dans mon lit ? Si elle savait le nombre de personne qui tuerait pour avoir été à sa place… Enfin, bref. Ayant des immenses trous dans mon emploi du temps du lundi, je les employa à parcourir les couloirs pour débusquer l’héritière. Et je fus récompenser dans mes efforts par le regard fuyant de la jeune femme, une fois que je lui sauta – malheureusement, pas vraiment littéralement – dessus.

« Alors, on a peur que croiser mes beaux yeux verts fasse encore une fois chavirer ton mental d’acier ? » Il fallait bien avoir un mental d’acier pour ne pas coucher avec moi le lendemain de la soirée, alors que les effets de l’alcool s’étaient dissipés, n’est-ce pas ? « Bien sûr que non je n'évite pas ton regard. J'ai juste d'autres choses à faire… » Et elle commença à marcher, comme si elle avait des choses plus importantes à faire que de me parler. Non mais, vraiment ! Étant une future politicienne, elle serait mieux avisée de choisir des mensonges crédibles, à l’avenir. « Et tu penses vraiment t’en tirer comme ça, sans qu’on en discute ? » Je me planta une nouvelle fois devant elle. Je sens que ce petit jeu allait me plaire, surtout que j’avais bien l’impression qu’elle s’en lasserait avant moi. « C’était innocent, et presque pur. Voir quelqu’un en lingerie ou sortir de la douche, c’est tellement innocent comparer à tout ce qu’on aurait pût faire… » Oh, tiens. Son regard devient de plus en plus fuyant, non ? Un sourire moqueur me monta aux lèvres. « Tu y a penser aussi, à tout ce qu’on aurait pût faire, au lieu de dormir ? Même si je sentais bon et que j’étais siiiii confortable, apparemment… » Je pencha la tête, pour forcer le contact visuel. Un chat qui jouait avec sa proie, voilà à quoi me comparerait Arthur ou Harry en cet instant. Et que ce soit de la part de l’un ou de l’autre, je doute fort que ce soit un compliment. « Ne me dis pas que tu y as pensé, que tu en as rêvé au point de succomber à l’acte charnel solitaire ? » Je n’avais absolument aucun problème à devenir le fantasme de quelqu’un d’autre. Mais par contre, c’était tellement tentant et drôle de provoquer la jeune femme !
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Faites de vos raves une réalité !

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Pretty Please ?Avec Alekseï Romanov Lundi 1er octobre 2001

J'avais réussi à éviter Alekseï depuis le début de journée. J'avais réussi, jusqu'à ce que sa ténacité prenne le dessus. « Et tu penses vraiment t’en tirer comme ça, sans qu’on en discute ? » Il se planta devant moi, et je me décidais à me lever la tête. Je trichais, et je regardais un point à côté de son visage. Pour qu'il pense que je le regarde et qu'il me lâche. « C’était innocent, et presque pur. Voir quelqu’un en lingerie ou sortir de la douche, c’est tellement innocent comparer à tout ce qu’on aurait pût faire… » « Il n'y aura rien de plus entre nous, alors, oublie. » Mais en me rappelant ce qui aurait pû se passer, je me sentis rougir, et je tournais la tête. Je ne voulais même plus le voir dans mon champs de vision. « Tu y a penser aussi, à tout ce qu’on aurait pût faire, au lieu de dormir ? Même si je sentais bon et que j’étais siiiii confortable, apparemment… » J'avais beau avoir tourné la tête, le jeune baissa la tête uniquement pour croiser mes yeux. La bouche toujours fermement fermée, refusant de répondre à ses allusions, je le fusillais du regard, dans l'espoir qu'il me laisse tranquille. C'était sans compter sa perspicacité.

« Ne me dis pas que tu y as pensé, que tu en as rêvé au point de succomber à l’acte charnel solitaire ? » Je me sentis une nouvelle fois rougir, et je finis par l'attraper par le bras pour l'attirer dans une salle vide. Je le lâchais et me postais devant lui, furieuse. « J'ai voulu t'embrasser. Il y a des circonstances atténuantes ; j'étais saoule. Je t'ai confié les déboires de ma vie sexuelle, tu sais que je suis malheureuse dans mon couple, et j'ai voulu compenser avec toi. Et… » Honteuse, je me sentis horriblement rougir, mais je savais que si je ne lui avouais pas la vérité, il allait continuer de me harceler, et devant les autres ! « … Et oui, j'ai rêvé que nous avions des relations charnelles. Mais non, je n'ai pas commis l'acte charnel solitaire. Maintenant que tu le sais, tu as interdiction absolue d'en parler à quiconque, ou alors je te retire le droit d'entrée aux archives, et je porte plainte pour diffamation. Moque-toi maintenant tant que nous sommes seuls, ce sera ta seule occasion. » Est-ce que j'allais trop loin avec ces menaces ? Sûrement. Mais je ne pouvais pas me permettre de laisser de telles rumeurs courir.

Lundi 5 novembre 2001

Je cachais difficilement un bâillement en sortant de mon cours de sociologie des conflits internationaux. Il y avait les fêtes religieuses pendant 3 jours, sans compter mon anniversaire, et j'avais dû continuer mon travail ce weekend. Je n'étais pas très bien reposée, et j'étais bien contente que la journée était terminée. Je comptais me coucher tôt, pour essayer de rattraper mes heures de sommeil perdues. Alors que je sortais de la salle de classe, je vis Alekseï se diriger vers moi, avec son éternel grand sourire charmeur sur le visage. Et quand nos regards se croisèrent, je sus que c'était moi  qu'il était venu voir. Je m'arrêtais donc pour l'attendre, en louchant sur le gobelet de milkshake qu'il tenait. Tiens, et si j'allais me chercher un gobelet avant de partir…? « Bonjour, Alekseï. Comment s'est passé ta semaine ? » Sûrement plus reposant que la mienne….
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I'll show you how a real queen behaves,
No damsel in distress, don't need to save me

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Pretty Please ?Lundi 1er octobre 2001« Il n'y aura rien de plus entre nous, alors, oublie. » Ohlala, je m’y connaissais en mensonge. Et celui-là, c’en était un beau. Pourquoi est-ce que Louve m’aurait évité toute une journée s’il n’y avait « rien de plus entre nous » ? Pas question que j’oublie, et je ne lui permettrais pas d’oublier non plus. Et faire sortir la princesse de ses gonds étaient étonnamment facile : il suffisait de parler – ou même de juste évoquer – de sexe. Jamais je n’avais vu une personne aussi sensible sur ce sujet avant elle. Alors certes, tout n’était pas idyllique avec Conar, mais rien ne l’empêchait de trouver son plaisir ailleurs, n’est-ce pas ? Elle n’y avait sans doute pas penser avant que je ne lui soumette l’idée. Ça donnerait une explication à son délicat teint rouge brique.

« J'ai voulu t'embrasser. Il y a des circonstances atténuantes ; j'étais saoule. » Je levais les yeux au ciel, avec un petit sourire insolent. Depuis quand être saoule était une circonstance atténuante ? C’était tout au plus une excuse bien pratique pour eux qui brandissait bien haut leur mauvaise foi légendaire ! Même moi, je n’osais pas l’évoquer, c’est dire ! « Je t'ai confié les déboires de ma vie sexuelle, tu sais que je suis malheureuse dans mon couple, et j'ai voulu compenser avec toi. Et… » De rouge brique, la jeune femme devint cramoisie. Étrangement, cette teinte s’accordait parfaitement bien avec ses mèches rousses et ses vêtements. « … Et oui, j'ai rêvé que nous avions des relations charnelles. » « Nooooon, sérieux ? » Je voulais en savoir plus ! J’avais besoin d’en savoir plus, maintenant ! « Mais non, je n'ai pas commis l'acte charnel solitaire. Maintenant que tu le sais, tu as interdiction absolue d'en parler à quiconque, ou alors je te retire le droit d'entrée aux archives, et je porte plainte pour diffamation. Moque-toi maintenant tant que nous sommes seuls, ce sera ta seule occasion. » « Motus et bouche cousue. » Je lui lança un petit clin d’œil, parce que je venais de parler en français. Est-ce qu’elle aurait compris ? J’avais arrêter de faire attention à ce qu’elle disait dès qu’elle avait prononcé le mot interdiction. Le reste devait sans doute être une longue suite de morts longues et douloureuses qui me menaçaient si je partageais notre petit secret. « Je compte bien garder pour moi tes rêves. » Et je suis sincère : je suis d’un naturel jaloux. Si elle devait s’épandre sur ce sujet avec une seule personne, autant que ce ne soit que moi. « Allez, raconte moi tout. Il y avait une ambiance tamisée ? J’adore quand il n’y a pas beaucoup de lumière, mais je t’avoue que je préfère faire l’amour au petit matin. Tu sais, quand les rayons de soleil viennent frapper la peau nue, et que tu es encore un peu dans les vapes… » Si seulement j’avais le droit à juste une fois avec elle… ! Ce serait mon seul caprice de l’année entière. « Tu sais, je t’autorise à penser à moi. Quand tu te touches, ou quand tu couches avec Conar. Si jamais ça te fais passer un meilleur moment… » Nouveau clin d’œil. Il y a quelque chose de scandaleusement excitant d’être l’image masturbatoire d’une héritière au trône, non ?

Lundi 5 novembre 2001

Harry venait de me sauver la vie – ou tout du moins, mon honneur. Avant que je ne quitte l’appartement pour rejoindre mon premier cours de la journée – à onze heure, le lundi matin : autant dire que je soupçonnais Blackwood d’être intervenu dans mon emploi du temps pour me torturer. Bref, avant que je ne quitte l’appartement en trombe, mon petit frère adoré m’avait rappelé quel jour on était. Puis, en voyant que la date du premier novembre ne m’évoquait rien, il avait levé les yeux au ciel avant de lâcher que ce jour marquait l’anniversaire de Louve et qu’il était socialement attendu de moi que je devais lui présenter une offrande. Ou un cadeau, mais puisque nous parlons d’une princesse, je pense que ces deux mots sont plus ou moins interchangeables.

Sauf que je n’avais plus le temps de lui acheter quelque chose – et je ne parles même pas de la question de l’argent, j’ai oublié de demander une avance à Harry en partant pour l’Université. Il me restait juste quelques pièces pour prendre à manger à la cafétéria. À force de me triturer les méninges, j’avais affreusement soif. Mes pas me menèrent instantanément vers l’endroit du Saint-Graal : les milk-shake. J’ai une passion pour les milk-shake de l’UMS. Je ne sais pas si c’est leur goût chimique qui fait ça, mais ils sont incroyablement addictif ! J’en pris un à la vanille – autant rester classique – pour étancher ma soif en regardant l’emploi du temps de Louve. Non pas que j’en avais besoin : je le connaissais par coeur. J’avais une plutôt bonne mémoire, quand je le voulais. Et comme emmerder Louve était mon activité préféré…

Je pris une nouvelle gorgée avant de me rappeler des paroles de mon frère. Shit. Je secouais le gobelet du milk-shake, en haussant les sourcils. Il y avait quoi, dedans ? Encore la moitié ? Un peu moins que les trois-quarts ? Ce serait sans doute suffisant, non ? Je me posta devant les portes de la salle de Louve, en essayant de me discipliner pour ne pas taper encore dans le gobelet. J’aurai dû en prendre deux, vraiment ! Mais je n’avais plus le temps d’y retourner, maintenant. Merlin, que la vie était injustement cruelle envers ma personne… Heureusement pour ma santé mentale, la jeune femme ne mit pas longtemps à sortir avec le flot de ses camarades. Elle mit encore moins longtemps à croiser mon regard. Est-ce qu’elle rougirait autant que quand je parlais de sexe, si je lui faisais mon plus beau sourire de mec sexy ? « Bonjour, Alekseï. Comment s'est passé ta semaine ? » « Merveilleusement bien, Louve. » Je décidais de ne pas rebondir sur le fait qu’elle n’utilisait pas mon surnom, comme je lui avais demandé à maintes reprises. De une, car me lancer dans une telle tirade me donnerait forcément soif, et je serai obligé de terminer ce délicieux milk-shake. De deux, je considérais ça comme une faveur envers la jeune femme : je ne la taquinerai pas (trop) aujourd’hui, ce serait un merveilleux cadeau d’anniversaire, n’est-ce pas ? « Tiens. Et joyeux anniversaire ! » Je lui fourra le gobelet dans les mains, en souriant. Jamais elle ne saurai à quel point j’avais hâte d’éloigner de moi cette vile tentation ! « Alors, ta journée ? » Je la regardais du coup de l’œil. Une partie de moi rêvait de lui avouer qu’elle allait m’embrasser indirectement en mettant cette paille dans sa bouche. L’autre essayait désespérément de me rappeler de l’engagement de non-agression envers elle que j’avais passé avec moi-même il y avait à peine vingt-cinq secondes. « Tu veux qu’on marche un peu, pour discuter ? Je ne peux pas te payer de burger, malheureusement : j’ai oublié de demander mon argent de poche à mon petit frère ! » Je sais, je sais. J’aurai dû avoir honte. Mais la vérité, c’est que je ne connaissais pas la honte, et que j’avais très envie de faire rire Louve !
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Pretty Please ?Avec Alekseï Romanov « Motus et bouche cousue. » Je ne pus m'empêcher de lever un sourcil, sans réellement comprendre ce qu'il venait de dire. Ni du latin, ni de l'irlandais. Ça ne ressemblait pas au russe… Mais je n'eus pas le temps d'y réfléchir plus que Alekseï reprit : « Je compte bien garder pour moi tes rêves. » « Tant mieux. » C'était privé, bon sang ! Impossible de lui cacher, certes, mais je refusais que tout l'Angleterre le sache, à cause de lui. « Allez, raconte moi tout. Il y avait une ambiance tamisée ? J’adore quand il n’y a pas beaucoup de lumière, mais je t’avoue que je préfère faire l’amour au petit matin. Tu sais, quand les rayons de soleil viennent frapper la peau nue, et que tu es encore un peu dans les vapes… » « Je ne te dirais rien…! » C'était déjà suffisamment humiliant de lui avouer que je trompais mon fiancé avec lui en rêve, je n'allais pas en rajouter ! « Tu sais, je t’autorise à penser à moi. Quand tu te touches, ou quand tu couches avec Conar. Si jamais ça te fais passer un meilleur moment… » Je levais les yeux au ciel quand Alekseï me fit son clin d'oeil. Et comme j'estimais qu'il m'avait suffisamment embêtée, je tournais les talons et je sortis de la pièce sans répondre, en ignorant son sourire amusé.

Pretty Please ?  Cheryl-blossom-riverdale


Lundi 5 novembre 2001

Alors que je louchais discrètement, mais avec envie, sur le gobelet de milk-shake du jeune homme, je vis, avec surprise cette fois, qu'il me le tendit. « Tiens. Et joyeux anniversaire ! » « Oh… » Je regardais la boisson entre mes mains, le cœur battant. Je lui offris un sourire resplendissant, sans lui avouer que cela me touchait plus qu'il ne le pensait. « Merci beaucoup. » « Alors, ta journée ? » « De cours, ou d'anniversaire ? » Je le regardais, amusée. « Mon anniversaire est toujours un peu fatiguant, avec les fêtes religieuses et les bals. La journée de cours aussi, parce que j'écoute beaucoup plus que toi, tu ne dois le faire. » « Tu veux qu’on marche un peu, pour discuter ? Je ne peux pas te payer de burger, malheureusement : j’ai oublié de demander mon argent de poche à mon petit frère ! » Je lâchais un rire, avant de le suivre avec plaisir. Finalement, je me rendis compte que c'était lui que j'avais eu le plus envie de revoir depuis mon retour d'Irlande.
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