Victoria Prewett
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Contexte
Il suffisait d'une rencontre
@ VictoireNous sommes le lundi 17 décembre 2001. Victoria, ou Vicky comme elle aime être surnommée, est la fille cadette de Louis et Adèle Prewett. Après un été mouvementé où ses parents ont annoncé leur séparation et où son père a fait son coming-out, Vicky est entrée en 5ème année. Fille énergique et peut-être un peu immature, elle est de plus en plus en conflit avec sa mère et peine à convaincre son frère Billy à venir fêter Noël chez son père.
Il suffisait d'une rencontre
« Mamaaaaan ! on y va ? » Par Merlin, qu’est-ce qu’elle pouvait être lente ! J’étais revenue samedi soir avec le Poudlard Express et déjà le premier lundi, il fallait penser aux devoirs. Quelle plaie ! En plus, c’était un devoir de Soins aux Créatures Magiques. J’adorais le professeur Hastings, vraiment, mais là, il abusait ! C’était un devoir à faire à deux, et je m’étais retrouvée avec Sal Denvers. Moi, je voulais être avec Shanna, mais le professeur Hastings avait voulu casser les groupes alors je m’étais retrouvée avec le Serdaigle. Shanna aurait été bien mieux avec lui pourtant. Mais bon, il fallait bien assurer maintenant. Maman m’avait fait la leçon hier sur mes notes qui n’étaient pas aussi bonnes qu’elles devraient l’être pour un premier trimestre. Billy avait ri sous cape, ce traître !
De toute façon, maman m’agaçait. Elle était tout le temps en colère. La dernière fois, elle m’avait même disputé dans une lettre ! Avec maman, on ne s’entendait pas beaucoup ces derniers temps. Josh disait que c’était parce qu’elle avait du mal à accepter la séparation avec papa, comme Billy. Mais bon, ce n’était pas obligé que ça retombe sur moi !
« Mamaaaan ! » « Oui j’arrive ! » Maman descendit les marches des escaliers, finissant de mettre une boucle d’oreille. Elle portait un jean slim et un gros pull blanc qui mettait en valeur sa silhouette fine. « Pourquoi tu mets des boucles d’oreille ? Et … tu as mis du parfum ? » Elle leva les yeux au ciel. « Pendant que tu seras chez ton ami, j’irai faire quelques courses. Je ne vais pas sortir habillée comme un sac ! » « Ce n’est pas mon ami … » grognais-je. Maman avait pris quelques jours jusqu’à Noël pour pouvoir nous garder et être avec nous pour les fêtes. On passait le réveillon chez maman et le jour de Noël ce serait chez papa. Billy n’avait pas encore répondu présent et ça me contrariait beaucoup. Papa était assez triste aussi. « Tu es très belle. » Tenez, quand on parlait du loup ! Je le fusillais du regard à faire des manières comme ça à maman. « Merci. » dit-elle en l’embrassant sur le front.
Billy Prewett
« Allez c’est parti ! » dit-elle en ouvrant la porte. Je la suivis alors qu’on allait à l’extérieur pour transplaner. En tant qu’Auror, maman avait mis de nombreuses protections en place sur la maison. Elle craignait toujours qu’un ex-Mangemort s’échappe et s’en prenne à elle ou à sa famille. Elle faisait un métier à risques et, pour avoir vécu la Grande Terreur, je n’étais que plus contente de ces mesures mises en place. J’attrapais son bras et un tourbillon me saisit alors que maman transplanait. Nous venions d’atterrir sur le port sorcier de Liverpool. Maman ne pouvait pas transplaner d’un seul coup tout le trajet, cela demandait beaucoup d’énergie et à deux, elle avait peur de nous désartibuler.
Mais le port sorcier ferait très bien l’affaire. Il y avait un ferry qui, grâce à la magie des sorciers, faisait la traversée en à peine une heure. « Bon, je te laisse là-bas toute la journée. Tu es sûr que tu avais vu avec ton ami que ça ne le dérangeait pas ? » « Noooon, et ce n’est pas mon ami. » Maman haussa les épaules. « En tout cas, je ne ferai pas ça tous les jours. La prochaine fois, c’est eux qui viennent. » Je hochais la tête et soupirais, regardant par-dessus la rambarde l’eau sombre de la Mer d’Irlande. Il faisait vraiment froid et je resserrai mon manteau autour de moi. Qu’est-ce que j’aurai aimé passer une journée avec Shanna !
Adèle Bennett
La traversée finie, maman transplana à nouveau à l’adresse que Sal m’avait griffonné sur un papier. On arriva devant un complexe de plusieurs appartements. La rue était vaste et avait été décorée pour les fêtes. Je souris, enchantée par cette fête, emboîtant le pas à ma mère qui était allée entrer à l’intérieur. On monta quelques escaliers avant d’arriver devant la porte des Denvers. Maman n’hésita pas plus longtemps et frappa quelques coups. Je fronçais le nez devant l’état des murs, jaunes et plutôt sales. Une légère odeur de cuisine et d’autres choses me fit froncer le nez. Puis des bruits de pas se firent entendre à l’intérieur. « Tu es polie, n’est-ce pas ? Tu ne cours pas partout et tu … » « Bonjour ... ? » Ma mère se stoppa dans ses consignes et regarda l’homme qui venait d’ouvrir. Il avait une barbe de quelques jours sur le visage et ses yeux nous regardaient, un peu inquiets de savoir qui nous étions. « Bonjour, je suis Vicky ! » dis-je, en voyant que ma mère restait bouche bée comme une idiote. « Je viens pour travailler avec Sal. Il est ici ? »
Henry Denvers
Ce n’était pas que j’étais très enthousiaste, comme je l’avais dit. Mais il fallait bien que quelqu’un parle, sinon maman allait rester bloquée comme ça longtemps. Cependant, elle remit finalement une mèche derrière son oreille et serra les lanières de son sac à main un peu plus fort. « Bonjour, je suis … Adèle Prewett … euh … Bennett. Je suis Adèle Bennett. » Elle avait toujours du mal avec ça. Le divorce n’était pas encore prononcé, mais maman avait toujours le réflexe de dire Adèle Prewett. Je soupirais alors qu’elle posait ses deux mains sur mes épaules. « Je … vos … votre fils doit faire un travail de groupe avec ma fille, si je ne me trompe pas ? » Elle pinça les lèvres, comme elle faisait quand elle demandait une ristourne chez Fleury et Botts.
De toute façon, maman m’agaçait. Elle était tout le temps en colère. La dernière fois, elle m’avait même disputé dans une lettre ! Avec maman, on ne s’entendait pas beaucoup ces derniers temps. Josh disait que c’était parce qu’elle avait du mal à accepter la séparation avec papa, comme Billy. Mais bon, ce n’était pas obligé que ça retombe sur moi !
« Mamaaaan ! » « Oui j’arrive ! » Maman descendit les marches des escaliers, finissant de mettre une boucle d’oreille. Elle portait un jean slim et un gros pull blanc qui mettait en valeur sa silhouette fine. « Pourquoi tu mets des boucles d’oreille ? Et … tu as mis du parfum ? » Elle leva les yeux au ciel. « Pendant que tu seras chez ton ami, j’irai faire quelques courses. Je ne vais pas sortir habillée comme un sac ! » « Ce n’est pas mon ami … » grognais-je. Maman avait pris quelques jours jusqu’à Noël pour pouvoir nous garder et être avec nous pour les fêtes. On passait le réveillon chez maman et le jour de Noël ce serait chez papa. Billy n’avait pas encore répondu présent et ça me contrariait beaucoup. Papa était assez triste aussi. « Tu es très belle. » Tenez, quand on parlait du loup ! Je le fusillais du regard à faire des manières comme ça à maman. « Merci. » dit-elle en l’embrassant sur le front.
Billy Prewett
« Allez c’est parti ! » dit-elle en ouvrant la porte. Je la suivis alors qu’on allait à l’extérieur pour transplaner. En tant qu’Auror, maman avait mis de nombreuses protections en place sur la maison. Elle craignait toujours qu’un ex-Mangemort s’échappe et s’en prenne à elle ou à sa famille. Elle faisait un métier à risques et, pour avoir vécu la Grande Terreur, je n’étais que plus contente de ces mesures mises en place. J’attrapais son bras et un tourbillon me saisit alors que maman transplanait. Nous venions d’atterrir sur le port sorcier de Liverpool. Maman ne pouvait pas transplaner d’un seul coup tout le trajet, cela demandait beaucoup d’énergie et à deux, elle avait peur de nous désartibuler.
Mais le port sorcier ferait très bien l’affaire. Il y avait un ferry qui, grâce à la magie des sorciers, faisait la traversée en à peine une heure. « Bon, je te laisse là-bas toute la journée. Tu es sûr que tu avais vu avec ton ami que ça ne le dérangeait pas ? » « Noooon, et ce n’est pas mon ami. » Maman haussa les épaules. « En tout cas, je ne ferai pas ça tous les jours. La prochaine fois, c’est eux qui viennent. » Je hochais la tête et soupirais, regardant par-dessus la rambarde l’eau sombre de la Mer d’Irlande. Il faisait vraiment froid et je resserrai mon manteau autour de moi. Qu’est-ce que j’aurai aimé passer une journée avec Shanna !
Adèle Bennett
La traversée finie, maman transplana à nouveau à l’adresse que Sal m’avait griffonné sur un papier. On arriva devant un complexe de plusieurs appartements. La rue était vaste et avait été décorée pour les fêtes. Je souris, enchantée par cette fête, emboîtant le pas à ma mère qui était allée entrer à l’intérieur. On monta quelques escaliers avant d’arriver devant la porte des Denvers. Maman n’hésita pas plus longtemps et frappa quelques coups. Je fronçais le nez devant l’état des murs, jaunes et plutôt sales. Une légère odeur de cuisine et d’autres choses me fit froncer le nez. Puis des bruits de pas se firent entendre à l’intérieur. « Tu es polie, n’est-ce pas ? Tu ne cours pas partout et tu … » « Bonjour ... ? » Ma mère se stoppa dans ses consignes et regarda l’homme qui venait d’ouvrir. Il avait une barbe de quelques jours sur le visage et ses yeux nous regardaient, un peu inquiets de savoir qui nous étions. « Bonjour, je suis Vicky ! » dis-je, en voyant que ma mère restait bouche bée comme une idiote. « Je viens pour travailler avec Sal. Il est ici ? »
Henry Denvers
Ce n’était pas que j’étais très enthousiaste, comme je l’avais dit. Mais il fallait bien que quelqu’un parle, sinon maman allait rester bloquée comme ça longtemps. Cependant, elle remit finalement une mèche derrière son oreille et serra les lanières de son sac à main un peu plus fort. « Bonjour, je suis … Adèle Prewett … euh … Bennett. Je suis Adèle Bennett. » Elle avait toujours du mal avec ça. Le divorce n’était pas encore prononcé, mais maman avait toujours le réflexe de dire Adèle Prewett. Je soupirais alors qu’elle posait ses deux mains sur mes épaules. « Je … vos … votre fils doit faire un travail de groupe avec ma fille, si je ne me trompe pas ? » Elle pinça les lèvres, comme elle faisait quand elle demandait une ristourne chez Fleury et Botts.
Vicky Prewett