You'll be coming back, back for seconds

Au bout d'un moment, je finis par trouver une chambre de libre. Bon, remarque,ça ne m'a pas prit longtemps, mais bon… Je regarde Indiana, avec une petite moue sexy. Genre, celle que j'utilise avec une fille que je viens de rencontrer et que me plaît vraiment beaucoup. « On est sur la même longueur d'onde… N'est-ce pas ? » Forcer quelqu'un à coucher, très peu pour moi. Alors, une fois que j'ai son consentement, je verrouille magiquement la porte. « Pour que personne ne rentre. » Je fais tellement ce sort, quand je veux avoir un peu d'intimité dans une salle de classe, que je le gère à merveille. Puis, je me retourne une nouvelle fois vers Indiana. Je porte les mains à ma cape, pour dénouer son noeud, avant de la laisser tomber à mes pieds. En dessous, je portais une nuisette. Pas forcément cachée, ma cape n'étant pas fermée, mais maintenant, Indiana pouvait la voir en entier. Et j'espère qu'il appréciait le spectacle. Je m'approchais de lui, lui volait un baiser, et je commençais à dénouer lentement sa chemise. « Tu le veux toujours… ? »

« On est sur la même longueur d'onde… N'est-ce pas ? » Alice me regarde avec une petite moue qui me rend la bouche sèche, et mon ventre se tord. Pas que de peur, cette fois. « Oui, oui… bien sûr. » Je déglutis en la regardant tourner la porte. Il ne fallait pas… il fallait à tout prix qu’elle ne sache pas pour mon côté inexpérimenté ! Elle en profiterait pour se moquer, j’en suis sûr. Ça doit être une véritable honte, selon elle, de n’avoir encore rien fait à notre âge… Et puis, merde ! J’avais quand même fait quelque chose, cet été. Ça ne comptait pas pour rien. « Tu fais quoi, avec la porte ? » « Pour que personne ne rentre. » Je clignais des yeux deux ou trois fois, choqué. « Parce que tu penses que quelqu’un voudrait entrer ? » Quelle drôle d’idée. Non, c’est juste pour m’empêcher de sortir… Ce qui est stupide, en soit. Comme si j’allais partir alors que j’avais enfin une chance de me débarrasser de ma virginité. Non, vraiment, ce serait trop bête.

J’avais la bouche de plus en plus sèche, et des pensées un peu délirante. Il faisait une chaleur suffocante dans cette pièce ! Alice avait une nuisette sous sa cape. Une nuisette ! Est-ce qu’elle avait prévu son coup bien avant le début de la soirée ? Est-ce qu’après elle allait en profiter pour se moquer de moi avec, je ne sais pas, ses amis ? Pour une fois, j’étais presque serein à cette idée. Même si je devais être la risée de tout le monde, j’aurai conclus ce soir ! Pour une fois, j’arrivais à voir le bon côté des choses. « Tu le veux toujours… ? » Je pris dix secondes pour répondre, obnubilé par ses doigts qui défaisaient les boutons de ma chemise, et la sensation que la situation était de plus en plus tendue. C’était quand même la première fois que ça m’arrivait… Mais avant que je ne réussisse à sortir ne serait-ce qu’un seul mot, mon corps bougea tout seul. Je n’ai aucune autre façon que d’expliquer la chose – à part, qu’Alice m’aurait jeter un Imperium, mais je n’avais ni vu de baguette, ni entendu la formule. Toujours est-il que j’étais maintenant désespérément coller à ses lèvres et… c’est tout. Que devais-je faire en suite ? Je n’en avais absolument aucune idée. Et pourtant, il fallait que je fasse quelque chose. Je n’osais même pas regarder Alice dans les yeux, alors que mes mains se mirent à se balader sur ses hanches. Si nos regards se croisaient, alors… alors je suis persuadé qu’elle saurait.

Alors que je fermais la porte, Indiana me jeta un drôle de regard. « Parce que tu penses que quelqu’un voudrait entrer ? » J'haussais les épaules, presque amusée par sa question. « Dans une fête, il n'y a pas que un couple qui s'envoie en l'air… Si d'autres personnes cherchent une chambre, ils rentreront sans faire attention. Et l'exhibitionnisme, c'est pas trop mon truc. » Je finis par m'approcher de lui, et commençait à défaire sa chemise, en lui redemandant bien si il était d'accord. Alors, certes, on se disputait tout le temps, mais je ne voulais pas non plus qu'il porte plainte pour agression sexuelle. Et je savais que son oui était sincère, notamment quand il m'embrassa à nouveau. Si je ne faisais pas attention, je finirais par prendre goût à ses baisers…!

Alors qu'il posait ses mains sur mes hanches, je glissais les miennes sur son torse. Sa peau était toute douce, j'adorais. Puis je finis par défaire le noeud de ma cape, pour me retrouver qu'en nuisette -et en bottes, mais je les enlevais très rapidement. Je stoppais le baiser et ses caresses le temps de lui enlever sa chemise, et de défaire son pantalon. Enfin, quand nous n'étions qu'en sous-vêtement, je repris sa main. « Viens, on va se mettre dans une position plus… Confortable. » Je l'attirais dans le lit de la chambre avec moi, et je recommençais à l'embrasser, en le caressant partout. Je sentais le désir prendre totalement possession de moi. Et puis, savoir que le premier garçon avec qui j'allais coucher était l'incarnation de mes obsessions… Je me sentais de plus en plus excitée, et les choses allaient de plus en plus loin. Et même si je gémissais, et que je prenais du plaisir, je sentais bien qu'Indiana avait des gestes… Maladroits. Il n'était pas mauvais, mais ce n'était pas l'extase non plus. Et je ne pouvais pas lui en vouloir, parce que je savais très bien ce que ce type de gestes signifiait.


Quand il finit par jouir, nous restions quelques minutes dans ce lit, le temps de reprendre nos esprits. Il avait prit son pied, mais pas moi. Oh, c'était bien, et je ne regrettais pas, mais je n'avais pas totalement eu mon orgasme. Mais j'avais d'autres choses en tête, pour le moment. « Indiana… C'était ta première fois ? » Je me redressais, prenant appui sur mon coude, pour le regarder. Je ne voulais vraiment pas qu'il se vexe ou quoi, après tout, cest en couchant plusieurs fois que j'ai appris mes skills. « C'est pas un drame, tu sais, mais… J'aurais aimé le savoir. Pour que je puisse te guider. » Je me remis à cheval sur lui, en caressant une nouvelle fois son torse. Je me penchais pour embrasser son cou, puis le milieu de ses clavicules, et je continuais mes baisers le long de son torse. « Tu pourrais m'apprendre tellement de choses en Histoire de la Magie, je trouve ça vraiment sexy… Mais… Je pourrais… T'apprendre tellement de trucs… Autres… » Je lui lançais un clin d'oeil avant de finalement le prendre en bouche. Pour lui montrer que je pensais vraiment ce que je venais de dire.

« Dans une fête, il n'y a pas que un couple qui s'envoie en l'air… Si d'autres personnes cherchent une chambre, ils rentreront sans faire attention. Et l'exhibitionnisme, c'est pas trop mon truc. » Je fusillais Alice Bennett du regard. Elle disait ça comme si… comme si mon truc à moi, ce serait l’exhibitionnisme. D’ailleurs, où est-ce qu’elle avait apprit un mot aussi long ? Ses doigts qui défaisaient ma chemise sortirent momentanément la question légitime de mes pensées. Mon souffle se bloqua dans ma poitrine, et je détestais que ce soit elle qui me mette dans cet état. Mais elle était en nuisette. Elle parlait de position en me prenant la main. Une partie de moi voulait lutter, résister de toute mon âme contre les caresses de cette… cette tentatrice. Cette… succube. Mes yeux se fermèrent contre ma volonté dès qu’Alice Bennett recommençait à me toucher. J’étais en train de coucher avec elle, complètement perdu sur la procédure à suivre. Rêve ou cauchemar ? Je n’arrivais même pas à me décider si ses gémissements me terrifiaient ou m’excitaient. Sans doute un peu des deux, et ça me rendait encore plus maladroit. Avec une nouvelle faim qui me tordait le ventre, qui me donnait l’impression d’être un puits sans fond. Et puis… l’explosion avec un cri de surprise. C’était bien plus fort que ce que j’avais vécu, en Amérique du Sud. Et dix fois plus que ce que j’arrivais à produire dans mon lit.

Est-ce que c’était normal que ma tête tournait autant ? J’arrivais à peine à reprendre mon souffle et quand un peu d’air entrait dans mon poumon, c’était en toute petite saccade. C’était ça, faire l’amour ? Et pourquoi est-ce que personne ne m’avait jamais prévenu de la température brûlante et insoutenable de deux corps ensembles ? « Indiana… C'était ta première fois ? » La douche froide. Je sentis l’angoisse monter, la rancœur aussi. Me faire connaître l’extase pour mieux m’achever au sol, c’était pire qu’un coup bas. C’était presque un crime contre l’humanité. « Non. » Je détournes le regard, parce que je sais qu’Alice… qu’Alice Bennett à la désagréable capacité d’y lire ce qu’elle veut. « Non, c’est pas vrai. » Je répète, en essayant d’avoir l’air un peu plus convaincu en regardant le mur. « J’ai fait des trucs, en Amérique. Et ici aussi. Des tas de trucs, avec plein de filles ! » Je pourrai même rajouter que c’était facile, vu que j’avais une entrée gratuite au Lussuria. Elle était obligé de me croire, non ? « C'est pas un drame, tu sais, mais… J'aurais aimé le savoir. Pour que je puisse te guider. » Pour la deuxième fois de la soirée, je lui lança un regard noir avant d’être pris d’un doute, et de baisser les yeux. « J’étais vraiment mauvais, c’est ça ? » Je savais que j’étais doué en cours, en vol, en magie. Mais la possibilité que je ne puisse pas être doué pour ça, ça ne m’avait jamais traversé l’esprit. Et j’avais affreusement honte, comme si je venais de louper un test.

Peut-être qu’Alice s’en voulait un peu. L’idée qu’elle puisse se sentir mal à cause de moi me remontait un tout petit peu le moral. C’était peut-être pour ça qu’elle commençait à m’embrasser langoureusement, en m’arrachant des gémissements de bonheur malgré moi. « Pourquoi tu fais ça ? » Je soufflais en passant ma main dans ses cheveux blonds, qui s’éloignait de plus en plus de mes yeux pour descendre toujours plus bas. Mon ventre se tordit, sans que je ne puisse savoir si c’était par peur de ce qui allait arriver ou par envie de cette même chose. « Tu pourrais m'apprendre tellement de choses en Histoire de la Magie, je trouve ça vraiment sexy… » L’Histoire de la Magie, sexy ? Je luttais pour conserver des pensées plus au moins cohérentes en sentant ma respiration s’accélérer. Elle se foutait de moi ! Elle n’aimait pas vraiment l’Histoire de la Magie, et c’est moi qui était le meilleur de toute façon… « Mais… Je pourrais… T'apprendre tellement de trucs… Autres… » Une vague de peur me prit à la gorge en voyant son clin d’œil. Elle était beaucoup trop… beaucoup trop entreprenante. Terrifiante et belle à la fois. Je me laissais faire pendant la meilleure fellation de ma courte vie sexuelle. Je me laissais faire aussi quand elle se remit sur moi en me proposant un second essai. Honteusement, je hocha la tête en suivant ses demandes et ses conseils avec application. Tout aussi honteusement, je jouis encore une fois avant elle. Mais c’était de sa faute aussi. Elle n’avait qu’à pas gémir autant en murmurant, en criant des choses aussi obscènes. Et c’est toujours en étant au comble du malaise qu’elle m’aida enfin à la faire jouir en me disant comment utiliser mes doigts. J’ai préféré fuir son regard de prédatrice en lui avouant que j’en voulais encore et que mon corps n’étais pas rassasié du tout.