Le date de la salade

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Le date de la saladeMar 24 Jan - 17:50

Le date de la salade Avec Judas Arcangeli Samedi 22 septembre 2001

« Judaaaaaas ! » Je me précipitais à la table des Poufsouffles, ce matin, pour le petit déjeuner. Évidemment, proche du préfet-en-chef… La semaine dernière, nous avions passé un moment ensemble à Pré-au-Lard. Cette semaine, je voulais y retourner, parce que je devais acheter de la salade pour Tortue. Et puis, comme j'avais un gros faible pour lui, c'était l'occasion d'y aller avec lui… Mais passons. Avant de lui proposer cette sortie, je devais passer à l'attaque. Et suivre les conseils de tonton Allen. « Hey, mais tu ne serais pas un Patronus ? Parce que à tes côtés, je n'ai plus peur de rien ! » Je ponctuais ma disquette d'un clin d'oeil. Ouais; j'avais écrit à mon oncle pour lui parler de Judas. J'avais tartiné des pages et des pages sur lui ! Et tonton Allen m'avait conseillé de passer à l'attaque, et de commencer à la draguer.

Mais franchement, quand je vis le regard perdu et le sourire poli de Judas, je n'étais pas sûre que ce soit une très bonne idée… Ou alors, c'est juste parce que c'est le début ! Fallait bien que j'en sorte d'autres, nan ? Mais d'abord, avant que je ne m'éparpille partout et que j'oublie ma question initiale, je décidais de la poser : « Tu fais quoi, ce weekend ? » Bien que je m'étais assise en face de lui, je sautillais sur le banc. Parce que j'étais trop excitée à l'idée qu'il dise oui, mais en même temps, j'avais trop peur qu'il dise non ! Ça générait en moi de l'énergie que je devais évacuer, par n'importe quel moyen ! « Tu voudrais venir acheter de la salade avec Tortue et moi ? Je t'offre la Bièraubeurre, après ! »
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Re: Le date de la saladeMer 15 Fév - 15:56

Le date de la saladeSamedi 22 septembre 2001« Judaaaaaas ! » Je me retournai sur le banc, en souriant. Je serai capable de reconnaître cette voix n’importe où, et pas seulement parce que c’est un rituel qui se répète très régulièrement depuis la rentrée. Je faisais face à Spencer qui courrait vers notre table, où était servi le petit-déjeuner. Je l’accueilli avec un sourire, mais je le sentis se figer sur mes lèvres en entendant sa phrase de bienvenue : « Hey, mais tu ne serais pas un Patronus ? Parce que à tes côtés, je n'ai plus peur de rien ! » Je clignais des yeux, pas vraiment sûr d’avoir compris. Peut-être était-ce une blague qui circulait dans les couloirs de Poudlard, mais dont je n’étais pas encore au courant ? Il faudrait que je demande à Ezra de me l’expliquer, il est toujours au courant de tout comparé à moi. C’est sans doute à force de traîner avec son équipe de Quidditch, et avec ses deux amies, Alice et Sara. « Je suis désolé, Soleil. Je ne comprends pas. » J’offris à la jeune femme un pauvre sourire, en espérant qu’elle ne se formaliserait pas de mon manque de connaissance. Et puis après tout, elle adorerait m’apprendre des choses, j’en suis certain. C’était ainsi, entre amis, n’est-ce pas ?

« Tu fais quoi, ce weekend ? » Mon sourire s’accentua. Spencer sautait d’un sujet à l’autre, aussi facilement qu’elle sautillait actuellement sur son banc. Son trop plein d’énergie donnait sûrement le tournis à certains, mais pas à moi. Non, moi… je le trouvais vraiment adorable. « Rien. » Sans doute, j’irai à Pré-au-Lard avec Ezra. Ou, plus vraisemblablement, je réviserai à la Bibliothèque. Les cours sont de plus en plus durs, comme je suis en dernière année. Et même si mes notes sont dans la moyenne, j’aimerai décrocher un ou deux Efforts Exceptionnels pour mes ASPIC. « Tu voudrais venir acheter de la salade avec Tortue et moi ? Je t'offre la Bièraubeurre, après ! » De la part de n’importe qui d’autre, cette proposition avait l’air étrange, pour ne pas dire carrément bizarre. Mais… c’était Spencer. « Bien sûr ! » Je souris encore plus à la jeune femme. « Par contre… Je t’offres la Bièraubeurre. » Je ne faisais qu’appliquer ce que Papa et Maman m’avaient appris : toujours inviter une fille, et ne pas se laisser inviter. Je ne comprends toujours pas très bien pourquoi ils tiennent tant à cette règle, mais puisque ça leur fait plaisir… Et puis, confusément, au fond de moi, ça ne me déplaisait pas d’offrir quelque chose à la jeune femme. « Et je pourrais t’apprendre à commander en langue des signes. » Puis, conscient qu’elle avait sûrement déjà oublier ma toute première phrase, je me permis de lui rappeler : « Tout à l’heure, tu as dit quelque chose… Je n’ai pas compris. Est-ce que tu peux m’expliquer, s’il te plaît ? » Achevais-je avec un sourire amical.:copyright:️ Justayne

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Re: Le date de la saladeVen 3 Mar - 19:53

Le date de la salade Avec Judas Arcangeli Inviter Judas à un rencard, check. Maggie dit que emmener un mec acheter de la salade est pas l'idée du date romantique qu'elle imagine, mais quand je vois que ça ne gêne pas Judas, je suis contente. Parce qu'il dit oui, je suis tellement heureuse ! Surtout si on va boire un pot, après. J'ai tellement hâte, alors que c'est cet après-mdi ! Faut vraiment que je trouve quelque chose à faire, pour occuper ma matinée. Commencer mes devoirs ? Ennuyeux, mais efficace. Je pensais à cet dissert que je devais rendre en Soins aux Créatures Magiques quand Judas me fit redescendre sur terre en signant à nouveau. « Par contre… Je t’offres la Bièraubeurre. » « Oh, tu n'es pas obligée, ça me fait plaisir ! » « Et je pourrais t’apprendre à commander en langue des signes. » Je lui souris, gentiment. Il était tellement mignon. Galant. Beau. Je l'adorais ! « Bon bah, ça fait un deal, alors ! La prochaine fois, c'est moi qui t'invite, si j'ai pas tout dépensé en friperie ! » J'adore les friperies, ma moitié de ma garde-robe vient de ce genre d'endroit, c'est ce qui donne une touche si vintage à ma garde-robe. Une petite partie vient de ce que je pique à Dada. Jamais au citron, il s'habille trop mal.

« Tout à l’heure, tu as dit quelque chose… Je n’ai pas compris. Est-ce que tu peux m’expliquer, s’il te plaît ? » Je me sens rougir. J'avais bien pigé que le jeune homme avait pas compris que c'était une disquette, mais franchement, je pensais pas que je devrais lui expliquer mes méthodes de drague, c'est méga gênant en vrai ! Je bégayais vaguement, en essayant de trouver une réponse appropriée. « Bah, en fait… C'est ce qu'on appelle une disquette… C'est un compliment, avec une dose d'humour… Même si je le pense vraiment, hein ! Je me sens vraiment bien quand je suis à tes côtés. J'adore. C'est pour ça que tu es comme mon Patronus, tu es réconfortant ! D'ailleurs, tu connais la forme de ton Patronus ? Moi, oui, mais j'y suis arrivée qu'une seule fois, il prend la forme d'une tortue. C'est marrant, non ? C'est la forme de mon premier animal de compagnie ! »

Quand je vois Maggie se lever, je lui fis un signe, avant de me tourner vers Judas. « Désolée, je vais rejoindre ma meilleure amie, on va travailler ensemble ! Mais on se retrouve après le déjeuner, pour aller à Pré-au-Lard ? » Je lui fis un clin d'oeil de la main, avant de me lever. Je faillis me gameler parce qu'un de mes pieds se prit le banc, mais je sautais pour retrouver mon équilibre puis je courais derrière Maggie. Finalement, je n'allais pas faire Soins aux Créatures Magiques comme prévu -je l'aurais fais si elle faisait son arithmancie- mais à la place on allait réviser le cours de Métamorphose ! On s'entraîna toute la matinée, puis je fis une pause dix minutes avant le repas pour retoucher mon maquillage, et je descendis au repas. j'avais aussi attraper Tortue, que j'avais mise dans sa petite boîte, une cage en bandoulière. Après le repas, je rejoignis Judas en sautillant. « C'est dommage que ce soit la fin du repas, tu es une citrouille tellement mignonne qu'on aurait envie de te croquer ! » Bah quoi, il comprend les disquette, maintenant, non ?

« On y va ? » Je lui fis un grand sourire, et on prit la direction du village. Sur le chemin, on parla de mon frère et de sa sœur. Je lui racontais les bêtises de Lemony, pendant que Judas me confia à quel point il était proche de sa sœur. C'est trop mignon leur relation, je trouve ! Je fis une pause dans la discussion pour acheter ma salade. Judas s'amusa à m'aider à choisir, on cherchait le plus sérieusement du monde la plus belle, et la plus grosse. Puis, une fois cet achat fait, je me tournais vers lui. « On va aux Trois Balais ? » Son sourire, mon dieu, il me fait tellement fondre… ! On se dirigea au bar, où on s'installa. Il me montra comment signer, et quand madame Rosmerta arriva, je commandais avec ma voix en m'entraînant avec les mains. Puis je sortis Tortue de sa cage, que je posais sur la table, pour lui donner une feuille de salade. Enfin, je me tournais vers le jeune homme. « Judas ? » J'attendis qu'il lève les yeux vers moi. « Tu me dis uen chose sur toi que je ne sais pas ? »
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Re: Le date de la saladeSam 25 Mar - 11:52

Le date de la saladeSamedi 22 septembre 2001Je souris à Spencer. C’est tellement adorable de sa part de vouloir m’inviter pour les prochaines fois. N’empêche que mon père m’avait inculqué certains principes, dont celui de ne jamais laisser une fille payer à ma place. C’est sans doute vieux jeu et dépassé, mais je m’y tenais. Pourtant, je ne signais rien à la jeune femme pour la détromper. Si elle n’était pas sur ses gardes, ce serait plus simple de payer pour elle en secret. Ma demande de précision achève totalement le changement de sujet. « Bah, en fait… C'est ce qu'on appelle une disquette… » Je hausse les sourcils. Disquette était un mot qui m’était encore un complètement inconnu. « C'est un compliment, avec une dose d'humour… Même si je le pense vraiment, hein ! Je me sens vraiment bien quand je suis à tes côtés. J'adore. C'est pour ça que tu es comme mon Patronus, tu es réconfortant ! » Je souris gentiment à Spencer. C’était une manière vraiment étrange de tourner un compliment, mais pourquoi pas ! Ça allait totalement avec sa personnalité et ses idées un peu… décalés. « D'ailleurs, tu connais la forme de ton Patronus ? Moi, oui, mais j'y suis arrivée qu'une seule fois, il prend la forme d'une tortue. C'est marrant, non ? C'est la forme de mon premier animal de compagnie ! » J’ouvre des yeux surpris par cette question, avant de me raccrocher à la deuxième partie de son intervention. « Une tortue ? Bizarrement, je trouve que ça te vas bien. » Je souris, un peu mal à l’aise à l’idée de laisser sa question en suspens, même si je n’aime pas en parler. Ce serait mal vis-à-vis d’elle, elle ne pouvait pas savoir que je n’y arrivais pas. « Je ne connais pas la forme de mon Patronus. » Signais-je assez rapidement, sans vouloir m’étendre sur le sujet. Pire : contrairement aux autres élèves qui arrivent au moins à produire de la fumée blanche, celle qui sort de ma baguette est presque translucide, et prend beaucoup moins de place. Mais, les professeurs me répétaient que c’était un sort très difficile, encore plus en utilisant un sortilège informulé. Alors, je me raccrochais à cette explication. Alors que Spencer se levait pour partir rejoindre son amie, j’esquissais un mouvement pour la retenir. J’aurai au moins pût la rattraper alors qu’elle se prenait les pieds dans le banc, mais elle s’en sortit finalement sans mon aide. L’habitude, sans doute.

« C'est dommage que ce soit la fin du repas, tu es une citrouille tellement mignonne qu'on aurait envie de te croquer ! » Je levais les yeux vers la jeune femme qui venait d’apparaître comme par magie à côté de moi. Si je ne savais pas qu’on ne pouvait pas transplaner à Poudlard, je viendrais à la soupçonner d’avoir passé son permis en secret. « Il y avait de la tarte à la citrouille en dessert, tu sais ? » Lui signais-je en souriant. Peut-être ne l’avait-elle pas vu parmi tout les plats sur notre table. « On y va ? » Je hochais la tête, un peu soulagé de mettre fin à ce dialogue que je ne comprenais qu’à moitié. Spencer parlait vite, et même si je commençais à m’habituer, ses pensées allaient deux fois plus vite que sa langue. Il faut dire que, pour le sujet choisi, elle avait bien plus à raconter ! Son petit frère n’était pas aussi sage que Trésor, loin s’en faut. Il avait séché, sauter par les fenêtres du rez-de-chaussée pour rejoindre la cour ou le Parc, insulter des professeurs… à plusieurs reprises. Les heures de colles dont écopaient Lemony ne se comptaient plus, surtout qu’il avait l’affreuse tendance d’oublier de s’y rendre, ce qui doublait sa peine. À côté, Trésor était un ange. Son seul défaut, malheureusement, venait du choix de ses amies. Elle voulait être belle, populaire et aimée. C’est sans doute pour cela, signais-je à Spencer, qu’elle ne se montrait pas comme la petite fille intelligente, douce et gentille qu’elle avait toujours été. Trésor n’est pas vraiment Trésor, à Poudlard…

« On va aux Trois Balais ? » Je souris en hochant la tête, le sac contenant la salade de Tortue dans ma main. La boutique animalière que Spencer m’avait fait visité était une nouveauté pour moi. Je ne savais même pas que Pré-au-Lard en abritait une ! Je ne m’aventurai que dans les rues principales du village, après tout. Chez Honeyduke avec Indiana et les jumeaux, chez Zonko quand Esteban avait besoin de mon avis pour offrir un cadeau à un de ses amis, ou encore à la papeterie avec la petite Enola. Mais en dehors de ça, et des Trois Balais que je fréquentais autant avec ma famille qu’avec Ezra, je ne connaissais pas grand-chose. Au bar, j’attirais l’attention de Spencer, assez facilement. Je décomposais les signes pour commander une Bièraubeurre, un soda ou un simple verre d’eau. En attendant notre commande, je regardais distraitement la jeune femme nourrir sa Tortue, en riant intérieurement. À ce rythme-là, il n’y aura plus de salade quand nous serons de retour au château ! « Judas ? » Je leva un regard interrogateur vers Spencer. Est-ce que ma manière de la regarder en douce la dérangeait ? « Tu me dis une chose sur toi que je ne sais pas ? » Je souris, un peu mis à mal par cette demande. Il y avait tant de chose que Spencer ne savais pas sur moi, comment n’en choisir qu’une ? Ma foi, mon état de santé, ma famille… Autant de chose que je cachais par pudeur, et sûrement aussi un peu par honte. Et puis un vrai sourire remplaça doucement l’autre sur mes lèvres. La réponse la plus évidente venait de me frapper. « Je joue du piano depuis un peu plus de dix ans. » Douze ans, pour être exacte. C’était sûrement ma manière préféré de communiquer, même si elle n’était pas la plus simple à mettre en place. « Soleil, dis-moi quelque chose que je sais déjà sur toi ? » Poursuivis-je en espérant que ma question ne soit pas coupée par son flot incessant de pensées. « J’aime quand tu… » Je fronçais les sourcils, en essayant de trouver le meilleur mot. Le premier qui me venait à l’esprit était « bavarder », mais peut-être était-il un peu trop négatif. « … Parles de toi. Les étoiles dans tes yeux. Ton sourire. » Et elle était tellement pleine de vie, de passions… ! Je n’aurai jamais assez d’un après-midi pour lever tout les voiles du mystère qu’elle incarnait.:copyright:️ Justayne

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Re: Le date de la saladeJeu 18 Mai - 21:08

Le date de la salade Avec Judas Arcangeli Je regardais Judas avec, je pense, l'un des regards les plus attirés du monde. Ce mec était un vrai aimant à sentiments, j'en étais sûre. Il était tellement mignon, gentil, drôle… Et surtout, il acceptait tous mes délires, comme celui de nourrir ma tortue alors que nous prenions un verre ensemble. Je mourrais d'envie d'apprendre à plus le connaître, alors, je lui demandais de me dire quelque chose que je ne savais pas sur lui. « Je joue du piano depuis un peu plus de dix ans. » Je ne pus m'empêcher de lever les sourcils, surprise. « Sérieux ? Tu dois être super bon, alors ! Tu ne veux pas m'emmener dans le club de musique pour me jouer un morceau, un jour ? » Au moment où je posais la question, la serveuse posa devant nous nos commandes : une bièraubeurre pour moi, et un jus de citrouille pour lui.

« Soleil, dis-moi quelque chose que je sais déjà sur toi ? » Je me figeais, le nez dans ma Bièraubeurre, pour être sûre que j'avais bien compris ses signes. Je relevais le nez, en essuyant ma moustache. « Quelque chose que tu sais déjà ? » « J’aime quand tu… » Je m'approchais de lui, en posant le menton au creux de ma main. Je lui souris, comme pour l'inciter à continuer de signer. « … Parles de toi. Les étoiles dans tes yeux. Ton sourire. » Je sentis mon cœur continuer de s'accélérer. Si il continuait de me parler comme ça, je l'embrasserais, ici et maintenant ! Heureusement que ma mère m'a apprit le consentement. « Et bien, comme tu le sais, je suis hyperactive. C'est mon père qui m'a diagnostiquée, il est pédiatre. » Je sentis mes pieds commençaient à s'agiter dangereusement. Comme si parler de mon hyperactivité leur donnait envie de bouger ! « Mais juste… j'ai envie de bouger et mon cerveau va trop vite. Contrairement à Alice Bennett, je n'ai aucun problème d'attention, et scolairement, je vais très bien ! Même si pour réviser, j'adore faire de la gym en même temps. Je fais le poirier en récitant mes leçons, par exemple. » Je lui racontais comment mon frère était mon opposé direct en terme d'énergie. Je lui racontais aussi mes nombreuses blessures, à cause de cette hyperactivité. Je lui racontais mon enfance, alors que mes parents m'empêchaient de faire n'importe quoi.

Mardi 2 octobre 2001

Après ce date de la salade de qualité, je me devais de passer aux choses sérieuses. Judas me plaisais sérieusement, alors je devais procéder à une certaine accélération. Et comme je savais que Judas adoraiiit mon humour, je devais me servir de ce que tonton Allen m'avait apprit. Alors, quand juste avant de partir en cours de Défense Contre les Forces du Mal après le petit déjeuner, je sautais devant Judas. « Tu es le i de aimer, parce que sans toi, ma vie serait amer ! » Derrière lui, je vis Ezra, son meilleur ami, s'étouffer avant de tousser.

Jeudi 4 octobre 2001

Avec Judas, nous parlions à table, de tout et de rien, comme d'habitude. Aujourd'hui, je lui parlais de ma dernière lecture, et il m'avouait que lui, il adorait les livres audio. Je finis par lui faire un sourire craquant en lui disant : « Si tu veux, je pourrais devenir ton livre audio à écouter le soir… » Je suis presque sûre d'avoir vu Maggie lever les yeux au ciel !

Samedi 6 octobre 2001

Cette fois, c'était en balade que nous nous retrouvions, avec Judas. Alors que l'été s'éloignait de plus en plus, je frissonnais légèrement avec le vent froid qui soufflait dans mon cou. Je me tournais vers Judas, qui me demandait si j'avais froid. « Un peu. Mais heureusement que tu es une vraie bombe, parce que tu réchauffes l'air ! »

Mardi 9 octobre 2001

Juste après la réaction, que j'avais passé avec Maggie, Ezra et Judas, je me pris les pieds dans les marches pour retourner au cours de potion. Heureusement que mon adorable citrouille était là pour me rattraper ! Je relevais les yeux pour le regarder, telle une héroïne de romance cliché. « J'ai un problème avec mes yeux. Je n'arrive pas à les détourner de toi. » Alors que Ezra riait légèrement, Maggie finit par me tirer le bras pour m'entraîner en cours de potion.
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Re: Le date de la saladeJeu 1 Juin - 12:36

Le date de la saladeSamedi 22 septembre 2001Je n’avais pas menti en disant à la jeune femme que je voulais revoir les étoiles dans ses yeux, quand elle parlait de quelque chose qui lui tenait à coeur. Ce n’était pas bien difficile de les susciter dans ses prunelles, d’ailleurs : elle était passionnée par tellement de chose ! « Et bien, comme tu le sais, je suis hyperactive. C'est mon père qui m'a diagnostiquée, il est pédiatre. » Je pouvais sentir la table commencer à bouger, car elle était en train de s’agiter en dessous. Et mon sourire s’agrandit encore et encore. C’était ce genre de petits faits banals qui me faisaient fondre lorsque je lui parlais. « Mais juste… j'ai envie de bouger et mon cerveau va trop vite. Contrairement à Alice Bennett, je n'ai aucun problème d'attention, et scolairement, je vais très bien ! » Alice Bennett… Je voyais rapidement qui c’était, puisqu’elle était une amie proche d’Ezra. Et bien sûr, j’en entendais parler depuis des années à cause de mon cousin. Mais elle ne m’intéressait pas. « Même si pour réviser, j'adore faire de la gym en même temps. Je fais le poirier en récitant mes leçons, par exemple. » Je souris en me mordant la langue. Ce n’était pas le moment d’éclater de rire devant Soleil. Si maintenant, ni jamais d’ailleurs. Je le regardais en souriant, en l’écoutant parler de son enfance… tumultueuse. Qu’est-ce que je n’aurai pas donné pour la connaître bien avant !

Mardi 2 octobre 2001

Assis à la table des Serdaigle pour prendre mon petit-déjeuner, je profitais du calme relatif avant d’entamer mes deux heures de cours de Potions. Mais c’était sans compter sur le Soleil de ma vie, qui émergea dans mon champ de vision comme si elle venait de retirer une Cape d’Invisibilité. « Tu es le i de aimer, parce que sans toi, ma vie serait amer ! » Je me retourna vivement, alarmé par le bruit d’Ezra qui semblait s’être étouffé en buvant. Puis je reporta mon attention sur la jeune femme, un peu intrigué. Sauf qu’elle était déjà partie en sautillant, pour rejoindre ses amis. Encore un peu surpris par ce qui venait de se passer, je tapota l’épaule de mon meilleur ami pour lui demander si je ne venais pas de rêver. Soleil m’obnubilait tellement que ce ne serait pas étonnant !

Jeudi 4 octobre 2001

A chaque fois que je prenais mon repas avec Spencer, je faisais bien attention à ne pas prendre de viande trop saignante. Ou, mieux, à ne pas prendre de viande du tout. Heureusement, le repas d’aujourd’hui me laissait assez de choix pour naviguer entre les plats et me constituer une assiette végétarienne. Et, surtout, j’étais bien plus occupé à parler avec la jeune femme que par le contenu de mon assiette. « … Et ma mère me ramène souvent des livres audio. J’ai toute une collection de classique anglais, et quelques un en italien. » Je n’évoquais pas que les livres audios en italiens rassemblaient des contes et légendes pour enfants. Je ne suis malheureusement pas assez bilingue pour pouvoir écouter autre chose. Mais ils remplissent toutefois bien leurs fonctions lorsque je les écoute en faisant du sport. « Si tu veux, je pourrais devenir ton livre audio à écouter le soir… » Je regarda Soleil en retournant sa phrase dans tout les sens dans mon esprit, puis je décida que j’avais sans doute mal compris quelque chose. C’était la seule explication possible, sinon sa phrase n’avait aucun sens. « Si tu veux, on pourra en écouter un dans la salle commune. J’ai deux heures de pauses cet après-midi… »

Samedi 6 octobre 2001

J’aime beaucoup me promener dehors, surtout quand je suis accompagné par Soleil. Le parc commençait à revêtir les couleurs d’automne, et ça ne voulait dire qu’une chose : Halloween n’était plus très loin. J’avais tellement hâte de voir la Grande Salle décorée de citrouilles évidées, et de partager le banquet avec Spencer ! Un mouvement subtil de la jeune femme me fit arrêter. Je lui toucha légèrement le bras, pour l’arrêter dans sa marche. « Est-ce que tu as froid ? » Peut-être fallait-il que l’on rentre ? C’est vrai qu’il y avait un petit vent frais qui soufflait par intermittence depuis que nous étions sorti. « Un peu. Mais heureusement que tu es une vraie bombe, parce que tu réchauffes l'air ! » Je ne répondis rien, mais je me défis de ma veste pour envelopper Spencer. Parfois, je ne comprenais pas tout ce qu’elle disait, mais ça faisait parti de son charme.

Mardi 9 octobre 2001

Comme souvent désormais, je passais mes récréations avec Ezra, Spencer et sa meilleure amie, Maggie. J’avais l’impression que cette dernière m’observait quand elle pensait que je ne la regardais pas, mais je me faisais sans doute des idées. Alors que la cloche sonnait, Soleil se retourna pour gravir les escaliers quatre à quatre. Sauf qu’elle se prit les pieds dans quelque chose, comme si souvent. Depuis le temps, je savais anticiper, et je la rattrapais avant qu’il ne soit trop tard. Mon regard se fixa sur le sien, et le temps fut comme suspendu. « J'ai un problème avec mes yeux. Je n'arrive pas à les détourner de toi. » Sa phrase me fit sortir de ma transe mais, avant de pouvoir lui demander si elle ne voulait pas que je l’amène à l’infirmerie, Maggie pris son bras avec autorité pour rejoindre sans doute leur prochain cours. « Soleil a une problème de vue ? » Je regardais Ezra, en me demandant si il pouvait avoir la réponse. Il me répondit que non, et que nous devrions nous dépêcher d’aller en histoire, car le professeur Blackwood n’aimait guère les retards. Et je savais que le fait d’être son petit-neveu n’y changerait rien.

Mercredi 31 octobre 2001

Cette soirée d’Halloween était sans doute la meilleure de toute ma vie. J’avais tellement dansé avec Soleil que je commençais à en être bien étourdi. Et le fait d’avoir bût quelques cocktails n’avaient sans doute pas bien arrangé mon état. J’avais quand même reconduit la jeune fille dans notre Salle Commune. Je n’en étais pas au point de ne plus savoir marcher droit ou de voir flou. J’étais juste… bien. Tellement bien, heureux et léger que je ne voulais pas que cette soirée se termine. Pourtant, il le fallait bien : même si je n’avais pas cours demain matin, j’en avais tout de même deux l’après-midi. Et Spencer aussi devait se reposer. Je lui dis au revoir en lui souhaitant une bonne nuit, avec le sourire jusqu’aux oreilles mais une émotion douce-amère dans le coeur. Celle-ci ne fit que grandir quand je pris une douche pour me débarrasser du maquillage que m’avait fait Trésor, et je dû bien me rendre à l’évidence après dix minutes à tourner dans mon lit sans arriver à me sentir fatigué : le sommeil me fuyait, et Soleil était encore bien présente dans mon esprit. Doucement, je fis glisser mon sac de cours au pied de mon lit, pour attraper du parchemin, une plume et ma bouteille d’encre. Je pris ma baguette magique, que j’avais abandonné sur ma table de nuit, avant de fermer les rideaux et d’illuminer le cocon ainsi créé. « Je n’arrive pas à dormir, toi non plus ? J’ai déjà envie de te revoir, c’est étrange, non ? » Je sentais mon coeur commencer à battre doucement, et une vague de chaleur douce se diffusait dans ton mon corps. Elle m’encouragea à inscrire d’autres mots, qui ne firent sens que quand je les relus. « Tout à l’heure, dans la Cabane Hurlant, j’avais tellement envie de t’embrasser… » Je m’arrêta un instant, avant de rajouter les points de suspensions. La vérité de cette constatation ne me frappait que maintenant : dans la Cabane Hurlante, dehors, quand je lui ai souhaité bonne nuit… j’avais tellement eu envie de l’embrasser. Je reboucha le flacon d’encre pour avoir les mains libres en lançant le sort permettant de faire voler la petite note. Je n’avais toujours aucune envie de dormir.:copyright:️ Justayne

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Re: Le date de la saladeDim 2 Juil - 9:29

Le date de la salade Avec Judas Arcangeli Mercredi 31 octobre 2001

C'était tout étourdie que je retournais dans mon dortoir après la fête d'Halloween donnée par Vicky. J'avais passé une soirée de rêve. J'avais pu passer du temps avec Judas, on avait même dansé super longtemps. On était resté tard, et je crois que j'avais même pas envie que la soirée se termine. Heureusement, elle avait pu se prolonger le temps que nous retournions à notre salle commune… Et c'est la tête remplie de souvenirs que j'allais me doucher pour me débarrasser de toute la transpiration, et du faux sang que j'avais mit sur ma tête. Fatiguée et surexcitée en même temps, après un bon moment sous l'eau chaude, je me glissais dans mes draps. Maggie était déjà couchée. Depuis un moment, sûrement ? Mais je n'eus pas le temps de me pencher sur la question, parce qu'une note volante atterrit doucement sur mon lit. J'attrapais le papier, et je me dépêchais de le déplier. Un sourire monta sur mes lèvres quand je reconnus l'écriture de Judas.

« Je n’arrive pas à dormir, toi non plus ? J’ai déjà envie de te revoir, c’est étrange, non ? Tout à l’heure, dans la Cabane Hurlant, j’avais tellement envie de t’embrasser… » Je me retins de hurler de joie dans le dortoir, et je me contentais de sautiller sur mon matelas. Je me dépêchais de prendre une plume, je fermais les rideaux, et je commençais à écrire sur le parchemin. « Moi aussi, j'avais envie de t'embrasser… On n'aurait pas dû s'en aller. » Je réfléchis un moment. Mon cœur battait la chamade. Avec une telle soirée, j'avais tellement envie de lui avouer mes sentiments… Et puis, après tout, il avait fait le premier pas, non ? Et si… Et si c'était à moi de lui poser la question fatidique ? Il fallait que je joue correctement. « Demain, après la récréation… J'aimerais te parler. » Je repliais le parchemin et je l'envoyais directement. Un grand sourire sur les lèvres.

Jeudi 1er novembre 2001

Après le petit-déjeuner, où j'avais harcelé Maggie sur ma soirée et ma nuit, je dus aller en cours, où j'attendis, encore plus impatiemment, si c'était possible, la récréation. J'avais tellement hâte de pouvoir parler à Judas !! Je me dépêchais de sortir de cours, où je cherchais le jeune homme. Je lui fis de grands signes quand je l'aperçus, et je lui sautais dessus. « Judaaas ! » Heureusement, il était seul. J'avais donc pas à virer les personnes autour de lui ! je l'entraînais dans un coin plus discret, où personne ne pouvais nous voir. Est-ce qu'il se souvenait que je devais lui parler ? Avec mon attitude, certainement ! « J'ai passé une excellente soirée, hier soir. Merci. Et ton mot… Adorable. » Je lui souris, en me sentant rougir. J'avais le cœur qui battait la chamade, et j'avais tellement chaud que je regrettais d'avoir mit mon écharpe ! Heureusement que je n'avais pas mit mon manteau. « Tu me plais. Genre… Vraiment beaucoup ! Depuis un bail, en plus. Je crois que j'ai eu le coup de foudre dans le train,e t maintenant que je te connais, c'est devenu encore plus profond. J'ai tenté plein de trucs débiles pour te draguer, et je sais pas si ça a marché ou quoi, mais je sens ce truc entre nous, et je me dis que je ne suis pas folle et que toi aussi tu ressens unt truc ! » J'arrêtais mon monologue, le temps de reprendre ma respiration. Mon débit de parole avait tellement accéléré que je n'avais même pas tenté de signer. Maintenant que j'avais vidé mon sac, je me sentis plus calme, et je levais mes mains pour parler avec, en même temps que ma voix. « Tu veux sortir avec moi ? Tu veux bien… M'embrasser ? »
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Re: Le date de la saladeLun 3 Juil - 18:06

Le date de la saladeMercredi 31 octobre 2001« Moi aussi, j'avais envie de t'embrasser… On n'aurait pas dû s'en aller. Demain, après la récréation… J'aimerais te parler. » Je relisais encore et encore les quelques lignes de Soleil, en sentant un immense sourire monter sur mes lèvres et embraser mon coeur. J’adorais tout ses mots, son écriture ronde qui me faisait penser à ses sourires chaleureux, même les trois petits points qui me laissait une sensation un peu douce-amère d’espoir et d’attente. Pour une fois, j’étais heureux de ne partager mon dortoir ni avec Esteban, ni avec Ezra. J’aurai bien eu du mal à leur expliquer pourquoi je m’étais endormi sur un bout de parchemin.

Jeudi 1er novembre 2001

J’eus presque le souffle coupé en sentant Soleil me sauter dessus. J’étais habitué pourtant, mais la perspective d’avoir une discussion en tête-à-tête avec elle semblait me rendre inapte à respirer normalement. « Judaaas ! » Je souris devant son visage rayonnant. Un véritable soleil dans les couloirs de Poudlard qui étaient de plus en plus sombres à mesure que la fin de l’année arrivait à grands pas. Je signa son signe-nom, juste par plaisir. « J'ai passé une excellente soirée, hier soir. Merci. Et ton mot… Adorable. » « Tu es adorable. » Je désignais ses joues, avant de céder à mon impulsion et de les toucher du bout des doigts. Je ne les avais jamais vues aussi rouge, même lorsqu’elle se mettait en tête de traverser un couloir sur les mains. « Tu me plais. Genre… Vraiment beaucoup ! Depuis un bail, en plus. Je crois que j'ai eu le coup de foudre dans le train, et maintenant que je te connais, c'est devenu encore plus profond. J'ai tenté plein de trucs débiles pour te draguer, et je sais pas si ça a marché ou quoi, mais je sens ce truc entre nous, et je me dis que je ne suis pas folle et que toi aussi tu ressens un truc ! » Ma bouche s’ouvrit avec surprise – un réflexe gardé de ma toute petite enfance – alors que j’essayais de rattraper mon souffle moi aussi. Pourtant, je n’avais rien fait, mais ses paroles… Je venais comme de prendre un coup qui avait vidé tout l’air de mes poumons. Comme une crise d’asthme, mais en beaucoup plus agréable.

Je ne pensais pas… je n’avais jamais imaginé que la discussion voulue par Soleil amènerait à ça. Je pensais… En fait, pour être honnête, je ne pensais pas. L’une des choses que j’aimais en étant avec la jeune femme, c’était bien la facilité avec laquelle elle prenait de la place dans ma vie. Une place importante, si importante que même Trésor avait fini par s’en rendre compte. Est-ce qu’Ezra et Maggie aussi ? C’était pour cela, leurs sourires en coin et leurs regards complices ? Car ils savaient ? Je sentais mon coeur battre de plus en plus fort, au point d’avoir la pensée délirante qu’il allait me faire exploser la poitrine. Mon cerveau mi quelques secondes à comprendre les signes de la jeune femme. Elle avait sans doute parler en même temps, mais mon cerveau semblait refuser de fonctionner correctement pour me faire entendre. « Tu veux sortir avec moi ? Tu veux bien… M'embrasser ? » Sortir… Embrasser… J’étais en train de laisser passer trop de temps avant ma réponse. Si je connaissais mon angoisse, je ne pouvais qu’imaginer ce que Soleil était en train de ressentir. Je caressais sa joue avec mon pouce, avant de l’embrasser comme j’en avais rêvé hier soir. Lui signer oui faisait faire à mon estomac des cabrioles trop intenses mais l’embrasser avec amour, envie et douceur, ça… ça, je pouvais le faire.:copyright:️ Justayne

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Re: Le date de la salade

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Le date de la salade

descriptionLe date de la saladeMar 24 Jan - 17:50

descriptionRe: Le date de la saladeMer 15 Fév - 15:56

descriptionRe: Le date de la saladeVen 3 Mar - 19:53

descriptionRe: Le date de la saladeSam 25 Mar - 11:52

descriptionRe: Le date de la saladeJeu 18 Mai - 21:08

descriptionRe: Le date de la saladeJeu 1 Juin - 12:36

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