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You don't own meAvec Louise Lecomte TW : Mon personnage est un gros con macho qui a tendance à harceler, rabaisser et sexualiser les femmes. Si tu as tendance à être violent.e contre ton clavier à cause de ce genre d'hommes, et que tu souhaites conserver ta santé mentale et ton ordinateur, je te déconseille de lire ce RP.

Mercredi 3 octobre 2001

« Bah c'est le défilé des salopes ou quoi ? » Je rentre à peine dans le bâtiment de l'Université que je vois toutes les midinettes en communication sortir en jupes. On est en octobre, et ça porte encore des jupes ? Ri-di-cule. Je me tourne vers un pote à moi, et lâche en riant : « En même temps, dans un cursus aussi inutile que la communication, faut bien mettre en avant autre chose que les compétences intellectuelles hein… » Si on se balade jambes nues alors que l'automne a commencé, je ne peux plus rien faire pour elles. Elles ont forcément d'autres idées que de trouver le prince charmant. Parce qu'une fille dans cette tenue, c'est tout sauf respectable.

Mais, évidemment, il y a toujours ces pseudo-féministes pour venir m'emmerder. Depuis qu'on leur a donné le droit de vote, et de parole, elles sont de plus en plus hystériques. Et cette fameuse féministe qui se plante devant moi, je la reconnais. C'est la meilleure amie de ma sœur. Bah tiens donc. Elle a pas fini de m'emmerder, celle-là. D'un geste de la main, je coupe son flot de paroles inutile, et attrape le bas de sa robe. « Si tu continues de parler, je pourrais facilement soulever ça, et montrer ton cul à tout le monde. Même si je suis sûr que tu n'as pas besoin de moi pour le faire… Vous, les nanas, vous êtes vulnérables. Alors, arrête de m'emmerder, et trouve-toi un mec pour te protéger. » Je lâchais son ourlet, pour me diriger vers mon cours de de création artistique et magique.
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You don't own meMercredi 3 octobre 2001J’adore l’Université. Les cours sont… passables mais après tout, ce ne sont que des cours. Qu’est-ce qu’on pouvait en attendre de plus, hein ? Au moins, l’ambiance était au rendez-vous, et les soirées s’enchaînaient de manière survoltée. Évidemment, je ne pouvais pas être présente à toutes. C’est le seul inconvénients de cumuler deux jobs, et d’avoir signé pour un troisième ! Mais je ne m’en plains pas : les Gallions, ça ne poussaient pas sur les arbres ! Et hors de question que je demande à mes parents encore plus d’aide, ils en faisaient déjà bien assez. Être du côté de la loi et boucler les mages noirs, ça ne rapporte pas tant que ça ! Et je ne parles même pas du fait d’être danseuse, même si ma mère a la notoriété pour elle. J’étais en train de penser à mon futur troisième emploi, qui allait de loin être le plus reposant et aussi le plus ennuyant, quand j’entendis cette voix traînante et hautaine qui donnerait envie à tout le monde d’en baffer le malheureux possesseur.

« Bah c'est le défilé des salopes ou quoi ? » Mon sang ne fit qu’un tour, n’étant pas fille d’Auror pour rien. Je me retourna pour me diriger vers le connard qui osait l’ouvrir, même s’il ne m’avait pas remarquer. « En même temps, dans un cursus aussi inutile que la communication, faut bien mettre en avant autre chose que les compétences intellectuelles hein… » Et c’est qu’il continuait, en plus ! Plantée devant lui, les mains sur les hanches, je le toisais franchement méchamment. Si seulement un regard pouvait lancer un sortilège… ! « Je crois pas que tu aies ton mot à dire sur les tenues des filles. Est-ce que je viens te dire, moi, que tu es habillé comme un pseudo-artiste ? Et puis, c’est quoi ce cliché sur la communication ? Est-ce que tu crois vraiment que ta petite vie confortable le saurait sans personne pour prendre en charge ce que tu ne trouves pas assez intellectuel ? Je me demandes bien comment tu arriverai à vivre, sans toutes ces soit-disant salopes ! » Oh, parce que je savais très bien à qui j’avais affaire, pour mon plus grand malheur. J’avais devant moi le pur spécimen macho, égocentrique et nanti, qui n’avait jamais eu a lever le moindre petit doigt pour que ses moindres désirs soient satisfaits. Il n’y avait plus qu’à rajouter le racisme et l’homophobie pour que le tableau du parfait petit Sang-Pur soit parfait. Merlin, comment est-ce qu’il pouvait être le frère d’Aria et de Luna ?

J’allais poursuivre sur ma lancée. Oh, parce que j’en avais, des choses à lui dire ! Déjà, lui balancer ses quatre vérités en face. Il serait bien temps que quelqu’un s’y mettes, après une vingtaine d’année d’impunité ! Quelque chose m’arrêta soudainement. Non mais il était sérieux, de tirer sur ma robe comme un gamin de cycle un ?! Je le fixais, en essayant de me contenir. Oh, pas par peur de lui ou de ses menaces. Juste pour voir jusqu’où il pousserait le vice de son immense connerie. « Si tu continues de parler, je pourrais facilement soulever ça, et montrer ton cul à tout le monde. Même si je suis sûr que tu n'as pas besoin de moi pour le faire… Vous, les nanas, vous êtes vulnérables. Alors, arrête de m'emmerder, et trouve-toi un mec pour te protéger. » Et c’est qu’il y croyait, en plus… Je le rattrapais alors qu’il commençait à fuir comme un lâche. Pas si courageux que ça, le mâle alpha, on dirait ! « T’en es vraiment au point de croire que tu peux shamer une fille pour du sexe ? Mais t’es vraiment pas bien. Tu vis à quelle époque ? Juste pour rappelle, on est plus au dix-huitième siècle ! » Je le dépassais pour rejoindre la salle de classe d’art, en le gratifiant d’un « Pauvre type ! » rempli de mépris. J’espérais presque qu’on me demanderait d’avoir l’air en colère quand je poserais. Ce serait de circonstance et, au moins, je n’aurais même pas à me forcer ! Une fois dans la salle, mes affaires déposées et attendant que le professeur ou les étudiants m’indiquent la pose à prendre, je me mis à frissonner. Comme si quelqu’un me dévisageait… et je ne mis pas longtemps à le voir et surtout, à me souvenir. Le frère d’Aria était en cursus d’Art.
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You don't own meAvec Louise Lecomte Louise Lecomte. Qui aime apparemment jouer les héroïnes féministes à deux balles. Son discours me faisait doucement sourire, jusqu'à ce qu'elle me traite de pseudo-artiste. Ça prouver bien le vide de son esprit et son mauvais goût. Je ne suis pas un pseudo-artiste, mais un vrai artiste, toujours majeur de sa promo, perpétuellement encouragé par ses professeur et qui a déjà été exposé ! Non, vraiment, elle méritait une bonne leçon, pour être remise à sa place. Et une fois que je pensais que c'était fait, j'allais me diriger vers ma salle de classe, quand elle me rattrapa. « T'en veux encore, on dirait ? » « T’en es vraiment au point de croire que tu peux shamer une fille pour du sexe ? Mais t’es vraiment pas bien. Tu vis à quelle époque ? Juste pour rappelle, on est plus au dix-huitième siècle ! » Là, elle me dépassa en me traitant de « Pauvre type ! ». Comme si c'est ça qui allait m'arrêter !

Je fis claquer ma langue, en me disant qu'elle méritait une bonne leçon… Mais pas aujourd'hui. J'avais un cours d'Art où je devais briller une nouvelle fois. Cette nana allait passer après, elle ne méritait pas d'être au même plan que mon Art, loin de là. Je m'occuperais d'elle un autre jour, quand je m'ennuierais. Mais quand je rentra dans la salle de classe, je vis cette connasse dans ma salle… Un sourire mauvais monta sur mes lèvres, quand je m'installa à ma place habituelle, derrière mon chevalet. Bah tiens. Cette Université était tombée bien bas pour embaucher comme modèle des femmes grossière, à toute opposition de la féminité.

Notre professeur rentra dans la salle de classe, et alla échanger quelques mots avec la jeune femme. Sûrement pour lui dire qu'il allait d'abord nous rendre nos derniers croquis. Il nous appela un par un. « Blackwood, tenez. Comme d'habitude, votre travail est saisissant. Cela ne m'étonnerait pas que vous soyez le premier étudiant publié dans les magazines d'Art habituellement réservé aux professionnels. J'espère que vous ferez aussi bien aujourd'hui, voir mieux, si c'est possible. » Je jetais un sourire sarcastique à Louise Lecomte. Je ne pense pas qu'un pseudo-artiste se ferait complimenter comme ça ! Je retournais à ma place pendant la fin de la distribution des travaux, puis notre professeur nous désigna la jeune femme. « Je vous présente Louise Lecomte. Elle sera notre nouveau modèle ce semestre-ci. » Le prof lui souffla quelques mots à l'oreille, lui tendit un drap, et elle alla derrière un paravent.

« Aujourd'hui, vous travaillerez le drapé. Louise se déshabillera entièrement, mais elle se cachera le devant du corps avec le draps. » Quand la jeune femme revint, je fus frappé par les tatouages qu'elle avait sur les bras. Je n'imaginais pas qu'elle pouvait en avoir. Ils ne pouvaient pas être plus discrets, comme ceux de ma sœur ? Une fois qu'elle fut mise en place, j'oubliais notre dispute. Non pas que je lui pardonnais. Non, je savais qu'il fallait toujours lui rappeler sa place. Mais là, j'étais trop occupé à faire ce que je faisais de mieux. M'exprimer à travers le dessin. Je l'observais quelques minutes, pour mieux saisir la vision que j'avais en face de moi. Je ne voulais pas qu'elle ait le moindre secret pour moi. Je devais tout saisir, ses courbes, ses tatouages, ses mèches de cheveux qui tombaient sur ses épaules, et, évidemment, comment elle froissait le draps entre ses doigts minces.

Je la dessinais de trois quarts, en majorité son dos. Je voulais retranscrire à l'exactitude son corps. Son regard, qui était plus doux, me causa plus de problème. Je voulais le rendre aussi soyeux sur le papier que dans la réalité. Sa petite moue fut la touche finale de son visage, encadré par ses boucles. Le drapé me prit énormément de temps, je voulais qu'il ait l'air aussi vrai que sur une statue. J'apposais ma signature sur la toile, bien que j'avais dessiné au crayon, et les ombres au fusain. Le prof proposa à Louise de recouvrir son corps avec le draps, si elle souhaitait regarder les dessins, pendant que lui aussi faisait un tour. J'haussais un sourcil en la direction de Louise. Je la défiais de venir regarder, et de me traiter une nouvelle fois de pseudo-artiste.
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You don't own meMercredi 3 octobre 2001Quel con, mais quel con ! J’en ai connu des débiles misogynes dans le même genre, mais Arthur atteint des sommets ! Et dire qu’il est le frère d’Aria, comment est-ce qu’il peut tenir ce genre de discours d’un autre temps ? Sérieusement, il est entouré de femmes ! Et dire que le professeur d’Art l’encensait comme si c’était un véritable petit génie. On allait bientôt avoir droit au fameux numéro d’artiste torturé mais à qui ont pardonnait toutes ses frasques parce que c’était dans son tempérament d’être violent et destructeur. Non mais vraiment ! Séparer l’homme de l’artiste, mais quelle connerie, je vous jure… ! « Blackwood, tenez. Comme d'habitude, votre travail est saisissant. Cela ne m'étonnerait pas que vous soyez le premier étudiant publié dans les magazines d'Art habituellement réservé aux professionnels. J'espère que vous ferez aussi bien aujourd'hui, voir mieux, si c'est possible. » Je levais les yeux au ciel en évitant son regard. Comme si être publié dans les pages d’un journal, ça effaçait tout de suite ses comportements problématiques et ça remettait les compteurs à zéro. Arthur Blackwood, dans les pages d’un journal ? Mille fois oui, mais seulement si c’était pour dénoncer ces Sangs-Purs qui se croient tout permis !

« Je vous présente Louise Lecomte. Elle sera notre nouveau modèle ce semestre-ci. » Je fis un petit signe de la main, avant de partir derrière le paravent après que le professeur m’ait donné ses instructions. Mettre le drap de cette manière, et bla-bla-bla… De toute façon, je suis certaine qu’il allait pas se gêner pour le remettre en position durant la séance. Lui, ou un de ses étudiants d’ailleurs, vu que rien n’avait plus de valeur à leur yeux que l’Aaaaaart… Enfin, au moins ça payait assez bien, et pour peu d’effort en plus. J’avais même signé pour des sessions sur le nue, vu le prix. Ça pourrait me payer les soirées et les courses pendant des semaines ! Je m’installa sur le piédestal, le drap drapé sur moi, partant d’une épaule pour s’étaler à mes pieds. La majeur partie de mon corps était exposé aux yeux des étudiants, dans cette position. Une jambe entière, mes bras, mon dos et mon épaule gauche. Je haussa les épaules, imperceptiblement. Boh, après tout, c’était pour ça que j’avais signé, non ? Mes yeux se perdirent assez longtemps sur mes tatouages, en essayant d’oublier les regards des étudiants.

Spoiler :


Ou plutôt, un regard. Je ne sais pas, je l’imaginais plein de mépris et de dégoût. Une fille tatouée, quelle horreur… Je parierai qu’il n’était même pas au courant pour le tatouages de Luna. Et quelque part, ça me faisait bien marrer de l’imaginer aussi dégoûté. J’aimais choquer les gens, une habitude que j’ai prise de mon père sûrement. Je jetais un nouveau coup d’œil sur mes bras. Oh, la tête qu’il avait fait, mon père, en me voyant l’air de rien arborer mes tatouages tout neuf alors que j’étais même pas majeure… Je l’ai avait fait pour mon anniversaire, sur un coup de tête. Et toute ma famille ne l’avait appris que lorsque le début de l’été m’avait forcé à me mettre en tee-shirt. Un grand moment de solitude pour mon père qui a compris que j’avais grandi. Un grand moment de joie pour ma mère et Charles qui avait pût se délecter de la surprise qui avait laissé mon père balbutiant. Mes yeux tombèrent sur le drap qui tombait sur mon pied, et que je m’amusa à soulever juste par ennui. Peut-être que je devrai signer pour un autre tatouage sur la cheville ? Après tout, on disait bien jamais deux sans trois… Et cette fois, j’emmènerai Arsène avec moi, rien que pour faire enrager mon parrain. Ça faisait pas mal de temps que je l’avais laissé tranquille, mine de rien.

Le professeur dû me répéter deux fois que je pouvais descendre de l’estrade et me recouvrir un peu plus pour venir voir les dessins. Et c’était franchement… saisissant. Il n’y a pas à dire, les étudiants ne sont pas ici par hasard. On a beau faire toute les vannes du monde sur le cursus d’Art, mais ils étaient quand même franchement doués. Même si, je dois bien admettre, c’est quand même assez déroutant de se voir dessinée une bonne dizaine de fois. Je prenais un malin plaisir à passez longuement vers chaque étudiant, en m’extasiant même un peu trop parfois sur leur dessin. Mais surtout, je pensais à ce que j’allais dire à l’étudiant que j’évitais soigneusement. Je voulais trouver une critique percutante, quelque chose qui le ferai sortir de ses gonds et le rendrait absolument ridicule devant tout le monde. Encore plus qu’à chaque fois qu’il ouvrait la bouche pour dire quelque chose, d’ailleurs. Mais je ne pouvais pas y couper encore bien longtemps : le prof commençait à m’aiguiller vers Arthur en parlant avec un débit de plus en plus rapide de ses talents et de tout un tas de chose que je ne comprenais pas. L’Art, très peu pour moi. Autant dire que je n’ai à peine écouter ce qu’il me disait. J’avais ma réplique toute prête sur le bout de mes lèvres, un « Ah… c’est… joli. » avec un haussement de sourcil un peu dédaigneux, un peu attristé aussi. Sauf qu’elle mourut immédiatement lorsque le jeune homme se décala pour nous montrer son dessin.

Le prof, à côté de moi, continuait à balancer un torrent de compliment. Et moi, je ne trouvais absolument rien à dire. C’était juste parfait. On aurait dit une statue, mais sur du papier et en seulement deux dimensions. Comment il avait réussi ça avec seulement un crayon, ça tenait du miracle. Presque de la magie. Je me penchais sur le dessin, en tenant fermement le drap autour de ma poitrine. Je n’étais pas prude mais il y avait quelque chose dans le regard d’Arthur qui ne me laissait présager rien de bon. « Il y a sept oiseaux sur mon poignet, pas six… » Je soufflais d’une voix douce en désignant du bout des doigts le dessin. Je ne pouvais plus vraiment dire que c’était juste joli, maintenant que je venais de passer trente secondes à détailler le dessin en silence, mais je pouvais toujours pointer son erreur grossière. « Regarde, il y a en bien sept, non ? » Je brandis mon poignet devant son nez, en me mettant sur la pointe des pieds. Quelle idée d’être aussi grand, aussi ! Je le fixais, les yeux dans les yeux, en m’autorisant un petit sourire ironique. « A quoi bon jouer aux artistes si on ne sait même pas compter… Tu descends les gens en com’ juste par jalousie, dis-moi ? Nous, au moins, on sait compter jusqu’à dix ! » Les élèves commençaient à ranger leur affaire, et même le professeur s’était éloigné. Peur de voir que son si talentueux élève était un affreux personnage, sûrement. C’est dur de voir la vérité en face, pour certaines personnes… « J’avoue que ton dessin est magnifique. Ça a dû t’en compter, de représenter quelque chose de beau alors que tu méprise les femmes, non ? » Je scrutais son visage en soutenant son regard. Est-ce que la pensée de m’enlaidir lui avait traversé l’esprit, en mode vengeance puérile ? Ou alors, il était trop égocentrique pour « gâcher » une de ses créations ? « Dis-moi, au fait, Arthur… » Je fis rouler son prénom sur ma langue, en lâchant subtilement un peu le drap juste pour voir sa réaction. Un millimètre de peau en plus, ça le choquerait, non ? « Qu’est-ce que ça te fais de savoir que ça… » Je désignais vaguement son dessin comme si c’était un gamin qui l’avait fait. « … c’est le plus dénudée que tu pourras jamais voir de moi ? Je parierai que ça te rends fou, hein ? » Un mec misogyne est toujours, toujours, un gros chien avec une masculinité fragile. C’est pas moi qui fait les règles !
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You don't own meAvec Louise Lecomte Je mettais les derniers détails sur mon dessin quand le professeur nous demanda d'arrêter. Je reposais mon crayon, pendant que Lecomte se rhabiller. Puis, elle fut invitée à aller voir les différents dessins des étudiants. Évidemment, comme une grosse lâche, elle fit tout pour m'éviter. Mais un sourire narquois monta sur mes lèvres quand je vis le professeur l'attirer lentement, mais sûrement, vers moi. J'observais son visage. Elle s'était préparée une petite mine de dégoût, un peu dubitative, qu'elle était prête à dégainer. Mais je vis cette expression mourir quand je me décalais pour montrer mon oeuvre. Le professeur commença à m'encenser, comme d'habitude, alors que la jeune femme se rapprocha pour examiner mon dessin en détail. J'étais sûr qu'elle cherchait le moindre défaut, mais, malheureusement pour elle, elle n'en trouvera jamais. « Il y a sept oiseaux sur mon poignet, pas six… » Je levais un sourcil. « Je te demande pardon ? » Mon ton était faussement doucereux.

« Regarde, il y a en bien sept, non ? » Elle me montra son poignet, où, en effet, il y en avait sept. Alors que les élèves commençaient à partir, y compris le professeur, je laissais la jeune femme fanfaronner, suite à son excès de confiance. Il fallait bien ça, pour ensuite mieux la détruire, parce qu'elle se sentirait vraiment idiote quand je devrais lui annoncer la vérité. « A quoi bon jouer aux artistes si on ne sait même pas compter… Tu descends les gens en com’ juste par jalousie, dis-moi ? Nous, au moins, on sait compter jusqu’à dix ! » « Sauf que si tu regardes bien… » Mon ton devenait de plus en plus séducteur, le ton que j'utilisais pour réduire au silence les idiots et peu-pensants. « L'angle dans lequel tu es dessinée ne montre pas entièrement ton tatouage. Le septième oiseau est donc caché, hors de la vu de l'artiste… Et donc du spectateur quand il regarde le dessin. » Un sourire moqueur apparut sur mon visage. « Mais après, ce n'est pas grave de t'être trompée. Peu de monde est réellement sensible à l'art, ce n'est réservé qu'à l'élite. » Je lui tournais alors le dos pour commencer à ranger mes affaires. Hors de question que je doive lui expliquer ce qu'il fallait ressentir face à de telles oeuvres. Je n'avais pas le temps pour des bêtises pareilles.

« J’avoue que ton dessin est magnifique. Ça a dû t’en compter, de représenter quelque chose de beau alors que tu méprise les femmes, non ? » Je me retournais, pour la regarder. Elle soutenait mon regard Autant, dans le mien, il n'y avait rien à voir -l'art de cacher ses sentiments et ses pensées-, autant, dans le sien, je pouvais clairement voir un air de défi et une envie de me nuire. « Je ne méprise pas les femmes physiquement. Je méprise seulement ce qu'il y a dans leur tête. » « Dis-moi, au fait, Arthur… » Je levais un sourcil quand je la vis faire tomber légèrement le drap. Elle espérait vraiment que dévoiler sa peau m'affolerait ? Elle était sutpide, en chaleur, ou bien les deux ? « Qu’est-ce que ça te fais de savoir que ça… » Elle montra vaguement le dessin, et je sentis une vague d'agacement m'envahir. Mais quelle gamine. « … c’est le plus dénudée que tu pourras jamais voir de moi ? Je parierai que ça te rends fou, hein ? »

Un rire m'échappa, à son plus grand étonnement. « C'était donc ça, ton plan ? Prouver que ce n'est pas les femmes, les nymphos, mais les mecs ? » Je refermais mon sac, toujours en riant avec un ton moqueur. « Ma pauvre Louise, tu ressembles à toutes les autres femmes. Tu es juste un peu jolie. Mais, comme les autres, tu es incapable de m'affoler. Elle n'est pas née, la femme qui parviendra à me détourner de l'Art et de mes projets divers et variés. » Je me dirigeais vers mon chevalet pour attraper mon bloc sous le bras, avant de m'approcher d'elle. Je me penchais, nos visages étant très proches. « Ma pauvre Louise. Tu dois tellement avoir besoin d'attention pour essayer de briser mon self contrôle… Je pense, au contraire, que c'est moi qui te fait sortir de tes gonds. Par ma simple présence. » Je lui fis un clin d'oeil un peu pervers, avant de me redresser et de quitter la salle.
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You don't own meMercredi 3 octobre 2001Merlin, est-ce qu’on pouvait être encore plus suffisant et méprisant en même temps ? Dès qu’Arthur commence à ouvrir la bouche, j’ai comme des envies de meurtres. Il a une voix agréable pourtant – tout aussi agréable que son visage – mais son ton… Je suis certaine que certaines personnes souhaitaient se percer les tympans après y avoir été exposé. « Sauf que si tu regardes bien… » Non mais… il allait pas mettre en doute ma propre capacité à compter, non ? C’est moi qui portait ce tatouage, jusqu’à preuves du contraire ! « L'angle dans lequel tu es dessinée ne montre pas entièrement ton tatouage. Le septième oiseau est donc caché, hors de la vu de l'artiste… Et donc du spectateur quand il regarde le dessin. » Oh. Je regarde un peu mieux le tableau, surtout pour échapper à son regard que je devines moqueur. Je me sentirais presque honteuse de ma bourde, si son sourire n’avait pas le don d’instantanément me mettre hors de moi. « Mais après, ce n'est pas grave de t'être trompée. Peu de monde est réellement sensible à l'art, ce n'est réservé qu'à l'élite. » Élite de mes deux. Bon, évidemment, je n’allais pas le prononcer à voix haute : ça n’aurait sûrement pas joué en ma faveur. Et j’avais vraiment besoin de quelques Noise en plus pour terminer le mois ! Mais je ne pouvais pas résister à lui asséner une ultime insulte. Peut-être que j’allais enfin voir quelque chose s’allumer au fond de ses yeux ?

« Je ne méprise pas les femmes physiquement. Je méprise seulement ce qu'il y a dans leur tête. » Mais qu’il aille se faire foutre ! J’étais littéralement estomaquée : comment il pouvait dire de telle choses, alors qu’il avait deux sœurs et une mère très intelligentes ? Je continua sur ma lancée, de plus en plus énervée par la tournure que prenait notre conversation. Si seulement j’arrivais à le faire taire, au moins juste une fois… ! « C'était donc ça, ton plan ? Prouver que ce n'est pas les femmes, les nymphos, mais les mecs ? » « Je n’ai pas besoin de le prouver. » Lançais-je sèchement, avant de croiser les bras en le regardant faire son sac. « Ma pauvre Louise, tu ressembles à toutes les autres femmes. » Je commençais à lever les yeux au ciel. C’était tellement le genre de chose à ne pas dire ! « Tu es juste un peu jolie. » Je m’arrêta, en croisant le regard d’Arthur. Juste un peu jolie ? Sérieusement ? Qu’est-ce que ça voulait dire ? Un peu jolie par rapport aux autres, qui étaient plus belles que moi ? Un peu plus jolie qu’elles ? « Mais, comme les autres, tu es incapable de m'affoler. Elle n'est pas née, la femme qui parviendra à me détourner de l'Art et de mes projets divers et variés. » Nan mais sérieusement, cet égo… c’était à vomir. « Qui voudrait l’être, je me demande bien… » Elle devra sans doute avoir une patience infinie, et adorer se soumettre aux moindres souhait de ce mégalomane en puissance. Un sort vraiment pas enviable du tout ! Je me sentis rougir – je déteste ça. Et pour une raison stupide, en plus. Juste parce qu’il était proche, trop proche de moi. « Ma pauvre Louise. Tu dois tellement avoir besoin d'attention pour essayer de briser mon self contrôle… Je pense, au contraire, que c'est moi qui te fait sortir de tes gonds. Par ma simple présence. » « Je te hais. » Soufflais-je avant de baisser les yeux, rougissant encore plus à cause de son clin d’œil. Je le hais pour tout ce qu’il représente, tout ce dont il croit, et le pouvoir qu’il semble exercer sur moi. Son sang de créature, sûrement ? Je ne peux pas croire que ce soit sa partie humaine qui possède un tel magnétisme. Furieuse contre lui – et un peu contre moi-même – je me dirigea ostensiblement vers une de ses camarades qui rangeait encore son matériel. Un peu de flirt ne pouvait pas faire de mal… et peut-être que ça le choquerait et le mettrait hors de lui, s’il venait à l’apprendre ?
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