Mardi 6 novembre 2001
ft. Camille Hastings
Après avoir eu cours trois heure de suite au cours de la matinée, mon emploi du temps m'offre la pause repas, puis une pause de deux heures avant de reprendre avec un cours d'italien en fin d'après-midi. Cette pause de début d'après-midi, j'ai envie de la passer seul. Passer du temps avec des gens, c'est cool, mais je crois bien avoir atteint une limite. J'ai besoin de me recharger loin du monde, de ne pas avoir à sourire, discuter. J'ai besoin d'une vraie pause, quoi. Je me dirige donc vers un couloir plutôt peu fréquenté, quoique non loin des escaliers qui, eux, le sont. Je sors un livre, et me voilà parti vers une autre époque, une réalité loin de mes problèmes. Je m'échappe.
Jusqu'au moment où quelqu'un manque une marche et se vautre au bas de l'escalier. Il me suffit de relever la tête pour la voir, à à peine quelques mètres de moi. Je plie mon livre et m'approche en ne la voyant pas se relever. Je ne suis pas la seule personne à s'être approchée, et nous exprimons notre inquiétude. Elle nous rassure, nous assure que tout va bien. Les autres s'en vont, ne font que passer. Ils ont surement d'autres choses à faire. Moi, je reste. De toute manière, j'étais à, quoi, cinq mètres de là, à l'angle du couloir que presque personne ne traverse. Je hausse un sourcil vers la Gryffondor, qui, malgré ses belles assurances, est encore au sol.
« Besoin d'une main pour te relever ? » lui demandé-je en lui offrant ma main droite.