Andrew Scott

ϟ Nom Prénom : Andrew Achille Lucian Scott
ϟ Avatar : Daniel Gillies
ϟ Surnom : Le démon blanc
ϟ Âge : 36 ans
ϟ Date & lieu de naissance : 8 mars 1966, Hôpital de Sainte-Mangouste
ϟ Statut de Sang : Sang-Pur
ϟ Espèce : Sorcier
ϟ Genre : Homme
ϟ Orientation Sexuelle : Hétérosexuel
ϟ Don(s) : Réthorique
ϟ Ancienne Maison : Serdaigle
ϟ Club actuel : Oak’s Lodge
ϟ Poste occupé : Avocat



Caractère

Les deux choses les plus importantes chez moi sont, en premier, la loyauté que je porte à mes amis ou ma famille. Bon, quand on regarde mon histoire familiale, je suis plus loyal envers certains que d'autres. Angelo, par exemple, a complètement perdu ma confiance. Mais à part ça, je fais tout pour aider les gens que j'aime, mais y compris mes clients ; ce qui nous amène au deuxième point. J'ai un sens aigu de la justice. Étant un avocat réputé avec un sobriquet qui me suit depuis le début de ma carrière, j'ai pas mal de demandes, et je trie les clients que je choisis de représenter. Je ne prends que les cas qui correspondent à mes convictions. Qu'ils soient riches ou non, Sang-Pur ou Né-Moldu, qu'importe. Ce qui m'importe est leur passé, leur vécu, leur histoire. C'est ce qui me fait décider.

On peut dire aussi que je suis assez studieux. J'ai eu le nez dans les livres très jeunes, pour engranger le plus d'informations possibles. Cela continue encore aujourd'hui, la moindre petite chose me servira forcément un jour. Je travaille aussi énormément. J'ai toujours eu un rythme de travail conséquent, et ça continue aujourd'hui. De plus, n'ayant personne qui m'attend quand je rentre le soir chez moi, je préfère rester à mon bureau pour travailler mes dossiers et aider mes clients.

Malgré ça, je ne suis pas un homme doux. Il m'arrive de réconforter mes clients, parce que je veux qu'ils se sentent à l'aise dans mon bureau. Mais quand je dois aider des amis -James, pour n'en citer qu'un-, je ne mets pas de gant. Il doit comprendre qu'il fait de la merde, alors, je le dis clairement, quitte à être sec. Et je suis têtu, notamment quand je sais que j'ai raison. Je le laisse rarement faire. Après, je parle de lui, mais ça pourrait être n'importe qui. Je suis assez froid avec les personnes de mon entourage dont je ne suis pas proche, comme mes frères. De plus, il paraît que je suis assez impressionnant, avec un regard glacial. Disons que c'est le charme Scott qui agit, bien qu'il m'aide énormément au tribunal.

Physique

Je suis un homme assez grand, qui mesure 180 centimètres. J'ai les cheveux bruns foncés et les yeux noirs. Alors que que mon âge avance de plus en plus, j'ai des petites ridules au coin des yeux qui témoignent du temps qui passent, et au front quand je réfléchis, qui témoignent de mon air soucieux. J'essaie tout de même de prendre soin de mon apparence, en portant le plus souvent des costumes, même en dehors du travail. Il m'arrive de porter de temps en temps des vestes de cuir, mais quand je dois aller sur le terrain, pour aller empêcher James de faire des bêtises, par exemple.



Histoire

Chapitre I : Mon enfance

Je suis l'aîné de la famille Scott. Dès le début, j'ai pris conscience de l'importance de ce nom. Je me devais d'être à la hauteur. J'ai donc été très vite studieux. Je me devais d'être le meilleur dans les matières les plus prestigieuses. Je n'étais même pas entré à Poudlard que je pensais déjà à l'Université. Beaucoup de personne prennent cela pour de l'ambition. Ce n'est pas ça, j'avais des objectifs à accomplir. Je sentais que je devais quelque chose à ma naissance. J'étais né dans un foyer riche et confortable. D'autres n'avaient pas eu cette chance. Je devais donc être à la hauteur de cette chance.

C'est également durant mon enfance que je découvris les orateurs latins. Je commençais avec Cicéron, qui vantait l'art du discours. Très vite, je me sentis inspiré. Les mots pouvaient donc avoir un pouvoir. J'ai toujours eu un sens aigu de la justice, notamment parce que j'avais conscience de la chance de ma naissance. Les mots du célèbre orateur ont donc eu raison de moi, et je dévorais les auteurs latins. C'est aussi à cet âge-là que je commençais à développer mes premières plaidoiries. Non, je voulais pas gauffres pour le petit déjeuner, mais des scones avec du beurre et de la confiture. Non, je ne ferais pas la sieste parce que je n'étais plus un bébé. La première qe j'avais préparée en avance était pour convaincre mes parents de ne pas m'engueuler parce que j'avais enfermé Calvin dans la cave, et qu'il en était sortit traumatisé.

Chapitre II :Ma famille
Je pense que c'est le moment de vous parler de ma famille. Les Scott sont une famille au Sang-Pur assez reconnue dans le monde sorcier, ce qui peut expliquer la pression sur mes épaules. Ma famille avait participé à la bataille, du côté de Vous-Savez-Qui, avant de retourner sa veste. Je ne l'appris que sur le tard, à ce moment-là, je parlais déjà de défendre la veuve et l'orphelin. Deux ans après ma naissance, Ayana rejoignit notre famille, puis ce fut Calvin, avant la venue des jumeaux Anthony et Alice, et enfin, Angelo. J'étais bien plus proche d'Ayna que des autres. Calvin et moi, nous ne entendions pas vraiment, et il était plus proche d'Anthony. Et je devais bien avoir que quelque chose me faisait frissonner dans le regard d'Angelo.

Chapitre III : Poudlard

C'est dans ce contexte troublé que je rentrais à Poudlard en septembre 1977. Je fus réparti à Serdaigle. Mes parents étaient persuadés que je finirais à Serpentard, avec mon ambition dévorante, mais ils ne semblaient toujours pas avoir compris que j'avais une véritable soif d'apprendre. Que mon ambition n'en était pas, ou alors, simplement le moyen d'être sûr de parvenir à mes objectifs. Parce que j'en avais un, désormais. J'avais compris que si je voulais utiliser ma voix, je devais devenir avocat. Si je voulais aider les autres avec le pouvoir et la richesse que m'apportait mon nom, je devais passer l'examen du barreau.

Alors, je ne fis qu'étudier, pendant 7 ans. Je lisais aussi fréquemment le journal, pour me familiariser à la politique, à l'économie, et tout ce qui pouvait me servir dans le grand monde. Je continuais de lire les plus grands orateurs, et je me perfectionnais en exposé. Rapidement, mon éloquence se fit remarquer, et il était évident que j'avais un don pour cela. Vous savez, chaque Scott a ce quelque chose qui le rend impressionnant aux yeux des autres. Un quelque chose qui fait que votre présence est remarquée, voir crainte par tous. Mon petit quelque chose était ma voix.

En cinquième année, je devenais Préfet. Selon les professeurs, cela me parviendrait à accomplir mes objectifs, et m'entraîner à la plaidoirie, encore et encore. Mais, très vite, le nuage de cet honneur monta encore plus haut quand j'appris que Vous-Savez-Qui avait été battu. Personne ne comprit pourquoi ce fut par un bébé, mais au moins, il n'était plus là. Pour le moment. C'est dans une certaine sérénité que nous passions nos BUSE, que je réussis brillamment. En septième année, j'eus l'occasion de faire un stage à l'UMS. Je savais que je voulais devenir avocat, mais une petite voix me disait que je devais découvrir d'autres choses, pour être sûr que je ne regretterais pas mon choix.

Je découvris deux choses, donc, durant ce stage. Tout d'abord, que les autres métiers ne m'intéressaient pas. Je voulais réellement devenir avocat. Puis, je fis la rencontre de James Davis. Il était un Auror qui avait toujours plusieurs histoires à raconter. je me rappelle que chaque journée commençait ou se terminait avec un café en sa compagnie, où il me racontait ses derniers exploits. Je me souviens de lui avoir conseillé de faire attention, que le Seigneur des Ténèbres pouvait ne pas avoir totalement disparu. Il ne m'écoutait pas, mais ça n'empêchait pas qu'une profonde amitié naquit entre nous.

Chapitre IV : L'Université Magique Supérieure

Après avoir obtenu mes ASPIC avec brio, je rentrais en septembre 1984 en première année de Droit. Enfin, je pus mettre mon éloquence à profit. Rarement, je perdais dans les fausses plaidoiries que nos professeurs organisaient. Je connaissais sur le bout des doigts les failles de la législature, je connaissais par cœur toutes les affaires criminelles demandées sur toute la licence dès la fin de ma première année. Mes camarades me confièrent que j'étais effrayant au barreau, bien que je prenais toujours la défense.

Car c'est ce que je voulais faire. Je voulais les vulnérables, ceux qui avaient besoin d'un coup de pouce pour avancer leur vie. Mais c'est la mienne qui prit un tournant à la fin de ma troisième année de droit. Alors que ma licence allait se terminer, et que je savais que j'allais avoir mon diplôme avec les honneurs, ma sœur Ayana disparut, sans aucune explication. Elle et moi, nous avions toujours été proches, et je ne comprenais pas ce revirement de situation. Pourquoi elle ne m'avait pas écrit ? Mais surtout, pourquoi nos parents semblaient refuser de vouloir prononcer son nom ? Je savais que je devais terminer mon année, pour la retrouver.

Je ne la retrouvais pas. Non seulement elle avait effacé ses traces, mais mon Master prenait de plus en plus de temps. Encore plus en cinquième année, en 1988, quand nous étions en alternance. Nous avions nos cours, tout en nous confiant nos premières affaires. Connaissant mes notes et mon aisance, mon professeur me confia l'affaire de Lavande Everglade.

Lavande Everglade était la mère de Peter Everglade, le célèbre compagnon de Dmitry Romanov. Apparemment, elle souhaitait divorcer de son mari, mais celui-ci refusait, et lui faisait du chantage. Très vite, je me pris d'affection pour cette femme, l'air désespérée sur son fauteuil. Son fils la regardait avec inquiétude, et mettait tous ses espoirs entre ses mains. Je devais bien dire que j'avais la pression. Je voulais réussir, pour elle, et pour ses petits-fils, Alekseï et Harry, qui jouaient dans mon bureau. Au tribunal, je mis en avant le fait que Cormac Everglade avait jeté dehors son fils à sa majorité à l'annonce de son homosexualité, qu'il ne reconnaissait qu'un petit-fils sur deux et qu'il avait empêché sa femme de voir son fils et sa famille à cause de cette homosexualité. Mon plaidoyer avait ému les juges, qui finirent par donner raison à Lavande, et empêchèrent une juste séparation des biens : elle devait prendre ce qu'elle voulait, et laisser le reste à son ex-mari.

Chapitre V : Mon cabinet d'avocat

Mon Master en poche, je pris le temps de l'été pour me reposer et décorer mon bureau de futur avocat. Mon procès contre Cormac Everglade avait fait parler de lui, et j'eus très rapidement des clients. Mon succès fulgurant fut néanmoins ralentit par James ; nous étions toujours en contact, et celui-ci venait de se faire renvoyer. Sa femme était partie, et il était en train de tout plaquer. J'essayais de l'aider le plus possible, tout en gérant le travail de mes rêves que je venais enfin d'acquérir.

Très rapidement, je réussis à me faire un nom. J'étais devenu une sorte de chevalier blanc, ne défendant que ceux qui en avaient besoin, à l'instar de Lavande. J'étais tellement bon dans mon job que certains insinuaient que j'aurais pu faire un pacte avec le Diable. Mais comme je me faisais un devoir de rester du bon côté de la justice, je fus surnommé le démon blanc. Parce que je défendais la veuve et l'orphelin avec l'habilité du diable. Aujourd'hui, j'ai un record de 30 victoires consécutives.

Quand la bataille de Poudlard éclata, je ne pris pas parti. Personnellement, je souhaitais la fin du Seigneur des Ténèbres, mais, très égoïstement, je ne me sentais pas l'âme d'un guerrier. Je voulais rester en vie, et en échange de cela, je me fis la promesse de juger et emprisonner tous les Mangemorts qui passeraient dans mon bureau.

Mon petit frère Angelo avait rejoint les Mangemorts.

Je ne l'appris qu'au moment de son arrestation car cela faisait des années que je n'avais pas de ses nouvelles. Nous n'avions jamais été très proches, et, comme je l'ai déjà dit, quelque chose en lui me donnait froid dans le dos. Maintenant, je comprenais mieux pourquoi. C'est un Scott, et mon frère de sang. Je ne pouvais pas le laisser comme ça. Je pris alors sa défense. Je savais que le blanchir était impossible, mais je fis tout pour qu'il ne récolte une peine réduite. Je réussis. Ce fut ma trente-et-unième victoire au tribunal. Toutefois, quand je lui rendis viste à Azkaban, je lui précisais froidement que ce serait la première et la dernière fois. J'avais défendu des intérêts contraires aux miens, et cela me rendait malade.

Aujourd'hui, j'essaie encore de rattraper cet acte, que je ne considère, malgré tout, pas comme une erreur. Il s'agissait de mon devoir, que je fis avec brio mais à contre-cœur. Aujourd'hui, je continue d'aider les malchanceux, les victimes d'agression, de vol, de complot. Je continue de gagner, tout en défendant mes principes. Et je dois continuer d'aider au maximum, pour rattraper mon passé, pour que mon nom serve à quelque chose. Après tout, je suis le démon blanc.



La boite à questions

ϟ Une anecdote à nous partager ? Quand je suis entré en première année de droit, je me suis acheté une graine d'avocatier, que j'ai fait pousser tout le temps de mes études. Aujourd'hui, je le possède encore et il continue de faire des feuilles dans mon bureau. Il me rappelle tous les efforts que j'ai dû fournir pour en arriver là.
ϟ Quelles sont/étaient tes matières préférées à l'école ? Quand j'étais à Poudlard, je dirais l'Histoire de la Magie, parce que j'étais très bon en exposé. Mais à l'Université, je dirais le droit sorcier, que ce soit privé ou public, parce que c'est dans ces cours-là que nous apprenions à plaidoyer.
ϟ Quel est ton sortilège préféré ? Je n'ai pas réellement de sortilège préféré. Je les trouve tous très utiles. Mais si je devais choisir un type de magie, je pencherais plutôt pour la Magie Blanche.
ϟ Est-ce que tu sais exécuter un Patronus ? J'ai réussi à réaliser mon premier Patronus corporel après ma première victoire au tribunal, l'affaire Lavande Everglade. Il prend la forme d'un chevêche, plus connu sous le nom de chouette d'Athéna.
ϟ Quel est ton Epouvantard ? Plus que de perdre mes procès, j'ai peur des retombées sur mes clients si je devais perdre un procès, et qu'ils perdent des choses importantes à cause de moi. J'estime que quand je prends des clients, je suis responsable d'eux, et j'ai peur d'échouer.
ϟ Mais, au juste, à quoi ressemble ta baguette magique (bois, cœur, taille) ? Elle est en bois d'ébène, avec une plume de phénix et elle mesure 33,6 centimètres. C'est la baguette que je possède depuis que je l'ai achetée à mes 11 ans.
ϟ Quelle odeur sens-tu dans l'Amortentia ? Je sens l'odeur des livres de droit et l'anis qui flotte toujours légèrement dans mon bureau, sûrement à cause de mon avocatier.