Naomi C. Miranda
ϟ Nom Prénom : Miranda, Naomi, Charlotte
ϟ Surnom : Charlie
ϟ Avatar : Sofia Wily
ϟ Âge : 15 ans
ϟ Date & lieu de naissance : 22 mai 1986, Mindelo, São Vicente, Cap-Vert
ϟ Statut de Sang : Sang-Mêlée
ϟ Espèce : Sorcière
ϟ Genre : Femme
ϟ Orientation Sexuelle : Ne sait pas
ϟ Langues parlées : Portugais (C2), Créole (C2), Anglais (B1), Morse, Pigben, Langage des Fleurs, Code César...
ϟ Maison : Serpentard
ϟ Année d'étude : 5ème année
ϟ Options : Magie sans Baguette & Etudes des Runes & Langues Anciennes
Caractère
Niveau caractère ? On peut dire que je tiens de ma mère. De qui d’autre je pourrai tenir, de toute façon ? On pouvait pas s’attendre à autre chose, en étant élevée comme fille unique par une mère célibataire. J’ai un certain bagout, comme dirait mes profs, qui me permet de me sortir parfois de situation un peu périlleuse. Della (oui, j’appelle ma mère par son prénom, c’est elle qui insiste !) m’a toujours fait comprendre qu’il fallait que je me montres forte, parce que les femmes Miranda ne se laissaient jamais marcher sur les pieds. Et elle ajoute, après, que c’est les hommes qui se traînent à nos pieds, même si je n’ai jamais prêté attention à ça. Della et ses histoires d’amour, ça me passe un peu par-dessus la tête… Donc, pour reprendre, au niveau de mon caractère : une tête de mule. J’ai des idées, des revendications, et je suis pas prête à les lâcher pour faire plaisir à la personne en face. Je sais me donner les moyens d’atteindre mes objectifs, aussi. Un exemple ? J’ai réussi à convaincre Della de me laisser partir en Angleterre à onze ans ! J’ai dû montrer que j’allais m’en sortir, en plus, en bossant un peu plus que d’habitude. J’ai peut-être un peu manipuler la vérité, en disant que je voulais me rapprocher des lieux magiques ancestraux, mais ce n’était pas pour ça. Je voulais trouver ma sœur, et aussi vivre des Aventures, avec un grand A. Faire d’une pierre deux coups, en somme ! Je crois que Della a surtout pensé à ma sœur, mais aussi à mon père. Alors que de le trouver, lui, j’en avais aucune envie ! Un étranger, c’est tout ce qu’il est pour moi. Alors qu’Alex, c’était différent…
Physique
Je suis le portrait craché de ma grande-tante, allez savoir pourquoi ! Sans être une géante, je suis quand même grande. Et je l’ai toujours été, je m’en suis rendu compte la première fois que j’ai mis les pieds à Poudlard. Toutes les autres filles étaient si petites, et je dépassais même pas mal de garçons ! À quinze ans, je fais un bon mètre soixante-dix, je pense. En tout cas, c’est de famille : Alex aussi est grande. Della, un peu moins. Ma grande-tante, elle me dépasserait si elle était pas courbée.
Je suis un melting-pot au niveau de l’ADN. C’est un peu le lot de tout les métisses, je pense. Ma mère est née au Cap-Vert, sa famille maternelle aussi. Mais avant ça ? Aucune idée. On doit sûrement avoir des racines au Bénin, au Togo ou en Côte d’Ivoire (déduction faite par la propension de ma famille qui invoque le vaudou, clairement!). Bref, du côté de ma mère je viens de l’Afrique Noire comme on dit parfois. De mon père… Bah, aucune idée. Mais vu que je suis métisse, il était blanc. Et anglais. Ça, au moins, c’est un truc que Della sait. Anglais ou Américain, mais c’est presque la même chose, hein ?
Au fond, je ressemble un peu à ma sœur. La taille, le fait qu’on soit mince (de vraies tiges de fer, dirait ma grande-tante !), et presque le même genre de cheveux. Les miens sont bien moins disciplinés, il me faut au moins deux heures pour les coiffer. Et je ne parle même pas de quand je sors mes extensions… Alors là, il me faut tout un aprèm ! Mais ça vaut le coup.
Pour les vêtements, je suis assez simple. Au Cap, j’adorai me balader dans l’uniforme de mon école. C’est un peu pareil à Poudlard. Les uniformes, c’est un peu comme les déguisements. Et les déguisements, ça permet de se montrer en se cachant à la vue de tous… Mais les jours sans uniformes, je troques la chemise et la jupe classique pour des vêtements aux couleurs un peu plus pastel et girly. Des robes, des jupes ou des shorts !
Histoire
Chapitre I - República de Cabo Verde : Cântico da Liberdade
Je suis née et j’ai grandis pendant onze ans sur l’île de São Vicente, mais qu’on appelle Sanvisenti chez moi. J’ai passé des années à parcourir les rues de Mindelo, ma ville, comme des tonnes de gamins avant moi. Aller à pieds à l’école, traîner dans les rues pour échapper aux cours super pénibles de religion… Parfois, ça me manque. Mais commençons par le tout début : je suis née à l’hôpital de Mindelo, le 22 mai 1986. Ce jour-là, Della n’a pas eu de péridurale et s’est promis de ne plus jamais tombé enceinte ! Ma mère avait vingt ans. Mon père ? Inconnu au bataillon. Un touriste de passage, qui parlait anglais. C’est en souvenir de lui, mon deuxième prénom. Charlotte, comme Charlotte Brontë, la seule romancière anglaise que Della a lu. Bref, pour mon père. On peut pas dire que son existence soit très importante pour moi : ma mère, ma famille et ma vie me suffisent amplement ! Della s’est jamais caché que j’étais ni prévue, ni un bébé conçu pendant un coup de foudre de vacances. Elle commençait un nouveau boulot dans le tourisme, après avoir été vendeuse depuis quatre ou cinq ans. Elle voulait fêter ça, et pouf, j’étais là neuf mois plus tard. Pas de quoi en faire un drame, en vrai. Ma mère m’aime, et c’est tout ce qui compte.
Ma vie a été la plus basique pendant onze ans. École, aller à la supérette de mon oncle pour discuter avec mon grand-père qui faisait le pied de grue devant l’entrée, attendre Della pour qu’elle m’aide avec les devoirs, dévorer des livres chez ma grande-tante quand elle sortait avec ses amis. Ça aurait pût durer comme ça pendant longtemps, je crois. Et puis on a reçu une visite un peu bizarre, une personne qui se disait sorcière. Je vous raconte pas la tête de Della ! Ma mère est à fond dans l’ésotérisme. Il y a pas que le vaudou familiale qui l’intéresse, évidemment, et pas non plus toutes les légendes du Cap. Elle est passionnée de Wicca, aussi. Ça lui a pris quand j’avais quoi ? Quatre, cinq ans ? Elle est entrée dans un coven, et j’y suis allée quelque fois sans plus d’enthousiasme que ça. Moi, je préférai rester chez ma grande-tante, qui tenait une boutique revendant des vieux bouquins venant d’Europe. Elle en avait même gardé certains, parce que les couvertures étaient aussi jaunies que les pages, parfois piquées d’humidités. Conan Doyle, Agatha Christie et Ngaoi Marsh… Enfin, je m’égare. Donc, une femme sorcière est venue, a dit que j’en étais une. Della a pris ça super positivement. Ma grande-tante était là, dans un coin. Elle a hoché la tête et elle a dit qu’elle le savait, parce que j’avais les mêmes yeux que sa sœur aînée qui avait un don. Donc apparemment, ça court un peu dans la famille, la magie. En bref, je devais aller dans une école. J’avais le choix : une école privée d’ici, sur une autre île du Cap. Ou une plus loin, sur le continent.
Eh bah devinez quoi ? J’ai demandé d’aller en Angleterre ! J’ai fait toute une vie pour que Della accepte, en trouvant toujours les arguments les plus tordus. C’est un peu de la faute de ma mère, aussi : une fois, je lui ai demandé pourquoi elle aimait tant la Wicca. Je devais avoir sept ans, et je revenais de l’école. Elle me brossait les cheveux en me répétant « An'ye Harm None Do what Ye Wilt » (fais ce que tu veux tant que ça ne nuit à personne), la devise du coven. Elle a évoqué la loi du Triple retour, les causes et les conséquences, que tout était lié et que si tout était lié, alors elle allait revoir son premier enfant. Je crois que savoir qu’elle avait eu un bébé avant moi, ça m’a pas tant choqué que ça. J’ai demandé où elle était : dans le ciel ou au cimetière ? Raté pour moi, elle était en Angleterre. Pourquoi ? Parce que Della pouvait pas s’en occuper. Et c’est resté là, j’ai gardé cette sœur aînée dans un coin de ma tête. Et ça a ressurgit quand j’avais onze ans, parce que c’était l’occasion d’aller la voir. Tomber sur une sœur parmi tout les Anglais, c’était hautement improbable. Mais si elle était comme moi, vu qu’on avait la même mère et que le don venait d’elle, alors il y avait peut-être une chance ? Bon, j'ai dû encore patienter un an, parce que l'école était pas du tout ouverte. J'ai pas troooop compris pourquoi, et ça m'intéressais pas tant que ça. Un an dans l'école privée de l'île voisine, et j'aurai mon lot d'Aventures rien qu'à moi !
Chapitre II - England – God save the Magic
Je me souviens encore de l’effervescence quand j’ai embarqué dans l’avion pour l’Angleterre avec Della, deux mois avant la rentrée des classes. Les boutiques, les nouveautés de la magie et de tout un monde nouveau… Pas de saison sèches ou de saison des pluies, ici. Ou plutôt, la saison des pluies, c’était tout le temps. J’ai fait rapidement des progrès en anglais, même si j’avais un niveau déjà très correcte en sortant de l’école. On pouvait dire merci aux sœurs pour ça ! Mais j’ai jamais pût gommer mon accent du Cap. Au final, je l’aime bien. Mais c’est bizarre de me dire qu’Alex l’a pas, et qu’elle peut pas parler en créole ou en Portugais avec moi. Après deux mois de visites assez intenses des lieux très sacrés, des covens anglais, des attrapes-touristes en tout genre, Della m’a mis au train pour Poudlard. C’est là que j’ai commencé à comprendre que j’allais pas la voir avant des mois et des mois, et ça me donnait envie de pleurer. Et le train est parti.
J’ai été assez vite réparti à Serpentard, dans l’école. Au début, j’ai trouvé le château assez austère. Pas parce qu’il était totalement en pierre, mais l’ambiance… Et puis une fille de ma classe m’a expliqué, et elle a bientôt était rejoint par deux ou trois autres personnes. La guerre, le climat de terreur de l’année dernière quand des mangeurs de morts contrôlaient l’école. D’un coup, je comprenais un peu mieux pourquoi les inscriptions étaient fermées ! Et je me sentais un peu bête de rien savoir, même si c’était absolument pas de ma faute. C’est pas comme si nos deux pays communiquaient beaucoup… Enfin, c’était passé maintenant, non ? Comme dirait Della, il faut toujours avancer dans la vie, sans jeter un regard de regret en arrière. Apparemment, c’était encore un peu trop vif pour certains. Des gamins qui étaient en colère parce qu’ils avaient été traités injustement, si j’avais bien compris. Je dois bien avouer, c’était un peu trop complexe pour moi comme histoire. Je comprenais à peine comment le monde de la magie fonctionnait, alors bon… Et égoïstement, ça ne m’intéressait pas tant que ça. Mon seul but, c’était d’aller de l’avant, retrouver ma sœur et remplir ma tête du plus de souvenir anglais avant de rentrer chez moi.
Rencontrer Alex était facile, vu que Della m’avait donné son nom et son prénom. Par contre, je crois qu’elle ne savait pas du tout qui j’étais… au début ! Il faut dire, je m’étais inscrite à Poudlard sous le nom de Charlotte. Ma mère avait apprécié l’idée, elle trouvait que ça « arrangeait ». Un prénom anglais pour une partie de ma vie en Angleterre, c’était pas mal, non ? Je me suis présenté sous le nom de Charlotte à Alex, avant de lui dire que je m’appelais Naomi. À la longue, je préférai vachement mon second prénom ! Surtout en le diminuant, comme ma sœur. De Charlotte, on passait à Charlie. C’était un prénom qui criait Aventures et Mystère, Charlie ! Grâce à Alex, j’ai rencontré ses autres sœurs. C’était bizarre de se dire qu’elle avait été élevé comme l’aînée, mais pourquoi pas. Même si je suis fille unique, au fond, j’ai toujours été entourée par une horde d’oncles, de tantes, de cousins et de neveux. Qui n’était pas forcément mes vraies oncles, tantes, cousins et neveux de sang, mais Della insistait pour me les présenter ainsi. Parce qu’une famille, c’est le sang, mais aussi ce qu’on choisit. J’ai aussi fait la connaissance de Billy/William. Encore un qui aimait changer de prénom, comme moi. C’est peut-être pour ça qu’il m’a autant plus, et aussi parce qu’il me faisait penser à un de mes oncles-voisins qui me faisait faire le tour du quartier sur sa moto pendant les festivals. Sauf qu’il a merdé avec ma sœur, vraiment beaucoup. Donc, de façon tout à fait proportionnelle, j’ai décidé de ne plus jamais lui adressé la parole. Cette année, j’ai deux missions que je me suis auto-imposée : éviter à tout prix Billy (et le frapper si il s’approche trop près) et résoudre le mystère de Maléfice & Sortilège. Ce sera mon premier exploit en tant que jeune détective !
La boite à questions
ϟ Une anecdote à nous partager ? Quand je suis arrivé à Poudlard, j'ai appris l'existence d'un truc : la Métamorphomagie. Franchement, ça avait l'air si bien de pouvoir changer son apparence à volonté ! Et je ne parles même pas des avantages quand on est détective... Sauf que voilà, c'est héréditaire ! Il y a aucune chance pour que le don soit présent dans la famille de ma mère, dommage.
ϟ Quelles sont/étaient tes matières préférées à l'école ? J'adore les cours de version en Langues Anciennes ! C'est comme résoudre une énigme : il faut de l'ordre et de la méthode, et se creuser la tête pour arriver à un résultat à peu près cohérent. D'un certain point de vue, c'est franchement magique !
ϟ Quel est ton sortilège préféré ? Revelio, le sortilège qui permet de rendre visible ce qui a été caché. Super utile si jamais je deviens détective magique, non ?
ϟ Est-ce que tu sais exécuter un Patronus ? Pas encore, c'est pour cette année je crois ! Je sais pas encore à quoi m'attendre, au niveau de sa forme. J'ai absolument aucune idée de quel animal peut bien me représenter...
ϟ Quel est ton Epouvantard ? Franchement, la dernière fois que j'en ai vu un, le sol s'est dérobé sous mes pieds. Je sais, c'était pas vrai, mais quand même : j'avais vraiment l'impression d'être au bord d'une falaise, et comme j'ai une peur panique du vide... Bah, j'ai pas réussi à m'en débarrasser. Le prof a dût le faire à ma place.
ϟ Mais, au juste, à quoi ressemble ta baguette magique (bois, cœur, taille) ? Bois d'aubépine, ventricule de dragon. Elle est plus petite que la moyenne, je crois, et extrêmement souple - quoi que ça veuille dire !
ϟ Quelle odeur sens-tu dans l'Amortentia ? L'odeur des vieux livres policiers que j'ai récupéré à droite et à gauche, et la sauge blanche que Della brûle un peu partout à la maison dès que quelque chose va mal.