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RPG Harry Potter

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I'll dare everything for you Jeudi 1er novembre 2001Cette journée m’avait semblé interminable. Passer trois heures sur les bancs de l’amphithéâtre à écouter le professeur de Communication lisant ses notes d’une voix monocorde et peu convaincue avait été un enfer. Même l’heure d’Arts et de Littérature m’avait semblé ne jamais vouloir se terminer. Sans doute, le fait d’avoir passer toute la nuit précédente dans une position improbable, assis sur le sol dur et froid de la Bibliothèque, était pour beaucoup dans mon épuisement et ma mauvaise humeur. Au moins, penser rêveusement à Aria me permettait de tenir le coup durant cette journée. Le plan initial et idéal aurait été d’aller la voir dès les premières heures, ce matin. Elle m’avait donné l’adresse de ses parents, c’était bien pour que je m’en serve, non ? Mais voilà, est-ce que j’aurai assumer de sécher toute une journée de cours, et de devoir trouver une excuse plausible auprès de mes camarades ? Non, cela m’aurait été totalement impossible. Je pouvais voir d’ici mon bégaiement au travers de mes justifications, et mes camarades qui me charrieraient – sans compter que tout ceci serait forcément venu aux oreilles d’Aliocha, qui n’est pas vraiment reconnu pour sa discrétion. Non, le jeu n’en valait absolument pas la chandelle.

Plus la journée avançait, et plus mon désespoir grandissait. Est-ce que c’était possible d’avoir déjà un tel besoin de revoir la jeune femme ? Je ne l’aurai jamais cru… et je me félicitais d’avoir tenu toute notre correspondance secrète. La dernière chose dont j’avais besoin en cet instant, c’est que quelqu’un se mette dans la tête de m’aider à voir plus clair dans la mienne ! Une fois les cours enfin achevé, je pris soin de fumer discrètement dans un coin de l’Université avant de transplaner. Merlin merci, mes pères n’étaient pas encore rentrés, Aliocha était à traînailler encore on-ne-sait-où, et Nana devait sûrement prendre le thé avec une de ses amis en ville. Même Poivre et Pepperoni étaient en train de dormir, ce qui arrangeait mes affaires. Je me lava pour me débarrasser de l’odeur de cigarette froide, puisque Aria n’aimait pas cela, puis je passa dans ma chambre. Oh, je pouvais déjà entendre mon frère se moquer gentiment de moi, alors que je prenais un de mes costumes réservés pour les grandes occasions. S’il était assez suicidaire pour se présenter devant Monsieur Blackwood en survêtement et en tongs, tel n’était pas mon cas.

C’est en costume, bien coiffés et avec un bouquet de cyclamens rosâtres que je fis face au Manoir Blackwood. L’anxiété grandissait alors que j’actionnais la sonnette de l’entrée, me maudissant intérieurement de ne pas avoir fumé un peu plus. Au vu du stress qui ne faisait que monter, un paquet entier n’aurait sûrement pas suffit à me calmer. Les joues bien trop rouges, je me retrouva brutalement devant le père d’Aria. Ce n’était pas prévu : j’aurai plutôt parié sur sa mère. En plus d’avoir été ma professeur à Poudlard, j’avais toujours eu l’impression qu’elle m’aimait plutôt bien. Alors que Vladimir Blackwood… avait de nombreux démêlés avec Aliocha, si je puis dire. « Monsieur Blackwood… ! Je viens… en fait, je souhaiterai voir Aria, et… » Je déglutis avec difficulté, devant son air froid et impassible. Mon frère n’avait pas tord en disant que parfois, il était effrayant ! « Je voulais aussi vous dire que… Eh bien, pour ce qui s’est passé ce matin, ce n’était pas… Jamais je ne voulais… » Les mots qui me venaient immédiatement à l’esprit, mais restaient coincés au fond de ma gorge, étaient : « je ne voulais pas attenter à sa vertu. » Le cours d’Arts et de Littérature sur l’époque victorienne de cet après-midi était en train de faire des ravages. « Aria ! » Je me mords la lèvre inférieure, un peu honteux d’avoir élevé la voix en reconnaissant la jeune femme en haut des escaliers, dans l’encadrement de la porte. Au fond, je n’avais qu’une envie : qu’elle me libère de son père. « Est-ce que… est-ce que je peux y aller, monsieur ? » Si je n’avais pas les mains empêtrées dans mon bouquet, je triturerai à coup sûr ma cravate gris perle. L’homme en face de moi regarda sa fille, puis moi, avant de lâcher un soupir qui me semblait bien las. « Si vous le souhaitez… et si Aria le souhaite, j’y consens. Mais j’aimerai m’entretenir avec vous, monsieur… ? » « Harry Romanov. » Soufflais-je, mortifié de voir une étincelle moqueuse au fond des yeux du père d’Aria. Comment est-ce que j’avais pût ne pas penser à quelque chose d’aussi basique que de me présenter ? Au moins, j’étais admis dans le Manoir, et je pouvais avoir une discussion avec Aria sur… tout ce qui s’est passé.
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I'll dare everything for you Avec Harry Romanov Jeudi 1er novembre 2001

Je posais le bout de ma plume contre mon nez, en réfléchissant. Je faisais mes devoirs de fin de semaine, à mon bureau chez mes parents. Après la nuit que j'avais passée dans la bibliothèque, Père avait insisté pour que je revienne au manoir jusqu'à dimanche. Mère avait hésité, mais en voyant le peu de cours que j'avais aujourd'hui et demain, elle accepta, à condition que je rattrape ce que j'avais manqué. Je ne sais même pas pourquoi elle m'avait dit ça. Bien sûr que j'allais rattraper, j'avais une place de première de classe à tenir ! Enfin, disons que mon objectif était de faire encore mieux que mes ASPIC, et donc, d'obtenir chaque année avec seulement des Optimal, et les félicitations du jury en prime.

Mais je devais bien avouer que j'avais du mal à me concentrer, aujourd'hui. Je reposais ma plume et enfouit ma tête entre mes bras, sur mon bureau. Je ne faisais que penser à Harry. Est-ce qu'il allait m'écrire ? Est-ce que je devais venir le voir à la bibliothèque ? Mais le vendredi, il y avait du monde. Et puis, qui me disait qu'il serait à l'accueil ? Peut-être qu'il serait dans la réserve à ranger, alors que ce serait sa jolie collègue qui me renseignerait. Mais je ne voulais pas parler à sa jolie collègue, je voulais parler à Harry. Je me sentis rougir en repensant à hier soir. Je l'avais embrassé. Moi, Aria Blackwood, avait embrassé quelqu'un. Je ne m'étais jamais sentie assez confortable pour embrasser quelqu'un. Mais avec Harry… Depuis le soir où nous parlions Astronomie, tout était différent. Je me sentais bien, avec lui. Je voulais être avec lui. Je voulais lui demander si il accepterait d'être mon copain, mais je n'en avais pas le courage.

Je relevais la tête quand j'entendis que ça sonnait à la porte. Mère rentrait toujours après le dîner, parce qu'elle siégeait au banquet de Poudlard. Ça ne pouvait pas être Margo, ma marraine, qui rentrait toujours comme si c'était chez elle en appelant ma mère à grands cris. Peut-être ma cousine Emilia ? Il était un peu plus de 17 heures, l'école primaire devait être fermée, maintenant. Peut-être qu'elle accepterait de me donner des conseils ? Je me relevais, sans vraiment me soucier de ma tenue. En minishort avec un crop top à manches longues et des chaussettes en laine, je redressais mes cheveux pour en faire un chignon et je plantais mon crayon dedans, pour les faire tenir. Je savais que Emilia ne se soucierait pas vraiment de ma tenue. Mais quand j'arrivais dans le couloir, en haut des escaliers qui donnaient sur l'entrée, je vis que mon père était encore devant la porte. Alors, ce n'était pas ma cousine à la porte ? Au moment où j'allais me pencher pour voir qui c'était, le visiteur m'appela. « Aria ! » je reconnus immédiatement sa voix. « Harry ! »

Un sourire grandit sur mes lèvres, pendant que Père continuait de faire face au jeune homme. « Est-ce que… est-ce que je peux y aller, monsieur ? » Je descendis les escaliers, le temps que mon père réfléchisse, puis finisse par soupirer. « Si vous le souhaitez… et si Aria le souhaite, j’y consens. Mais j’aimerai m’entretenir avec vous, monsieur… ? » « Harry Romanov. » « Bien sûr que j'y consens ! Viens, Harry. » Sans pudeur aucune, je pris sa main, je le fis passer devant mon père, et je l'entraînais dans les escaliers, avant de le guider jusqu'à ma chambre. Ma pudeur revint quand je fermais la porte, avant de me tourner vers Harry. Et c'est une fois immobile que sa taille me frappa. Par Merlin, il était vraiment grand ! Je ne m'en étais jamais rendue compte avec mes talons, et le fait qu'on s'était plus souvent vus assis que debout, mais bon sang, il avait la taille d'un géant ! Je souris quand il me tendit les fleurs. « Elles sont pour moi ? Merci beaucoup, elles sont magnifiques ! C'est la première fois qu'on m'offre des fleurs. » La première fois, en dehors de ma famille, évidemment.

Je fis apparaître un vase, que je remplis magiquement d'eau, avant de mettre les fleurs. Elles détonnaient au milieu de mon bazar sur mon bureau, alors, pensive, je les changeais de place et les plaçais sur le rebord de la fenêtre. Voilà. C'était beaucoup mieux. Puis je repris les mains de Harry pour le faire s'asseoir sur mon lit, et je m'installais en face de lui. « Tu as mis un costume pour impressionner qui ? Mon père, ou moi ? » Je lui lançais un sourire taquin. De toute façon, hormis Dante, personne ne passait le pas de cette porte sans cravate. Même Mathys en mettait une, bien qu'il était devenu le collègue de mon père depuis des années, et son beau-neveu depuis plus longtemps encore. « Je pensais à toi, justement… Et à cette nuit. » Je me sentis rougir une nouvelle fois. « Je voulais te remercier, encore une fois, pour ce que tu as fais. Ça m'a touchée, réellement. Je peux faire quelque chose, en échange ? » Mon cœur battait la chamade. Je voulais me réfugier une nouvelle fois dans ses bras, mais je n'osais pas lui demander de devenir mon petit ami. Ça me faisait trop peur, et je préférais m'arrêter au fait que j'osais tenir ses mains.
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I'll dare everything for you Jeudi 1er novembre 2001Retrouver Aria dans ce grand manoir avait quelque chose de rassurant. Autant son père semblait intimidant, autant une sensation de familiarité se dégageait de la jeune femme qui venait d’émerger dans la pièce. Était-ce parce qu’elle avait revêtue une tenue beaucoup moins formelle que d’habitude – et que je devais me faire violence pour ne pas loucher sur ses cuisses ? Était-ce parce que nous venions de passer littéralement une nuit enlacée dans la Bibliothèque ? Je ne saurai trancher avec certitude. Au moins, je n’eus pas trop à réfléchir : Aria pris les choses en main, en commençant par la mienne pour m’attirer dans sa chambre. Une chambre tout à fait classique, douillette et… dont la porte venait de se fermer sur moi. Mes yeux tombèrent sur la jeune fille, encore plus petite que toutes les fois où nous nous étions croisés. Ses pieds… elle était en chaussettes hautes, sans aucune chaussure. Est-ce que la différence de taille venait de là ? Je releva brusquement les yeux vers les siens, en essayant de ne pas paraître trop troublé. Qu’est-ce qu’elle penserait de moi, si elle connaissait les pensées qui s’animaient derrière mes paupières ? Pour dissimuler ce trouble passager, je lui tendis le bouquet de fleurs, en souriant. « Elles sont pour moi ? Merci beaucoup, elles sont magnifiques ! » Mon sourire redoubla, mais les mots restèrent bloqués dans ma gorge. Qu’est-ce que j’aurai bien pût lui dire de plus ? « C'est la première fois qu'on m'offre des fleurs. » C’était stupide, mais j’étais si heureux de pouvoir la faire sentir comme une personne privilégiée ! Cela n’augurait que du bon pour le suite de l’entrevue, n’est-ce pas ? Et pourtant, je restais toujours désespérément muet alors qu’Aria s’occupait de trouver une place pour les fleurs. Pourquoi est-ce que je n’arrivais pas à trouver la moindre chose à dire alors qu’elle m’amenait à son lit pour m’y asseoir ?

« Tu as mis un costume pour impressionner qui ? Mon père, ou moi ? » « Heu… » Je triturais ma cravate, un peu mal à l’aise. Est-ce que j’en avais trop fait ? Pas assez ? Est-ce qu’elle me considérait comme quelqu’un d’étrange, maintenant ? Pourtant, ne pas se présenter en costume chez un Sang-Pur était un faux pas tout à fait inexcusable. « Un peu des deux, si je dois être honnête. » Pour l’impressionner, elle. Et pour être sûr de pouvoir passer le seuil du Manoir, férocement gardé par son père. Sans mentir, son aura était impressionnante, écrasante. Je me demandais comment ses étudiants pouvaient survivre lors de ses cours, ou qu’est-ce que ça faisait de vivre toute l’année avec lui. « Je pensais à toi, justement… Et à cette nuit. » Par Merlin… Est-ce qu’elle rougit à cause de moi ? Est-ce que je ne devrais pas être un peu moins fier de lui faire cet effet-là ? « Vraiment ? » Je fixais mon regard dans le sien, en espérant que la suite de ses pensées seront aussi pleines de promesses que ce que j’imaginais. « Je voulais te remercier, encore une fois, pour ce que tu as fais. Ça m'a touchée, réellement. Je peux faire quelque chose, en échange ? » Je serra sa main dans la mienne, comme un besoin pressant de rapprochement physique avec elle. Je savais qu’elle voulait parler de quand je l’avais protégée, réconfortée mais… pourquoi n’abordait-elle pas le coeur du sujet ? « Aria… dans la Bibliothèque, quand nous nous sommes… » Embrassés. Pourquoi est-ce que j’avais l’impression de ne pas pouvoir dire ce mot, trop intime, devant elle ? Enfin, ce n’est pas comme si son père écoutait aux portes ! « Je veux sortir avec toi. » Les mots avaient traversés la barrière de mes lèvres, beaucoup plus abruptement que je n’aurai aimé qu’ils le fassent. J’aurai aimé enveloppé ces mots de tournures romantiques, amoureuses. Je me mordis la lèvre inférieure, en me forçant à poursuivre sur ma lancée. C’était trop tard pour renoncer, désormais. « Je suis venu ici pour te demander de sortir avec moi, Aria. » Le costume, le bouquet… c’était pour ça, pour ce moment crucial. Je n’avais encore jamais officiellement demandé à une fille de devenir ma petite-amie. « Je ne veux pas que tu dises oui parce que tu te sens redevable, ou je ne sais pas quoi… C’est… je… » Je rougis en avalant ma salive. Comment lui dire tout ce que j’avais à lui dire sans dévorer ses lèvres ou ses jambes de mes yeux ? J’avais vraiment un problème. « Tu… tu… me plaît. Beaucoup. Et je sais que je m’entends très bien avec toi. Et… tu me plaît. » Je répétais, assez stupidement ce fait. C’était toujours mieux que de lui avouer rêver de l’embrasser à pleine bouche comme hier, non ?
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I'll dare everything for you Avec Harry Romanov J'étais si heureuse de voir Harry, je devais être honnête. Naïvement, je pensais qu'on allait se réécrire des lettres, sûrement se revoir d'ici… D'ici un moment. Jamais je n'aurais pensé qu'il viendrait carrément chez moi, mais mon cœur se gonfle quand j'y repense. Une fois le bouquet de fleurs posé sur le rebord de ma fenêtre, je me tourne vers lui, et je le taquine sur son costume. « Un peu des deux, si je dois être honnête. » Sa franchise me fait sourire. C'est vrai que mes parents, Père surtout, peuvent être assez impressionnant. Même Mathys met une chemise quand il doit venir à la maison. Seul Arthur, et parfois Dante, mon parrain, s'habille comme ils veulent. Arthur… bah, parce que c'est Arthur, et qu'il vit -vivait- ici. Même si mes parents sont assez à cheval sur la tenue pour les moments où nous nous réunissons, Arthur met sans problème des tee-shirts. Et Dante… En tant que meilleur ami et bourreau de Père, il fait un peu ce qu'il veut.

Je finis par m'asseoir à côté de Harry, sur mon lit. Je me sens rougir quand je lui avoue que je pense à lui. On se regarde yeux dans les yeux, et je n'arrive pas à quitter son regard. Harry a des yeux bleus… Magnifiques, et profonds. J'en serais presque jalouse, je suis celle qui a les yeux les plus foncés dans notre fratrie -même si ça leur arrive de prendre une tournure dorée quand je m'énerve. Sang de loup-garou, que voulez-vous. « Aria… dans la Bibliothèque, quand nous nous sommes… » J'attends avidement la suite, qui ne vient pas. « Embrassés ? » Je la dis moi-même, comme pour aller plus vite. J'ai tellement hâte de savoir ce qu'il va me dire. Je sens mon cœur qui s'accélère. Il bat furieusement dans ma poitrine. « Je suis venu ici pour te demander de sortir avec moi, Aria. »

Mon cœur loupe un bond, une nouvelle fois. Je n'arrive pas à le quitter des yeux, et je sens ma bouche devenir sèche. Comme si je paniquais. Pourtant, je sens que je ne panique, c'est autre chose. L'impatience, peut-être ? Parce que j'ai très envie de savoir la suite. « Je ne veux pas que tu dises oui parce que tu te sens redevable, ou je ne sais pas quoi… C’est… je… » Je me sens rougir à nouveau. J'avoue que jamais je n'aurais jamais pensé à sortir avec lui juste pour le remercier. Sûrement à cause de l'éducation Blackwood, et du féminisme made by ma marraine, aka Margo. « Tu…? » A défaut de sortir avec lui pour le remercier, je peux toujours tenter de le pousser à terminer ses phrases. « Tu… tu… me plaît. Beaucoup. Et je sais que je m’entends très bien avec toi. Et… tu me plaît. » Je finis par lui sourire franchement, les joues totalement rouges.

Je me rapprochais de lui, avant d'écouter mon instinct et de me mettre à cheval sur lui, pour être à sa hauteur. Parce que même assise, je suis plus petite que lui. La vie est injuste. Malgré le changement de position, nous nous regardons toujours dans les yeux. « Harry, je… » Je réflechis. J'ai énormément de choses sur le cœur, qui tournent dans ma tête, et je ne sais pas comment les formuler, dans quel ordre les dire. Je finis par ouvrir la bouche, et tout dire sans réfléchir. « Je n'ai jamais ressenti le besoin de me rapprocher de quelqu'un. Mon cocon était bien trop confortable, et sécurisant, face au monde extérieur. Et puis, tu es arrivé. Toi, mon correspondant mystérieux, qui m'a donné envie d'aller toutes les semaines à la bibliothèque, uniquement pour te répondre. Cette nuit, avec toi… Je me suis rendue compte que le monde extérieur peut ne pas être si effrayant quand nous sommes accompagnés des bonnes personnes. C'est une leçon que j'avais apprise avec ma meilleure amie, et que j'avais oubliée. C'est toi qui me l'a rappelée, et cette fois… Je n'ai pas envie de l'oublier. »

Je finis même par poser mes deux mains sur ses joues. « Toi aussi, tu me plais. Et pas juste parce que je te suis redevable. » Un sourire franchit mes lèvres. « De toute façon, jamais je ne serais jamais sortie avec quelqu'un juste pour le remercier. Je t'aurais fait des cookies, à la limite. » Je me penchais, pour l'embrasser furtivement, avant de poser mon front contre le sien. « Harry Romanov. Je veux devenir ta petite amie. » Un léger silence s'installa entre nous. Mais un silence confortable, où on se regardait en se souriant. Je finis même par glousser, avant qu'on se réembrasse de nouveau. Je ne voulais pas le lâcher, jusqu'à ce que je tourne le regard vers ma porte de chambre. Je lâchais Harry d'un seul coup pour me rasseoir sagement à côté de lui. Il ne devait pas comprendre ce que je faisais, mais j'avais clairement entendu les pas de ma mère dans le couloir.

Ça toqua doucement. « Aria ? Je peux rentrer ? » « Oui ! » Ma mère ouvrit la porte. Elle était toujours aussi pimpante, même après une journée à donner cours. « Bonsoir, Harry. Je suis ravie de vous revoir. Encore merci d'avoir aidé ma fille, cette nuit. » Je jettais un regard à Harry, en souriant. Je savais que mes parents le voyaient comme un héros. « Vladimir et moi, nous allions prendre une collation. Souhaitez-vous vous joindre à nous ? » « Volontiers. » Je regardais toujours le jeune homme, en espérant ne pas m'être avancée trop vite. Si ça se trouve, il n'avait aucune envie de voir mes parents… Mais en même temps, il me semblait que Père voulait le voir, non ?

Quand ma mère sortit, je me tournais immédiatement vers Harry. « Désolée, tu n'avais peut-être pas envie de prendre le thé avec mes parents, non…? » Je me levais, pour fouiller dans mon placard. J'attrapais un jean et des bottines à talons. « Désolée, il faut juste que je me change, mes parents aiment bien qu'on soit présentable pour les moments en famille… » Je lui souris, en lui disant que je revenais dans cinq minutes. Mes parents ne voulaient pas que je sois en tenue de gala non plus, mais bon, il fallait que j'évite le short de sport que je mets pour glander et les chaussettes en laine. Je gardais mon tee-shirt, je mis le jean et je chaussais mes bottines. Histoire d'essayer de retrouver un peu d'égo en gagnant quelques centimètres. Je retournais dans ma chambre, et je souris à Harry. « On y va… ? »

On descendit au salon, où mes parents étaient déjà installés. La belle théière en porcelaine de Limoges avait été sorti. C'était un des cadeaux de mariage de luce de ma marraine à ma mère. Du coup, elle ne la sortait que pour les invités de marque ; elle ne la sortait même plus pour les visites hebdomadaires d'Emilia. Je compris qu'à travers ce service, ma mère voulait remercier et honorer Harry. Il y avait aussi le présentoir à étages avec des minis-sandwichs, des tartelettes à l'orange et -pour mon plus grand plaisir- des minis fondants au chocolat. Ils avaient vraiment sorti le grand jeu !

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« Installez-vous, je vous en pris. Harry, j'espère que vous avez faim ! » Père était sur son fauteuil, au bout de la table basse, prêt à présider notre assemblée. Je m'assis au bout du canapé, à ses côtés, là où se trouvaient les fondants au chocolat. Harry s'installa à mes côtés, et une fois que Mère finit de servir toutes les tasses, elle s'installa en face de nous, au milieu du canapé. « Harry, comment vos pères trouvent la vie maritale ? Peter semble toujours aussi joyeux et heureux, quand je le croise dans la Grande Salle. Comment va Dmitry ? Et votre frère ? » J'échangeais un regard malicieux avec mon père alors que nous prenions chacun un fondant au chocolat. Père se plaignait souvent d'Alekseï, le frère d'Harry, et le voyais tellement souvent en compagnie de mon grand frère Arthur, que cela en devenait presque une blague. Je n'avais pas beaucoup parlé à ce garçon, mais franchement, j'avais l'impression de tout connaître sur lui. Je savais que si j'avais le malheur de plonger dans une conversation avec lui, il pomperait toute mon énergie.
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I'll dare everything for you Jeudi 1er novembre 2001Je pinces les lèvres en détournant le regard. Pourquoi est-ce que j’avais stupidement marqué une pause avant de dire « embrassés » ? Parce que nous n’étions bel et bien embrassés, et pas qu’une fois d’ailleurs. Et ça avait le meilleur baiser – totalement chaste mais terriblement excitant – que je n’avais jamais eu. Et auquel j’ai pris entièrement part, parce que je voulais être encore plus proche d’Aria. Alors pourquoi, au nom de Merlin et de tout les autres grands sorciers dont je ne me souvenais pas, pourquoi est-ce que je n’avais pas juste réussis à lui dire ce mot ? Et pourquoi je me sentais tellement mal et démuni quand elle le prononça  - avec un empressement tout à fait charmant, soit-dit en passant. Mais voilà que je bégayais en essayant de lui dire combien elle me plaisait. Il fallait que je lui fasse comprendre qu’elle me plaisait énormément, sans pour autant être ou trop passionné, ou trop froid, et surtout en évitant de regarder ses jambes qui attiraient mon regard comme un aimant. Passer pour un pervers n’était vraiment pas la meilleure idée pour l’inciter à sortir avec moi !

Laborieusement, je finis par mettre les mots les un à la suite des autres pour former une phrase à peu près cohérente. Elle était toujours plus intelligible que la petite voix qui criait dans mon esprit d’embrasser Aria sans lui faire un aussi long discours au préalable. Mais ce n’était sans doute pas une bonne idée, n’est-ce pas ? C’était ce qui s’était passé hier soir, dans la Bibliothèque mais… les circonstances étaient différentes. « Harry, je… » Je scrutais les prunelles de la jeune femme, en ayant douloureusement conscience du bruit abominablement bruyant que faisait mon coeur. L’entendait-elle ? « Je n'ai jamais ressenti le besoin de me rapprocher de quelqu'un. Mon cocon était bien trop confortable, et sécurisant, face au monde extérieur. Et puis, tu es arrivé. Toi, mon correspondant mystérieux, qui m'a donné envie d'aller toutes les semaines à la bibliothèque, uniquement pour te répondre. Cette nuit, avec toi… Je me suis rendue compte que le monde extérieur peut ne pas être si effrayant quand nous sommes accompagnés des bonnes personnes. C'est une leçon que j'avais apprise avec ma meilleure amie, et que j'avais oubliée. C'est toi qui me l'a rappelée, et cette fois… Je n'ai pas envie de l'oublier. » J’avais l’impression d’avoir pris un ascenseur émotionnel sans ticket de retour. Est-ce que son discours tendait plus vers le oui, ou le non ? Est-ce que j’allais être relégué à la place de l’ami qui l’aidait à traverser le monde ? Ou celle du petit-ami qui pourfendrait ses peurs et la protégerait contre tout et tous ?

« Toi aussi, tu me plais. Et pas juste parce que je te suis redevable. » Je sursauta, un peu à cause du contact de ses mains sur mes joues. Et beaucoup car mon coeur venait de faire un bond. Je lui plaisais ! La balance commençait à fortement pencher du côté positif, pour moi. « De toute façon, jamais je ne serais jamais sortie avec quelqu'un juste pour le remercier. Je t'aurais fait des cookies, à la limite. » Un baiser ! Elle m’avait donné un baiser ! Je pût enfin retrouver mon souffle – mais pas ma capacité à parler – quand elle posa son front sur le mien. « Harry Romanov. Je veux devenir ta petite amie. » Je cherchais à dire quelque chose de hautement spirituelle pour briser le silence qui venait de s’installer. La supplier de ne jamais me faire de cookies, par exemple. Et avant que je ne puisse reprendre la parole, une chose extraordinaire se produisit : Aria rit. Ou plutôt, elle émit un gloussement étonnamment adorable. Je lui souris, en retour, en l’embrassant – et surtout, en me concentrant pour ne pas paraître trop impérieux dans mes baisers.

Est-ce que j’étais allé trop loin ? Aria venait de rompre le baiser – notre baiser ! pour s’asseoir bien sagement au bord du lit. Je la regardais, interdite, avant d’entendre une voix s’élever de derrière la porte. « Aria ? Je peux rentrer ? » « Oui ! » Non ! Enfin, je veux dire, ce n’est pas comme si j’avais mon mot à dire dans cet échange, mais je n’avais aucune envie de me retrouver en face de mon ancienne professeur d’Histoire, alors que j’étais en train de bécoter sa fille dix secondes avant son irruption dans sa chambre ! « Bonsoir, Harry. Je suis ravie de vous revoir. Encore merci d'avoir aidé ma fille, cette nuit. » « Bonsoir, Madame Blackwood. » Je rendis tant bien que mal son sourire aux deux femmes, en espérant qu’Aria ne se rendrait pas compte que le coeur n’y était pas vraiment. Je veux dire… c’est trop tôt pour être confronté aux parents d’Aria, non ? Merlin, ça ne devait même pas faire dix minutes que nous étions officiellement ensemble ! « Vladimir et moi, nous allions prendre une collation. Souhaitez-vous vous joindre à nous ? » Absolument pas ! « Volontiers. » Enfer et damnation. Je lâcha un soupir en voyant la mère d’Aria tourner enfin les talons pour quitter la pièce, un soupir qui ne devait pas être si discret que ça, d’ailleurs.

« Désolée, tu n'avais peut-être pas envie de prendre le thé avec mes parents, non…? » Comment répondre poliment à cela, à part avec un petit mensonge pour arrondir les angles ? « Oh, ne t’inquiètes pas, c’est très bien comme ça. » Et dire que je n’avais même pas faim, et encore moins soif pour un thé. Cette « collation » allait être un désastre… « Qu’est-ce que tu fais ? » Je regardais Aria, un peu stupidement. Comme si elle pouvait faire trente-six milles choses différentes en prenant un pantalon et des chaussures ! « Désolée, il faut juste que je me change, mes parents aiment bien qu'on soit présentable pour les moments en famille… » Je lui rendis son sourire, encore une fois, avant d’attendre les cinq plus longues minutes de ma vie. Si j’étais mon frère, j’aurai suivi la jeune femme pendant qu’elle était en train de se changer. Sauf que je n’étais pas Aliocha. Ce qui ne voulait pas dire que je n’étais pas tenté d’aller jeter un coup d’œil… Juste que je n’en avais pas trop de courage. Ou que j’étais quelqu’un de poli et de respectueux. « On y va… ? » Ne pas soupirer, ne pas soupirer… Montrer à Aria à quel point j’étais anxieux n’était pas une bonne idée, alors je lui renvoya un sourire en la suivant dans l’escalier.

Ses parents avaient l’air d’avoir fait un grand effort pour cette collation, ce qui n’augurait rien de bon selon moi. Ça n’allait pas être un moment de détente informel au vu des tasses de thé en porcelaine et de la montagne de gâteaux et de sandwich qui se trouvait sur la table. J’espérais que personne n’entendrait mon estomac tonner à la vie des mini-sandwich, d’ailleurs. Ça ferait vraiment mauvais genre, pour une première présentation officielle – et il fallait que je me rattrape du fiasco qu’avait été mes premières paroles échangées avec le père d’Aria. « Installez-vous, je vous en pris. Harry, j'espère que vous avez faim ! » Oh Merlin, est-ce qu’elle avait entendu… ? Je pris place à côté d’Aria, en essayant de me soustraire au regard de son père. Est-ce qu’il lui était possible d’être encore plus imposant que tout à l’heure ? J’en avais bien l’impression, pourtant. « Harry, comment vos pères trouvent la vie maritale ? Peter semble toujours aussi joyeux et heureux, quand je le croise dans la Grande Salle. Comment va Dmitry ? Et votre frère ? » Qu’est-ce que je n’aurai pas donné pour pouvoir me soustraire à toutes ces questions en jetant mon dévolu sur un des sandwich qui semblait m’appeler… Malheureusement, j’ai trop à coeur d’appliquer l’étiquette de Nana concernant le thé pour ne pas répondre. « Ils vont… très bien. » Je regardais Madame Blackwood, en essayant d’ignorer tout à la fois et les sandwich, et le père d’Aria. Et surtout, éviter de m’adresser à mon interlocutrice en ponctuant avec un « Professeur », une vieille habitude de Poudlard. « Ils sont impatient de la naissance du bébé, évidemment. » J’essayais de ne pas paraître trop mortifié en apprenant que mon père se conduisait toujours comme un adolescent à Poudlard. Ne grandira-t-il donc jamais ? « Et Aliocha… va… bien… » Je jetais un coup d’œil au père d’Aria, car je connaissais les rapports houleux qu’il entretenait avec mon frère. Qui ne l’avait jamais entendu se plaindre des claques derrière la tête que le Professeur Blackwood lui assénait – avec raison, je n’en doutais pas. Est-ce qu’il savait qu’il harcelait la princesse héritière d’Irlande ? J’espérais bien que non. « Il poursuit sa thèse, ce qui lui donne un peu moins de temps pour voir votre fils. » Enfin, je crois ? Je n’ai aucune envie de connaître leurs emplois du temps commun. Je lança un regard désespéré à Aria, un véritable appel de phare pour qu’elle me vienne en aide. « Je n’oserai pas m’avancer, nous sommes très différent, alors… » « Et je remercierai Merlin chaque jour pour cela ! » Je regarda Aria avec des yeux ronds, après avoir dévisagé son père qui venait de ponctuer sa phrase en croquant dans un gâteau au chocolat. Merlin, qu’est-ce que je devais bien répondre à cela ?
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I'll dare everything for you Avec Harry Romanov « Ils vont… très bien. » Je regardais Harry, que je vis se redresser. Le pauvre, je n'aurais vraiment pas dû dire oui à ma mère… Je n'avais pas vraiment réfléchi. En même temps, cela faisait quoi, quelques minutes que nous étions en train de nous embrasser ? Mon cerveau ne marchait pas des masses ! « Ils sont impatient de la naissance du bébé, évidemment. » « J'imagine bien. La naissance d'un bébé est toujours terriblement excitante. » Je ne pus m'empêcher de regarder mon père, amusée. Maintenant que nous étions plus grands, il attendait avec impatience que nous fondions notre propre famille. « Et Aliocha… va… bien… Il poursuit sa thèse, ce qui lui donne un peu moins de temps pour voir votre fils. » Je connaissais Alekseï de nom, et par les récits de mon frère. J'avais toujours réussi à l'éviter, et plus ça continuerait, mieux je me porterais. « Je n’oserai pas m’avancer, nous sommes très différent, alors… » « Et je remercierai Merlin chaque jour pour cela ! » Harry me regarde, et je ne peux m'empêcher de hausser les épaules. Je ne comprenais pas moi-même ce que pouvait insinuer Père. Parce qu'il ne parlait jamais pour ne rien dire.

« Au fait, Mère, comment se passe le début de l'année de mes cousins ? » J'espérais, en parlant d'eux, de détourner son attention sur autre chose que Harry, et ainsi, essayer de le libérer un peu de sa tension. Et puis, j'avais entendu son ventre gargouiller, alors… Je profitais que Mère commençait à parler des jumeaux pour servir un sandwich sur une soucoupe à Harry, en lui souriant. Et j'essayais de continuer la collation comme ça : en lui donnant de la nourriture, et en cherchant des sujets de conversations neutres, où Harry pouvait parler si il le souhaitait. La fin de la collation sonna quand ma mère annonça qu'elle devait aller corriger des copies. On se releva tous les deux en même temps, quand Père demanda à Harry si il pouvait lui parler en tête-à-tête. Je l'attendis alors dans l'entrée. « Dis-moi… je pensais à quelque chose. » Je me sentis rougir, mais je tenais à aller jusqu'au bout. « Ça te dirait que chacun de nous organise un rendez-vous surprise à l'autre ? »

Samedi 10 novembre 2001

Nous n'avions pas attendu longtemps pour nous voir. J'avais donné rendez-vous à Harry devant une vieille bibliothèque, minuscule, mais avec des piles de livres désordonnées jusqu'au plafond, ce qui faisait son charme. La boutique était légèrement poussiéreuse, mais on voyait que les livres étaient entretenus, signe de l'amour que portait le libraire à ses ouvrages. Quand Harry arriva, je lui souris et je l'embrassais rapidement. Sans difficulté, comme j'avais remis des talons. « Voilà ce qu'on va faire. On va entrer dans cette boutique, et on va aller se balader chacun de notre côté. Parce que le but, c'est de trouver un livre qui pourrait plaire à l'autre, d'accord ? »  

Ce n'est que quand on entra dans la boutique que je lâchai sa main. Je lui souris, avant de lui faire un coucou et de m'aventurer dans les rayonnages. Je lisais les titres, et les résumés. Contrairement à la bibliothèque où il travaillait, et à toutes les bibliothèques du monde, les livres n'étaient pas classés par genre, par auteur, ou même par titre. En fait, je soupçonnais le libraire de ranger là où il y avait de la place, ce qui expliquait les piles de livres désordonnées. Je finis par trouver un roman d'amour épistolaire sorcier. Je trouvais que cela faisait un bel écho au début de notre relation, alors, j'allais à la caisse. Je demandais au libraire de l'emballer, puis je lançais à voix haute que j'allais attendre dehors, pour laisser le temps à Harry de trouver. C'est quand il me rejoignit dehors que je lui tendis le paquet. « Voilà ce que j'ai choisi pour toi. »  
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I'll dare everything for you Jeudi 1er novembre 2001C’était de la torture. Un cauchemar. J’allais sans doute me réveiller et découvrir que j’avais tout imaginé : les évènements d’aujourd’hui et, malheureusement, les évènements de cette nuit avec Aria et notre baiser. Avec un peu de chance, je suis tout simplement évanoui de fatigue dans sa chambre, et non en train de devoir discuter de mes parents et de mon frère avec mon ancienne professeur d’Histoire de la Magie et son mari ? « Au fait, Mère, comment se passe le début de l'année de mes cousins ? » Je ne sais pas ce qui me fit le plus plaisir : le détournement du sujet de la conversation de la part d’Aria, ou le fait qu’elle me présentait un des sandwich sur lequel je lorgnais depuis ce qui me semblait des années. Je pus m’accorder un moment de répit bien mérité pendant que les deux femmes parlaient des plus jeunes membres de leur famille. Mais le regard insistant que le père d’Aria posait sur moi me laissait un goût amer en bouche, en plus de déclencher un vague sentiment de malaise. Je pouvais presque comprendre pourquoi mon frère en parlait avec un peu de respect dans la voix. Mais je n’avais rien fait pour mériter un tel regard, par Merlin !

Je pensais que mon calvaire était enfin terminé quand la mère d’Aria décréta qu’elle devait aller corriger ses copies. Cela signifiait sans doute que je pourrai m’enfermer dans la chambre d’Aria avec elle, discuter de littérature et l’embrasser entre chaque arguments que donnerait l’un ou l’autre ? Mais c’était sans compter l’intervention du père de la jeune femme qui, sans élever la voix, me demanda un « entretien en privé ». S’il y a trois mots qui glacent le sang de tout les petits-amis du monde, c’est bien ceux-là. J’en venais presque à me demander si l’existence d’Aliocha n’allait pas avoir des répercussions inattendues et particulières sur mon couple à peine né. Il ne pouvait quand même pas m’imputer les fautes de mon aîné, n’est-ce pas ? J’adressai un dernier regard – peut-être le dernier avant mon assassinat ? - à Aria avant de me retourner, prêt à accepter mon sort.

« Dis-moi… » Je levais les yeux vers la jeune femme, en fermant le plus discrètement possible la porte du salon, comme son père me l’avait demandé. J’étais encore un peu sonné, je l’avoue, de ce qu’il venait de me dire. « ...je pensais à quelque chose. » J’eus la sensation d’avoir comme un bloc de glaçon d’un froid intense qui venait de descendre dans mon estomac. Elle… Elle n’allait pas parler de mariage, elle aussi, quand même ? « A… à quoi ? » Demandais-je avec un peu d’appréhension. « Ça te dirait que chacun de nous organise un rendez-vous surprise à l'autre ? » Je sentis mon souffle se débloquer en même temps que le sourire revenait sur mon visage. Au moins, Aria n’a pas l’air d’être au courant des idées… farfelues de son père. « Bien sûr ! » Je prends la main de la jeune femme, en me disant qu’elle ne doit jamais être au courant de ce qui vient de se dire entre nous. « C’est une très bonne idée. » Je dépose un baiser sur sa joue, en réfléchissant déjà à ce que je pourrai bien lui concocter. Je sens qu’un certain petit carnet rouge allait m’être très utile…

Samedi 10 novembre 2001

Je regardais le bâtiment qui nous faisait face, en caressant la main d’Aria. C’était donc ici qu’elle avait décidé de m’amener pour le premier de nos rendez-vous surprises. Je peux déjà sentir l’odeur des livres, alors que nous n’avions même pas passés les portes. « C’est… parfait. » Je souris en sentant le contact des lèvres de la jeune femme sur les miennes. « Voilà ce qu'on va faire. On va entrer dans cette boutique, et on va aller se balader chacun de notre côté. Parce que le but, c'est de trouver un livre qui pourrait plaire à l'autre, d'accord ? » Je hochais la tête, en lui emboîtant le pas. L’intérieur est minuscule, impression qui est renforcé par les hautes piles de livres qui semblent pousser ici comme des champignons. Elle n’aurait pas pût choisir mieux pour une surprise : je ne connaissais pas du tout cet endroit.

Je laissa à contrecœur Aria lâcher ma main, pour qu’elle puisse s’éloigner entre les rayons. Maintenant, il fallait que je trouve un livre qui lui plairait. Ma première pensée alla à Dracula, mais elle devait sans doute le connaître par coeur ? Je me souvenais que ce roman était peu ou proue une sorte de bible familiale pour les Blackwood. Le système de rangement me mit à mal pendant quelques instants. C’était à ne rien y comprendre : les livres ne semblaient ni être rangé par genre, ou par ordre alphabétique, ou par auteur, et encore moins par période. Pour être clair, le système de rangement était absolument inexistant ici. Je pourrai littéralement me perdre dans le dédale formé par les rayonnages et les piles de livres côtoyant le plafond et ce, sans jamais trouver un seul livre qui m’attirerait pour l’offrir à Aria. D’ailleurs, la jeune femme semblait beaucoup mieux se débrouiller que moi. Elle évoluait tellement bien dans la petite librairie qu’elle avait déjà trouvé un livre pour moi. Je soupira, et me remis à promener le doigts sur les tranches des livres pour lire leur titre. Aucun ne provoquait un coup de coeur chez moi, et… Je m’arrêtai devant un livre très mince, avec une couverture terriblement vieillotte. Est-ce que j’oserai… ? Après tout, Aria n’en saura jamais rien…

Ce livre, je l’avais lût à Poudlard sur l’insistance – ou les menaces – d’Emy. C’était un de mes premiers classiques pour enfants Moldus. Une histoire d’amour entre deux personnages attachants, et une tortue entre les deux… J’hésitais encore deux minutes, pour peser le pour et le contre, avant de me décider. Au final, Aria ne saura jamais qu’Emy a été ma petite-amie lorsque nous étions au collège de magie. Personne ne le savait. J’avais un temps été tenté de faire jurer ma meilleure amie de garder le secret, mais je me suis ravisé : Emy aurait sûrement pris cela comme un manque flagrant de confiance en elle. En tout cas, Aria m’attendait devant la boutique, avec cet incroyable sourire aux lèvres qui faisait battre mon coeur un peu plus vite. « Voilà ce que j'ai choisi pour toi. »  « Oh. » Je me mordis la lèvre inférieure, un peu embarrassé. « Je n’ai pas pensé à faire emballer le mien… » Je le tenais un peu maladroitement dans mon dos. Et dire que j’étais censé représenter l’intelligence dans ma famille… ! « Est-ce que ça te dérangerais de fermer les yeux… ? » Je pris le livre qu’elle me tendait dans une main, glissant dans la sienne le mien. « Tu peux les ouvrir. » Je souris, en laissant mon regard traîner sur le dessin aux couleurs criardes de la couverture. « C’est un classique pour les enfants… Ce n’est pas ce que je lis le plus, mais c’est une histoire d’amour et… » Qu’est-ce que je pouvais dire de plus ? N’allait-elle pas le prendre mal que je lui offre un livre aussi enfantin ? Mais en même temps, je suis intimement persuadé qu’elle l’appréciera un peu plus qu’une des œuvres de Tolkien… n’est-ce pas ? « Si tu veux, il y a un café pas loin. Si on prend quelque chose, on pourra lire dans le parc et… oh ! » Tout en parlant, j’avais déchiré le papier cadeau recouvrant le livre. Je ne reconnaissais ni l’auteur, ni le titre – mais la maison d’édition était spécialisée dans les romans d’amour. Je retourna le livre pour lire avidement la quatrième de couverture, en devant me faire violence pour ne l’ouvrir et sentir les pages devant Aria. « Un roman épistolaire… Un peu comme nous. » Je ne pouvais pas m’empêcher de sourire, pour une raison inconnu. J’étais juste incroyablement heureux.
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I'll dare everything for you Avec Harry Romanov Samedi 3 novembre 2001

Maintenant que nous étions hors de la bibliothèque, je me tenais face à Harry, en lui souriant, mon petit paquet dans les mains. J'étais plutôt fière de mon idée, et c'est joyeusement que je lui tendais mon paquet. « Oh. » Face à son air embarrassé, ma moue devint inquiète. « Qu'est-ce qu'il t'arrive ? » « Je n’ai pas pensé à faire emballer le mien… » C'était donc ça qui l'inquiétait ? Je lui lançais mon sourire le plus chaleureux. J'étais si heureuse d'être ici avec lui, ce n'était pas ça qui allait gâcher ma journée ! « Ne t'inquiète pas, je m'en fiche moi… » « Est-ce que ça te dérangerais de fermer les yeux… ? » Je lui lançais un dernier sourire avant de fermer les yeux et de tendre mes mains, paumes en l'air. Au final, j'aimais bien ce petit jeu, presque plus qu'un paquet cadeau. J'avais toute confiance en Harry.

« Tu peux les ouvrir. » Je lui obéis, et la première chose que je vis fut son sourire. Mon cœur loupa un battement, et je baissais les yeux pour regarder. C'était un livre très mince, d'un certain Roald Dahl. « Qu'est-ce que c'est ? » « C’est un classique pour les enfants… Ce n’est pas ce que je lis le plus, mais c’est une histoire d’amour et… » Je souris, amusée. Je ne m'attendais pas à un classique enfantin, mais le résumé parlait d'une histoire qui avait l'air très touchante. « Finalement, ce rendez-vous était une mauvaise idée, je meurs d'envie de le lire. » Je ne plaisante que sur la première partie de la phrase. J'avais vraiment envie de lire ce livre maintenant. « Si tu veux, il y a un café pas loin. Si on prend quelque chose, on pourra lire dans le parc et… oh ! » Mon sourire s'agrandit en voyant la réaction de Harry. Je le trouvais tellement touchant. « Un roman épistolaire… Un peu comme nous. » Son sourire fit battre mon cœur, et je sentais que j'avais touché juste. « Je te préviens, je ne le connais pas. Si ça se trouve, c'est nul. Mais comme tu avais deviné, je voulais faire un écho. » Je lui souris. J'étais heureuse, et je pense que ça se voyait. Je soupçonnais mes yeux de briller. Je finis par me rapprocher de lui pour l'embrasser, sans pouvoir m'en empêcher. Finalement, je me découvrais un côté assez peu pudique. Je m'en fichais qu'on soit en pleine rue, j'avais juste besoin de lui transmettre mon bonheur.

« Tu m'as parlé d'un parc, et d'un café, je crois… ? » Le regard malicieux, je le laissais m'entraîner dans son idée. On achetait des boissons chaudes à cause de la température, et des pâtisseries -au chocolat pour moi-, et on alla s'installer dans un parc plutôt désert. Au moins, je m'y sentais à l'aise. J'étais bien. Je me positionnais à côté de Harry. Je pris le livre qu'il m'avait offert, que j'ouvris, et je respirais longuement les pages, par habitude. Quand je surpris son regard, je me sentis légèrement rougir, et je ne pus m'empêcher de le taquiner. « Tu n'as jamais fait ça, en tant que bibliothécaire ? » Il m'embrassa, et on se plongea chacun dans notre lecture. Mon livre à moi se lisait rapidement, et au bout d'une trentaine, je le fermais, en soupirant de bonheur. « C'est tellement romantique… » Je posais ma tête contre son épaule, pensive sur cette histoire adorable d'amoureux rassemblés grâce à une tortue. « Finalement, ils sont un peu comme nous. Ils ont été réunis par une tortue, on a été réuni grâce à un carnet… » Je finis par tourner la tête vers Harry. « Il est bien, le tien ? »
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I'll dare everything for you Samedi 10 novembre 2001« Tu m'as parlé d'un parc, et d'un café, je crois… ? » Il ne m’en fallu pas plus pour prendre la main d’Aria pour l’entraîner à ma suite. J’entrelaçais encore ses doigts en commandant nos boissons – deux chocolats chauds – et je laissais le soin à la jeune femme de nous choisir des pâtisseries. Je souriais en lui dévoilant le petit parc non loin du café. Les grands arbres nous protégeaient de la vue des rues passantes, et il n’y avait que quelques téméraires dans le parc. C’était l’endroit parfait pour continuer notre rendez-vous, et Aria semblait penser la même chose. Je m’asseyais avec la jeune femme à mes côtés, prêt à dévorer mon roman plutôt que les pâtisseries. Je passais une main dans ses cheveux bruns, un peu surpris par le geste qu’elle était en train de faire : elle respirait les pages, avec un léger sourire extatique. « Tu n'as jamais fait ça, en tant que bibliothécaire ? » Je passais mon pouce sur ses joues rougies, en sentant mon coeur s’emballer encore un peu plus. « Bien sûr que si. Toujours. » Si je ne l’avais pas fait devant elle à la sortie de la librairie, c’était bien par peur du jugement et du regard des autres. Je déposais un léger baiser sur ses lèvres avant de plonger dans la lecture de mon roman. Il ne fallut pas longtemps à Aria pour terminer sa lecture, alors que j’en étais même pas au tiers de la mienne. « C'est tellement romantique… » Je souriais en faisant jouer un doigt sur sa joue alors qu’elle reposait sur mon épaule. « Tu trouves ? » J’étais bien évidemment d’accord avec elle, mais j’attendais qu’elle développe un peu. J’aimais son regard rêveur et son air pensif. « Finalement, ils sont un peu comme nous. Ils ont été réunis par une tortue, on a été réuni grâce à un carnet… » Je souriais doucement à la jeune femme, adorant son côté romantique. « Et une bonne dose de curiosité de ma part, il faut bien l’admettre. » Je fermais mon livre, en notant précieusement dans un coin de ma tête le numéro de la page. « Il est bien, le tien ? » « Et bien… Ce n’est pas vraiment le genre de livre que je lis de moi-même. Mais pour l’instant, j’aime bien. » Je piquais un baiser sur le front d’Aria, en la remerciant de m’avoir forcé à sortir de ma zone de confort avec son présent.

Dimanche 18 novembre 2001

La nuit commençait à tomber sur les coups de dix-huit heures, et je faisait avancer Aria derrière moi avec précaution. Je n’avais pas céder et j’avais garder le lieu de mon rendez-vous secret ; et j’avais insisté pour lui bander les yeux avec une ancienne cravate de Serdaigle m’ayant appartenu. « On y est presque. » Je me retournais vite pour que mon regard se perdre sur la route assombrie par la tombée de la nuit. Tout plutôt que de rire d’Aria, désorientée en étant privée de sa vue. Pourtant, je n’avais pas pût empêcher d’avoir un éclat de rire dans ma voix. « Prête ? » J’étais passé derrière elle, après avoir ouvert la grille de fer grinçante pour entrer. Une main sur son épaule, l’autre sur sa taille et me maudissant pour profiter de ce moment de vulnérabilité pour contenter mes pulsions les plus malsaines, je la guidais à travers les chemins jusqu’à une partie beaucoup plus ancienne du cimetière. Une partie où j’avais passé l’après-midi à préparer le rendez-vous de ce soir, en lançant un sort réchauffant l’air d’un petit périmètre en forme de cercle, où nous installerons pour pique-niquer. Une veille pierre sans âge ni aucune inscription soutenait une demi-douzaine de bougie blanche ou noire. Elle projetait un halo presque irréel sur le visage d’Aria. Toujours derrière elle, je défis lentement la cravate, en essayant de ne pas trop lui montrer d’à quel point j’étais fier de moi. Dans le panier en osier posé sur la nappe blanche, il y avait les pâtisseries du café de notre précédent rendez-vous. Celles qu’elle avait choisi : j’étais retourné le soir demander au vendeur ce qu’avait pris Aria, pour être sûr de correspondre à ses goûts. Un thermos rempli à ras bord de chocolat chaud et un plus petit de café achevaient l’ensemble. Et, bien entendu, des livres, et notre carnet trônait au milieu de la nappe. « Je me suis un peu renseigné sur Tim Burton… Tu m’avais écrit que tu aimais ses œuvres. » Je glissais mes bras autour de sa taille, calant ma tête contre son épaule pour embrasser sa joue. J’espérais qu’elle serait aussi heureuse que moi lors de notre premier rendez-vous.
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I'll dare everything for you Avec Harry Romanov Dimanche 18 novembre 2001

Je ne savais pas si j'étais vraiment sûre d'aimer ce qu'il était en train de se passer. Je ne disais rien à Harry, comme j'entendais son cœur battre d'excitation, mais franchement…. Pourquoi avait-il été obligé de me bander les yeux ? En vérité, il ne l'avait pas été, mais il ne savait pas comment c'était galère de marcher en talons sans voir où l'on posait ses pieds. Je lui faisais confiance, et j'aimais bien ce secret, mais il aurait pu me prévenir ! Même si ça avait un côté… Amusant, qu'il ait prit une de ses anciennes cravates pour cacher mes yeux. J'avais l'impression de sentir mon ventre se tordre, mais d'une sorte de plaisir coupable que je n'avais jamais ressenti avant. « On y est presque. » Ce petit plaisir coupable s'accentua quand il posa sa main sur ma taille, par derrière, pour me faire avancer. « Je suis tellement impatience que j'ai l'impression qu'on ne va jamais arriver. » Je plaisantais, mais ça ne m'empêchait pas d'essayer de me servir de mon odorat assez fin pour trouver des indices.

Le seul indice que j'avais eu été le bruit d'un portail en fer qu'on ouvrait, ou qu'on fermait. Est-ce qu'il m'emmenait dans un manoir ? Un manoir abandonné, même ? Faire une sorte d'urbex ? Les talons avaient été définitivement une mauvaise idée. « Prête ? » Le sourire que j'avais depuis le début, malgré cette dangereuse expédition, ne me quittait pas, et s'agrandit. « Depuis cette nuit dans la bibliothèque. » Mine de rien, c'était depuis cette nuit que je lui avais accordé mon entière confiance. Et ce n'était pas rien. Harry finit par défaire lentement la cravate, et je retrouvais enfin ma vue. « Oh. Ouah. » Une sorte de pique-nique sucré à la lueur des bougies dans un cimetière. Et celles que j'aimais. Un thermos, une nappe, des livres, et notre petit carnet rouge. Tout cela avait un air tellement… Surnaturel. Gothique. Burtonien. « Je me suis un peu renseigné sur Tim Burton… Tu m’avais écrit que tu aimais ses œuvres. » Je me mise à rire alors qu'il m'attrapait par la taille pour embrasser ma joue. « C'est exactement l'ambiance, je me faisais justement la réflexion ! »

Je tournais la tête pour lui sourire, même si il était encore dans mon dos. « Merci beaucoup. Ça va être la meilleure soirée de ma vie. » En espérant qu'il n'y en aurait d'autres avec lui. J'avais baissé toutes mes barrières avec lui, et je sentais que je ne pourrai jamais le refaire avec quelqu'un d'autre. Père m'avait déjà expliqué qu'il ressentait la même chose pour Mère. Que si elle devait disparaître avant lui, jamais il ne pourrait refaire sa vie avec quelqu'un d'autre, et passerai le restant de ses jours à chérir son souvenir. Emilia avait répondu que ça devait être de famille, parce que Mathys était l'unique amour de sa vie. Et maintenant, je pouvais comprendre ce qu'ils disaient. Je me retournais pour être face à lui et l'embrasser réellement. Jamais je n'aurai pensé faire ça dans un cimetière. Mais finalement, c'était le meilleur endroit pour célébrer la vie.

« Tu sais ce que je veux faire ? » Je lui lançais un sourire en coin. « M'asseoir et relire ce carnet, maintenant que je connais le visage de mon mystérieux correspondant. Et pouvoir te convaincre sur les points où tu as tort que j'ai raison ! » Je plaisantais, bien sûr. A moitié. Le sang Blackwood coule dans mes veines, après tout. Je finis par prendre le carnet et feuilleter les premières pages. « Ici, par exemple. Comment peux-tu dire que Frankenstein est mieux que les Hauts de Hurlevent parce qu'il y a plus d'ambiance ? Alors que tu viens de recréer celle d'Emily Brontë. » Je réfléchis un instant. « Même si c'est plutôt celle des Noces Funèbres… J'espère pouvoir te le faire découvrir, un jour. » Quoi de plus romantique qu'un dessin animé sur l'union d'un vivant et d'une morte ? Bon, le problème étant que je ne le regarde que chez Emilia et Mathys, comme nous n'avons pas de télé. Et je n'ose pas imaginer le regard de ma cousine si je devais emmener mon petit ami secret chez elle pour un dessin animé sur la dite-union du vivant et de la morte.
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I'll dare everything for you Dimanche 18 novembre 2001Je savais d’hors et déjà que le souvenir de cette soirée allait malheureusement me tenir éveillé pendant de longues heures solitaires dans mon lit. C’était presque de la torture envers moi-même d’avoir bander les yeux d’Aria, ou de regarder avec une concupiscence non voilée ses jambes et ses chaussures à talons. Me sentir comme un martyr des temps anciens ne me plaisaient guère, quoi que puisse en dire mon frère aîné. Rêver de rouler à terre avec Aria pour l’embrasser farouchement non plus, d’ailleurs. Et pourtant, c’était ce genre d’images que me renvoyait mon esprit. Mais ce n’aurait pas été bien. La jeune femme à mes côtés n’avait aucune idée de la perversité de mon imagination que j’essayais tant bien que mal de calmer en lui soufflant que nous étions presque arrivé. Avec un peu de chance, l’ambiance douce et romantique que j’avais tenté de créer là-bas allait couper court à mes ardeurs déplacées.

« Je suis tellement impatience que j'ai l'impression qu'on ne va jamais arriver. » Merlin, par pitié, donnez-moi de la force pour rester stoïque… ! Je respirais un bon coup, avant de lui demander si elle était prête que je lui dévoile la surprise que je lui réservais. « Depuis cette nuit dans la bibliothèque. » J’avais tellement envie de l’embrasser contre un vieil arbre du cimetière, avec la lumière de la lune se mêlant comme des fils dans ses cheveux presque noirs. Mais je n’en fis rien, ou plutôt je fis quelque chose qui était un peu différent : je défis presque à regret la cravate pour qu’elle puisse recouvrer la vue. « Oh. Ouah. » C’était exactement la réaction que j’espérais de tout coeur de sa part. Je la fis glisser contre moi pour l’embrasser chastement, autant que j’en étais capable. J’étais si heureux qu’elle puisse voir mes efforts, les considérer à leurs juste valeur, et me rendre la pareille avec sa réaction pleine de spontanéité. « C'est exactement l'ambiance, je me faisais justement la réflexion ! » Je voulait bien damner mon âme pour son sourire. « Merci beaucoup. Ça va être la meilleure soirée de ma vie. » La barre de ses attentes étaient hautes, et cela me plaisait énormément. Je l’enlaçais, en prenant soin de ne pas trop approcher certaines parties de nos corps. Cela aurait un effet… désastreux sur le romantisme de la soirée si elle savait.

« Tu sais ce que je veux faire ? » Ma respiration se bloqua d’un coup en croisant son regard, mes yeux s’accrochant à son petit sourire que je ne pouvais pas m’empêcher de trouver aguicheur. Merlin, si elle savait ce que je rêvais de faire avec elle, ce soir, dans ce cimetière… ! « M'asseoir et relire ce carnet, maintenant que je connais le visage de mon mystérieux correspondant. Et pouvoir te convaincre sur les points où tu as tort que j'ai raison ! » Je respirais un peu plus facilement, et mes pensées s’éclaircirent presque en l’entendant plaisanter. Assis sur la couverture, le dos contre une souche d’arbre, je l’attirais dans mes bras en la collant contre moi, pour former un cocon de chaleur amoureuse. Mes envies érotiques étant presque parties, je pouvais me le permettre, n’est-ce pas ? « Et où aurais-tu raison ? » J’étais prêt à tout lui accorder, pour pouvoir la garder encore un peu plus longtemps contre moi. « Ici, par exemple. Comment peux-tu dire que Frankenstein est mieux que les Hauts de Hurlevent parce qu'il y a plus d'ambiance ? Alors que tu viens de recréer celle d'Emily Brontë. » « Pardon ?! » Loin de moi l’idée d’avoir voulu récréer ce genre d’ambiance qui me donnait envie de dormir sur un livre ouvert. Ce n’était pas, et cela n’avait jamais été mon inspiration première. « Même si c'est plutôt celle des Noces Funèbres… J'espère pouvoir te le faire découvrir, un jour. » Mes doigts se prirent dans ses mèches brunes, avec lesquelles je jouais. « Je préfère cela. Les Hauts de Hurlevent ont eu pour seul mérites de m’endormir, alors que Frankenstein m’a tenu éveillé pendant toute une nuit. Je ne pouvais pas le lâcher avant d’avoir fini ! » Et puis, si je devais être honnête… je n’étais pas vraiment fan des histoires d’amour et de romances dans les livres. Que cela se finissent bien ou mal, par ailleurs. C’était juste… un peu trop ennuyeux pour moi, quand tout tournait autour de l’amour et d’un couple. « Je veux que tu me fasses découvrir ton univers. » J’embrassais la jeune femme, sur la joue, puis plus bas, dans le cou. L’érotisme n’avait définitivement pas quitter mon coeur. Il ne me restait plus qu’à prier pour qu’Aria ne se rende compte de rien.
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I'll dare everything for you Avec Harry Romanov Dimanche 18 novembre 2001

Harry avait eu la meilleure idée du monde. Un pique-nique romantique dans un cimetière pour recréer mon dessin animé préféré… Je ne pouvais pas rêver mieux. Enfin, si : qu'il corrige ses goûts littéraires ! « Je préfère cela. Les Hauts de Hurlevent ont eu pour seul mérites de m’endormir, alors que Frankenstein m’a tenu éveillé pendant toute une nuit. Je ne pouvais pas le lâcher avant d’avoir fini ! » Je fis la moue. Une moue que Harry trouvait adorable, il me l'avait déjà dit. Et même cette expression ne le fit pas changer d'avis ! Heureusement, malgré ses goûts douteux, il gardait l'esprit ouvert. « Je veux que tu me fasses découvrir ton univers. » « Je te le promets. » Je lui souris, alors qu'il se pencha pour embrasser ma joue, avant de descendre dans mon cou. Je me rapprochais de lui, pour lui faciliter la tâche, et je souris doucement en même temps. « Je t'aime, Harry. » Et je savais que ça durerait longtemps.

Lundi 10 décembre 2001

Je profitais, à 17 heures, que Harry et moi avions une heure de trou pour l'attendre devant sa salle. J'avais croisé son grand frère, qui, ravi de savoir que nous étions ensemble, avait décidé de torpiller notre couple. Enfin, moi, c'est comme ça que je le voyais. Il n'y avait pas d'autres raisons pour qu'il décide de m'annoncer une nouvelle aussi mauvaise ! Je pensais avoir gagné contre lui vendredi, mais visiblement, c'était loin d'être le cas. Quand la porte de la salle Art et littérature s'ouvrit, je pris une respiration, avant de voir le flot d'étudiants sortir. Je détestais ça, voir une foule aussi compacte… ! Heureusement, je vis très vite celui que je cherchais. « Harry ! » Je lui adressais un petit signe et un sourire, avant de me diriger vers lui. Je pris ses mains, heureuse de le revoir, même si je devais absolument lui dire ce que j'avais sur le cœur. « J'ai croisé Alekseï. Je lui ai demandé si je pouvais venir chez vous pour décorer le sapin avec ta famille, et il m'a dit que tu détestais Noël ! C'est vrai ? » Non pas que notre couple dépendait de sa réponse, mais Noël était ma fête préférée ! Et comme j'avais un copain, j'espérais bien pouvoir faire tous ce que les couples font à Noël, moi. Mais si il détestait cette fête, ça allait être un problème pour que je réalise mes rêves…        
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I'll dare everything for you Dimanche 18 novembre 2001Il y avait une règle dans l’Univers, que j’avais été bien prompte à oublier : c’était celle qui mettait en garde l’innocent (moi) à chanter victoire trop vite (en l’occurrence, me targuer d’avoir atteint le bonheur). Étais-je malheureux pour autant ? Mille fois non ! Mais, il y avait juste cette petite phrase qui, l’air de rien, me laissait comme un arrière goût d’amertume en bouche. Trois petits mots, accolés à mon prénom avec la plus grande pureté – puisque c’était Aria qui venait de les prononcer, je ne vois pas comment il aurait pût en être autrement. « Je t'aime, Harry. » Au moins, cela avait l’effet positif d’avoir instantanément calmer mon ardeur. Mais que répondre à cela ? C’était trop, beaucoup trop tôt pour prononcer ce genre de serment. Et puis, je ne pouvais pas m’empêcher de m’interroger : était-ce une coutume chez les Blackwood de brûler autant d’étapes à la fois ? D’abord, il y avait eu son père, et maintenant voilà que c’était le tour d’Aria… ! Que faire, que faire ? Je ne me sentais pas capable de lui retourner ses mots, même pour de faux, et surtout si je les pensais. Lâchement, je choisis le chemin détourné pour me sortir de ce mauvais pas impromptue. Serrant encore plus fort Aria contre moi, je fis glisser mes lèvres sur les siennes, en espérant sincèrement que cela lui suffirait pour le moment, et qu’elle ne me reprocherait pas mon manque de communication jusqu’à la fin des temps.

Lundi 10 décembre 2001

Les cours d’Arts et Littératures étaient généralement intéressants, mais j’avais une raison toute particulière d’avoir hâte d’en voir le bout. Le lundi, je partageais une heure de pause commune avec Aria, et c’était toujours une occasion rêvée pour flâner dans le parc de l’UMS, discuter en penchant ma tête contre la sienne, ou boire une boisson chaude. « Harry ! » Je me retournais d’un coup, échappant de peu à me prendre la porte de l’amphithéâtre dans le dos. Mais rien ne pouvais entamer mon mental alors qu’Aria était venue m’attendre à la sortie de mon cours. Je savais combien il pouvait lui en coûter de réaliser ce genre d’effort, qui n’était pas du tout nécessaire par ailleurs. J’aurais pût la rejoindre dans le recoin d’un couloir obscur de l’Université, et commencer à l’embrasser sans passer par l’étape de serrer ses mains dans les miennes – bien que j’adore ce genre de petits gestes, assez discrets pour ne pas être gêné en public. « Tu vas bien ? » « J'ai croisé Alekseï. » Mon coeur fit une chute libre dans ma poitrine, comme à chaque fois que je savais que mon frère était allé l’embêter. Et toujours, une même phrase tournait dans ma tête à ces moments-là : qu’est-ce qu’Aliocha avait encore fait ? « Je lui ai demandé si je pouvais venir chez vous pour décorer le sapin avec ta famille, et il m'a dit que tu détestais Noël ! C'est vrai ? » Je jure sur toute la famille impériale reliée de près ou de loin que j’allais le tuer, réellement. Est-ce qu’il n’aurait pas pût tenir sa langue, pour une fois ? Ou tout simplement mentir, lui qui excellait dans ce domaine d’habitude ? Non, bien sûr que non : il fallait qu’il gâche ma vie sentimentale par tout les moyens, juste pour s’amuser un peu. « Ce n’est pas… » Je me grattais la tête, embarrassé, avant de tirer doucement la jeune femme un peu plus à l’écart. « Ce n’est pas que je déteste Noël, c’est juste que je n’aime pas vraiment cette fête. » Ni le Nouvel An, d’ailleurs. Est-ce que cela aussi allait poser problème à Aria ? « C’est juste… ce n’est pas évident d’être né en fin d’année. On oublie trop facilement les anniversaires qui sont près des festivités… » Même à mes oreilles, j’avais l’impression de n’être qu’un enfant geignard. Personne n’avait jamais réellement oublié mon anniversaire, mais cela restait une peur tenace. « Et puis, ma tante dit toujours que j’ai gâché son réveillon et son nouvel an de 1981, alors… » Je haussais les épaules. Après tout, ce n’était qu’une boutade de sa part. Mais tout de même.
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I'll dare everything for you Avec Harry Romanov Lundi 10 décembre 2001

Est-ce que j'étais égoïste si j'étais déçue que Harry n'aime pas Noël ? Après tout, je ne lui en voulais pas vraiment… Disons que je pouvais dire au revoir à tous mes rêves d'aller au marché de Noël avec mon copain, de faire du vin chaud aux épices avec lui, de décorer la maison avec lui. Tout ce que je voulais faire s'envolait sous mes yeux ! « Ce n’est pas… » Je l'invitais du regard à continuer, mais, à la place, il me tira tout doucement du flot d'étudiants qui sortaient de cours ; et on alla dans un coin un peu plus tranquille. « Ce n’est pas que je déteste Noël, c’est juste que je n’aime pas vraiment cette fête. » Ne pas aimer, détester, ça revenait au même, non ? Oui, bon, non. Je savais que non. Mais si il n'aimait pas cette fête, il devait bien y avoir une raison ? « Mais… Pourquoi ? » « C’est juste… ce n’est pas évident d’être né en fin d’année. On oublie trop facilement les anniversaires qui sont près des festivités… » Oh. Il était né en fin d'année ? Est-ce qu'on avait déjà oublié son anniversaire ? Mais… Ça voulait dire que ça se rapprochait ! J'allais devoir trouver un cadeau, et fissa. Qu'est-ce que je pouvais offrir à mon ex rival d'échec fan de chat et de littérature ? Et si je lui offrais plein de petits cadeaux pour lui montrer que je n'allais pas l'oublier, quoi qu'il pense ?

« Et puis, ma tante dit toujours que j’ai gâché son réveillon et son nouvel an de 1981, alors… » Je tiquais. « Tu es né le 31 décembre ? » Ouah, ce n'était pas commun. Et je pouvais comprendre que ce n'était pas drôle. Je n'étais pas née le jour de Noël, moi ! Seulement quatre jours avant. « Mais en fait, c'est une bonne nouvelle, que tu sois né le jour du réveillon… » Je lui souris, alors qu'il ne semblait pas comprendre où je voulais en venir. « Ça me donne un excellent prétexte pour qu'on passe 24 heures ensemble ! Et on n'est même pas obligé de fêter le réveillon avec ma famille. On peut passer la journée avec ta famille, et le soir que tout les deux… Ou inversement. Ou pas du tout. On fera ce que tu voudras. » Peut-être que j'étais en train de m'emballer, peut-être qu'il voulait passer une journée tranquille ? J'en savais rien, mais bon, je pouvais toujours tester. Je voulais fêter son anniversaire avec lui, moi !

« Je suppose que ce n'est pas le moment de t'avouer que je suis une Christmas girl ? » Je lui adressais un sourire désolé. C'était le moment de lui avouer mon péché mignon, celui que ma famille devait supporter tous les ans. « J'adore l'hiver, et surtout la période de Noël. J'adore le vin chaud aux épices, j'adore admirer les décorations, j'adore la faire moi-même chez mes parents, j'adore écouter les vieux chants de Noël version jazz. » J'adore la neige, le froid, les feux de cheminée quand je rentre après une promenade en plein décembre. Mon côté demi-loup-garou doit me protéger un peu de la température extérieure, ce qui doit aider à supporter. « Est-ce que… Est-ce que tu voudras bien faire juste une fois le marché de Noël sorcier avec moi ? D'habitude, j'y vais avec Louise, mais cette année, elle accompagne Arthur pour trouver mon cadeau d'anniversaire. Je suis née le 21 décembre. » Soit une dizaine de jours avant Harry… Et mon esprit fourmillait déjà pour lui trouver plein de cadeaux, que ce soit pour Noël mais surtout pour son anniversaire.

Lundi 31 décembre 2001

J'avais énormément de mal à me lever le matin. J'aimais tellement la chaleur de ma couette, et puis, j'étais plutôt un oiseau de nuit. Mais là, aujourd'hui, je devais a-bso-lu-ment être réveillée avant Harry. Bon, je savais l'opération compliquée, mais je pouvais réussir. En me redressant, les yeux qui piquaient encore un peu, je le regardais, totalement endormi. Il était si beau, avec ses mèches noires qui tombaient sur ses yeux fermés… Je piquais un  baiser sur sa joue, avant de me lever, et d'aller à la cuisine. J'avais beau être chez les Romanov, Lavande m'avait dit que je pouvais me servir de ce que je voulais, quand je lui avais expliqué mon idée. Je savais que Harry avait peur que l'on oublie son anniversaire, alors, je voulais lui dédier entièrement cette journée. Je voulais qu'il se rende compte que même si j'adorais Noël, je savais toujours faire la part des choses. Et que ça aurait été pareil si il était né le 24 ou le 25 décembre.

C'est donc pour bien débuter son anniversaire que je me retrouvais dans la cuisine des Romanov, le lundi matin, à préparer son petit déjeuner qu'on partagera en amoureux. Des oeufs au plat, du bacon, des tartines, son café, une salade de fruit d'hiver, et évidemment, une bougie sur un muffin. Je savais qu'il allait en souffler d'autres avec sa famille, mais… Je ne sais pas, je voulais d'abord qu'on est ce moment à deux. Je posais le tout sur un plateau et je retournais dans sa chambre, pour le réveiller doucement. « Harry…? Joyeux anniversaire… » Je l'embrassais doucement, jusqu'à ce qu'il ouvre les yeux. Je lui souris. « J'ai quelque chose pour toi. Enfin, plusieurs choses. »[/color][/b] Je posais le plateau sur le lit, pour que l'on puisse petit-déjeuner ensemble. J'allumais magiquement la bougie sur le plateau, avant de lui tendre pour qu'il souffle. Je voulais le chouchouter, aujourd'hui. « Qu'est-ce que tu voudras faire, aujourd'hui ? Et ce soir ? » Je savais que son frère et ses pères étaient au bal des Iceni, je ne pensais pas qu'il comptait y aller. Arthur et Luna y allaient également, et mes parents allaient passer la soirée avec Emilia et Mathys et leurs deux filles. La journée de Harry, sa soirée, c'était lui qui décidait. Et j'espérais bien être incluse dans le programme…                      
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I'll dare everything for you Lundi 10 décembre 2001Jamais je n’aurai pensé qu’il serait aussi peu évident pour moi d’expliquer les raisons de mon manque d’engouement pour les fêtes de fin d’année à Aria. J’avais sans cesse la désagréable impression d’entendre la voix de mon frère aîné se moquer de moi et du fait que j’étais en couple avec quelqu’un adorant Noël et tout ce qui avait trait avec cette période de l’année. « Tu es né le 31 décembre ? » Je hochais la tête, un peu surpris par cette réaction. Je ne lui avais jamais donné la date de mon anniversaire, dans nos longs échanges épistolaires de son journal intime ? Je l’aurai crû, pourtant. « Mais en fait, c'est une bonne nouvelle, que tu sois né le jour du réveillon… » Je ne pût m’empêcher de grimace presque douloureusement à cette pensée. « Comment cela ? Il va falloir que tu m’explique, Aria… » Comment pouvait-elle trouver quelque chose de positif dans cet état de fait, alors que je n’en percevais aucun depuis presque vingt ans ? « Ça me donne un excellent prétexte pour qu'on passe 24 heures ensemble ! Et on n'est même pas obligé de fêter le réveillon avec ma famille. On peut passer la journée avec ta famille, et le soir que tout les deux… Ou inversement. Ou pas du tout. On fera ce que tu voudras. » Je regarda ma petite-amie, bouche bée. Ma main glissa dans la sienne, et je l’attira dans un geste tendre pour la prendre dans mes bras et l’embrasser passionnément. Il était tellement évident pour moi qu’elle ne se rendait pas compte de ce qu’elle me proposait. De ce que cela pouvait signifier pour moi. Aria venait de décider, le plus innocemment et tranquillement du monde, de me dédier une journée entière. Rien que pour moi. Cela méritait amplement le baiser passionné que je lui offrais.

« Je suppose que ce n'est pas le moment de t'avouer que je suis une Christmas girl ? » Je souris, en lui caressant la joue. « J’avais crû comprendre… Même si, pour être honnête, j’aurai plus pensé que tu préférais Halloween. » Que ce soit à cause de nos précédentes discussions sur les univers qu’elle aimait, sa réaction dans le cimetière ou sa situation familiale, tout cela me semblait plus cohérent avec l’ambiance horrifique de la fête se tenant en octobre. « J'adore l'hiver, et surtout la période de Noël. J'adore le vin chaud aux épices, j'adore admirer les décorations, j'adore la faire moi-même chez mes parents, j'adore écouter les vieux chants de Noël version jazz. » Je hochais la tête, à chacune des informations qu’elle me délivrait. Non pas car j’étais d’accord avec elle, ou que je partageais son point de vue, mais je comptais bien m’en souvenir pour… plus tard. Pour nos rendez-vous, ou lui faire une surprise, ou que sais-je encore ! J’aimais tellement en savoir plus sur elle. « Est-ce que… Est-ce que tu voudras bien faire juste une fois le marché de Noël sorcier avec moi ? D'habitude, j'y vais avec Louise, mais cette année, elle accompagne Arthur pour trouver mon cadeau d'anniversaire. Je suis née le 21 décembre. » Je me crispa un instant, craignant qu’Aria me demande de participer à une sortie avec son frère aîné. « Le 21 décembre ? C’est bientôt… » J’avais encore quelques jours pour lui trouver le cadeau parfait. Mes épaules se relâchèrent tandis qu’un sourire me monta sur les lèvres. Avec ce qu’elle m’avait avoué un peu plus tôt, j’avais de quoi lui organiser la soirée d’anniversaire idéale… Notamment déjà, en acceptant cette sortie au marche de Noël avec elle.

Lundi 31 décembre 2001

« Harry…? Joyeux anniversaire… » Je n’avais encore jamais eu de rêve aussi lucide, aussi tangible. C’était malheureusement plutôt mes cauchemars qui étaient emprunt d’une réalité bien trop angoissante. Mais, avec la voix d’Aria à côté de moi, l’odeur du bacon frit et des œufs brouillés… tout me semblait trop réel et parfait pour l’être totalement. Une part de moi tentait de persuader mon esprit encore à moitié endormi que tout allait virer au cauchemar dans la seconde ; l’autre ne souhaitait que répondre au baiser d’Aria. « J'ai quelque chose pour toi. Enfin, plusieurs choses. » Je cligna des yeux, pour m’assurer que j’étais bel et bien éveillé. Ce n’était ni un cauchemar, ni un rêve : c’était bien mieux encore. Je souris sans rien dire avant de souffler la bougie planté dans un muffin qu’elle me tendait. Je mourrai d’envie de l’embrasser, de l’allonger dans le lit à côté de moi et de l’enlacer jusqu’à ce que le temps cesse d’exister pour nous deux. « Qu'est-ce que tu voudras faire, aujourd'hui ? Et ce soir ? » « Qu’est-ce que je veux faire ? » Je posa le plateau à terre, avant de faire basculer Aria sur moi en la tenant par les hanches. « Qu’est-ce que je veux… » Je pressais mes lèvres contre la peau si douce de sa joue, et mes pensées s’envolèrent vers un terrain dangereux. Beaucoup trop dangereux pour nous deux, étant donné le fait que j’étais toujours en pyjama – soit dit en passant, en t-shirt et en caleçon. « Reste un peu au lit avec moi ? On prendra le petit-déjeuner plus tard. Je n’ai pas très faim… » Pas pour ce genre de nourriture, malheureusement.  Je m’écarta un peu de la jeune femme, pour la protéger de mon… envie qui pourrait l’indisposer. Je m’en voulais d’être aussi faible, mais elle venait de me réveiller au lit, et Aria avait ce don pour me faire devenir fou… « Je veux juste être avec toi. Boire un de ses chocolats chauds que tu aimes tant. Ne voir personne de la journée, à part toi. » Je caressais sa joue, en essayant de retenir ma respiration un peu trop prononcée pour être normal. J’aurai pût rester ainsi des heures, si des grattements à la porte ne nous avait pas interrompus.

« Désolé… les chats… » J’adressais un sourire d’excuse à Aria en me levant du lit, j’ouvris la porte de ma chambre et… je resta coi une demi-seconde. Ce n’est pas mes chats qui m’attendais derrière la porte. « Qu’est-ce que tu fous ici ?! » Merlin, que je haïssais mon frère… « Avant que tu ne joue un remake où Roméo culbute Juliette avant le mariage, je te signale que les parents sont dans le salon, si tu veux ouvrir nos cadeaux… » Je l’aurai gifler, s’il ne s’était pas penché pour regarder dans ma chambre : « Coucou, ma petite Aria ! Le lit de mon frère est confortable, tu ne trouve pas ? » « Иди на хуй ! » « Et c’est avec cette bouche que tu embrasses ta petite-amie ? Ce n’est pas très jolie-jolie, tout ça… » Je claqua la porte, rouge de honte en me retournant vers Aria. Aliocha avait le don de me pousser à bout, et je n’aimais pas l’idée qu’il en joue devant Aria. Elle n’avait pas besoin de me voir ainsi… « Désolé, c’est juste… » Je haussais vaguement les épaules en levant les yeux au ciel. « Aliocha. » Déclarais-je dans un soupir, en sachant très bien que ce simple prénom pouvait tout expliquer. « Est-ce que… est-ce que ça te dérange si je m’habille rapidement ? Je serais discret, vraiment, tu ne verras rien… ! » Je me voyais mal demander à Aria de quitter ma chambre pendant cinq minutes, le temps de me vêtir, mais je n’étais pas à l’aise non plus à l’idée de ma déshabiller devant elle. « Alors… qu’est-ce que toi, tu aimerais faire, aujourd’hui ? Et pour ce soir, le réveillon ? » J’ouvris la porte de mon armoire, me mettant derrière celle-ci, en espérant que je serais assez caché. « Tu… tu es attendue chez tes parents, n’est-ce pas ? » Cela me semblerait logique, bien qu’elle m’ait promis de passer la journée entière avec moi. Mais c’était le réveillon, une fête de famille, je ne pouvais pas trop en exiger. Bien qu’une part de moi souhaitait ardemment qu’Aria passe la soirée ici, et même la nuit… Merlin, il ne fallait surtout pas que je m’attarde trop sur ce genre de pensée, sinon rien n’ira plus… !
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