Emily Evans

Histoire

Chapitre I : One of us
Je suis née à l'Alton Community Hospital, qui n'était pas loin de là om vivent mes parents, c'est-à-dire à Chawton, là où se trouve le village de Jane Austen. Je suis l'aînée d'une joyeuse fratrie de 7 enfants. Après moi, il y a Aidan et Ethan, des jumeaux de 18 ans, puis Isaac, mon frère de 17 ans. Enfin, j'ai trois soeurs, Lydia, qui a 15 ans, Allison, qui a 12 ans et Malia, qui a 11 ans. J'ai de la chance de venir d'une famille plutôt aisée : ma mère est médecin et mon père est banquier, et lui-même provient d'une famille de bourgeois. J'ai donc grandi à la campagne, pas loin du musée Jane Austen, dans une grande maison de campagne plutôt bucolique. Je pouvais aller à pied au musée Jane Austen quand je le voulais, et je pense que c'est ce qui a favorisé mon amour pour la littérature. Quand j'ai commencé à savoir lire, j'ai commencé à piocher dans la grande bibliothèque de mes parents, en commençant par les classiques pour enfants, comme Roald Dhal. Un amour de tortue est, je pense l'une de mes nouvelles préférées, avec Matilda.

Quand je fus en âge d'aller à l'école, j'allais à celle du village. En bonne lectrice amatrice, je développais un amour pour l'anglais, que ce soit l'étude d'albums ou la grammaire, qui était pour moi une sorte de jeu, un puzzle qu'il fallait remettre en place. Bon, les sciences et les maths, ce n'était pas trop ça… mais j'aimais bien le sport ! On découvrait plein de trucs, et surtout, j'adorais courir. Courir sans m'arrêter. Enfin, disons que j'adore sentir le vent dans mes cheveux, ça me donne une sensation de liberté, comme si je pouvais conquérir le monde. J'adore courir, faire du vélo… Ou même les sports collectifs, quand il fallait éviter les adversaires pour aller marquer les buts.

Ma scolarité se passait bien, bien qu'elle fut, petit à petit ponctuée par la naissance de mes frères et soeurs. Un peu boudeuse au début, je fus assez vite habituée à voir mon espace vitale envahi par ma fratrie, la figure remplie de terre qui réclamait le goûter. Mes parents travaillaient beaucoup, et quand je fus plus grande, la nourrice fut gentiment congédiée pour que je m'en occupe. Mes parents espéraient me responsabiliser, et ça a plutôt bien marché.

Chapitre II : One of us would risk it all
Dimanche 26 avril 1992. Une atmosphère de fête régnait dans la maison, parce que je fêtais mon onzième anniversaire. J'accrochais les ballons partout avec papa, alors que maman préparait le thé, quand ça sonna à la porte. Une étrange dame, habillée d'une robe longue avec un chapeau de sorcière sur la tête fut amenée dans le salon. Et là, elle m'annonça que moi aussi, j'en étais une. De sorcière, je veux dire. Mes parents ont cru à une blague jusqu'à ce qu'elle allume un feu dans la cheminée, puis quand elle leur demanda s il y avait eu des évènements étranges durant mon enfance. L'un des faits notables étaient que je pouvais courir très très vite, plus vite que les enfants, au point qu'ils avaient l'impression que je pouvais voler. Aussi, je savais calmer les pleurs de mes frères et soeurs bien plus facilement que mes parents. Etc.

Cette sorcière se présenta sous le nom du professeur McGonagall, et m'annonça que j'étais d'hors et déjà inscrite au collège de sorcellerie de Poudlard. Je ne devais en parler à personne, mes parents n'ont plus, et elle nous dit également qu'elle reviendrait cet été pour m'emmener acheter mes fournitures. Ça m'avait fait un tel choc ! Pendant plusieurs mois, je ne faisais que lire et relire la lettre d'inscription, et ma liste de fournitures, jusqu'à la connaître par cœur. C'est ainsi qu'elle revint en juillet, pour nous emmener, mes parents et moi, acheter mes fournitures scolaires. Le Chemin de Traverse était absolument incroyable, et je me faisais de plus en plus à l'idée que j'étais une sorcière. Je passais le restant de l'été à lire tous mes manuels.

Le jour de la Répartition, j'avais un peu peur. C'était le professeur McGonagall qui nous répartissait, et jusqu'à ce que je vois le Choixpeau, je me demandais bien comment on allait faire. Ce Choixpeau m'envoya à Gryffondor. Les premiers mois étaient un pur délice, j'apprenais plein de choses, et j'adorais découvrir le château. Le seul point noir fut Thomas Scott-Rosier. Très vite, j'appris par Ginny Weasley, qui était de mon année, les préjugés à propos des sangs. Et que en tant que née-moldue, je risquais de subir des moqueries. En effet, j'en eus. De Drago Malefoy et ses sbires Crabbe et Goyle, de Pansy Parkinson, et d'autres encore. Mais le pire, celui qui aimait me faire souffrir portait le nom de Thomas Scott-Rosier. Il n'hésitait pas à m'insulter, gâcher mes potions en cours, tout simplement parce que Rogue ne lui disait rien, me voler mes affaires, et j'en passe.

Ce qui gâcha également ma première année fut l'ouverture de la Chambre des Secrets et l'apparition d'un monstre. Puisque c'était les sang-de-bourbes qui étaient visés, je devais bien avouer que je tremblais de peur quand je sortais de la salle commune. Et que Scott-Rosier m'harcèle ne m'aidait en rien.

Chapitre III : One of us would give it up
Heureusement, cette Chambre des Secrets fut fermée grâce à Harry Potter. Ma scolarité continua alors, bien que ma deuxième année fut marquée par la fuite de Sirius Black. Je n'étais pas la seule à être brutalisée par ces enfoirés de Serpentards, et en voulant réconforter un première année, je me rendis compte qu'en posant mes mains sur la tête de mes interlocuteurs, je pouvais apaiser leur esprit. Je ne prenais pas leur douleur, comme ceux qui savaient apaiser les douleurs avec la main, non, je me rendis compte que j'avais un pouvoir sur l'esprit. Et cette théorie se confirma quand, en troisième année, le professeur Maugrey nous soumit au sortilège de l'Imperium. Très rapidement, je sus faire une barrage dans mon esprit. Je n'avais pas que le pouvoir d'agir sur l'esprit des autres, mais également sur le mien.

Alors que j'étais en troisième année, le Tournoi des Trois Sorciers avait lieu. C'était passionnant de voir les champions s'affronter à travers trois grandes épreuves. Ma plus grande déception, toutefois, fut de voir que les troisièmes années ne pouvaient pas aller au bal de Noël. Jusqu'à l'intervention d'Oscar Swan. Oscar, depuis plusieurs mois, était mon héros : âgé d'un an de plus que moi, il me défendait face à Malefoy et Scott-Rosier, et me réconfortait dans la salle commune quand je trouvais mes origines trop lourdes à porter. Et il m'invita, un jour, à aller au bal. J'étais tellement heureuse, encore plus quand je vis que mon bourreau n'avait pas de cavalière, donc, qu'il ne pouvait pas venir au bal. Je passais une soirée incroyable avec Oscar qui était aux petits soins avec moi, me faisant danser, m'apportant à boire, etc.

Après le bal, on sortit ensemble quelques mois, avec Oscar. Il était gentil et attentionné. Mais à mon âge, à 13 ans, on confond facilement l'amour et l'amitié, alors, on finit par rompre à la fin de l'année scolaire. Mais on resta bons amis, et on se retrouva même l'année d'après dans l'A.D., l'Armée de Dumbledore. Harry Potter soutenait que Vous-Savez-Qui était revenu, et j'avais tendance à le croire, malgré la Gazette du Sorcier. Oscar m'avait beaucoup parlé de Harry, et si Oscar lui faisait confiance, je savais que je pouvais lui faire confiance. Pendant ce temps, vous savez ce que Scott-Rosier a fait ? Il a rejoint la brigade inquisitoriale, et en profita pour me brutaliser encore plus. J'avais remarqué qu'il s'acharnait sur moi, plus que les autres.

La sixième année fut la pire de toutes. Quand j'arrivais à la gare, le 1er septembre, des Aurors vinrent me chercher pour me dire que des Mangemorts avaient prit le contrôle du collège, et que c'était interdit aux Né-Moldus. Pour ma sécurité, je devais les suivre, et suivre les autres. Je continuerais ma scolarité à l'Université, qui était encore indépendante. Ainsi, je fus cachée là-bas pendant un an. Je continuais mes cours dans la peur. Un jour, un professeur de russe, le professeur Blackwood, vint me voir. Il me disait que je lui rappelais sa fille aînée, et il avait vu en moi mon pouvoir de l'esprit. Ainsi, pendant un an, il m'apprit l'occlumencie, la legilimancie et le fait de pouvoir agir sur l'esprit des autres. Je découvris que je ne me contentais pas de les apaiser, mais que je pouvais leur faire du mal. Chose que je ne faisais pas, mais grâce à lui, je savais utiliser mes pouvoirs. Il m'invita également à suivre les cours de russe qu'il donnait à ses étudiants, et j'appris ainsi quelques bases de russe. Le jour de mon anniversaire, alors que j'étais encore à l'UMS, je reçu plusieurs cadeaux, dont un qui ne portait pas de nom. Quand je l'ouvris, je découvris les Hauts de Hurlevent. C'était mon livre préféré, et je l'avais perdu voilà des mois. Et là, j'avais mon exemplaire entre les mains. Je savais que c'était le mien, car il y avait mon nom à l'intérieur. Sauf que cet exemplaire était déchiré, brûlé par endroit, ou avec des tâches d'encre. En un mot, il avait été saccagé, et intentionnellement. Bien que je n'ai aucune preuve, je suis sûre, encore aujourd'hui, que c'est l'oeuvre de Scott-Rosier.

Chapitre IV : One of us would die for love
Heureusement, Vous-Savez-Qui fut tué lors de la bataille de Poudlard, et je pus retourner au collège pour ma septième année. Mais je trouvais Scott-Rosier, qui fut encore plus virulent, si c'est possible, envers moi. C'était de plus en plus dur d'être une Né-moldu, surtout maintenant que Oscar était parti à l'UMS. Une nouvelle personne fut un excellent soutien, et c'était Harry Romanov. D'un an de moins que moi, on parlait beaucoup des moqueries qu'on subissait de la part des Serpentards restant, moi à cause de mon sang, lui à cause de l'homosexualité de ses pères. De fil en aiguille, on commença à sortir ensemble, et on fit même notre première fois ensemble. Une nouvelle fois, on rompa à la fin de l'année scolaire, parce que j'avais obtenu mes ASPIC et je ne voulais pas d'une relation à distance. je voulais profiter de la vie universitaire, mais on resta en bon terme.

Quand j'arrivais à l'UMS, j'eus deux nouvelles. Ue exceptionnelle, et une assez étonnante. L'excellente était que j'étais enfin débarassée de Scott-Rosier. Je partais en Littérature, et lui allait étudier la Magie Noire, en bon fils de Mangemort qu'il était. L'autre nouvelle, l'étonnante, était que je me rendis compte que j'étais inscrite aux cours de russe, sans que je coche l'option. Le professeur Blackwood se souvenait apparemment de moi, et avait demandé mon inscription. Tant mieux, après tout ! j'étais contente de le retrouver, et je m'en sortais plutôt bien en russe. Je pris même un stage à la bibliothèque sorcière en L1, où je retrouvais Harry en L2, quand il arriva. Aujourd'hui, c'est mon meilleur ami, et je vais même boire un coup de temps en temps avec Oscar. Mon bourreau loin de moi, je profite de la vie à fond, entre rencontres amicales et sexuelles, que ce soit avec des hommes et des femmes, quand je ne révise pas ou que je ne lis pas.