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Should I stay or should I goAvec Charlie Miranda Lundi 7 janvier 2002

Maintenant que les vacances sont terminées, je vais pouvoir me rencontrer sur mon objectif premier. Celui d'obtenir des informations sur le jeu. Il y a eu plus d'incidents à Poudlard, est-ce que ça veut dire que les collégiens sont moins doués que les autres ? Ou alors que les étudiants sont plus doués que nous ? Je ne sais pas du tout. Mais il faudrait que je vois ce jeu pour essayer de le comprendre. Le problème, c'est qu'on ne va pas au jeu. C'est le jeu qui vient à nous. Et ça, mon père l'a bien compris. Je pense que c'est pour ça qu'il a laissé quelques Aurors dans les couloirs de l'école.

Je passe devant l'un deux, en sifflotant. J'essaie de prendre un air innocent, alors que normalement, je devrais être dans la Grande Salle en train de déjeuner. Mais j'irais piquer un sandwich aux cuisines après, ça fait des années qu'on a trouvé comment y aller, avec Indiana. Bref. Je me dirigeais vers le bureau de Rusard, en me disant que si je devais trouver des plateaux de jeu quelque part, ce serait forcément dans son bureau. Alors que je m'en approchais, je me tournais pour marcher en arrière, pour surveiller le regard de l'Auror. Histoire qu'il ne me voit pas forcer la porte du concierge, quoi. Sauf que j'aurais dû regarder devant moi. Parce je fonçais dans quelqu'un qui était dans mon dos.

Je me retournais directement, et je vis une fille, à Serpentard vu sla couleur de sa cravate, elle aussi devant la porte de Rusard. Je fronçais les sourcils. « Tu as été puni par Rusard ? » J'aimerais bien qu'elle parte, pour que je puisse faire ce que j'avais à faire. « Pourquoi t'es pas dans la Grande Salle à manger avec les autres ? » Franchement, comme si j'avais que ça à faire, m'occuper d'une fille qui allait gêner mes affaires. « Si tu n'as rien à faire là, vas-t-en. » J'étais un peu agacé, mais parce que je ne voulais pas me faire prendre. E franchement, ça allait forcément arriver si elle continuait de me parler.

J'attrapais ma baguette, que je dirigeais vers la serrure. « Alohomora. » La porte s'ouvrit avec un petit déclic satisfaisant. Je remis mon bonnet en place d'une main, avant de commencer à la pousser… « Arsène Nightshade ! Et… Miss Miranda ! » Merde. J'avais reconnu la voix de Camélia Blackwood. Pas ma tante à proprement parlé, mais elle était celle de mon cousin Indiana, et donc, elle me connaissait très bien par les big réunions de famille. « Je rêve ou vous essayer de pénétrer dans le bureau de Mr. Rusard ? Mais qui vous a donc appris les règles de cette école ? Je vous donne une retenue, à tous les deux ! Et j'enlève 20 points à Serpentard et à Gryffondor ! » Les sourcils froncés, elle nous regarda un par un. « Ce soir, après le dîner, vous viendrez dans ma salle de classe. »
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Should I stay or should I goLundi 7 janvier 2002Retrouver Poudlard après les vacances de Noël, ça voulait dire retrouver un château plein de monde. Autant, il pouvait y avoir pas mal davantage, comme retrouver mes amis et ma sœur. Autant, je m’étais habituée à être presque toute seule dans les couloirs pendant deux semaines ! Et oui, je passais toutes mes vacances à Poudlard, sauf les grandes d’été. Il faut dire que le billet d’avion pour rejoindre le Cap-Vert, c’était pas donné ! Et puis, Della était tout simplement débordée au niveau boulot. Les occidentaux adoraient parcourir Mindelo en plein décembre, pour profiter d’un climat plus doux. Comment est-ce qu’ils pouvaient être aussi bêtes ? Alors qu’il y avait de la neige partout ! Du froid ! Des tonnes d’occasion pour profiter d’un chocolat chaud, les pieds devant un feu de cheminée ! Enfin. Je n’allais pas me plaindre pour si peu. Moi, je pouvais profiter de tout ça, et d’un château purement anglais pour moi toute seule ou presque pendant deux semaines. Quinze jours parfaits à profiter des énormes colis de nourriture envoyés par une tripotée de cousins, de tantes et d’oncle, et les inévitables présent du coven de Della, bien sûr. Quinze jours pour se remettre de l’attaque des Détraqueurs, surtout.

C’était ce jeu qui les avait fait venir ! Alors, bien sûr que je devais chercher à en savoir plus. Trouver la clef du mystère, comme un Sherlock Holmes dans le monde des sorciers. Et pour ça, il n’y a qu’une façon de procéder : partir à la chasse aux indices. Je sais, je sais : Hercules dirait qu’on peut résoudre un problème en restant bien tranquillement dans un fauteuil, en faisant travailler ses petites cellules grises. Mais impossible de savoir par où commencer, si j’avais pas le moindre petit indice, non ? Et quoi de mieux que de farfouiller dans le bureau de Rusard pour en trouver ? J’y avais déjà mis les pieds, plus de fois que j’aurai osé l’avouer à Della. Assez, en tout cas, pour avoir pût voir qu’il gardait des tonnes de choses ! En même temps, il était si vieux. Il devait bien avoir plusieurs décennies d’objets confisqués dans ses tiroirs. Et sûrement un jeu de carte. C’était rageant, le jeu n’était pas encore apparu devant moi, contrairement à d’autres personnes qui n’avaient rien fait pour le chercher !

Je marchais sur la pointe des pieds pour atteindre la porte du concierge. Avec tout ses policiers qui traînaient dans les couloirs, il n’était pas question de se faire choper ! Passer devant eux sans se faire remarquer avait déjà été vraiment difficile, alors… SBAM ! Quelqu’un fonçait sur moi, et je ne l’avais même pas vu, ni entendu ! Tu parles d’une détective ! « Tu as été puni par Rusard ? » Je fixais la personne devant moi avec des yeux ronds. Il était légèrement plus grand que moi, mais je pourrais facilement le dépasser en me mettant sur la pointe des pieds. Par contre, il n’était pas de mon année, ça, j’en étais sûre. Un détective devait être un bon physionomiste, non ? Et vraiment, je me serais souvenue de lui et de son bonnet ridicule. « Nan… » Je réponds lentement, incapable de penser à un seul mensonge convaincant pour l’instant. Je devrais peut-être essayer de m’en constituer une petite liste avant de partir en expédition, juste au cas où. « Pourquoi t'es pas dans la Grande Salle à manger avec les autres ? » « Et pourquoi t’es pas dans la Grande Salle à manger avec les autres ? » Je lui retournais sa question, les mains sur les hanches. C’était une attitude d’adulte qui voulait avoir de l’autorité, peut-être que ça allait marcher sur lui ? « Si tu n'as rien à faire là, vas-t-en. » Alors là, tu rêves. J’étais ici, et j’allais bien y rester. Surtout qu’il était en train d’ouvrir la porte à ma place, c’était tout bénéf pour moi !

« Arsène Nightshade ! Et… Miss Miranda ! » Oups, j’ai peut-être crié victoire trop vite ? J’osais à peine me retourner. Déjà, parce que ça ne servait à rien, vu que j’avais reconnu la voix de Mrs. Blackwood et que je pouvais déjà sentir qu’elle allait nous passer un savon. Et puis, j’étais bien trop occupée à essayer de regarder le bureau de Rusard par-dessus l’épaule du garçon pour repérer le jeu ! « Je rêve ou vous essayer de pénétrer dans le bureau de Mr. Rusard ? Mais qui vous a donc appris les règles de cette école ? Je vous donne une retenue, à tous les deux ! Et j'enlève 20 points à Serpentard et à Gryffondor ! Ce soir, après le dîner, vous viendrez dans ma salle de classe. » « Mais c’est totalement injuste, professeur ! » Je m’écriais, en la regardant avec toute l’innocence dont j’étais capable. « J’ai absolument rien fait ! C’est lui, c’est… » J’essayais de me rappeler le nom du garçon qu’elle venait de reprendre. « … Arseni qui a ouvert la porte, j’étais juste au mauvais endroit, au mauvais moment ! » « Ce soir, Miss Miranda. Dans mon bureau, où j’enlèverai 20 points supplémentaire à votre Maison. » Et la professeur nous planta là, en plein couloir après s’être assuré avoir fermé la porte du bureau de Rusard. Mon espoir de trouver un petit indice s’était totalement envolé ! « Non mais, vraiment. » Je toisa le garçon en soupirant, avant de partir aussi sans demander mon reste. J’aurai dû inspecter le bureau de Rusard pendant les vacances de Noël, au lieu de m’amuser à faire brûler de la sauge dans les dortoirs des garçons !

Lundi 7 janvier 2002 – le soir

Cette journée avait été un cauchemar de bout en bout. Vers l’heure du goûter, j’avais appris qu’on aurait pas Astronomie, parce que les escaliers de la Tour avait subitement gelés. Je me réjouissais déjà de pouvoir me caler devant le feu de la Salle Commune avec un bon bouquin bien sanglant, et tout mes rêves s’étaient envolés quand une première année m’avait donné une petite note de Mrs. Blackwood. La retenue m’était complètement sortie de l’esprit. J’avais fini mon repas en soupirant, déjà prête à devoir recopier des centaines de lignes du style « Je ne dois  pas ouvrir les portes d’autrui » ou « Je dois apprendre à mieux mentir devant un professeur ». Et puis je n’avais même pas recroiser le garçon au bonnet. Arseni, si je me souviens bien ? Est-ce que la prof allait me retire cinq point en plus si je me pointais toute seule à la retenue ?

Devant la porte du bureau depuis à peine dix secondes, je commençais à me demander si je devais toquer tout de suite, ou attendre mon camarade d’infortune. Et finalement, il pointa le bout de son bonnet ridicule. Franchement, je croyais que ce n’était pas poli de porter un bonnet à l’intérieur ? Ou alors, c’était juste une règle stupide qu’avaient inventée les bonnes sœurs ? « Ah bah, enfin ! Ça fait dix minutes que je t’attends, j’avais peur que tu aies oublié ! » Et sans lui demander son avis, je toqua trois coups à la porte du bureau, avant d’être accueillie par Mrs. Blackwood. Ce serait assez impressionnant, si je n’y étais pas un poil habituée… « On va devoir copier des lignes, c’est ça ? » Je demandais vivement à la professeur, pour savoir à quelle sauce j’allais être mangé. Et surtout, pouvoir estimer combien de temps j’allais devoir rester enfermer ici. J’avais un roman qui m’attendait sagement sur ma table de nuit, moi ! « Je tiens avant tout à dire de nouveau que c’est lui qui a forcé la porte. Donc, logiquement, je devrai avoir une punition plus petite. Et puis en plus, il a utilisé du pouvoir ascendant sur moi, je suis qu’une innocente victime trop crédule ! » Je me retournais vers le garçon, en lui adressant un sourire tout à fait amical. « C’est pas vrai, Arseni ? » Heureusement que j’avais bien capté son prénom, ça pouvait se révéler utile !
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descriptionShould I stay or should I go ? EmptyRe: Should I stay or should I go ?

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Should I stay or should I goAvec Charlie Miranda « Mais c’est totalement injuste, professeur ! » J'étais totalement d'accord, c'était injuste ! Je suis sûre que sans cette fille, j'aurais largement eu le temps de déverrouiller cette porte. Mais il avait fallu qu'elle reste et qu'elle nous fasse prendre ! « J’ai absolument rien fait ! C’est lui, c’est… » Je me tournais vers elle, les yeux grands ouverts. Je rêve, où elle allait me balancer ? Une vraie Serpentard ! « … Arseni qui a ouvert la porte, j’étais juste au mauvais endroit, au mauvais moment ! » Je suis sûre que c'est une petite sœur, à balancer comme ça. « Ce soir, Miss Miranda. Dans mon bureau, où j’enlèverai 20 points supplémentaire à votre Maison. » Camélia tourna alors les talons, pendant que je plongeais mes mains dans mes poches, vexé. J'étais sûr que si Hitomi le savait, elle allait se foutrait de ma gueule. Quelle blague. « Non mais, vraiment. » La petite sœur de mes deux me regarda de haut en bas, avant de s'éloigner. Je levais les yeux au ciel avant de rejoindre la Grande Salle, dans le but de trouver Indiana pour me plaindre. Je pense que lui, au moins, sera d'accord avec moi pour dire que les filles sont de vraies plaies !

Lundi 7 janvier 2002 – le soir

Après le déjeuner, heureusement que je n'avais que deux heures de cours ! On continua de parler, à voix basse, avec Indiana pendant le cours de sortilèges. Après la récré, lui avait cours d'espagnol alors j'en profitais pour avancer mes devoirs, comme je ne pouvais pas le faire le soir-même. Je reçus un mot, aussi, qui confirmait ma retenue. Je levais les yeux au ciel et je continuais de travailler. J'en profitais même pour me faire une pause-lecture de roman policier, avant de me diriger vers le lieu de la retenue, un peu nonchalamment. « Ah bah, enfin ! Ça fait dix minutes que je t’attends, j’avais peur que tu aies oublié ! » J'allais lui dire qu'elle pouvait rentrer sans moi, qu'elle avait pas besoin que je lui tienne la porte quand elle toqua. Camélia nous ouvrit la porte et nous fit rentrer dans son bureau.

Son bureau était toujours aussi classe, il fallait se le dire, avec tous ces livres anciens, le côté salon… Moins avec les deux tables qu'elle avait rajoutées pour nous, à vrai dire. Je m'assis à l'une, et l'autre fille à l'autre table. « On va devoir copier des lignes, c’est ça ? » « Tout à fait. Vous allez devoir chercher dans le règlement intérieur… » Elle posa devant nous deux énormes piles. « … les règles que vous avez enfreint et les recopier autant de fois qu'il le faut. » Je soupirais, quand je vis la nana relever encore une fois la main quand Camélia s'assit à son propre bureau. Mais qu'est-ce qu'elle voulait, celle-là, encore ? J'essayais de me souvenir de son nom. Camélia l'avait appelée Miss Miranda, nan ? Je me notais le nom dans ma tête, quand Camélia lui donna la parole -non sans une pointe d'agacement, je savais les reconnaître.

« Je tiens avant tout à dire de nouveau que c’est lui qui a forcé la porte. Donc, logiquement, je devrai avoir une punition plus petite. Et puis en plus, il a utilisé du pouvoir ascendant sur moi, je suis qu’une innocente victime trop crédule ! » Elle est sérieuse, elle ? « C’est pas vrai, Arseni ? » « Arsène ! Mon prénom, c'est Ar-sè-ne bord…» « Monsieur Nightshade, je vous prierais de ne pas suivre l'exemple de votre père ! Et, Miss Miranda, bien que votre idée soit séduisante, il en est hors de question. Travaillez, et en silence, si vous ne voulez pas revenir tous les soirs de la semaine. » J'attrapais mon exemplaire du règlement intérieure, en grommelant. C'était vraiment injuste, cette histoire, Indiana et papa ont raison quand ils disent que les filles sont de vrais aimants à problèmes.

On gratta sur le papier pendant, je dirais… Un bon moment ? Une heure, peut-être ? En silence, au moins. Camélia, pendant ce temps, travaillait sur ses copies. Je la voyais corriger les copies des septièmes années, je le savais, j'avais reconnu l'écriture de mes deux cousins. J'avais hâte de voir Esteban ce soir, et lui dire qu'il avait eu O à son dernier devoir ! Malheureusement pour lui, Zia aussi, mais bon. Mon ventre commença à gargouiller, et il fit du bruit pendant bien quinze minutes avant qu'elle ne décide de nous lâcher, enfin. Pile à temps pour le dîner ! Je me dépêchais de ranger mes affaires, et je partis, Miss Miranda sur mes talons. J'attendis que l'on soit suffisamment loin pour me tourner vers elle. « Franchement, c'est quoi ton problème avec moi ? On n'a pas idée de jeter un camarade sous les sabots d'un hippogriffe ! » Et cette manière de m'appeler Arseni… Insupportable !

Je me dirigeais vers la Grande Salle, quand je me rendis compte qu'elle était encore derrière moi. Je me retournais, les sourcils froncés. « Pourquoi tu me suis, encore ? » Nia nia nia, elle aussi elle voulait aller dîner. Ok, mais elle était obligée de prendre le même chemin que moi ? Je levais les yeux au ciel, avant de recommencer à marcher. « Aussi pénible que Caroline Sheppard, celle-là… » L'un des personnages de roman policier qui m'agaçait le plus, avec ses petits commentaires, et sa façon de mettre son nez dans les affaires des autres. C'est elle qui aurait dû mourir, à la place de son frère !
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Should I stay or should I goLundi 7 janvier 2002Le professeur Blackwood était la pire professeure, impossible de pouvoir être sa chouchoute. Pourtant, ça m’aurait bien arrangé, puisque les chouchous esquivaient les punitions et les retenues ! « Arsène ! Mon prénom, c'est Ar-sè-ne bord…» Bor- ? Bord de quoi ? Bollero ? « Monsieur Nightshade, je vous prierais de ne pas suivre l'exemple de votre père ! Et, Miss Miranda, bien que votre idée soit séduisante, il en est hors de question. Travaillez, et en silence, si vous ne voulez pas revenir tous les soirs de la semaine. » Je lança un regard noir au garçon, en attrapant moi aussi un règlement intérieur. Les points positifs, c’était que recopier un règlement me laissait le temps de penser à tout un tas de chose. Aussi, le professeur Blackwood avait approuvé mon idée : peut-être que c’était le début pour la mettre de mon côté ? Tout le monde a un prix et peut être corrompus. Le mien ? Sûrement mon poids en beignet de bananes. Ce qui était moins positif, par contre, c’était le nom du garçon. Est-ce qu’on pouvait vraiment faire un nom encore plus imprononçable ? Et puis Arsèneuh et Arseni, je suis désolée, mais c’est pareil.

Le règlement était stupidement long. Comment est-ce qu’il pouvait croire qu’on allait se rappeler d’absolument tout les articles ? Et surtout, je n’en avais encore trouvé aucun qui interdise vraiment de forcer la porte du bureau de Rusard. Et si c’était pas écrit noir sur blanc, alors on pouvait magouiller pour faire valoir qu’on était pas en tord. Malheureusement, avant que je puisse démontrer qu’on avait été injustement punis, la professeur nous libéra en nous disant d’aller manger. Je suis sûre qu’elle nous a lâché à cause de l’affreux bruit que faisait le ventre du garçon ! On n’a pas idée de faire autant de bruits… Rapidement, je m’enfuis de la salle avec le garçon. On se sait jamais, et si la professeur changeait d’avis pour nous faire recopier encore une fois le règlement. « Franchement, c'est quoi ton problème avec moi ? On n'a pas idée de jeter un camarade sous les sabots d'un hippogriffe ! » Je leva un sourcil en regardant le garçon. C’est pas l’amabilité qui l’étouffe ! « J’ai aucun problème avec toi, Arseni. J’aurai fait pareil si tu étais quelqu’un d’autre. » Je hausse les épaules, en souriant avant de me remettre en marche. C’était pas personnel, c’est juste qu’il était là. Lui ou un autre, ça n’avait aucune importance, du moment que je pouvais essayer d’avoir une moins grosse punition.

« Pourquoi tu me suis, encore ? » Nan mais… ! « Je vais manger. J’ai le droit, ou je dois te demander ton autorisation ? » Je le regardais de haut en bas. Un sourire moqueur monta sur mes lèvres. « Si avoir une retenue te mets autant de mauvaise humeur, tu n’avais qu’à pas te faire pincer. » C’est vrai, non ? Il avait juste à se montrer un peu plus intelligent. Si on est pas prêt à assumer les conséquences, on devrait jamais briser les règles. « Aussi pénible que Caroline Sheppard, celle-là… » « Je prends ça comme un compliment. Au moins, elle est intelligente, elle ! » Et puis, elle me faisait penser à Miss Marple, en un peu plus caustique. Fière de ma tirade, j’accélérai la cadence pour distancer le garçon et le laisser là comme une vieille chaussette. Sauf que de un, il était un peu plus grand que moi, donc il avançait plus vite. Et de deux, je pila en plein milieu du couloir devant une carte de jeu. Je veux dire, une carte du jeu. « Arseni, c’est bien une carte de Maléfices & Sortilèges, non ? » Est-ce que je pouvais la prendre ? Ou je devais faire un cercle de sel et allumer une douzaine de bougie avant de la retourner ? « J’ai pas encore pût y jouer… » Et j’en mourrais d’envie, littéralement. Je pouvais déjà imaginer la tête de ma sœur quand je lui dirais ! Une pensée qui s’effaça bien vite à cause du grognement provenant du ventre du garçon. Je levais les yeux au ciel, vraiment agacée. « Si t’as trop faim, tu n’as qu’à aller manger. Moi, je reste pour essayer… » Je tendis la main pour retourner la carte. Qui sait quand je retomberai dessus à nouveau ? Les cartes semblaient apparaître de façon aléatoire, et ce n’était pas mon genre d’attendre indéfiniment pour quelque chose qui viendrait peut-être jamais. « Les fées mordeuses ? C'est quoi ? » Les sourcils froncés, j'essaie de me rapeller si on a vu ce genre de créatures en cours. Mince, qui aurait crû que je regretterais de ne pas avoir choisi Soins aux Créatures Magiques ?
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Dernière édition par Charlie Miranda le Lun 29 Mai - 13:59, édité 3 fois

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Should I stay or should I goAvec Charlie Miranda Lundi 7 janvier 2002 – le soir

Franchement, quelle fin de journée pourrie ! Non seulement je n'avais pas pu avancer sur l'enquête du jeu, mais en plus, je me suis pris une retenue. Et le pire de toute cette histoire, c'est que j'avais mégaaaa faim. On pouvait pas avoir plus faim que moi, mon ventre gargouillait « Si avoir une retenue te mets autant de mauvaise humeur, tu n’avais qu’à pas te faire pincer. » Je suis pas de mauvaise humeur à cause de la retenue, je suis de mauvaise humeur parce que j'ai faim. Je pense que c'est un trait que j'ai hérité de mon père, et de mon oncle Mathys. Sûrement de mon parrain Bastian aussi. J'veux dire, la bouffe, c'est sacré ! Tout comme l'heure des repas. Parfois, je comprenais pas Zia qui reculait l'heure du repas parce qu'elle voulait finir son entraînement, et ce, surtout pas le ventre plein. Mais hé, avoir le ventre plein est l'une des meilleures sensations du monde ! Avec celle où tu as enfin la possibilité de parler avec un cannibale.

« Je prends ça comme un compliment. Au moins, elle est intelligente, elle ! » « Mais intelligente de quoi? C'est une fouineuse qui invente des théories à la con juste pour arracher les vers du nez de son meurtrier de frère ! Et puis, le docteur Sheppard est bien plus intéressant. » Je veux dire, il a essayé de commettre le crime parfait ! C'est son cerveau à lui que je meurs d'envie d'analyser, pas celui de sa fouineuse de sœur. Et je dis pas ça parce que c'est uen femme ; parfois, je rêve d'analyser le cerveau d'Enola. Mais je sais que si je disais ça à voix haute, tante Milia me sauterait dessus comme le canibale se jette sur sa proie. A elle aussi, j'aimerais analyser son cerveau.

Le pire, c'est qu'elle avait profité de notre petit dialogue pour me dépasser. Vraiment, maturité sur 20, hein. Je levais les yeux au ciel avant de reprendre mon chemin, les mains dans les poches. Mais au moment où j'allais les dépasser, elle s'arrêta pile dans le couloir. « Mais bordel… ! » « Arseni, c’est bien une carte de Maléfices & Sortilèges, non ? » Au moins, ça avait le mérite de me couper direct dans mes réclamations. Je fronçais les sourcils; et je m'approchais pour regarder. « Oui, je crois bien que tu as raison… » « J’ai pas encore pût y jouer… » J'haussais un sourcil. Ok, elle était méga chiante, mais au moins, elle avait le mérite d'être courageuse. Je veux dire, tous les articles étaient censés nous dissuader de nous donner envie de jouer. Et si moi je le cherchais, c'était pour enquêter dessus, au mépris de ma sœur qui disait que j'étais totalement idiot. Ouais, d'une certaine manière, je le suis. C'est pas de ma faute si les journaux marchent sur elle et pas sur moi !

Mais mon ventre finit par rompre ce moment d'observation et ma concentration sur la scène. Je pouvais dire la scène de crime ? Mais passons. Apparemment, ça ne plaisait pas à la miss. « Si t’as trop faim, tu n’as qu’à aller manger. Moi, je reste pour essayer… » « Tu rigoles ? Même ma faim ne me détournera pas de cette découverte; » Comme elle, ça faisait un moment que j'attendais de pouvoir tomber sur ce jeu. Un peu hypnotisé, je la regardais attraper la carte, et la lire. Je me mis au-dessus son épaule pour la lire à mon tour. Les fées mordeuses arrivent à grand pas, prends garde à tes doigts ! « Les fées mordeuses ? C'est quoi ? » « Aucune idée… » Je réfléchissais, mais je ne voyais vraiment pas ce que ça pouvait être. Franchement, si Enola était là, je savais que je pouvais lui demander ! Même sans faire Soins aux Créatures Magiques, elle savait tout. J'étais sûre qu'elle aurait une réponse à me donner.

Mais finalement, je n'en eus pas besoin quand je vis des espèces de bêtes noires sortir de la carte. En un essaim gigantesque. Je compris tout de suite ce que c'était. « Des Doxys ! Cours ! » Sans réfléchir, je pris sa main et je commençais à courir à toute vitesse. Je n'avais aucune envie que elle ou moi se fasse mordre et empoisonner par ces sales bêtes. J'accélérais le pas quand je sentis sa main fermement dans la mienne, et quand je vis une salle de classe ouverte, je m'y précipitais. J'ouvris grand la porte avant de pousser, peu galamment, je l'avoue, la miss dont j'avais oublié le nom dans la salle, avant de rentrer à mon tour et de fermer la porte d'un seul coup. « Oh bordel… » Je soupirais, dos à la porte. Maintenant que cette histoire était réglée, je m'interrogeais. Qui ? Qui avait bien pu lancer ce jeu ?
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Should I stay or should I goLundi 7 janvier 2002Franchement, c’était la pire soirée que je passais depuis longtemps. Une heure de colle, classique. Un gars qui me soutenait que le docteur Sheppard était bien plus intéressant que sa sœur ? Pas banal, je l’admets, et complètement faux. Mais je ne vais pas argumenter avec quelqu’un d’aussi buté maintenant, tout de suite. Ça attendra. Le vrai temps fort de la soirée, ça avait quand même été de tomber sur une carte de Maléfice & Sortilège. Depuis le temps que j’attendais ça ! Et je n’allais pas laisser Arseni me gâcher mon plaisir : après tout, si il préfère la nourriture à l’Aventure avec un grand A, grand bien lui fasse ! Ça me fera plus de sensation fortes rien que pour moi.

« Tu rigoles ? Même ma faim ne me détournera pas de cette découverte. » Je haussais les sourcils, franchement dubitative. Je suis sûre et certaine qu’on pouvait entendre son ventre gronder jusqu’à Mindelo ! Il n’était pas très doué pour le mensonge, c’était sans doute pour ça qu’il avait fini à Gryffondor, d’ailleurs. Je lui ai demandé s’il avait une idée de ce qu’était les fées mordeuses – peut-être un concept anglais que je ne maîtrisais pas encore ? - mais sa réponse ne me surprit pas vraiment. « Aucune idée… » Je poussais un soupir théâtrale de dépit. « … pas d’émerveillement… ! Pourquoi j’étais pas en retenue avec un Serdaigle ? Au moins, eux, ils savent plein de choses ! » Bon, qu’est-ce qu’il nous restait à faire, à part attendre que quelque chose se passe ? Personne ne décrivait vraiment cette partie là du jeux. Que ce soit les journaux, les avertissements des professeurs ou les messes basses des élèves, tous évoquait juste à quel point le jeu était dangereux. Jamais comment il se passait. Comme si ce n’était pas le plus important !

La carte tremblait un peu. Je plissais les yeux, avant de comprendre qu’elle ne tremblait pas vraiment. Il y avait des insectes noires qui commençaient à grouiller à sa surface, comme une mauvaise réplique d’un cliché de films d’horreurs. « Des Doxys ! Cours ! » Il y a des fois où on ne réfléchit pas, et c’est tant mieux. Une partie de moi voulait demander au jeune homme qu’est-ce que c’était, les Doxys. Une autre était vraiment soulagée qu’il prenne ma main pour me faire bouger. Je crois que sans lui, je serais resté plantée comme un plot, à regarder l’essaim sortir de la carte. Arseni me traînait derrière lui, avant de me pousser. Mais au lieu de m’étaler fort peu élégamment sur le sol,  je me pris une table dans le ventre. Une salle de classe. On était dans une salle de classe. « Oh bordel… » Je sursautais en entendant les bêtes, les… Doxys ? qui s’écrasaient sur la porte, comme si elles essayaient de forcer le passage. Que les portes en bois massif de Poudlard soient louées ! « Bordel ? » Pourquoi il parlait de bazar ? D’accord, les créatures dehors allaient sûrement faire des dégâts dans les couloirs, mais est-ce que c’était vraiment le moment de s’inquiéter ? « Bon. C’est pas tout ça, mais il faut qu’on sorte d’ici ! » J’avais repris mon souffle depuis l’épisode de la table. Par contre, je n’avais pas oublié de lui faire un peu payé. « Tu aurai pût être un peu plus doux, je vais sûrement avoir un bleu pendant des semaines ! » Au moins, peut-être qu’il se sentirait mal comme ça. « Mais merci quand même. » On ne pourra pas dire que je suis une ingrate. Je m’approchais de la fenêtre, pour regarder dehors. On était au premier ou au deuxième étage, au vu de la proximité du sol. Je m’attacha les cheveux en chignon, avant de saisir la poignée de la fenêtre dans ma main. « Bah quoi, Arseni ? Il faut bien qu’on sorte avant que ça ne défonce la porte. Personnellement, je n’ai pas très envie d’être ici pour assister à ça. » L’air était un peu frais, mais c’était l’Angleterre. Tout y était un peu plus froid qu’à la maison. L’air. Le temps. Les gens. « Ne me dis pas que tu as le vertige, quand même ? » Je le regardais en me mettant à califourchon sur le rebord. Un Gryffondor peureux, on aura tout vu ! Je lui fis un clin d’œil, avant de sauter de la fenêtre, en priant tout les Lwa dont j’arrivais à me souvenir le nom pour ne pas me casser quelque chose. « Putain ! » Un mot anglais que j’avais vite appris, et qui me semblait tout à fait approprier pour la situation. J’ai sûrement pas prier assez fort, ou alors c’est parce que je n’y crois pas, mais je crois que je viens de me péter la cheville ? Toute ma jambe me brûle, et je commençais à sentir les larmes monter à mes yeux. Merde, merde, merde. J’arrive même plus à me lever.
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Should I stay or should I goAvec Charlie Miranda Je suis soulagé quand je me retrouve dans une salle, la porte fermée, les Doxys contre la porte. Pendant que la miss répète mon bordel, je regarde la porte. Elle bouge alors que les Doxys se plantent dedans, avant de ressortir pour se replanter dedans. La porte ne tiendra pas longtemps. « Bon. C’est pas tout ça, mais il faut qu’on sorte d’ici ! » Je hoche la tête. Elle a raison. Je commence à faire le tour de la pièce du regard, pour voir par où on peut sortir. « Tu aurai pût être un peu plus doux, je vais sûrement avoir un bleu pendant des semaines ! » J'ouvre de grands yeux, choqué. Mais, putain ! Je l'avais sauvée quand même ! Le temps que j'ouvre la bouche, pour râler, elle reprend la parole. « Mais merci quand même. » « Mmmmh. » Je ne réponds rien. Fallait bien qu'elle me remercie un jour ! Mais alors que je cherchais un sort pour nous débarrasser des Doxys, je vis la Serpentard ouvrir la fenêtre. « Euh, tu m'expliques ce que tu fais là ? » « Bah quoi, Arseni ? Il faut bien qu’on sorte avant que ça ne défonce la porte. Personnellement, je n’ai pas très envie d’être ici pour assister à ça. » Je m'approche, les mains dans les poches, presque curieux de voir si elle va vraiment aller jusqu'au bout.

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Je regardais par-dessus son épaule, pour regarder la hauteur. « Et t'as pas peur de te casser un truc ? Je paris cinq Gallions que tu te pètes la cheville. » J'avoue, je suis joueur, j'adore faire des paris. Mais en même temps, je vais pas la laisser sauter par la fenêtre. « Ne me dis pas que tu as le vertige, quand même ? » « Bien sûr que non, mais je vais pas laisser une fille sauter par la fenêtre comme ça… PUTAIN ! » Alors que j'étais en train de parler, cette folle finit par enjamber la fenêtre, me fit un clin d'oeil et sauta. Je me mis aussitôt à la fenêtre pour la regarder, et je fis la grimace quand j'entendis son cri. « Putain ! » Merde, merde, merde, fait chier ! Je prends ma baguette que je tends vers moi. « Arresto momentum ! » Puis moi aussi, j'enjambais le rebord avant de me laisser tomber. Mais au moins, le sort que je m'étais lancé fit ralentir ma chute, et j'atterris sans dommage sur mes pieds. Puis je courrais jusqu'à elle, inquiet.

« Ça va ? » Je regardais la cheville qu'elle m'indiquait. « Je suis pas médecin, mais elle a pas l'air cassée. Je vais t'emmener voir Pomfresh, elle te guérira ça en un tour de main. » Je me relevais pour me mettre dos à elle, en m'agenouillant, les paumes tournées vers elle. « Aller, traîne-toi jusqu'à moi, je vais te porter. Tiens-toi bien à moi. » Quand je la sentis installée, je plaçais mes mains sous sa cuisse et je me redressais. « Ça va toujours ? Wingardium Leviosa. » Je fis léviter nos deux sacs pour qu'ils nous suivent dans les airs. Je rejoignais l'entrée du château, puis je commençais à monter les escaliers jusqu'à l'infirmerie, en la tenant fermement. Je ne voulais pas qu'elle retombe ! J'ignorais le plus possible mes gargouillements de ventre et j'appelais l'infirmière quand on entra.

Le temps qu'elle arrive, je posais délicatement la fille sur un lit, quand Pomfresh arriva en râlant, comme d'habitude.  « Qui a besoin d'aide ? » « C'est elle, c'est… Euh… » J'avais clairement oublié son nom, et ce, depuis un moment encore. Elle examina la cheville de la dite-Charlie, avant de poser son verdict. « C'est cassé. Je vais te donner une potion, et tu devras passer la nuit ici. » Elle s'éloigna, et je vis très clairement Charlie pâlir. Merde, merde, merde. Je savais pas quoi faire. Quand ma sœur était malade, j'avais ordre de ne pas l'approcher, sinon elle hurlait ; mais Enola aimait les marques d'affection. Et comme Charlie ne m'avait pas encore dégagé, je posais une main sur son épaule. « Ça va le faire, dès demain, tu n'auras plus mal, je te le promets. Et puis, je te promets d'oublier les 5 Gallions que tu me dois. » Je lui souris doucement, alors que Pomfresh revint. Elle banda la cheville de Charlie, avant de lui donner une potion ; puis elle me houspilla pour que je tourne le dos. Elle tira les rideaux le temps que Charlie se mette en pyjama, puis je retournais la voir. « Ça va mieux ? » « Tu vas devoir dîner ici. Et dormir ici. » Pomfresh fit apparaître un plateau de sandwich, un pichet de jus de citrouille et un verre. « Tu veux que je reste dîner avec toi ? » A la base, je faisais ça pour être sympa, pour pas qu'elle mange seule dans un endroit tristoune. Mais mon ventre qui gargouillait encore racontait une autre histoire.
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Should I stay or should I goLundi 7 janvier 2002« Et t'as pas peur de te casser un truc ? Je paris cinq Gallions que tu te pètes la cheville. » Quel goujat. C’est un mot que j’ai appris avec Della et, vraiment, il colle bien au jeune homme devant moi. J’enjambe quand même la fenêtre, comme pour le décider à passer à l’action. On a pas toute la soirée, vu le bruit que faisait les trucs contre la porte. J’avais déjà oublié leurs noms. Le plus important, c’était de montrer à Arseni qu’on pouvait être une fille et sauter par la fenêtre, namého. On est au vingt-et-unième siècle, quand même ! Sauf que bon, époque éclairée ou pas, la gravité reste la même. Et la douleur dans ma cheville me le rappelle beaucoup trop bien. « Ça va ? » « Bah nan,  tu vois bien que non ! » Je désignais ma cheville, en essayant de faire passer ma voix tremblotante de douleur pour de la frustration. Je dois bien avouer qu’il me facilitait les choses avec ses remarques. « Je suis pas médecin, mais elle a pas l'air cassée. Je vais t'emmener voir Pomfresh, elle te guérira ça en un tour de main. » « No shit, Sherlock… » Je soupirais, en me demandant s’il n’était pas un peu bête. Un peu comme tout les garçons, dirait Della. Bien sûr que je ne m’étais pas cassé la cheville. Pas pour une chute aussi stupide.

« Aller, traîne-toi jusqu'à moi, je vais te porter. Tiens-toi bien à moi. » Je lui lançais un regard noir en fixant son dos, les dents serrées. « Plus humiliant, tu meurs… » Mais je fis quand même ce qu’il me dit, en grognant que oui, j’étais bien installée. Au final, j’avais pas beaucoup d’autre choix devant moi. C’est pas comme si j’allais pouvoir me téléporter magiquement dans l’infirmerie ! Heureusement, le trajet était moins long et moins douloureux que ce que j’aurais pensé. Arseni m’avait presque posé sur le lit avec douceur, et j’ai été assez gentille pour ne pas me plaindre. Contrairement à l’infirmière. « Qui a besoin d'aide ? » « C'est elle, c'est… Euh… » « Charlie ! » Je lui soufflais, en plissant les yeux. C’était bien dommage que je sois plus sur son dos, j’aurai pût lui taper sur le crâne et son stupide bonnet sinon. « C'est cassé. Je vais te donner une potion, et tu devras passer la nuit ici. » « QUOI ? » Comment ça, cassé ? Nan, c’était pas possible. Je m’étais jamais cassé quelque chose, mais je savais bien ce qu’il donnait à Poudlard pour ce genre de problème. Hors de question que j’avale une seule goutte de Poussos.

« Ça va le faire, dès demain, tu n'auras plus mal, je te le promets. Et puis, je te promets d'oublier les 5 Gallions que tu me dois. » « C’est pas demain qui m’inquiètes, c’est ce qui a entre demain et maintenant. » Je chuchote rapidement, avant que Pompfresh revienne pour me bander la cheville et me refiler sa potion des enfers. J’ai un peu de répit, heureusement avant de signer mon arrête de mort : il faut que j’enfile un pyjama. « Ça va mieux ? » Je fais non de la tête, mais Pompfresh me laisse aucun répit : « Tu vas devoir dîner ici. Et dormir ici. » Je regardais les sandwichs et le pichet. Aucun moyen d’avoir autre chose que le jus de citrouille, ici. « Tu veux que je reste dîner avec toi ? » Je levais des yeux tristes vers Arseni, mais ça ne dura que cinq secondes, le temps que son ventre se remettre à faire un bruit de tout les diables. « Je me dévoue, sinon tu vas t’évanouir. » Franchement, je me demande depuis combien de temps il n’a pas manger. C’est pas humain de faire autant de bruit. « T’étais sérieux pour les 5 Gallions ? » Je le regardais intensément, en prenant un sandwich. Jambon et fromage. Classique des Anglais, je crois ? « Nan parce que ma cheville, elle est cassée, pas pétée. Donc le pari est nul et non-avenu. » Ça, c’était une manière assez classe de dire qu’il verrait jamais la couleur de mon argent. « Je dois bien avoir une ou deux livres qui traîne dans le dortoir, ça t’irait ? » Cinq Gallions. Il est taré de me demander autant – même si je ne sais pas à quoi ça correspond réellement. « Tu peux me servir un verre ? » Je papillonais des yeux devant lui, pour bien incarner l’innocence que j’étais pas. « Je suis gravement blessée, je te rappelle. Et c’est pour faire passer la goût du Poussos. » Je désignais la bouteille, en soupirant. « Sérieusement, je peux juste avoir un plâtre, nan ? » Je soupirais dramatiquement, en essayant de finir mon sandwich que je réduisais en miette devant moi. Ça aurait été beaucoup plus simple, un plâtre. J’aurai pas eu mal.
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Should I stay or should I goAvec Charlie Miranda « Je me dévoue, sinon tu vas t’évanouir. » Sympa, mais sur un ton désagréable. Les filles, je les comprendrais jamais ! Je m'assis sur une chaise à côté, en attrapant un premier sandwich. Merlin merci, à manger, enfin ! « T’étais sérieux pour les 5 Gallions ? » Je levais la tête de mon sandwich, la bouche pleine. Je me dépêchais d'avaler ma bouchée, avant de me laisser tomber contre le dossier. « Ouais. Je prends que des paris que je suis sûr de gagner. C'est presque une règle dans ma famille. » Côté russe, j'entends. Papa avait pété un plomb quand il a apprit que les gardes de la famille Romanov m'avaient apprit tout un tas de jeux de cartes pour parier mon argent de poche à 8 ans. Depuis, je suis un boss aux jeux de cartes, au bluff, et dans tout type de paris.

« Pourquoi cette question ? » « Nan parce que ma cheville, elle est cassée, pas pétée. Donc le pari est nul et non-avenu. » Je ne pus m'empêcher d'hausser un sourcil, amusé. Pauvre petite chose, si elle pensait s'en sortir comme ça, c'est qu'elle me connaissait mal. « Pétée, ça veut dire cassée. En langage familier, si tu préfères. Donc le pari reste gagné par ton serviteur, aka Arsène Nightshade. » Ouais, je parle mal, je tenais ça de mon père et de mon parrain, et ça agaçait ma mère. Mais quand même, pour ne pas savoir ça, c'est qu'elle devait pas être anglaise ! Bon, je m'en doutais vu son léger accent, mais bon. Je me demandais vaguement d'où elle était originaire, maintenant. a, c’était une manière assez classe de dire qu’il verrait jamais la couleur de mon argent. « Je dois bien avoir une ou deux livres qui traîne dans le dortoir, ça t’irait ? » je soupirais. « C'est bon, laisse tomber. Garde ton argent, je t'avais dis que j'oublierai le pari. » Et puis, il me semblait que cinq Gallions équivalaient à une trentaine de livres. J'allais pas lui arracher ses rares deniers !

Le silence s'installa un instant, le temps pour moi de finir mon sandwich en court, et d'en manger trois supplémentaires. « Tu peux me servir un verre ? » « Bah, tends le bras non ? » Je la regardais, surpris qu'elle me demande. Je croyais que les femmes étaient fortes et indépendantes ! Ok, je connais le principe de la galanterie et tutti quanti, mais elle avait pas l'air de vouloir de l'aide d'un homme, d'habitude. « Je suis gravement blessée, je te rappelle. Et c’est pour faire passer la goût du Poussos. » Je finis par rire, voyant que au fond, toutes les femmes utilisaient la manipulation pour nous. Attention, pas de commentaires sexistes de ma part, mais franchement, je voyais cette technique chez ma mère, ma sœur, mes tantes, mes cousines… Comme quoi, c'est pas qu'un truc de famille. Je finis par lui servir un verre, avant de lui tendre. « Tiens. »

« Sérieusement, je peux juste avoir un plâtre, nan ? » Je ne pus m'empêcher de rire encore plus, surtout avec son soupir. « Il vaut mieux avoir une nuit de souffrance que deux mois ! » Je ne connaissais pas le goût du Poussos, mais mes cousins, oui. Zia avait déjà fait une mauvaise chute à la danse petite, et Indiana est tellement maladroit. Alors, j'avais déjà vu les effets de la potion, mais aussi du plâtre. « Il y a une fille, dans ma classe. Je la connais depuis l'école primaire, et je ne compte même plus le nombre de trucs qu'elle s'est cassé dans les couloirs, à cause de toutes ses expériences. En troisième année, elle est revenue avec une jambe plâtrée, alors que son père est pédiatre. Elle m'a expliqué que son père l'avait plâtrée dans l'espoir qu'elle se canalise et qu'elle arrête ses opérations dangeureuses. Ça a pas trop marché : six mois après qu'on lui ait enlevé le plâtre, elle se luxa une épaule en tombant d'une table. » Vraiment, les histoires de Spencer étaient presque aussi divertissantes que ses concerts improvisées. Elle était plus dangereuse que Indiana, c'est dire ! Après, la Poufsouffle adorait descendre les escaliers sur les mains, alors que Indiana passe quand même le plus clair de son temps sur une chaise à lire et travailler.

« Elle disait tout le temps que la reconstruction de son os lui faisait mal. Bon, ça l'empêchait pas d'utiliser plus souvent ses béquilles que son fauteuil roulant, mais ça a duré deux mois, ces conneries. » Le temps de mes explications, j'avais avalé trois sandwichs supplémentaires. Heureusement qu'ils se régénèrent, parce que Charlie piochait moins que moi ! Mais au moins, je n'aurais pas besoin de repasser par les cuisines en allant dans mon dortoir. Au même moment, l'infirmière revint. « C'est l'heure que vous partiez, Mr. Nightshade. Miss Miranda doit prendre sa potion et se reposer. » Je lui jetais un dernier regard, avant de piquer deux sandwichs supplémentaires pour le chemin. « Je reviendrai te voir demain avec le petit-dèj, ok ? » Au fond, c'était pas entièrement de sa faute si elle était là. Si on n'avait pas été collé, parce qu'on s'était pas engueulé devant le bureau de Rusard aurait peut-être tout changé.

Mardi 8 janvier 2002

Je m'étais levé plus tôt que d'habitude, exprès, pour me dépêcher d'aller à la Grande Salle. Indiana aussi y était tôt, déjà plongé dans un manuel en mangeant en même temps. J'étais sûr qu'i révisait un contrôle, alors, je m'installais avec Esteban et sa copine. A voir l'absence de Zia, et l'heure, elle devait encore dormir, attendant le dernier moment pour se lever en sursaut. Je mangeais le plus possible, parce qu'avant d'attaquer ma journée plus que blindée, je voulais passer à l'infirmerie. J'emballais des toasts et des fruits dans une serviette, saluait Esteban et Lyra, avant de me mettre en chemin. « Salut ! » Quand j'arrivais, Charlie était déjà habillée, mais encore sur le lit. « Je t'ai pris ça. » Je posais le petit-déjeuner improvisé, avant de m'asseoir une chaise. La même qu'hier. « Comment va ta cheville ? »
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Should I stay or should I goLundi 7 janvier 2002Arseni était chiant à ne pas vouloir me servir un verre d’eau. Alors que c’était de sa faute si j’étais coincée dans ce lit de l’infirmerie – plus ou moins, mais je préfère croire que c’est plus que moins. Au moins, il avait renoncé à me prendre mon argent pour son paris. D’un côté, ça m’arrangeait pour deux raisons : j’avais pas un rond, et puis c’était moi qui avait gagné, après tout ! Mais de l’autre, c’était rageant parce que les Miranda ont pas vraiment l’habitude de faire la charité. Peut-être que je le repaierai d’une autre manière, il me suffisait juste à trouver comment. Le laisser dévorer les trois-quarts de mes sandwichs me semblait déjà être un bon départ. « Tiens. » « C’est pas trop tôt. » Je pris le verre des mains d’Arseni, avant de lui tirer la langue. Hé, je me proposais de lui repayer un peu son paris, pas d’être sympa avec lui. J’ai toujours en travers de la gorge la retenue qu’on a eu par sa faute. Et le fait que les sorciers connaissaient pas le concept du plâtre. Apparemment, il préférait vraiment souffrir un max.

« Il vaut mieux avoir une nuit de souffrance que deux mois ! » « Gnagnagna. N’importe quoi, ça se voit que t’y connais rien. » On souffrait pas deux mois avec un plâtre. Et au pire, les médecins donnaient du paracétamol, et voilà. Rien de bien sorcier. « Il y a une fille, dans ma classe. Je la connais depuis l'école primaire, et je ne compte même plus le nombre de trucs qu'elle s'est cassé dans les couloirs, à cause de toutes ses expériences. En troisième année, elle est revenue avec une jambe plâtrée, alors que son père est pédiatre. Elle m'a expliqué que son père l'avait plâtrée dans l'espoir qu'elle se canalise et qu'elle arrête ses opérations dangereuses. Ça a pas trop marché : six mois après qu'on lui ait enlevé le plâtre, elle se luxa une épaule en tombant d'une table. » Je regardais Arseni, en me demandant si c’était bien vrai, cette histoire. On dirait un peu le genre de choses que te racontes les adultes pour que tu manges tes légumes ou que tu fasses tes devoirs. « Mouais. J’suis pas convaincue. » Il me fallait plus de preuve. Les histoires qui commencent par les « on dit », ou « mon cousin connaît quelqu’un qui... », très peu pour moi. C’est ni concret, ni véridique la plupart du temps. Ou tellement transformé que ça a plus rien à voir avec l’histoire originale. « Elle disait tout le temps que la reconstruction de son os lui faisait mal. Bon, ça l'empêchait pas d'utiliser plus souvent ses béquilles que son fauteuil roulant, mais ça a duré deux mois, ces conneries. » « Pfff, en même temps c’est normal d’avoir mal, si tu fais du bordel comme ça. Moi, j’aurai été super sage en restant assise. » Je lançais un regard oblique au jeune homme, en louchant sur l’assiette de sandwich. « Tu devrais ralentir sur la nourriture, non ? » « C'est l'heure que vous partiez, Mr. Nightshade. Miss Miranda doit prendre sa potion et se reposer. » Ah bah tiens, l’infirmière était sûrement du même avis que moi. C’était pas sain de manger autant, et aussi vite, non ? Ou en marchant, vu qu’il en a encore pris pour la route. « Je reviendrai te voir demain avec le petit-dèj, ok ? » « Je croise les doigts pour que tu m’en laisses un peu, cette fois. » Ouais, c’est un peu mesquin, surtout que j’avais mangé à ma faim. Mais je pouvais pas laisser cette pique m’échapper. Et même, pour me faire pardonner, je lui ai fait mon plus beau sourire avec un signe de main.

Mardi 8 janvier 2002

Je persiste et signe : un plâtre aurait été mille fois mieux que cette potion affreuse. Déjà, rien que quand l’infirmière a débouché la fiole pour la verser dans mon verre, j’ai sût que ça allait mal se passer. On pouvait presque voir de la fumée verdâtre, comme les poisons des dessins animés, s’échapper du verre. Je serais prête à le jurer ! Impossible de dormir avec la douleur qui irradiait de ma cheville, et je n’avais rien d’autre à faire qu’attendre. J’aurais dû demander à Arseni de m’apporter un livre avant qu’il parte. « Salut ! » « C’est pas trop t… Nan rien. Salut. » Je venais d’aviser qu’il apportait mon petit-déjeuner, comme il me l’avait promis hier soir. C’était sans doute pas le moment de le faire tourner en bourrique, autant attendre d’avoir un peu manger avant de lancer les hostilités. « Je t'ai pris ça. » Je regardais mon petit-déjeuner improvisé en l’étalant sur le lit défait – je m’étais déjà habillée toute seule alors que j’avais fait une nuit blanche ou presque, il ne fallait pas pousser quand même ! « Comment va ta cheville ? » « Horrible. J’ai pas pût fermer les yeux du tout. » Je pris un toast, avant d’en tendre un au jeune homme. « Franchement, les remèdes sorciers, c’est pas aussi dingue que ça. Prends ça, je sais que tu meurs de faim. » C’était pas franchement dur à deviner : depuis le peu de temps qu’on se connaissait, il avait faim que deux choses. Jurer et manger. « Je suis répugnée, madame Pompfresh m’a dit que je ne pourrais même pas louper une journée de cours. Tout ça qui sert à rien. » Je soupirais, démoralisée. Même quand j’avais essayé de plaider mon cas en mettant en avant ma nuit blanche, ça n’avait rien fait. « Et en plus, on a perdu notre carte de Maléfices & Sortilèges. Je dois recommencer mon enquête de zéro ! » Et évidemment, je n’avais pas pris avec moi mes notes de théories et d’hypothèses sur l’apparition et le fonctionnement du jeu. J’allais devoir attendre jusqu’à la pause de midi pour faire un saut dans mon dortoir – ou pire, si je n’avais pas le temps, devoir attendre le soir. Quelle horreur !
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Should I stay or should I goAvec Charlie Miranda Mardi 8 janvier 2002

« Horrible. J’ai pas pût fermer les yeux du tout. » « Ça se voit à tes cernes. » Je dis ça sans vraiment réfléchir, mais il paraît qu'il ne fat pas dire ce genre de choses aux filles. En tout cas, Hitomi le prend mal quand je lui fait remarquer. « Franchement, les remèdes sorciers, c’est pas aussi dingue que ça. Prends ça, je sais que tu meurs de faim. » Elle me tendit un toast, que je pris sans aucune hésitation. « Merci. » Au moins, elle ne semble pas trop vexée de ce que je viens de dire. « Tu sors quand de l'infirmerie ? Ce soir ? » « Je suis répugnée, madame Pomfresh m’a dit que je ne pourrais même pas louper une journée de cours. Tout ça qui sert à rien. » Donc elle sort demain ? La pauvre, ça doit pas être drôle de devoir aller en cours après une nuit blanche. Elle devrait au moins lui donner sa matinée ! « Et en plus, on a perdu notre carte de Maléfices & Sortilèges. Je dois recommencer mon enquête de zéro ! » je tiquais quand elle parla de enquête. Moi aussi, je voulais savoir qui était derrière tout ça ! Je me redressais, avec un sourire complice. « Et si on menait notre enquête ensemble ? »
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