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RPG Harry Potter

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S. O. S.Jeudi 6 décembre 2001Je tambourinais sans ménagement contre la porte des Blackwood – enfin, de l’appartement des enfants. Faire ça au manoir serait une bonne farce, avant de finir six pieds sous terre, et je tenais encore un peu à la vie ! Ce n’est d’ailleurs pas de Blackwood dont j’avais besoin, mais de son rejeton. Arthur est la personne la plus intelligente que je connaisse, et à qui je pouvais me confier. Deux qualités qui allaient m’aider – que dis-je, qui étaient indispensables ! pour résoudre mon petit problème actuel. Il y a une petite semaine, je m’étais réveillé après une petite sieste tout à fait méritée sur mon bureau, où m’attendait une petite note. Une invitation.

Éni tse dts ete rce sbu lce c, nil reM rap éér c
Ėté ico set uah ale den gid enn osr epe uot à.
Rel iov éds etp moc, ecn est ixe nos, iss iam
éri ter are set rel rap edt rA'l sro la.

Alors, j’avais fait ce que toute personne normalement constituée aurait fait à ma place. J’avais haussé les épaules, haussé un sourcil avec un soupir avant de l’abandonner sur mon bureau. Je l’avais oublié pendant cinq ou six jours, avant de miraculeusement retomber dessus en soulevant une pile de dissertation de première années à noter. Et, comme je suis une personne très intelligente, j’ai fait la chose la plus sage dans ce genre de cas : demander à Arthur de résoudre ce problème pour moi. Arthur est intelligent, rusé et adore relever les défis. Nul doute que ce genre de petit mystère allait attiser sa curiosité. Et je comptais justement sur ça pour me tourner les pouces pendant que son esprit marcherait à plein régime. Oh, mais après tout, je ne suis pas ingrat : quoi que veuille dire le message, je partagerai avec joie avec lui. Ne suis-je pas le plus parfait des meilleurs amis ? « Ah ! Bah enfin. » Je fixais le jeune homme qui venait de m’ouvrir la porte, avant de le pousser avec un grand sourire. Merlin merci, il était habitué : sinon, avec sa force de demi-loup-garou et son mauvais caractère, je n’aurai pas fait long feu pour avoir osé le toucher. « J’ai besoin de ton aide. Une autre aide que celle de d’habitude. » Je coulais un regard sur Arthur, en souriant de plus belle. « Je ne dirais pas non pour une partie de jambe en l’air, tu sais bien, mais j’ai quelque chose de plus important. » Je brandis le papier sous son nez. « J’ai reçu ça la semaine dernière, et je viens de le retrouver et… Enfin, c’est une énigme, et je sais que tu es doué pour ce genre de chose. Je m’en remets à toi ! » Pour être honnête, peut-être que je pourrai trouver la clef en me forçant un peu mais… Pourquoi faire quelque chose de si contraignant, alors que j’avais un génie possédant un ego bien trop développé à disposition ?
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S.O.S Avec Alekseï Romanov Jeudi 6 décembre 2001

Mes cours se terminant à 20 heures, et celui de mes soeurs à 18 heures, cela faisait deux mois que les deux commençaient à préparer le repas en début de soirée, et je mettais la main à la pâte quand je rentrais. Ce jeudi-soir ne faisait pas exception à la règle : Luna préparait une sauce au vin, Aria terminait d''éplucher les légumes et je badigeonnais les biftecks avec le même vin que ma grande sœur utilisait. Les filles me racontaient leur journée, jusqu'à ce que ça tambourine à la porte. On se tut, et on se regarda. « Avec un bruit pareil, c'est forcément Alekseï Romanov. » Ronchonna Aria. Luna lui envoya un sourire amusé. Luna savait que Aria était en couple avec le petit frère de mon meilleur ami. Ce dernier ne le savait, et je n'étais pas encore censé le savoir non plus. Mais, malheureusement pour Aria, peu de choses m'échappaient réellement…

Alors que ça continuait de tambouriner, je finis par aller ouvrir la porte. « Ah ! Bah enfin. » « Aliocha, bonsoir. » Il me poussa à l'intérieur de l'appartement, et je me lassais faire. Je me contentait simplement de le traîner vers ma chambre, pour que l'on soit en paix. « J'espère au moins que tout ce raffut est le synonyme d'une urgence. » « J’ai besoin de ton aide. Une autre aide que celle de d’habitude. » Adossé au mur, les bras croisés, je ne pus m'empêcher de lever un sourcil, étonné. « Pourtant, c'est exactement pour ce genre de service que tu viens dans mon appartement. On se voit toujours en extérieur, sinon. » « Je ne dirais pas non pour une partie de jambe en l’air, tu sais bien, mais j’ai quelque chose de plus important. » Enfin, il me montra la raison de sa visite. Je déchiffrais sans peine le papier, en le reconnaissant. C'était l'invitation pour Oak's Lodge, mon club secret, que j'avais envoyé à toutes les personnes qui m'intéressaient. Y compris à Aliocha, qui était mon meilleur ami.

« Et alors ? » Je finis par demander. « J’ai reçu ça la semaine dernière, et je viens de le retrouver et… Enfin, c’est une énigme, et je sais que tu es doué pour ce genre de chose. Je m’en remets à toi ! » Je ne pus m'empêcher de le fixer avec le même regard impénétrable que Père. Bien que ni lui, ni moi, n'avons jamais réussi à soumettre mon meilleur ami à notre volonté. Puis je finis par hausser les épaules. « Cela ressemble à un défi. C'est à toi que ça a été envoyé, pourquoi n'essaies-tu pas un peu ? » Je rajoutais, un sourire en coin moqueur apparaissant : « Il faut bien que tu prouves que tu es aussi intelligent que ton meilleur ami… » Mais malgré tout, il insistait. Beaucoup. Pourquoi avais-je proposé à Aliocha, alors que c'était le plus grand flemmard de la terre, hein ? Vraiment, je n'avais pas été très intelligent, sur ce coup-là. Alors que j'étais capable de tellement de choses…!

Je finis par capituler devant l'insistance de mon meilleur ami. « Très bien, très bien, je vais te le décoder. » Je refusais le papier qu'il me tendait, que je n'avais toujours pas prit, et je récitais de tête : « Voilà la solution. Crée par Merlin, ce club secret est destiné / À toute personne digne de la haute société / Mais si son existence, compte dévoiler / Alors l’art de parler te sera retiré. » Son air choqué que je puisse citer de tête la solution me fit sourire. Vraiment, il était très intelligent mais pouvait être lent à la détente par moment ! « Voyons, Aliocha, réfléchis une seconde. Tu es invité dans un club secret par une personne, et je suis capable de te citer la solution de tête, sans même l'avoir réellement lu… Tu comprends bien ce que cela veut dire, n'est-ce pas ? »
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S. O. S.Jeudi 6 décembre 2001Comment pouvait-il oser sous-entendre que ma venue n’était pas de la plus haute importance ? Comme si j’avais l’habitude de le déranger pour des broutilles. Je lui expliquais par brides la raison de ma présence, en insistant bien que je n’avais pas besoin d’autre de ses services – pour l’instant. Heureusement pour moi, s’il y a bien une chose qu’Arthur met plus haut que le sexe sur sa liste de priorité, c’est bien de démontrer à tout le monde qu’il sait très bien faire fonctionner son gros cerveaux. « Cela ressemble à un défi. C'est à toi que ça a été envoyé, pourquoi n'essaies-tu pas un peu ? » J’ouvris la bouche, consterné. Je n’allais pas m’abaisser à mentir à Arthur, mais tout de même. Ça restait assez blessant de me demander pourquoi j’avais la flemme. « Si c’est pour tester mon intelligence, je ne fais qu’appliquer ce qu’on m’a appris : toujours s’en remettre à l’expert. » C’est vrai, non ? S’il existait des Arthur Blackwood dans le monde, pourquoi est-ce que je m’emmerderai à réfléchir sur une énigme insoluble ? « Il faut bien que tu prouves que tu es aussi intelligent que ton meilleur ami… » « C’est inutile. De toute façon, on s’est très bien que tu es le plus intelligent de nous deux, alors pourquoi tenter ? » Peut-être qu’à coups de flatterie, j’arriverai à le décider de m’aider ? Et le pire, c’est qu’à mon avis, Arthur est capable de déchiffrer ce charabia d’un simple coup d’oeil. « Alleeeeez, je te revaudrai ça. Tu pourras tout me demander : une sortie, une rencontre avec des gens de mon club, du sexe… J’accepte même d’être bottom avec plaisir, pour une fois. » C’était un mensonge : toutes parties de jambes en l’air était un plaisir. Mais il fallait bien que je trouve quelque chose pour le motiver… !

« Très bien, très bien, je vais te le décoder. » Je fis un petit saut de joie, en me retenant de lever les yeux au ciel en m’écriant « ENFIN ». Peut-être l’aurait-il mal pris. Déjà qu’il ne voulait pas du papier que je lui tendais – sans doute pour me montrer que, de un, il savait lire à l’envers et, de deux, il savait retenir par coeur quelques mots. « Voilà la solution. Crée par Merlin, ce club secret est destiné / À toute personne digne de la haute société / Mais si son existence, compte dévoiler / Alors l’art de parler te sera retiré. » Oh shit. Shit, shit, shit. Tout allait bien aux deux premières strophes : un club secret pour les gens de la haute, pourquoi pas ? L’idée pouvait être géniale. Une réplique des réceptions Sangs-Purs, mais ouvertes à des gens méritant leurs places pour quelque chose de plus tangibles que leur sang : leur position sociale et leur fortune. Absolument fan du concept. Mais les deux dernière strophes ? C’était vraiment la merde. « Arthur… » Je fronçais les sourcils, en regardant mon meilleur ami. « Eh, mais je peux encore parler ! » Ce qui était un immense soulagement. Moi, ne plus pouvoir former une phrase à haute voix ? Alors que j’adorerai m’entendre parler ? Quel cauchemar ! « Comment ça se fait ? » Je n’avais encore jamais entendu parler de malédiction dont les effets étaient différés dans le temps.

« Voyons, Aliocha, réfléchis une seconde. Tu es invité dans un club secret par une personne, et je suis capable de te citer la solution de tête, sans même l'avoir réellement lu… Tu comprends bien ce que cela veut dire, n'est-ce pas ? » Oh. Oh. « Tu es vraiment un connard. » J’ébourrifai affectueusement ses cheveux bruns. C’était un léger désagrément comparé à la crise cardiaque que j’avais failli avoir. « Alors comme ça, tu as inventé un club secret ? Tu t’ennuyais trop à être sans club, et tu voulais faire mumuse toi aussi ? » Je pourrai tellement me retrouver au service de psychomagie pour parler comme ça à Arthur. Mais heureusement, c’était mon meilleur ami, et il acceptait beaucoup de chose de ma part. « Plus sérieusement, comment ça marche ? Je suis dans un autre club, je devrai dire ciao aux Pendragon et à Oscar, donc ? » Je me jeta fort peux élégamment sur le lit de sa chambre, en arborant un immense sourire. « Bien sûr, ma préférence va à toi. C’est tellement évident. C’est juste… il faudra sûrement faire des tas de démarches… » Au pire, je lui demanderai de l’aide. Donc, je lui refilerai le bébé et je le regarderai travailler pendant que je me la coule douce en dévalisant son frigo. « D’ailleurs, je dois t’avouer que je suis un peu… non, pour être totalement franc, vraiment jaloux de ne pas avoir eu l’idée avant. Mais vu l’organisation et le boulot monstre que ça représente, j’aurai siiiii vite abandonné. » Je hausse les épaules, avant de poser la véritable question : « Mais au fait. À part boire et draguer des gosses de riches, qu’est-ce que je vais bien pouvoir y faire, dans ton club au nom inconnu ? » Après, juste draguer est une activité qui me convenait parfaitement.
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S.O.S Avec Alekseï Romanov J'aurais dû me douter que Alekseï Jake Romanov ne s'abaisserait pas à traduire un code en se creusant la tête. Non, il se reposait sur la seule solution de facilité qu'il connaissait, en dehors de son frère, c'est-à-dire moi. Je ne pouvais que admirer l'entêtement qu'il mettait dans les manoeuvres pour me faire plier. Et, comme d'habitude, ça marchait. Je finis par lui dire la solution, de tête, sans même reprendre le parchemin. « Arthur… » Je levais un sourcil alors que Aliocha fronça les siens. « Eh, mais je peux encore parler ! » « Bien sûr que oui. » Quand on connaissait la vérité de la chose comme moi, la scène qui se déroulait sous mes yeux était presque comique. « Comment ça se fait ? » Je lui lançais un regard amusé avant de me lancer dans mes insinuations. Que je pouvais citer la solution d'un code sans l'avoir lu, qu'il pouvait toujours parler alors que j'avais lu le dit-code… Heureusement, mon meilleur ami ne tarda pas à comprendre.

« Tu es vraiment un connard. » Je lui lançais un sourire entendu alors qu'il passa une main dans mes cheveux. Je lui devais bien ça, même si sa fainéantise était la raison de sa frayeur, pas moi. « Je prends ça pour un compliment. » « Alors comme ça, tu as inventé un club secret ? Tu t’ennuyais trop à être sans club, et tu voulais faire mumuse toi aussi ? » Je haussais les sourcils. Aliocha me connaissait bien, et si je voulais vraiment "faire mumuse", ce club n'était pas mon jouet principal ; au contraire de tout ce qui s'en dégageait. « Disons que ce sera une expérience sociologique à petite échelle. » je menais une expérience sociologique plus grande encore que ce club, et j'aimais avoir plusieurs données à confronter. « Plus sérieusement, comment ça marche ? Je suis dans un autre club, je devrai dire ciao aux Pendragon et à Oscar, donc ? Bien sûr, ma préférence va à toi. C’est tellement évident. C’est juste… il faudra sûrement faire des tas de démarches… » Je le regardais alors qu'il se jetait sur mon lit, et je sortis d'une boîte posée dans ma table de chevet une plaquette de chocolat noir que je cassais en plusieurs morceaux. Je lui en tendais, avant de croquer dedans, moi aussi. « Non, l'intérêt d'un club secret est de rester secret. Si tu démissionnes, Oscar finira par se poser des questions. Et puis, tu verras à la première réunion, mais c'est la seule qui aura une vraie date. »

« D’ailleurs, je dois t’avouer que je suis un peu… non, pour être totalement franc, vraiment jaloux de ne pas avoir eu l’idée avant. Mais vu l’organisation et le boulot monstre que ça représente, j’aurai siiiii vite abandonné. » Un sourire monta sur mes lèvres. J'aurais pu être sympa et lui en parler bien avant, mais j'aimais jouer tout seul également. Je voulais que ce club soit mon club. Pas celui de mon meilleur ami et moi. « Mais au fait. À part boire et draguer des gosses de riches, qu’est-ce que je vais bien pouvoir y faire, dans ton club au nom inconnu ? » « Mon cher ami, je vais te donner la possibilité de t'adonner à ton sport préféré de cette année. » Je ne pus m'empêcher de marquer une pause théâtrale, en reprenant un bout de chocolat. Je savais que Aliocha me détestait dans ce genre de moment, mais il n'était pas le seul à avoir ce côté théâtrale. « Celui de harceler sans vergogne la royauté irlandaise. J'ai aussi envoyé un de mes messages codés à la princesse héritière, qui m'a renvoyé la réponse quelques jours après. » J'avais même été étonné de la rapidité de cette réponse, alors qu'elle était très occupée, et que l'anglais n'était pas sa langue maternelle. Et comme elle ne semblait pas être devenue soudainement muette, je savais qu'elle n'avait pas demandé à un serviteur quelconque de lui avoir traduit pour elle. « Je lui enverrais donc un message pour la première réunion, en janvier. Tu n'as qu'à espérer qu'elle vienne, ça te donnera des raisons supplémentaires de venir la voir. » Je ne pus m'empêcher de lui jeter un regard curieux. « Comment sont tes rapports avec elle, en ce moment ? » Est-ce que sa fascination pour elle n'était que ça ? De la fascination ? Ou bien cela allait au-delà ?

Vendredi 11 janvier 2002

Luna était partie, la veille de son anniversaire, au manoir familial, pour passer la soirée avec notre nièce Lilith. Aria était à la maison, fatiguée d'avoir passée sa journée de stage à la bibliothèque, uniquement pour passer du temps avec Harry. Elle se reposait donc dans sa chambre, en prévision de demain ; alors que j'étais dans la mienne en train de peindre. Je terminais de peindre un bouquet de roses dans un vase en guise de cadeau d'anniversaire pour ma sœur aînée, quand j'entendis toquer à la porte. Aria alla ouvrir avant de m'appeler. Je la croisais dans le couloir, en train de retourner à sa chambre, avant de pénétrer dans l'entrée, quand mon regard tomba sur mon meilleur ami.

« Alekseï ? Qu'est-ce que tu fais là ? » Ça faisait un moment qu'il n'était pas vu à l'appartement. Je ne peux pas dire que cela faisait un moment que nous ne nous étions pas vu, bien au contraire. On se voyait régulièrement à l'UMS, sans parler de Oak's Lodge, quelques jours auparavant, pour la première réunion. Mais ici, depuis que Aria vivait avec nous ? Cela faisait un moment. Je cachais ma surprise quand Aliocha se rapprocha pour m'embrasser d'un coup. Oh. Je savais où il voulait en venir. Je posais mes mains sur sa taille, avant de vérifier tout de même que Aria n'était pas dans les parages, puis j'accompagnais Alekseï dans ma chambre.

Je connaissais les gestes par cœur. Je connaissais ses réactions par cœur. Je savais exactement où le caresser pour faire monter la température, je savais où l'embrasser pour le faire gémir. Mais là, je sentais Aliocha plus… Empressé. Plus désespéré que d'habitude. Ses doigts étaient plus resserrés autour de mon tee-shirt, quand il me le retira, comme si il avait une tension à faire évacuer. Et quand lui-même se déshabilla, je le trouvais plus maladroit dans ses gestes. Comme si, inconsciemment, il n'avait pas envie de passer à l'acte. Je finis par stopper son baiser, en le regardant dans les yeux. « Aliocha, et si tu me disais ce qu'il se passait, au lieu de désespérément vouloir oublier ce qui te tracasse ? »
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S. O. S.Jeudi 6 décembre 2001Alors que j’étais à peu près remis de mon étonnement, Arthur avait déjà une autre surprise pour moi : « Mon cher ami, je vais te donner la possibilité de t'adonner à ton sport préféré de cette année. » Je haussais un sourcil, en me creusant la tête pour savoir ce que mon meilleur ami cherchait à me dire par là, et surtout en le haïssant cordialement de me laisser mariner de la sorte. J’étais l’exubérance dans notre duo, et lui se coltinait le côté mystérieusement psychopathe. Comment pouvait-il croire qu’il pouvait me piquer mon rôle aussi impunément ? « Celui de harceler sans vergogne la royauté irlandaise. J'ai aussi envoyé un de mes messages codés à la princesse héritière, qui m'a renvoyé la réponse quelques jours après. » « Vraiment ? No way ! » Ainsi, son Altéisme souhaitait se dévergonder avec la bonne société de l’Université ? Après tout, je ne devrais pas en être surpris : tout cela était causé par mon influence aussi indéniable que positive sur la jeune femme. « Je lui enverrais donc un message pour la première réunion, en janvier. Tu n'as qu'à espérer qu'elle vienne, ça te donnera des raisons supplémentaires de venir la voir. » Je ricanais en imaginant d’ors et déjà sa tête consternée quand elle me verrait. « Parfait. Tout simplement parfait. » Mon côté Serpentard reprenait le dessus, et j’avais la tête pleine de conspirations et de petites phrases piquantes pour la mettre hors d’elle. Arthur venait de me servir un cadeau de Noël en avance, et sur un plateau d’argent, s’il-vous-plaît ! « Comment sont tes rapports avec elle, en ce moment ? » « Des plus cordiaux. » Je passais une main dans cheveux aux magnifiques reflets roux, dans une attitude totalement détaché. Ce n’était pas souvent qu’Arthur marquait un intérêt sincère pour les autres, et je n’allais pas bouder mon plaisir de lui raconter par le menu toutes les avancées de notre relation amicale. « Elle adore me détester, ce qui me fait beaucoup penser à ton père. Et elle n’a pas l’air de savoir, ni de vouloir, se débarrasser de moi. Tout comme ton paternel, encore une fois. » Enfoncer Blackwood devant son fils ? Risqué ; mais vivre sans prendre de risque ne valait pas le coup. « Elle ne peut déjà plus se passer de moi, c’est une évidence. Alors… Je me dis que je pourrai assez la subjugué pour la faire entrer dans mon lit. Tu te laisserais bien tenter un petit pari ? Je mise sur février, la saison des amours, du chocolat, quand elle sera assez vulnérable pour se laisser tenter par du sexe sans prise de tête. » Je lançais un clin d’œil à mon meilleur ami. Je n’allais sans doute pas passer mon anniversaire – et la Saint-Valentin – avec lui cette année, mais qu’importe ? Il devait déjà bien être assez occupé de son côté à prendre son esclave dans chaque recoin sombre de Druid’s Oak. « Après tout. Baiser la monarchie, ça a toujours été le plus grand objectif de ma vie ! »

Vendredi 11 janvier 2002

Arthur était une évidence quand j’avais une envie pressante. Et je venais de découvrir que mon meilleur ami l’était aussi quand il s’agissait d’une envie d’oublie vitale. J’étais passé en trombe devant Aria après qu’elle eut appelé son frère, pour me retrouver face-à-face avec lui. Il était aussi brun qu’elle était rousse. Aussi masculin qu’elle était féminine. Aussi connu qu’elle était encore une énigme sur laquelle je me cassais les dents. Il serait parfait. « Alekseï ? Qu'est-ce que tu fais là ? » Je n’avais aucune envie de répondre à ses interrogations, que je présentais nombreuses et pleines de bon sens. Je fis taire Arthur à ma manière, en me jetant sur lui, le corps collé au sien. Heureusement, il comprit assez le message, et mon corps commençait à le comprendre aussi. Il fallait juste… il suffisait juste que mon esprit arrête de superposer le visage de Louve en pleine jouissance, ou en train de sourire, ou en pleine réflexion, et tout serait absolument parfait.

Que je ne déchire pas le tee-shirt d’Arthur était un exploit, tout comme arriver à retirer le mien. Mes doigts tremblaient, incontrôlables. Mon coeur me faisait mal, comme si quelqu’un s’amusait à y piquer une centaine d’épingle simultanément. Il fallait juste que j’oublie tout, et que je m’oublie avec Arthur. Et tout irait pour le mieux. Sauf qu’il ne semblait pas d’accord. Au début, je pensais qu’il interrompait ce baiser si nécessaire pour passer à quelque chose de plus sérieux, mais non. Il se contentait de me regarder dans les yeux, alors que j’avais l’impression de me consumer sur place. « Aliocha, et si tu me disais ce qu'il se passait, au lieu de désespérément vouloir oublier ce qui te tracasse ? » Je serrai ma main sur son épaule, agacé par ce virement de situation. Depuis quand Arthur ne se laissait pas aller à ses appétits sexuels ? Le monde marchait sur la tête. « Tu vois bien que je n’ai pas envie de ça. D’en parler. » J’amenais cette petite précision, pour couvrir mon lapsus plus au moins révélateur. Mais le moment était passé pour Arthur, je le sentais bien entre nous deux. Me forcer, je le pouvais, mais lui ? Jamais. Si il voulait me faire parler, il allait me faire parler. Avec une exclamation de frustration, je me jetais sur son lit pour m’y étendre de tout mon long. J’en venais à détester sa chambre, tout ce gris qui faisait écho à mes propres sentiments. « Elle… ne veut pas de moi. » Et ça me faisait tellement de mal de l’admettre à voix haute. Combien j’aurai aimé qu’elle abandonne ses principes ! Je pouvais très bien me contenter de n’être qu’un amant : ce ne serait pas ma première expérience dans le domaine. Si elle refusait que Connar la touche, ou pose même les yeux sur elle, j’aurai été son amant avec le plus grand des plaisirs. Mais elle ne voulait pas, au nom de son rang. « Quelque chose s’est passé entre nous. Je ne peux pas dire quoi mais… ça a tout changé. » Pour moi. Évidemment, je n’ai pas à le dire à haute voix. Arthur comprendrait bien tout seul le sous-entendu. « Je veux juste l’oublier, Arthur. S’il te plaît. » Ma voix dérailla, mais je ne me sentais pas en capacité de ne pas lui dévoiler ma faiblesse dans cet instant. Mon coeur me criait de supplier Louve, et mon esprit voulait juste l’oublier pour ne pas être confronté à autant de douleur.
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S.O.S Avec Alekseï Romanov « Parfait. Tout simplement parfait. » Le cri de joie de Alekseï confirmait mes soupçons : il développait une obsession pour l'héritière de la couronne, une obsession beaucoup plus importante comparée à celles qu'il avait déjà pu avoir. Je me posais presque des questions sur la nature réelle de leur relation. Sujet que je finis par aborder. « Des plus cordiaux. » Chose dont je doutais, alors qu'il avait hâte de la harceler au club. « C'est-à-dire ? » « Elle adore me détester, ce qui me fait beaucoup penser à ton père. Et elle n’a pas l’air de savoir, ni de vouloir, se débarrasser de moi. Tout comme ton paternel, encore une fois. » Je ne pus m'empêcher de hausser un sourcil. Mon père et mon meilleur ami adoraient se détester, mais je n'aurais pas dit que mon père ne pouvait pas se passer de lui. « Père a une boîte de chocolats de luxe qu'il compte déguster quand tu auras enfin ton doctorat et qu'il sera débarassé de toi. Ça voudrait dire que la princesse est plus accro que Père ? » « Elle ne peut déjà plus se passer de moi, c’est une évidence. Alors… Je me dis que je pourrai assez la subjugué pour la faire entrer dans mon lit. Tu te laisserais bien tenter un petit pari ? Je mise sur février, la saison des amours, du chocolat, quand elle sera assez vulnérable pour se laisser tenter par du sexe sans prise de tête. Après tout. Baiser la monarchie, ça a toujours été le plus grand objectif de ma vie ! » Mmmmh. Pari intéressant. Je réfléchis un instant. Connaissant Alekseï, il devait normalement rapidement se lasser. Mais il semblait encore plus fasciné que d'habitude. Et la princesse ne me semblait pas totalement désintéressé non plus. Je trouvais qu'il pariait un peu large. Je finis par lui sourire. « Je paris 15 Gallions que vous couchez ensemble en janvier. Et en février, qu'un basculement se passera. »

Vendredi 11 janvier 2002

Je ne m'attendais pas à voir Alekseï aujourd'hui. Je ne pensais pas le voir dans cet état. Aux dernières nouvelles, il continuait de se rapprocher de la princesse, tout en continuant ses études. Sa vie banale, quoi. Mais là, il y avait une telle détresse dans ses gestes que je me demandais bien ce qu'il pouvait se passer. « Tu vois bien que je n’ai pas envie de ça. D’en parler. » J’haussais un sourcil devant un tel lapsus. Je finis par m'asseoir mon lit, dans l'espoir qu'il finisse par cracher le morceau. Mon meilleur ami finit par se jeter dessus, frustré. « Elle… ne veut pas de moi. » Frustré, et le cœur en miette, apparemment. Je me doutais que son obsession n'était pas que dûe au harcèlement. Il en parlait beaucoup trop.

« Elle t'a mit une veste ? » « Quelque chose s’est passé entre nous. Je ne peux pas dire quoi mais… ça a tout changé. » Quelque chose qui avait tout changé, mais sans pouvoir en parler. Sûrement à cause d'elle, qui souhaitait garder une éventuelle relation secrète. Mais si elle ne voulait pas de lui, cela ne voulait dire qu'une seule chose. « Vous avez couché ensemble ? » « Je veux juste l’oublier, Arthur. S’il te plaît. » Devant une telle faiblesse, je finis par grimper sur lui, en le regardant dans les yeux. « Si vous avez couché ensemble, et que tu es toujours aussi frustré, c'est que tu es tombé amoureux d'elle. » Je me penchais pour embrasser son cou. Je me doutais que nous n'allions sûrement pas aller jusqu'au bout. Puisque que Aliocha n'avait pas envie de ça. « Et si tu es amoureux d'elle, tu dois te dire qu'elle ne veut pas de toi parce qu'elle est déjà engagée, et que son statut lui empêche de sortir avec un roturier. » Je finis par me redresser légèrement, pour le regarder. Nos visages étaient plus proches pour qu'il puisse voir dans mes yeux à quel point j'étais sérieux. « Mais ce n'est pas parce qu'elle est fiancée que tu ne dois pas lui avouer que tu es amoureux d'elle. Après tout, tout le monde sait que la cape brûle entre son fiancé et elle. »  
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S. O. S.Vendredi 11 janvier 2002« Elle t'a mit une veste ? » Arthur faisait preuve d’un manque de tact flagrant, et je le soupçonnerai presque de prendre plaisir à remuer le couteau dans la plaie juste par mesquinerie, si j’avais la tête à cela. J’essayais de toutes mes forces de rester laconique dans mes réponses, pour ne pas avoir à ressasser nos souvenirs. Et puis, je lui avais promis que ce qui s’était passé entre nous demeurerait secret. « Vous avez couché ensemble ? » Je lâchais un soupir en lui intimant de m’aider à oublier. Son regard, perçant et scrutant presque mon âme, me faisait mal. C’était une douleur que je n’arrivais pas à bloquer ni à contrecarrer en sentant son corps peser sur le mien. « Si vous avez couché ensemble, et que tu es toujours aussi frustré, c'est que tu es tombé amoureux d'elle. » « Tais-toi… » Je me tortillais sous ses baisers, en espérant sincèrement qu’il allait y avoir un peu plus d’action et moins de paroles de sa part. « Et si tu es amoureux d'elle, tu dois te dire qu'elle ne veut pas de toi parce qu'elle est déjà engagée, et que son statut lui empêche de sortir avec un roturier. » « Arrête ! » Je regardais Arthur, extrêmement en colère contre lui. Il n’était même pas capable de me prodiguer la seule chose dont j’avais besoin, et en plus il fouillait les tréfonds de mon âme pour en exposer mes tourments et mes insécurités. Oh, il avait beau avoir son air de sérieux blackwoodien, ce n’est pas cela qui m’empêchera d’être furieux contre lui.

« Mais ce n'est pas parce qu'elle est fiancée que tu ne dois pas lui avouer que tu es amoureux d'elle. Après tout, tout le monde sait que la cape brûle entre son fiancé et elle. » Je pris une profonde inspiration en fermant les yeux, pour me laisser une chance de me calmer avant de lui répondre. « Tu peux te garder tes conseils. Je t’ai déjà dit que ce n’était pas de ça, dont j’avais besoin ! » Il allait commencer à me faire douter, et je ne pouvais pas me le permettre. Ne plus être sûr de moi, faire un tel saut dans l’inconnu… c’était tout simplement terrifiant. « Qu’elle ait un fiancé ou pas ne change rien. Bordel, Arthur, je veux bien être son amant si j’avais encore une fois l’occasion de… » Je m’agrippais aux passants de son pantalon à m’en blesser les jointures des doigts. Pour me contenir. Pour ne pas exploser. Je ferma les yeux, encore une fois. « Je veux juste être avec elle. Tout le temps. » Je rouvris les yeux pour regarder mon meilleur ami à travers les larmes. « Et ça me fait tellement de mal de savoir que c’est sans doute fini. Que ça n’arrivera plus. » Même rester amis me semblait une bien meilleure option que ce qui semblait se profiler. Le néant.
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Faites de vos raves une réalité !

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S.O.S Avec Alekseï Romanov Vendredi 11 janvier 2002

Je sentais bien que Aliocha était vraiment en colère contre moi. En même temps, je faisais exactement ce qu'il ne voulait pas que je fasse. « Tu peux te garder tes conseils. Je t’ai déjà dit que ce n’était pas de ça, dont j’avais besoin ! » « Que tu penses avoir besoin. » Au fond, qui d'autre que moi pouvait réellement savoir ce qui était nécessaire pour lui, pour son bien-être ? « Qu’elle ait un fiancé ou pas ne change rien. Bordel, Arthur, je veux bien être son amant si j’avais encore une fois l’occasion de… » Il s'interrompit, et je ne pus m'empêcher de hausser un sourcil, dans l'attente de la suite. « L'occasion de…? » « Je veux juste être avec elle. Tout le temps. » Les larmes de mon meilleur ami me confirmèrent ce que je soupçonnais depuis le début : il était réellement tombé amoureux d'elle. Jamais je n'aurais pensé voir ça un jour, mais c'était bien la preuve que si. « Et ça me fait tellement de mal de savoir que c’est sans doute fini. Que ça n’arrivera plus. » « Sauf si elle est amoureuse de toi. Parce que tu es la personne avec qui elle passe le plus de temps. Et je t'assure que tu n'as rien à perdre à avouer ce que tu ressens. » Je me penchais pour l'embrasser doucement. « Aller, viens là. » Le moment sexuel était passé, mais ça ne voulait pas dire que j'allais l'abandonner. Je le pris dans mes bras, comme pour le rassurer. Lui dire que en tant que meilleur ami, je serai toujours là pour lui, quoi qu'il décide.    
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Cross my heart and hope to die
Welcome to my darkside

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