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And our souls were bonded for never and everLundi 7 septembre 1998J’ai toujours aimé la Tour d’Astronomie. C’est un de mes refuges, une idée que m’a soufflé ma tante lors de ma première année à Poudlard, lorsque je lui ai écrit que j’aimerai échapper quelques heures par jour à mon père et à mon frère. La Tour d’Astronomie. C’était aussi beau que toutes les promesses, que tout mes rêves les plus fous. Le panorama sur le Parc, en contre-bas, la solitude et le silence que rien ne venaient briser, et même ce petit courant d’air froid que j’étais venu d’apprécier. Je grimpais les marches quatre à quatre, avec Reine qui me passait devant comme pour me guider, afin de trouver mon havre de paix. C’était un rituel auquel je me conformais depuis cinq ans déjà. Il y a encore quelques mois à peine, c’était perché en haut de la Tour que je passais le plus clair de mon temps pour échapper aux Mangemorts, aux Carrow et à tout ceux qui les suivaient. Penser que Poudlard était totalement comme avant, sûr comme lors de ma première rentrée, était étrange. Je ne sais pas si je m’y ferai un jour.

Même si tout semblait aller pour le mieux, j’aimais tout de même me retrouver là-bas. C’était, à vrai dire, un des seuls endroits où je pouvais jouer avec Reine sans attirer des regards agacés, me signifiant que je dérangeais mes camarades. Bien sûr, Reine ne jouait plus beaucoup désormais, mais je préférai faire semblant de ne rien voir et surtout, de ne pas compter les années. Elle qui passait toujours devant moi pour monter dans la Tour se retrouvait maintenant entre mes bras. Elle a toujours aimé être portée, de toute manière… Je voulais profiter de mon temps libre pour relire un début d’histoire griffonné sur un parchemin, en caressant son pelage gris. Sauf que cette fois, je n’étais pas seul. J’en ressenti de l’agacement en découvrant une jeune fille aux cheveux châtains, assise dans mon endroit favori, mon sanctuaire. Agacement qui se tarit soudainement lorsque je remarqua ses épaules tressauter, comme si elle… comme si elle pleurait. Mal à l’aise, je ne savais comment réagir : aller la voir ? Battre en retraite ? La deuxième option remportait ma préférence, mais Reine en décida autrement en poussant un miaulement pour m’inciter à la poser à terre. Et je me sentis instantanément rougir de honte. « Je voulais pas te déranger… » J’arrivais à peine à balbutier des excuses, en évitant le regard de la jeune fille. « … Est-ce que ça va ? » Je me mordis la lèvre inférieur, en me rendant compte de ma stupidité. Bien sûr que non, elle n’allait pas bien, elle était en train de pleurer ! Je fis une troisième tentative d’approche, totalement désespérée : « Est-ce que tu veux la caresser ? » Par Merlin, pourquoi mes joues devaient toujours devenir aussi brûlantes lorsque je croisais le regard d’une jolie fille, fusse-t-elle en pleine crise de larmes ? Reine toujours dans mes bras, je m’approchais en me demandant ce que j’étais bien en train d’essayer de faire. « Elle s’appelle Reine. Je l’ai depuis que j’ai cinq ans, et même si elle peut se montrer très hautaine, elle adore les papouilles. »
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descriptionAnd our souls were bonded for never and ever EmptyRe: And our souls were bonded for never and ever

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And our souls were bonded for never and ever Avec Harry Romanov Lundi 7 septembre 1998

Moi qui espérait naïvement que cette année serait mieux, je me trompais, et lourdement. Après la guerre, j'espérais vainement que le racisme contre les Né-Moldus disparaîtraient. J'avais hâte de retrouver Poudlard après une année cachée à l'UMS, et je pense que j'étais intimement persuadée que le harcèlement s'arrêterait en plus. Je me trompais. Scott-Rosier ne s'arrêterait jamais, je le savais désormais.  Bien sûr, c'est bien plus discret qu'avant, maintenant. Après tout, Rogue n'est plus là pour le protéger impunément. Mais ça n'empêche pas les moqueries discrètes, celles qui finissent par peser sur le moral. J'ose espérer que ses plus gros coups, comme m'enfermer dans les toilettes tout un après-midi, sont terminés. Beaucoup diraient que c'est suffisant, mais ils ne se rendent pas compte à quel point ça peut peser sur le cœur.

Alors, après une première semaine décevante, j'avais besoin de prendre du recul, de prendre du temps pour moi. J'avais grimpé, après dîner, dans la tour d'Astronomie. Je savais que à cette heure-ci, c'était tranquille, c'était vide. Je finis par m'asseoir par terre, les genoux contre ma poitrine, les bras autour. Et je pleurais, je laissais sortir ma frustration. Au moins, à l'UMS, je me sentais protégé, par le professeur de russe, le professeur Blackwood Mais il n'était plus là. Il y avait bien sa femme, mais est-ce qu'elle serait aussi… Machiavélique, si je suis puis dire, dans ses punitions ? Je laissais alors mes larmes couler, parce que j'en avais besoin. Jusqu'à ce que j'entende un miaulement. Je sortis la tête de mes bras pour regarder derrière moi, et je vis un Serdaigle, avec son chat dans ses bras.

And our souls were bonded for never and ever 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f5842556c65793747696a645343773d3d2d3833353335333630382e3135663034633533306137653661323937383334313231393838362e676966


« Je voulais pas te déranger… » « C'est pas grave… » Je me dépêchais d'essuyer les larmes sur mes joues. Je le reconnaissais, il s'agissait d'Harry Romanov. Son père était professeur à Poudlard, et je savais que c'était un Sang-Pur. J'avais aussi beau savoir qu'ils n'étaient pas tous méchants -la preuve avec Jared-, j'étais toujours mal à l'aise quand j'étais en présence de Sang-Pur. « … Est-ce que ça va ? » « Ça va, oui, ça va. Je te laisse la place, si tu veux. » Je reniflais, assez peu élégamment, en me levant, dans le but de partir, quand sa question me stoppa sur place. « Est-ce que tu veux la caresser ? » Je regardais son chat, dans ses bras. Elle était grise, et semblait toute calme. Sa question me dit rire malgré mes larmes. « Oui, pourquoi pas. Volontiers. » Harry s'approcha et je tendis la main vers la tête de sa chatte. Je commençais à la grattouiller le front, légèrement entre les deux yeux. « C'est quoi, son nom ? » « Elle s’appelle Reine. Je l’ai depuis que j’ai cinq ans, et même si elle peut se montrer très hautaine, elle adore les papouilles. » Je pouvais voir ça, elle commençait à ronronner doucement, alors que je continuais mes caresses.

On finit par se rasseoir par terre, côte à côte. Harry lâcha son chat, qui s'étira, le dos rond, avant de se rallonger entre nous deux. « Je m'appelle Emily Evans, mais tout le monde m'appelle Emy. Je suis en septième année. » En parlant, je continuais de gratouiller Reine. Elle finit par se mettre sur le ventre, avant d'essayer d'attraper les bibelots à mes bracelets, avant d'abandonner une dizaine de secondes plus tard. Je lançais un sourire d'excuse à son maître. « Je sais qui tu es. Quand on est né-moldu, on apprend très vite à repérer les sangs-pur… » Surtout quand on essaie de s'en protéger, mine de rien. Mon regard passa du chat à Harry, au parchemin qu'il avait posé à côté de lui. « Qu'est-ce que c'est ? Un devoir ? » Je tendis la main, mais le jeune homme l'attrapa avant moi. « Tu écris ? Oh, je peux lire ? J'adooore lire, je rêve de travailler dans l'édition ! Ou avec les livres. »
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descriptionAnd our souls were bonded for never and ever EmptyRe: And our souls were bonded for never and ever

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And our souls were bonded for never and everLundi 7 septembre 1998Je n’y croyais pas vraiment, en lui proposant de s’occuper de Reine. Je sais bien que ma proposition est franchement étrange, mais c’est la première chose à quoi j’ai pût penser. Je ne suis pas comme Aliocha, qui trouve toujours les bons mots pour faire sourire les autres. Reine se laisse faire, comme d’habitude. Elle commence à être vieille, et elle adore qu’on s’occupe d’elle. Et la fille a l’air d’être assez douce avec – est-ce qu’elle avait un animal, elle aussi ? Beaucoup d’élèves ont des hiboux ou des chouettes, à Poudlard. Mais est-ce que c’est pareil que d’avoir un chat, ou c’est juste un moyen de faire parvenir son courrier plus rapidement ? Je ne sais pas vraiment.

« Comment tu t’appelles ? » J’avais très envie de retourner caresser mon chat, mais la jeune fille était déjà présente. Et… ça aurait parut trop intime, si je m’étais ma main près de la sienne, non ? « Je m'appelle Emily Evans, mais tout le monde m'appelle Emy. Je suis en septième année. » Je hochais la tête, en fixant intensément le sol en pierre, comme si c’était la chose la plus intéressante dans cette pièce. « Harry Romanov. » Je murmures, avant de lancer un rapide coup d’œil à Emily. « Je sais qui tu es. Quand on est né-moldu, on apprend très vite à repérer les sangs-pur… » Je laisse sa phrase en suspens quelques instants, en essayant de remettre en place les pièces du puzzle. Je ne m’aurai jamais attendu à ce qu’elle soit aussi franche sur ce sujet. « Il y a des Sangs-Purs qui sont très gentils, tu sais. » Je pensais à Nana, à sa manière dont elle s’occupait de nous et de mes pères. « Il y a même des Serpentard Sangs-Purs qui sont gentils. » Enfin, à peu près. J’ai une pensée pour mon frère. Mais Aliocha est foncièrement gentil, il est juste… un peu trop. Mais je suis quand même assez déçu de ne pas passer autant inaperçu que je l’aurai voulu.

« Est-ce que... » Ma question mourut instantanément sur mes lèvres. Je voulais lui demander si ça se voyait tant que cela, que j’étais Sang-Pur. Est-ce qu’il y avait quelque chose dans ma démarche ? Dans la manière dont je parlais ? Mais Emily avait les yeux rivés jusqu’à côté de moi, sur mon parchemin. « Qu'est-ce que c'est ? Un devoir ? » Je sentis la peur monter en voyant sa main s’avancer. Heureusement, je fus plus rapide qu’elle. « C’est… rien. » Je me tourna un peu, pour qu’elle voit plus mon dos que mon visage. « J’écris, c’est tout… » J’écris juste pour moi, et je mourrai sans doute de honte si quelqu’un lisait mes mots. D’ailleurs, je me sentais déjà devenir aussi rouge qu’un écusson de Gryffondor ! « Tu écris ? Oh, je peux lire ? J'adooore lire, je rêve de travailler dans l'édition ! Ou avec les livres. » « Je les ai montré à personne… » Je presser le parchemin contre ma poitrine, comme si j’avais peur qu’elle me saute dessus pour le prendre. C’est un réflexe que j’ai acquis à force de vivre avec mon frère et sa curiosité aussi malsaine que déplacé. « Tu promets de ne pas juger ? Et de me dire si tu n’aimes pas ? Et de ne pas te moquer de moi avec les autres ? » Les autres, c’était un mot assez vague pour englober tout les septièmes années qui pouvaient être potentiellement ses amis. J’ai déjà bien assez du mal à traverser un couloir ou la Grande Salle en sachant que mon père sera là, alors si en plus les élèves plus âgés commencent à se moquer de moi… « De toute façon, je ne pense pas que tu aimes. Et puis ce ne sont que des brouillons, il faut que je les retravaille… » Je soupirais, avant d’abandonner presque à contre coeur. Au fond, je savais que j’avais besoin d’avis extérieurs et de critiques constructives, mais sauter le pas me terrifiait. Au moins, je ne connaissais pas Emily, donc je pourrai faire semblant de ne l’avoir jamais rencontré si les choses venaient à mal tourner ? Sans un mot, je lui tendis le parchemin en me mordillant l’ongle du pouce. J’avais l’impression de forcer sur mes yeux à force de la dévisager, pour déceler la moindre expression positive ou négative à l’égard de mon travail. Le silence était rempli par les battements de mon coeur. Et si elle n’aimait pas, et qu’elle trouvait cela nul ?
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descriptionAnd our souls were bonded for never and ever EmptyRe: And our souls were bonded for never and ever

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And our souls were bonded for never and ever Avec Harry Romanov Je souris à Harry, toujours en caressant son chat. Il a beau se présenter, je vois très bien qui il est. « Il y a des Sangs-Purs qui sont très gentils, tu sais. » J'ai peut-être été un peu trop franche ? Mais en même temps, il fallait avouer que, à cause d'un certain Sang-Pur en particulier, j'étais un peu trop sur la défensive. « Il y a même des Serpentard Sangs-Purs qui sont gentils. » Là, j'hochais clairement un sourcil, dubitative. Scott-Rosier est à Serpentard, et il est à l'opposé de gentil. « Si tu le dis. » Mais mon regard se détourne, et tombe sur un parchemin. Je m'y intéresse, curieuse, et je comprends très vite que c'est une histoire qu'il écrit. « Je les ai montré à personne… » Je lui adresse un sourire suppliant. « Tu veux bien me montrer ? » J'aimais tellement lire, mais je n'avais jamais pris le parti d'écrire. Je préfère être plongée dans des univers fictifs, mais je devais bien avouer que ce n'était pas mon genre d'en créer.

« Tu promets de ne pas juger ? Et de me dire si tu n’aimes pas ? Et de ne pas te moquer de moi avec les autres ? » Je lui jetais un regard entendu. « Ce n'est vraiment pas mon genre de juger ou de me moquer, je sais à quel point ça peut être destructeur. Et promis, si je n'aime pas, je te le dirais, mais je te dirais pourquoi. » Les avis constructifs, c'était pour moi super important. Je ne voulais pas le casser dans sa passion, mais essayer de l'aider pour le guider dans la bonne direction. A mon humble niveau, bien sûr. « De toute façon, je ne pense pas que tu aimes. Et puis ce ne sont que des brouillons, il faut que je les retravaille… » « Ne décide pas pour moi, et laisse-moi juste… Faire mon propre avis ? » Je lui tendis ma main en lui disant ça, avec un petit sourire. Ça se sentait à des kilomètres qu'il manquait de confiance, avant même qu'il commence à plaider. Mais j'étais assez têtue pour savoir ce que je voulais.

Heureusement, il finit par mettre les papiers dans ma main tendue. Je le remerciais d'un sourire, et je délaissais son chat pour commencer ma lecture, installée en tailleur. Je commençais à lire, en silence, pour me plonger totalement dans son histoire. Ce n'était qu'un début, il y avait des morceaux ci et là, mais au final… Je relevais la tête. « C'est génial, ce que tu as fais ! » Et franchement, j'étais honnête ! C'était vraiment bien, et j'espérais qu'il arrive à connecter les morceaux d'histoire entre eux. « Bon, évidemment, il y a des petits trucs à retravailler, certains connecteurs sont peut-être un peu bizarres parfois, mais… Franchement, je trouve que tu as une super plume. » Je remis les papiers en ordre, avant de lui rendre gentiment, et je lui souris. « Tu me feras lire, quand ce sera terminé ? »

Samedi 14 novembre 1998

J'avais recroisé Harry, en coup de vent, entre deux cours, où je lui avais demandé des nouvelles de son histoire. Quand il m'avoua qu'il avait continué, j'avais lutté corps et âme pour lui demander un rendez-vous, histoire qu'on en parle ensemble. Je voulais tout savoir ! Et puis, je trouvais ça intéressant de pouvoir parler avec un passionné de littérature. Bref,j'avais réussi à le convaincre de me rejoindre aux Trois Balais dans l'après-midi. Personnellement, j'y étais déjà installée, où j'essayais difficilement d'écrire une lettre de remerciement en russe au professeur Blackwood. En effet, au courrier ce matin, j'eus la surprise de découvrir un manuel pour réviser les bases russes. Le professeur d'université m'avait, en quelque sorte, prit sous son aile l'année dernière, quand j'étais cachée avec les autres Né-Moldus. Du coup, j'essayais de lui écrire une lettre de remerciement dans sa langue natale, à l'aide d'un dictionnaire que j'avais à porté de main, mais franchement, c'était pas évident.

J'étais à deux doigts de me dire que si je n'abandonnais pas, il aurait une lettre très courte, de genre cinq lignes, en espérant que mes efforts lui conviendrait, quand un mouvement près de la porte attira mon regard. D'habitude, je ne regardais pas trop les clients arriver, mais là, je reconnus la chevelure noire typique. « Harry ! » Je lui fis un signe de la main, en souriant, pour qu'il me voit. Le temps qu'il arrive, je retirais tout mon bordel de la table, mais apparemment, pas suffisamment vite. « Ça ? C'est un livre de russe envoyé par un professeur d'université… Et ça, la lettre de remerciement que j'essaie de lui écrire. En russe. Et ça… Un dictionnaire que j'ai acheté, pour le vocabulaire. » Un peu gênée, je me dépêchais de tout mettre dans mon sac. Etrangement, je commençais à ressentir la gêne de Harry quand j'avais voulu lire ses écrits. D'ailleurs, en parlant de ça… « Tu as amené tes textes ? » Je lui demandais, le regard brillant.
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descriptionAnd our souls were bonded for never and ever EmptyRe: And our souls were bonded for never and ever

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And our souls were bonded for never and everLundi 7 septembre 1998J’ai l’impression d’être un imbécile à lui demander si elle n’allait pas me juger, mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Je ne pouvais pas dire non à une fille aussi belle… et je ne pouvais pas penser qu’elle n’en profitera pas pour se moquer un peu. Je sais que mes textes ne sont pas parfaits, ni même vraiment intéressants. « Ce n'est vraiment pas mon genre de juger ou de me moquer, je sais à quel point ça peut être destructeur. Et promis, si je n'aime pas, je te le dirais, mais je te dirais pourquoi. » Je me mordis la lèvre inférieure, sans arriver à me décider de si c’était une bonne nouvelle ou non. Est-ce que j’avais vraiment envie de faire face à des critiques, mêmes constructives ? « Ne décide pas pour moi, et laisse-moi juste… Faire mon propre avis ? » Je me forçais à inspirer profondément, avant de lui remettre mes textes. J’avais l’impression de m’arracher un bout de mon coeur et de le mettre en sacrifice à une quelconque ancienne déesse païenne.

Pour calmer mon angoisse, je pris Reine sur mes genoux pour la caresser. Daddy avait sans doute raison en disant qu’elle était mon soutien émotionnel depuis que j’étais petit, même s’il adoptait le ton de la blague. « C'est génial, ce que tu as fais ! » « Je t’avais bien dit que tu n’aimerais p… » Je m’arrêta, les yeux aussi grands que des soucoupes en regardant Emily. « … Sérieusement ? Tu aimes… bien ? » « Bon, évidemment, il y a des petits trucs à retravailler, certains connecteurs sont peut-être un peu bizarres parfois, mais… Franchement, je trouve que tu as une super plume. » Je sentais mon coeur battre à tout rompre et le sang battre à mes oreilles. Les joues brûlantes, j’évitais de toutes mes forces le regard de la jeune femme. « Tu me feras lire, quand ce sera terminé ? » « Tu veux vraiment ? » Je rougis encore plus, si c’était possible. « Enfin je veux dire, oui, bien sûr. » Je reportais mon attention sur Reine. Merlin, comment Aliocha faisait pour engager une conversation avec une fille aussi facilement ?

Samedi 14 novembre 1998

Emily avait réussi à me coincer dans les couloirs, et je n’avais pût rien faire. J’étais complètement acculé, sans aucun échappatoire. La ressemblance troublante avec la situation où se trouvait le héro de mes textes m’aurait fait sourire, si seulement l’issue pour lui n’était pas aussi dramatique. J’espérai que ce n’était pas un avant-goût de ce qui allait m’arriver et pourtant, je ne me faisais pas de faux espoirs : la jeune femme m’avait ordonné de la retrouver aux Trois Balais après m’avoir extorqué des aveux. Et j’avais dit oui… Qu’est-ce que j’aurai bien pût faire d’autre ? Et cette fois, Reine ne serait pas là pour me sauver ou m’offrir une distraction bienvenue quand mon coeur s’emballerait.

« Harry ! » Je sursautais à peine entrer dans les Trois Balais, avant de regarder de tout les côtés. Est-ce qu’elle avait besoin de faire autant de bruit et de mouvements ? Je sais bien qu’Aliocha est à l’Université, mais si jamais il faisait une petite virée à Prés-au-Lard et me voyait avec une fille, je n’avais pas encore fini d’en entendre parler. Ou même, si Clary me voyait… Qu’est-ce qu’elle en penserait, alors que j’ai toujours pris soin de lui cacher mes écrits ? « C’est bon, c’est bon, je t’ai vu… » Je m’asseyais à sa table, en décalant un peu ma chaise pour être en face d’elle… et le dos tourné aux autres clients. Et puis, je m’autorisa enfin à sourire à Emily, en la regardant ranger ses affaires. Je n’osais pas lui dire qu’elle aurait pût continuer à travailler, ça m’aurait mis plus à l’aise de la savoir concentrer sur tout autre chose que sur moi. « Qu’est-ce que c’est ? » Je lui désignais un livre qui était passé trop vite sous mes yeux pour que j’en déchiffre le titre. Mais j’avais crû reconnaître quelques lettres de l’alphabet cyrillique, ou alors mon esprit commençait à me jouer de sacrés tours. « Ça ? C'est un livre de russe envoyé par un professeur d'université… Et ça, la lettre de remerciement que j'essaie de lui écrire. En russe. Et ça… Un dictionnaire que j'ai acheté, pour le vocabulaire. » J’ouvris la bouche avant de la refermer sans savoir quoi dire. Pourtant, j’avais plusieurs idées pour continuer la conversation : que je pouvais l’aider ; lui demander comment elle avait rencontré un professeur d’université ; depuis combien de temps elle étudiait le russe. Mais Emily rangeait trop vite ses affaires pour que je me permettes de lui poser des questions, aussi bien je me tus et attendis qu’elle devienne mon bourreau.

« Tu as amené tes textes ? » Je sentis le rythme de mon coeur s’accélérer lorsqu’elle leva le regard sur moi, et pas seulement parce que ses yeux étincelants rendaient son visage plus joli encore. « Tu veux vraiment faire ça… ici ? » Mes doigts étaient crispés sur les bords de la table en bois. « Je les ai pris avec moi, mais c’est que… » Je devais prendre mon courage à deux mains pour lui avouer le fond de ma pensée, n’est-ce pas ? Alors, pourquoi est-ce que ce devais être aussi dur ? « Il y a trop de monde, et mon père… Il peut être là, aussi. Mon frère aussi. Même mon père – mon deuxième père – peut rejoindre mon autre… Enfin, tu as compris. » Je fixais la table, en évitant de regarder la jeune femme en face. Elle était trop déstabilisante, pas comme les autres filles que je fréquentais. « Ils ne savent pas que j’écris… » Et je n’avais aucune envie de leur dire. Ils insisteraient pour lire mes textes, et pour les montrer avec fierté à tout leurs amis. Je crois que je ne me remettrais jamais d’une telle honte. « Oh, ils sont très gentils, mais… Ils sont trop pleins de confiance et de charisme pour moi. Je n’arrive pas à m’y faire. C’est leurs côtés Serpentard, tu vois. » Je tapotais maintenant du bout des doigts la surface de la table. Une habitude que Svetlana détestait, et qu’elle ne manquait jamais de me rappeler les rares fois où je la voyais. C’est dans ce genre de moment que je rêverai d’une bonne tisane aux plantes apaisantes, pour faire baisser mon niveau de stress. Je préférerai mille fois mieux qu’elle me parle du russe !
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And our souls were bonded for never and ever Avec Harry Romanov Samedi 14 novembre 1998

Je regardais Harry, prête à faire la raison de notre rencontre ici : lire ses textes. Mais alors que je lui demandais si il les avait sur lui, je le vis se tendre. « Tu veux vraiment faire ça… ici ? » Je le regardais, un peu interloquée. « Bah… Oui. C'est pour ça qu'on se voit, non ? » Je le regardais se tendre, de plus en plus mal à l'aise. « Il y a un problème ? Tu les as oubliés ? » « Je les ai pris avec moi, mais c’est que… » Je lui souris doucement, comme pour essayer de le détendre un peu. « Je te jure que je ne jugerais pas. » « Il y a trop de monde, et mon père… Il peut être là, aussi. Mon frère aussi. Même mon père – mon deuxième père – peut rejoindre mon autre… Enfin, tu as compris. » Oh. Oui. Je comprenais. Il était bien plus secret que je ne le pensais, en fait. Mais il y avait une chose que je ne comprenais pas. « Tu ne leurs a jamais montré tes histoires ? » « Ils ne savent pas que j’écris… » Je ne pus m'empêcher de le fixer, sans comprendre. Son père, le professeur Romanov, était très bienveillant. Mais ce n'était qu'une image ? « Ils sont du genre à juger ? » « Oh, ils sont très gentils, mais… Ils sont trop pleins de confiance et de charisme pour moi. Je n’arrive pas à m’y faire. C’est leurs côtés Serpentard, tu vois. » « Mmmh… je vois. » Jamais je n'aurais supposé que le professeur Romanov était un Serpentard.

Je réfléchis un instant pour essayer de trouver une solution qui nous convienne à tous les deux. Puis je finis par sourire, fière de moi. « Romanov… Est-ce que tu parles russe ? » Quand il me confirma que oui, je ressortis tous les livres que j'avais rangés précédemment ; mes manuels, mon dico, et même ma lettre. Puis je tendis les mains. « Donne tes histoires. Si ton père vient, on lui dira que tu m'aides à me perfectionner en russe. Et on dira que ça, ce sont des textes pour m'entraîner à traduire. » Je lui lançais un sourire un peu malicieux. « Et puis il y a tellement de monde ici que ce serait un miracle qu'on nous voit ! » C'est comme ça que je commençais à me pencher sur ses histoires. On en parlait ensemble, je lui donnais des idées de correction en écrivant directement sur son brouillon, avec sa permission. J'admirais les gens qui écrivaient, parce que ce n'était pas vraiment mon truc. Moi, je préférais lire et analyser. Au bout d'un moment, on avait fait le tour de la question. Je lui rendis alors ses bouquins quand il me posa une question sur mes livres de russe. « Ça ? L'an dernier, quand j'étais… Cachée, à l'Université, j'ai rencontre un professeur. Un professeur de russe, le professeur Blackwood. » Il était l'un de mes meilleurs souvenirs de cette année funèbre que je préférais oublier. « Il s'est occupé de moi, et il m'a appris le russe. Les bases, du moins. Il m'a envoyé ce manuel pour continuer à m'entraîner, et je voulais lui écrire une lettre de remerciement. » Ce que je ne disais pas était qu'il m'avait aussi apprit à prendre conscience de mon don, et à l'utiliser, mais ça, je ne voulais pas en parler. C'était trop secret, encore.
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And our souls were bonded for never and everSamedi 14 novembre 1998Nous étions beaucoup trop exposés : Emily ne s’en rendait-elle pas compte ? Je lui faisais la liste par le menu de toutes les personnes pouvant tomber sur nous et me faire passer un quart d’heure de complet malaise. Et encore, je n’avais pas parlé de Clary qui aurait pût débarquer avec ses amies à n’importe quel moment et qui serait en droit d’exiger des explications : pourquoi je n’étais pas allé à Pré-au-Lard avec elle, ou encore pourquoi j’étais avec une jeune femme dont je ne lui avais jamais parlé. Sans oublier une dizaine d’autres questions du même acabit que mon esprit bien trop angoissé n’arrivait même pas à formuler. « Mmmh… je vois. » Je levais un regard un brin craintif vers Emily, en me demandant si elle voyait vraiment ou si ce n’était que pour être polie. Comment une fille aussi gentille, intelligente et sûre d’elle pouvait comprendre ce que je ressentais ? Je laissais mes pensées vagabonder en admirant son visage qui semblait bien plus ouvert et avenant que le mien en cet instant.

« Romanov… Est-ce que tu parles russe ? » Je sursauta, avant de sentir mes joues s’empourprer affreusement. Je m’attendais à une réprimande sur un ton sec après avoir entendu mon prénom, mais sa demande avait quelque chose de totalement imprévue. « Heu… oui. » Mon père avait fait de notre instruction de la langue russe, pour Aliocha et moi, son cheval de bataille. Il était totalement intraitable sur ce sujet. « Je suis à moitié Russe. Je pense qu’on peut même dire que je suis bilingue. » Je rajoutais en la regardant fouiller dans son sac pour en ressortir tout un ensemble de manuels, dictionnaire et papier recouverts de lettres cyrilliques. « Donne tes histoires. Si ton père vient, on lui dira que tu m'aides à me perfectionner en russe. Et on dira que ça, ce sont des textes pour m'entraîner à traduire. » Je haussais les sourcils devant son sourire mutin, mais loin de moi l’idée d’énoncer mes réticences à voix haute. Qu’une fille aussi belle et intéressante me parle relevait du miracle, la dernière chose que je rêvais de faire était de gâcher toutes mes chances en parlant à tord et à travers ! « Et puis il y a tellement de monde ici que ce serait un miracle qu'on nous voit ! » « Tu ne connais pas ma famille… » Je bougonnais à mi-voix, seulement pour la forme, en faisant glisser ses affaires jusqu’à moi. « Qu’est-ce que c’est ? » Je désignais du doigt le monticule que formaient ses affaires sur notre table. C’était une question assez stupide de ma part : je voyais bien ce que c’était, je n’étais pas aveugle. J’aurai plutôt dût lui demander pourquoi elle se trouvait en possession de manuels de russe.

« Ça ? L'an dernier, quand j'étais… Cachée, à l'Université, j'ai rencontre un professeur. Un professeur de russe, le professeur Blackwood. » « Blackwood ? » Comme la professeur d’Histoire de la Magie. Une famille de Sang-Pure aux origines russes, et que je connaissais… plutôt bien. Autant être honnête, nos deux familles avaient des liens assez… particuliers« Il s'est occupé de moi, et il m'a appris le russe. Les bases, du moins. Il m'a envoyé ce manuel pour continuer à m'entraîner, et je voulais lui écrire une lettre de remerciement. » Emily me donnait un parfait sujet de conversation, tout en glissant sur les évènements de l’année dernière. C’était encore trop… frais, dirons-nous. « Je ne le pensais pas aussi… sympathique. » Je me doutais bien que mon frère en rajoutait beaucoup, en parlant de lui. Mais une partie de mon esprit avait sûrement fini par croire à ses bêtises. « Mon frère suit ses cours. Et puis, je sais qu’il a une fille – Blackwood, je veux dire. » Que Merlin nous protège encore une vingtaine d’année avant qu’Aliocha ne pense à procréer ! « Elle est inscrite dans le Tournoi des Échecs sorciers comme moi, depuis qu’on est enfant. Et puis je connais aussi la professeur… » Il y avait un peu de douleur dans ma voix, en évoquant certaines paroles de mes parents dans mes souvenirs. Ils étaient beaucoup trop content d’eux-même et de leurs années à Poudlard. « Avec les problèmes que lui ont causés mon frère et mes pères, tu te doutes bien qu’elle m’avait à l’œil au début de ma première année… » Je soupirais, avant de me caler contre le dossier de la chaise. J’avais sorti mes feuillets de notes et mes parchemins de brouillon. Parler de tout et de rien à Emily alors qu’elle les lisait me permettait d’avoir l’impression d’être un peu moins anxieux. J’attendais que son jugement tombe comme un couperet, mais j’avais la douce illusion que tout cela n’était qu’une conversation banale. « Au final, comme je ne suis pas comme eux, ça s’est bien passé. Et puis, je connais la famille avec les réceptions des Sangs-Purs, même si… Les Romanov font assez mauvais genre, là-bas, parfois. Les Blackwood aussi, je suppose, pour ceux qui n’aiment pas les créatures. Ce qui est stupide, certes, mais qu’est-ce qu’on y peut… Je te déranges ? » Je m’interrompis brusquement en rougissant, prenant lentement conscience que je commençais à me diriger aussi lentement que sûrement vers un monologue pour pallier à ma nervosité grandissante.
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And our souls were bonded for never and ever Avec Harry Romanov Samedi 14 novembre 1998

« Je ne le pensais pas aussi… sympathique. » Alors que j'étais en train d'attraper les feuilles de Harry, je ne pus m'empêcher de relever la tête, surprise. « Tu le connais ? » Je veux dire, il est professeur de russe à l'Université, c'est étonnant qu'un élève de Poudlard le connaisse. « Mon frère suit ses cours. Et puis, je sais qu’il a une fille – Blackwood, je veux dire. » Est-ce qu'il parlait de la même fille, la Née-Moldue qu'il avait adopté ? Dans le doute, je la bouclais quand même. Depuis la rentrée, je l'avais remarquée. Nous étions dans la même année, mais pas dans la même Maison. « Elle est inscrite dans le Tournoi des Échecs sorciers comme moi, depuis qu’on est enfant. Et puis je connais aussi la professeur… » « La professeur d'Histoire ? » Je savais que c'était sa femme, parce qu'il m'avait parlé un peu de sa famille. Mais je me rendis bien compte que je ne le connaissais pas tant que ça, au final. « Comment tu les connais aussi bien ? » « Avec les problèmes que lui ont causés mon frère et mes pères, tu te doutes bien qu’elle m’avait à l’œil au début de ma première année… » Lui, je ne connaissais pas du tout sa famille, mais ça semblait être de sacrés clowns. C'est vrai que son père, le professeur de Métamorphose, avait le sens de l'humour, mais il était un bon prof.

Je me penchais alors pour commencer à lire ses histoires, mais Harry reprit la parole. Je ne le coupais pas, bien que je n'arrivais pas à me concentrer sur ses écrits, mais je pressentais que le pauvre avait besoin de parler. « Au final, comme je ne suis pas comme eux, ça s’est bien passé. Et puis, je connais la famille avec les réceptions des Sangs-Purs, même si… Les Romanov font assez mauvais genre, là-bas, parfois. Les Blackwood aussi, je suppose, pour ceux qui n’aiment pas les créatures. Ce qui est stupide, certes, mais qu’est-ce qu’on y peut… Je te déranges ? » Les réceptions Sang-Pur… C'est vrai que je n'avais pas non plus penser à ça. Décidément, j'avais encore beaucoup à apprendre sur ce monde qui me rejettait pas mal. Mais je me battrai, bec et ongle. Et puis, Harry était la preuve vivante qu'ils n'étaient pas tous comme ça, et ça faisait du bien. Je lui lançais un sourire malicieux. « C'est vrai que c'est pas évident pour lire. Mais je ne vais pas t'empêcher de parler ! » Après tout, j'avais bien vu que c'était quelqu'un de anxieux. Et si il fallait ça pour l'aider….

Puis, la lumière se fit au-dessus de ma tête. Anxieux ? Parler ? Mais, en fait, il y avait quelque chose d'autre que je pouvais faire, pour lui. Une chose que j'avais découvert l'an dernier. « Je peux essayer quelque chose ? » De toute façon, il n'avait pas vraiment le choix. Je vérifiais que personne ne nous regardait, et je me levais pour me poster à côté de lui. Malgré ses récriminations, je posais mes mains sur sa tête. « Chut. Fais-moi confiance. » Je me concentrais sur son esprit, et sur ses angoisses, que je ne tardais pas à ressentir. Sans bouger mes mains, je construisais mentalement une sorte de mur autour de son esprit, pour le protéger de ses angoisses. Cela me prit quelques minutes, parce que je débutais, mais à terme, je pourrais faire ça plus rapidement, je le savais. « Pas mal, hein ? Alors, comment tu te sens ? » Je plaisantais en me rasseyant à ama place, assez fière de moi. « C'est le professeur Blackwood qui m'a apprit ça. En plus de m'apprendre le russe, il m'a dit que apparemment, j'avais un don de l'esprit, qui va plus loin que la simple Légilimencie ou Occlumancie. J'apprends à le gérer, du coup. Même si personne ne le sait. » Je glissais un doigt sur mes lèvres, comme pour lui demander silencieusement de ne rien dire à personne. Il me faisait suffisamment confiance pour me montrer ses écrits, je pouvais lui faire confiance pour ne rien dire à personne. Mais quelque chose me chiffonnait, quand j'avais posé mes mains sur sa tête. « Dis… Bon, c'est probablement rien, je me fais sûrement des films, mais j'ai cru voir… Quelque chose, dans ton esprit. Sur… Euh… Moi ? » Je voulais tirer ça au clair, pour pas que ça me trotte trop longtemps dans la tête, et que je puisse me concentrer sur ses histoires.                                            
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And our souls were bonded for never and everSamedi 14 novembre 1998J’avais bien conscience que je m’étais sans doute un peu trop épanché sur tout un tas de sujet, nous éloignons inexorablement de notre sujet de base, qui malheureusement traitait de mes écrits en public. Mais je n’y pouvais pas grand-chose : j’ai toujours été d’une nature timide, sauf quand l’anxiété et l’angoisse commençaient à monter. Dans ce genre de situation, je commençais à parler, le plus souvent à tort et à travers, sans jamais pouvoir m’arrêter. Le regard d’Emy me fit rougir, plus par honte que pour toute autre émotion positive : « C'est vrai que c'est pas évident pour lire. Mais je ne vais pas t'empêcher de parler ! » Je verrouilla instantanément mes lèvres, quoi qu’elle puisse me dire. Il était hors de question que je continue à me ridiculiser devant elle.

« Je peux essayer quelque chose ? » Mon souffle se coupa alors que je l’observais avec un mélange d’intérêt et d’effroi. « Qu’est-ce que tu vas me faire ? » Lui chuchotais-je avec un ton suspicieux, encore plus en sentant ses doigts caresser mes tempes et mes pensées s’emballer. « Chut. Fais-moi confiance. » Il était difficile de ne pas accorder sa confiance à une fille aussi belle, et qui s’intéressait à moi, à ma personne. Ce n’était pas juste, comment étais-je censé me battre contre cela ? Je capitulais, donc, en essayant de ne pas trop penser au ridicule de la situation. Moi, avec les joues sûrement écarlate de malaise, alors qu’Emy avait les mains plaquées sur ma tête, essayant de réaliser je ne sais quoi. Et puis, à chaque battements de cils, je sentais l’anxiété refluer, exécutant le même schéma que quand je prenais la première bouffée de cigarette.  Plus les secondes s’égrenaient, et plus j’avais envie de faire savoir à Emy à quel point je la trouvais belle, intelligente et drôle. Qu’est-ce qui n’allait pas chez moi, vraiment ?

« Pas mal, hein ? Alors, comment tu te sens ? » « Qu’est-ce que tu m’as fait ? » Je devrais paniquer à l’idée qu’elle m’ait lancé un sort quelconque - peut-être un sortilège d’allégresse ? Mais au fond, j’étais juste soulagé de me sentir aussi bien en présence d’autre personne. Oh, je pensais toujours aux regards que les autres portaient sur moi, mais ceux-ci me semblaient si loin, désormais… « C'est le professeur Blackwood qui m'a apprit ça. En plus de m'apprendre le russe, il m'a dit que apparemment, j'avais un don de l'esprit, qui va plus loin que la simple Légilimencie ou Occlumencie. J'apprends à le gérer, du coup. Même si personne ne le sait. » « Je vois. » Je suivis des yeux son doigt glissant sur ses lèvres, en sentant mon ventre se torde douloureusement. Il me tardait qu’elle se remette à la lecture, qu’elle me dise ce qu’elle en pensait réellement, et qu’elle arrête de malmener mon esprit d’adolescent un peu trop créatif. « Dis… Bon, c'est probablement rien, je me fais sûrement des films, mais j'ai cru voir… Quelque chose, dans ton esprit. Sur… Euh… Moi ? » Il y eut un blanc qui me sembla interminable, puis une explosion dans mon esprit. Ses mots produisirent tout d’abord une fêlure métaphorique dans le mur qu’elle venait de dresser en moins, avant que cette fissure devienne brèche, puis crevasse, puis finalement bris de verre mental. Je pouvais entendre le tintement du sang à mes oreilles alors que je m’empourprais encore une fois. « C’est pas… C’est juste que… En fait, je te trouve jolie et… voilà, et puis… » Je bafouillais horriblement, butant sur chaque mots et ne trouvant aucune excuse valide pour mes pensées. « Pitié, ne le dis pas à tes amis. Tu peux te moquer de moi, mais ne le dis à personne… » J’en étais rendu à cette extrémité : je pouvais tolérer son mépris, mais pas celui des autres. « Je sais que jamais rien se passera entre nous, parce que je suis trop jeune, et que je n’ai pas grand-chose pour moi… » Je finis par murmurer, en fixant toujours aussi intensément la table. Comment est-ce que je pourrais regarder Emy dans les yeux, désormais ?
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And our souls were bonded for never and ever Avec Harry Romanov Samedi 14 novembre 1998

Je devrais être contente d'avoir réussi à calmer Harry. Je devrais être contente de voir que malgré le manque d'entraînement, je pouvais construire un mur autour de l'angoisse des autres. Mais avant de me réjouir, je voulais être sûre de voir que j'avais bien compris ce que j'avais vu dans son esprit, et que je ne me faisais pas de films. « C’est pas… C’est juste que… En fait, je te trouve jolie et… voilà, et puis… » Je me sentis rougir face à cette avalanche de compliments, surtout quand on recevait le plus clair de son temps des insultes horribles. Au moins, visiblement, je n'étais pas la seule à rougir… « Pitié, ne le dis pas à tes amis. Tu peux te moquer de moi, mais ne le dis à personne… » Là, la rougeur disparut, pour que je fronce les sourcils. « Pourquoi je me moquerai de toi ?! » Franchement, ce n'était pas du tout mon genre ! Je savais très bien ce que les moqueries pouvaient faire sur une personne. « Je sais que jamais rien se passera entre nous, parce que je suis trop jeune, et que je n’ai pas grand-chose pour moi… » Un tel manque de confiance, ça faisait mal au cœur. Je me demandais bien d'où ça venait. Est-ce que lui aussi avait un bourreau ?

Sans réfléchir, je tendis le bras, pour poser ma paume contre le dos de sa main. J'essayais d'attirer son regard, pour lui sourire, gentiment, mais surtout, le plus rassurant possible. « Je ne compte le dire à personne. Et je ne compte pas me moquer de toi. C'est super flatteur de savoir qu'on plait à quelqu'un ! » Mon sourire devint un peu plus complice. Je ne voulais pas qu'il angoisse, et qu'il se ferme des portes où il y avait des possibilités ! Parce que à tous les coups, dans 10 ans, ce serait pour cette raison qu'il ne deviendra jamais auteur. « On a quoi, un an de différence ? C'est rien du tout, hein. Et puis, ne dis pas que tu n'as rien pour toi. Tu as de magnifiques yeux clairs, de bons goûts en littérature, et je suis sûre que tu as plein de choses super intéressantes sur le monde des sorciers à m'apprendre avant que j'aille à l'Université ! » Je lâchais sa main, pour reprendre ses feuilles, que je désignais en faisant un clin d'oeil. « Maintenant, je compte bien lire ça en entier, avant de te demander un vrai date. Pour voir ce qu'il peut se dérouler, sans que tu décides tout seul. » Après tout, ne disait-on pas qui vivra verra ?                
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And our souls were bonded for never and everSamedi 14 novembre 1998C’était littéralement un cauchemar. Plus j’essayais de justifier mes pensées à Emily, et plus je bafouillais de façon incohérente. Comment pouvait-on expliquer simplement à une jeune femme qui était en face de soit qu’on la trouvait très attirante, et le tout sans paraître complètement ridicule ? Et alors que je pensais qu’Emily allait partir dans un grand éclat de rire après ma confession ridicule, elle posa sa main sur la mienne. Ne surtout pas se faire d’illusion… Je pris une profonde inspiration, pour tenter de chasser tant bien que mal le poids qui commençait à peser désagréablement sur ma poitrine. « Je ne compte le dire à personne. Et je ne compte pas me moquer de toi. C'est super flatteur de savoir qu'on plaît à quelqu'un ! » Je sentis mes joues me brûler sans que je ne puisse rien y faire. Est-ce que c’était si flatteur que cela de savoir qu’on me plaisait ? Et puis, je m’attendais surtout à un « Mais... », qui ne semblait pourtant pas vouloir venir. « On a quoi, un an de différence ? C'est rien du tout, hein. Et puis, ne dis pas que tu n'as rien pour toi. Tu as de magnifiques yeux clairs, de bons goûts en littérature, et je suis sûre que tu as plein de choses super intéressantes sur le monde des sorciers à m'apprendre avant que j'aille à l'Université ! » Son sourire avant quelque chose d’un peu plus rassurant que son discours. Sa façon de rassembler mes feuillets pour les prendre l’était par contre beaucoup moins. « Maintenant, je compte bien lire ça en entier, avant de te demander un vrai date. Pour voir ce qu'il peut se dérouler, sans que tu décides tout seul. » Je laissa passer quelque secondes de blanc, avant de percuter enfin la portée de ses mots, et le champ des possibles qu’ils pouvaient ouvrir – si son intention était réelle, en tout cas. « Un rendez-vous, pour de vrai ? » Un rendez-vous avec une jeune femme magnifique, drôle, intelligente et qui ne pensait pas que j’étais quelqu’un d’invisible. C’était presque beaucoup trop beau pour être vrai. « Et où est-ce que tu voudrais aller ? Pour quoi faire ? » Pitié, par pitié, il fallait que ce soit quelque chose de discret. Si jamais ça remontait aux oreilles de mon père ou d’Aliocha… Pour être sûr et certain que rien ne fuite, il valait mieux que j’exclus Clary de la confidence, n’est-ce pas ? Bien entendu, c’était ma meilleure amie depuis toujours, mais c’était pour cette raison qu’elle me pardonnerait – sans doute. Elle savait très bien comment pouvait être ma famille… « Désolé, je te déranges peut-être avec toutes mes questions. Je me tais. » Je fixa la table, en essayant de ne pas trop sourire. Si Emily voyait à quel point j’étais impatient et extatique, elle pourrait prendre peur ou être dégoûtée et revenir sur sa décision…
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And our souls were bonded for never and ever Avec Harry Romanov Samedi 14 novembre 1998

« Un rendez-vous, pour de vrai ? » Je lui souris, amusée, face à sa tête. Oh, c'était presque chou de le voir aussi peu en confiance. « Oui, un rendez-vous, pour de vrai. » « Et où est-ce que tu voudrais aller ? Pour quoi faire ? » Comment je pouvais me concentrer sur son récit si il ne me laissait même pas lire ? Je comprenais son excitation -se faire draguer était toujours flatteur. Encore plus à l'adolescence. Mais ne pouvions-nous pas prendre les choses une par une ? « Désolé, je te déranges peut-être avec toutes mes questions. Je me tais. » Je relevais les yeux de mon parchemin, pour lui lancer un petit sourire. « On ira au salon de thé, on ne croisera personne qu'on connaît. Et on parlera, pour apprendre à se connaître. » Puisque apparemment, je devais tout lui dire…! Mais plus les secondes passaient, et plus il me plaisait.

Vendredi 19 janvier 2001

Ma journée de stage touchait à sa fin, mais pas la déprime de Harry, alors qu'il s'était disputé avec sa petite amie, Janice. Avec Harry, nous étions sortis ensemble après notre premier date, et nous avions fait notre première fois ensemble. J'avais rompu en ayant mes ASPIC, parce que je ne voulais pas m'engager dans une relation à distance. Une rupture tout à fait amicale, et j'étais restée bonne amie avec lui. La preuve en était notre stage à la bibliothèque de Druid's Oak : j'avais obtenu ce poste en première année, et maintenant que j'étais en deuxième année, j'avais à guidé l'autre stagiaire de première année, aka, Harry. Ça faisait plus de trois mois que nous bossions ensemble, et ça se passait super bien.

Ça se passait tellement bien que je finis par remplir son gobelet de café vide avec de l'alcool, à sa plus grande surprise. Oui, nous étions encore au boulot. Oui, c'était interdit de boire de l'alcool ici. Mais, franchement, j'avais une très bonne excuse. « T'es déprimé, il te faut du réconfort. La journée est bientôt finie, il ne reste que quelques étudiants en médicomagie qui travaillent jusqu'à la fermeture. » Et puis, avec le carton opaque du gobelet, ja-mais ils ne devineront ce qu'on était en train de boire. Je sirotais ma boisson en vérifiant la liste des prêts, puis je fis tourner ma chaise vers lui. « Je t'ai déjà dit que je n'aimais pas Janice ? Je la trouve hypocrite. Elle ne me sourit que quand tu es là. Sinon, elle est aussi agréable qu'une acromentule affamée. » Ou qu'un Jared que je dérange en pleine rédaction d'une dissertation. Ils sortaient ensemble depuis plusieurs semaines, et franchement, je trouvais qu'ils n'allaient pas bien du tout ensemble. Disons que Harry méritait clairement mieux que cette harpie hautaine. « Je ne vois pas du tout ce que tu lui trouves. Profite de cette dispute pour la larguer et trouve-toi une fille bien plus sympa qui ne t'imposera pas tous ses caprices. » Parce que Janice avait un côté princesse très agaçant que je ne supportais pas. D'ailleurs, je vidais mon gobelet cul sec pour me retirer son caractère de la tête.                      
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And our souls were bonded for never and everVendredi 19 janvier 2001Broyer du noir ne me semblait pas être la meilleure description de mon état mental actuel. Si seulement il existait une couleur encore plus foncée, alors peut-être on commencerait à se rapprocher de ce que je ressentais… J’avais passé toute la journée de stage à soupirer, la tête dans les bras, à moitié allongé sur le bureau de la Bibliothèque. Je ne me morfondais pas : j’avais de réelles raisons pour être aussi morose. Une dispute amoureuse. Le genre de chose qui ne m’arrivait jamais… avant. Mais, avec Janice, cela semblait devoir devenir mon lot quotidien. Je levais les yeux en entendant Emy se rapprocher de moi pour remplir une énième fois mon gobelet de café. C’était la seule chose qui avait le don de me donner un tant soit peu de vie, aujourd’hui. « Ce n’est pas du café, Emy… » Je la regardais en fronçant les sourcils, la tête toujours posée sur le bureau en bois. « T'es déprimé, il te faut du réconfort. La journée est bientôt finie, il ne reste que quelques étudiants en médicomagie qui travaillent jusqu'à la fermeture. » Un long soupir m’échappa, sans que l’on puisse deviner si c’était de jugement, de colère ou de déprime. Moi-même, je n’aurais sût le dire. Toujours est-il que je porta le gobelet à mes lèvres, en me rendant compte qu’il n’y avait rien de mieux à faire. Peut-être est-ce que cela m’aiderait à oublier mes malheurs ? « Je t'ai déjà dit que je n'aimais pas Janice ? Je la trouve hypocrite. Elle ne me sourit que quand tu es là. Sinon, elle est aussi agréable qu'une acromentule affamée. » « Étonnant. Elle sait que tu es ma meilleure amie. » Je détourna un instant le regard d’Emy. « Et mon ex. Je lui ai dit. » Je savais, au fond de moi, que je n’aurai jamais dû lui en parler. Mais Janice n’arrêtait pas d’insister, et je ne voyais pas le mal que cela pourrait faire, alors. « Je ne vois pas du tout ce que tu lui trouves. Profite de cette dispute pour la larguer et trouve-toi une fille bien plus sympa qui ne t'imposera pas tous ses caprices. » Je grimaçais, en maudissant l’alcool qui ne faisait pas assez vite effet à mon goût.

« Elle est gentille. La plupart du temps. Et elle m’aime. » Je finis mon verre d’un trait, en soupirant. « Un peu trop, même, peut-être… » Mais après tout, qui n’aimait pas être aimé de manière inconditionnelle, totale et un peu étouffante, parfois ? « Tu me dis de trouver une autre fille, mais tu crois vraiment que c’est si facile pour quelqu’un comme moi ? » Quelqu’un qui n’était pas vraiment extraverti, qui était plutôt mal à l’aise dans des situations sociales ou, normalement, l’on faisait des rencontres ? Que Janice sorte avec moi était une réelle chance, Emy ne pouvait-elle donc pas le concevoir ? Si je ne l’avais pas rencontré dans les couloirs, si je n’avais pas eu la chance de lui foncer dedans et de renverser son sac, je serais encore seul à l’heure qu’il était. « En amour, il faut faire des concessions et des compromis… Beaucoup de concessions et de compromis. Tu peux me resservir ? » Je fis durer mon deuxième verre encore moins longtemps que le premier. Comme l’avais si judicieusement souligné Emy, c’était bientôt la fin de notre service, alors… « Tu n’as qu’à me la trouver, toi, la fille bien plus sympa. Je n’en ai pas encore croisé, des filles belles, intelligentes et drôle comme toi, qui veulent d’un mec comme moi. » Les filles comme Emy ne sortaient d’ordinaires pas avec les personnes comme moi. Les Harry devaient se contenter de Janice, et ainsi allait le monde… « Tu peux me laisser la bouteille d’alcool ? » Quitte à vouloir boire, je n’avais guère envie de faire les choses à moitié.
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