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descriptionYou look like an angel, you walk like an angel, you talk like an angel. But I got wise ; you're the devil.  EmptyYou look like an angel, you walk like an angel, you talk like an angel. But I got wise ; you're the devil.

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| Vendredi 1er Mars 2002 |

Vingt-trois heures.
Ça fait maintenant un petit moment que le 7e Ciel a ouvert ses portes, en cette soirée comme en règle générale. Je m’attendais à ce que ça fonctionne, bien sûr. J’y ai mit toute mon âme et ai fait de réels efforts pour que ce projet porte ses fruits et m’y voilà ; contemplant une victoire plus grande encore que celle espérée. Non seulement tout fonctionne à merveille mais tout cela m’a permis de faire de fantastiques rencontres.

L'une d'entre elles, voire la plus importante d’entre elles, c’est Shay. L’homme qui est très rapidement devenu mon meilleur ami ici. Un véritable allié parmi la gente masculine ; la personne qui me manquait. Et en plus de ça? Shay est le meilleur employé de tout le 7e Ciel. S’il n’avait pas été mon ami, croyez-moi que je l’aurais fait bosser à fond. Il ne serait certainement pas ici à siroter une tisane d’ortie avec moi alors qu’il pourrait être en train de travailler.
Oh, ça va, il ne restera pas toute la soirée non plus… Mais j’avais bien besoin de parler de garçons à quelqu’un ce soir et qui de mieux placé que Shay pour écouter mes histoires et me comprendre.

You look like an angel, you walk like an angel, you talk like an angel. But I got wise ; you're the devil.  3VYyGEA

On parle surtout de mes dernières expériences et conquêtes, Shay adore que je le mette au parfum. Pour un serial dragueur, il n’en dit pas autant sur lui mais, la dernière fois que je lui ai demandé, il m’a simplement répondu qu’il n’exerçait plus. J’en ai conclu que son cœur devait être pris, parce que je ne vois pas Shay décider d’un coup que tout ça ne lui convient plus, autrement.

Dans notre conversation j’ai glissé ma rencontre avec ce japonais, Shin’ichi. Shay était là lorsqu’on s’est rencontrés, à l’ouverture du 7e Ciel. J’avais pas mal bu, Shay aussi et je crois que Shin’ichi était à un verre près moins arraché que nous deux. En tout cas, j’ai repéré le japonais de loin et quand j’ai demandé à Shay s’il connaissait quelque chose sur lui, mon précieux allié m’a soufflé qu’il avait surpris les cheveux du garçon changer de couleur pendant la soirée et qu’il le soupçonnait métamorphomage. Du coup j’ai essayé de convaincre Shin’ichi de travailler pour moi. Un métamorphomage dans l’équipe, ce serait génial, n’est-ce pas? Ça ne l’a pas trop intéressé. Mais, après ça, c’est moi qui était intéressée par le garçon. Il avait cet accent trop choupi et quand je flirtais avec, il répondait plutôt positivement.

La soirée a suivi son cours après notre conversation à tous les trois et Shay ignorait, jusqu'à aujourd'hui, que Shin’ichi avait passé une nuit chez moi. Je ne sais même pas pourquoi je ne l’ai pas directement contacté pour lui raconter cette histoire. Je pense que ma tête a vite été ailleurs ; c’est que je reste pas mal occupée avec toutes ces histoires de nouveaux.lles employé.es.

D’ailleurs, il ne te plaisait pas un peu, ce gamin?

Je taquine Shay après qu’il ait accueilli la nouvelle comme il se doit ; en s’exclamant et en en faisant des caisses, comme si c’était ma première fois. Je l’aime comme ça mon Shay : théâtral. Le thaïlandais roule des yeux, l’air amusé, et prend une gorgée de sa tisane avant de se redresser sur son siège.

J’admet qu’il était mignon, mais tu le voulais plus que moi.

Shay plaisante et je ris doucement avec lui. Bien sûr, ça m’arrange qu’il m’aie laissé la place et qu’on n’aie pas eu à se battre pour décider de qui, à la fin, gagnerait la nuit avec Shin’ichi — même si je ne pense pas que l’on se batte sincèrement pour une telle histoire, un jour. Tout de même ; je sais reconnaître un regard intéressé, j’ai l’expérience, et Shay n’était certainement pas indifférent.

Arrête tes bêtises, ce n'est pas la première fois que tu m'offres la victoire. D’ailleurs depuis qu’on se connaît je t’ai jamais vu rien tenter avec personne. Pourtant d’après ce que tu me raconte, tu es un fin chasseur, d’habitude…

Je plante un regard de défi dans celui de mon ami. Comme si je lui lançais le challenge de me mentir ou d’inventer une histoire. Shay soupire un coup en s’appuyant plus nonchalamment contre le dossier de son siège. Il ouvre la bouche pour me répondre mais je sens que je le tiens, alors je ne lâche pas le morceau et j’ajoute une couche.

Tu es amoureux, avoue le.

Shay s’interrompt dans son élan et ouvre des yeux surpris. J’essaie de lire là-dedans ; est-ce que je viens de dire une grosse bêtise ou est-ce qu’il est pris en flagrant délit? Quand son expression redevient plus neutre, il m’offre un sourire amusé comme il en porte souvent.

Quelque chose par là…

Il fredonne et porte à nouveau sa tisane à ses lèvres. Je m’exclame joyeusement, ravie d’avoir touché quelque chose qui me rapproche de la vérité.

Je le savais! Tu dois me raconter, maintenant !

Bien trop proche de la victoire, je guette la réponse de Shay. Malheureusement, alors qu’il s’apprête à parler à nouveau, il est interrompu par quelqu’un qui tape à la porte de mon bureau. Immédiatement, une moue s’installe sur mon visage alors que Shay pouffe de rire.

Je crois que c’est pour toi, Artie-chou.

Une lueur taquine passe dans son regard et, en réponse, je roule exagérément des yeux. Mouais… Tu es tiré d'affaires pour aujourd’hui, mon Shay… Mais, bientôt, la vérité tombera.

Je pose ma tasse sur la table devant moi, me redresse sur mon siège, et invite d’une voix haute et claire à ce que l’on entre. La porte s’ouvre alors sur l’homme qui tient le poste d’agent d'accueil ce soir. J’admet que je n’ai pas retenu son nom, je crois que c’était Irlandais… Sean quelque chose, j’en suis presque sûre.

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J’espère que tu as une bonne raison de m’interrompre en pleine conversation.

Je lance à mon agent d'accueil un regard assez sombre et sévère. Histoire qu’il comprenne que je ne suis pas du tout d’humeur à rire et que je ne pardonnerai pas qu’il me fasse perdre mon temps.

Pardonnez-moi madame Artémis, mais il y a un garçon à l'accueil qui affirme avoir rendez-vous avec vous… Dois-je le laisser entrer?

Je lève un sourcil.
Tiens… Je suis pourtant certaine de n’avoir donné rendez-vous à personne ce soir.

- Mademoiselle, je t’en prie.
- Pardon, mademoiselle Artémis.

Je marque un temps de pause pour réfléchir. En même temps, qui est-ce qui prétendait avoir rendez-vous avec moi comme ça sans que ce soit vrai? Malgré moi, ma curiosité prend le dessus.

Et ce garçon aurait-il un nom?

Je remarque que mon agent d'accueil semble tout de suite mal à l’aise. Il regarde un peu partout dans la pièce et je claque des doigts pour le ramener à moi.

Je peux te garantir que la réponse n’est pas collée au plafond. Alors?

Après une inspiration inconfortable, l’homme se décide enfin à me répondre comme il le peut.

Je… J’ai oublié de lui demander.

Je fronce les sourcils et, très vite, il poursuit, paniqué.

J’étais confus et surpris — je n’avais pas trop les pensées claires…

Je roule des yeux et soupire lourdement. Merlin… Quelle sorte d’incompétent ai-je donc engagé? Bon, comme je reste curieuse, je décide de pardonner l’erreur de mon agent et de passer à autre chose.

Amène-le.

Il hoche la tête vivement et tourne les talons pour aller chercher le fameux garçon. Pour ma part, je m’affale dans mon canapé en grommelant. Qu’est-ce que c’est que cette histoire encore…

J’espère que c’est pas un de tes dates à qui tu as donné rendez-vous ici quand tu étais bourrée.

Je lance un regard noir à Shay bien que sa remarque soit pertinente en plus de marrante. Il lève les mains en l'air, signe qu’il capitule et mon visage s'adoucit, accompagné d’un soupir.

Je n’en ai aucune idée mais je suis certaine que non. Au moins ça ne risque pas d’être Jem.

J’essaie de me rassurer en me disant que l’autre incapable qui me sert d’agent d’accueil aurait au moins pu reconnaitre Jem si ça avait été lui. Le truc c’est que je n’en suis pas certaine ; il n’a pas l’air de la baguette la plus vive de chez Ollivander, comme garçon.

On le saura bientôt.

Shay pose sa tasse sur la table basse également. Il n’a pas tort, il ne nous faut pas attendre éternellement pour qu’on toque à nouveau et, après que je l’aie invité, l’irlandais entre, accompagné… D’un gamin.

Voilà, Mada-- Mademoiselle Artémis.

Depuis mon siège, je dévisage le garçon qui prétend avoir rendez-vous avec moi. Mon expression neutre ne trahit pas la moindre des questions qui me passent par l’esprit. Ce garçon ne me dit absolument rien. Il est impossible que j’aie donné rendez-vous à quelqu’un que je ne connais pas. Je suis tentée de l’envoyer bouler immédiatement mais, à nouveau, ma curiosité gagne la bataille et, lorsque je parle à nouveau, je m’adresse à mon agent d'accueil.

Tu peux nous laisser.

Un hochement de tête, et l’irlandais s’en va. Shay se redresse sur son siège en ricanant.

Encore un asiatique? T’as un truc pour les bridés, c’est ça, Artie-chou?

Je claque la langue et tourne un regard sérieux vers Shay. Si nous avions été seuls j’aurais sûrement bien ri mais j’ai une réputation à tenir et je ne connais pas assez le gamin qui débarque pour prendre ce genre d’aises. Il est hors de question qu’il me prenne pour un clown.

Toi aussi, tu peux filer. Tu as du travail, je te rappelle.

Shay rit doucement et se lève de son siège. Il a toujours le sourire aux lèvres et je devine dans son regard qu’il comprend qu’il est important pour moi de garder la face et qu’il n’est pas vexé. De toute manière j’ignore s’il est possible de vexer Shay facilement.

Une fois que mon ami nous a quitté, après avoir salué le gamin d’un hochement de la tête, et une fois qu’il a fermé la porte, je me concentre sur le garçon présent.

Je ne te connais pas.

Je le préviens directement , à demi-mots, que je sais que l’on n’a pas rendez-vous. Ma première pensée en le voyant ; on ne se connait absolument pas. Mais alors qu’est-ce qu’il me veut?

Je me lève de mon siège pour me placer derrière mon bureau. D’un mouvement de tête, j’intime au gamin de venir au niveau de mon bureau également, en face de moi. Une fois qu’il a avancé, je me penche au-dessus du bureau, les mains appuyées sur ce dernier.

Alors… Pourquoi es-tu ici? Est-ce que quelqu’un t’envoie?

Je marque une pause pour regarder le gamin de haut en bas.

Est-ce que tu es au moins majeur ? Je n'ai aucune envie de jouer à la nounou.

Le garçon n’a pas l’air particulièrement touché par le contexte. Il ne semble pas intimidé ou particulièrement paumé et je ne sais pas quoi en penser sinon que ça ne fait qu’accentuer mes doutes le concernant. Si au moins il avait l’air perdu, j’aurais eu quelques idées de la raison de sa présence ici… Mais rien ne le trahit. Dans le doute, je préfère être ferme dès le début.
KoalaVolant


Dernière édition par Alice Scott le Mar 27 Juin - 0:10, édité 2 fois

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You look like an angel, you walk like an angel, you talk like an angel. But I got wise ; you're the devil.  PYvPu7cYou look like an angel, you walk like an angel, you talk like an angel. But I got wise ; you're the devil.  VnifNXRYou look like an angel, you walk like an angel, you talk like an angel. But I got wise ; you're the devil.  S6N280LYou look like an angel, you walk like an angel, you talk like an angel. But I got wise ; you're the devil.  ITa1lVNYou look like an angel, you walk like an angel, you talk like an angel. But I got wise ; you're the devil.  4JsmyuF
♡ — curvy hips, red lips, and a dangerous pair of eyes...

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You look like an angel,  You walk like an angel, You talk like an angel. But I got wise ; you're the devil.Cela faisait à présent un petit mois que j’avais foulé le sol anglais pour la première fois. Si rien dans mon attitude n’avait pu le trahir, j’étais comme un gosse le matin de Noël : complètement surexcité de ce monde d’opportunités qui s’ouvrait à moi.

J’aurais pu me contenter de loger chez Hikari et de chercher à retrouver mon cousin tout en me plongeant dans ma nouvelle vie mais ce qui me suffisait aujourd’hui ne me suffirait pas demain. Insatiable auraient dit certains, j’avais besoin que les choses bougent et à peine inscrit dans ma nouvelle école je ressentait déjà l’envie d’aller plus loin, sans compter que Hikari avait été claire, nous pouvions compter sur elle mais elle nous invitait clairement à prendre notre indépendance et à voler de nos propres ailes. Je l’avais prise au mot et je ne pense pas qu’il y eut une seule fois ou elle ait eut à m’aider dans mes démarches. De toute façon, mon niveau en anglais n’avait pas à souffrir de la comparaison avec celui de mes deux compères de galère.

Je devais toutefois admettre quelque chose qui me chagrinait, aussi éduqué, beau parleur et autant pouvais je prétendre à être plus qu’un adolescent en mal de sensations il  y avait certains éléments contre lesquels je ne pouvais lutter. Mes traits juvéniles n’invitaient pas à ce que je trouve un emploi, la plupart peinaient à me croire quand j’annonçais mes dix sept ans révolus. Je n’avais aucune envie de me creuser la tête alors que trouver un emploi faisait uniquement partie du domaine pratique à mes yeux. Mes objectifs étaient clairs et monopolisaient déjà pas mal de mon énergie. J’allais trouver, il me suffisait juste d’attendre un peu.

Finalement l’idée me vint assez facilement à force de passer devant ce bar qui je savais n’avait ouvert que récemment. Pas besoin d’être legilimens pour savoir ce qui s’y tramait, les langues sont faciles à délier, il m’avait suffit de tendre l’oreille une ou deux fois pour que mon intérêt pour ce bar pas si ordinaire soit éveillé alors même qu’un habitué en vantait les mérite à l’un de ces amis. Je n’avais encore jamais mit les pieds dans un bar à hôte pour des raisons évidentes mais je savais que ce genre de lieux sont de vrais ponts menant à des univers de possibilités. Je sentais que j’avais une chance de pouvoir mettre le doigt sur quelque chose même si je ne savais pas encore quoi. Je ne me voyais évidemment pas proposer mes services pour des activités en tant qu’hôte, ma fierté plus que ma bouille d’adolescent me l’interdisaient. J’avais plus d’ambition que celle de jouer les pantins et ne pas avoir de plan concret n’allait pas m’empêcher d’y aller armé de mon audace et de mon culot.

Je n’eut aucun mal à convaincre le type qui m’accueillit que j’avais rendez vous avec le boss. A ce stade j’ignorais tout dudit boss, dont le fait que c’était une femme mais la chance voulu que ce mot ne soit pas genré dans la langue de shakespeare, sans compter que je pouvais toujours jouer la carte du japonais qui ne maitrise pas encore bien l’anglais même si j’avais horreur de ça. J’aimais à me montrer sous mon meilleur jour même si je ne souffrait pas du péché d’orgueil.

Je n’attends pas longtemps avant d’être accompagné vers le bureau de ma cible. Je suis ravi que mon manège ait fonctionné. Aussi persuasif puis-je être, la moitié du succès de l’opération repose sur l’idée que la personne destinée à me recevoir pense avoir réellement oublié qu’elle avait un rendez-vous ou soit assez curieuse pour me donner ma chance. Que ce soit l’un ou l’autre j’ai remporté cette manche.

Je fais à présent face au fameux boss. Une femme dont les traits assurés me laissent entendre qu’elle n’est pas là pour plaisanter. Je m’avance peut être mais l’idée qu’elle dirige cet endroit me laisse entendre que je ne me trompe pas et même si je sais qu’il ne faut pas se fier aux apparences, il suffit de me regarder ou pire de regarder mon cousin, il y a toujours un quelque chose qui fini par vous trahir. Dans mon cas le sourire fugace qui vient se dessiner sur mon visage peut être un indice sur ma véritable personnalité. Je m’amuse de la remarque de l’homme qui accompagne ma future interlocutrice. Il serait amusant que l’asiatique dont ils parlent soit mon cousin d’ailleurs mais je ne laisse pas l’opportunité à cette pensée d’aller plus loin. Je ne suis pas là pour ça aujourd’hui.

Je demeure calme et impassible en attendant que les lieux se vident et que j’ai le loisir d’échanger avec ma future boss. Elle ne me fait pas attendre pour s’exprimer. Elle ne me connait pas. Oui, je ne m’attendais pas à ce que ma supercherie aille au delà de me faire entrer ici. C’est déjà pas mal que je sois aller jusque là

-En effet

Je répond simplement. Nous savons tous les deux que plus de mascarade ne mènerait à rien. Autant aller à l’essentiel si je ne veux pas passer pour un gamin prétentieux qui lui fait perdre son temps.

-Je suis ici de ma propre volonté et je suis bien majeur.


Tout juste mais qu’importe mon age, celui qui m’a permit de me glisser ici a bien une dizaine d’année de plus que moi et pour autant il ne semble pas le plus vif de la portée. J’ai peut être mes chances même si je dois l’admettre, mon avenir ici dépend seulement de ma capacité à proposer quelque chose d’intéressant et dire que je déborde d’idée serait faux, j’ai pour moi mon cerveau et ma capacité à bien m’exprimer, rien de plus et ce ne sont pas forcément les capacités requises pour bosser dans un tel endroit. A ce stade je manque toutefois d’idées.

-Je ne cherche pas de nounou, de maman ou à être cajolé. Mais vous venez de soulever un point intéressant.

Lequel ? Disons que ses paroles m’ont données une idée.

-Je suis à la recherche d’un travail. Je vais être honnête, je ne cherche rien de légal et je sais en général à quelles portes frapper pour proposer mes services aux personnes les moins regardantes.

Je garde mon regard rivé dans le sien. Je n’ai pas peur de mes mots, même s’ils peuvent déplaire. Je sais également que le culot peut parfois plaire davantage que les mots doux et d’instinct je sens que c’est la meilleure façon de plaire à cette femme.

-Inutile de me dire que vous avez déjà ce qu’il faut, je ne convoite pas la place de vos employés.

Au cas ou ce ne soit pas clair que n’importe qui mourrait de rire si je me mettait en tête de devenir agent d’accueil. J’ai un visage juvénile, je le sais et je l’assume, en plus de m’en moquer complètement.

-Je pourrais par exemple vous dire que le grand brun qui travaillait hier soir se fait payer des suppléments pour laisser certains clients passer quand personne ne le vois faire. C’est très facile selon lui “l’autre pétasse blonde n’y voit que du feu”


Je souris en imitant la voix de l’homme pour finir ma phrase.

-Là où il y a du monde il y a toujours des problèmes qui se créent, c’est une vérité universelle.

Probablement l’une des seules. Je ne peut croire que cet endroit y échappe.

-De la même façon personne ne se méfie des gens comme moi et j’avoue, c’est mon plaisir coupable que de faire tomber la tête des idiots qui manquent de discrétion.

Ce n’est pas de ma faute si mes origines étrangères et mon air juvénile me rangent dans la case “pas dangereux” d’office.

-J’ai beaucoup d’autres qualités mais disons que dans l’immédiat je suis prêt à aider à veiller à épurer le lieux de ses parasites contre le gite et le couvert.


Et plus si affinité


 
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| Vendredi 1er Mars 2002 |

-En effet

Le japonais qui se présente à moi ne paie pas de mine, c’est vrai. Il y a un petit quelque chose dans son sourire et son regard qui me fait penser qu’il doit être futé, comme adolescent, mais pour l'instant je ne peux rien avancer de plus à son sujet. Sinon qu’il a au moins le mérite de ne pas m’ennuyer avec des bobards plus gros que lui ; il admet sans soucis qu’on ne se connait pas du tout et, ainsi, qu’il a monté une histoire pour arriver dans mon bureau. La raison? Je l’ignore encore mais je sais que ça viendra. Avant ça, je m’assure que je n’ai pas affaire à un gosse, tout de même, dans le sens légal du terme.

-Je suis ici de ma propre volonté et je suis bien majeur.

Très bien.
Je n’irais pas en demander davantage pour l’instant. Le japonais ne fait pas particulièrement majeur, sans quoi je ne l’aurais certainement pas questionné à ce sujet, mais je choisi de croire en sa parole. Non pas par confiance en lui, mais plutôt par flemme et par curiosité.

-Je ne cherche pas de nounou, de maman ou à être cajolé. Mais vous venez de soulever un point intéressant.

Je lève un sourcil et redresse ma posture, croisant les bras au niveau de mon buste, le toisant d’un regard toujours aussi dénué d’autre émotion que d’un inébranlable sérieux.

Ah bon?

J’essaie de remettre mes mots dans mon esprit. Quel point aurait-il été intéressant? Ma question sur son âge? Est-ce le fait que je ne souhaite pas jouer aux mamans poules? Tout me fait dire qu’il s’agit de cette dernière affirmation mais j’ignore en quel sens. Je laisse le gamin poursuivre le fil de sa pensée.  

-Je suis à la recherche d’un travail. Je vais être honnête, je ne cherche rien de légal et je sais en général à quelles portes frapper pour proposer mes services aux personnes les moins regardantes.

Ah bon.
Si je relève quelque chose c’est bien la franchise admirable du garçon. J’ai horreur que l’on me baratine ou que l’on tourne éternellement autour du pot, alors je ne peux que saluer cette sincérité pure. Au fond, vous me direz, j’ignore si le gamin ne fait pas simplement semblant d’être honnête mais, si c’est le cas, il a le mérite d’être convaincant. Je peux lui accorder une chance, je présume.

Il recherche un travail, donc. J’admet que je ne sais pas trop ce que je peux lui offrir. Son attitude me plait mais je ne suis toujours pas certaine qu’il aie réellement l’âge de travailler au 7e Ciel. D’autant plus que, lui-même l’a affirmé, il ne cherche pas à être dans la légalité. Je flirte déjà dangereusement avec ce genre de choses avec Sara et, comme je tiens tout de même à mon bar, je ne suis pas certaine qu’il serait fûté de recueillir tous les jeunes qui viennent me demander un boulot.

Pourtant, le garçon m’intéresse et je ne peux me résoudre à l’envoyer paître si rapidement. Peut-être bien qu’il a de réelles choses à offrir.

-Inutile de me dire que vous avez déjà ce qu’il faut, je ne convoite pas la place de vos employés.

Je penche légèrement la tête, intriguée.
Ainsi donc il cherche un travail mais il ne voudrait pas une place “commune” ? Est-ce ce qu’il tente de me dire ou essaie-t-il simplement de me rassurer? En tout cas, il a réussi à me convaincre, jusque-là, qu’il vaut le coup d’être écouté un minimum, alors je me risque à lui accorder de mon temps pour voir s’il est possible que l’on s’entraide.

Dans ce cas, que cherches-tu? Qu’as-tu seulement à offrir, mon chou?

Inutile de souligner que je ne l’appelle pas “mon chou” par affection. Autant dire que lorsque je m’adresse à un garçon plus jeune que moi, il n’est pas rare que je lui attribue ce surnom. En plus, le japonais le porte bien, il a vraiment une bouille adorable. Outre le sourire qu’il porte et les propos qu’il tient, je pourrais penser avoir affaire à un petit ange. Comme quoi : le livre, la couverture…

-Je pourrais par exemple vous dire que le grand brun qui travaillait hier soir se fait payer des suppléments pour laisser certains clients passer quand personne ne le vois faire. C’est très facile selon lui “l’autre pétasse blonde n’y voit que du feu”

Un sourire un peu amusé s’était installé sur mon visage malgré moi lorsque j’ai demandé au gamin ce qu’il aurait à offrir. Eh bien, autant dire qu’il s’efface immédiatement.

... Pardon?

Un instant, je tique à l’idée que cet incapable d’irlandais se pense assez intelligent pour me faire ce genre de coup dans le dos. En fait, je ne sais pas ce qui m’embête le plus entre le fait qu’il ose faire ça ou le fait que je n’ai même pas remarqué. Mais, après tout, je suis occupée ! Je ne peux pas avoir les yeux sur tous les idiots qui travaillent pour moi ! Ah, celui-là, il mériterait que je —

Respire, Alice. Ce visage te donne de vilaines rides.
Très vite, mes sourcils froncés et mon visage crispé se détendent. Je vais prendre le temps de réfléchir à une correction adéquate et, surtout, je vais tenter de vérifier les dires de l’adolescent avant d’agir, mais quoi qu’il en soit, mon agent d'accueil va entendre parler de moi dans les jours à venir.

En attendant…

Cet imbécile aurait dit ça?

Il est évident que je suis plutôt convaincue. De toute manière, je n’ai jamais fait confiance à ce débile.

-Là où il y a du monde il y a toujours des problèmes qui se créent, c’est une vérité universelle.
- Tu as bien raison.

La jugeote du gamin se confirme au fur et à mesure qu’il parle. C’est bien simple, chacune de ses phrases me convainc qu’il a réellement de la valeur et que je gagnerais à l’avoir sous la main. Pour peu qu’il ait dit vrai concernant mon agent d'accueil, alors il soulève un point intéressant. Et ça? Je le saurais très vite. Je vais surveiller l’irlandais de près, demander à quelqu’un de jouer à la taupe pour voir si, en effet, il laisse passer n’importe qui en échange d’argent supplémentaire.

-De la même façon personne ne se méfie des gens comme moi et j’avoue, c’est mon plaisir coupable que de faire tomber la tête des idiots qui manquent de discrétion.

Un sourire entre l’amusé et le doucement malicieux se forme sur mes lèvres.
Ainsi donc je ferais face à un petit démon. Un petit démon au visage angélique. Quelque part, je le trouve encore plus chou comme ça. Comme je l’ai dis plutôt, il ne payait pas de mine, comme ça, le gamin… Mais il cache bien son jeu et je ne peux que voir ceci comme une qualité tant que ça joue en ma faveur.

-J’ai beaucoup d’autres qualités mais disons que dans l’immédiat je suis prêt à aider à veiller à épurer le lieux de ses parasites contre le gite et le couvert.
- D’accord, petit malin.

Je ris doucement. Loin de moi l’idée de me moquer du japonais. Disons simplement qu’il m’intéresse au point où je décide de laisser un peu tomber le masque de sérieux et de froid. Je crois que j’ai fais comprendre que je n'accepterais pas qu’on se paie ma tête et, visiblement, il n’est pas là pour le faire.

D’une certaine façon, le gamin me rappelle la façon dont Shay est arrivé ici. La première semaine de février, et alors que j’étais au 7e Ciel à m’occuper des derniers détails, il s’est invité et s’est présenté à moi d’une façon très similaire. Sans avoir à prétendre avoir rendez-vous avec moi, il s’est simplement permis d’entrer et il a directement affirmé qu’il voulait travailler ici avant de m’exposer toutes les qualités pour lesquelles je devais l’embaucher.
Ça a très bien marché pour Shay et c’est tout aussi efficace pour le japonais, aujourd'hui. Et pour cause, j’aime ceux qui n’ont pas peur d‘oser.

Écoute, je vais être aussi franche que tu l’as été avec moi. Tu as un caractère qui me plait énormément et tu n’as pas tort quant au fait qu’un petit espion me servirait bien. Cependant, tu comprendra que je ne peux pas te faire confiance les yeux fermés, n’est-ce pas?

Je me penche à nouveau par-dessus mon bureau et marque une pause. Le gamin est plutôt intelligent, il est évident que ce que je viens d’affirmer ne vas pas le surprendre. D’ailleurs, il doit sûrement s’être présenté en se doutant qu’il y a des chances que je sois sceptique.

Je vais vérifier tes dires, concernant mon agent d'accueil. Si tu as raison, on se retrouve ici, mettons…

Je baisse les yeux sur le planning qui se trouve sur mon bureau, juste un instant, avant de relever le regard au niveau du visage de mon interlocuteur.

Vendredi prochain. Je serais là de l’ouverture à la fermeture. Laisse moi une petite semaine pour mener mon enquête.

Je lui offre un sourire plus chaleureux déjà, guettant sa réponse. Comme il semble d’accord, je ne tarde pas à me redresser, toujours plus souriante maintenant que mon masque est tombé.

Parfait ! Bien sûr, si jamais tu m’as menti concernant les activités de mon agent d'accueil, je te conseille d’éviter soigneusement de croiser ma route à nouveau.

J’imagine que s’il m’a menti, il ne sera pas assez idiot pour se montrer lors de notre prochain rendez-vous.

Allez, file maintenant. J’ai du travail.

En tout cas, il est très doué ce jeune ; il a finalement réussi à s’obtenir un vrai rendez-vous avec moi en y allant au culot.
J’espère sincèrement qu’il ne m’a pas raconté de bêtises parce que j’aimerai l’avoir près de moi, ce garçon. Si ce qu’il dit est vrai alors il serait bien meilleur employé que ce débile d’irlandais.

Au fait !

J’arrête le gamin dans son élan pour un détail dont je viens simplement de me rappeler. Quelque chose qui risque d’être un peu important pour la suite des évènements, si suite des évènement il y a.

Je ne t’ai pas demandé ton nom.

J’offre un nouveau sourire au gamin et lui laisse le temps de me répondre. Je note ensuite son nom sur mon planning histoire de bien m’en souvenir, ne sait-on jamais. A priori je n’oublierai pas ce gosse si facilement mais mieux vaut prévenir que guérir.

C’est noté. Pour ma part, tu peux m’appeler Artémis.

C’est bien le nom que l’on me donne au 7e Ciel et j’y tiens, c’est l’identité de la femme forte qui a créé ce lieu d’un rien et qui dirige ses affaires d’une main de fer. Pas la jeune sorcière paumée et malchanceuse en amour qui vit hors de là. Si même Shay ne sait pas que je m’appelle Alice, en réalité, je ne vais pas le confier au gamin comme ça.

| Vendredi 8 Mars 2002 |

La semaine est passée très rapidement. Au cour de celle-ci, j’ai eu le loisir de tout raconter de notre discussion, au gamin et à moi, à Shay. Mon ami a trouvé cela très intéressant et a vite décidé qu’il aimait bien le tempérament du japonais. Sans surprise puisque, moi aussi, j’ai vite trouvé le gamin intéressant et Shay et moi sommes souvent sur la même longueur vis-à-vis des autres.

J’ai aussi et surtout payé un des clients du 7e Ciel pour coincer mon agent d'accueil. Enfin… Mon ex agent. Finalement le gamin ne mentait pas et j’ai facilement réussi à le vérifier. Il est passé dans mon bureau et il s’est pris ma furie en pleine face. Après cela, je me suis assurée auprès de mes alliés de la boutique Mikaelson qu’il serait puni en bonne et dûe forme. Ce qu’il advient de lui ne me regarde plus, à présent, quand bien même j’espère qu’il va prendre assez pour retenir la leçon.

Et puisque le gamin ne mentait pas? De toute évidence, je peux m’attendre à le voir arriver à n’importe quel moment maintenant. Nous sommes vendredi, le jour de notre rendez-vous. Je suis au 7e Ciel depuis bien avant 19h, soit l’heure de son ouverture. Bien sûr, j’ai des choses à faire qui imposent que j’y sois plus longtemps que les autres employés. En fait, je suis même tellement noyée dans mes affaires ce soir que je ne vois même pas le temps passer avant que l’on toque à la porte.

Lorsque je suis enfin interrompue par, je le devine, l'arrivée de mon rendez-vous, je lève enfin la tête de mon bureau. Je prends une gorgée dans la coupe de vin d’ortie que je me suis servi pour rendre le travail un tantinet moins désagréable et j’autorise à ce qu’on entre.

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Mademoiselle Artémis. Pardonnez-moi de vous déranger mais votre rendez-vous est arrivé.

Elizabeth est l’agent qui remplace mon traître. J’aime beaucoup mieux son travail, elle est plus efficace, plus confiante et plus agréable lorsque je la reçois. Le fait qu’elle soit sûre d’elle n’empiète pas sur le respect qu’elle me doit et je ne peux que louer cela. De toute manière, il est déjà clair que j’aime mieux cette femme que l’irlandais qui la précédait par le simple fait que j’ai retenu son prénom, à elle.

Je t’en prie, laisse le entrer.

J’offre à Elizabeth un sourire qu’elle me rend avant d’acquiescer et de se tourner vers le garçon qui se trouve derrière elle pour l’inviter à me rejoindre. J’autorise mon agent à prendre congé dès que le japonais entre et elle nous laisse en nous souhaitant une bonne soirée.

Amaya, mon chou ! Comment vas-tu ?

Il est évident que je suis plus lumineuse que le soir dernier. Déjà parce que le gamin m’a sorti d’un travail long et lourd alors je ne peux qu’être joyeuse. En plus de cela, j’avais déjà commencé à faire tomber le masque la dernière fois, alors maintenant que je sais que le japonais m’a aidé à me débarrasser d’un vrai traître, je n’ai plus de raison de jouer aux plus sévères. Pas tant qu’il garde l’attitude qu’il avait vendredi dernier.

Tu veux boire quelque chose? Une Bièraubeurre? Un jus de citrouille?

Mon regard se pose sur ma coupe presque vide.

...Du vin d’ortie?

Et quoi?
D’autant que je le sache, il est majeur. Alors pourquoi pas?

J’attends la réponse du japonais tout en sortant une bouteille de vin d’ortie du mini frigo à côté de mon bureau pour me resservir. J’en profite pour servir le gamin si jamais il a accepté une boisson et, une fois mon verre plein et le frigo fermé, je fais à nouveau face à Amaya.

Ainsi donc, tu as bel et bien coincé un traître, l’autre jour. Je dois te l’accorder… Tu as l’œil.

C’est sûrement comme il l’a dit la dernière fois, personne ne doit se méfier de lui. Moi-même j’aurais pu me faire avoir très facilement s’il avait joué la carte du petit garçon innocent au lieu de celle de l’honnêteté. Bon, il n’aurait pas gagné grand chose à faire cela… Toujours est-il que j’aurais pu être facilement dupée.
J’ai tendance à penser que les visages d’anges sont les plus dangereux, comme on ne les soupçonne pas directement. Prenons Shay, cet homme, lui, est soupçonné même lorsqu’il ne fait rien. Il a juste ce visage de troublemaker et de faux innocent…

Tu as prouvé que tu valais quelque chose et ton discours m’a convaincue alors parlons franchement.

Comme je l’ai déjà dit plus haut, je ne suis pas du genre à tourner autour du pot. Cela m’ennuie. Puisque Amaya sait ce qu’il veut et que je sais ce que je veux également, autant aller directement à l’essentiel.

Je te propose de t’héberger en échange de ton travail ici. J’imaginais que je pourrais, officiellement, te filer un poste en tant que serveur et que tu m'aiderais à surveiller que personne ne me fasse un coup comme celui de cet incompétent qui me servait d’agent d'accueil. Qu’en dis-tu?

Je marque une pause pour laisser à Amaya le temps de réfléchir à ma proposition, ce avant d’ajouter des précisions.

Bien sûr, si je t’héberge, tu seras également nourri et blanchi. Je propose même de te payer un supplément en plus de cela chaque fois que tu m'aideras à me débarrasser d’un traître comme tu viens de le faire. Alors?

Pendant que je parle, je m’occupe de sortir un contrat. J’ai travaillé dessus dans le courant de la semaine dernière dès que j’ai su que j’allais accepter la proposition du gamin. Je ne suis pas née de la dernière pluie ; je sais qu’il est important de conclure ce genre d’affaires sur papier. C’est surtout grâce aux contrats que je peux m’assurer que la mafia de la boutique Mikaelson acceptera de corriger quiconque me trahis.

Quels jours penses-tu pouvoir travailler? Tu es scolarisé, n’est-ce pas?

J’ai bien conscience que le jeune garçon a de grandes chances d’être à l’école. Le fait qu’il soit là ce soir et qu’il était là vendredi dernier devrait me faire penser que non, mais vu ce que je sais déjà de lui, je ne serais pas surprise qu’il prenne des libertés vis-à-vis de sa charte scolaire pour venir traîner dans le coin.

Quoi qu’il en soit, je sors une plume pour remplir les derniers détails du contrat, à savoir les jours où il sera présent. Je ne m’attends pas à ce qu’il soit là toute la semaine, surtout s’il a du travail scolaire à côté, alors je saurais être indulgente. Mais, rappelez-vous, je préfère tout noter.
KoalaVolant


Dernière édition par Alice Scott le Mar 7 Mai - 22:48, édité 1 fois

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You look like an angel, you walk like an angel, you talk like an angel. But I got wise ; you're the devil.  PYvPu7cYou look like an angel, you walk like an angel, you talk like an angel. But I got wise ; you're the devil.  VnifNXRYou look like an angel, you walk like an angel, you talk like an angel. But I got wise ; you're the devil.  S6N280LYou look like an angel, you walk like an angel, you talk like an angel. But I got wise ; you're the devil.  ITa1lVNYou look like an angel, you walk like an angel, you talk like an angel. But I got wise ; you're the devil.  4JsmyuF
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descriptionYou look like an angel, you walk like an angel, you talk like an angel. But I got wise ; you're the devil.  EmptyRe: You look like an angel, you walk like an angel, you talk like an angel. But I got wise ; you're the devil.

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You look like an angel,  You walk like an angel, You talk like an angel. But I got wise ; you're the devil.Je ne m’attendais pas à être cru sur la seule base de mes propos et de ma bouille d’ange, aussi je ne cille même pas alors que la blonde m’affirme devoir prendre des dispositions afin d’être certaine de si elle peut ou non me faire confiance. Sage idée, elle aurait été bien stupide de me croire sans même vérifier si ce que je disais est vrai. Je prenais d’ailleurs note mentalement. Je ne comptais pas nuire à celle que je voulais voir devenir ma future patronne mais j’avais tendance à dresser un bilan mental au sujet de tout ceux que je rencontrais. Juste au cas ou. Parfois c’était très utile.

Je tournais les talons calmement, prêt à annoncer à Hikari que j’avais sans doute trouvé un endroit où vivre. Je ne m’avancerais pas à affirmer que c’était quelque chose de sur, rien n’était joué mais j’étais très sur de l’information que j’avais rapportée. Je ne prenais jamais le risque de faire dans l’à peu prêt. C’était comme ça que l’on commettait des erreurs.

Je me tournais à nouveau vers la femme alors que j’allais franchir la porte afin de quitter les lieux. Mon nom… Je ne souhaitais pas spécialement en dire trop. Mon identité n’était pas censée être quelque chose de secret mais j’aimais autant ne pas mêler le nom de mon père à mes combines. Par respect dirons nous et parce qu’au moins ce que je ferais ici aurait moins tendance à me suivre si ça appartenait à un garçon nommé Amaya qui pouvait n’être qu’un homonyme.

-Amaya.

Juste Amaya. J’aurais pu m’inventer un autre nom mais je n’aimais pas mentir, je ne le faisais que très peu même si paradoxalement je ne disais pas toujours la vérité, du moins je veux dire pas toute la vérité. Elle ne sembla pas se formaliser et se présenta à son tour. Artémis ? Quelque chose me disait que ce n’était pas son vrai prénom. La façon qu’elle avait eue de le dire déjà. Mais ça lui allait plutôt bien. Je l’imaginais assez aisément en tant que déesse de la chasse.

Je rentrais assez vite rejoindre mes amis et si je gardais le septième ciel dans un coin de mon esprit je concentrais mon attention sur mes études au cours de la semaine suivante. Ma réussite scolaire avait toujours été au cœur de mes préoccupations et je mettais un point d’honneur à ne pas prendre de retard stupidement. Rejoindre une école en cours d’année était déjà difficile alors que dire de rejoindre une école dans un pays différent. En mon for intérieur je remerciais toutefois mon père de m’avoir appris à parler anglais aussi jeune et mon cousin d’avoir choisi de rejoindre un pays anglophone. J’eut assez à penser au cours de la semaine suivante pour qu’arrive le vendredi sans que j’ai eut le temps de penser vraiment à ce qui allait se passer. Toutefois le jour J je me présentais dès que possible à mon rendez vous. Curieux et je dois l’admettre, impatient de découvrir ce qui m’attendait.

L’agent d’accueil avait laissé place à une jeune femme ce jour-ci. Il pouvait être en congé mais plus vraisemblablement mes révélations avaient mit un terme à son temps ici. Je ne culpabilisais même pas. Les actes stupides d’autrui étaient souvent d’excellents tremplins vers mes buts. Il avait qu’à être moins idiot s’il voulait conserver son poste.

Je me glissais dans le bureau d’Artémis sans la moindre nervosité. Je me sentais dans mon élément ici et j’espérais bien rester. Je savais que dans le cas contraire j’arriverais sans mal à rebondir mais j’espérais ne pas avoir à le faire, sans compter que je n’avais pas envie de perdre bêtement mon énergie à faire des recherches alors que les cours prenaient déjà pas mal de place dans mon quotidien.

Je ne réagissais pas particulièrement au surnom qui m’avait été octroyé. J’avais comme l’intuition que j’allais devoir m’en accommoder. Très honnêtement je n’allais pas perdre mon énergie à m’en offenser. Je suis à peu prêt sur que Artémis avait conscience que je n’étais pas un chou, s’il lui faisait plaisir de me parler ainsi grand bien lui fasse, je souriais même un peu à cette appellation ridicule.

-Je vais bien et vous ?


Je demandais poliment en prenant place face à elle. J’acceptais un jus de citrouille histoire de ne pas s’éterniser inutilement si elle se mettait à insister. Pour le coup les propos m'intéressaient plus que les faits et si on louait ma clairvoyance c’était double bénéfice. Je n’avais pas le péché de l'orgueil mais j’aimais que l’on reconnaisse ma valeur. J’aimais également que les choses se passent comme je l’avais prévu. Pour le coup c’était un sans faute, j'obtenais le travail convoité à mes conditions et même un peu plus si je fournissais de l’excellent travail. C’était parfait.

-J’en dis que ça me va

Répondais-je simplement. Je n’avais même pas besoin de prévenir que j’étais scolarisé qu’elle me posait la question.

-Je suis à l’école toute la semaine, je suis libre le week end à partir du vendredi soir.

J’allais sans doute devoir faire un effort supplémentaire pour mener de front les études et le travail mais j’avais confiance en mes capacités.




 
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descriptionYou look like an angel, you walk like an angel, you talk like an angel. But I got wise ; you're the devil.  EmptyRe: You look like an angel, you walk like an angel, you talk like an angel. But I got wise ; you're the devil.

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| Vendredi 8 Mars 2002 |

-J’en dis que ça me va

Un sourire ravi s’installe sur mes lèvres. Voilà qui est parfait ! Amaya ne semblait pas du genre compliqué dès le commencement mais rien ne me préservait réellement qu’il commence à imposer de nouvelles conditions. Il aurait certainement plus à perdre que moi à jouer à ce genre de jeux, mais vous savez comme sont les Hommes…

-Je suis à l’école toute la semaine, je suis libre le week end à partir du vendredi soir.

Comme je ne suis pas dépourvue de logique, je soulève le point de la scolarisation du japonais. Il confirme qu’il est à l’école en semaine mais, apparemment, rien ne l’empêche d’être libre de vendredi soir à dimanche soir.

Alors tu travaillerais le vendredi, le samedi et le dimanche soir.

Je note cela après avoir levé le regard vers Amaya pour confirmer avec lui que c’est bien bon. Une fois la confirmation reçue, je complète mon contrat et je glisse le parchemin devant Amaya pour l’inviter à le signer de la plume que je lui tend.

Et voilà, marché conclu !

Je me redresse et range notre contrat avec les autres ; dans un tiroir prévu à cet effet, scellé par un sortilège pour éviter qu’un petit malin ne mette la main dessus sans y être autorisé.

Voilà ce qu’on va faire. Je vais t’emmener chez moi pour que tu t'installes…

Je m’interrompt dans ma phrase alors que j’attrape ma coupe de vin d’ortie pour la vider en une gorgée. Alors que je saisis mon manteau pour le porter sur les épaules, je poursuis mon plan de la journée.

Avant cela, si tu as un endroit où récupérer des affaires, on peut y passer.

Je me tourne vers Amaya pour attendre sa réponse, laquelle est affirmative. Il aurait pu vivre dans la rue depuis le début, être logé à Poudlard ou chez quelqu’un qui aurait accepté de le prendre le temps qu’il trouve autre chose , c’est pourquoi je n’étais pas certaine et que j’ai proposé. J’ai bien fait, apparemment.

Une fois qu’il me donne une adresse, je saisis ma baguette afin de nous faire transplaner dans un quartier de Londres que je n’approche que très rarement. Un quartier où la vie n’est pas bien chère et qui n’est pas réputé pour être particulièrement bien famé. Arrivée devant l’immeuble où vivait Amaya jusque-là et, après avoir jeté un regard à ce dernier, je grimace et je plains très fort, intérieurement, que l’adolescent ait pu se contenter de cela.  

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Une personne lambda aurait pensé que ça n’est pas si horrible, que l’endroit est plutôt moyen mais qu’il n’a pas l’air si inconfortable…. Mais une femme aux gouts de luxe comme moi ? Je ne pourrais jamais me contenter de ça.

Amaya et moi montons quelques étages avant qu’il ne m’indique une porte. Il ne faut que quelques secondes après avoir sonné pour que cette porte s’ouvre sur une jeune femme aux traits asiatiques, plutôt mignonne dans son genre.

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Mon esprit essaie tout de suite de comprendre qui elle est par rapport à Amaya. Une sœur? Une cousine? Serait-elle au moins de sa famille? Je vote pour “sœur”, mais je n’en dirais rien à voix haute.

Amaya?

L’asiatique regarde l’adolescent en premier lieu avant que son regard confus ne se lève à mon niveau.

Madame?

Je note qu’elle est plus grande que moi, qu’elle a de longues jambes et une morphologie assez carrée. Elle n’est pas physiquement la femme la plus attirante que j’ai connue, loin de là. Même ses vêtements sont assez simples et je ne les trouve pas de bons goûts —et c’est excusable vu que nous sommes plutôt avancés dans la soirée et qu’elle doit être confortablement posée chez elle
… Cependant, d’une certaine façon, elle reste jolie. Parfois, la nature vous fait don d’une beauté naturelle et alors vous devenez une fille comme celle-ci.

Artémis. Enchantée.

Je tends la main pour inviter l’asiatique à la serrer. Toujours confuse, la jeune femme a le mérité de répondre à mon geste par une ferme poignée de main. Je remarque à ce moment-là ses bras plutôt musclés.

Hikari. Vous êtes la femme avec qui Amaya veut travailler, n’est-ce pas?

Je relève un subtil accent là-dedans. Quelque chose de bien plus discret que celui de Shin’ichi mais tout de même remarquable. Par contre son vocabulaire est niquel, alors je ne saurais pas définir depuis combien de temps elle vit en Angleterre.

C’est exact, oui.

Je suis surprise que l’adolescent lui aie parlé d’un accord tel que celui entre Amaya et moi mais j’imagine que Hikari, puisque c’est son nom, doit en savoir plus sur l’adolescent que la plupart des parents sur leurs enfants. S’il peut lui parler avec confiance de telles choses, c’est sûrement que Hikari n’est pas toute innocente non plus.

Et là je me demande si c’est un truc de famille ou si tous les asiatiques ont l’air juste incroyablement chou mais sont en vérité diaboliques. Comme Shin’ichi n’avait pas l’air particulièrement innocent et n’a pas montré de face plus sombre de sa personne le temps qu’on a parlé, j’en conclus que ça doit être de famille.

Oui, de famille.
Je vous rappelle que, dans mon esprit, Hikari et Amaya sont frère et sœur.

J’aimerai beaucoup faire la conversation mais j’ai du travail ce soir. Alors je te laisse faire ce que tu as a faire Amaya, je t’attendrais dehors, à l’entrée.

J’espère qu’il aura le mérite de ne pas trop traîner mais, après tout, je ne suis pas tant pressée s’il a besoin de parler un peu à Hikari, c’est pourquoi je ne le somme pas d’être particulièrement rapide. Il n’est juste pas question que je rentre pour boire le thé en papotant, aussi gentille la jeune femme aie l’air.

C’était un plaisir de vous rencontrer, Hikari.

J’affirme poliment, un sourire superficiellement gentil aux lèvres, avant de tourner les talons pour sortir attendre Amaya, comme je lui ai affirmé. Le temps qu’il revienne, j’ai bien l’occasion d’en fumer une.

En effet, dans l'appartement, Hikari aura pris le temps de demander à Amaya de lui raconter notre rendez-vous le temps qu’il s’occupe de ses affaires, et leur troisième colocataire aurait écouté distraitement. Hikari aurait félicité Amaya, ainsi que Ken plus nonchalamment, et elle lui aurait glissé de ne jamais hésiter à donner des nouvelles et à passer dire bonjour quand ce serait possible.

Malgré ça, je n’ai pas à attendre trop longtemps avant d’être rejoint par Amaya. Je lui sourit en lâchant ma cigarette pour l’écraser sous mes escarpins.

Je ne suis pas tant fumeuse, mais quand je suis stressée et que je ne peux pas m’offrir un verre, ou simplement quand je m’ennuie, il m’arrive de me permettre une cigarette. J’essaie de ne pas abuser ; il est hors de question que je devienne dépendante et que mes doigts et mes dents jaunissent.

C’est bon, mon chou?

Confirmation reçue de la part d’Amaya et je m’occupe de nous faire transplaner, cette fois au niveau de la terrasse de ma maison, à côté de la piscine qui s’y trouve.

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Je fais signe à Amaya de me suivre pour entrer par la baie vitrée qui mène directement au salon. Je referme la vitre derrière Amaya et je me tourne vers lui après avoir lancé un sort pour allumer les lumières.

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Bienvenue chez toi, mon chou !

Un large sourire étire mes lèvres. Je suis plutôt fière de lui offrir ce luxe, surtout après avoir vu l’endroit qu’il habitait jusque-là. Je ne suis même pas entrée dans l’appartement et je n’ai pas eu à le faire pour deviner qu’il devait être à l’image du reste de l’immeuble. Quand bien même quelque chose me dit qu’Amaya n’est pas particulièrement matérialiste… Moi je le suis, et je suis heureuse de vivre dans ma maison.

J’indique rapidement à Amaya que la cuisine se trouve au fond , derrière le salon, et je l’invite à me suivre pour monter les escaliers qui trônent au centre de la pièce pour arriver à l’étage. Une fois en haut, j’explique rapidement au japonais que la salle de bain se trouve tout au fond du couloir, que sa chambre est derrière la première porte que l’on trouve en montant les escaliers et que la mienne se trouve à côté de la sienne, une porte plus loin.

Voici ton coin à toi. J’en ai fait une chambre d’amis quand je me suis installée ici mais elle ne m’a pas souvent servie, alors elle est à toi maintenant.

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Je souris en ouvrant la porte de la chambre qui serait désormais le repère de l’adolescent. Je trouve qu’elle peut convenir à un adolescent, personnellement, mais juste au cas où, j’apporte des précisions.

Tu as le droit de la décorer comme il te semble, naturellement. Tant qu’elle reste rangée et propre.

Quelque chose me dit que je n’ai pas à m’inquiéter pour cela, Amaya n’a pas vraiment le profil de l’adolescent chiant et compliqué à gérer mais, en réalité, je n’en sais rien. Je me base sur les deux conversations que nous avons eues jusque-là mais le japonais demeure un jeune garçon, il pourrait très bien avoir le caractère qui va avec. Nous verrons bien, je suppose.

J’imagine que je devrais te faire une liste des règles de la maison...

Je me tourne vers la japonais, marquant une pause pour y réfléchir. La vérité étant que je n’ai pas trop idée de règles précises à énoncer.

Bon, je te ferais savoir si quelque chose d’autre me vient plus tard. En attendant, outre les règles de base, je tiens à ce que cette maison reste propre et rangée. Et il est interdit de ramener quoi que ce soit d'illégal ici, je ne tiens pas à prendre de tels risques. Enfin, bien sûr, s’il ne s’agit que de joints ou quelque chose de similaire, inutile de se prendre la tête. Noté, chou?

Je sais, je sais. Je ne peux parler de rangement et de propreté, vu le bordel dans lequel je m’étale quand je commence à travailler sur quelque chose.. Mais je range après et c’est ce qui compte. Il n’est pas un drame de salir ou de déranger tant que l’on s’en occupe après coup.

Je crois que c’est tout. A moins que tu aies une question…?

Je laisse le temps à Amaya de poser ses questions si questions il y a et, une fois cela réglé, je décide que l’essentiel est fait.

Je vais retourner travailler ce soir, j’ai quelque chose à terminer au 7e Ciel. En attendant, je te laisse t’installer et t’occuper comme tu le souhaite. Il y a quelques livres dans ta chambre et, si tu as faim, il y a des pâtes dans le frigo. Sois sage, je reviens dans la nuit.

Pendant que je conclus mes explications, je me laisse à sourire chaleureusement à l’adolescent. Cela me fait bizarre d’avoir un jeune chez moi… Ce sera sûrement une expérience intéressante.

En tout cas, j’attends que Amaya soit ok pour filer de mon côté vers mon lieu de travail. Au passage je confie les contre sortilèges qui permettent d’entrer chez moi, au cas où il ai à rentrer sans moi un jour, ce qui a de grandes chances d’arriver.
KoalaVolant

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You look like an angel, you walk like an angel, you talk like an angel. But I got wise ; you're the devil.  PYvPu7cYou look like an angel, you walk like an angel, you talk like an angel. But I got wise ; you're the devil.  VnifNXRYou look like an angel, you walk like an angel, you talk like an angel. But I got wise ; you're the devil.  S6N280LYou look like an angel, you walk like an angel, you talk like an angel. But I got wise ; you're the devil.  ITa1lVNYou look like an angel, you walk like an angel, you talk like an angel. But I got wise ; you're the devil.  4JsmyuF
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You look like an angel,  You walk like an angel, You talk like an angel. But I got wise ; you're the devil.Finalement, il n’avait pas été compliqué d’arriver à mes fins. J’avais à présent décroché le job que je convoitait et surtout un endroit ou loger en dehors de Poudlard quand bien même la colocation avec Hikari n’était pas atroce, j’aimais l’idée de m’assumer un minimum par moi même même si j’avais conscience que je dépendais encore de quelqu’un d’autre, cette fois c’était parce que j’avais quelque chose à apporter à autrui et ça faisait une nette différence pour moi.

J’étais soulagé que Artémis n’ai pas posé le moindre problème à l’idée que je continue mes études. C’était une condition non négociable et je sais que d’autres n’auraient pas hésité à exiger que je lâche tout en contrepartie, mettant ainsi fin à toute possibilité que je collabore avec eux. J’avais encore suffisamment de ressources pour ne pas prendre de décision désespérée mais le gain de temps de la situation était bienvenu. Ce qui est fait n’est plus à faire comme on dit.

Je signais sans mal le contrat, non sans avoir pris le temps de le lire puis j’attendais patiemment la suite. J’aimais autant être vite installé afin de pouvoir passer à la suite. Mes journées étaient assez bousculées dernièrement et j’aimais autant ne pas cumuler encore plus de retard. J’avais énormément d’efforts à fournir pour prendre mes marques dans mes études et avec le programme que je suivais actuellement, je préférais donc que les questions matérielles soient vite réglées et que je puisse me poser un peu avec mes livres de cours, bien que je ne dise rien à ce sujet.

Je n’eut par chance pas longtemps à attendre avant que nous nous rendions à l’appartement de Hikari. Je n’étais au final pas resté très longtemps entre ces murs et je n’avais pas vraiment déballées mes affaires. Je sens bien le malaise alors que nous faisons face à ce qui est bien loin d’être le plus beau bâtiment de Londres. J’imagine que Artémis à d’autres ambitions que ce pauvre quartier et ses bâtisses décrépites mais moi je ne m’en soucie guère. J’aime à penser que les galères vous forgent et vous poussent à fournir plus d’efforts pour vous en sortir. Si j’étais né dans l'opulence, serais-je aussi débrouillard et ambitieux que je le suis ? Je suis à peu près sur que non.

Il ne faut pas très longtemps pour que les échanges de politesse aient lieu et que Artémis aille m’attendre en bas. Je me dirige vers mes affaires que je remet correctement dans mon sac quand bien même je sois un peu trop maniaque avec pour qu’il y ait grand chose à faire puis je m'éclipse rapidement non sans avoir promis de revenir à l’occasion. Ce ne sont pas des adieux après tout. Il ne faut ensuite pas bien longtemps pour que je rejoigne Artémis.

Je ne cille pas alors que je me retrouve rapidement face à une maison qui me crache au visage tout le luxe et la réussite auxquels aspirent sa propriétaire. Mon hôte l’a bien deviné, je ne suis pas matérialiste et n’importe quelle maison pour peu qu’elle soit propre et que j’ai un endroit calme ou me poser aurait fait l’affaire. Je ne m'embarrasse donc pas de regards émerveillés ni de compliments, quelque chose me dit que Artémis en reçoit déjà suffisamment en temps normal pour que je n’ai pas à faire l’effort.

Pour autant je remercie la blonde de son accueil. Nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde mais j’apprécie son effort, elle aurait aussi bien pu me faire dormir dans un placard de son bar mais elle ne l’a pas fait. A la place j’hérite d’une chambre qu’objectivement je trouve très belle. Il y a de la place et j’y serais au calme pour réviser et me reposer. Je ne demande pas plus et pourtant j’y ait quand même le droit. C’est un superbe endroit.

Les règles sont d’une banalité monstre. Aucun risque que je les transgresse, certes je ne suis pas à cheval sur la légalité mais dans le domaine personnel je ne suis on ne peut plus carré, un rien ennuyeux diraient certains. Je n’ai même jamais fumé la moindre cigarette. J’incline toutefois la tête en signe d’approbation et confirme que je n’ai aucune question supplémentaire. Je salue ma nouvelle patronne avant qu’elle ne s’en aille puis je prends le temps de m’installer.

Ranger mes quelques possessions n’est pas très long, j’ai préféré voyager léger mais comme j’aspire à me poser quelques temps j’aime mieux que mes affaires ne restent pas dans mon sac de voyage qui n’a rien de pratique. Je m’accorde une douche rapide et de manger rapidement avant de retourner me poser. Je laisse à peine de traces de mon passage, je ne devrais pas déranger beaucoup mon hôte.

C’est après avoir prit un long moment pour étudier que je fini par aller me coucher. Je suis satisfait, j’ai bien avancé et j’aurais l’esprit libre le lendemain pour me concentrer sur les nouveaux aspects de mon existence. Je m’endors assez rapidement et je n’entends qu’à peine le retour de Artémis au coeur de la nuit.

Seriez vous surpris si je vous disais que je m’éveillait tôt le lendemain matin ? Certains ont sans doute déjà cernée l’image de garçon modèle que j’essaye de me forger, ainsi donc il n’est pas plus de sept heures quand je quitte mes draps et encore, j’estime avoir trainé. Je m’habille en vitesse et fais mon lit avant d’aller me poser pour prendre un petit déjeuner.



 
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| Samedi 9 Mars 2002 |

La dernière fois qu’on m’a demandé, j’ai affirmé que si Artémis voulait me revoir sur la scène du 7e Ciel, ce serait avec plaisir. Mais il faudrait que ce soit elle qui me demande parce que je ne comptais pas particulièrement lui courir après. Et ça, c’était samedi dernier. Figurez-vous que, entre-temps, je suis passé dans le coin de l’Allée des Embrumes, chose que j’aime bien faire même quand j’ai rien d’intéressant à y voir, et qu’elle m’a interpellé pour me demander si ça m’intéressait de revenir. Du coup j’ai dit oui, sans surprise.

Depuis, il s’est passé… Pas grand chose. Outre mon anniversaire, en fait. Mon anniversaire qui n’était pas moindre pour autant mais qui n’était pas dingue non plus. On est loin de la sortie habituelle avec ma mère, mon oncle et Amaya pour profiter de la journée, surtout parce que je suis loin de ma famille et, forcément, il y a eu quelque chose d’amer dans cette journée. Mais c’est comme Noël et le nouvel an ; une partie de moi aurait aimé être au Japon avec ma famille pour fêter ça mais le reste m’a fait reprendre conscience du fait qu’il y aurait toujours un truc à attendre. Noël, puis nouvel an, puis mon anniv, puis celui de ma mère, de mon oncle, de mon cousin, etc. Au final si j’avais attendu de ne plus rien avoir à vivre avec ma famille je ne serais jamais parti.

Bref, comme j’étais un peu morose de le fêter seul — et par “morose” j’entends que ça me faisait un peu chier juste —, j’ai décidé que j’allais peut-être voir pour traîner avec quelqu’un. Et ce quelqu’un, ça a été Elijah. J’aurais pu proposer à d’autres, dont Clem’, ce que j’aurais sûrement fait si El’ n’avait pas été d’accord mais, en fin de compte, je n’ai pas regretté ma décision. Ça a rendu la journée plus cool, déjà. Même si rien ne remplace de passer une journée avec ma famille.  

Mon anniversaire c’était y a huit jours, du coup je suis un peu passé à autre chose maintenant. Je ne suis pas de ceux qui pataugent encore dans l’ambiance festive de leur fête pendant des semaines, voire tout le mois. Et je n’ai aucune raison de bloquer sur un jour qui ne fait que marquer ma naissance. Si jamais, ma mère a plus de mérite à fêter mon anniversaire que moi ; c’est elle qui m’a porté neuf mois et qui a supporté tout ce qui va avant, pendant et après l’accouchement pour que je sois là aujourd'hui. Moi j’ai rien fais. Je me suis contenté de pas crever et c’est même pas un grand mérite parce que, au début, je ne faisais pas grand chose pour survivre non plus. En tant que bébé, j’entends. Je n'ai jamais été suicidaire. Quoi que, si on n’y pense, même en grandissant j’ai toujours pris des risques parce que, même si je ne tiens pas à mourir, je ne tiens pas particulièrement à vivre non plus. Advienne que pourra, en quelque sorte.

Je m’égare mais ce que je veux dire c’est que mon anniversaire est passé et j’ai continué à vivre depuis. J’ai essayé de m’occuper, ce que je fais sans soucis depuis mon arrivée en Angleterre, et j’ai accepté de passer au 7e Ciel à nouveau. Ça, c’était hier. J’ai pas mal profité, j’ai joué des morceaux comme ils me venaient sans prendre la peine de faire une liste de ce que j’allais faire de la soirée et puis, après coup, je suis resté prendre un verre et j’ai discuté un peu avec Artémis. De fils en aiguille, comme à la soirée d’ouverture de son bar, la blonde m’invite chez elle. Et comme j’ai rien de mieux à faire…

Il doit être tôt, là. Je ne sais pas exactement quelle heure il est, mais Artémis est encore profondément endormie à côté de moi. Je jette un regard dans sa direction, juste le temps de réfléchir à la question de me lever ou de me rendormir… Et je décide vite que je n’ai pas envie de traîner. Je me lève du lit en gardant un œil sur princesse Blondie dont le sommeil ne semble pas du tout perturbé. Tant mieux, qu’elle dorme si elle est fatiguée.

Après avoir ramassé ce qui m’appartient au sol, je sors de la chambre d’Artémis pour glisser dans sa salle de bain et lui emprunter sa douche, rapidement. Eh, oh, SDF ne veut pas dire crade non plus. Et puis ça n’est que la question de quelques minutes avant que je sorte à nouveau, utilisant un sortilège pour sécher mes cheveux redevenus noirs et courts depuis la veille. J’imagine que Artémis doit encore roupiller sans quoi elle se serait levée alors je décide que j’vais peut-être aller manger tout seul. J’ai un peu la dalle, c’est vrai, et on a passé le stade où faut que j’attende gentiment qu’elle m’emmène par la main.

En mettant la main dans mes poches, je retrouve mon MP3 et tilte qu’il me faut encore acheter un casque. J’aurais dû m’offrir ça, pour mon anniv’. Pas de problème ; j’y penserais plus tard. Peut-être même aujourd’hui. Dans l’autre poche se trouve un paquet de cigarettes que j’ai piqué à quelqu’un au bar, la veille. Je décide, en descendant les escaliers qui mènent au salon, de m’en allumer une. Ça ne devrait pas déranger Artémis ; elle me l’a autorisé la dernière fois que je suis venu ici.

Une fois au niveau des dernières marches, je crois entendre du bruit en bas. Je commence à me dire que Artémis a dû bien se lever et descendre quand j’étais à la salle de bain… Mais il n’en est rien. La personne qui s’ajoute dans la cuisine n’est nulle autre que…

Amaya?

… S’il y a bien une personne que je ne m’attendais pas à trouver en me réveillant chez Artémis? C’est mon cousin. Bon, il y aurait aussi ma mère, mon oncle, et d’autres personnes sans doute mais vous avez compris, en gros… Je suis surpris. En témoigne le fait que je m’interrompe dans mes mouvements un instant et que je lève les sourcils.

Qu’est-ce que tu fabriques ici?

Un léger rire m’échappe alors que mon expression redevient plutôt neutre. Par “ici” j’entends chez Artémis, pas encore sur le sol Londonien.
Je ne crains pas du tout sa réponse ; j’ai passé la nuit avec Artémis donc il ne peut pas s’être tapé la blonde en même temps, c’est déjà ça. Après il fait ce qu’il veut mais j'imagine mal Amaya coucher avec Artémis. J’imagine mal Amaya coucher tout court, vous me direz.

Bref, quelle que soit la raison de sa présence, je suis content de le voir alors inutile d’en faire tout un plat et autant directement profiter de sa présence, non? Si j’avais su qu'il était là, je serais revenu chez Artémis plus rapidement encore. A moins qu’il vienne d’arriver, tout est possible.

T’en veux une?

Je lui tends le paquet de cigarettes que je tiens encore à la main, juste au cas où. La dernière fois que j’ai vérifié il ne fumait pas, mais la dernière fois c’était il y a quatre mois, on ne sait jamais ce qu’il peut se passer en quatre mois. Regardez-moi ! Et puis, faut l’avouer, la famille Kitagawa-Sasaki n’est pas connue pour être stable…

Je range bientôt le paquet dans ma poche et fouille un peu les placards et le frigo d’Artémis pour trouver quelque chose à me mettre sous la dent et, très bientôt, je me pose à table avec ma bouffe. Je pose ma cigarette sur la table et je fixe mon cousin.

Va y raconte, t’es à Londres maintenant? J’veux tout savoir.

Je commence à manger mon p’tit déj en me concentrant sur l’histoire de mon cousin. Quand je dis que je veux tout savoir je ne parle pas chinois, hein ! Est-ce qu’il reste ici ou est-ce qu’il est de passage? Comment il est parti? Seul? Comment vont ma mère et Masaki? Depuis combien de temps il est à Londres? Bref, s’il est avare de détails, je le questionnerai moi-même ; je suis bien trop curieux et ce n'est pas souvent le cas de cette façon. Mais, d'un côté, qui ne serait pas curieux du tout? Je retrouve mon cousin (qui était au Japon aux dernières nouvelles) chez une meuf random que je me tape. Sans offense pour Artémis... C'est juste qu'elle n'a pas vraiment de valeur à mes yeux, cette femme. Je crois qu'elle en a conscience.

© Laueee


ϟ ϟ ϟ

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sans trop de surprise je me suis parfaitement adapté à ma nouvelle vie.

déjà il y a eu les cours. je ne savais pas à quel point il me serait compliqué de suivre des études dispensées dans une langue que je maîtrise certes mais qui n'est pas ma langue natale. Contre toute attente ce n'était qu'une formalité et j'étais assez fier de mes résultats, sans compter que j'avais là une opportunité non négligeable de progresser. vous savez ce qu'on dit : pour apprendre réellement une nouvelle langue il faut aller directement dans le pays même si j'estimais être déjà très bon, n'abusons pas de fausse modestie.

En second , venait mon travail au septième ciel. Là aussi tout était d'une facilité déconcertante. les gens se méfient peu de moi voir même me sous estiment. j'aimais avoir ce pouvoir sur eux. Leur laisser croire que ma bouille d'adolescent, mes origines étrangères et mon petit numéro du japonais qui ne maîtrise pas la langue ne me rendait pas dangereux pour eux. j'ai conscience, tel que je dis ça, que j'ai l'air de me donner de grands airs. je n'étais rien d'autre qu'une taupe, un horrible petit mouchard mais ça m'allait, je n'avais pas pour vocation d'être homme de vertue et la situation m'amusait. faire le ménage dans les rang du bar a hôtes et parfois mettre à jour quelques réputations douteuses était un jeu dont je ne me lassait pas encore. Vivre avec  Artémis me convenait aussi, elle respectait l'espace qui m'était nécessaire à ma croissance personnelle. Mes études, ma santé physique et mentale, autant de pôles que je refusait de négliger. le fait qu'elle ait de grands moyens étaient un plus. Je n'avait jamais réprouvé le confort, bien au contraire.

A présent que j'avais prit mes marques, ma routine était établie pour chaque matin passé dans ce que je considérais comme mon nouveau chez moi. Malgré que l'on soit le weekend et que j'aurais pu profiter comme nombre de mes camarades devaient faire, j'avais préféré me lever tôt pour aller courir. j'aimais cette sensation de me vider la tête alors que mes jambes et mes poumons s'activaient. la doctrine ''un esprit sain dans un corps sain'' m'étais toujours apparue être une base importante à respecter et je m'y accrochais depuis de nombreuses années maintenant. courir aux premières lueurs du jour était un plaisir également. j'appréciais de ne croiser personne afin de pleinement me concentrer sur mes pensées ou au contraire de me vider la tête.

une fois rentré je m'attardais un peu sous la douche avant d'aller me nourrir, malgré la taille de la maison j'avais vite compris qu'il y avait quelqu'un de présent ce matin là. j'entendais l'eau couler dans la salle de bain alors que je préparais mon repas. je n'en faisais pas grand cas et m'attablait rapidement une fois mon petit déjeuner prêt.

je ne m'attendais pas plus que mon interlocuteur a la scène qui allait suivre. je reconnaissait la voix avant même de voir mon cousin. je n'aurait sans doute pas du être surpris a dire vrai.  ce genre de retrouvailles nous correspondait bien.

-je mange des oeufs au plat et des fruits

je sais qu'il n'avait pas demandé que je réponde de façon aussi littérale mais mon cousin était habitué à ce que j'agisse comme si tout était aussi normal que ça. j'étais pourtant content, c'était tout de même en grande partie pour lui que j'étais venu. ça et parce que c'était une opportunité de faire d'autres choses de ma vie, je l'admets.

-eloigne ça de moi.

je soupirais, faussement agacé devant la cigarette proposée. j'étais assez psychorigide avec ce qui entrait dans mon corps mais tout ça continuait à faire parti de mon numéro. je n'avais aucun mal a exprimer mes sentiments en général mais parfois je ne me permettais pas de tout laisser sortir non plus. Je tendais quelques fruits à l'autre et  commençait à lui répondre.

-Je bosse pour ton plan cul, vous avez été un peu bruyants d'ailleurs.

Je savais qu'il ne se contenterait pas de ça. je savais aussi qu'il se douterait que je n'occupait pas une fonction que je jugerait dégradante pour mon propre ego, non être un hôte n'avait rien pour moi d'une situation à envier
et accusez moi d'être méprisant si vous le souhaitez, vous n'auriez sans doute pas totalement tort.

-Je m'assure qu'il n'y ait personne qui pose problème. Je suis également étudiant.

je précisais alors que je continuais à dévorer mon repas.

-Je dois avouer que je ne suis pas surpris de te voir par ici, ça te ressemble bien.

a dire vrai j'aurais pu m'attendre à trouver mon cousin n'importe où, la spécificité d'être imprévisible c'est bien de ne pas pouvoir être prévisible après tout. Je l'aurais trouvé a arpenter les couloirs de Poudlard en uniforme que je n'aurais pas plus cillé. J'espérais au moins que j'étais au moins aussi illisible que lui.

-Toi aussi tu dois me raconter. Tu a trouvé ce que tu cherchais ?

Je demandais tout de même un peu curieux.

-Oh Hikari et drakken aussi sont là.

Pas la dans la maison évidemment mais les détails viendront après.
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| Samedi 9 Mars 2002 |

Trouver Amaya à la table de mon plan cul est quelque chose d’aussi surprenant qu’attendu. Je ne dis pas que je m’y attendais réellement, que je ne suis pas du tout surpris. Disons qu’une partie de ma personne est, bien évidemment et effectivement, prise de surprise quand je croise mon cousin chez Artémis. Mais la seconde partie hausse les épaules et expédie l’histoire sous un soupir au goût de “Bah, c’est Amaya, quoi.” Amaya est la personne la plus imprévisible que je connaisse… Après moi-même.

Je devine qu’Amaya doit réagir un peu d’une façon similaire, dans sa tête, à l’idée de me voir débarquer torse-nu au p’tit dej, une clope au bec, comme n’importe quel samedi matin. Amaya a moins de raisons d’être surpris que moi mais, tout de même, la scène est si inattendue qu’elle en devient subtilement comique. Mon cousin ne montre pourtant aucune déstabilisation, comme je n’en attends pas moins de sa part, et il répond à ma question quant à ce qu’il fiche ici au grand premier degré.

-je mange des oeufs au plat et des fruits

Je hausse les épaules nonchalamment, mes yeux roulent et un subtil rictus s’installe au coin de mes lèvres un très court instant.
Ben voyons.
C’est un peu comme si je me trouvais bête d’avoir posé une question dont la réponse est si évidente. Il mange des œufs au plat et des fruits… Que ferait-il d’autre ici ? D’un côté, je sais que Amaya n’est pas con et qu’il a deviné que ma question n’était pas exactement celle-ci, mais j’admet que la réponse qu’il m’a donnée m’amuse. Ce brin de complicité qui ne disparaît pas entre nous apparaît très rapidement et ça me donne le moral.

-eloigne ça de moi.

Je n'insiste pas quant à ce que Amaya puisse bien fabriquer chez Artémis, pas encore du moins. Au lieu de cela je lui propose une cigarette puisque j’en ai et je ris subtilement à la façon dont mon cousin refuse le cadeau. Je m’attendais bien à un truc du genre, finalement.

Ah, j’imagine que t’es toujours motivé à garder tes poumons intacts… *

Je soupire, faussement déçu, alors que je tire moi-même un coup sur ma cigarette. Bien évidemment, je plaisante quand je prends cet air dédaigneux par rapport au fait qu’Amaya ne fume pas. C’est vraiment cool qu’il garde son état d’esprit, j’suis fier de lui de ce côté-là. Personnellement, j’arrive pas à m’y tenir. C’est surtout que j’arrive pas à y trouver de l’intérêt, alors pourquoi me casser le cul ?

Je ne fais pas l’affront de cracher ma fumée à la gueule d’Amaya et je m’en vais fouiller les placards d’Artémis à la recherche de bouffe. Une fois attablé, ma cigarette également posée le temps de graille, je demande à Amaya des détails sur son arrivée à Londres. Je commence également à discuter avec en japonais machinalement à ce moment-là, parce que j’ai pas trop l’habitude de causer avec Amaya en anglais et que je maîtrise quand même mieux ma langue maternelle. Autant avoir une discussion tranquille où je n'ai pas à piocher mes mots ou essayer de manier mon accent tant que je le peux.

-Je bosse pour ton plan cul, vous avez été un peu bruyants d'ailleurs.

Je claque la langue.

J’ignorais que t’étais dans la chambre à côté… Sinon j’t’aurais lancé une dédicace. *

Je n’ai aucune raison d’être gêné, que Amaya soit sérieux ou non. J’imagine que, en effet, je n’ai pas particulièrement fait gaffe niveau discrétion mais, en même temps, j’avais pas forcément la tête à ça sur le moment. Après je ne suis pas du genre bien démonstratif même pendant l’acte alors j’imagine que, si quelque chose a été bruyant, ce serait plus le grincement du lit… Ou Artémis directement. Et même si ça avait été moi ? Qu’importe, Amaya n’est pas traumatisé. Je crois qu’il est plutôt clair, depuis le temps, que je suis très décomplexé quand on parle sexualité. Mon cousin serait entré dans la chambre au mauvais moment que j’aurais pas plus sourcillé que ça. J’dis pas que j’en aurais rien à foutre et que j’aurais continué mon bail mais y' a pas à en faire tout un foin non plus. C’est bon, tout le monde ici sait comment maman et papa les ont conçus.

Et donc tu bosses pour Artémis ? Genre au 7e Ciel ? *

Après la plaisanterie, je m’attarde sur l’information la plus intéressante que j'obtienne de Amaya. Ainsi donc il travaillerait pour Artémis… Intéressant. Je ne me demande même pas comment il s’est débrouillé pour obtenir le job, Amaya est très intelligent et débrouillard. Il sait être persuasif, je le sais et, franchement, Artémis n’est pas la meuf la plus redoutable à convaincre… Elle est pas super futée, quoi. Quoi ? Je couche avec elle, j’m’en branle qu’elle aie inventé la poudre de cheminette ou qu’elle aie un putain de prix nobel.

-Je m'assure qu'il n'y ait personne qui pose problème. Je suis également étudiant.

Je hoche la tête.
Je ne m'attendais pas vraiment à ce qu’il m’annonce être hôte là-bas. Ça ne colle absolument pas avec le personnage, si vous voulez. Et puis il y a tellement de possibilités, de différents jobs au 7e Ciel… Je ne savais même pas qu’il y avait un poste de “mouchard” là-bas, à dire vrai. Après je ne me suis jamais intéressé au bar de trop près dans son fonctionnement alors c’est pas surprenant que ce genre de choses m’échappent.

-Je dois avouer que je ne suis pas surpris de te voir par ici, ça te ressemble bien.

J’ai un léger rire en appuyant mon dos contre le dossier de ma chaise.

Tu veux dire que ça me ressemble de me réveiller chez une blondasse luxueuse proche de la trentaine ? Je prend ça comme un compliment. *

Après tout, quoi qu’Amaya entende bien spécifiquement par “de te voir par ici, ça te ressemble bien”, j’imagine qu’il n’a pas tort. Je ne peux pas nier ce constat et, de toute façon, je ne tiens pas à nier quoi que ce soit. On sait tous les deux, lui et moi, que la scène actuelle est aussi décalée que naturelle. Sûrement dans la mesure où, Amaya et moi, nous sommes plutôt du genre décalé de nature.

-Toi aussi tu dois me raconter. Tu a trouvé ce que tu cherchais ?

Je hausse les épaules et lève les yeux au plafond, observant ce dernier sans me concentrer sur ce que je regarde.

Oui, je présume. J’ai fait la rencontre du fameux Kohaku Wen… Enfin, il se fait appeler Akutenshi Busujima, aujourd’hui. Un personnage… Particulier. *

Je ne précise pas que ma première rencontre avec lui était désagréable. Je n’ai pas particulièrement envie de raconter ma vie — ou plutôt d’étaler la vie d’Akutenshi, là. J’attends encore de le voir me tomber dessus à un moment random. Je sais que cela va m’arriver. C’est obligé.

Sinon, je m’amuse bien. J’suis un peu SDF mais j’ai rencontré pleins de gens, je galère pas trop et au moins chaque jour est différent. Hier je jouais au 7e Ciel, aujourd’hui t’es là… J’ai pas le temps de me faire chier. *

Et c’est l’essentiel. C’était en partie ce que je recherchais en débarquant ici ; fuir la routine.

-Oh Hikari et drakken aussi sont là.

Je me redresse sur ma chaise et mon regard se pose à nouveau sur Amaya. Il passe dans mes yeux comme une lueur de surprise, de confusion et d’enthousiasme. Un mélange des trois qui n’apparaît qu’un instant mais qui est difficile à rater.

Hikari et Draken…? Sérieusement ? *

Là, par contre, je suis bien surpris. Je ne me serais pas attendu à ce que Hikari quitte le Japon pour l'Angleterre. Je ne l’aurais pas imaginée envoyer tout balader, laisser son père derrière elle, et venir s’installer ici. Quant à Draken ? Aux dernières nouvelles il voulait ma mort. Alors, oui, je lui ai envoyé une lettre pour m’excuser de ma connerie mais il n’y a jamais répondu… Après, je m’emballe peut-être. Il est possible que Draken ne soit pas là pour moi. Ou peut-être même que si mais que son plan est vraiment de m’étriper.

Ils sont là genre… Ils comptent rester ou ils sont juste de passage ? *

Il est aussi possible qu’ils retournent au Japon rapidement. J’espère pouvoir les voir, en tout cas, avant que la chance ne me passe sous le nez. J’ai trop de choses en tête, trop de questions. J’ai tellement envie de revoir Hikari. J’ai tant de choses à dire à Draken. En face à face, quitte à ce qu’il m’arrache les dents après.

Et toi, d’ailleurs ? T’as l’air bien installé avec ton boulot et tes études… Donc j’imagine que tu comptes rester ? *

On ne sait jamais. Il a bien lâché ses études et sa vie au Japon pour venir ici. Amaya pourrait bien, également, être de passage. Je préfère demander que de tirer des conclusions. Quand on a un cousin aussi imprévisible qu’Amaya, on évite de se fier aux apparences. M’enfin, même sans mon cousin, je ne suis pas de ce genre.

Vous êtes venus ensemble? Pourquoi ? C’est lié à moi ? *

Trop de questions, disais-je. Je ne vais pas non plus partir sur la conclusion que les trois auraient ramené leurs culs à Londres juste pour ma bouille. Il y a peut-être une autre raison.

Et, genre, du coup… Tu vis ici ? Avec Artémis ? *

Simple déduction. Moi je suis là parce que j’ai couché avec Artémis la nuit dernière. Amaya bosse pour elle mais je n’ai pas entendu dire qu’Artémis invite ses employés à prendre le p’tit dej chez elle alors, juste peut-être…

© Laueee



* en japonais

ϟ ϟ ϟ

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C’est sans surprise que les choses reprennent leur cours aussi ,naturellement que si on les avaient laissées la veille. C’est presque un peu frustrant. Presque parce que je ne souhaite pas du drama inutile entre nous et qu’aller à l’essentiel à un quelque chose de reposant mais je me demande parfois qu’est ce que ça donnerait si nous nous laissions parfois aller à l’émotion de ceux qui ne prévoient aucun de leurs coups en avance. Pas que retrouver mon cousin après qu’il ait culbuté ma patronne soit la stratégie la plus fine qu’il m’ait été donnée de mettre en place, surtout que le hasard est le seul maître de la partie cette fois-ci et je dois dire comme à chaque fois qu’il à fait les choses encore mieux que ce que j’aurais pu prévoir.

-Je ne tiens pas particulièrement à ce que tu hurles mon nom pendant l’acte, Artémis pourrait complexer.

Je plaisante mais s’il y a bien un point sur lequel je ne cherche pas à entrer en compétition c’est bien dans ce domaine là. Sans compter que on parle de mon cousin mais en clair ce sujet là n’est pas celui qui m’intéresse le plus, bien au contraire. Toutefois s’il l’avait fait ça aurait au moins eut le mérite de me faire rire, rien qu’imaginer la tête de Artémis à cette idée suffisait à me faire sourire, pas que je fasse particulièrement la gueule à ce moment cela dit. Hey j’avais quand même retrouvé mon cousin.

-Une blondasse, un mec bien fait de lui même, un clodo… Je crois savoir que tu n’a pas de type en particulier

Je plaisante même si il y a un peu de ça et de tout à la fois… Je n’ai jamais imaginé à quoi pouvaient ressembler les retrouvailles avec mon cousin car c’est précisément ça. Tout et son contraire. Il y aurait sans doute eut infiniment plus de chances que l’on se retrouve de la plus banale des façons en se croisant dans la rue ou quelque chose du genre mais le style décalé nous ressemble plus. En fait, ça me plait davantage, j’adore que la vie nous offre ce genre de hasards.

De toute façon nous ne nous attardons pas sur le sujet somme toute très secondaire. Ce qui m’intéresse c’est de savoir ou l’autre en est niveau avancement. Simple curiosité puisque ça ne me concerne pas vraiment. J’ai beau avoir traversé le globe pour rejoindre Shin’ichi je n’ai pas prévu de rester dans ses pattes pour autant même si à présent j’imagine que l’on ne va pas rester sans se voir. Le contraire serait étrange.

-Particulier ?


Je l’invite à développer. J’imagine que s’il souligne ce détail l’autre ne doit pas être juste un peu exubérant et quelque part je suis assez curieux pour avoir envie de savoir même si la conversation dévie tout aussi vite sans que nous ayons l’occasion d’y revenir.

-Ouais, tous les deux. J’sais pas vraiment quels sont leurs plans.

Moi j’avais juste besoin qu’on me facilite la tâche pour venir en Angleterre mais vu comme ils se sont installés il y a tout de même des chances qu’ils restent au moins sur le moyen terme.

-Ouais je vais rester. Ca fait bien sur le papier d’étudier à l’étranger.

Une part de moi plaisante et l’autre part est on ne peut plus sérieuse. J’avais toujours dit un jour que j’aimerais étudier dans une autre école, déjà pour parfaire sa maîtrise des langues étrangères. Vous savez ce qu’on dit, étudier c’est bien mais pratiquer vous propulse à un tout autre niveau. Etudier à Poudlard me stimule davantage que chez moi, parce que tout reste plus compliqué, aussi à l’aise puis-je l’être lorsque je parle anglais et c’est quelque chose qui me manquait depuis assez longtemps.

-Ouais j’ai négocié ça dans le contrat, il me fallait un endroit où squatter quand je ne suis pas à l’école

Je dois dire que c’est tout de même surprenant que parmi toutes les options Artémis ait choisie celle-ci. Me loger dans un studio n’aurait sans doute pas été plus compliqué mais ça ne me dérangeait pas. Sans chercher le luxe je l’appréciais et j’aimais autant ne pas avoir à gérer l’intendance.

-Et toi, tu viens souvent ici ?

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| Samedi 9 Mars 2002 |

-Je ne tiens pas particulièrement à ce que tu hurles mon nom pendant l’acte, Artémis pourrait complexer.

Je claque la langue, amusé par la vanne de mon cousin. C’est pas comme si je comptais réellement faire une chose pareille… Quoi que, lorsqu’on me connait bien, on sait que j’en suis très bien capable. Dans ce cas précis, cela dit, je sais que Amaya ne tient pas à la dédicace, même pour rire, et Artémis risquerait de sortir du truc. Alors je me tiendrais de faire la bêtise.

Je penserais fort à toi, alors. *

Inutile de préciser que je plaisante. La dernière personne à qui j’ai envie de penser quand je ken, c’est Amaya. Euh, non, quoi qu’il y a ma mère d’abord, puis Amaya, puis mon oncle. Dans cet ordre. Je crois que le reste j’m’en fiche un peu.

-Une blondasse, un mec bien fait de lui même, un clodo… Je crois savoir que tu n’a pas de type en particulier

J’avoue tout.
C’est vrai que je n’ai jamais réfléchi à “mon genre de personnes”. Déjà j’ai très tôt su que j’étais bisexuel, c’était presque une évidence quand j’ai commencé à sortir avec des gens, mais alors est-ce que j’ai vraiment des préférences ? Comme tout le monde, je sais qu’il y a des traits qui peuvent me dégouter chez une personne et d’autres qui m’attirent mais outre ça je n’ai pas de portrait type de la personne qui pourrait immanquablement me tirer une flèche dans le cœur. Sûrement parce que une majorité de mon attirance envers une personne se joue dans l’alchimie et dans le caractère.

Je ne discute pas particulièrement de ce sujet avec mon cousin parce qu’il n’est pas très important, on a d’autres choses à se dire maintenant qu’on se retrouve. Amaya me demande si j’ai trouvé ce que je cherchais en venant en Angleterre alors je lui parle de ma rencontre avec Akutenshi Busujima.

-Particulier ?

Oui, parce que je l’ai décrit comme “particulier” et j’ai laissé la question en suspens. Je hausse nonchalamment la tête, comprenant qu’il faut sûrement que je développe le cas Busujima/Wen”.  

Il fait un peu péteux, comme gars. Quand on s’est croisés, il m’a regardé de haut un peu comme si j’étais crade et qu’il était supérieur. Du coup j’lui ai fait comprendre que j’connaissais son histoire pour le faire redescendre et il partit en faisant la gueule. Un charmant personnage, si tu veux mon avis. *

J’explique en soupirant doucement lorsque je termine mon explication. Franchement, la famille du côté de Seiji Sasaki, elle est pas ouf. Déjà ma mère et mon oncle — voire même Amaya, d’ailleurs — sont pas des modèles de vertu, mais entre Seiji, Mao et Akutenshi, j’suis bien content d’avoir grandi chez ma daronne, aussi complexe était-ce.

Après ça, on parle encore un peu et Amaya mentionne le fait que Hikari et Draken sont venus avec lui. Je m’arrête là-dessus, surpris et un peu enthousiaste à l’idée de, sûrement, les revoir bientôt maintenant qu’ils sont à Londres.

-Ouais, tous les deux. J’sais pas vraiment quels sont leurs plans.

Je note qu’il faudra que je pense à les visiter au plus vite, ne sait-on jamais qu’ils ne sont que de passage. Du moins, Hikari pour sûr. Draken… J’aimerai bien mais il va falloir que je m’assure que c’est réciproque. Il serait bien capable de me péter la gueule si on se voyait. Après, s’il suffit de ça pour qu’il obtienne vengeance et qu’il passe à autre chose, y'a moyen que je le laisse faire. Ce serait un peu mérité, quand même.

Amaya ne sait donc pas si Hikari et Draken comptent s’installer mais j’imagine qu’il est plus renseigné auprès de lui-même alors je le questionne à son tour sur ses plans.

-Ouais je vais rester. Ca fait bien sur le papier d’étudier à l’étranger.

Je ris doucement. Evidemment, il réfléchit comme ça. Il y a toujours un plan réfléchi derrière ce que Amaya fait. Je crois que c’est le point qui nous différencie le plus drastiquement ; on est très similaires, mon cousin et moi, jusque-là. Lui, il calcule ce qu’il fait, il fait des choix réfléchis. Moi… J’agis sur mes coups de tête. Je fais ce que le présent me dicte de faire et advienne que pourra[ ensuite.

Si avec ça t’es pas accepté dans une grande Université… *

Je cause de tout le dossier en béton que mon cousin s’évertue à monter depuis très jeune, dont le choix d’étudier à l’étranger mais tout le reste avec. Genre le fait qu’il révise à fond, qu’il prenne les cours au sérieux, quoi. J’me demande, parfois, si je serais allé loin si j’avais eu la même façon d’aborder mes études que Amaya. Ma mère et mon oncle ont souvent affirmé que j’aurais pu faire quelque chose de grand si jamais j’avais mit de la volonté dans mes études et je crois qu’ils ont raison ; je suis loin d’être stupide et je sais, généralement, obtenir ce que je veux quand je suis motivé.

Cette question passée, je demande à Amaya s’il compte rester officiellement chez Artémis à partir de maintenant. C’est pas moi qui vais lui offrir un toit alors j’espère qu’il a trouvé, mine de rien.

-Ouais j’ai négocié ça dans le contrat, il me fallait un endroit où squatter quand je ne suis pas à l’école

Je siffle un coup, comme impressionné. Et je le suis. Dans une moindre mesure comme ça ne me surprend pas de la part de mon cousin, mais tout de même.

Ben, putain. Bravo. *

Je suis presque fier, même, de constater que, encore une fois, Amaya a géré.

Comment t’as fais ? *

Je suis passivement curieux. Je sais que Artémis a son petit empire et elle ne laisse pas grand monde percer sa bulle. Je ne connais pas tout de la blonde mais je l’imagine mal adopter le premier gamin qui frappe à sa porte. Amaya n’est pas vraiment “le premier gamin” mais il doit l’être aux yeux d’Artémis. Du moins, il doit l’avoir été lors de leur première rencontre, je présume. À moins que leur rencontre ait été particulière ? Bref, c’est bien pour ça que je pose la question.

-Et toi, tu viens souvent ici ?
Ça m’arrive. Mais Artémis n’est pas la seule femme que je fréquente. *

Plus spécifiquement pas la seule “personne”. Je ne le dis pas clairement mais c’est très implicite ; je ne couche pas qu’avec Artémis. Je ne doute pas que Amaya va le comprendre. J’ai jamais été un queutard mais il sait bien que j’ai une aisance particulière quand il s'agit de flirter.

Des fois je passe au 7e Ciel. Je joue là-bas, sur scène. Imagine, on aurait pu se croiser là-bas. *

C’aurait sûrement été aussi drôle que de se croiser ici. J’imagine bien repérer la tignasse de Amaya pendant que je gratte un peu sur scène. J’aurais bien été capable d’avoir un temps de réaction avant de me remettre à jouer.

Sauf que moi j’suis pas payé pour. *

Disons que j’suis payé en plaisir de jouer à nouveau.

Peut-être faudrait qu’je pense à trouver un boulot... *

Je réfléchi à voix haute. J’admet que, jusque-là, les choses marchent pour moi alors j’ai pas pensé à travailler sincèrement. J’ai vraiment une énorme flemme… Ça n'a jamais été mon truc, de bosser. C’est mieux que les études mais c’est relou quand même. Après, qui sait, si je trouvais quelque chose dans un domaine qui me plaît… Sauf que moi, les trucs qui me plaisent, c’est les trucs illégaux… Et la musique. J’me vois mal devenir une star non plus même si ça m’était offert. Peut-être qu’il faudrait que je pense à demander à Artémis de me rémunérer pour mes passages au 7e Ciel ? Le truc c’est que si j’fais ça elle va peut-être moins la convaincre de me laisser jouer et j’aime beaucoup trop jouer pour ça. Et puis j’ai pas à me plaindre totalement : j’ai les boissons gratos au 7e Ciel quand je viens pour y jouer. Si c’est pas le grand luxe, ça !

D’ailleurs à parler de Artémis, tout ça… Il me semble entendre quelques bruits à l’étage. Soit je rêve, soit Artémis est en train de se lever. Si elle se réveille, Amaya et moi on a encore un peu de temps seuls : elle prend un temps fou à se préparer. Du moins, quand je suis chez elle c’est comme ça. Peut-être qu’elle traîne en jogging quand elle est seule ou seulement avec Amaya. Elle fait bien ce qu’elle veut.

© Laueee



* en japonais

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