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Si l'on est intelligent, la seule chose dont on ait à s'occuper est d'avoir la joie au cœur Avec Alekseï Romanov Vendredi 8 décembre 2001

Avec Harry, nous avions décidé de ne rien dire à sa famille sur notre relation. Mes parents et ma sœur savaient déjà, et c'était largement suffisant. Et, puis je savais qu'il n'avait surtout pas envie que son grand frère le sache. Je connaissais ce dernier de vu, à cause de sa relation… Privilégiée avec mon grand frère, et je ne pouvais que être d'accord avec Harry. Il était moqueur, et bien trop bruyant, et franchement, je n'avais pas hâte du tout de devoir lui annoncer. En attendant, avec Harry, on profitait de nos dates en extérieur (il n'était toujours pas venu dans mon appartement étudiant), et il m'arrivait parfois de squatter chez lui. En cachette, évidemment. L'avantage de la chambre de Harry est qu'elle se trouvait au dernier étage, et que ses pères ou son frère y mettaient rarement les pieds.

Comme Harry m'avait dit que son frère risquait de rentrer tard, tout comme ses pères, il m'avait proposé de venir squatter chez lui aujourd'hui et de dîner avec lui. C'est donc tout naturellement que, après mon cours de géopolitique, je suis allée à la bibliothèque de Druid's Oak récupérer ses clés d'appartement, et je m'installais dans sa chambre. Je fis quelques câlins à Poivre et Pepperoni, avant de prendre un de ses livres que je lus sur son lit. Inutile de préciser que je m'étais largement roulée dedans pour sentir à fond son odeur… Au moins, les sens lupins avaient un avantage.

Et puis, vers 16 heures, j'entendis des pas dans l'escalier. Je jettais un oeil à mon montre, curieuse. Ça faisait deux heures que mon stage en distanciel avait commencer, mais peut-être que au final, ma montre était mal réglée ? Je veux dire, Harry ne terminait que dans une heure, plus le temps de venir… Mais je souris, quand la porte de sa chambre s'ouvrit. « Tu as fini plus tôt ? » Mais ma joie de voir mon petit ami s'évanouit quand je vis que ce n'était pas lui, mais son grand frère. « Qu'est-ce que tu fais là ? » Je me levais brusquement du lit, me rendant compte que non seulement j'étais installée comme si c'était chez moi, mais que en plus, j'avais mes traductions éparpillés sur le lit avec mon dictionnaire ouvert.
:copyright:️ Justayne

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Si l'on est intelligent, la seule chose dont on ait à s'occuper est d'avoir la joie au cœurVendredi 8 décembre 2001Il y a une chose que je fais… assez régulièrement. Depuis que mon frère a appris son alphabet et comment tracer ses lettres, d’ailleurs – j’ai toujours été un poil jaloux de son écriture manuscrite qui est un délice à lire pour les yeux, mais ce n’est pas important dans l’affaire qui m’amène dans la chambre de Harry aujourd’hui. Grise. Sa chambre est désespérément grise. Parfois, je me demande si c’est pas une manière subtil de nous annoncer son asexualité et je cherchais des petites traces de violets. Il y avait déjà assez de blanc, de gris et de noir pour consister une ribambelle de drapeau. Mais, aussi drôle que mes investigations puissent être, ce n’était toujours pas pour ça que j’allais dans la chambre de mon petit frère d’amour.

Non. C’était pour trouver son journal intime – et être une bonne fois pour toute fixé sur son absence de vie amoureuse. Asexuel ? Aromantique ? J’avais abandonné depuis bien longtemps les pistes gay et bi, même si celle de trans m’était resté en tête assez longtemps. Ça aurait totalement expliqué son malaise flagrant en société, même avec nous, et pourquoi il fuyait dès qu’il pouvait chez notre tante (pas sa mère biologique, l’autre) quand il a commencé à entrer dans l’adolescence. Mais non, même celle-là j’avais finis par l’abandonner. Ça ne collait pas – et je suis plutôt bon dans mon domaine d’expertise. Harry est une énigme, mais j’ai toujours été déterminé à essayer de la percer. En tout cas, j’y mettais plus d’efforts que ce que j’en avais mis pour l’énigme d’Oak’s Lodge. Ça montrait à quel point le bien-être de mon frère était important à mes yeux. À tel point que j’avais voler son emploi du temps et que je l’avais recopier avant de le remettre à sa place, juste pour pouvoir être sûr de ne pas tomber sur lui. C’est que je respecte scrupuleusement sa vie privée, vraiment.

Je poussais la porte triomphalement, en sentant qu’aujourd’hui, j’allais enfin trouver ce qu’il confiait à son jardin secret. Après tant d’année, et mes yeux tombèrent sur… Aria Blackwood. Aria Blackwood, la sœur de mon meilleur ami. Mais aussi Aria Blackwood. La gamine qui affrontait mon frère lors de ses parties interminables de championnat d’échec, et qui perdait toujours fasse à lui. Aria Blackwood qui n’est pas censé supporter mon frère, puisqu’il lui passe devant à chaque fois. Aria Blackwood qui était assise tranquillement sur le lit de Harry, et qui se fondait parfaitement dans le décor gris bleuté, noir et bleu de la chambre. Aria Blackwood qui m’accueillit avec cette phrase étrange : « Tu as fini plus tôt ? » « Je donne aucun cours les vendredis. » Bon, évidemment, je ne suis pas stupide. Ce n’était clairement pas à moi qu’elle posait la question, mais je ne pouvais pas m’empêcher de répondre. C’était une question de principe, et de bonne éducation – ce serait Lavande qui serait contente, tiens. « Qu'est-ce que tu fais là ? » Aria. Dans la chambre de Harry. Qui attendait Harry. Qui semblait être super à l’aise dans la chambre de Harry. Aria et Harry. Harry et Aria. Il y avait une connexion qui n’arrivait pas à se faire dans mon esprit. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Je désigne d’un geste les feuilles partout autour d’elle, les plumes et le dictionnaire ouvert. Harry et Aria. Aria et Harry ? Aria et Harry ? « Oh bordel, Harry est hétéro ?! » Si je m’y attendais. Mais si je m’y attendais… ! Ça expliquait pas mal de chose – pas tout, mais quand même. Principalement, ça expliquait pourquoi je n’arrivais pas à le caser dans une case à coup sûr. « Oh, sérieusement… C’est tellement le genre de mon frère de tomber amoureux de son ennemie… Il a toujours été attiré par tout ce qui était tragique. » Il ne l’avouera jamais, bien entendu, mais il était presque aussi dramaqueen que moi.
:copyright:️ Justayne

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Si l'on est intelligent, la seule chose dont on ait à s'occuper est d'avoir la joie au cœur Avec Alekseï Romanov Vendredi 8 décembre 2001

J'avais tellement hâte de revoir Harry après sa journée pour travailler contre son dos, sur ses genoux, n'importe quoi. J'étais carrément heureuse quand je l'entendis entrer plus tôt, jusqu'à ce que la déception monte en moi. « Qu’est-ce que tu fais là ? » « Rien. » J'essayais de prendre un air normal. Je finis par hausser les épaules. « J'attends Harry, on a rendez-vous pour qu'il me conseille des livres. » Je me doutais bien qu'il ne me croyait pas, surtout quand il fixa mes feuilles de cours. Je savais très bien à quoi ça ressemblait. A sa copine qui attendait son retour. Ce que j'étais, somme toute. « Oh bordel, Harry est hétéro ?! » Quand je voyais sa réaction, je comprenais mieux celle de Harry quand j'avais évoqué une possible homosexualité. « Ça existe tu sais, il y a des gens très biens qui sont hétéros… Ton frère, moi… » Je finis par croiser les bras en me laissant retomber sur le matelas. Maintenant qu'il avait pigé, je n'allais plus faire semblant !

« Oh, sérieusement… C’est tellement le genre de mon frère de tomber amoureux de son ennemie… Il a toujours été attiré par tout ce qui était tragique. » Je pris une moue un peu boudeuse. Ce n'était pas très juste pour son frère. « Ce n'est pas lui qui voyait notre relation comme une relation ennemie, mais moi. Et puis, en quoi ça te pose problème ? Dégage, je dois travailler. » Evidemment, cela ne marcha pas du tout sur lui, bien au contraire. Il s'allongea sur le lit, à mes côtés, en évitant mes parchemins. Heureusement, ou je l'aurais tué. « Tu sais, parfois, je comprends mon père quand il parle de toi. Tu es insupportable, et je ne sais même pas comment mon frère fait pour te supporter ! » Je retirais les parchemins et livres qui se trouvaient un peu trop près de lui, histoire de protéger mon travail. Je refusais qu'il roule dessus, ou qu'il l'abîme ! « Maintenant, c'est quoi le plan, tu vas rester là à m'embêter jusqu'à ce que Harry rentre ? » Je me sentis légèrement blêmir. « Ou pire, tes pères ? » Je n'avais absolument rien contre eux, malgré tout ce que Mère avait à dire sur leur scolarité. Mais rencontrer officiellement la famille de mon copain ? J'étais loin d'être prête.
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Si l'on est intelligent, la seule chose dont on ait à s'occuper est d'avoir la joie au cœurVendredi 8 décembre 2001Tomber sur quelqu’un dans la chambre de mon petit frère – outre moi qui fouille dans ses affaires, ce qui m’est octroyé par mon droit d’aînesse – est quelque chose de rare. Tomber sur sa meilleure pire ennemie d’échec sorciers, assise bien tranquillement sur son lit, est une vision qui revêtait tout de suite une aspect d’irréalité. Merlin, quand Arthur allait savoir ça… ! Si il ne le savait pas déjà, bien entendu. Avec sa belle gueule de salaud, je suis presque sûr qu’il sait depuis des jours et qu’il prend un malin plaisir à ne rien me dire. Il a de la chance d’être un bon pote. Bon, assez pensé à Arthur, reconcentrons-nous sur sa petite sœur. « Ça existe tu sais, il y a des gens très biens qui sont hétéros… Ton frère, moi… » Je pouffe de rire, autant pour sa posture défensive pour que l’énormité qu’elle vient de proférer. « Mais oui, bien sûr… » Elle, hétéro ? Laissez-moi rire. Je me suis peut-être trompé avec Harry, mais on ne m’y reprendra pas deux fois.

« Ce n'est pas lui qui voyait notre relation comme une relation ennemie, mais moi. Et puis, en quoi ça te pose problème ? Dégage, je dois travailler. » « Oh, c’est presque mignon comment tu le défend. C’est les premiers jours, non ? La Lune de Miel. » Rajoutais-je en français avec un clin d’œil, en m’étalant de tout mon long sur le lit de mon frère. « Bien sûr qu’il ne te voyait pas comme son ennemie, il était bien trop occupé à se lamenter sur le fait que tu ne répondes pas à ses demandes d’affections. C’était assez drôle, et un peu pathétique : Harry, qui ne comprenait pas que tout le monde ne peut pas l’aimer. » J’espère juste qu’il n’allait pas prendre le melon, après que la seule personne qui l’évitait sorte finalement avec lui. « Tu sais, parfois, je comprends mon père quand il parle de toi. Tu es insupportable, et je ne sais même pas comment mon frère fait pour te supporter ! » « Je crois qu’il vaut mieux pour nous deux que tu ne saches jamais. Je n’ai pas envie de mourir parce que j’ai érafler ton innocence… » Même si au fond, la vraie question est comment je fais pour supporter les Blackwood dans ma vie – même celui que je mettais assez régulièrement dans mon lit. Ma professeur d’Histoire, mon Directeur, mon meilleur ami et sa vision de la vie si spéciale, et maintenant la petite dernière… Il faut croire qu’aucun Blackwood ne pouvait être indifférent au charme made in Romanov. Peut-être je devrais tenter avec l’aînée, et devenir amie avec elle ? « Maintenant, c'est quoi le plan, tu vas rester là à m'embêter jusqu'à ce que Harry rentre ? » Je tournais la tête vers la jeune femme, un immense sourire innocent collé sur mes lèvres. « Oui. »  Ça me paraissait, effectivement, un excellent plan. « Ou pire, tes pères ? » Mes pères ? Ils étaient avec Lavande et la mère porteuse de ma future petite sœur. Ils n’allaient donc pas revenir avant plusieurs heures, mais est-ce qu’Aria avait besoin de le savoir ? Bien sûr que non. Je me contentais de lui sourire, toujours.

« Peut-être… peut-être que si tu me racontais comment vous en êtes venus à sortir ensemble avec Harry, je ne dirais rien. Ni à mes pères, ni à Harry, ni même à Arthur… » Si jamais il osait me mentir en me disant qu’il n’était au courant de rien, je le boude pendant au moins cinq minutes. « … ni même ton père. » Blackwood qui apprend que sa fille s’acoquine avec un Romanov, même si c’est le plus fade d’entre tous ? Je meurs d’envie d’y assister, mais je veux bien reculer la grande révélation d’une ou deux semaines pour faire plaisir à Aria, et avoir accès à quelques ragots bien croustillants sur la vie romantique de mon petit frère. Qui est soit disant hétéro – j’aurai parié sur l’asexualité, et je persiste et signe. « C’était quoi, un regard échangé au-dessus des pièces d’échecs ? Vos doigts qui se sont effleurés pendant un match ? Ne me dis pas que vous vous êtes bousculé dans le couloir d’un tournoi, et que le temps s’est arrêté pour vous deux, quand même ! » Un miaulement un poil agaçant monta d’en dessous le lit, et je fis glisser Poivre sur mon ventre en le levant bien haut. Quelle idée j’avais eu de dire à Harry de prendre deux chats, un seul aurait bien été suffisant. Surtout que maintenant, il a aussi une petite-amie.
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Si l'on est intelligent, la seule chose dont on ait à s'occuper est d'avoir la joie au cœur Avec Alekseï Romanov Vendredi 8 décembre 2001

Par tous les sorciers de la famille Blackwood, qu'avais-je fait dans une vie antérieure pour me faire torturer ainsi par Alekseï Romanov ? « Oh, c’est presque mignon comment tu le défend. C’est les premiers jours, non ? La Lune de Miel. » Je levais les yeux au ciel. « Si tu le dis. » Il n'était pas le seul à savoir parler français, ici ! Je faisais des études de langue, ce n'était pas pour rien. C'était non seulement pour faire un job qui me permettait de rester chez moi, d'impressionner mes parents et surtout de faire taire les relous comme Alekseï. Mais visiblement, ça ne marchait pas. « Bien sûr qu’il ne te voyait pas comme son ennemie, il était bien trop occupé à se lamenter sur le fait que tu ne répondes pas à ses demandes d’affections. C’était assez drôle, et un peu pathétique : Harry, qui ne comprenait pas que tout le monde ne peut pas l’aimer. » Par Merlin, il est tellement prise de tête. J'essaie de le faire taire en lui parlant de mon père ou de mon frère, mais ça ne marche pas tellement.

Ça marche tellement peu qu'apparemment, il compte rester ici jusqu'à ce qu'Harry revienne. Bon, le secret de notre couple est officiellement mort. « Peut-être… peut-être que si tu me racontais comment vous en êtes venus à sortir ensemble avec Harry, je ne dirais rien. Ni à mes pères, ni à Harry, ni même à Arthur… » Je levais un sourcil. Du chantage, maintenant ? Après, peut-être que je pouvais lui donner des détails, si il acceptait vraiment de se taire. Comme ça, Harry aurait la paix. Non ? « … ni même ton père. » Je ne pus m'empêcher d'éclater de rire. « Tu crois me faire peur en parlant de mon père ? Il n'en aura strictement rien à faire ! » Il est même déjà au courant, il a même rencontré Harry, et il est très heureux. Vraiment, c'est le pire moyen de pression. Et je me rends compte que en fait, Alekseï ne sera jamais assez discret, même si je lui racontais comment cela se passait. Non, il fallait que je garde le secret.

« Tu peux me menacer autant que tu veux, je ne dirai rien. Laisse tomber. » « C’était quoi, un regard échangé au-dessus des pièces d’échecs ? Vos doigts qui se sont effleurés pendant un match ? Ne me dis pas que vous vous êtes bousculé dans le couloir d’un tournoi, et que le temps s’est arrêté pour vous deux, quand même ! » C'est Harry qui est en littérature, et c'est lui qui me parle de scénarios débiles totalement clichés. Je le regardais attraper Poivre, alors que Pepperoni dormait tranquillement sur mon dictionnaire ouvert. Je jetais un oeil désespéré à mon devoir. Je n'allais jamais pouvoir le terminer aujourd'hui. « Tu en as d'autres, des idées débiles comme ça ? » Oui, je jugeais, mais plutôt mourir que d'avouer que la vérité était tout aussi romantique, bien que atypique. Un léger sourire monta à mes lèvres quand je repensais à ce premier baiser dans la bibliothèque. Ou quand Harry revint me voir le lendemain avec des fleurs. Que j'avais gardées, bien qu'elles étaient fanées.

« Tu n'as pas autre chose à faire que de m'embêter ? Genre aller embêter la princesse irlandaise ? » Je me penchais pour gratter la tête de Pepperoni. Il était tellement adorable. Bien plus que Alekseï. Pas autant que Harry. Harry me manquait. Harry me manquait toujours. « C'est ton frère qui m'a dit que c'était ton nouveau jouet préféré. Sans parler de mon père qui s'en plaint. Et qui se demande quand est-ce que tu vas grandir. » Quand je pense que c'était lui l'aîné. Non, vraiment, mon petit ami était bien plus mature et intelligent que son grand frère. D'ailleurs, est-ce que ça voulait dire que Alekseï était mon beau-frère ? Berk. Je refusais de penser à ça.

Je finis par me lever sous le regard inquisiteur de Alekseï. « Je vais juste me chercher un verre d'eau. Si j'ai le droit. Et je pense pouvoir y aller seule. » Je préférais prévenir en avance. Au cas où il voudrait me coller, ne pas respecter mes limites. J'allais dans la cuisine pour me préparer ma boisson, quand j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir. « Harry ! » Je lui souris, en me rapprochant de lui. Je rougis légèrement quand il attrapa mon bassin pour m'embrasser, comme à son habitude, mais je mis un doigt sur ses lèvres. « J'en meurs d'envie, mais… On nous observe. » Je décollais mon index pour lui montrer Alekseï de mon pouce, qui nous guettait sur le seuil. « Quand il est rentré, il est allé direct dans ta chambre… Et m'a vue. »
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Si l'on est intelligent, la seule chose dont on ait à s'occuper est d'avoir la joie au cœurVendredi 8 décembre 2001« Si tu le dis. » La petite Aria Blackwood savait donc parler français ? Voilà qui allait grandement arranger mes affaires – à savoir, l’embêter et embêter mon petit frère par la même occasion. Cela se traduirait, avec Aria, de lui dire mille et une conneries en français qu’elle sera obligée de comprendre. Et pour Harry, que je parles dans une langue qu’il ne connaissait pas avec sa dulcinée le mettra sans aucun doute au supplice – une douce vengeance parce que, lui, maîtrisait une langue sans avoir jamais eu besoin de l’apprendre. Alors d’accord, le Fourchelang n’était pas vraiment aimé dans la communauté sorcière, mais tout de même ! « Tu crois me faire peur en parlant de mon père ? Il n'en aura strictement rien à faire ! » Je riais avec Aria. Jaune. C’était bien la fille de Blackwood, il n’y avait pas de doute. Ma théorie était que de l’extrait de terreur pure coulait dans leurs veines en lieux et place du sang. Cela expliquerait pourquoi elle n’avait pas peur de son père – chose impensable pour moi !

Je ne me laissa pas démonter pour autant dans ma noble quête de vérité. Je voulais savoir pourquoi et comment elle en était venu à sortir avec mon petit frère. Amour ? Ennui ? Pitié ? Malentendu ? Mais évidemment, Aria ne semblait pas vouloir se montrer coopérative pour que je remplisse à bien ma mission. « Tu en as d'autres, des idées débiles comme ça ? » « Des tonnes, ma petite Aria. Je serai affreusement déçu si la première relation amoureuse de mon petit frère adoré se révélait être totalement et tristement banale. Déjà qu’il n’est que hétéro… » Je ne jugeais pas, notez bien. Chacun avait ses petites tares – la mienne prenait la forme de vouloir pousser à bout toute personne engageant la conversation avec moi. « Tu n'as pas autre chose à faire que de m'embêter ? Genre aller embêter la princesse irlandaise ? » Je roulais sur la côté, un immense sourire fier plaqué sur mes lèvres. Alors comme ça, ma réputation me précédait… Tant mieux, avec un peu de chance Blackwood était aussi au courant, et il attraperait des cheveux blancs en entendant le récit de mes exploits. « Je vois qu’on est bien renseigné… » Est-ce que Harry était au courant que sa petite amie avait une langue aussi acérée ? Ou est-ce qu’il allait le découvrir en faisant les frais ? Merlin, si c’était le cas, qu’est-ce que je ne donnerai pas pour être présent à ce moment-là… ! « C'est ton frère qui m'a dit que c'était ton nouveau jouet préféré. Sans parler de mon père qui s'en plaint. Et qui se demande quand est-ce que tu vas grandir. » « Grandir ? » Je fis mine d’être choqué – ce qui n’était pas bien compliqué, vu l’horreur que m’inspirait cette option. « Et arrêter de m’amuser pour être responsable ? JA-MAIS. Ce serait comme demander à ton père d’être sympathique, ou à Arthur de devenir subitement altruiste. »

Aria se leva, mais je la rattrapa bientôt en bondissant du lit comme Pepperoni. « Hé ! Qu’est-ce que tu crois donc faire ? » « Je vais juste me chercher un verre d'eau. Si j'ai le droit. Et je pense pouvoir y aller seule. » Je levais les yeux au ciel, en essayant d’affecter l’attitude exaspérée de Lavande lorsqu’elle devait reprendre mes pères. « Je vois qu’on prend déjà ses aises dans la maison de son amoureux… Hé, attends-moi ! » Mais c’était qu’elle allait vite, en plus, la petite ! Je pris quand même quelques secondes pour fouiller – regarder – les papiers étalés sur le lit. Rien d’intéressant. Et rien non plus dans les tiroirs du bureau de Harry, ni sous son lit. Un jour, je trouverai son journal intime, je le jure sur Merlin ! Revenu bredouille de ma petite fouille hebdomadaire, je me dirigea vers les voix dans l’entrée, ravi de pouvoir prendre les deux amoureux en flagrant délit de badinage. La façon dont mon frère attirait Aria à lui… j’en avais presque la larme à l’œil. On aurait dit moi – comme quoi, bon sang ne saurait mentir quand il est question de drague. « J'en meurs d'envie, mais… On nous observe. » « Coucou ! » J’adressais à mon cadet un signe de la main aussi joyeux que son teint virait au blanc cadavre. « Quand il est rentré, il est allé direct dans ta chambre… Et m'a vue. » « Ce que vous êtes mignon, vraiment ! » Je sautillais vers eux, en souriant de leurs airs embarrassés. Surtout de celui de mon frère, je ne portais pas trop attention à Aria. J’avais déjà l’habitude de voir le meurtre dans les yeux de son père, je n’avais pas très envie de le voir dans les yeux de sa fille.
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Si l'on est intelligent, la seule chose dont on ait à s'occuper est d'avoir la joie au cœurVendredi 8 décembre 2001J’étais distrait, et même Emy s’en rendait compte. La raison ? Aria. Aria me manquait dès qu’elle n’était plus sous mon regard, et je ne pouvais pas m’empêcher de me poser des milliards de questions à son sujet. Que faisait-elle ? Est-ce qu’elle était en train de travailler, avec cette moue concentrée qu’elle arborait quand elle jouait une partie particulièrement ardue d’échecs ? Ou était-elle plutôt à l’abri dans sa chambre – ou plus exactement, ce jour précis, dans la mienne – en train de se préparer un chocolat chaud bien mérité après une dure journée d’études ? Est-ce que je lui manquais autant qu’elle me manquait ? Pensait-elle à moi, au point d’en être distraite de sa tâche ? C’était assurément mon cas, et j’étais presque certain d’avoir mal rangé quelques livres sur les rayonnages de la bibliothèque. Qu’à cela ne tienne ! J’allais enfin pouvoir retrouver Aria et passer la soirée à l’embrasser, à la serrer dans mes bras le plus chastement que je puisse, et à l’embrasser encore.

J’imaginais déjà la surprise d’Aria quand j’entrerai dans ma chambre, quand je la ferai se mettre debout pour la prendre dans mes bras. Quand elle doit se mettre sur les pointes pour pouvoir m’embrasser, vision si adorable mais je n’avais jamais encore osé lui dire. Sauf que c’est elle qui me surpris, avais-je refermé la porte d’entrée de l’appartement qu’elle se trouvait devant moi, faisant fondre mon coeur encore un peu plus, si c’était possible. « Harry ! » J’essayais de contrôler mes élans d’amour – mes pulsions – mais comme à chaque fois, je pris la jeune femme par le bassin pour la rapprocher de moi. Merlin merci, elle ne voyait rien de tendancieux dans ce geste, et j’estimais ne pas m’en sortir trop mal. Si elle savait les pensées qui m’animaient quand j’étais allongé dans le noir, fuirait-elle ? Je fronça les sourcils en sentant son doigts contre mes lèvres. « J'en meurs d'envie, mais… On nous observe. » « Coucou ! » Mon regard tomba sur mon frère, les bras croisés, sourire aux lèvres, dans cette attitude nonchalante qui mettait hors d’eux la plupart de ses anciens professeurs. C’était comme si il venait de me jeter un maléfice transformant ma peau en glace. « Quand il est rentré, il est allé direct dans ta chambre… Et m'a vue. » « Ce que vous êtes mignon, vraiment ! » Je vais mourir de honte. Je ferma les yeux un instant, en essayant de contrôler le tremblement que je sentais poindre dans ma voix : « Qu’est-ce que tu fais ici ? » Question on ne peut plus bête, au vu de son sourire : il habitait ici, de toute évidence. Malheureusement pour ma tranquillité d’esprit.

« Non, plutôt : qu’est-ce que tu vas faire ? Et qu’est-ce que tu veux en échange ? » On ne vit pas avec Aliocha Romanov pendant presque vingt ans sans savoir que tout se marchande avec lui, du partage de goûter au secret le plus honteux. « Je veux tout savoir. » Que Merlin, les ancêtres Romanov et tout les sorciers passés pouvant me prendre en pitié me viennent en aide ! « Mais, Aliocha… » « Tut-tut-tut. Je veux tout savoir, sinon tu me rends l’accès à mes comptes. » J’étais estomaqué devant ce chantage qui ne me laissait aucun choix : si je lui donnais les accès pour qu’il gère lui-même son compte à Gringotts, nos parents le sauront forcément. Et ce serait le début des ennuis pour moi, car je serai obligé de leur avouer ma relation avec Aria. Ce qui était juste inimaginable. « Tu sais bien que je ne peux pas faire ça… ! » « ET. C’est Aria qui me racontera tout dans les moindres détails. Allez, je vais même faire preuve de gentillesse en vous préparant un chocolat chaud, les enfants. Venez dans la cuisine. » Je regardais Aria, désespéré. « Je suis vraiment désolée, je n’ai pas vraiment le choix, et… » « Au fait, ma petite Aria ! » Me coupa mon frère depuis la cuisine : « Ne lésine pas sur les moments gênants que t’as fait subir Harry : c’est sa spécialité. » Je soupirai, la mort dans l’âme, en me dirigeant vers la cuisine, la main d’Aria dans la mienne. Est-ce que l’Enfer ressemble à cela ?
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Do I dare ?

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Si l'on est intelligent, la seule chose dont on ait à s'occuper est d'avoir la joie au cœur Avec Alekseï Romanov Vendredi 8 décembre 2001

Je savais très bien que l'arrivée de Harry n'allait pas nous sauver, bien au contraire. Aliocha semblait bien trop heureux de nous regarder, avec son air de sale gosse pourri gâté. « Ce que vous êtes mignon, vraiment ! » Vraiment, je me demandais bien que mon frère pouvait lui trouver. Même en terme d'amitié : il était beaucoup trop… lui-même, pour plaire à quelqu'un d'aussi nonchalant que Arthur. « Qu’est-ce que tu fais ici ? Non, plutôt : qu’est-ce que tu vas faire ? Et qu’est-ce que tu veux en échange ? » Vraiment, la manière dont Harry parlait à Aliocha ne vendait pas du rêve. Comment ça, du chantage ? J'étais bien contente de n'avoir jamais eu ce genre de relation avec ma sœur. « Je veux tout savoir. » Je ne pus m'empêcher de hausser un sourcil, alors que mon petit ami semblait catastrophée. « Mais, Aliocha… » « Tut-tut-tut. Je veux tout savoir, sinon tu me rends l’accès à mes comptes. » Une exclamation de surprise s'échappa de mes lèvres. « Comment ça, l'accès à tes comptes ? Tu en gères pas tes propres comptes ? » Alors qu'il a au moins 25 ans ! C'est définitivement un gamin. Harry passe pour l'aîné, plus que lui.

« Tu sais bien que je ne peux pas faire ça… ! » « ET. C’est Aria qui me racontera tout dans les moindres détails. » « Pourquoi moi ? » « Allez, je vais même faire preuve de gentillesse en vous préparant un chocolat chaud, les enfants. Venez dans la cuisine. » Je le regardais, assez outrée. Comment osait-il faire ça ? Il fallait que je trouve quelque chose, une alternative pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Il méritait une bonne leçon ! Avant qu'on ne le rejoigne dans la cuisine, Harry se tourna vers moi. « Je suis vraiment désolée, je n’ai pas vraiment le choix, et… » « Au fait, ma petite Aria ! » Je jetais un regard noir à l'aîné des Romanov. « Je ne suis pas petite ! » Mais il avait l'air de se moquer de ce que je disais. « Ne lésine pas sur les moments gênants que t’as fait subir Harry : c’est sa spécialité. » Je levais les yeux au ciel. Quel insupportable gamin ! Je fis face à Harry, un peu gênée. « Tu sais… Je pense qu'on devrait annoncer nous-même notre couple à ta famille. » Je murmurais, pour que Alekseï n'entende pas ce que je disais à son frère. Merlin merci, il n'avait pas de capacités spécifiques aux créatures ! « Comme ça, on ne lui dit rien sur nous, et il ne peut pas trahir notre secret. Il aura perdu. Et par définition, ce sera une victoire pour nous. » J'avoue, mon côté jeu ressortait aussi un peu. Hors de question de laisser Aliocha terminer sa journée sur une note satisfaisante !

On le rejoignit dans la cuisine, toujours un peu mal à l'aise dans nos chaussures. J'aurais aimé garder encore un peu notre bulle de bonheur, mais tant pis. Il fallait assumer, à cause du côté fouineur d'Alekseï. Ce dernier me tendit une tasse de chocolat fumant. « Merci. » Je mis mes mains autour de la tasse, en me disant qu'il fallait que je gagne du temps jusqu'à l'arrivée de sa famille. Mais face à ses questions incessantes, je décidais de broder un mensonge. « J'ai toujours considéré Harry comme un rival à cause des échecs. Mais un jour, durant un bal masqué, j'eus le coup de foudre. On dansa, on s'embrassa, et on appris l'identité de l'autre par le biais de ma nourrice… Alors, Harry vient au pied de mon balcon pour me dire qu'il se fichait de notre rivalité, que seul notre amour comptait. Je lui ai promis alors que je lui dédierai ma vie. » Je lui adressa un sourire enjôleur alors que je m'étais clairement inspirée du pitch de Roméo et Juliette. Heureusement, la porte d'entrée qui s'ouvrit me sauva de ses récriminations. « Les garçons ? Nous sommes rentrés ! » Je reconnus assez vite la voix de Peter Romanov, mon ancien professeur de Métamorphose à Poudlard. Je jetais un oeil à Harry, comme pour essayer de le rassurer. Je restais persuadée qu'il valait mieux que ce soit nous qui l'annoncions à ses pères, plutôt que son frère.

« Vous allez bi… Oh. Bonsoir, Aria. Qu'est-ce que vous faites ici ? » Le professeur Romanov entra, en compagnie de son mari à qui il tenait tendrement la main, et d'une personne un peu plus âgée. Sa grand-mère, celle qu'il appelait Nana, je supposais. Il m'en avait déjà marié au mariage de ses parents, mais n'était jamais allé plus loin. Je leur souris, un peu mal à l'aise. « Bonsoir… En fait, je suis venue voir Harry… » Je glissais un dernier regard aux frères Romanov, pour me moquer de Aliocha, et pour rassurer mon petit ami. « En fait… On… On sort ensemble. Je voulais vous le dire avant que Alekseï ne s'en occupe… » Alors que les deux époux se regardaient, bouche bée, celle que je supposais être la grand-mère de Harry s'approcha de moi, en souriant. « Enchantée, mademoiselle. Je suis Lavande Everglade, mais Harry m'appelle Nana. Souhaitez-vous rester dîner avec nous ? » « Je… Je ne veux pas déranger… » Après tout, je ne voulais pas enfoncer Harry. Mais au moins, j'avais la réponse à ma question. Lavande était la mère de Peter Romanov, anciennement Everglade. Je supposais que c'était la grand-mère biologique de Aliocha, qui ressemblait bien plus à Peter alors que Harry ressemblait à Dmitry, mais pourquoi elle n'avait pas précisé que Aliocha lui donnait un surnom ? Pourquoi il semblait l'appeler par son prénom ?  
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Si l'on est intelligent, la seule chose dont on ait à s'occuper est d'avoir la joie au cœurVendredi 8 décembre 2001« Comment ça, l'accès à tes comptes ? Tu en gères pas tes propres comptes ? » Je levais les yeux au ciel devant la remarque de la jeune femme. Est-ce vraiment tout ce qu’elle retenait de notre altercation avec Harry ? Ne voyait-elle donc pas que son cher petit-ami était un être horrible, froid et sans coeur à mon égard ? Il faudrait sans doute qu’elle révise ses priorités… L’amour rendait donc bel et bien aveugle, la pauvre ! « Tu sais… Je pense qu'on devrait annoncer nous-même notre couple à ta famille. » « Les amants maudits, arrêtez vos messes basses, vous voulez bien ? Faites-moi donc profiter un peu. » Au fond, je n’en avais pas grand-chose à faire de leurs mots d’amour, que Merlin me garde de ne jamais tomber dans ce cliché romantique de bas-étage. Mais j’attendais mon histoire en leur préparant le meilleur chocolat chaud que je savais faire, comme un gosse qui patientait sagement pour ouvrir ses cadeaux de Noël – ce qui doit être une expérience passionnante, mais qui n’a jamais été la mienne. Moi, impatient ? À peine.

Je tendis galamment la tasse de chocolat chaud fumante à Aria – ravissant le plaisir à mon petit frère adoré de le faire par lui-même. « Merci. » « Mais de rien, ma petite Aria. Il serait inconvenant de ma part de faire de l’extorsion d’informations sans te donner une petite contrepartie. » Je suis, après tout, une personne extrêmement bien éduqué, mes parents y ont veillés. « J'ai toujours considéré Harry comme un rival à cause des échecs. Mais un jour, durant un bal masqué, j'eus le coup de foudre. On dansa, on s'embrassa, et on appris l'identité de l'autre par le biais de ma nourrice… Alors, Harry vient au pied de mon balcon pour me dire qu'il se fichait de notre rivalité, que seul notre amour comptait. Je lui ai promis alors que je lui dédierai ma vie. » Mon regard virevolta entre Aria et Harry, ce dernier essayant tant bien que mal de ne pas s’étouffer avec son chocolat chaud devant sa dulcinée. Moi qui pensait que les Blackwood étaient passés maîtres dans l’art du mensonge, me voilà bien déçu ! Harry à un bal masqué pouvait encore passé. Aria qui ne fait aucune mention du talent inné de mon frère pour danser, c’était tout bonnement im-po-ssible. Je m’apprêtais à lui donner une petite leçon sur le mensonge et comment le rendre plausible, lorsque je fus interrompus dans mon élan par une voix familière :

« Les garçons ? Nous sommes rentrés ! » Merlin, que mon frère avait l’air pâle – encore plus que d’ordinaire, c’est dire ! J’allais me délecter de son malaise qui allait enfler de plus en plus, j’en étais certain. « Vous allez bi… Oh. Bonsoir, Aria. Qu'est-ce que vous faites ici ? » « Harry ? » Accoudé au comptoir de la cuisine, je regardais les deux tourtereaux – définitivement, ce surnom leur allait si bien – devoir affronter nos pères et Lavande et leur apprendre l’horrible vérité. « Bonsoir… En fait, je suis venue voir Harry… En fait… On… On sort ensemble. Je voulais vous le dire avant que Alekseï ne s'en occupe… » Je ricana de manière tout à fait spirituelle en regardant mon frère qui semblait se décomposer en évitant de regarder qui que ce soit. C’était presque étonnant qu’il ne se réfugie pas dans sa chambre pour se lamenter en caressant ses chats. « Enchantée, mademoiselle. Je suis Lavande Everglade, mais Harry m'appelle Nana. Souhaitez-vous rester dîner avec nous ? » « Je… Je ne veux pas déranger… » Je levais les yeux au ciel, en prenant la main de la jeune femme. « Rohlala, si Lavande te le propose, c’est que tu ne déranges pas ! » Et je l’entraînais dans le salon, sans n’avoir cure de ses éventuelles protestations – ou celles de mon frère.
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Faites de vos raves une réalité !

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Si l'on est intelligent, la seule chose dont on ait à s'occuper est d'avoir la joie au cœurVendredi 8 décembre 2001Pourquoi ma vie devait-elle toujours tourner subitement au cauchemar ? Cette fois-ci, comme de nombreuses autres fois par ailleurs, il venait de prendre l’apparence d’Aliocha. Pourquoi fallait-il que mon aîné complique toujours tout ? Même le chocolat chaud qu’il avait promis de nous préparer allait avoir un goût de cendres et d’amertume dans ma bouche. « Tu sais… Je pense qu'on devrait annoncer nous-même notre couple à ta famille. » Je regardais Aria en ouvrant la bouche, et en essayant d’oublier le fait que ses lèvres étaient aussi proches de mon oreilles – vraiment, qu’est-ce qui n’allait pas chez moi ? « Mais… » « Comme ça, on ne lui dit rien sur nous, et il ne peut pas trahir notre secret. Il aura perdu. Et par définition, ce sera une victoire pour nous. » Je ferma les yeux avant de respirer un bon coup pour chasser l’anxiété qui commençait à refluer dans mes veines. C’était vraiment dans ce genre de moment que j’avais besoin des barrières mentales d’Emy. « C’est une idée de génie, mais tout de même… » Je regardais la jeune femme, qui avait l’air si contente d’elle-même. Son sourire et les étincelles dans ses yeux me firent capituler presque instantanément. « D’accord. Allons-y… »

Rien ne pouvait être pire que notre cas actuel, n’est-ce pas ? Je tendis la main vers une des tasses reposant sur le comptoir pour la donner à Aria, mais je fus devancer par Aliocha qui, j’en étais certain, prenait un malin plaisir à me malmener ainsi. Qu’avais-je donc fait pour mériter cela ?  « Merci. » « Mais de rien, ma petite Aria. Il serait inconvenant de ma part de faire de l’extorsion d’informations sans te donner une petite contrepartie. » Renfrogné, je pris ma propre tasse en me postant derrière la jeune femme, et en évitant le regard de mon frère. Je n’allais pas tomber dans le panneau et réagir à son petit numéro, il en était hors de question ! « J'ai toujours considéré Harry comme un rival à cause des échecs. Mais un jour, durant un bal masqué, j'eus le coup de foudre. On dansa, on s'embrassa, et on appris l'identité de l'autre par le biais de ma nourrice… Alors, Harry vient au pied de mon balcon pour me dire qu'il se fichait de notre rivalité, que seul notre amour comptait. Je lui ai promis alors que je lui dédierai ma vie. » J’avalais ma gorgée de chocolat chaud de travers, me brûlant la langue au passage. Même si je n’étais pas un lecteur assidu de productions Moldues, je connaissais tout de même Roméo et Juliette ! Qu’est-ce qui avait pris à Aria de raconter cela ? Est-ce qu’elle nous voyait comme eux, et Aliocha représenterait le coût du sort ? Serait-il possible que mes pensées partent un tout petit peu trop loin ?

« Les garçons ? Nous sommes rentrés ! » Oh non. Je n’étais pas encore mentalement prêt à faire face à mes parents. « Vous allez bi… Oh. Bonsoir, Aria. Qu'est-ce que vous faites ici ? » « Oh non… » Je murmurais, avant de capter le regard de mon père qui avait, évidemment, tout entendu. « Harry ? » Je savais que mon père attendait des explications. J’étais certes souvent entourer d’amies, mais je leur en avais toujours un peu parlé avant de les introduire dans la maison. « Bonsoir… En fait, je suis venue voir Harry… » Je fixa mon regard au plafond, aux murs et même à nos tasses à moitié vides. Tout plutôt que de voir l’air mi-surpris, mi-réjoui de mes pères et de Nana.  « En fait… On… On sort ensemble. Je voulais vous le dire avant que Alekseï ne s'en occupe… » Je fusilla mon grand frère du regard. Mais qu’est-ce qu’il lui prenait de ricaner comme si nous avions fait quelque chose de mal ? Alors que je n’avais encore jamais rien fait avec Aria. « Enchantée, mademoiselle. Je suis Lavande Everglade, mais Harry m'appelle Nana. Souhaitez-vous rester dîner avec nous ? » « Je… Je ne veux pas déranger… » Je lâcha un soupir, de soulagement cette fois. Si Nana aimait bien Aria, cela rendra la chose un peu plus facile pour moi. « Rohlala, si Lavande te le propose, c’est que tu ne déranges pas ! » C’était sans compter sur le don d’Aliocha de gâcher chaque moment de mon existence. Les mains dans les poches, je les suivis de mauvaise grâce dans le salon, ne souhaitant pas affronter une seconde de plus les regards éberlués de mes pères. C’était si étonnant que cela que je puisse avoir une petite-amie ?

Une fois dans le salon, je repris la main d’Aria dans la mienne pour la faire s’asseoir à côté de moi, dans le canapé en face de mon frère, que je toisais toujours. Ce dernier se réchauffait les mains devant notre cheminée, un air innocent plaqué sur le visage, comme si de rien n’était. « Bon. Cela aurait pût être pire. » Je coupa la parole à Aliocha, qui s’apprêtait à sauter sur l’occasion pour dire je ne sais quoi. Sûrement que nous devrions le remercier, ou quelque chose d’aussi stupide. « Mais si tu nous avais pas forcé à leur dire, ça aurait été beaucoup mieux. » Je croisais les bras, le regard braqué sur Aliocha. Il avait cet air angélique détestable qui marchait sur tout le monde, sauf sur moi.  « Tu sais, tu peux partir si tu ne veux pas vraiment rester dîner. » Fis-je en me tournant vers la jeune femme, une main lui caressant doucement sa joue. « Ne te forces pas pour Aliocha. Et puis, on pourra commencer par plus simple, comme un thé avec Nana ? » Plus simple, moins long et avec moins de personnes à la fois. Et surtout, sans Aliocha. « Tu crois que Lavande m’accepterait pour le thé, si je lui demandais ? Après tout, si c’est pour surveiller que mon petit frère chéri est bien sage… » Que Merlin me vienne en aide, je suis à bout de mes réserves de patience. Heureusement que Poivre venait de sauter sur mes genoux, m’offrant une distraction bienvenue ? « Je suis vraiment désolé, Aria. » Murmurais-je tristement. Mon frère pouvait bien nous entendre et se moquer de moi, je n’en avais que faire. J'entendais les murmures surexcités de mes parents, sûrement en train de parler de moi mais... Il n’y avait que la présence d’Aria qui comptait à mes yeux en cet instant.
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Si l'on est intelligent, la seule chose dont on ait à s'occuper est d'avoir la joie au cœur Avec Alekseï Romanov Vendredi 8 décembre 2001

En allant chez Harry aujourd'hui, jamais je n'aurai pensé que je me trouverai dans une situation pareille. Moi, avec son frère, ses pères et sa grand-mère. Tout secret brisé…! Mais tant pis. Je préférais l'avoir dit moi-même à sa famille plutôt que Aliocha ne le fasse. Heureusement, sa grand-mère semblait semblait vouloir apprendre à me connaître, et m'invita même à rester dîner. Du moins, jusqu'à ce qu'Alekseï m'attira dans leur salon. Dans la pièce, Harry reprit ma main et nous fit asseoir sur son canapé, pendant que son grand frère se dirigea vers la cheminée. Un bon feu n'était pas de refus. « Bon. Cela aurait pût être pire. » Je souris doucement à mon petit ami, même si il avait dit ça pour ne empêcher Alekseï de parler. Mais il n'avait pas tort. Ça aurait pu être pire. « Mais si tu nous avais pas forcé à leur dire, ça aurait été beaucoup mieux. » Pas faux. Au moins, on avait gardé l'avantage sur lui. Il fallait que je le dise à mon frère, maintenant. Qui devait être le seul encore à ne pas savoir.

Alors que je pensais à ça, Harry se tourna vers moi. « Tu sais, tu peux partir si tu ne veux pas vraiment rester dîner. » J'oubliais que Aliocha était dans la même pièce que nous, et je profitais qu'il caresse ma joue pour embrasser doucement sa main. « Pourquoi tu dis ça ? » « Ne te forces pas pour Aliocha. Et puis, on pourra commencer par plus simple, comme un thé avec Nana ? » J'allais répondre quand Aliocha me coupa la parole. « Tu crois que Lavande m’accepterait pour le thé, si je lui demandais ? Après tout, si c’est pour surveiller que mon petit frère chéri est bien sage… » Je lui jetais un regard entendu, à savoir, mi agacée, mi amusée, pendant que le chat de Harry sauta sur ses genoux. « Il me semble que tu n'ais pas été invité au thé. » « Je suis vraiment désolé, Aria. » Je posais mon front contre celui de mon petit ami, en lui souriant doucement. « Ne t'inquiète pas. Je suis contente de dîner avec ta famille, ce soir. Y compris ton frère. » Après tout, ça allait me permettre d'apprendre à mieux les connaître, non ?

« Aria, excusez-moi, mais je voulais juste m'assurer que vous mangiez de tout. » Je me tournais d'un coup vers Lavande, la grand-mère de Harry. Je gardais la main dans la sienne alors que je lui souris. « Oui, ne vous inquiétez pas, je ne suis pas compliqué. Est-ce que je peux aider pour quelque chose ? » « Oh, non, surtout pas, restez assise. J'ai demandé à Peter de déboucher une bouteille. » Je lui lançais un dernier sourire, et alors qu'elle retourna en cuisine, je me tournais vers les deux frères. J'en profitais que l'on soit que tous les trois pour laisser libre court à am curiosité. « Ok, donc, je suppose que Lavande est la mère de votre père Peter, c'est ça ? Mais du coup, Alekseï, pourquoi tu appelles ta grand-mère par son prénom, et pas Harry ? » Je posais ces questions à l'origine pour ne pas faire de gaffe, mais en voyant leur air assez mal à l'aise, je sentis que j'avais dit quelque chose qu'il ne fallait pas. « Peter, c'est bien ton père biologique, non ? Et Harry, toi c'est Dmitry ? » Je veux dire, Aliocha était châtain comme Peter, les reflets roux en plus ; et Harry avait les cheveux noirs et les yeux clairs de Dmitry. Ça ne pouvait pas être autrement, n'est-ce pas ?

« Bien, voilà le plateau de boissons ! » Par Merlin, merci, voilà mon salut qui me libérait de ce moment très étrange, où je me rendais compte que tout ce que j'imaginais avait été faux. Peter arriva, suivit de son mari et de sa mère. « J'ai ouvert une bouteille de champagne pour nous quatre. Et pour mes fils qui ont des goûts premier prix, j'ai ouvert la vodka. » Peter faisait le service, pendant que Lavande s'assise sur un fauteuil, pas loin de notre canapé. Puis il se tourna vers son mari, les verres dans la main, l'air désespéré : « Comment ils peuvent, avec ton sang, aimer ça ? Même moi, j'ai plus développé des goûts de luxe d'eux ! Tenez, Aria. » « Merci. » J'attrapais la coupe de champagne en souriant. Mode éducation sang-pur bien élevée, activé. Même si je rongeais mon frein pour ne pas finir la flûte d'un seul coup. Pour me débarrasser du malaise que je ressentais. « Alors, comment va le professeur Blackwood ? Quand Aliocha nous en parle, ce n'est jamais très… biaisé, si je puis dire. » Je ne pus m'empêcher de rire face à ce commentaire. « Ne vous inquiétez pas, l'inverse est vrai. Mais il va bien, je vous remercie de demander. » « Vous savez que nous avons eu tous les deux votre mère, d'ailleurs ? » Je pris un air sincèrement intéressant, alors que les deux se lançaient dans la description de souvenirs bien précis, ponctués par les commentaires désespérés de Lavande. J'en profitais pour jeter un regard amoureux à Harry. Après tout, même si il était très gêné par le comportement de ses pères, nous allions passer une bonne soirée,n'est-ce pas ?
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Si l'on est intelligent, la seule chose dont on ait à s'occuper est d'avoir la joie au cœurVendredi 8 décembre 2001J’espérais sincèrement qu’Aria ne se sentait pas obligée de rester, malgré ce qu’elle me disait. Je ne voulais pas que la présence de mon insupportable frère aîné lui laisse un mauvais souvenir de cette journée, ou de ma famille, même si cela me paraissais bien parti pour. « Aria, excusez-moi, mais je voulais juste m'assurer que vous mangiez de tout. » Je laissais Nana parler à ma petite-amie, en lançant un regard d’avertissement à Aliocha, pour qu’il se tienne tranquille. Malheureusement, il évita soigneusement de comprendre le message et se contenta de caresser Poivre. Je détestais quand il se mettait à agir de la sorte, comme si aucune de ses actions ou de ses paroles n’avaient de conséquences. Au fond, elles n’en avaient pas… ou en tout cas, pas sur lui. Mais, et moi, dans tout cela ? « Ok, donc, je suppose que Lavande est la mère de votre père Peter, c'est ça ? Mais du coup, Alekseï, pourquoi tu appelles ta grand-mère par son prénom, et pas Harry ? » Cette fois, ce fut moi qui détourna le regard en faisant semblant de n’avoir rien entendu, pendant qu’Aliocha se lançait sans doute dans une des tirades qu’il aimait tant. « Lavande est la mère de Peter, et aussi la grand-mère de Harry. Mais pas la mienne. » Tiens, il ne s’étalait pas plus sur nos liens de parentés et de sang ? Étrange, pour celui qui adorait exposer la bizarrerie de notre fratrie… « Peter, c'est bien ton père biologique, non ? Et Harry, toi c'est Dmitry ? » « Tu as tout faux, ma petite Aria ! » Et voilà, c’était parti… « Biologiquement, c’est l’inverse. Je suis le fils, témoin des errements de jeunesse de Dmitry. Harry, biologiquement, est le fils de Peter. Et si sur le papier, nous sommes frères, de par le sang, nous sommes… » Pitié. Quel Dieu ou force magique j’avais offensé pour devoir supporter cela à chaque fois ? « Cou-sins ! » Et c’est qu’il se mettait à chantonner en plus…

« Notre père – Dmitry – a une sœur jumelle. Comme c’était ma mère porteuse, Aliocha adore raccourcir l’histoire comme ça… Et c’est aussi pour cela que je ressemble au mauvais père. » On s’était assuré de me l’avoir assez rabâché pour être sûr que je ne l’oublie jamais. « Bien, voilà le plateau de boissons ! » Je soupirais avec soulagement, heureux de voir enfin la distraction tant attendu arriver. Ce n’était pas trop tôt ! Encore un peu et Aliocha se mettait à parler en long, en large et en travers de mes cours de danse, ou de mon don. Pourquoi est-ce qu’il ne pouvait pas raconter comment il m’avait perdu alors que j’avais à peine dix ans en plein Londres, pour une fois ? « J'ai ouvert une bouteille de champagne pour nous quatre. Et pour mes fils qui ont des goûts premier prix, j'ai ouvert la vodka. » « Daddyyy… » Nouveau soupir de ma part. Est-ce que lui aussi, il était obligé de me mettre dans une situation aussi embarrassante devant Aria ? Comment est-ce qu’ils pouvaient encore se demander pourquoi je ne leur avais pas présenté plus rapidement ma petite-amie ? « Comment ils peuvent, avec ton sang, aimer ça ? Même moi, j'ai plus développé des goûts de luxe d'eux ! Tenez, Aria. » Je. Vais. Mourir. « Merci. »  Comment Aria faisait-elle pour être aussi calme, aussi attentive à leur histoires sans tiquer devant leurs manières et leurs paroles ? Et je n’étais pas encore au bout de mes peines, mes pères semblaient beaucoup trop ravis à l’idée de parler à Aria de ses parents. Comme si mon frère ne suffisait pas… « Bon, je vais aller nourrir les chats. » Je me levais, en profitant d’une pause entre deux récits de… de conneries, il n’y avait pas d’autres mots, de mes pères à Poudlard. Le fait qu’ils ne se soient jamais fait renvoyés relevait du mystère, si on excluait l’influence et la fortune de leur famille respective.
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Si l'on est intelligent, la seule chose dont on ait à s'occuper est d'avoir la joie au cœur Avec Alekseï Romanov Vendredi 8 décembre 2001

Alors que j'écoutais en souriant légèrement les histoires des pères de Peter, je me rendis rapidement compte que Harry était très mal à l'aise. En témoigne son départ du salon. « Bon, je vais aller nourrir les chats. » Par politesse, j'écoutais la fin de l'histoire de Peter en riant, je bus une gorgée de champagne, et je leur demandais de m'excuser ; j'allais voir Harry. Je voulais surtout vérifier que tout allait bien. Je le rejoignis dans la cuisine, et je posais doucement une main sur son dos, pour qu'il me regarde. « Ma famille est aussi absurde que la tienne, si cela peut te rassurer. » Pas le même genre d'absurde, bien sûr. La mienne était plus gothique que LGBTQIA+. Mais malgré tout… « Je m'amuse beaucoup, tu sais. Je suis contente de les rencontrer officiellement. Merci de m'avoir fait confiance. » Je lui souris, avant de l'embrasser discrètement. J'espérais qu'il finirait par profiter de sa soirée autant que moi. Sinon, si il fallait, on la terminerait dans sa chambre, à l'abri des regards, avec ses chats à discuter toute la soirée…!              
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