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L'antre de la CitrouilleMardi 1er janvier 2002Jamais je n’aurai pensé ressentir autant de chose en faisant pénétrer Soleil dans la maison familiale. J’ai toujours sût qu’elle était différente, plus moderne que d’autre demeure que je connaissais, comme la maison de mes cousins ou le manoir des Blackwood. Mais pour moi, elle était juste neuve et bien entretenue, pas luxueuse. Certes, elle ne ressemblait pas à l’appartement de mes premières années, mais je pensais que c’était normal. Je me sentais un peu mal à l’aise à l’idée de ne pas avoir assez conscience du monde qui m’entourait. Étais-je vraiment si innocent et déconnecté de la vie réelle ? Je fis tout de même visiter ma maison à la jeune femme, en essayant de passer le plus vite possible les pièces communes comme le salon et la cuisine, sur lesquels donnait l’entrée. Je pris la main de Soleil, en entourant ses doigts avec les mieux pour la faire monter les escaliers. La maison était totalement silencieuse, Trésor étant toujours avec Luna, et mes parents au Lussuria. Et… ça me plaisait bien.

Je poussais enfin la porte blanche de ma chambre, en entraînant Spencer à ma suite avant de la coller à moi pour l’embrasser. Le malaise se dissipait maintenant que j’étais dans un espace totalement familier, et je commençais à ressentir cette chaleur dévorante au creux de mon ventre. Je souris en rompant le baiser, une main glissant sur les bras de la jeune femme avant que je ne me mettes à signer : « Tu as envie d’explorer, non ? » Je lui adressais un sourire totalement attendrie. « C’est ce que j’aime chez toi. Ta curiosité. » Comment est-ce qu’elle pouvait se retenir de fouiller parmi mes disques, de regarder attentivement chaque clichés familiaux qui ornait mon mur et une partie de la porte de mon dressing, ou de jouer avec la petite peluche en forme de citrouille au crochet sur mon lit ? Car c’était bien pour ça qu’elle était aussi… aussi brûlante lorsque je caressais sa peau, non ? Instinctivement, je repris possession de ses lèvres en la faisant basculer sur mon lit. « Je suis prêt. » Un nouveau baiser, que je me fis un plaisir de faire durer. « Je peux répondre à toutes tes questions. » Je m’approchais de ses lèvres, avant de m’éloigner en souriant, étonné de m’amuser autant de ce genre de situation. « Mais je réclame un baiser pour chaque réponse. » Mon côté économe me souffla que ce n’était pas cher payé, surtout si c’était toujours aussi agréable.
:copyright:️ Justayne

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L'antre de la Citrouille Avec Judas Arcangeli Mardi 1er janvier 2002

La soirée au Lussuria avait été magique. Finalement, on avait passé plus de temps dans les coulisses à s'embrasser qu'à aller danser. Bon, on en partagea quand même une ou deux, nous étions pas dans un night-club pour rien. On alla aussi régulièrement reprendre des coktails ; le Judas étant devenu mon nouveau préféré pour genre toute la vie. Essentiellement parce que je pouvais récolter quelques gouttes sur les lèvres du vrai Judas. Bref. Une fois minuit sonné, on salua ses parents pour rentrer chez lui. Ses parents faisaient la fermeture, alors, ça nous permettait de passer encore plus de temps tout les deux, ce dont j'étais trop ravie. Jamais Judas n'avait été aussi… Empressé, et il fallait avouer que ça avait réveillé tous mes hormones. Bon, ça ne faisait que deux mois qu'on était en couple, mais je n'étais plus vierge, et Judas non plus, selon les rumeurs. Alors la date… On s'en fichait un peu, non ?

Mais avant que je ne lui saute dessus, avec son consentement, Judas me fit un rapide tour de sa maison. J'avais ouvert de grands yeux en voyant la décoration, très loin de la mienne. Déjà, Judas était genre méga riche. Je le savais déjà, mais je n'avais pas idée à quel point. La déco était blanche, épurée, mais stylée, même si ce n'était clairement pas mon genre. La cuisine était grande, il avait une salle de sport, et il me semblait même avoir aperçu une piscine et un jacuzzi. Je souris quand on arriva dans sa chambre, la pièce que j'avais, au fond, le plus envie de voir. Sa bulle, son intimité, la pièce qui était censée lui ressembler. J'avais à peine eu le temps de regarder que Judas se colla à moi pour m'embrasser. Je mis mes bras autour de son cou pour répondre à ce baiser, mais je ne pus m'empêcher d'ouvrir les yeux pour jeter des regards… Ce que Judas avait remarqué. « Tu as envie d’explorer, non ? » Je répondis d'abord avec un sourire désolé. « Je meurs d'envie de fouiner. C'est chez toi ici, c'est genre ta chambre, ta pièce, j'ai envie de voir comment tu te l'ais appropriée ! » « C’est ce que j’aime chez toi. Ta curiosité. » Je lui adressais un sourire, et je posais un baiser sur la joue avant de commencer à faire le tour.

Je commençais à regarder attentivement tous les disques qu'il avait ; je reconnaissais quelques noms de groupes sorciers qui passaient à la radio. Puis je me levais pour regarder les photos. J'en reconnus pas mal, sa sœur évidemment, ses parents, Emilia, la patronne de ma mère, Hitomi, Indiana et Arsène, qui était dans mon année, Ezra, Zia et Esteban, qui avaient un an de plus, Luna que j'avais croisé au Lussuria. Je ne reconnus pas les adultes et une petite brunette. Etrangement, je me mis à rêver d'avoir aussi mon portrait sur ce mur. Puis je fis demi-tour pour regarder ses livres, et j'ouvris même la porte de son placard, défiant toute la bonne éducation de ma mère. Enfin, je m'assis sur le bord du lit, sa peluche citrouille entre les mains, en souriant alors que je reconnaissais son signe-nom au dessus du lit. Je ne pus m'empêcher de lâcher un rire quand Judas me rejoignit pour me faire basculer, et m'embrasser. « Je suis prêt. » Je mourrais d'envie de lui demander pourquoi il était prêt -est-ce que lui aussi avait toute sorte d'idées cochonnes en tête ?- mais il m'embrassait, longtemps, ce qui avait le mérite de faire chauffer mon sang pour la dixième fois de la soirée.  

« Je peux répondre à toutes tes questions. » « Vraiment… Toutes ? » Je lui souris et tendit les lèvres quand je vis qu'il voulait m'embrasser, mais il s'arrêta juste avant. « Mais je réclame un baiser pour chaque réponse. » Je me mis à rire, avant de caresser sa joue, en le regardant dans les yeux. Je suis tellement heureuse d'être là, avec lui. « Vous êtes un très bon négociateur, Monsieur Arcangeli.. » Je lui souris, avant de réfléchir. « Bon, voyons. J'ai vu que tu avais pas mal de membres de ta famille dans les photos, et tes amis, aussi. Mais c'est qui la petite brune, toute menue ? » Je confesse, je pensais au début que c'était une ex. Si il accrochait toutes les personnes qui comptaient un tant soit peu pour lui, peut-être qu'il avait une ex qui comptait plus que les autres, non ? Je savais que c'était possible, même si ce n'était pas mon cas. D'ailleurs, jamais même je n'avais été aussi heureuse qu'avec lui en ce moment. Mais il fallait bien avouer que je me sentais vraiment conne quand il me parla d'Enola, sa petite cousine. Pourtant, il m'avait beaucoup parlé d'elle après l'attaque des Détraqueurs. Je ne l'avais pas reconnue, sur le coup. Pour ma défense, je m'étais empêchée d'aller la voir à l'infirmerie, parce que je ne voulais pas la fatiguer après une telle épreuve.

Le truc, c'est que j'avais peur d'avoir rappelé ces souvenirs à Judas, alors, je remis ma main sur sa joue pour le regarder. « Un bisou. » Je sentis mon cœur s'accélérer quand il m'embrassa, et sans réfléchir, j'écartais les jambes pour qu'il se mette entre. Pour qu'il soit encore plus proche de moi. « Sur les photos, il y en a une de toi en maillot de bain. J'ai vu que tu avais des tatouages. » Je le regardais dans les yeux, en me sentant terriblement rougir à l'idée de la question que j'allais lui poser. « Je peux te déshabiller pour les voir ? » Il semblait vraiment surpris, et je me demandais si il n'allait pas mettre fin à notre petit jeu, quand Judas se redressa juste le temps d'enlever sa veste. Je ne pouvais pas dégager le regard de son torse, de ses tatouages. Je passais mes mains sur ses bras, puis contre sa poitrine, que je fis glisser dans son dos pour le rapprocher de moi, et l'embrasser une nouvelle fois, histoire de payer le prix de ma réponse. Et enfin, les joues encore plus rouges à cause du spectacle, je finis par poser ma dernière question : « Judas… Est-ce que tu voudrais faire l'amour avec moi ? »
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L'antre de la CitrouilleMardi 1er janvier 2002Si Soleil n’était pas aussi curieuse de tout, elle ne serait pas elle-même. Et c’était pour sa personnalité avant tout que j’étais tombé pour elle. Je la regardais fouiller partout en souriant, un peu en retrait pour la laisser libre d’explorer. Même le tiraillement brûlant que je sentais dans ma poitrine rendait la scène agréable, alors que j’aurais plutôt penser que l’éloignement de la jeune femme serait insupportable. Mais ça rendait le tout plus… plaisant d’apprendre la patience. Soleil virevolta partout dans la pièce en détaillant chaque pans de murs avant de revenir sur le lit en jouant avec ma peluche. « Vraiment… Toutes ? » Je lui fis un rapide signe de tête, avant de poser mes exigences. Je savais qu’elle ne serait pas contre, mais ça me plaisait de l’énoncer clairement : un baiser par réponse. C’était comme si j’avais un petit contrôle sur elle, et c’était étrangement loin de me déplaire. « Vous êtes un très bon négociateur, Monsieur Arcangeli… » Ne pas rire et se contenter de sourire à Soleil était la partie la plus dure d’être avec elle. J’aimais tout, son sourire, son humour, les étoiles dans les yeux. Et pourtant, il fallait que je me retienne pour ne pas montrer que je… l’aimais trop ? Je chassais cette pensée, pour me concentrer sur sa question – et surtout, ses lèvres que je ne lâchais pas du regard. « Bon, voyons. J'ai vu que tu avais pas mal de membres de ta famille dans les photos, et tes amis, aussi. Mais c'est qui la petite brune, toute menue ? » Je suivais des yeux pour savoir de qui elle me parlait. Tellement subjugué par sa bouche, je commençais à oublier toutes les photos. « Enola. Cousine. » Je répondis le plus simplement possible, pour lui donner plus de temps pour me poser des  questions. Et l’embrasser. Surtout pour lui prendre le plus de baiser possible.

« Un bisou. » Je voulais commencer doucement, mais mon corps semblait vouloir autre chose que ce que lui dictait mon cerveau. Est-ce que je pourrai un jour embrasser Soleil sans avoir envie de sentir sa peau contre la mienne ? Honnêtement, je commençais à en douter. Surtout quand elle écartait les jambes pour que je me glisse sur elle en lâchant un grognement sans le vouloir. Je commençais à avoir incroyablement chaud, et sa peau brûlante n’arrangeait rien. « Sur les photos, il y en a une de toi en maillot de bain. J'ai vu que tu avais des tatouages. » Je dévorais ses yeux, à défaut de sa bouche. Je voulais lui signer que ce n’est pas une question, mais je ne pouvais pas la lâcher. « Je peux te déshabiller pour les voir ? » Il y eut un léger flottement entre nous deux le temps que j’intègre sa demande. Je… Elle me désirait. Comment est-ce que j’ai fait pour ne pas m’en rendre compte avant ? Et moi aussi, tout autant qu’elle, si ce n’est plus. Et je voulais qu’elle me voit comme personne ne m’avait jamais vu avant. C’était une sensation étrange, nouvelle, tout comme ce qui se passait depuis le début de soirée dans mon bas-ventre. J’enlevais ma veste en souriant, fier de voir le rouge colorant les joues de Spencer. Fier de ressentir ce que ça faisait d’être son objet de désir. Et je commençais à comprendre, en sentant ses mains sur ma poitrine, tout les avantages d’une chemise ouverte. Je la laissais venir sur moi, en étant tout de même un peu surpris que des tatouages fassent cet effet. Je n’en avais même pas tant que ça…

« Judas… Est-ce que tu voudrais faire l'amour avec moi ? » Ma chemise tomba au sol avant que je ne puisse vraiment réfléchir à ma réponse, et j’avais remonter sa robe sur ses cuisses avant de hocher la tête. Je pressais mon corps – mon sexe, me suis-je dit dans un éclair de lucidité – contre le sien en me laissant aller à un second grognement, un peu plus fort et… bestial cette fois. J’avais un énorme besoin de Soleil, et tout en moi voulait lui faire savoir. La toucher était le plus merveilleux des présents qu’elle pouvait m’offrir. Est-ce qu’elle le savait ? Tout semblait comme un rêve entre le fait qu’elle me déshabillait si vite, ses gémissements, les miens, la chaleur… Je regardais Soleil, mon Soleil dans les yeux en sentant sa main répondre à mon envie de plus en plus pressante. Je devais agripper sa taille pour ne pas avoir la sensation de me noyer. Et malgré tout mes efforts pour me contenir, les grognements se firent de plus en plus rauques et pressants. Impossible de réfléchir ou de me contrôler sous ses doigts. Jusqu’à une expérience quasi divine – qu’Il me pardonne de blasphémer, mais il n’y a pas d’autre mots. Et je n’en avais pas non plus pour signifier à Soleil que j’allais jouir de ses caresses incessantes. Je plantais mes yeux dans les siens, en luttant pour les garder ouverts, une main sur ses fesses, l’autre pressant son sein, le souffle de plus en plus fort. Il fallait qu’elle arrête si elle voulait faire l’amour. Il fallait qu’elle continue pour ne pas me rendre fou. Je la suppliais du regard, avec des grands yeux qui lui criaient que je ne tenais plus, que je tenais plus du tout. Et elle continuait à sourire. J’emportais cette image avec moi quand mon corps fut traversé d’un ultime spasme me déchirant de part en part.

J’avais l’impression qu’une journée entière s’était écoulée quand je rouvrais les yeux, le coeur tambourinant dans ma poitrine. Je caressais d’une main un peu distraite le bas-ventre de mon Soleil, en explorant sa féminité le temps que ça revienne. Et les caresses et le parfum de la jeune femme aidants, elle me fit signe que c’était prêt bien plus tôt que je ne l’aurais crû. Avec un petit sourire conquérant, je la laissais glisser le préservatif, et me chevaucher. Je me sentais… prêt ? Non, j’étais certain de me sentir prêt. De toute manière, tout irait bien. Spencer pensait que je n’étais pas novice dans l’amour, et je n’avais rien fait pour le lui démentir. Je ne me sentais pas novice quand je l’avais touché au bord de l’orgasme. Pourquoi l’amour devrait-il être différent ? Mon souffle s’accélérait au rythme de nos baisers et des ondulations de son corps sur le mien. Bientôt, je devrais la pénétrer. Il le fallait. J’en avais envie, bien sûr. Plus je sentais le moment se rapprocher, plus je devais rester suspendue aux lèvres de la jeune femme. Je manquais d’air, j’essayais de combler ce vide par nos baisers. Je fermais les yeux, pour chasser les points noirs qui commençaient à se dessiner peu à peu. Ma respiration était laborieuse. Laborieuse et douloureuse comme quand… Je sentais la  panique commencer à remplacer toutes les autres émotions, et ma main tâtais le bord de mon lit pour trouver la poignée de ma table de nuit. J’en aurai presque pleurer de frustration. Pourquoi maintenant ? Pourquoi ? Je ne répondais pas aux inquiétudes de Spencer. Je ne les entendais pas vraiment… Mon coeur commença à s’apaiser un peu lorsque je mis la main sur ma ventoline, mais je n’arrivais toujours pas à respirer. Je secouais vaguement la pompe avant de la prendre, toujours aussi paniqué à l’idée de m’étouffer devant elle. Ou pire. Finir à l’hôpital encore une fois. Je pressais le bouton, deux fois avant de m’étendre et de la lâcher sur le sol en fermant toujours les yeux. La meilleure soirée de ma vie venait de tourner au cauchemar en quelques secondes, mais j’étais encore trop sonné pour pleinement le réaliser.
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L'antre de la Citrouille Avec Judas Arcangeli Mardi 1er janvier 2002

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Au moment où j'allais lui demander si tout allait bien, quand ses mains lâchèrent mon corps, précipitamment. « Judas, tout va bien ? » Je commençais à être sérieusement inquiète, mais il ne me répondit pas avec ses gestes de la main habituels pour commencer à fouiller dans sa table de chevet et sortir une ventoline qu'il aspira d'un coup. Je ne savais pas comment l'aider pour aller mieux, alors, je me contentais de caresser sa joue, comme pour essayer de lui remettre les pieds sur terre. « Est-ce que ça va mieux ? C'était une crise d'asthme ? » Judas avait l'air d'aller mal, et ça me brisait le cœur. Je ne voulais pas qu'il culpabilise, qu'il regrette ou quoi que ce soit dans ce genre. Je ne voulais pas… Je ne voulais pas qu'il me quitte.

Pour ne pas attraper froid, je finis par mettre un tee-shirt et remettre ma culotte. Tant pis, je prendrai une douche plus tard, je ne voulais pas quitter Judas. Je me rassise à côté de lui. Je le regardais, mais lui semblait regarder ailleurs. En l'observant un peu mieux, je compris qu'il n'avait pas les yeux dans le vague, mais il semblait fixer son placard. « Tu as besoin de quelque chose ? Un pull ? » Pour lui rendre service, je me levais pour l'ouvrir, quand je tombais sur quelque chose… D'inattendu. Le placard était bien plus grand que j'imaginais, et surtout, tous les vêtements n'utilisaient que la moitié de la place. Et l'autre moitié était occupé par une sorte de petit espace cocooning avec des coussins, et même du thé. Je me tournais vers le jeune homme, surprise. « Qu'est-ce que c'est ? » Ça ressemblait à une sorte de cachette secrète, un espace de réconfort. Voir une safe place. C'était vraiment très étonnant. Je regardais les explications de Judas, et je lui souris doucement. « Tu veux dormir là, cette nuit ? » Je me mordis la lèvre inférieure. « Et… je peux dormir avec toi ? »
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L'antre de la CitrouilleMardi 1er janvier 2002Je sentais mon coeur tambouriner dans ma poitrine à m’en fissurer les côtes. Je sentais mes tempes pulser si fort que j’avais l’impression d’en devenir aveugle. Et je sentais surtout la honte qui commençait à m’envahir. Je n’avais jamais voulu que mon Soleil sache pour les crises d’asthmes, et encore moi que l’une d’entre elle se déclenche au pire moment. Je m’en voulais d’avoir gâché une chose que j’attendais avec autant d’impatience, et d’avoir tout gâcher pour elle aussi. Le souvenir de l’orgasme était déjà bien loin, et je n’avais qu’une envie : me rouler en boule dans mon placard, comme un enfant. « Est-ce que ça va mieux ? C'était une crise d'asthme ? » Je hochais la tête en signe d’affirmation assez rapidement, en espérant qu’elle ait compris. Je ne voulais pas en parler. Je voulais faire comme si rien ne s’était passé, et que l’asthme n’existait pas dans ma vie. Et je voulais surtout arrêter de fixer mon placard, mais je ne pouvais pas m’en empêcher. C’était un mécanisme de survie, selon ce que ma mère avait lu dans des ouvrages de psychologie enfantine.

« Tu as besoin de quelque chose ? Un pull ? » Vouloir arrêter la jeune femme était utopique et, bien que la plupart du temps, je trouvais merveilleux son caractère volontaire, cette fois-ci il me laissa une petite sensation de malaise. « Qu'est-ce que c'est ? » Résigné, je me levais, puisqu’il fallait bien que je lui explique la fonctionnalité de ce placard. « L’endroit où je vais quand ça va mal. » Je pris sa main dans la mienne, hésitant entre la honte de voir un de mes secrets aussi exposé à son regard et le soulagement d’être sincère et honnête avec elle. « Mon père l’a fait. » J’allumais la petite veilleuse qui avait accompagné de nombreuses nuits de mon enfance, avant de refermer la porte derrière Soleil. Instantanément, je me sentais tout de suite comme soulagé d’un grand poids. « Il y a de quoi manger. Beaucoup de couvertures. Des livres. De la musique. Des peluches. Des boissons. » Je lui désignais tout ce que je possédais dans cet endroit, en gardant sa main dans la mienne. J’étais étonnamment rassuré de sentir qu’elle n’avait aucun désir de fuir. « Ma chambre était trop grande. J’avais peur. Les crises me faisaient peur aussi. Je préférais être ici. » « Tu veux dormir là, cette nuit ? » Je posais ma main sur la joue de la jeune femme, caressant doucement sa joue avec mon pouce en hochant la tête. « Et… je peux dormir avec toi ? » Mon baiser était fait sur une impulsion, tout comme le fait que je la plaque plus ou moins doucement contre le mur. J’étais soulagé. Reconnaissant. Et éperdument amoureux d’elle.

Je mis fin à notre baiser en l’invitant à s’asseoir entre mes jambes. Je pris sur la table de chevet à côté de moi un petit carnet, et un crayon. Il serait plus facile d’écrire que de signer, dans cette position. « Soleil. Tu es ma première fois. Pour le placard. » Je l’embrassais sur la joue, avant de continuer à tracer quelques mots : « Pour le sexe. » Et je me permis d’être plus explicite, en soulignant certains mots. « Tu es ma vraie première fois. Spencer, mon Soleil. Je, jamais, je n’ai jamais été touché avant. Par personne. Pas par moi non plus. » C’était elle qui avait réveillé quelque chose en moi. Un désir insoupçonné, et un amour immense. Une passion pour le peu dont j’avais pût goûter. « Je suis désolé pour l’asthme. Je voulais aller plus loin. » La tête contre son épaule, j’embrassais son cou. Chastement, cette fois. Du moins, j’essayais. « Je veux te voir heureuse. Dans mon lit. (j’ai adoré te voir nue) » En parler par écrit était plus simple. Il faudrait que j’apprenne à Soleil les signes pour pouvoir parler de tout cela, mais est-ce que j’étais prêt ? Rien que de penser à ce futur genre de séances, je n’avais qu’une envie en tête : la déshabiller. Est-ce qu’elle savait au moins quels effets elle était en train de produire sur mon corps, mon esprit et mes pensées ?
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L'antre de la Citrouille Avec Judas Arcangeli Mardi 1er janvier 2002

Je voulais simplement aider Judas, pas le mettre plus mal qu'il ne l'était. Pourtant, c'est exactement l'impression que j'avais quand je découvris son placard. « L’endroit où je vais quand ça va mal. Mon père l’a fait. » Judas rentra dedans, pour allumer une petite lumière. Ça ressemblait vraiment à une petite chambre. Une maison de poupée, avec tout le confort. J'étais aussi soulagée de voir qu'il refermait la porte derrière moi, et pas devant. Il ne m'excluait pas. « Tu me fais visiter ? » « Il y a de quoi manger. Beaucoup de couvertures. Des livres. De la musique. Des peluches. Des boissons. » Je lui envoyais une petite impulsion dans sa main. Comme pour lui montrer que j'étais là. Ça me brisa le cœur quand il m'expliquait l'utilité de cet espace. Que c'était un refuge. Je compris alors qu'il voulait peut-être rester dormir là cette nuit, chose que je lui demandais. Et je lui demandais aussi si je pouvais rester avec lui. Son baiser passionné contre le mur me rassura. Et me fit du bien. Je l'aimais tellement.

Il stoppa ce baiser pour me faire asseoir entre ses jambes. Je passais un bras autour de son cou pour me sentir encore plus proche de lui, en faisant attention à libérer ses mains quand je vis qu'il attrapa un carnet pour écrire. « Soleil. Tu es ma première fois. Pour le placard. » Je lis ces mots, assez surprise. Il n'avait jamais fait autant confiance à quelqu'un avant ? Bon, après, ce n'était pas lui qui me l'avait montré, mais moi qui l'avait découvert. « Pour le sexe. » « Tu…? » Puis je finis par me taire, en attendant qu'il écrive plus. Mais je ne pensais vraiment pas qu'il était vierge. Des filles disaient qu'elles avaient couché avec lui. Alors ces grognasses disaient faux ? « Tu es ma vraie première fois. Spencer, mon Soleil. Je, jamais, je n’ai jamais été touché avant. Par personne. Pas par moi non plus. » « Merci de ton honnêteté. Pour tout. » Je lui souris doucement, avant d'embrasser sa joue. Moi comme lui, on ne pouvait pas s'empêcher de s'embrasser, tout le temps. « Je suis désolé pour l’asthme. Je voulais aller plus loin. » « Ne t'excuse pas ! Tu… » Je fus coupée par son baiser dans mon cou, et je fermais les yeux de contentement. Ça allait être dur de ne pas lui sauter dessus une seconde fois. « Je… Je sais plus ce que je voulais dire. » Je rouvris les yeux quand je l'entendis écrire de nouveau.  

« Je veux te voir heureuse. Dans mon lit. (j’ai adoré te voir nue) » Je ne pus m'empêcher de rire doucement en lisant ces mots. « J'ai adoré aussi être nue devant toi. Jai adoré te voir nu. J'adore tes tatouages, j'adore ta croix autour de ton cou.. » Je l'embrassais doucement, une main contre sa joue, le cœur battant. « Je t'adore toi. Et je suis vraiment heureuse avec toi. Alors… jure-moi de ne jamais me lâcher. » Je le regardais dans les yeux, avant de l'embrasser une nouvelle fois. On s'embrassait tellement passionnément que Judas en abandonnait presque son calepin. La seule chose qui m'empêchait de le déshabiller de nouveau était que je me souvenait que j'avais un cadeau pour lui. « Je ne t'ai pas offert ton cadeau de Noël ! Attends-moi ici, je reviens de suite. » Je lui fis un clin d'oeil, avant de me précipiter hors de son placard. Je fouillais dans mon sac pour en sortir mon ukulélé, et je retournais sur ses genoux, la porte fermée derrière moi. Je commençais à gratter les cordes. « Tu reconnais cet accord ? » Je lui fis un clin d'oeil, avant de commencer à chanter. Je me souvenais de sa chanson préférée, et ça faisait un mois que je l'apprenais, sur mon instrument et les paroles aussi. J'aimais chanter, ma mère disait que j'avais une belle voix, mais c'était stressant de le faire devant un vrai musicien. Mais ça ne m'empêchait pas de mettre tout mon cœur dans cette chanson.

Mardi 1er janvier 2002 - Au matin

« Judas ? Réveille-toi, vous avez un train à prendre, tout à l'heure ! » C'est la voix de la mère de Judas qui me réveilla, et le fait qu'elle toque à la porte du placard. J'ouvris difficilement les yeux, avant de lui sourire. « Bonjour. Bien dormi ? » J'embrassais doucement ses lèvres, avant de me lever. Si je ne le faisais pas maintenant, je me rendormais direct. « J'espère que je ne t'ai pas trop dérangé. Il paraît que je bouge même quand je dors. » Dixit mon frère de quand nous étions petits, mais je ne vois pas pourquoi ça aurait vraiment changé. J'enfilais un pull par dessus mon pyjama, et Judas m'entraîna doucement dans la cuisine. Il y avait déjà ses parents d'attablés. Même en peignoir et avec un chignon à la va-vite, la mère de Judas était magnifique. Par contre, c'est normal si Lilith était déjà méga pimpée, même en tenue de sport ? Et qu'est-ce qu'elle faisait en tenue de sport ? « Bonjour, Spencer, bonjour Judas. Servez-vous. Quest-ce que tu bois, Spencer ? Nous avons de tout, mais que du lait végétal. Votre soirée s'est bien terminée ? » « J'adore le lait végétal, ne vous en faites pas. Et la soirée était vraiment bien, ne vous en faites pas. » J'échangeais un regard complice avec Judas en m'asseyant à table. Elle était même mieux que ce que j'imaginais. Je me servis du thé avec du lait végétal, avant de commencer à me beurrer une tartine avec un pain totalement étrange. « Judas, avec ta sœur, nous comptons faire un peu de yoga, avant de vous laisser faire vos bagages. Tu veux nous rejoindre ? » Je levais la tête, curieuse. « Du yoga ? »                    
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L'antre de la CitrouilleMardi 1er janvier 2002Je n’avais jamais pensé que je ferais visiter mon endroit secret à quelqu’un. J’étais même assez frileux à laisser y entrer les membres de ma famille, alors quelqu’un d’extérieur… Mais Soleil avait ce pouvoir de me donner envie de me mettre à nu devant elle – métaphoriquement ou non, d’ailleurs. C’est grâce à sa simplicité et à sa bonté que je me sentis assez à l’aise pour lui parler un peu plus de moi,  et de m’autoriser à faire une remarque sur ce qui venait de se passer dans ma chambre. La voir nue… je crois que cette vision hantera de façon agréable mes nuits pendant longtemps. « J'ai adoré aussi être nue devant toi. J’ai adoré te voir nu. J'adore tes tatouages, j'adore ta croix autour de ton cou.. » Je répondis à son baiser en caressant la main qu’elle laissait sur ma joue, en souriant. Je me sentais étrangement fier et content de moi-même en entendant ces mots de sa bouche. Qui aurait pût penser que des tatouages ou un symbole religieux face un tel effet sur la jeune femme ? « Je t'adore toi. Et je suis vraiment heureuse avec toi. Alors… jure-moi de ne jamais me lâcher. » Je jura, un peu trop vite en formant les signes avec mes mains. Un peu moins vite, en réfléchissant, je jura une seconde fois en pensée. Sur Lui. Je Lui donnais ma parole de toujours aimer Soleil, s’Il le voulait.

« Je ne t'ai pas offert ton cadeau de Noël ! Attends-moi ici, je reviens de suite. » Je regarda la jeune femme détaler avec étonnement. Est-ce que j’avais rêvé, ou elle venait de me faire un clin d’œil ? Avant que je ne puisse faire le point sur mes pensées, elle revint si vite que j’eus peur qu’elle glisse sur le sol. Je préférais la savoir sur moi, avec un bras passer autour de sa taille pour… plus de sécurité. Et de proximité. « Tu reconnais cet accord ? » Je souriais contre sa joue, en hochant doucement la tête. Bien sûr que j’avais reconnu l’accord, dès les premiers instants même. Mon coeur se serra en l’entendant commencer à chanter. Sa voix était si belle, si pure que j’avais l’impression d’assister à quelque chose d’encore plus intime que nous deux, nus, dans mon lit.

Mardi 1er janvier 2002

« Judas ? Réveille-toi, vous avez un train à prendre, tout à l'heure ! » C’était bien la première fois de ma vie que j’aurai souhaité ne pas entendre la voix de ma mère. Dormir avec mon Soleil dans mes bras était l’un des meilleurs cadeaux qu’elle avait pût me faire, ex-æquo avec sa chanson. « Bonjour. Bien dormi ? » Je lui fis doucement signe que oui, avant de commencer à m’étirer en lui tournant le dos. J’avais des courbatures de cette nuit, et ce n’était pas seulement parce que je m’étais endormi assis. Et la dernière chose que je souhaitais, c’était que la jeune femme s’en rendre compte et s’excuse. « J'espère que je ne t'ai pas trop dérangé. Il paraît que je bouge même quand je dors. » Je haussais les épaules en souriant dos à elle, avant de lui prendre la main pour la mener à la cuisine. J’y saluais ma mère, Trésor et notait que mon père n’était toujours pas levé, comme à son habitude. Ma mère allait sûrement devoir le tirer du lit dans une dizaine de minutes. « Bonjour, Spencer, bonjour Judas. Servez-vous. Qu’est-ce que tu bois, Spencer ? Nous avons de tout, mais que du lait végétal. Votre soirée s'est bien terminée ? » « J'adore le lait végétal, ne vous en faites pas. Et la soirée était vraiment bien, ne vous en faites pas. » Soleil était réellement parfaite en tout point. Et son sourire était juste à tomber.

« Judas, avec ta sœur, nous comptons faire un peu de yoga, avant de vous laisser faire vos bagages. Tu veux nous rejoindre ? » La voix de ma mère me tira de mes contemplations, presque douloureusement. « Du yoga ? » Je me tourna vers Soleil, en lui offrant un petit sourire presque contrit. J’avais presque l’impression de lui avoir encore caché une facette de ma personnalité. Peut-être qu’elle trouvait que cela commençait à faire beaucoup ? « Je n’ai pas le droit de faire beaucoup de sport, à cause de… » Je ne signa pas pour asthme, me contentant de désigner ma poitrine. « Je n’avais même pas le droit d’aller en cours de Vol en première année. » Mes parents – mon père, surtout – avaient peur que le fait d’être en altitude et soumis à des efforts trop intense détériore l’équilibre précaire que mon asthme avait atteint au cours de mon enfance. « Le yoga me permet de faire du sport. D’entraîner mes muscles. Mon souffle. » Et de me détendre, bien entendu, sans parler du fait que c’était une activité familiale : nous étions trois à s’entraîner, tandis que mon père regardait ma mère en prenant son petit-déjeuner. Cela avait toujours été ainsi, et j’espérais que rien ne changerait. « Maman : oui. » Je signais rapidement, avant de me retourner vers Soleil. « Tu veux participer avec moi ? » Lui demandai-je avec un grand sourire engageant.
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L'antre de la Citrouille Avec Judas Arcangeli Mardi 1er janvier 2002 - Au matin

Quand j'avais rencontré Judas dans le train, je ne pensais pas que, quatre mois plus tard, je me retrouverai dans sa cuisine familiale avec sa mère et sa sœur. Encore moins que sa mère était célèbre ! Il était si discret. Ou alors, je vivais vraiment dans mon monde, comme le disait Maggie ? Après tout, il paraissait que tout le monde savait qui étaient ses parents. Sauf moi, visiblement. Enfin, jusqu'à maintenant ! Mais franchement, qu'est-ce que j'en avais à faire ? Sa mère avait juste… L'air d'une mère. Attentive à ses enfants, à faire en sorte que ses invités se sentent bien. Elle parlait même de leurs activités familiales, comme le yoga ! Je me tournais vers Judas, qui commença à m'expliquer en signant. « Je n’ai pas le droit de faire beaucoup de sport, à cause de… » Il me montra sa poitrine, et je compris qu'il parlait de son asthme. Je lui fis un petit sourire, pour l'inviter à continuer. « Je n’avais même pas le droit d’aller en cours de Vol en première année. » « Tu ne faisais même pas de Vol ?? » Je ne pus m'empêcher d'intervenir, choquée. Genre, le vol, c'est trop bien !! C'est quand je vis le regard baissé de sa mère que je compris ma boulette. « Désolée, j'ai parlé trop vite… » Encore une fois. Je me redressais, et j'essayais de reprendre contenance. Comme si mes paroles avaient déjà été oubliées.

« Et donc, le yoga ? » « Le yoga me permet de faire du sport. D’entraîner mes muscles. Mon souffle. » « Je n'ai jamais fait de yoga. C'est trop stylé. » Quand j'étais petite, j'avais traîné un peu au club de foot de mon père, mais jouer au ballon ne m'intéressait pas. Sauf pour des figures de gym, mais Dada voulait pas me prêter, sous prétexte qu'il en avait besoin pour son équipe. Tonton Allen avait fini par m'offrir un Souaffle, juste pour ça. Ça doit être le seul ballon de Quidditch que je possède, et c'est juste pour jouer avec quand j'ai trop plein d'énergie. Judas se tourna vers sa maman pour lui dire que oui, il allait la rejoindre, avant de me regarder. « Tu veux participer avec moi ? » « Je peux ??? » Son grand sourire m'indiqua que oui, et même sa mère me sourit. Par Merlin, quand maman saura ça ! Sauf que quand je sauta sur mes pieds, prête à y aller, je me rendis compte d'un problème. « Mais, attends. Il faut des affaires de sport, non ? J'ai rien. Sauf si je peux le faire en pyjama ? » « Aucun problème, je peux te prêter des affaires. » « Et moi, je vais aller réveiller ton père. » Les deux se levèrent à leur tour, pendant que je déposais un baiser sur la joue de mon petit copain. Tant pis pour la pudeur, je l'aimais trop ! Et j'étais trop heureuse.

Je suivis Lilith dans sa chambre. Beaucoup trop stylée. Mais j'eus à peine le temps d'observer le coin bureau qui semblait caché qu'elle me tendit des vêtements. Je les avais déjà vu en vitrine, elle avait des vêtements vachement à la mode alors ? « Tu comptes garder tes bagues pour le yoga ? » C'était marrant, ce détail chez elle. Elle était toujours très élégante, très à la pointe de la mode. La seule chose qui détonnait était ses nombreuses bagues. Pendant que je me changeais, on parlait rapidement de Judas. Je lui disais à quel point il était formidable, et à quel point je l'aimais, et à quel point j'avais passé une bonne soirée avec lui et que j'allais sûrement insister pour faire la ronde des préfets avec lui, tout à l'heure dans le train. Je n'étais pas sûre de savoir pourquoi, mais ça semblait rassurer Lilith. Puis, elle me guida à…. « La salle de sport ? Vous avez une salle de sport ?? » Je parlais à voix haute, avant de me rendre compte qu'il n'y avait pas que Judas dans la dite-salle de sport. Il y avait ses deux parents. « Bonjour, monsieur Arcangeli ! Vous faites le yoga avec nous ? » Je me tournais vers le père de Judas, un grand sourire sur mes lèvres. Il semblait encore à moitié endormi avec sa tasse de café, mais hé, pourquoi il serait dans la salle de sport, sinon ?

Et puis, franchement, lui demander me permettait de ne pas mater ouvertement Judas. Comment on pouvait être aussi beau en marcel ? J'étais à deux doigts de me jeter contre lui pour caresser ses bras musclés, mais, franchement, ça se faisait pas trop alors qu'il y avait ses parents. Vivement qu'on trouve un wagon vide pour flirter pendant tout le trajet…! « Vous êtes prêts, les enfants ? » La maman de Judas nous posa doucement cette question, avant de lancer la musique. Je mis sur le tapis à côté de Judas, alors que sa mère était en face de nous, pour nous guider. Elle donnait le nom des différentes postures qu'elle faisait, et franchement, je kiffais bien. C'était marrant d'essayer de la suivre sans perdre l'équilibre, avec le reflet de Judas en face de moi. Je veux dire, il est tellement canon…! Et puis, mes parents auraient été tellement impressionnés de me voir si calme et sérieuse et silencieuse pendant… Pfiouuuu ! Vingt minutes ? Jusqu'à ce qu'elle nous fasse allonger sur le dos. « Maintenant, nous allons nous détendre en adoptant la position du cadavre… » Du… Quoi ? « La posture du quoi ? Du cadavre ? » Sans réfléchir, je sentis le fou rire franchir mes lèvres, sans pouvoir m'arrêter. Sérieusement, qui était l'idiot qui avait donné un nom pareil ? Imcapable de m'arrêter, je me redressais, les larmes aux yeux. « Je suis désolée, mais comment on peut se détendre en faisant le cadavre ? » Merde, c'était reparti. Mon fou rire, j'entends. Je n'arrivais pas à me calmer, et mes abdos me faisaient sérieusement mal.              
:copyright:️ Justayne[/color][/b]

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Don't kill my vibes !

descriptionL'antre de la Citrouille EmptyRe: L'antre de la Citrouille

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L'antre de la CitrouilleMardi 1er janvier 2002Peut-être que je n’aurai pas dû autant parler de mes soucis de santé à Soleil. Je me sentais tellement bien, tellement en confiance avec elle que c’était tout naturel de le faire pour moi, mais quand je voyais la réaction de ma mère… Ce n’était en aucun cas de sa faute à elle, de toute façon. Elle n’avait pas à se sentir coupable. C’était plutôt à moi de l’être, pour avoir amener ce sujet sur le tapis sans penser une seule seconde à elle. Heureusement, la proposition d’une séance de yoga effaça bien vite ma maladresse. Je laissa ma petite-amie se faire guider par Trésor jusqu’à dans sa chambre, pour lui donner une tenue de sport, avant de me diriger vers notre salle. Ma mère n’avait pas besoin de moi pour réveiller mon père. C’était même plutôt contre-productif, d’après mon expérience : mon père préférait faire la sourde oreille quand je venais le tirer du lit, alors qu’avec ma mère, il était débout en moins de deux. Elle savait se montrer beaucoup plus persuasive que moi, étrangement. Je venais à peine de me changer quand mon père entra dans la salle de sport, suivant de très près ma mère.

« La salle de sport ? Vous avez une salle de sport ?? » Je me retourna pour adresser un immense sourire à Soleil. « Bonjour, monsieur Arcangeli ! Vous faites le yoga avec nous ? » Je me mordis la lèvre pour ne pas rire. Mon père venait de s’écrier que non, il n’allait absolument pas faire du sport. Il n’en faisait de toute façon jamais, à part si l’on comptait le trajet qu’il faisait tout les dimanches à pieds pour aller l’église. De toute manière, mon père piquait déjà un peu du nez dans sa tasse de café… La séance se déroula comme d’habitude, même si la présence de Soleil me distrayait un peu. Je ne pouvais pas m’empêcher de tourner la tête vers elle, et je comprenais un peu mieux les regards que se lançaient mes parents depuis toujours dans ce genre de moment. C’était juste de l’amour, pur et simple, entre eux. « Maintenant, nous allons nous détendre en adoptant la position du cadavre… » « La posture du quoi ? Du cadavre ? » Je n’avais même pas besoin de regarder Soleil pour savoir qu’elle allait rire. Je le sentais dans les vibrations de sa voix. Mais je me détournais quand même de la jeune femme, pour ne pas exploser à mon tour. Ce serait… désastreux. « Je suis désolée, mais comment on peut se détendre en faisant le cadavre ? » De trois quarts tourné, je sentais mes épaules se secouer violemment alors que je réprimais mon fou rire en pinçant les lèvres. La joie de vivre et le rire de Soleil étaient tellement contagieux, comment est-ce que je pouvais résister ?
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