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Un conte d'hiver Avec Indiana Nightshade Lundi 31 décembre 2001

« Ok, curry ou gratin de pâtes ? » Je regarde Hermione, ma petite sœur, alors que nous étions installés dans la cuisine. Il était bientôt 18 heures, et il fallait se décider maintenant. Pour préparer du curry, il fallait une demi-heure, pour le faire cuire, 40 minutes ! Si on voulait dîner tôt, il fallait se décider maintenant. A la base, je devais passer la soirée avec Indiana, mais alors que j'étais en train de checker ma tenue dans le miroir, vers 16 heures, avant de partir, j'avais entendu mon père m'appeler depuis le salon.

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Ma mère venait de perdre les eaux. Enceinte de sa troisième fille, mon père m'avait demandé de garder ma petite sœur -la deuxième fille, du coup- pour la soirée, en s'excusant de ruiner mes plans. Puis il chercha partout la liste des affaires qu'il ne devait surtout pas oublier pour la maternité -avec son hyperactivité, il oubliait facilement des trucs. Je la décrochais du frigo de la cuisine, je l'aidais à réunir ses affaires, puis, avec ma sœur, on regarda nos deux parents partir. C'est comme ça que je me retrouvais à baby-sitter ma petite sœur, au lieu de passer la soirée avec Indiana.

Qu'on soit bien clair, j'adore ma sœur. Et je savais qu'on allait passer une super soirée devant les derniers films que mon grand-père maternel, qui est moldu, nous a offert pour Noël. Mais entre nous, je regrettais quand même de ne pas passer la soirée chez les Nightshade. Esteban était au bal princier, mais Zia et Enola voulaient se faire une soirée tranquille, alors il m'avait invitée. On n'était pas ensemble, mais j'aimais passer du temps avec lui. Et au lit -ou tout autre endroit du château-, on s'éclatait. Alors, c'est avec un petit pincement au cœur que je finis par lui écrire une lettre où je lui présentais toutes mes excuses, avant d'aller voir Hermione.

C'est pour ça que, deux heures plus tard, nous étions dans la cuisine, à chercher ce qu'on allait manger. Est-ce qu'on allait faire honneur aux préférences culinaires de mon père, ou se contenter de simplicité pour ensuite se gaver de bonbons ? Hermione hésita encore, quand elle se leva brusquement en disant qu'elle entait quelque chose, et elle regarda par la fenêtre qui donnait sur la rue, en me disant qu'il y avait quelqu'un à la porte de la boutique. Boutique qui était fermée, je précise. Je me penchais aussi, et c'est avec stupeur que je vis : « Indiana ?! Attends, je descends t'ouvrir ! »

Je descendais les marches, arriva dans la boutique, et je lui ouvris la porte, en lui souriant. « Qu'est-ce que tu fais là ? » J'étais sincèrement heureuse de le voir. Ce n'est que quand il me montra son sac que je le vis. « Viens, on était en train de décider du dîner avec Hermione. » Je refermais la porte de la boutique derrière lui, avant de le guider à l'étage. « Bienvenue chez nous ! Ici, tu as le salon, et la cuisine. Nos chambres sont en haut, je te montrerais plus tard. » Hermione fit un grand sourire à Indiana. « On réfléchit à ce qu'Alice va cuisiner ! » « On hésite entre du curry ou un gratin de pâtes à manger devant un film… »  
:copyright:️ Justayne

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Sweet but psycho

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Un conte d'hiverLundi 31 décembre 2001J’avais relu plusieurs fois le mot d’Alice et, à chaque lecture une émotion différente s’emparait de moi. La colère qu’elle annule tout nos plans à la dernière minute, la jalousie qu’elle passe la soirée – notre soirée – avec sa sœur, la tristesse parce que j’allais me retrouver tout seul pour le Nouvel An. Il y avait bien Zia et Enola qui étaient restées à la maison, mais impossible que je descendes les voir pour passer la soirée avec elles. Pas après m’être vanté pendant des jours que, moi, j’allais passer un vrai Nouvel An comme les adultes, à faire la fête dans un bar ou au Lussuria. Tout était parfait, j’avais tout planifié dans les moindres détails, et voilà que la mère d’Alice se décidait d’accoucher pile aujourd’hui. Ce n’était pas juste.

Après m’avoir entendu ruminer dans ma chambre pendant presque deux heures, ma mère était venu me dire qu’il fallait me faire une raison, et qu’elle ne me laissera pas mourir de faim pour autant : j’étais prié de descendre l’aider pour le repas si je n’avais rien d’autre à faire. Aider ma mère à cuisiner était aussi insupportable qu’interdit pour moi : nous étions banni de la cuisine avec mon père. Et puis, je n’avais pas envie d’écouter ma mère se lamenter sur le fait qu’Enola ne mangerait pas assez, ou qu’elle n’avait pas assez cuisiné cette année. Alors je suis descendu, emmitouflé dans mon manteau avec l’écharpe que m’avait offert Alice, en passant en coup de vent devant mon père. Je mis deux secondes pour lui expliquer ce que j’allais faire, il en mis trois pour me démontrer qu’aller à Druid’s Oak tout seul était irréalisable vu que je n’avais pas encore passer mon permis de Transplanage. Il allait donc m’emmener, et se chargerait même d’expliquer à Mamma où j’étais. J’étais partagé entre la reconnaissance éternelle et le désarroi de devoir me faire escorter par mon père jusqu’à la ville sorcière. Heureusement, il repartit aussi vite qu’il était venu, et il y avait peu de chance pour qu’Alice ne soit jamais au courant de cela.

Je toquais à la porte du Pays des Merveilles depuis ce qui me semblait une éternité quand une petite silhouette fit mine de regarder par la fenêtre. Une ombre plus grande pris sa place, ouvrit la fenêtre et se pencha. Je sentis un petit pincement de peur me serrer le coeur. Était-ce la présence d’Alice qui me faisait cet effet, ou la peur qu’elle bascule par l’encadrement en se penchant un peu trop ? « Indiana ?! Attends, je descends t'ouvrir ! » Est-ce que j’avais pris la bonne décision en venant ce soir ? Peut-être que j’aurai rester bien tranquillement à Hertford, à me réchauffer devant la cheminée. Je faisais peser mon poids d’un pied sur l’autre, en attendant qu’Alice vienne enfin m’ouvrir. Pourquoi est-ce qu’elle était aussi lente ? Est-ce qu’elle le faisait exprès ? « Qu'est-ce que tu fais là ? » Mon sourire mourut sur mes lèvres en entendant la question de la jeune femme. Elle n’était pas contente de me voir, c’est ça ? Je dus résister à la tentation de lui dire que je pouvais aussi bien partir tout de suite – ce qui était faux. À la place, je lui montra le sac de cuir que je trimbalais sur les chantier de fouille et où j’avais jeter pêle-mêle quelques affaires pour la nuit. « Je suis venu pour… » Toi. Passer du temps avec elle, pour qu’elle tienne son engagement ! « … le Nouvel An. Tu avais promis ! » Ma dernière phrase sonnait beaucoup moins comme un reproche que je l’aurai voulu. Merlin, j’étais même en train de sourire assez bêtement à Alice. Le froid ne me valait vraiment rien.

« Viens, on était en train de décider du dîner avec Hermione. » Je la suivis sans résistance, comme d’habitude. Argumenter avec Alice ne servait à rien, elle finissait toujours par gagner la partie. Et puis, pour une fois, je n’avais pas très envie de me mesurer à elle. Je préférais lui laisser la victoire plutôt que de mourir de froid sur le palier de la porte ! « Bienvenue chez nous ! Ici, tu as le salon, et la cuisine. Nos chambres sont en haut, je te montrerais plus tard. » Rien n’aurait pût me préparer à ça en grimpant les escaliers menant à l’appartement des Bennett. Alors que je me faisais la réflexion que de vivre au-dessus d’un salon de thé-pâtisserie était un rêve absolu, je fus presque aveuglé quand Alice ouvrit la porte du salon. « C’est… c’est… » Je ne savais pas où regarder. Les murs couverts de plantes dessinées jouxtant des dizaines de plantes en pot ? La cuisine orange vif et bleu canard ? Hermione qui me faisait un grand sourire plein de charme me mettant extrêmement mal à l’aise comme à chaque fois ? « … Très coloré. » Je finis par murmurer. « On réfléchit à ce qu'Alice va cuisiner ! » « On hésite entre du curry ou un gratin de pâtes à manger devant un film… »  Enchaîna Alice, pendant que je me remettais de ma surprise. « Tu sais cuisiner ? » Je sentis la petite pointe de jalousie refaire surface, comme à chaque fois qu’elle savait faire quelque chose et moi pas. Cuisiner ? Ma mère aurait trop peur que je me blesse avec un couteau à beurre – ce qui est déjà arrivé, par ailleurs. Moi, je n’étais doué que pour une chose : manger. « Je veux dire, bien sûr que je sais que tu cuisines avec ton père pour les pâtisseries, mais je ne savais pas que tu savais… cuisiner autre chose. » Je détournais les yeux de la jeune femme, en remerciant intérieurement ses parents d’avoir opté pour une décoration aussi fourni. Au moins, j’avais une excuse pour ne pas la regarder. Je me faisais l'impression d'être un imbécile, et je détestais ça. « Le curry, je crois que je n’en ai jamais mangé… » Je dénouais mon écharpe et enlevais mon béret, avant d’abandonner mon sac par terre. J’avais une bonne mémoire mais, pour me souvenir de la nourriture, elle était excellente. À force de ne penser qu’à ça, aussi… « Tu veux que je t’aide ? » Je demandais à moitié par politesse, à moitié par envie de me retrouver seul avec elle. Mais, à 100 %, je regrettais déjà : Alice allait avoir une démonstration en tant réel de ma maladresse.
:copyright:️ Justayne

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Un conte d'hiver Avec Indiana Nightshade Lundi 31 décembre 2001

J'étais tellement contente de voir Indiana ! Je devais avouer que j'étais déçue de ne pas le voir ce soir-là, mais j'étais vraiment touchée qu'il soit venu jusqu'ici. Ça me donnait encore plus envie de cuisiner pour lui ! Je le laissais regarder la déco, avant qu'il ne vienne dans la partie cuisine. « Tu sais cuisiner ? » Je lui souris, un peu taquine. « Tu croyais que les pâtisseries venaient toutes seules dans la vitrine le weekend ? » Mes parents cuisinaient beaucoup, et ils profitaient que je sois là certains jours pour me délaisser la confection de nourriture, ou la vente. Voir les deux en même temps. « Je veux dire, bien sûr que je sais que tu cuisines avec ton père pour les pâtisseries, mais je ne savais pas que tu savais… cuisiner autre chose. » J'haussais les épaules. Je ne pus m'empêcher de repenser à ces nombreuses heures dans la cuisine en compagnie de mon père, à créer de bons repas pour ma mère dans ses mauvais jours. « Je cuisine depuis que je tiens debout, je crois ? D'ailleurs, tu sais, le Poppy ? C'est moi qui ait inventé la recette. Et papa m'appelle Poppy depuis que je suis petite, alors c'est pour ça que le gâteau s'appelle comme moi. » Je lui souris, même si il avait le regard détourné.

« Le curry, je crois que je n’en ai jamais mangé… » Je ne pus m'empêcher de sentir mon cœur faire un bond dans ma poitrine quand je le vis avec l'écharpe que je lui avais offerte pour son anniversaire. Je l'avais cousue, pendant de longues heures, et j'étais vraiment heureuse de la voir. « Un curry, ce sera. » Je commençais à sortir les ingrédients quand Indiana me demanda : « Tu veux que je t’aide ? » « Mmmmh, tu peux couper les escalopes de poulet pendant que je mets les épices à cuire ? » Je lui mis sur la table la planche en bois, le poulet et un couteau. Puis je sortis une grande poêle, mais avant de la mettre à chauffer, je commençais à chercher toutes les épices nécessaires, quand j'entendis Indiana sursauter. « Tout va bien ? » Je me retournais, quand je le vis avec le doigt en sang. « Oh par Merlin ! » Je lâchais ma bouteille d'huile pour le rejoindre.

Je pris sa main pour me dépêcher de l'approcher de l'évier. J'ouvris l'eau et je passais sa main sous le robinet. Il y avait pas mal de sang… « Ça a l'air profond… Attends-moi ici. » Je me dépêchais d'aller à l'étage pour fouiller dans la trousse à pharmacie, et je redescendis avec un bandage et de quoi désinfecter. J'éteignis l'eau, et je séchais sa main doucement. J'appliquais du produit, avant de mettre un pansement. « Je préfèrerais ne pas utiliser de sortilèges de guérison, je ne suis pas bonne dedans, et je ne veux pas empirer les choses… » Je lui souris doucement, puis, les joues rouges, je me mis sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur sa joue. « Je vais continuer de cuisiner. Tu veux boire quelque chose ? Et… Tu veux me parler des cours d'histoire que tu prends en plus pendant ce temps ? » Je me sentis rougir encore plus, et, pour cacher ça, j'ouvris la porte du frigo pour prendre deux Bièraubeurres. Je n'avais pas l'habitude de montrer que c'était une matière qui me passionnait, mais en fait, j'aimais qu'on m'en parle. Et je sentais bien que ça turlupinait Indiana, alors je finis par expliquer. « C'était la matière préférée de ma mère. Et quand on cuisine ensemble, ou avec papa, elle nous raconte toujours les dernières choses qu'elle a appris, et c'est passionnant. Alors, si tu veux faire pareil… Ne te gêne pas. »

Et c'est comme ça qu'on finit par faire le repas. Lui assis qui me parlait avec passion, et moi qui surveillait mon curry. C'était vraiment très agréable comme moment, et finalement, je préférais presque ça à une soirée au Lussuria à danser. Parce que j'avais vraiment l'impression d'apprendre à le connaître d'une autre manière encore. Et ça me plaisait. Je savais qu'il me plaisait, mais là, je m'en rendais encore plus compte. Enfin, je mis la table, avec la belle vaisselle. J'allumais quelques bougies, une ou deux lumières dans le salon, pour éteindre la grande, puis j'appelais hermione pour qu'on passe à table. « Tu veux manger devant un film ? C'était ce qu'on voulait faire, de base… Tiens, choisis le DVD que tu veux. » Je lui indiquais notre bibliothèque. J'attendis qu'il y aille, puis je me rapprochais de lui. « Mon grand-père maternel est un moldu, alors ma mère a grandi dans cette double culture. Et même si il y a plus de magie ici que quand elle était petite, on a gardé quelques inventions dont la télé. »
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Un conte d'hiverLundi 31 décembre 2001Après avoir délaissé mon écharpe et mon sac dans le salon des Bennett, je me sentais presque à ma place. Presque, car j’étais dans une cuisine, c’est-à-dire un territoire hors-limite pour moi selon ma mère. Mais puisqu’elle n’était pas ici, je pouvais en profiter pour impressionner Alice en l’aidant. « Mmmmh, tu peux couper les escalopes de poulet pendant que je mets les épices à cuire ? » Je regardais la planche en bois, les escalopes et le long couteau acéré. Ce ne devait pas être si compliqué de couper la viande en dés, même Esteban pouvait y arriver. De toute façon, je pouvais faire beaucoup plus que Zia, Enola et Esteban réunis. Je suis sûr que si mes parents me laissaient faire, et si j’arrivais à soudoyer mon oncle et mon grand-oncle, je pourrais déjà être en première année de l’UMS. Un brusque pic de douleur dans mon annulaire me fit sursauter et me détourna de ces pensées réconfortantes. En lâchant un juron, je fixa mon regard sur mon doigt barbouillé de sang bien trop rouge. J’avais l’impression d’avoir le coeur au bord des lèvres, que la tête me tournait et que des acouphènes emplissaient mes oreilles. Tout ça en même temps. « Tout va bien ? » Je fixais Alice avec un regard blanc, le doigt levé assez stupidement et aucun sons ne pouvant sortir de ma bouche sous peine de rendre mon déjeuner et mon goûter. « Oh par Merlin ! » 

Je laissa Alice me guider, nettoyer la plaie que je ne voulais pas voir en gémissant vaguement de douleur. J’allais m’évanouir, je le sentais, ce n’était pas possible autrement. J’allais m’évanouir, et me réveiller à Sainte-Mangouste… « Ça a l'air profond… Attends-moi ici. » « Mmmmmh » Je la suppliais du regard de ne pas me laisser ici, ou de se dépêcher, ou de me soigner immédiatement – je n’avais pas encore bien arrêter mon choix, avoir les idées claires était un défi qui me semblait inatteignable pour l’instant. « Aie, ça pique… ! » Je fixais les yeux d’Alice, ses sourcils froncés et son air concentré pendant qu’elle enroulait le bandage autour de mon doigt. Tout plutôt que de voir la plaie béante qui allait sans doute me laisser marquer à vie. « Pourquoi tu n’utilise pas la magie, plutôt ? Ce serait plus simple, plus rapide et beaucoup moins douloureux. » Les mots sonnaient beaucoup moins mordants que ce que j’aurais souhaité de base. Pour être honnête, ma voix était juste plaintive et geignarde. Super. « Je préférerais ne pas utiliser de sortilèges de guérison, je ne suis pas bonne dedans, et je ne veux pas empirer les choses… » Au moins, elle avait la décence de m’embrasser sur la joue pour me récompenser de ne pas m’être évanoui. Certaines personnes diraient qu’il fallait toujours voir le positif dans une situation, mais il m’échappait.

« Je vais continuer de cuisiner. Tu veux boire quelque chose ? Et… Tu veux me parler des cours d'histoire que tu prends en plus pendant ce temps ? » « Une Bièraubeurre. Je dois m’asseoir. » J’étais toujours avachi contre l’évier pour être sûr de ne pas tomber au sol, et je me sentais mieux depuis que ma blessure était cachée, mais voir le bandage s’auréoler de tâches rouge vifs ne me faisait pas vraiment sentir au meilleur de ma forme. « L’Histoire ? » Je regardais la Bièraubeurre posée devant moi. J’avais sûrement mal entendu vu que mes oreilles tintaient à la vue du sang. Alice Bennett ne pouvait pas aimer l’Histoire. Elle ne pouvait pas aimer quelque chose, à part le sexe – ce qui nous faisait malheureusement un point commun, pensais-je douloureusement. Non, elle ne pouvait pas être passionné par quelque chose : ça la rendait beaucoup trop humaine. « C'était la matière préférée de ma mère. Et quand on cuisine ensemble, ou avec papa, elle nous raconte toujours les dernières choses qu'elle a appris, et c'est passionnant. Alors, si tu veux faire pareil… Ne te gêne pas. » Je la regardais avec un regard nouveau, sans savoir si j’aimais vraiment cet état de fait. Mais, ce qui était certain, c’est qu’elle me servait sur un plateau d’argent une occasion pour lui faire l’étalage de mes talents. Et ça, ça me faisait presque sentir bien après avoir perdu des litres de sang dans l’évier. Je lui décrivis les cours sur lesquels je travaillais, les fouilles que j’avais mené avec l’équipe universitaire de mon père, la thèse que j’étais en train de lire. Plus j’avançais dans mes explications, plus le niveau de la bouteille baissait, et plus je me sentais animé par je ne sais quoi. J’en aurai presque oublié que j’étais un rescapé.

« Tu veux manger devant un film ? C'était ce qu'on voulait faire, de base… Tiens, choisis le DVD que tu veux. » Je regarda dans la bibliothèque en haussant un sourcil, surpris. « Vous avez des DVD comme les Moldus ? » Et moi qui pensait que mes parents étaient les seuls dans ce cas ! Je fis main basse sur, évidemment, le premier Indiana Jones. Incroyable qu’il soit ici. « Mon grand-père maternel est un moldu, alors ma mère a grandi dans cette double culture. Et même si il y a plus de magie ici que quand elle était petite, on a gardé quelques inventions dont la télé. » Je hochais la tête, en essayant vaguement de m’imaginer ce dont à quoi devait ressembler une vie avec des grands-parents. Peut-être était-ce une relation comme avec mon Grand-Oncle et ma Grande-Tante ? Mais étant donné qu’ils étaient de Sangs-Purs, cela m’étonnerait. « Est-ce que tu l’as déjà vu ? » Je lui montrais la jaquette du DVD, avec espoir sans vraiment savoir si je souhaitais qu’elle me réponde positivement ou négativement. « Mon prénom vient de là. Le premier, évidemment, pas les deux autres. » Les deux autres venaient de mon parrain et de mon oncle – et j’avais échappé de peu, si je devais croire mon parrain, à me faire prénommer Shakespeare. « Si tu veux, on peut le regarder. Peut-être qu’on a le temps avant que ta mère n’accouche ? » Je détournais les yeux devant le regard d’Alice, les mains dans mes poches, maugréant : « Je ne sais pas combien de temps ça dure, je me souviens pas de la naissance de ma sœur… » Mais tout de même, ça ne pouvais pas mettre plus qu’une ou deux heures, non ? Non ?
:copyright:️ Justayne

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Un conte d'hiver Avec Indiana Nightshade Lundi 31 décembre 2001

Autant j'adorais cuisiner avec mes parents, surtout quand ma mère me parlait d'histoire, autant je me rendais compte que c'était mieux avec Indiana. J'étais incapable de savoir pourquoi. C'était super intéressant. Il était animé par ce qu'il racontait et je ne voulais pas qu'il s'arrête. Mais il fallut bien lui proposer de regarder un DVD quand le curry était prêt. Alors, je le laissais dans la casserole pour l'emmener au salon, et le laisser regarder les DVD. Il se pencha pour regarder les titres, avant d'en choisir. « Est-ce que tu l’as déjà vu ? » Je lus le titre sur la jaquette. Indiana Jones, le premier. Je secouais négativement la tête. « Pas encore, papy nous l'a offert à Noël. » Je savais qu'il nous l'avait offert parce que maman avait parlé d'Indiana -celui en face de moi- à table… « Mon prénom vient de là. Le premier, évidemment, pas les deux autres. » « Sérieux ? » Maintenant qu'il le disait, ça paraissait évident, mais je ne savais pas que lui aussi regardait des films.

Avec un petit sourire, je m'assis sur le canapé. « C'est quoi tes autres prénoms ? Ils correspondent à quoi ? » Moi je n'en avais aucun. Peut-être que parce mon prénom était une évidence pour mes parents ? Je pris un air songeur. « C'est marrant, mon chat s'appelle Willy. » Je ne me souviens plus du tout pourquoi je l'avais appelé comme ça, mais ça faisait quelques années que je l'avais. Je finis par désigner le DVD qu'Indiana tenait toujours à la main. « Je suppose que du coup, tu l'as déjà vu ? » « Si tu veux, on peut le regarder. Peut-être qu’on a le temps avant que ta mère n’accouche ? » Je ne pus m'empêcher de hausser un sourcil, surprise. « Tu crois vraiment que l'accouchement de ma sœur va durer deux heures ? » « Je ne sais pas combien de temps ça dure, je me souviens pas de la naissance de ma sœur… » Je ne pus m'empêcher de rire. Indiana, major de promo, qui ne savait pas les choses les plus basiques de la vie ! C'est tellement mignon.

« Un accouchement dure plusieurs heures, en général. Bon, plus tu accouches et moins de temps tu mets, mais bon… De toute façon, on n'ira la voir que demain. Papa viendra nous chercher. » Je me relevais du canapé, pour m'approcher d'Indiana, un sourire sur le visage. Je passais ma main dans ses cheveux, pour éloigner ue boucle qui tombait sur son front. « Comme ça on a largement le temp de dîner. Et tu peux même rester dormir, si tu veux. Sur le canapé ou dans mon lit. » Avec son accord, je m'approchais pour l'embrasser doucement. Finalement, j'étais très contente qu'il soit venu. Bon, je l'étais déjà, mais je venais de réaliser que nous allions passer plusieurs heures ensemble. Et j'étais super contente.

« Tu as faim ? » Je me détachais de lui pour m'approcher de la cuisine, et en appelant ma sœur pour venir dîner. Je préparais les trois assiettes, je n'allumais qu'une petite lampe et une bougie, et on s'installa tous les trois dans le salon. Je lançais le film. J'étais super vite dedans, mais je vis que Indiana était encore plus à fond que moi. Cela me fit sourire. Il était vraiment mignon. « Je peux venir dans tes bras ? » Je lui chuchotais, au milieu du film, quand nos assiettes sont vides. Avec son accord, je m'approchais de lui, et je posais ma tête sur son épaule, prête à me remettre dans le film. C'était super bien, je ne pouvais juste pas m'empêcher de jouer avec un bout de papier pour rester concentrée.

« C'était super bien ! » J'approuvais d'un hochement de tête, en souriant. « Papy nous a dit que c'était une trilogie, on lui demandera les suivants. » « Oui ! » La réaction d'Hermione me fit rire. Elle avait beau avoir onze, elle restait beaucoup une enfant dans ses réactions. Il fallait en profiter avant qu'elle n'attaque sa crise d'ado. Je me tournais alors vers Indiana. « La soirée n'est pas terminée, tu veux que je te montre le dessin animé inspiré du roman dont mon propre prénom est tiré ? » A tirer par les cheveux, je sais. Mais franchement, regarder le Disney Alice aux Pays des Merveilles en mangeant le dessert était le meilleur moyen de bien continuer la soirée.
:copyright:️ Justayne

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Un conte d'hiverLundi 31 décembre 2001J’aimais beaucoup le petit sourire qu’arborait Alice en s’asseyant à côté de moi. Mais j’aimais encore plus lui apprendre quelque chose qu’elle ne savait pas. J’avais tellement envie de lui démontrer mon intelligence, pour qu’elle comprenne enfin que je méritais ma place de premier de notre promo. « C'est quoi tes autres prénoms ? Ils correspondent à quoi ? » « Edward, pour un de mes oncles, bien que tout le monde l’appelle Teddy. Et Williams, qui a été choisi par mon parrain. » Mon parrain qui était d’ailleurs professeur à Poudlard, aux côtés de ma grande-tante. J’aurai pût me vanter de ses deux relations auprès d’Alice, mais mon envie était coupé par la peur qu’elle se mette à croire que je bénéficiais d’un certain favoritisme. « Il adore Williams Shakespeare, et mon père le surnommait Shakespeare quant ils étaient à la fac… Évidemment, mes parents n’ont pas voulu pour Shakespeare, donc il s’est rabattu sur Williams. » Ce qui n’était pas pour me déplaire. Je crois bien que je n’aurai jamais osé sortir de chez moi si j’avais eu Shakespeare en troisième prénom. « C'est marrant, mon chat s'appelle Willy. » « Williams, pas Willy ! » Comme si je pouvais avoir un nom de chat, vraiment. Je croisais les bras sur ma poitrine dans une attitude de défi, avant de répondre à l’affirmative à la jeune fille. Oui, même si je l’avais déjà vu, je voulais bien le regarder avec elle. Et puis, ça nous fera patienter jusqu’à la naissance de sa seconde petite sœur…

« Tu crois vraiment que l'accouchement de ma sœur va durer deux heures ? » Je marmonna que je ne savais rien des accouchements, en évitant de la regarder. Ce n’était quand même pas de ma faute si j’étais plus doué avec les morts que les vivants ! « Un accouchement dure plusieurs heures, en général. Bon, plus tu accouches et moins de temps tu mets, mais bon… De toute façon, on n'ira la voir que demain. Papa viendra nous chercher. » « Plusieurs heures ?! » Mais quelle horreur ! Et comment ma propre mère avait réussi à accoucher dans une voiture si cela durait plusieurs heures ? Je suis sûr et certain qu’il y a quelque chose qu’on ne me dit pas – soit Alice me cache certaines choses, soit mes parents. En tout cas, ma mère a sans doute mis de la mauvaise volonté dans ma naissance pour me mettre au monde hors d’un lit d’hôpital ! Le sourire qu’Alice m’adressait me fit instantanément penser à autre choses, et sa main dans mes cheveux éloigna toutes pensées rationnelles de mon esprit pendant quelques secondes. « Comme ça on a largement le temp de dîner. Et tu peux même rester dormir, si tu veux. Sur le canapé ou dans mon lit. » « Mais je vais attraper froid, sur ton canapé… » Protestais-je en essayant d’ignorer les battements de mon coeur quand elle se penchais pour m’embrasser.

« Tu as faim ? » Je leva les yeux pour regarder Alice, sans oser lui avouer que oui, toujours. Je n’ajoutais pas non plus que c’était presque un soulagement de la voir s’éclipser dans la cuisine. Parce que j’avais faim, évidemment, et juste pour cette raison. Une fois devant nos assiettes, le film lancé, plus rien d’autre n’existait. Je finis la mienne assez vite, pour pouvoir me plonger dans l’action sans rien laisser d’autre me distraire – à part, bien sûr, Alice qui voulait être dans mes bras et la sensation brûlante dans ma bouche. J’approuvais d’un signe de tête, en ne lâchant pas l’écran des yeux pour ne pas en perdre une miette. Même si je connaissais le film par coeur, je préférais mille fois me concentrer sur celui-ci que sur le corps d’Alice contre le mien. « C'était super bien ! » « Papy nous a dit que c'était une trilogie, on lui demandera les suivants. » « Oui ! » Hermione et sa joie me firent émerger du monde merveilleux de l’archéologue, et de la sensation plus merveilleuse encore d’être proche d’Alice. J’avais envie qu’elle disparaisse et aille se coucher, maintenant – Hermione, pas Alice. « La soirée n'est pas terminée, tu veux que je te montre le dessin animé inspiré du roman dont mon propre prénom est tiré ? » Je fronçais les sourcils un instant. « Ton prénom est tiré d’un roman ? » Je n’arrivais pas à me faire à l’idée – sans doute car je ne voyais pas Alice lire un roman. Ou lire, tout court. « Je ne dirais pas non à un dessert. Et à un grand verre de lait aussi. C’était super épicé, ton plat… » Sincèrement, j’en aurais sans doute repris, si je n’avais pas eu peur de me liquéfier sur place. Je commençais même à enlever mon pull, tellement il faisait chaud. Moi, en simple chemise et bretelle,  les manches remontées, en plein hiver, qui l’eut crû ? « Un dessin animé et on ira dormir, d’accord ? » J’essaye d’avoir l’air détaché en disant cela. Une partie de moi avait envie de dormir. L’autre ne rêvait que d’une chose, « dormir » avec Alice.
:copyright:️ Justayne

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Un conte d'hiver Avec Indiana Nightshade Lundi 31 décembre 2001

Je sais, c'est mal, mais je ne pus m'empêcher de rire quand Indiana pensait que ma mère reviendrait dans la soirée. Absolument pas, et c'est bien pour ça que je lui proposais de rester dormir. « Mais je vais attraper froid, sur ton canapé… » « C'est bien pour ça que tu dormiras avec moi, dans mon lit… » Je lui souris, avant de me pencher pour l'embrasser. Mais une fois ces détails réglés, on se posa sur le canapé avec le repas, pour manger et regarder le film. Film qui était super bien, d'ailleurs. Je comprenais pourquoi Indiana était fan, ou pourquoi ses parents l'avaient appelé comme ça. En parlant de prénom, je lui proposais même de voir le dessin animé tiré du roman qui portrait mon nom. Ou plutôt, le roman qui avait inspiré mes parents. « Ton prénom est tiré d’un roman ? » « Oui, Alice aux Pays des Merveilles, comme le salon de thé ! Tu ne l'as jamais lu ? Il est trop bien. Je te le prêterai, si tu veux. Avec papa, on l'écoute souvent en audio quand je l'aide à préparer les pâtisseries pour la boutique. » Il avait du mal à se poser à cause de son côté hyperactif, sans parler de son trouble de l'attention. Alors, il avait trouvé cette solution, et on alternait souvent entre les livres audios et la musique quand on cuisinait.

« Je ne dirais pas non à un dessert. Et à un grand verre de lait aussi. C’était super épicé, ton plat… » Je ne pus m'empêcher de lui lancer un sourire amusé en me levant. « Désolée, papa adore les épices. Sûrement son côté marocain qui ressort. Du coup on en met toujours plein ! » Je sautillais à la cuisine pour prendre un pichet de lait, trois verres et quelques cookies dans la boîte à cookies, avant de les poser sur la table basse, devant la télé. « Un dessin animé et on ira dormir, d’accord ? » Je lui jetais un regard entendu que ma sœur ne vit pas. Dormir ou… Dormir ? « Promis. » Les deux solutions me plaisaient, alors, je lançais le Disney. Avec ma sœur, on chanta ensemble sur les chansons en riant, et je ne pus m'empêcher de jeter de temps en temps des regards à Indiana pour voir si le film lui plaisait. J'espérais vraiment… Je débarrassais la vaisselle quand le générique de fin commença. « Hermione, oublie pas d'aller te laver les dents ! » « Je peux lire un peu, avant d'éteindre la lumière ? » « Si tu veux, mais n'oublie pas qu'on va à l'hôpital, demain. » Ma sœur sauta sur ses pieds et fonça à la salle de bain. Moi, je laissais la vaisselle dans l'évier. Je n'avais aucune envie de la faire.

Je pris la main d'Indiana pour le mener à l'étage, et le conduire à ma chambre. « Bienvenue dans mon humble territoire ! » Ma chambre était la pièce la plus sombre de la maison, mais je l'adorais. Si j'avais su que Indiana venait, j'aurais essayé de ranger ma chambre. Et je dis bien essayer, parce que c'est un exploit que je n'ai jamais réussi à faire correctement. Cette fois, il y avait ma valise ouverte dans un coin avec des vêtements qui sortaient à moitié, mes devoirs par terre parce que je les avais envoyé littéralement valsé après un blocage, et un soutien-gorge pendait aux barreaux du lit. Je fermais discrètement un livre de Magie Noire posé sur mon bureau, avant de me tourner vers lui. « Je suis vraiment contente que tu sois là… je vais juste aller me laver les dents et vérifier que Hermione est bien dans sa chambre. En attendant, installe-toi, fais comme chez toi ! » Je me précipitais à la salle de bain, et, la brosse en bouche, je vérifiais que ma sœur était bien au lit. Je brossais bien mes dents comme il fallait, avant de retourner dans ma chambre, et de retrouver Indiana. Je fermais la porte, avant de le regarder avec un petit sourire. J'avais comme une impression de déjà-vu, à la Cabane Hurlante.

« Alors… Est-ce que je dois me mettre en pyjama, ou je vais devoir attendre…? » Je me finis par me coller à lui, pour l'embrasser. Longuement. Et le tirer doucement sur mon lit, pour qu'on puisse tomber dessus. Je glissais mes mains sous son pull, que je finis par retirer. Idem pour sa chemise. « J'ai toujours adoré ta manière de t'habiller, tu sais… » Je ris, entre deux baisers, avant de le faire basculer sur le dos. A cheval sur lui, je retirais à mon tour mon pull et mon débardeur, pour me retrouver en soutien-gorge. Histoire de m'amuser un peu, j'essayais de prendre un air candide et innocent. « Tu crois que tu pourrais me retirer ma jupe et mon collant…? » Je le laissais reprendre le dessus, en me remettant sur le dos, pour terminer de me déshabiller. Je me laissais faire, en le regardant, avant de l'approcher de moi, mes jambes croisées autour de son bassin. « Ma sœur ne dort pas encore, alors… Il va falloir être très, très silencieux… » Toujours avec mon air innocent, je le regardais dans les yeux, avant de reposer mes lèvres sur les siennes.

⚝⚝⚝


Même si notre coucherie était terminée, ça ne m'empêchait pas de continuer d'embrasser le cou d'Indiana, en étant dans ses bras. Il était le premier homme avec lequel je couchais, et je prenais toujours un pied de fou. Il s'était méga amélioré depuis notre première nuit. « Si ça continue, je vais devenir insatiable… De toi. Tu me fais jouir… à chaque fois. » Alors que je parlais, je le sentais se détendre sous ma couette, comme si il se réjouissait de ce que je lui disais. « Alors, dis-moi. Est-ce que tu as connu des gens avant moi ? » J'étais pratiquement sûre que la nuit de notre anniversaire, il était vierge, mais je voulais l'entendre de sa bouche. Alors, j'étais surprise quand il me parla de cette fille au Guatemala. Je sentis une petite pointe désagréable atteindre mon cœur, et mon ventre se resserrer. Pourquoi il en parlait avec cette nostalgie dans la voix ? Elle lui manquait ? « Ok, tu préfères que ce soit elle ou moi qui te prenne en bouche ? » Je demandais, avec un ton curieux, mais en fait, j'avais besoin de savoir qu'il me préférait moi pour les pipes que elle. Je veux dire, je l'avais même déjà sucé dans les vestiaires après un entraînement ! C'était l'un de nos prélis préférés, à tous les deux. Je ne voulais pas qu'une autre fille me passe devant.      
:copyright:️ Justayne

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Sweet but psycho

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Un conte d'hiverLundi 31 décembre 2001Qui aurait crû que le prénom d’Alice pouvait venir d’un roman ? Il y avait quelque chose qui ne collait pas entre ces deux informations, je ne savais pas pourquoi. Ça ne me semblait pas normal, pas en accord avec ce que je savais d’elle. « Désolée, papa adore les épices. Sûrement son côté marocain qui ressort. Du coup on en met toujours plein ! » Je la regarderais, interdit et bouche bée, mais elle était déjà partie en sautillant dans la cuisine. J’en ressentis une irritation qui n’avait rien à voir avec la brûlure des épices. Elle n’avait même pas remarqué que j’étais étonné… ! En même temps, il y avait de quoi : comment ça, son côté marocain ? Alice avait des origines marocaines ? Impossible ! Elle était blonde et avec une peau vraiment blanche. D’accord, Hermione avait les cheveux et le teint un peu plus foncé, mais tout de même… Et puis leur père avait la peau foncé, mais pas tant que ça, si… ? Il faut bien avouer que ce n’était pas lui que je regardais lorsque j’allais au Pays des Merveilles, aussi. Je pris le verre de lait tendu par Alice et deux des cookies qu’elle avait ramené, pour faire passer mes ruminations devant le dessin animé. Il n’était pas mal, et il remplit même l’exploit de me faire presque oublier ma déception de ne pas tout savoir sur Alice, et aussi qu’elle ne faisait pas attention à moi tout le temps.

Je laissais les deux sœurs se mettre d’accord sur les termes du coucher, avant de me laisser emporter par Alice dans sa chambre. Elle détonnait vraiment du reste de ce que j’avais vu, qui était lumineux, coloré, plein de plantes et… un peu moins en bazar que cette chambre. « Bienvenue dans mon humble territoire ! » Mon regard glissa sur la valise ouverte en plein milieu, comme si une bombe venait d’exploser, sur le bureau et les monceaux de papiers et de parchemins partout et… Merlin, il y avait un soutien-gorge bien en vu sur le lit ! Je sentis ma gorge se serrer en détournant les yeux, mal à l’aise à l’idée de l’avoir reconnu instantanément, et surtout de la pensée qui avait accompagné cette reconnaissance : je l’aimais bien, celui-là… « Je suis vraiment contente que tu sois là… je vais juste aller me laver les dents et vérifier que Hermione est bien dans sa chambre. En attendant, installe-toi, fais comme chez toi ! » « Ok… » Mes yeux revinrent directement sur le soutien-gorge dès qu’Alice quitta la chambre. La manière dont il était suspendu aux barreaux me rappelaient beaucoup de fois où, entre deux cours… Je sursauta en entendant la porte claquer derrière moi. Alice avait-elle été rapide, ou c’était plutôt moi qui venait de bloquer cinq minutes sur de la lingerie ?

« Alors… Est-ce que je dois me mettre en pyjama, ou je vais devoir attendre…? » J’étais à deux doigts d’hyperventiler, comme si je venais de faire un effort trop important. J’avais donc eu raison, elle voulait dormir avant tout. J’avais du mal à reprendre le contrôle sur les évènements. Alice me tirait vers le lit, me déshabillait sans me laisse prendre les choses en mains. Ce n’était pas si désagréable que cela de ne rien avoir à faire, mais ce n’était pas bien. Et je sentais l’exaspération monter bien plus vite que l’envie. « J'ai toujours adoré ta manière de t'habiller, tu sais… » Je la regarda alors qu’elle me dominait, à califourchon sur moi, en fronçant les sourcils. C’était la première fois qu’une fille me complimentait vraiment sur ça, et pourtant je n’arrivais pas à desceller le ton sarcastique dans les mots d’Alice. « Et toi, je te préfère sans rien. » Je passais une main sur son soutien-gorge pour en suivre le motif, hésitant à lui enlever. « Tu crois que tu pourrais me retirer ma jupe et mon collant…? » Je pouvais reprendre ma place ? L’impatience me brûlait les doigts en lui retirant sa jupe. Le collant eu un craquement de mauvaise augure quand je le fis glisser sur ses jambes, mais je m’en souciais à peine. Il y avait beaucoup plus important à faire, comme me protéger, me coller au bassin d’Alice et l’embrasser… « Ma sœur ne dort pas encore, alors… Il va falloir être très, très silencieux… » Je rompis notre baiser en lui souriant, alors qu’une certaine malveillance sous tension remontait à la surface : « Alors tu ferais mieux de la fermer. » Je colla ma main fermement sur sa bouche, l’autre prenant le rythme de son pouls en caressant son cou. Faire taire Alice Bennett… j’aurais dû y penser plus tôt.


⚝⚝⚝


J’étais épuisé. La position, la tension et la peur de l’interdit, tout avait contribué à me donner une irrépressible envie de dormir. Même les baisers qu’Alice déposait dans mon cou, qui normalement me faisaient partir au quart de tour, me berçaient plus qu’autre chose. « Si ça continue, je vais devenir insatiable… De toi. Tu me fais jouir… à chaque fois. » Je sentis un poids dont je n’avais pas eu conscience s’enlever de ma poitrine d’un coup. « C’est vrai ? » Je toussa, en essayant de me convaincre que oui. Comment est-ce que cela pouvait être autrement ? Je suis le meilleur en tout, tout le temps. « Alors, dis-moi. Est-ce que tu as connu des gens avant moi ? » « Oui ! » Je lui avais déjà dit, n’est-ce pas ? Je n’étais pas aussi vierge qu’elle le pensait. Et puis de toute façon, qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire ? Elle venait de dire que j’étais le meilleur, non ? Elle ne pouvait pas me faire un compliment pareil puis le retirer, ce n’était pas juste. « Tu sais, je t’avais parlé des fouilles que j’ai faites avec mon père, cet été… Nous avons été logé dans un village, pas loin, et je faisais les courses pour tout le monde… » Et surtout pour trouver du café décaféiné pour mon père, et tenir ainsi la promesse que ma mère avait dû m’arracher avant de partir. Prendre soin de mon père… Et j’étais sûr et certain que mon père avait dû promettre la même chose à mon égard. Enfin, Alice n’était pas obligé d’être au courant de tout cela. « La fille des propriétaires du magasin, elle me regardait et… Il n’y avait pas grand-chose à faire, et puis je sais assez bien parler espagnol pour comprendre les propositions. Donc je la retrouvait derrière le magasin, et elle me suçait, voilà. » J’avais un peu de tristesse dans la voix. Parce que ce n’était arrivé que deux fois : la première, nous n’avions fait que nous embrasser. La seconde, c’était allé un peu plus loin, et c’était tout pour mes expériences avant Alice. Mais c’était encore une fois quelque chose qu’elle n’était pas obligé de savoir. Je préférais faire planer le doute d’une vraie relation suivi, alors que je ne me souvenais même pas du nom de cette fille. Nous n’avions pas vraiment besoin de parler, de toute façon…

« Ok, tu préfères que ce soit elle ou moi qui te prenne en bouche ? » Je bénis intérieurement le fait d’être sous la couette, dans la pénombre. Alice ne sera jamais au courant de mon trouble avec cette simple question qu’elle venait de poser. Est-ce que c’était normal pour elle de parler des autres ? Est-ce qu’elle s’attendait à ce que je lui pose le même genre de questions, alors que juste le fait de savoir qu’elle avait un palmarès beaucoup plus élevé que moi me donnait envie de pleurer ? « Toi. » Je murmurais, la bouche sèche à cause du malaise de cette confession. Depuis quand est-ce que nous parlions de sexe après le sexe ? « Tu me laisses faire ce que je veux, et les bruits… et puis tu fais ce truc avec ta langue, et puis je peux aller tout au fond… » Je resserra mon emprise sur les hanches de la jeune femme, en retenant à moitié un petit gémissement. Pourquoi est-ce que juste le fait d’en parler provoquait ce genre d’état ? Et pourquoi elle, ça ne lui faisait rien du tout ? Ce n’était pas juste, elle aussi était censée adorer les fellations ! « Et dans les vestiaires… » Je ne lui avais jamais dit que le sexe avait une autre saveur après un entraînement, et que je rêvais du prochain match de Quidditch juste pour qu’elle se mette à genoux devant moi. « Quand je mets une main derrière ta tête, Alice… ça me semble normal. Que tout est à sa place. Et quand je dois me toucher, je t'imagine tout le temps dans une position comme ça. » Je grimpais sur son corps, la dominant encore une fois, avant de rabattre la couette sur ma tête et d’embrasser sa poitrine. Peut-être que comme ça, elle arrêtera de me poser des questions qui me mettaient autant mal à l’aise qu’elles m’excitaient.:copyright:️ Justayne

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The Greastest Adventure ?

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Un conte d'hiver Avec Indiana Nightshade ⚝ Lundi 31 décembre 2001 ⚝

Même si c'était moi qui avait posé les questions sur ses exs à Indiana, il n'empêchait pas que je me sentais mal quand il en parlait. Je l'avais jamais vu avec une fille avant, et j'étais vraiment persuadée d'avoir été sa première. Bon, apparemment, pas sa première pipe mais bon… Heureusement, quand je lui demandais qui il préférait, c'est moi qu'il choisit. Je sentis mon ventre se creuser, rassurée. « Tu me laisses faire ce que je veux, et les bruits… et puis tu fais ce truc avec ta langue, et puis je peux aller tout au fond… » Plus Indiana parlait et plus mon sang se chauffait à nouveau. Des images de ce qu'on avait fait juste avant me vinrent en tête, et je sentis mon esprit repartir quand il serra mes hanches contre lui. « Et dans les vestiaires… » Oh, par Merlin, je voyais très bien de quoi il parlait. Je ne pus m'empêcher de gémir doucement, alors qu'il continuait de parler à voix basse. « Quand je mets une main derrière ta tête, Alice… ça me semble normal. Que tout est à sa place. Et quand je dois me toucher, je t'imagine tout le temps dans une position comme ça. » « Anh…! » Je sursautais légèrement en sentant Indiana remonter sur moi.

Mon dos s'arc-bouta légèrement quand je le sentis descendre, la tête sous la couette. Je me mordis la lèvre inférieure quand je le sentis embrasser ma poitrine. On partait sur un second round, alors ? Ça m'allait. Je fermais les yeux, alors qu'Indiana se remit à caresser mes seins. « Je suis atrocement jalouse… De cette fille… » J'avouais, alors que la tension montait de plus en plus, que ce soit dans la pièce ou dans mon corps. Je sentis mon bas-ventre se creuser, un peu plus, alors que mon sang se réchauffait pour la seconde fois. « Je suis contente de savoir que je suis ta préférée… » Je sentis Indiana descendre un peu plus, et m'écarter les jambes. Je me laissais faire, totalement à la merci de ses caresses. « Toute ma vie, tu étais le seul garçon à m'obséder autant… Jamais je n'aurais voulu toucher un autre garçon que toi… Jamais… » Je me tus subitement quand je sentis son souffle et sa langue contre mon intimité. Au fond, j'étais heureuse de savoir que cette autre fille n'avait jamais connu ça avec lui. J'étais la seule à savoir à quel point il était doué. J'étais la seule qu'il faisait autant jouir. J'étais la seule qu'il faisait trembler de cette manière. J'étais la seule. « Tu es le seul pour moi. » Je lui chuchotais, dans les yeux, alors qu'il était remonté sur mon corps après m'avoir donné ce nouvel orgasme. « Laisse-moi te rendre la politesse. » Je l'embrassais, avant de descendre, moi aussi, sous la couette.

⚝⚝⚝

Dans les bras de Indiana, son torse contre mon dos, je regardais l'aiguille des secondes défiler lentement sur l'horloge, posée sur ma table de chevet. Il était plus de deux heures du matin, mais je n'avais aucune envie de dormir. « C'était vrai, ce que je te disais, tu sais. » Je ne me tournais pas pour être face à lui. Ce que j'allais lui dire était bien trop intime, bien trop effrayant pour le regarder en face. Je préférais continuer de jouer avec ses doigts. « Tu es le seul garçon qui m'a toujours fascinée. Depuis que nous sommes petits. Je crois même que c'était plus facile de m'intéresser aux filles plutôt que de m'avouer que j'étais intéressée par toi. » Son air supérieur, sa façon d'avoir toujours quelque chose à dire, à rajouter. Toujours vouloir être le premier en tout, y compris au premier rang dans la salle de classe. Il passait plus souvent son temps à avoir la main levée en cours qu'à rêvasser. Je connaissais son attitude, ses gestes par cœur à force de l'observer depuis que nous étions enfants. « J'ai toujours aimé ton ambition, et toute l'énergie que tu déploies pour atteindre ton but. Mais j'ame aussi ton côté doux… » Notamment les regards qu'il posait sur sa petite sœur quand il la voyait dans la Grande Salle, ou quand il aidait ma propre petite sœur avec ses devoirs. Il avait un côté paternaliste que je trouvais réellement adorable.

⚝⚝⚝

« Huuuum… » C'était à moi de jouer. Il était près de cinq heures du matin, et avec Indiana, nous avions entamé une partie d'échec. Dans sa famille, apparemment, on adore les jeux de réflexion : échecs, dames, cartes, scrabble… Alors, j'avais sorti mon jeu. L'esprit de compétition de Indiana était ressorti. Mon esprit à moi ? Celui de gagner juste pour l'emmerder. Mais franchement, il était bon ! Tellement bon que je finissais par jouer un peu au pif. « Je dirais… Cavalier en D5 ? » Mon cavalier s'avança, avant de me faire un signe vers son roi. Je sursautais, réalisant ce qu'il voulait me dire. « Oh ! Échec et mat ? Oui ! Échec et mat ! » Je regardais Indiana, qui avait des yeux plutôt… Noirs. Il me sortit qu'il me détestait, avant d'envoyer balader le jeu d'un geste de la main. Je retins un cri quand je le sentis me sauter dessus, avant de baisser la culotte que j'avais remise plus tôt dans la nuit. Sexe vengeur, alors ? Pourquoi pas… Je cachais mon sourire en mettant la tête en arrière et en enroulant mes jambes autour de son bassin.

⚝⚝⚝

Il était bientôt huit heures, et j'étais sur la causeuse près de ma fenêtre à regarder le ciel commencer à s'éclaircir en griffonnant un portrait de Indiana. Il était assis en face de moi, à siroter le chaï que j'avais préparé. Mon père en était un grand amateur, alors, j'avais voulu lui faire goûter. On avait remonté des biscuits et des fruits à grignoter. Après une nuit blanche, il fallait bien manger un petit morceau, histoire de retrouver des forces ! J'avais mit un fond de musique, aps très fort pour ne pas réveiller Hermione, bien décidée à faire la grasse matinée. « J'adore cette musique… » Je relevais la tête quand j'entendis une de mes chansons préférées. Alors d'accord, c'était une musique d'amour, mais Indiana n'avait pas à le savoir, n'est-ce pas ? Je délaissais mon dessin, pour me lever. En tee-shirt et en culotte, je tendis une main vers le jeune homme. « M'accorderiez-vous cette danse, monsieur Nightshade ? » Mes parents m'avaient appris à danser, mais je ne voulais qu'un bête slow avec lui. Indiana finit par attraper ma main pour se lever. J'enroulais mes bras autour de son cou, et je me rapprochais de lui. « J'ai passé une excellente soirée. Et une merveilleuse nuit. Merci quand même d'être venu. » Je préférais ne pas le regarder dans les yeux en disant ça, pour qu'il ne puisse pas remarquer mon léger rougissement.

Je le gardais près de moi, et on commença à danser ensemble en silence, sur le rythme de la musique. Lent, entrelacés. Ce n'était pas comme ça que j'imaginais mon réveillon, mais en fait, il était encore plus merveilleux que ce que j'avais imaginé. Les mains de Indiana sur ma taille me réchauffaient plus encore que ses caresses passionnées. Je sentais bien qu'il commençait à se passer quelque chose entre nous, mais j'étais incapable de poser des mots dessus. C'était trop… Effrayant. Je ne voulais pas. A la place, je levais la tête pour le regarder. « Est-ce qu'un bain te tenterait ? » Non pas que je voulais me débarrasser des traces de cette nuit, mais je collais avec tout ce sexe, tous ces câlins. Et surtout, j'espérais que l'eau chaude réveillerait mon corps.

Silencieusement, on se dirigea vers la salle de bain. J'allumais l'eau pour commencer à la remplir, avant de mettre des produits moussants et autres. Je fis signe à Indiana de s'installer, avant de me déshabiller. Et je le rejoignis dans l'eau, derrière lui. « Redresse-toi, légèrement. » Cette position me permit de prendre un gant et de commencer à frotter lentement son dos. Comme une sorte de massage. Et effacer les quelques traces blanchâtres que mes ongles avaient laissé sur sa peau. Je retirais le gant, pour finir de le laver moi-même. Les cheveux, ses bras, ses épaules, son torse, son ventre… « Est-ce que… Est-ce que je peux te faire jouir une dernière fois ? » Je lui murmurais à l'oreille, ma main faisant des ronds sur son bas-ventre. Quand il me donna son accord, je la baissais encore un peu plus, avant de lui donner ce que j'avais promis.

Une fois que Indiana obtient satisfaction, il se tourna face à moi pour m'embrasser. Passionnément. Non, vraiment, jamais je n'arriverai à me lasser de lui. Je laissais ses mains parcourir mon corps, l'embrasant par ses simples caresses. Mon envie montait de plus en plus… Jusqu'à ce que je sursaute quand on toqua à la porte. « Alice, tu es là ? C'est Pearl. Je suis venue vous chercher, ta mère a accouché. » J'entendis ses pas s'éloigner, sûrement pour aller réveiller Hermione. Je fixais Indiana, les joues rouges et le corps frustré.            
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Un conte d'hiverLundi 31 décembre 2001Je grimpais sur Alice, en essayant de trouver les battements de son coeur à travers sa peau fine. Une partie de moi la haïssait de me rendre aussi fou. « Je suis atrocement jalouse… De cette fille… » Je relevais la tête en laissant ma main se perdre sur sa poitrine, surpris. Pourquoi donc était-elle jalouse ? Je devrais être le plus jaloux de nous deux : c’était elle qui avait connu… c’était elle qui avait embrassé, c’était elle qui avait couché avec tellement de personne que je ne pourrais jamais toutes les compter ! Pourquoi est-ce qu’elle devait être jalouse, alors que c’était moi qui avait toutes les raisons de l’être ? « Je suis contente de savoir que je suis ta préférée… » « Présomptueuse… » Je grogna contre sa peau, en ne sachant si je devais rire de la situation, ou me laisser aller au sentiment d’injustice qui m’envahissait parfois par vagues. « Toute ma vie, tu étais le seul garçon à m'obséder autant… Jamais je n'aurais voulu toucher un autre garçon que toi… Jamais… » Mon souffle se bloqua dans ma gorge. Personne ne m’avait appris comment je devais réagir en entendant ce genre de confessions. Elle n’avait jamais toucher un autre garçon que moi… Mais elle avait touché des dizaines de filles, de cela j’en étais sûr et certain… Et puis, elle ne me voyait toujours que comme un garçon ? Après tout ce que lui faisait ? Alors que je l’embrassais à certains endroits, comme un homme ? « Tu es le seul pour moi. » Je la regardais dans les yeux, en parcourant son corps de mes doigts. « Je sais. » Je le savais… je l’espérais et je serais détruit si ce n’était pas le cas. Mais il ne fallait surtout pas qu’Alice le sache, sinon… sinon, elle me tourmenterait encore plus qu’à présent, en descendant le long de moi. J’enfouis une main dans ses cheveux lâchés, avec un petit ricanement. Elle pouvait me rendre la politesse si elle le souhaitait, mais je voulais m’assurer qu’elle le ferait bien. De toute façon, je savais mieux qu’elle ce dont j’avais besoin.




Je comptais les secondes, les égrenant lentement dans ma tête. Pourquoi est-ce que je n’arrivais pas à dormir ? C’en devenait agaçant, vraiment. Je devais entendre le souffle lent d’Alice, sentir sa poitrine se soulever sur moi, caresser doucement ses cheveux, et me rappeler que je ne l’aimais pas vraiment. Que nous n’étions pas un couple, et que même le sexe entre nous était une compétition, que je gagnais haut la main. « C'était vrai, ce que je te disais, tu sais. » Je me mis sur un coude, pour essayer de regarder Alice dans les yeux, mais elle me tournait toujours le dos. Dans d’autres circonstances, cela ne m’aurait pas déplût, mais il fallait que je me raisonne : ce n’était pas le moment. « De quoi tu parles ? » « Tu es le seul garçon qui m'a toujours fascinée. Depuis que nous sommes petits. Je crois même que c'était plus facile de m'intéresser aux filles plutôt que de m'avouer que j'étais intéressée par toi. » « Pardon ? » Comment cela, c’était plus facile d’aller voir d’autres personnes que moi ? Ce n’était pas comme si j’étais une personne horrible, ou méchante… Je n’aimais juste pas le fait qu’elle ne fasse rien en cours, sauf pour m’embêter. Si elle pouvait rivaliser avec moi en Potions et en Histoire, elle pouvait bien faire l’effort dans d’autres matière, n’est-ce pas ? Je ruminais tellement que je faillis manquer le reste de ses explications : « … toujours aimé ton ambition, et toute l'énergie que tu déploies pour atteindre ton but. Mais j’aime aussi ton côté doux… » Mon côté doux ? Elle devait confondre avec un autre mot, ce qui ne serait pas étonnant. J’étais ambitieux, très intelligent et travailleur, mais doux ? « Tu devrais plutôt dormir, au lieu de dire des bêtises. » Je me recoucha à ses côtés, en embrassant le haut de son crâne. Et si elle me demandait ce que j’aimais chez elle ? Est-ce que je serais prêt à lui avouer que j’adorais son physique mais que j’aimais bien plus qu’elle soit ma rivale ? Et que je souhaitais qu’elle me défie plus ? Qu’elle se donne à fond pour qu’on soit tout les deux à la hauteur ? Et que je puisse enfin la battre sur tout les plans ?



« Dépêcche-toi de jouer ! Tu n’es pas censé autant réfléchir. » « Huuuum… » Elle était totalement novice dans ce jeu, alors pourquoi perdait-elle du temps à planifier chacune de ses actions ? Je lui avais bien expliquer les règles des échecs, mais il était totalement impossible qu’elle les ait toute retenues… surtout Alice. « Je dirais… Cavalier en D5 ? » Médusé, je vis avec horreur le cavalier s’avancer. Je priais encore pour qu’Alice n’ait pas vu le signe de sa pièce quand elle sursauta avec une joie qui me mit aussitôt en colère. « Oh ! Échec et mat ? Oui ! Échec et mat ! » Ce n’était pas juste ! « Tu as dû tricher avec tes pièces !  C’est la chance du débutant, ça ne veut rien dire ! Tu n’as même pas jouer pour de vrai, tu as fait bouger tes pions n’importe comment… et ta reine… ! » Plus je voyais le pétillement dans ses yeux, et plus je sentais la colère monter. Et surtout, l’envie de l’avoir de nouveau sous mon contrôle. Si elle devait être aussi heureuse, ce devait être à cause de moi, et non pas à mes dépens. « Je te déteste ! » Je fis valser le jeu d’échec du lit, sans me préoccuper des remontrances des pièces. Je verrais cela plus tard, pour l’instant, j’avais mieux à faire… Je tira violemment sur la culotte d’Alice, pour bien lui faire comprendre à quel point je la détestais, avant de mordre ses lèvres.




Je me sentais bizarre, un peu comme si j’étais là sans vraiment l’être. Je n’avais encore jamais passé une nuit totalement blanche, et je ne m’étais jamais imaginé que ma première serait en compagnie d’Alice. Non, je me voyais plutôt me priver de sommeil pour réviser un examen, ou écrire un parchemin important… Mais à chacune des sessions que j’essayais d’organiser, je finissais toujours par m’endormir sur mon travail. Et avec Alice, le sommeil m’avait fuit sans même que je ne me force à rester éveillé. « J'adore cette musique… » Je regardais la jeune femme, les yeux toujours dans le vague, comme embrumés par le thé épicé que je buvais. « M'accorderiez-vous cette danse, monsieur Nightshade ? » Je considéra pendant un moment sa main tendue, avant de replonger dans ma tasse en marmonnant. « Je ne sais pas danser… » Et je ne voulais pas qu’elle me juge et en profite pour se moquer de moi, une fois que nous serions de retour à Poudlard. Mais sa main restait toujours tendue, et son sourire fit fondre quelque chose en moi. Je devais vraiment être fatigué, ou abruti par cette nuit blanche, pour céder aussi facilement. « J'ai passé une excellente soirée. Et une merveilleuse nuit. Merci quand même d'être venu. » Je regardais nos pieds, pour être sûr de ne pas écraser les siens. Mes mains reposaient sur ses hanches, en les agrippant comme si cela allait m’empêcher de tomber ou de me prendre les pieds dans un meuble de la pièce. J’étais totalement concentré, pour ne pas faire de faux pas qui me vaudrait à coup sûr une humiliation courant sur de longues semaines. « Est-ce qu'un bain te tenterait ? » Je buta contre une chaise, surpris par la proposition de la jeune femme. Est-ce que c’était une manière de me signifier que je dansais vraiment mal ? Mais, après tout, un bain ne serait pas de refus. Et si cela pouvait me soustraire à cette torture, je serais bien bête de refuser… Je lui fis signe que oui, avant de la laisser me guider vers la salle de bain.

Je frissonna un peu en enlevant mes vêtements, mais je n’avais pas froid. C’était plus… un mélange d’excitation, et d’appréhension. J’avais dit oui à la proposition du bain, sans réfléchir plus avant. Et surtout, que cela signifiait que j’allais prendre un bain avec Alice. Bien entendu, je connaissais le corps de la jeune femme par coeur. Je m’étais un devoir d’apprendre chacune de ses courbes, chaque grains de beauté et chaque endroit où sa peau était la plus douce, la plus sensible. Mais c’était différent, de prendre un bain avec elle. Je m’assis dans la baignoire, anxieux et impatient. « Redresse-toi, légèrement. » J’aimais donner des ordres. Je préférais que cela soit fait de manière traditionnelle, correcte entre nous. Mais j’étais tellement nerveux que je me redressa, avant de laisser échapper un soupir en sentant sa main contre mon dos. Je me laissais aller, les yeux mi-clos, comme pour mieux ressentir ses caresses sur ma peau. Ce n’était pas totalement sexuel, c’était… mieux, à certains égards. Mes yeux se rouvrirent d’un coup lorsque sa main glissa plus bas sur mon ventre. « Est-ce que… Est-ce que je peux te faire jouir une dernière fois ? » J’attrapai sa main en essayant de contenir mes soupirs, avant de la placer sur mon sexe. « Plus vite. » Je m’allongea sur elle, en lui intimant entre deux râles de plaisir d’accélérer. Je laissa l’orgasme monter, exploser et se répandre des mes veines.

Le sang battait encore à mes oreilles alors que je me retournais pour embrasser Alice, avec la ferme intention de lui rendre au centuple ce qu’elle venait de faire. Juste pour être… pour rester le meilleur. Ma main n’était qu’à quelques millimètres de son intimité, je pouvais sentir son  souffle entrecoupé sur ma peau, lorsque deux petits coups sur la porte me firent suspendre mon geste : « Alice, tu es là ? C'est Pearl. Je suis venue vous chercher, ta mère a accouché. » Mon regard se fixa sur la jeune femme devant moi qui semblait avoir toutes les peines du monde à se contenir. Et je su alors ce que je devais faire pour rester le maître dans notre petit jeu. Plaquant une main sur sa bouche, j’introduisis deux doigts en elle en essayant de contenir mon rire. Je compta jusqu’à cinq, avant de me relever et de sortir de la baignoire, comme si de rien n’était. « Alice ? Tu n’as pas entendu ? Il faut t’habiller. » Je lui tendis la main pour la faire sortir de la baignoire, avant de me poster derrière elle. Je la couvris d’une serviette pour la sécher, laissant traîner mes mains sur sa poitrine ses hanches et ses cuisses. Je croisa son regard dans le miroir en face de nous, et quelque chose céda en moi. Je ne pouvais pas résister, après y avoir goûté une fois. Je la poussa contre le rebord du lavabo, mes mains trouvant naturellement leurs places : une sur sa bouche, et l’autre sur… Et toujours, toujours je compta jusqu’à cinq, avant de m’arrêter brusquement. Après l’avoir sécher, je l’aida à s’habiller, me tenant toujours derrière elle. Et avant de fermer le bouton de son pantalon si serré, je ne pouvais pas ne pas le faire. Ses yeux dans le miroir me suppliaient. Je me pencha à son oreille, en décomptant dans un murmure mes va et vient : « Cinq… quatre… trois… deux… un… » Et je ferma son pantalon avant de lui tapoter la fesse gauche. Je dus prendre sur moi pour ne pas lui susurrer un « salope » qui aurait été de circonstance. À la place,  je lui adressa un petit sourire espiègle : « J’espère pour toi qu’il y a des endroits calmes, à l’hôpital. Tu vas en avoir besoin pour évacuer toute cette… frustration. » Je me lava nonchalamment les mains avant de m’habiller à mon tour, bien plus rapidement qu’elle. J’avais le sentiment d’être le premier, de l’avoir battu à je-ne-savais quel jeu, et je ne pouvais pas m’empêcher de sourire à cette idée.
:copyright:️ Justayne

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