Isabeau A. Fontanges

Histoire

☆ Chapitre I ~ Fontanges και παιδική ηλικία
Je suis la dernière-née de la famille Fontanges. Descendants de la célèbre courtisane de Louis XIV, mes parents se sont amusés à donner à leurs filles uniquement des noms de reines françaises : Jeanne, Aliénor, et Isabeau. Sang-Pur, mes parents traitent dans les sphères sorcières mais aussi moldues. Je ne me contentais pas de me farcir les soirées un peu hype des sorciers ; je faisais aussi les rassemblements ultra bourgeois des moldus issus des familles nobles, du type bal au musée d'Orsay et tout le tralala. Heureusement que je suis très proche de ma soeur Aliénor. C'est elle qui me donnait envie d'apprendre ce genre de coutume, pour passer une soirée à pouffer discrètement sans se faire repérer. Et puis, se préparer entre soeur était bien mieux !

Même si mes parents aiment bien les traditions -il faut bien ça pour survivre dans ce foutu monde élitiste-, ils faisaient en sorte que notre enfance reste la plus normale possible. Je vous donne un exemple : mes parents ont quelques parts dans la parfumerie française, entre autre. Quand des clients à eux, les Kim-Winslow, voulaient que leurs filles apprennent le français, mes parents ont proposé qu'elles viennent chez nous un été. Leomie est devenue la correspondante de ma soeur Aliénor, et Willow la mienne. Nous sommes rapidement devenus inséparables toutes les quatre, toutes les cinq en comptant Jeanne. Et même après cet échange, on se voyait régulièrement. Vous voyez ce moment où les parents viennent chercher leurs rejettons, et que les dits-rejettons supplient les parents de rester dîner pour passer plus de temps avec ses amis ? Bah, c'était mes soeurs et moi pour qu'on puisse passer plus de temps avec Léomie et Willow. Je sais, c'est pourri comme exemple pour montrer que mes parents pouvaient être cools, mais vous connaissez beaucoup de Sang-Pur qui laissent passer ce genre de supplications ? Pas moi !

☆ Chapitre II ~ Το σχολείο Beauxbâton
Les années passèrent, et mes soeurs partirent à Beauxbâtons. Mes parents ont alors eu du mal à canaliser mon énergie, parce que je m'ennuyais sans elle. Ils finirent même par m'avouer que quand je finis par y aller, moi aussi, en septembre 1992, ils étaient soulagés ! Je me fis très vite à l'école. Je me faisais plein d'amis, j'apprenais plein de choses, c'était génial. J'avais mes premiers copains, et je pris Divination en 5e année en option.

C'est le moment de faire une confession. Depuis toute petite, je sens... Les choses. Sans être capable d'expliquer quoi, exactement. Je sens quans des choses arrivent, je vois même parfois des images fugaces. Le soir, dans mon lit, quand je sentais ces visions venir, j'ai toujours pris l'habitude de me détendre pour en savoir le plus possible. Quand j'étais plus jeune, une vieille sorcière m'avait dit que j'avais le troisième oeil. Qu'elle l'avait senti. Grand bien lui fasse, mais je ne la croyais pas. Jusqu'à ce que un jour, je me mis à pleurer parce que Jeanne s'était blessée à l'escrime durant son cours. Dois-je préciser que je n'étais pas encore entrée à Beauxbâtons à ce moment ? Mes parents ne comprenaient pas pourquoi je disais ça, jusqu'à ce qu'ils reçoivent une lettre de l'école quelques heures plus tard. Dingue, non ?

Je pris donc Divination en option. J'avais une certaine facilité pour lire les feuilles de thé, mais la boule de cristal... C'est une connerie, ça ! Mon autre talent était de deviner les bonnes réponses en Divination, plus que de lire l'avenir sur un claquement de doigt. Ma prof n'y voyait que du feu, et Leomie m'avait raconté par lettre que la prof de divination de Poudlard était du même genre, même si elle n'avait pas prit l'option. Elle en avait entendu parlé, c'est tout. A croire que tous les profs de Divination sont un peu fous ! J'aurais pu rafler un prix dans cette matière, si je n'avais pas inventé n'importe quoi. En effet, Beauxbâtons avaient l'habitude de remettre des prix, chaque année, aux meilleurs devoirs dans chaque matière. Jeanne avait reçu un prix en Histoire de la Magie et Aliénor en Initiations aux Sept Arts Magiques, mes parents espéraient bien que j'en déccroche un. Je ne les décevais pas. En plus de déccrocher mes PAINS, on me remit un prix en Français. Je suis super bonne en grammaire.

☆ Chapitre III ~ UMS και αλλαγές
Je vous ai déjà dit que mes parents étaient cools dans leur genre ? Ma soeur aînée étudie la politique, la cadette le journalisme, et moi, j'ai dis à mes vieux que je voulais devenir tatoueuse. Et ils me laissent faire ! Avec deux soeurs aînée au taquet, ils peuvent laisser la plus petite faire ce qu'elle veut, nan ? Le seul problème est que l'UMS ne propose pas ce genre de cursus, alors, je suis allée en Art en septembre 2000 pour essayer d'améliorer mon coup de crayon. Pour être tatoueuse, il faut savoir dessiner, on n'est pas d'accord ?

Tout changea en octobre 2000. Le 13 au soir, je fus prise d'une très désagréable sensation, qui finit par se transformer en panique. Impossible de m'endormir, ce soir-là. J'envoyais des hiboux à toute ma famille pour être sûre que tout allait bien. La seule qui ne répondit pas fut Aliénor. Je commençais à me sentir vraiment mal quand j'appris qu'elle n'était pas allée en cours le jour suivant. Elle avait disparu, totalement. Commença alors un enfer de 18 mois, où je sombrais. Je perdis ma soeur, et les Aurors avaient beau être sur le coup, ils semblaient incapables de nous dire ce qu'il lui était arrivé, hormis qu'elle avait disparu après une soirée alcoolisée. Elle avait été enlevée, et on ne savait même pas si elle était en vie.

Je partis en vrille. Je ne pouvais plus faire confiance, la famille n'était pas la même. Tout avait changé, je n'aimais pas ça. Et je commençais à me détester. A quoi me servait ce foutu don si je n'étais pas capable de savoir quand on allait faire du mal à mes proches ? Je m'éloignais de tout le monde, y compris des Kim-Winslow. Je continuais d'aller en cours, et je goûtais à la vie étudiante, mais encore plus qu'avant. Alcool à fond, cigarette, et même drogue. Autant mes parents pouvaient être cools, autant je me doutais que ça, ça n'allait pas leur plaire. Alors, c'est en secret que j'allais sur l'Allée des Embrumes, pour choper de la Griffe de Dragon. Ca avait le mérite de faire taire mes visions.

Je commençais même à prendre de la beuh magique grâce à un gars que j'avais rencontré. Un ado. Durant les vacances de décembre 2000, j'étais sur une place dans Londres à dessiner des plantes quand un gars étrange vient voir mes dessins. De fil en aiguille, je me rendis compte qe c'était un sorcier. Un gars étrange, ce Lemony, pas banal. Et quand il sut que j'étudiais le tatouage, il en voulu un. C'est ainsi que mon premier client était un ado de 13-14 ans. Est-ce que j'en ai honte ? Absolument pas ! Je lui fis même gratos. Et je lui en fis un second l'été 2001, contre de la beuh magique. Je continuais de le voir, de temps en temps, quand j'avais besoin de ma dose. Impossible d'arrêter, que ce soit ça, la Griffe de Dragon, ou l'alcool.

En mai 2002, ma soeur fut retrouvée, avec sa fille de 13 mois. Est-ce que j'en étais heureuse ? Bien sûr. Est-ce que ça voulait dire que je refaisais confiance aux gens ? Non. On n'avait toujours pas attrapé le malade qui l'avait kidnappée ! Est-ce que ça me permettait de me désintoxiquer ? Encore moins. J'avais peur de revoir l'avenir, et je ne voulais pas ça. Alors, je continuais de m'abrutir, pour rendormir mon troisième oeil.