And I do appreciate you being 'round
feat @Natan Moreau
La visite des détraqueurs dans la grande salle de Poudlard en décembre avait du moins eu le mérite de permettre à Camille de s’ouvrir un peu plus à son parrain. Elle avait aussi découvert par la même occasion qu’elle se souvenait des derniers mots et de la voix de sa mère. Et elle savait que Natan était au courant qu’elle s’était évanouie dans la grande salle : elle faisait partie de ceux qui avaient le plus mal réagi à l’attaque. Pour autant, elle ne s’était pas encore confiée à son ami d’enfance. Elle savait qu’il serait à l’écoute, la soutiendrait dans la mesure de ses capacités. Elle n’avait aucun doute là-dessus. C’était juste difficile pour elle et elle avait sans doute conservé des réflexes de l’époque où elle était sous la responsabilité de sa belle-mère.
Entretemps, le mois d’avril était arrivé et un air printanier soufflait sur le parc de Poudlard. Et la jeune Gryffondor avait décidé qu’il était temps de se confier à son ami de toujours, de lui expliquer ce qu’elle avait dit dans le Poudlard express : à savoir qu’elle lui raconterait quand elle serait prête. Mais, pour cela, il lui fallait un coin tranquille, à l’abri de potentielles oreilles indiscrètes. Non, que ce qu’elle avait vécu eût un caractère secret, mais plutôt qu’elle considérait ça comme privé. Elle avait donc donné rendez-vous au Serpentard dans le parc de Poudlard. Quand celui-ci arriva auprès d’elle, elle le salua chaleureusement, comme toujours :
« Bonjour Natan. Comment vas-tu ? »
Quand il lui eut répondu, elle l’invita à s’asseoir. Elle-même allait le faire, elle savait que ces confidences seraient difficiles pour elle.
« Tu te souviens dans le train quand je t’ai dit que je n’étais pas prête à entrer dans certains détails de mon passé plus ou moins récent ? Et de la visite des détraqueurs dans la grande salle en décembre ? » demanda-t-elle.
C’était une manière pour elle d’amener ses confidences sans que l’entrée en matière fût trop directe pour elle. Car si elle avait décidé de parler au vert et argent, il lui semblait qu’elle ne serait jamais véritablement prête à évoquer ces souvenirs. D’un autre côté, elle ne pouvait cacher ce qu’il en était à Natan. Même si elle savait qu’il était capable de respecter aussi longtemps que nécessaire sa difficulté à aborder ce passé qui avait laissé ses traces.
Entretemps, le mois d’avril était arrivé et un air printanier soufflait sur le parc de Poudlard. Et la jeune Gryffondor avait décidé qu’il était temps de se confier à son ami de toujours, de lui expliquer ce qu’elle avait dit dans le Poudlard express : à savoir qu’elle lui raconterait quand elle serait prête. Mais, pour cela, il lui fallait un coin tranquille, à l’abri de potentielles oreilles indiscrètes. Non, que ce qu’elle avait vécu eût un caractère secret, mais plutôt qu’elle considérait ça comme privé. Elle avait donc donné rendez-vous au Serpentard dans le parc de Poudlard. Quand celui-ci arriva auprès d’elle, elle le salua chaleureusement, comme toujours :
« Bonjour Natan. Comment vas-tu ? »
Quand il lui eut répondu, elle l’invita à s’asseoir. Elle-même allait le faire, elle savait que ces confidences seraient difficiles pour elle.
« Tu te souviens dans le train quand je t’ai dit que je n’étais pas prête à entrer dans certains détails de mon passé plus ou moins récent ? Et de la visite des détraqueurs dans la grande salle en décembre ? » demanda-t-elle.
C’était une manière pour elle d’amener ses confidences sans que l’entrée en matière fût trop directe pour elle. Car si elle avait décidé de parler au vert et argent, il lui semblait qu’elle ne serait jamais véritablement prête à évoquer ces souvenirs. D’un autre côté, elle ne pouvait cacher ce qu’il en était à Natan. Même si elle savait qu’il était capable de respecter aussi longtemps que nécessaire sa difficulté à aborder ce passé qui avait laissé ses traces.
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