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Sirius Green
Contexte
Nous sommes le mardi 19 février 2002. Sirius, fils aîné de Seth et Saoirse Green, a fait son entrée à l'UMS début septembre dans le cursus de Musique, bien décidé à s'opposer à ses parents sur tous les plans. Mais depuis quelques temps, il semble sérieusement apprécié ce qu'il découvre en musique et un changement de comportement se fait sensiblement remarqué chez lui.

Keep on dreaming, don’t stop breathing, fight those demons
« Regarde, Green. Regarde, c’est ça avoir le pouvoir ! »

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Une lumière verte fusa dans sa direction avant qu’il ne se réveille en sursaut. Son coude se cogna contre le mur et il grimaça de douleur avant de rouler par terre.

« Bordel ! »

Il se redressa péniblement, ayant encore des sueurs froides au souvenir de cette voix. Angelo Scott. Un des Mangemorts qui l’avait entraîné quand il était à Poudlard. Il torturait sans limite les Nés-Moldus et avait beaucoup apprécié montrer à Sirius à quel point cela pouvait être divertissant. Sirius venait d’avoir 15 ans et n’était qu’un gringalet sous l’influence des autres. C’était cette année-là que tout avait basculé pour lui et qu’il avait décidé d’abandonner ses idées pro-Sang-Pur pour protéger sa sœur en particulier mais aussi bon nombre de ceux qui deviendraient ses amis les plus proches.

Depuis quelques semaines, Sirius faisait souvent des rêves peuplés d’Angelo Scott. Il avait appris qu’il était sorti d’Azkaban. Ce fou était sorti de prison. Sirius alla se passer de l’eau sur le visage, reprenant son souffle. Il devait vraiment se détendre. Si cet ancien Mangemort était sorti de prison, c’était forcément qu’il avait eu droit à une remise de peine pour bonne conduite. La prison changeait bien des sorciers et sorcières. Pourquoi pas lui ? Sirius secoua la tête et s’essuya le visage avant de jeter un œil sur l’heure du micro-ondes. 19h05.

« Merde, elle va m’attendre ! » pesta-t-il.

Il se dépêcha d’enfiler un pull par-dessus son débardeur noir. Il attrapa sa veste en cuir et sa baguette qu’il rangea dans la poche de son pantalon. Il ébouriffa ses cheveux et sortit en claquant la porte derrière lui. Son studio était situé dans Druid’s Oak et n’était donc pas très loin du lieu de rendez-vous avec May. Le restaurant Maïkan était presque devenu un rituel pour eux deux. Environ une à deux fois par mois, ils se retrouvaient pour manger dans ce restaurant. C’était en général le mardi, car c’était ce qui concordait le mieux dans leur emploi du temps. Parfois également, les jumeaux McGregor les rejoignaient. Ce n’était jamais systématique mais quand ils venaient, les dîners étaient toujours plus animés car May participait toujours avec joie à leurs délires.

Cependant, avec les semaines passées à l’UMS, Sirius avait appris à se détendre un peu plus et à être moins taciturne. Il ignorait si c’était le fait de fréquenter Dae-Hyun avec ses cours de chant, ou bien les séances avec Louve sur sa gestion de la colère, ou bien encore le fait d’avoir rencontré Maggie Thorvaldsen, mais il se sentait différent. Peut-être que c’était un mixte de tout ça en faites. Peut-être même que cette extravertie de May y était pour quelque chose. Quoi qu’il en soit, il arrivait plus souvent à Sirius de sourire aux pitreries des jumeaux et de May. Il parlait et initiait même parfois des discussions. Oh, il n’était pas un grand bavard mais il tendait à s’améliorer.

Et le fait de ne pas avoir vu May depuis un moment lui manquait presque. Il ne savait pas trop quel Scroutt l’avait piqué, mais la jeune femme était devenue bien secrète et presque inaccessible. Elle avait repoussé déjà deux repas avec Sirius et quand il avait proposé d’amener un plat à emporter chez elle, elle avait catégoriquement refusé. Fey avait aussi évoqué ce changement d’attitude qui la perturbait tout autant.

Fey et May partageaient quelques points communs et étaient vite devenues amies, surtout quand elles avaient Sirius en commun. Tous trois avaient eu un moment assez compliqué à la fin de l’automne, notamment quand Sirius s’était vengé de la blague des filles. S’il en avait fait voir de toutes les couleurs à Fey, il avait surtout boudé longtemps May. Mais avec ce qui s’était passé pour Fey, Sirius était revenu progressivement vers les filles. Bref, tout ça pour dire que Fey avait elle aussi noté un changement de comportement chez May et avait encouragé Sirius à l’interroger ce soir.

Courant pour rattraper son retard, il arriva devant le restaurant vers 19h15. May était déjà assise à l’intérieur et parlait avec le candélabre.

« J’suis là ! » dit-il en s’installant à la table ronde qui était devenue la leur. « Salut ! »

Il adressa un sourire timide à May qui commença à déblatérer sur son retard. Sirius se retint de lever les yeux au ciel, repensant un court instant au cauchemar qu’il avait fait.

« Le burger écossais, comme d’habitude. » souffla-t-il au candélabre alors que May n’avait toujours pas repris son souffle.

Le candélabre qui avait visiblement déjà pris la commande de May disparut et Sirius se retrouva seul avec May.

« Je m’étais endormi. C’est tout. » soupira-t-il. « Et je n’ai que 15 minutes de retard, pas une demi-heure ! »

Il leva un doigt pour bien signifier qu’il tenait les comptes autant qu’elle.

« Et je ne crois pas avoir annulé les deux derniers dîners que je t’avais proposés. » dit-il.

Il haussa un sourcil, l’écoutant se sortir de cette situation. La nuit était tombée sur Druid’s Oak depuis une heure déjà mais on voyait encore des étudiants se promener, la plupart venant sans doute de terminer leur journée de cours. Le restaurant était calme bien que chacune des autres tables était occupée.

« Pourquoi on ne va pas chez toi la prochaine fois, sinon ? » proposa-t-il. « J’comprends que ce soit un certain budget de manger ici. J’pourrais acheter des nouilles japonaises mardi prochain et on les mange chez toi ? »

Il haussa les épaules, comme pour lui signifier que ce n’était pas grave si elle refusait. Cependant, cela finirait de lui mettre la puce à l’oreille. Voilà des semaines qu’il n’avait pas mis les pieds chez elle alors qu’auparavant, elle insistait toujours pour qu’ils aillent se poser un moment dans son appart’, ayant décrété que le studio de Sirius était bien trop petit pour devenir leur QG. Encore une idée de May tout ça …

@ Victoire

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Sirius Green

descriptionKeep on dreaming, don’t stop breathing, fight those demons EmptyRe: Keep on dreaming, don’t stop breathing, fight those demons

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Keep on dreaming, don’t stop breathing, fight those demonsMardi 19 février 2002Je regardais ma montre, en soupirant pour sûrement la millième fois depuis cinq minutes. Mais qu’est-ce qu’il pouvait bien faire, Sirius, pour être autant en retard ? Enfin, autant… ce n’était pas abusé, mais venant de sa part, c’était carrément bizarre. Il ne m’avait pas oublié, quand même ? Non, tout de même, je préférais me dire que c’était impossible – ça ferait beaucoup moins mal à mon égo de le penser, en tout cas. Mais alors, où est-ce qu’il était ? Je tapotais des doigts sur la table, en essayant de calmer mes nerfs. Je ne savais même pas si le candélabre magique à qui je parlais avait une conscience, ou un esprit, ou un cerveau, mais au moins ça me permettait de me défouler un peu. On n’a pas idée de faire attendre ses amis comme ça, enfin !

« J’suis là ! » Je levais les yeux au ciel. Sirius n’était même pas particulièrement bien coiffé ou habillé, ce qui aurait pût excuser de moitié son retard à mes yeux. « Salut ! » « Salut, vraiment ? T’as surtout intérêt d’avoir une très bonne excuse ! » Je croisais les bras en toisant mon ami. « Tu aurais pût prévenir, au moins. Je sais que les sorciers utilisent pas de téléphone portable, mais il y a une tonne de hiboux, ici ! Tu imagines ce que j’ai pût penser ? Que t’avais oublié ! Que tu étais malade, blessé, à l’article de la mort ! Et, est-ce que t’as un peu de considération pour moi ? Bah non, bien sûr que non ! Même pas un désolé, juste un pauvre salut… On est censé être ami, je te rappelle ! » Est-ce que je forçais un peu en lui resservant le même discours que mon père me réservait quand j’oubliais de le prévenir d’où j’étais, ou où j’allais ? À peine. Mais moi, c’était acté dans notre amitié que je serais toujours en retard. Pas lui, ce n’était pas le rôle de Sirius.

« Le burger écossais, comme d’habitude. » J’aurai pût sur le fait qu’il commande tout de suite sans se défendre, mais mon ventre prit le pas sur ma dignité. « Je m’étais endormi. C’est tout. Et je n’ai que 15 minutes de retard, pas une demi-heure ! » « Je n’ai jamais une demi-heure de retard ! » Indignée, je resserrais les bras autour de moi. Non, je n’avais pas une demi-heure de retard. Je tablais plus sur les quarante-cinq minutes, une heure… mais ce n’était pas le sujet ! On parlait de Sirius, là ! « Et je ne crois pas avoir annulé les deux derniers dîners que je t’avais proposés. » « Alors ça, c’est un coup bas digne de Serpentard lui-même ! » J’en revenais pas qu’il ose me mettre face à mes propres contradictions sans sourciller. Il était bien loin le temps où il ne faisait que bouder et ruminer dans son coin. Là, tout de suite, ça me manquait presque… « Et c’était indépendant de ma volonté, d’accord ? » C’était juste que… ce n’était pas évident de vivre où je vivais actuellement. Et si je sortais un soir ou deux, est-ce que le professeur Colins penserait à se nourrir ? À regarder dans le frigo que je remplissais ? À cuisiner ? C’était quand même bizarre qu’il pense tout le temps à nourrir son chat, tout en étant incapable de le faire pour lui-même. « Et puis les dates ne m’arrangeaient pas. Si tu n’étais pas content, tu aurais dû me le dire avant, je ne peux pas tout deviner, moi ! » C’était vrai, comment est-ce que j’étais censé savoir que ça l’importunait autant, si il ne me disait rien ? Donc, c’était une faute partagée, de mon point de vue.

« Pourquoi on ne va pas chez toi la prochaine fois, sinon ? J’comprends que ce soit un certain budget de manger ici. J’pourrais acheter des nouilles japonaises mardi prochain et on les mange chez toi ? » « NON ! » Je mis la main devant ma bouche, mais c’était trop tard. Le début des galères allaient commencer, je le sentais venir gros comme une maison… « C’est compliqué en ce moment, je t’ai dis… » Je passa une main dans mes cheveux, avant de dédramatiser un peu. Qui savait ce que l’esprit un peu tordu de Sirius allait se mettre à imaginer ? « C’est pas siiii compliqué, mais… bah, j’ai plus le QG, d’accord ? » C’était moi ou l’ambiance dans la pièce devenait vraiment insupportable ? « C’est pas grave, c’était prévu comme ça, de toute façon. Mais maintenant, je suis en coloc, et il n’est pas vraiment très sociable… donc, c’est mort pour que vous veniez chez moi. Que ce soit toi, les jumeaux ou Fey, d’ailleurs. » Il y aura pas de jaloux : personne chez le professeur. « Nan et puis il y a un chat… t’es allergique au chat, non ? » Franchement, j’en savais rien, mais j’espérais que ce soit le cas. L’existence de Flamel était une occasion rêvé pour tenir les gens à distance. « Bon, ils arrivent quand, nos burgers ? » Qu’on puisse définitivement passer à un sujet beaucoup moins… hum, compromettant pour moi.
:copyright:️ Justayne

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Sirius Green
Contexte
Nous sommes le mardi 19 février 2002. Sirius, fils aîné de Seth et Saoirse Green, a fait son entrée à l'UMS début septembre dans le cursus de Musique, bien décidé à s'opposer à ses parents sur tous les plans. Mais depuis quelques temps, il semble sérieusement apprécié ce qu'il découvre en musique et un changement de comportement se fait sensiblement remarqué chez lui.

Keep on dreaming, don’t stop breathing, fight those demons
May devenait tout de suite plus irritable alors que Sirius faisait juste remarquer le retard qu’elle avait elle habituellement ou encore le fait qu’elle avait annulé les deux dernières fois. Ce n’était clairement pas dans sa nature d’être aussi nerveuse et susceptible. Elle prenait toujours la vie comme elle venait, étant d’un optimisme parfois trop débordant pour Sirius. Mais là, clairement, elle s’agaçait pour peu. Sirius décida d’enfoncer un peu plus le couteau en lui proposant d’aller manger chez elle. Il proposait même d’amener la nourriture !

« NON ! » s’écria-t-elle.

Sirius releva la tête vers elle, surpris, alors qu’elle plaquait une main sur sa bouche, comme s’en voulant de réagir de manière excessive. Ok, clairement, il y avait un Strangulot sous roche …

« May, qu’est-ce qu'il se passe ? » demanda-t-il, haussant un sourcil.
« C’est compliqué en ce moment, je t’ai dit… » dit-elle en se passant la main dans ses cheveux d’un geste désinvolte. « C’est pas siiii compliqué, mais… bah, j’ai plus le QG, d’accord ? »

Sirius fronça les sourcils.

« Comment ça, tu n’as plus le QG ? » répéta-t-il lentement, comme s’il n’arrivait pas bien à assimiler les informations.

Qu’est-ce qu’elle lui chantait là ? Elle n’avait plus le QG ? Elle n’avait plus son appart ? C’était ce qu’elle voulait dire ?

« C’est pas grave, c’était prévu comme ça, de toute façon. » continua-t-elle, comme pressée de ne pas s’attarder davantage. « Mais maintenant, je suis en coloc, et il n’est pas vraiment très sociable… donc, c’est mort pour que vous veniez chez moi. Que ce soit toi, les jumeaux ou Fey, d’ailleurs. »
« Attends … QUOI ? »

Cette fois-ci, cette façon d’éluder les questions commençait à agacer Sirius. Clairement il y avait quelque chose. Il y avait eu et il y avait encore quelque chose.

« C’est quoi cette merde que tu me chantes là ? »
« Nan et puis il y a un chat… t’es allergique au chat, non ? »
« Non. »

Bras croisés sur la table, Sirius scrutait le visage de May comme cherchant un indice de ce qu’elle ne disait pas. Pourtant la jeune femme faisait tout pour ne pas croiser son regard.

« Bon, ils arrivent quand, nos burgers ? »

Oui, c’était ça. Tout pour éviter le sujet.

« Alors c’était ça ? » lâcha-t-il, son regard insistant pour qu’elle le regarde. « May Sheppard, regarde-moi. »

Sa voix avait pris un ton plus grave qu’à l’accoutumée alors qu’elle croisait enfin son regard. Ce fut à ce moment-là que le candélabre amena leurs plats. Comme d’habitude, il s’étala en discours, expliquant que le chef avait tenté une nouvelle sauce et qu’il attendait impatiemment leurs retours. Mais Sirius ne répondit pas. Il ne le regardait même pas. Son regard restait rivé sur May, essayant de comprendre silencieusement ce qu’elle ne disait pas. Et dès que l’objet magique disparut, Sirius explosa :

« Combien de temps ? Combien de temps, May, que t’as plus ton appart ? »

Il fronça les sourcils. Ok, il admettait qu’il n’était pas un très bon ami. Il ne prenait pas beaucoup de nouvelles des autres et il avait cette tendance à être trop perso. Il pensait avant tout à son petit confort et à ses propres angoisses qu’à celles des autres. Mais … franchement ?

« C’est qui ce coloc ? Je le connais ? » demanda-t-il, méfiant. « J’suis pas allergique aux chats et je me fous qu’il soit pas sociable ton pote. Moi non plus je ne le suis pas et pourtant j’suis bien là à manger avec toi. »

Alors qu’il sautait immédiatement sur sa nourriture habituellement, cette fois-ci, le burger restait intact dans son assiette devant lui. Ses bras étaient toujours croisés tandis que ses poings s’étaient serrés. Il était en colère. Ou peut-être avait-il peur ? Angoissé ? Il n’arrivait pas à identifier ses sentiments mais quelque chose dans cette histoire lui déplaisait sans qu’il n’arrive à comprendre si May était la seule coupable là-dedans.

« Demain, après les cours, je viens chez toi. J’veux au moins vérifier que t’es bien installé. »

En faites, si. Sirius pensait mettre petit à petit le doigt sur ce qui le chiffonnait dans cette histoire : May était nerveuse avec ce nouvel appart. Et Sirius pensait avoir mis le doigt sur ce qui la chiffonnait le plus : son coloc. Un étrange pressentiment lui enserrait la poitrine. Et si ce coloc avait une mauvaise influence sur elle ? S’il la traitait mal ? S’il lui faisait du mal ? Elle n’était clairement pas dans son état normal et Sirius avait une soudaine montée d’angoisse à l’idée qu’un connard ait pu faire du mal à son amie.

Oui, demain, il irait leur rendre une petite visite. Histoire de poser les choses. Et de faire comprendre à ce coloc que Sirius serait toujours là pour protéger May s’il osait lui faire du mal. May devait le savoir elle aussi.

« Pourquoi tu ne m’as pas demandé à t’héberger ? On aurait pu trouver une solution ensemble. » dit-il, consentant enfin à manger un morceau de son burger.

@ Victoire

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Sirius Green

descriptionKeep on dreaming, don’t stop breathing, fight those demons EmptyRe: Keep on dreaming, don’t stop breathing, fight those demons

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Keep on dreaming, don’t stop breathing, fight those demonsMardi 19 février 2002« Comment ça, tu n’as plus le QG ? » Et voilà. Je savais bien que Sirius allait encore tout prendre au tragique. Si on daignait me demander mon avis, je dirais qu’il n’était pas vraiment très équilibré comme garçon… Il n’avait même pas la décence d’avoir la bonne idée d’être allergique aux chats, alors que ça m’aurait bien arrangé de ne pas trouver une autre excuse pour qu’il ne mette pas les pieds dans l’appartement du professeur Collins. « Alors c’était ça ? » Quoi, c’était ça ? « May Sheppard, regarde-moi. » Je tourna les yeux vers Sirius, de mauvaise grâce,  l’air de lui dire que je préférais quand il geignait parce qu’il devait me supporter en pleine session de shopping. Je n’étais pas vraiment sûre d’aimer le Sirius sérieux, froid et à la voix grave. Heureusement, le candélabre magique fit son apparition, ce qui semblait parfait pour détourner l’attention de Sirius. Mais il était toujours occuper à me regarder, comme si j’étais… eh bien, comme si ses yeux étaient deux rayons lasers pouvant voir au fond de mon cerveau ! En termes de malaise, ça se posait là. « Combien de temps ? Combien de temps, May, que t’as plus ton appart ? » Après avoir sursauté un bon coup – depuis quand est-ce qu’il se mettait à grogner, de toute façon ? - je m’appliqua à toujours éviter son regard. « Mais pas longtemps ! » Il n’y avait pas que lui qui pouvait crier. Bon, ma voix montait (beaucoup) plus dans les aiguës et elle tremblotait un peu… « Je sais plus, trois semaines ? Un mois et demi ? » Même si je n’avais pas le temps de réellement compter, j’avais bien conscience que tout était faux. « … Depuis juste avant les vacances de Noël… ? » Oh et puis, il n’aurait qu’à faire le calcul lui-même !

« C’est qui ce coloc ? Je le connais ? » « C’est compliqué ! » Comme si j’allais pouvoir lui annoncer en plein milieu d’un restaurant bondé chez qui j’habitais ! « J’suis pas allergique aux chats et je me fous qu’il soit pas sociable ton pote. Moi non plus je ne le suis pas et pourtant j’suis bien là à manger avec toi. » Gna-gna-gna. « Depuis quand est-ce que tu as gagné en répartie, toi ? » Lui rétorquais-je sur un ton acerbe, en croisant les bras. Cette conversation me coupait l’appétit, je n’avais pas encore touché à un seul morceau de mon burger. « Demain, après les cours, je viens chez toi. J’veux au moins vérifier que t’es bien installé. » J’ouvris la bouche avant de la refermer, trop choquée pour n’avoir ne serait-ce qu’une seule idée de quoi répondre. D’un côté, j’étais extrêmement touchée qu’il s’inquiète pour moi, et j’avais envie de le taquiner à n’en plus finir sur le fait qu’il ait enfin un coeur sous cette tonne de mauvaise humeur. Mais de l’autre, son attention était trop pressante. Comment est-ce que j’étais censé garder mon secret si Sirius se mettait en tête de défoncer la porte de l’appart du professeur Collins ? J’avais beau cherché tout les moyens, retourner mes pensées dans tout les sens quitte à en faire des nœuds, je devais bien me rendre à l’évidence : impossible. C’était tout simplement impossible comme situation. « Pourquoi tu ne m’as pas demandé à t’héberger ? On aurait pu trouver une solution ensemble. » « Bon, ça suffit ! Assurdiato ! »

Je tapa du poing sur la table, autant métaphoriquement que physiquement, en toisant Sirius. « Est-ce que tu arrêteras tes conneries si je reconnaissais que j’ai merdé ? J’ai paniqué, j’ai fait n’importe quoi et voilà ! T’es satisfait, comme ça ? Tu te sens mieux, peut-être ? » Je me recroquevilla un peu dans ma chaise. Je n’étais pas vraiment fière d’avoir perdu mon calme comme ça, mais il faut dire que Sirius était allé juste un peu trop loin. « Et puis te dire quoi ? J’ai oublié la date du bail de mon appart, maintenant je me retrouve sans rien ? Comme si j’aurai pût faire ça... » Enfin, il comprenait bien… C’était quand même assez embêtant et presque honteux d’oublier quelque chose comme ça. Et tout ça parce que je n’étais pas très adaptée à la réalité de la vie, comme me l’avait très gentiment dit mon ancien propriétaire. Qu’est-ce que j’y pouvais moi, si j’étais née dans une famille assez riche pour que je n’ai a me soucier de rien, hein ? Au fond, tout ça, c’était la faute de mes parents. C’était eux qui avaient pris la décision de s’envoler pour l’Australie alors que j’avais besoin de leur aide ! « Et non, non, non ! Tu ne peux pas venir ! Il faut que je te le dis comment ? » Je ravala ma salive et ma colère, avant de continuer en fixant mon assiette. Tout, sauf croiser le regard de Sirius en apprenant la vérité. « Quand j’ai perdu l’appart… J’étais au Cicero, tu sais, et je ne savais pas où aller. Et puis il est venu, il a vu la lettre de fin du bail, il m’a proposé de m’aider… Comment j’aurai pût dire non ? Sirius, j’étais juste complètement paniquée ! Alors non, je n’ai pas pensé à toi. » Il n’avait pas à m’en vouloir pour ça. Qu’est-ce qu’il aurait fait, à ma place ? « Juste, je ne suis pas sûre que ce soit très légal. Donc il faut que ce soit secret, d’accord ? Ça m’embêterait que le professeur Collins ait des problèmes à cause de moi, après tout ce qu’il a fait… » Ce serait vraiment mal le remercier, déjà qu’il avait été forcé de m’inviter chez sa famille pour le Nouvel An. Je ne pouvais pas laisser Sirius gâcher ça juste parce qu’il avait un peu trop d’imagination.
:copyright:️ Justayne

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Sirius Green
Contexte
Nous sommes le mardi 19 février 2002. Sirius, fils aîné de Seth et Saoirse Green, a fait son entrée à l'UMS début septembre dans le cursus de Musique, bien décidé à s'opposer à ses parents sur tous les plans. Mais depuis quelques temps, il semble sérieusement apprécié ce qu'il découvre en musique et un changement de comportement se fait sensiblement remarqué chez lui.

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« Bon, ça suffit ! Assurdiato ! » explosa May en tapant du poing sur la table.

Oh … Cela surprit Sirius. May Sheppard était-elle capable de s’énerver ?

« Est-ce que tu arrêteras tes conneries si je reconnaissais que j’ai merdé ? J’ai paniqué, j’ai fait n’importe quoi et voilà ! T’es satisfait, comme ça ? Tu te sens mieux, peut-être ? »

Sirius fronça les sourcils tandis qu’elle se recroquevillait sur sa chaise. Merde … il … Il déglutit, un peu perdu dans ce qu’il était censé faire. Est-ce qu’elle était en colère au point de pleurer ? Est-ce qu’il avait mal interprété les signaux, les émotions, et dans ce cas avait-il mal réagi ? Un nœud commença à lui serrer l’estomac alors qu’il reposait doucement son burger dans l’assiette.

« May, je … » commença-t-il, ne sachant pas trop comment faire.
« Et puis te dire quoi ? » reprit-elle. « J’ai oublié la date du bail de mon appart, maintenant je me retrouve sans rien ? Comme si j’aurai pût faire ça... »

Ok. De ce que Sirius comprenait, elle s’était sentie honteuse et avait donc voulu régler son problème toute seule ? M’enfin … c’était débile. Ok Sirius aurait sans doute levé les yeux au ciel ou râlé sur son incompétence en matière de gestion, mais ils auraient trouvé une solution ensemble. Et tout ça se serait bien terminé. Pourquoi fallait-il qu’elle complique toujours tout ?

« Ok … d’accord … » dit-il de manière prudente. « Mais on peut peut-être encore régler ça. Laisse-moi aller parler à ton coloc et … »
« Et non, non, non ! Tu ne peux pas venir ! Il faut que je te le dise comment ? »

La mâchoire de Sirius se contracta à nouveau face aux efforts de May pour ne pas le laisser entrer chez elle. C’était quoi encore ça ? Elle venait d’admettre qu’elle avait merdé en oubliant le bail de son appart. La tête de son coloc ne pouvait pas être pire que ça quand même ? Quoi, c’était un Troll ?

« Quand j’ai perdu l’appart… J’étais au Cicero, tu sais, et je ne savais pas où aller. Et puis il est venu, il a vu la lettre de fin du bail, il m’a proposé de m’aider… »

Sirius essaya de capter le regard de May. Qui c’était ce « il » ? Il déglutit, ses poings se serrant et se desserrant. Il faisait de son mieux pour gérer ses émotions. Il avait compris que s’énerver finirait de faire rentrer May dans sa coquille. Donc, s’il voulait comprendre, il devait se maîtriser. Mais par le slip de Serpentard, était-elle vraiment obligée de prendre autant de temps ?

« Comment j’aurai pu dire non ? Sirius, j’étais juste complètement paniquée ! Alors non, je n’ai pas pensé à toi. »

Il tourna la tête sur le côté. Ouais, ça, il pouvait l’accorder. Il n’était pas la première personne qui venait dans la tête des autres, c’était évident. Il ne faisait rien pour que les gens s’attachent à lui. Et pourtant, il n’y avait qu’à voir comment les autres s’accrochaient à lui. Et résultat, c’était lui qui en pâtissait le plus. S’attacher à quelqu’un revenait à dire qu’on pouvait souffrir de leur absence. Et ça c’était quasiment impossible à gérer quand on était un demi-loup avec un gros problème de gestion des émotions.

« Juste, je ne suis pas sûre que ce soit très légal. » continua-t-elle. « Donc il faut que ce soit secret, d’accord ? Ça m’embêterait que le professeur Collins ait des problèmes à cause de moi, après tout ce qu’il a fait… »

Sirius hocha la tête doucement.

« Oui … je peux comprendre … Attends, quoi ? le professeur Collins ? »

Il écarquilla les yeux en cherchant le regard de May qui trouvait soudain son assiette très intéressante. Sirius se pencha par-dessus la table et vint lever le menton de la jeune femme doucement.

« May. Ton coloc, c’est le professeur Collins ? » répéta-t-il.

Son cœur battait la chamade. Il devait avouer qu’il ne savait pas quoi faire de cette information. Il relâcha le menton de May et se rassit sur sa chaise, lourd, le regard perdu. Tout tournait dans son cerveau sans qu’il ne puisse arriver à émettre une pensée correctement réfléchie.

« May … le professeur Collins ! » répéta-t-il, atterré. « Le professeur Collins qui a indirectement participé à notre rencontre. Le professeur Collins à qui j’avais demandé des cours en plus. Le professeur Collins sur qui tu crush en secret. »

Sa bouche ne cessait de s’ouvrir en un O de surprise.

« Oh arrête May ! » souffla-t-il. « Tu crois que je ne vois pas la bave qui coule sur ton menton quand il passe dans les couloirs ? Ou ta façon de me décrire sa coiffure comme si c’était l’œuvre d’art la plus magnifique que tu n’aies jamais vu ? »

Il grimaça à cette idée. Oui May Sheppard crushait sur ce professeur de Potions. Il n’y avait pas de quoi en faire tout un drame. Sauf quand elle dormait chez lui. Sirius regarda autour de lui pour voir si quelqu’un les avait entendu avant de se souvenir qu’elle avait jeté un sortilège de silence. Plusieurs émotions se lisaient sur son visage : la colère, l’incompréhension, le jugement, la stupéfaction. Tout passait en un éclair alors qu’il peinait à faire une phrase censée.

« May … tu ne peux pas rester chez lui. » reprit-il enfin. « C’est … même si ce n’est pas ton professeur … ça reste … c’est un adulte. Et tu es … enfin, tu comprends ? »

Oh merde. C’était vraiment ça, s’emmêler les baguettes ? Il passa une main sur son visage, fatigué par ses propres réactions. Merde, qu’est-ce qu’il lui arrivait ? Il réagissait comme une May ou une Fey à l’annonce d’un gossip. Sauf qu’il était plus censé et partait plus dans les reproches que dans l’excitation. Non mais … sérieusement ? Le professeur Collins !

« Ok. Ok, j’ai une idée. Je vais rendre mon appartement et on va se trouver un truc tous les deux. »

Ouais, il était prêt à dire au revoir à son intimité pour aider son amie. Même s’il faisait la grimace immédiatement après l’avoir proposé. Même s’il réfléchissait déjà à des sortilèges pour interdite l’entrée de sa chambre à May.

« Tu ne peux pas rester chez lui. Qu’est-ce qu’il en dit lui d’abord ? Et d’ailleurs … comment tu le payes ? May, me dis pas que ce connard te demande … »

Il mima une expression de dégoût à l’idée même qu’un homme plus âgé profite de son ascendant sur une étudiante. Son burger n’avait été touché qu’à moitié mais il n’en voulait plus. May était dans une situation on-ne-peut-plus inconfortable et il allait falloir l’aider à se sortir de là.

« Y a pas moyen, May, y a pas moyen que je te laisse comme ça. » dit-il d’un ton très sérieux. « Maintenant que je suis au courant, je veux venir. Je veux voir où est-ce qu’il habite, je veux voir comment tu es installée et je veux surtout voir comment il te traite. Si en effet, il est aussi attentionné que tu me le décris, ok, je garderai le secret. Je ne dirai rien pour vous deux. Mais franchement, May, s’il te fait je-ne-sais quel chantage ou un autre coup tordu, je te jure que je le démonte. Professeur ou pas, il passera un sale quart d’heure. »

@ Victoire

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Sirius Green

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Keep on dreaming, don’t stop breathing, fight those demonsMardi 19 février 2002Sirius était tellement irritant. Énervant ! Pourquoi est-ce qu’il voulait absolument faire quelque chose que je lui interdisais ? Pourquoi est-ce qu’il ne pouvait pas comprendre que non, c’était non ?Pourquoi est-ce qu’il devait absolument se comporter comme moi, hein ? Je commençais à sentir la pression redescendre, au fil de mon récit. Peut-être que si j’exposais tout à Sirius, il comprendrait mon point de vue et pourquoi j’avais pris cette décision ? Il ne pouvait pas me blâmer d’avoir dit oui alors que j’avais failli être sans-abris ! Alors oui, peut-être que je n’avais pas réagis de la meilleure façon, mais je n’avais jamais gambader en pleine forêt sous forme de loup, moi… Je faisais avec ce que j’avais comme expérience, c’est-à-dire… pas grand-chose, il fallait bien que je me rendes compte de l’évidence. C’est pour cela qu’être épaulée, aidée par un professeur, ça ne pouvait pas être si mal. Surtout s’il était aussi mignon que le professeur Collins, ce qui n’était pas un fait négligeable. « Oui … je peux comprendre … Attends, quoi ? le professeur Collins ? » Mon seul job, pour l’instant, était de ne pas rougir. Ou plutôt, de ne pas trop rougir en entendant la surprise – peut-être le jugement ? – de Sirius dans sa voix. « May. Ton coloc, c’est le professeur Collins ? » Je lui fis retirer la main de mon menton d’un geste impatient. « Bas les pattes ! Et oui, oui, qu’est-ce que ça peut bien changer ? » On ne pouvait plus être en colocation avec quelqu’un ayant quinze ans de plus, maintenant ? J’étais majeure, autant aux yeux de la loi sorcière qu’à ceux de mes parents !

« May … le professeur Collins ! » Je roula des yeux si fort qu’il devait l’entendre à l’autre bout de la table. « Le professeur Collins qui a indirectement participé à notre rencontre. Le professeur Collins à qui j’avais demandé des cours en plus. Le professeur Collins sur qui tu crush en secret. » « Ohlala, tu crois pas que tu dramatise un peu, là ? » Je croisais les bras, prête à me défendre. Un crush sur le professeur, moi ? Mais bien sûr. Regarder intensément un professeur dans les couloirs ne voulait rien dire ! « Oh arrête May ! Tu crois que je ne vois pas la bave qui coule sur ton menton quand il passe dans les couloirs ? Ou ta façon de me décrire sa coiffure comme si c’était l’œuvre d’art la plus magnifique que tu n’aies jamais vu ? » « Comme si tu pouvais comprendre ce genre de chose, monsieur-j’ai-jamais-crushé-sur-qui-que-ce-soit ! » Sirius était de toute façon bien trop occupé à faire sa tête de cochon pour s’intéresser à autre chose qu’à sa petite personne en colère contre tout le monde ! Mais, j’avoue que j’aurai bien aimé qu’il fasse beaucoup moins attention à moi, dans ce genre de moment… « May … tu ne peux pas rester chez lui. » « Et pourquoi, d’abord ? » Quelle excuse il allait bien pouvoir me sortir, maintenant ? De toute manière, j’étais déjà sûre et certaine d’une chose : rien de ce qui pourrait me dire ne me fera changer d’avis. Je n’avais toujours pas d’autre solution pour me loger, alors il faudrait bien qu’il se fasse à l’idée ! « C’est … même si ce n’est pas ton professeur … ça reste … c’est un adulte. Et tu es … enfin, tu comprends ? » Je comprenais surtout que Sirius pouvait vraiment être con, lorsqu’il s’y mettait ! « Je te signale que je suis adulte aussi ! Depuis… depuis avril, déjà ! » Rajoutais-je, abandonnant l’idée de compter les mois. J’étais tellement choquée par ce qu’il semblait suggérer que je n’arrivais même plus à effectuer une soustraction aussi simple.

« Ok. Ok, j’ai une idée. Je vais rendre mon appartement et on va se trouver un truc tous les deux. » Je grimaçais rien qu’à cette pensée. Et puis quoi encore ? Depuis quand Sirius jouait les bons samaritains qui se sacrifiait ? « Le rôle du martyr ne te va pas du tout. Et c’est toujours non ! » Mon Dieu, comment pouvait-on être aussi buté sans être moi ? « Tu ne peux pas rester chez lui. Qu’est-ce qu’il en dit lui d’abord ? Et d’ailleurs … comment tu le payes ? May, me dis pas que ce connard te demande … » « Mais… BEURK ! » Je fixais le jeune homme sans avoir besoin de forcer mon air dégoûté. Vraiment, les garçons… Je ne voulais même pas penser à comment ce genre de conclusion avait pût lui venir à l’esprit. Et vraiment, vraiment, je plaignais sa future petite-amie – s’il en avait une, un jour. Ce qui me semblait plutôt compromis. « Je fais les courses. Et des fois, souvent, je fais à manger pour nous deux. » Comme si le professeur Collins était du genre à demander ce genre de faveur… Nan mais, vraiment ! « Je comprends même pas comment tu peux croire une chose pareille ! » « Y a pas moyen, May, y a pas moyen que je te laisse comme ça. » Le Sirius taciturne et maussade avait le don de m’agacer. Le Sirius sérieux me donnait carrément envie de le baffer ! « Et qu’est-ce que tu vas faire, ô toi l’étudiant de première année complètement paumé dans sa vie ? » Oui, c’était un coup bas, et alors ? C’était lui qui avait commencé, après tout. « Maintenant que je suis au courant, je veux venir. Je veux voir où est-ce qu’il habite, je veux voir comment tu es installée et je veux surtout voir comment il te traite. Si en effet, il est aussi attentionné que tu me le décris, ok, je garderai le secret. Je ne dirai rien pour vous deux. Mais franchement, May, s’il te fait je-ne-sais quel chantage ou un autre coup tordu, je te jure que je le démonte. Professeur ou pas, il passera un sale quart d’heure. » « Mais arrête ton char, un peu ! » Je roulais encore une fois des yeux. J’avais l’impression de n’avoir fait que ça durant notre conversation. Ce qu’il pouvait être exaspérant lorsqu’il se montrait protecteur. Franchement, je commençais à plaindre sa petite sœur. « Il n’y a aucun chantage. C’est plutôt moi qui le fait chanter pour le forcer à manger ! » Que le professeur arrive encore à tenir debout en rentrant des cours tenait pour moi du miracle. Il pouvait passer dix, douze heures sans manger. Et sans s’en rendre compte, en plus ! « Et puis, il a accepté de me laisser vivre avec lui parce que… Parce que mes parents ne sont pas au courant. » Je toussota, le regard fixé sur le plafond. « Tu ne les connais pas. Ils sont tellement protecteurs, c’est agaçant. La magie, Druid’s Oak, l’Université… Tout ça, ils ne connaissent pas bien. Je suis sûre qu’ils me retireraient s’ils étaient au courant. Ils diraient qu’après tout, je peux faire des études d’architecture à Kingston ou à Westminster… » J’eus un petit haussement d’épaules, pas vraiment voulu. Mes parents n’avaient pas tord, mais… l’architecture, ici, avait quelque chose de magique. Et pas seulement parce qu’on nous apprenait à agrandir des pièces avec des sortilèges ou à rendre nos créations incartables. Il y avait plus : l’ambiance, les professeurs, le fait que nous n’étions même pas une dizaine dans le cursus… Et puis, tout mes amis étaient ici, dans cette partie du monde. Il y avait quoi ? Presque dix ans que je n’avais pas mis les pieds dans une école Moldue ? Y retourner signifierait devoir tout apprendre, et dire adieu à une partie de moi-même. Comment est-ce qu’on pouvait sérieusement me demander de renoncer à la magie ? Alors, si pour cela je devais rester chez le professeur Collins (qui, en plus, était loin d’être le plus désagréable des enseignants de l’Université, tout du moins à regarder), alors j’acceptais mon sort. Il fallait – apparemment – que Sirius l’accepte aussi, désormais. « Je ne leur ai jamais dit qu'il y avait eu une guerre, ici. Ils me pensaient encore à Poudlard... » Alors que j'avais évité de peu d'être raflée. Alors, l'un dans l'autre, leur mentir au sujet d'un appartemment ne me semblait pas si grave. « Je ne pensais pas que ça t’inquiéterait autant… » J’ai un ton taquin mais c’était surtout pour masquer à quel point j’étais touchée. J’adorais Sirius, réellement, et peut-être que c’était plus réciproque que ce que je ne pensais ?
:copyright:️ Justayne

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