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RPG Harry Potter

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Oscar, Sirius & Vicky
Contexte
Dans ce Rp vont s'entremêler tantôt les points de vue de Victoria Prewett, sorcière de 16 ans récemment devenue loup-garou, Sirius Green, étudiant la musique à l'UMS, et Oscar Swan, stagiaire du professeur de Vol à Poudlard.

Love me like you do, touch me like you do,
what are you waiting for ?
Jeudi 31 janvier 2002 - PDV Vicky

Love me like you do, touch me like you do, what are you waiting for ? 151008_QUORA_Hermione-Granger.jpg.CROP_.promo-xlarge2

Papa nous fit atterrir à Pré-au-Lard. Il soupira, comme éreinté par un aussi long voyage en transplanage. Billy se dépêcha de détacher sa main de la sienne. Je savais qu’il avait fait des efforts pour moi, mais à présent que nous étions à Poudlard, il comptait surement ses anciennes habitudes qui étaient d’éviter papa au maximum.

Je regardais au-dessus de moi le château de Poudlard qui étendait son ombre. Les élèves et le personnel étaient surement tous en train de dîner. Je n’avais pas très envie de pénétrer dans la Grande Salle à cette heure-ci. Depuis hier, ma morsure faisait l’actualité des journaux. Autrement, j’aurais sans doute brillé sous le feu des projecteurs, me réjouissant de ma popularité et d’avoir les regards masculins sur moi. Mais à présent, cela m’effrayait. J’ignorais si le loup qui sommeillait en moi était déjà en train de prendre place en moi, modifiant ma personnalité. Ou bien si c’était l’appréhension de ma nouvelle nature face aux sorciers britanniques plutôt hostiles envers les loups-garous.

On monta en silence le chemin qui menait jusqu’au château et mes épaules se détendirent en sentant l’odeur familière de l’école. Le hall d’entrée était le même. Eclairé par des feux magiques et orné de différentes statues. On entendait au loin les bruits de couvert de la Grande Salle. A moins que ce ne soit grâce à mes oreilles de loup que j’arrivais à saisir le brouahah ambiant. Billy partit aussitôt vers les cachots alors que le professeur Chastang arrivait à notre rencontre. Je le vis croiser le regard de mon père avant de se poser aussitôt sur moi.

« Comment tu te sens Vicky ? » dit-il de sa voix si chaleureuse.

Mes doigts agrippaient ma valise et je haussais timidement les épaules. Nous étions partis du château depuis vendredi, ayant eu ce week-end en Irlande. Ça aurait pu être un week-end parfait. Mais j’avais été mordue et tout avait été chamboulé depuis. La main du professeur vint serrer mon épaule et un sourire compatissant s’afficha sur ses lèvres.

« Ça va aller. Nous avons déjà discuté avec les autres professeurs pour veiller à ton bien-être et nous prendrons les mesures nécessaires les jours approchant de la Pleine Lune, afin que tu ne prennes pas de retard sur tes BUSE. »

Je hochais la tête.

« Merci. Je … crois que je vais aller me coucher. »

Je jetais un regard à mon père, resté en arrière. Il hésita, comme voulant m’intimer d’aller manger pour ne pas me laisser dépérir. Mais il semblait avoir eu le même cheminement de pensées en imaginant ce que j’affronterai tôt ou tard : le regard des autres.

« Va te reposer. » dit-il alors. « Demain … demain est un autre jour. »

J’acquiesçais avant de traverser le hall d’entrée pour me rendre vers les cuisines où m’attendait ma salle commune. En jetant un coup d’œil en arrière, je vis que le professeur Chastang s’était rapproché de mon père et le prenait dans ses bras, lui apportant son soutien. Je déglutis, n’osant imaginer maman à la maison. Les mots étaient restés bloqués dans sa gorge quand elle avait voulu me dire au revoir et mon cœur se serrait encore en voyant son visage défait.

La salle commune était quasiment déserte, à l’exception d’un chat qui s’était endormi près du feu de cheminée et d’un trio de 1ère année qui faisait un combat de bavboules. Je grimpais discrètement l’escalier avant de me pousser la porte menant au dortoir des 5ème année. Je soupirais de soulagement en retrouvant les murs qui m’étaient si familiers. Mon lit était tout à droite. Mes posters de chanteuse préférée étaient toujours à leur place au-dessus de mon lit et je me pressais d’allumer ma petite guirlande dorée pour apporter un peu plus de chaleur à cet endroit.

Cependant, je n’eus pas à attendre longtemps avant que la porte du dortoir ne soit à nouveau poussée. J’avais défait quelques affaires de ma valise quand je vis la tornade Shanna se précipiter dans mes bras. Sa chaleur et son odeur me saisirent en même temps. C’était Shanna, aucun doute. Mais tout était … si amplifié. Je la serrai à mon tour dans mes bras, si fort que je relâchais aussitôt la pression en l’entendant gémir.

« Désolée … » dis-je avec un petit rire. « Je crois que je n’ai pas encore conscience de … tous ces changements … »

Elle se décala et je pus enfin voir son visage. Shanna était ma meilleure amie depuis la 1ère année. Nous étions deux boules d’énergie. Nous avions vécu ensemble une 1ère année terrifiante sous le joug des Mangemorts. Puis nous avions chacune notre lot de grands frères chiants. Nous croquions la vie à pleines dents, n’ayant pas peur de courir des risques insensés et souriant, toujours. Tout le temps. Je déglutis en repensant à tout ça, un sourire bloqué sur mon visage.

« Tu m’as manqué … » avouais-je d’une petite voix.

Je la laissais s’installer sur mon lit comme nous avions l’habitude de faire chacune. Ma main ne quittait pas la sienne, comme si j’avais besoin plus que tout de proximité. Je sentais que mon corps avait envie de trembler comme le soir où j’avais revu ma mère après ma transformation. C’était atroce car je sentais les larmes me monter.

« Les choses sont tellement différentes. J’ai peur de ne pas arriver à m’acclimater à tout ça. »

Je chassais une larme qui commençait à rouler sur ma joue et me forçais à rire pour détendre l’atmosphère.

« Ta mère t’a déjà raconté sa transformation ? » demandais-je, curieuse et espérant avoir un peu de soutien de la part de ma meilleure amie.

Samedi 9 février 2002 - PDV Oscar

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Attablé à une table des Trois Balais, Oscar essayait tant bien que mal de travailler. Depuis l’incendie des Pendragon, il n’avait plus son bureau pour y travailler tranquillement et son appartement à Druid’s Oak lui donnait de plus en plus le cafard. Les choses étaient toujours aussi compliquées avec la cure de désintoxication de Keith et Oscar avait l’impression de passer plus de temps à signer des papiers à la chaîne tout en découvrant des choses du passé de son meilleur ami qu’il regrettait de ne pas avoir compris plus tôt. Tout ça le dépassait.

Il repoussa la pile de documents se référant à Keith avant de jeter un œil à la pile suivante. C’était deux fiches techniques sur des appartements qu’Emily Evans avait repéré. Depuis quelques semaines maintenant, la jeune femme avait évoqué l’idée de trouver des colocataires et Oscar avait sauté sur l’occasion. Il ne supportait plus de vivre seul et isolé. Avec tout ce qu’il vivait au quotidien, il avait sérieusement besoin de soutien et de compagnie. Aussi, s’était très vite greffé à cette idée de colocation David McGregor qui voyait là l’opportunité d’avoir une chambre plus grande. Emily n’étant pas fermée à l’idée avait déjà prospecté deux appartements qu’ils devaient aller visiter dans quelques jours tous les trois. Mais Oscar devait essayé déjà de jeter un coup d’œil aux fiches qu’elle lui avait faits parvenir par hibou.

La pile suivante était de la paperasse pour les Pendragon. Il s’agissait de voir où en étaient l’avancée des travaux du QG. Avec la magie, les choses étaient tout de suite un peu plus rapides mais le jeu avait laissé des traces de magie malveillante et les Aurors voulaient prendre le temps d’enquêter encore là-dessus. Aussi, il s’agissait de trouver sérieusement un lieu de substitution au QG. Oscar avait mis Clemence Castellane sur le coup et Elijah Nunez avait déjà proposé d’organiser un cirage de balais massif pour récolter des fonds et aider les Pendragon. Oscar devait seulement étudier un peu plus les propositions pour pouvoir lancer les actions.

Enfin, la dernière pile était quelques parchemins que Luke Stanger avait donné à ses élèves de 5ème année pour voir s’ils avaient révisé suffisamment pour le futur examen des BUSE. Même le cours de vol comportait une partie théorique ! Et Oscar était chargé de les évaluer pour se faire un peu la main.

Mais sincèrement, depuis une heure qu’il était dans ce café, il ne cessait d’être distrait par les jeunes filles qui passaient près de sa table en agitant la main, ou bien par un sorcier un peu trop éméché au bar qui lançait de temps à autre des insanités. Le barman semblait sérieusement agacé et allait finir par le mettre dehors s’il ne se calmait pas. Bref, Oscar n’avait donc pas beaucoup avancé dans son programme. Il poussa un long soupir et se passa une main sur le visage. Même un café n’arrivait pas à l’aider à se concentrer. Son esprit partait en tous sens et il ne pouvait s’empêcher de commencer à paniquer à l’idée qu’aucune équipe de Quidditch ne l’ait repéré. David avait déjà reçu deux propositions de recrutement et Oscar balisait de plus en plus.

Une voix le fit relever la tête, surpris. Il n’avait pas entendu les pas approcher, perdu dans ses pensées. Mais ses épaules se détendirent aussitôt en reconnaissant le visage espiègle de la Poufsouffle.

« Salut. » souffla-t-il.

Un sourire se dessina immédiatement sur ses lèvres en voyant Shanna s’installer d’elle-même à sa table, juste en face de lui.

« Tu veux boire quelque chose ? » proposa-t-il, aimable.

D’un coup de baguette, il envoya ses piles de parchemin sur le côté de la table où ils n’étaient pas.

« Comment tu vas ? Et comment va Victo… Vicky je veux dire ? »

Il eut un petit rire en se souvenant de ce que la 5ème année n’avait eu de cesse de le rabâcher : elle s’appelait Vicky. Et il y avait deux semaines maintenant, elle avait été mordue par un loup-garou. Une expérience sûrement traumatisante pour une simple sorcière. Mais en ayant une demi loup-garou comme amie, cela devait aider ? Depuis l’incendie des Pendragon, il avait recroisé de temps en temps Shanna dans les couloirs et ils discutaient toujours aimablement. Cependant, ils n’étaient jamais bien seuls et devaient comme porter un masque quand ils étaient en public. Pourtant, Shanna était l’une des personnes qui ne quittait pas non plus son esprit. C’était simple : depuis qu’elle s’était précipitée elle aussi dans les flammes de l’enfer, Oscar n’arrivait plus à la considérer comme une simple élève de 15 ans.

@ Victoire

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Chaque fois que tu risques ta vie, j'ai l'impression de mourir un peu.

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Love me like you do, touch me like you do, what are you waiting for ? ShannaoscarLove me like you do, touch me like you do, what are you waiting for ? Victoire

Peut-être que ce ne sont pas les liens du sang qui forment une famille. Ce sont plutôt les gens qui connaissent nos secrets et nous aiment quand même, ceux avec qui on peut enfin être nous-même. Blair, Gossip Girl.




Love me like you do, touch me like you do,
what are you waiting for ?

31.01.2002

Un mois c'est écoulé depuis l'incendie. J'en ai eut pour une bonne semaine de soins au niveau de mes mains. Malgré une cicatrisation améliorée grâce à ma nature de demi-louve, les brûlures étaient sévères. Je n'ai pas eu l'occasion de revoir Oscar. Et honnêtement, même si ma louve en est peinée, je suis soulagée. Ce n'est pas dans mes habitudes de fuir, mais ce que j'ai découvert ce jour là était choquant à bien des égards. Oscar est mon compagnon, ma louve l'a reconnu comme tel. Et en soit c'est assez effrayant, parce que lui ne peut pas ressentir le lien. Je me demande comment Maman a fait pour convaincre Papa à ce sujet. A moins qu'elle n'ai jamais parlé de cet aspect là avec lui avant qu'il tombe amoureux d'elle.

Ma mère peut être tellement sournoise, ça ne m'étonnerais pas vraiment de sa part. Cependant, je doute de pouvoir jouer un rôle à ce sujet. Je suis bien trop honnête. Je ne me fais absolument pas confiance actuellement pour rester de marbre face à Oscar. Donc oui je suis soulagée de ne pas l'avoir recroisé depuis l'incident. Je n'ai encore parlé à personne de ce que je ressens et du lien qui s'est révélé ce jour là. Déjà parce que j'imagine très clairement mon frère très mal réagir à la nouvelle. Maman va vouloir vérifier en fouillant dans ma tête... Et maintenant, je comprends enfin ce que pouvait ressentir Siri quand elle le faisait sans son consentement. C'est malsain. C'est de la curiosité mal placée, je n'avais jamais remis en cause ses agissements partant du principe qu'elle voulait simplement nous aider. Et je sais que c'est vrai, c'est sa façon de le faire. Mais parfois, on a besoin de faire le tri soi même sans que quelqu'un vienne fouiner dans notre tête.

Vicky a quitté Poudlard pour le weekend et je m'ennuie sans elle. Même si je passe ce temps là avec Sal la plupart du temps quand elle n'est pas là. Bien que depuis l'incendie, j'apprécie encore plus le calme de mon meilleur ami. C'est reposant d'être avec lui quand mon cerveau est encombré par mes nombreuses pensées. J'ai ressenti un choc immense quand j'ai vu le visage de ma meilleure amie en une de la Gazette et sa transformation en loup-garou. Ça ne change rien pour moi bien évidemment, mais je me fais un sang d'encre. Le regard des autres va être très dur à vivre pour Vicky, je ne peux m'empêcher de me demander comment elle va. Comment elle va vraiment, je veux dire. Je ne vais pas me fier à un article dans le journal, ou à une lettre. Tant que je ne la verrais pas, mon coeur ne pourra pas s'apaiser. Je sais qu'elle revient ce soir, et j'ai qu'une hâte c'est de la serrer dans mes bras. Je mange distraitement, est ce qu'elle va même aller dans la Grande Salle ? J'en doute. J'observe la table des professeurs et quand je vois son père et le professeur Chastang s'installer discrètement à la table des profs. Je sais qu'elle est arrivée. Je me lève brusquement et sans un mot je me lève et disparait de la salle sous les yeux de mes camarades qui se demandent ce qui se passe.

Je veux juste la voir, ma meilleure amie, ma sœur de cœur. Je cours à toute allure dans les couloirs, et en un temps relativement court je débarque dans notre dortoir.

"Vicky !" Je souffle avant de littéralement lui foncer dessus pour la serrer dans mes bras. Quand elle-même me sert contre elle, je pousse un léger gémissement de douleur. La poigne d'un vrai loup est différente. Elle me relâche rapidement en rigolant. « Désolée… Je crois que je n’ai pas encore conscience de … tous ces changements … » On se décale pour se faire face et s'observer comme seule deux personnes aussi proches que nous peuvent le faire. J'observe attentivement ma meilleure amie, je sens bien que malgré son rire tout ça, tous ces changements lui font peur. Elle ne peut pas me tromper, on se connait trop bien. Nous avons affronté beaucoup de choses ensembles depuis notre première année.

"C'est normal, ne t'inquiètes pas." Je lui souris pour la rassurer, je ne lui en veux pas. Elle va avoir du mal à contrôler sa force. Elle va devoir l'apprendre, comme je l'ai fait moi aussi. Et encore que je ne la contrôle pas toujours moi même. Surtout en ce moment, enfin bref. « Tu m’as manqué … » Je lui souris doucement en serrant sa main alors que m'installe avec elle sur son lit. On ne se lâche pas, c'est un geste qu'on fait souvent quand on a besoin de réconfort. Une vieille habitude. C'est rassurant autant pour l'une que pour l'autre. Je porte sa main près de mon visage frottant le dos de sa main contre ma joue. Une marque d'affection somme toute assez peu conventionnelle si je n'étais pas une demie-louve. Vicky est habituée d'une certaine manière et c'est un contact qu'elle recherchera elle aussi plus à l'avenir. De manière générale les loups sont plus tactiles que les humains. Le besoin de contact est fort.

"J'étais si inquiète pour toi Vicky." Je la regarde dans les yeux en disant ses mots qu'elle puisse lire toute ma sincérité. Non pas que je sois du genre à mentir, mais il y a parfois simplement besoin de dire les choses clairement. Je presse sa main doucement dans la mienne. « Les choses sont tellement différentes. J’ai peur de ne pas arriver à m’acclimater à tout ça. » Je comprends ce qu'elle pense après tout en ce moment je suis en pleine crise existentielle à cause de l'instabilité de ma magie. Bien que l'origine de mon malaise soit différent du sien, il y a des similarités. J'ai le cœur déchiré en voyant la larme qui roule sur sa joue et sa détresse malgré son air fort. "Tu es pleine de ressources Vicky et surtout tu n'es pas seule. Je t'aiderais autant que je peux. Et je suis sûre que je ne serais pas la seule. Même si cela peut te paraitre effrayant tout de suite, j'ai la certitude que tu pourras t'acclimater." Ma foi en ma meilleure amie est inébranlable. Une confiance absolue et sincère.

« Ta mère t’a déjà raconté sa transformation ?» J'hoche la tête, plus que me le raconter... J'y ai déjà assisté en vérité. En principe, les loup-garou attaquent les humains, sauf que les demi-loup ne sont pas vraiment humain. Et bon ma mère, même sous sa forme de louve nous a toujours reconnu comme étant ses petits. "Oui, j'ai même assisté à certaines de ses transformations. C'est moins douloureux si le loup n'est pas seul pendant sa transformation. C'est ce que Maman m'a dit en tout cas. Si tu as des questions tu peux me demander, je t'aiderais du mieux que je peux ! Ma mère nous en a toujours beaucoup parlé, parce que du fait de notre nature de demi-loup il y a plus de chance que notre compagnon se trouve parmi les créatures magiques. Donc elle a jugé nécessaire de nous informer sur tout un tas de choses. " Je propose naturellement mon aide, mes connaissances à ce sujet. Parce que je veux l'aider au maximum, pour que sa transition soit la plus douce possible. Je ne peux pas imaginer à quel point ça puisse être effrayant de devenir un loup-garou du jour au lendemain.




09.02.2002

Retrouver ma meilleure amie m'a permis de me focaliser sur d'autres choses. L'incendie, et Oscar ont été relégué à plus tard. Ce qui ne veut évidement pas dire que je n'y pense jamais. Mais et bien il n'y a pas de mal à faire l'autruche de temps en temps. J'ai beau être intrépide, je suis bien consciente de la différence d'âge entre Oscar et moi. Je suis toujours mineure qui plus est. J'ai donc pris la décision d'ignorer mes sentiments pour le moment. Si il me rejette ça ne poserait pas de problème particulier... Mais admettons qu'il ne le fasse pas, je doute de pouvoir être patiente. Et cela pourrait nous nuire autant à l'un qu'à l'autre. Oui il m'arrive de réfléchir aux conséquences de mes actions. De plus, je ne me sens absolument pas prête à assumer mes sentiments et ce qu'ils impliquent actuellement.

Pas en ce moment, quand ma magie est aussi instable. A vrai dire, je crois que tant que je ne serais pas stabilisée magiquement, je ne pourrais rien envisager. Oscar ou non. Il y a trop de risques surtout avec quelqu'un qui n'a pas de sang de créature magique. Je me promène seule aujourd'hui, habituellement je suis avec Vicky ou Sal mais aujourd'hui les deux sont occupés et moi j'avais besoin de me vider la tête. J'aime vraiment parcourir avec insouciance les rues pavées de Préaulard.

Mon regard tombe soudain sur l'objet de mes pensées : Oscar. Je le vois à travers la vitre des Trois balais et sur une impulsion je me décide à l'affronter. Le fait est que je ne vais pas l'ignorer, même si j'ai décidé de ne rien faire à propos de mes sentiments. Je ne peux pas juste faire comme si il n'existait pas. "Salut, tu as l'air débordé..." Je penche la tête sur le côté alors que je me plante devant le jeune homme un léger sourire aux lèvres. Il a l'air d'en avoir ras le bol de sa paperasse. Et quand je vois les piles de papier je ne peux que comprendre. Ça m'assomme rien que de les voir, alors les lire...

« Tu veux boire quelque chose ? » Je fais mine de réfléchir alors que c'est déjà tout réfléchis puisque je viens de m'installer à la table sans réellement demandé l'avis d'Oscar d'ailleurs. Ceci dit, ce genre de détail n'a pas grande importance pour moi. "Du jus de citrouille, merciii." Je lui fais un grand sourire, je ne peux m'empêcher de l'observer. Il a l'air fatigué et inquiet. Je me demande ce qui peut le préoccuper ainsi. Quand il me demande pour Vicky, je regarde dans le vide un instant. Réfléchissant à ma réponse, quand j'ai rassemblé mes pensées je rencontre son regard. "Au vu des circonstances, je dirais qu'elle va plutôt bien. C'est un gros changement pour elle et pour son entourage. J'imagine que ce n'est pas aussi facile que de naitre ainsi. Mais elle se débrouille plutôt bien, elle a un mental d'acier." J'ai un petit rire, bien qu'il n’atteigne sans doute pas complètement mes yeux. Je fais surtout le clown pour masquer mon inquiétude.

J'ai confiance en ma meilleure amie, mais je sais aussi que c'est un changement qui n'est pas simple. J'en ai beaucoup discuté avec ma mère par échange de lettre, j'ai même proposé à Vicky de directement échanger avec ma mère pour des conseils. Le regard des autres sur elle a aussi changé, j'entends les messes basses, le mépris, les insultes... La mentalité arriérée de ce pays me donne la gerbe. Je trouve ça tellement injuste ! Quand ça ne me concernait que moi, j'en avais rien à faire. Après tout j'ai toujours vécu en étant pas tout à fait humaine. Même si j'ai jamais vraiment assumé clairement ma nature, je ne l'ai pas non plus vraiment caché. Et parmi les sang-pur ce n'est pas un secret que ma mère est une loup-garou et qu'elle a été reniée en partie pour cette raison.

"Et toi, comment ça va ? Tu as l'air... d'un inferi honnêtement." Je me moque un peu, même si il y a de l'inquiétude sincère dans cette question. Je suis certaine que je ressemble à mon père. Masquer ma gêne par de l'humour. La différence est sans doute que je suis plus ouverte sur mes sentiments et je suis plus solaire contrairement à lui.

"Moi ? Et bien ça va, je me fais juste un sang d'encre pour ma meilleure amie. " Je me rends compte en le disant que je ne suis pas complètement sincère. Non ça ne va pas vraiment, pas depuis que j'ai découvert le lien que nous avions. Parce qu'il n'est pas un loup et qu'il ne peut pas le ressentir. Cela m'oblige a être vraiment dans le contrôle de moi même pour ne pas laisser échapper quelque chose qui pourrait me trahir. Moi qui n'aime pas mentir, s'est un exercice loin d'être facile. Cependant, je n'ai pas vraiment le choix pour le moment. Trop de choses sont instables pour que je rajoute une chose en plus qui pourrait me causer des ennuis. "Je suis juste un peu trop inquiète, mais ça finira par passer." J'hausse les épaules avec une certaine nonchalance, que je ne ressens pas vraiment. C'est ma façon d'instaurer une distance entre nous, pour que ne me laisse pas envahir par mes sentiments. Ma louve intérieur n'est pas d'accord avec ça, mais je l'ignore.



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Oscar, Sirius & Vicky
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Jeudi 31 janvier 2002 - PDV Vicky

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Sa paume était chaude et son odeur si réconfortante. J’avais l’impression d’être davantage à la maison que quand j’étais rentrée chez maman quelques jours plus tôt. Ici, entre ces murs vernis de jaune, nos guirlandes rigolotes, nos posters de chanteurs et d’acteurs préférés, la présence de Shanna, tout m’apportait du calme et du réconfort. Peut-être était-ce le fait aussi que Shanna ne m’avait pas rejeté, contrairement à …

« Tu es pleine de ressources Vicky et surtout tu n'es pas seule. Je t'aiderais autant que je peux. Et je suis sûre que je ne serais pas la seule. Même si cela peut te paraitre effrayant tout de suite, j'ai la certitude que tu pourras t'acclimater. »

Je tentais un faible sourire vers Shanna qui cherchait juste à me réconforter. Je savais qu’elle pouvait comprendre. Elle avait du sang de loup-garou dans les veines et même si elle n’avait jamais vécu la douleur de se transformer à la Pleine Lune, elle savait ce qu’il y avait à savoir avec sa famille. D’ailleurs, j’étais curieuse de savoir ce qu’elle pouvait me dire sur les transformations de sa mère.

« Oui, j'ai même assisté à certaines de ses transformations. » répondit Shanna.

J’écarquillais les yeux, intriguée. A l’école, on nous avait toujours enseigné de ne pas s’approcher des loups-garous, encore plus les soirs de Pleine Lune. Mais dans le cas de Shanna, il s’agissait de sa mère. C’était sans doute un lien spécial qui se créait. Un lien magique.

« C'est moins douloureux si le loup n'est pas seul pendant sa transformation. » poursuivit-elle. « C'est ce que Maman m'a dit en tout cas. »

J’exerçais une légère pression sur la main de mon amie.

« J’espère que je ne serai pas seule … » chuchotais-je en baissant la tête.
« Si tu as des questions tu peux me demander, je t'aiderais du mieux que je peux ! Ma mère nous en a toujours beaucoup parlé, parce que du fait de notre nature de demi-loup il y a plus de chance que notre compagnon se trouve parmi les créatures magiques. Donc elle a jugé nécessaire de nous informer sur tout un tas de choses. »

Je relevais les yeux vers elle et souris à nouveau. C’était si facile avec elle et ses mots me touchaient énormément. Je la repris aussitôt dans mes bras.

« Merci Shanna. » murmurais-je dans son cou.

Je sentis ses bras m’entourer eux aussi et pendant quelques minutes, je me reposais dans la chaleur réconfortante de son étreinte.

Samedi 9 février 2002 - PDV Oscar

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Alors que Shanna semblait réfléchir à comment répondre à la question sur l’état de Vicky, Oscar interpella le serveur pour lui demander un jus de citrouille. Il était plutôt heureux que Shanna ait choisi de s’installer ici, avec lui.

« Au vu des circonstances, je dirais qu'elle va plutôt bien. » répondit-elle. « C'est un gros changement pour elle et pour son entourage. J'imagine que ce n'est pas aussi facile que de naitre ainsi. Mais elle se débrouille plutôt bien, elle a un mental d'acier. »

Oscar sourit et hocha la tête.

« Du peu que j’ai vu d’elle, je ne doute pas tellement de ses ressources. Elle saura rebondir même si je comprends que ce soit un coup dur. Et puis, elle t’a, toi. »

Il leva les yeux vers la jeune femme, plongeant son regard bleu dans celui noir profond de la Poufsouffle. C’était d’une grande intensité. Il ne comprenait pas vraiment ce qu’il lui arrivait et en vérité il préférait ne pas se poser de questions. Il avait déjà bien assez de choses à gérer actuellement. Et tout ce qu’il voulait, c’était profiter des choses qui lui faisait du bien. Boire un verre avec Shanna faisait parti de ces choses-là.

« Et toi, comment ça va ? » demanda-t-elle. « Tu as l'air... d'un Inferi honnêtement. »

Oscar sourit, plus par excuse que par réelle conviction.

« Hum … eh bien pour être tout à fait sincère, je suis un peu dépassé, c’est vrai. »

Il lâcha un rire sans joie et tourna le regard vers la pile des dossiers qui requerrait son attention. Tout était plus simple quand Clemence pouvait lui donner un coup de main, mais il y avait certaines choses qu’elle ne pouvait pas faire pour lui. Surtout qu’il n’était pas du genre à se laisser abattre pour si peu. Certes, il n’était pas du tout pointu dans le service administratif, et les dernières nouvelles de Keith lui avaient mis un coup, mais il allait finir par y arriver. C’était juste le temps de refaire surface.

« Je dois gérer quelques dossiers importants. » expliqua-t-il à Shanna. « C’est mon rôle en tant que président. Heureusement je reçois de l’aide. Mais certaines choses … il n’y a que moi qui puisse les gérer. Mais bon, c’est une période normale. En février-mars-avril, c’est là que sont les plus gros dossiers. Alors, c’est le tout de trouver une organisation. »

Il poussa un profond soupir comme si la tâche le fatiguait déjà d’avance. Le serveur revint à ce moment-là avec le verre de Shanna et Oscar le paya avant que la jeune femme n’ait pu débourser un seul Gallion.

« Et toi ? Comment tu vas ? » demanda-t-il.
« Moi ? Et bien ça va, je me fais juste un sang d'encre pour ma meilleure amie. »
« C’est normal. C’est dans ta nature. »
« Je suis juste un peu trop inquiète, mais ça finira par passer. »

Elle haussa les épaules comme essayant de négliger cette partie d’elle. Oscar se reconnaissait bien dans ce schéma. A rejeter les problèmes dans son dos comme s’ils n’étaient pas si importants que ça. Il baissa la tête et finit son verre.

« Et les BUSE ? » reprit-il. « Tu es du genre à stresser comme une dingue trois mois à l’avance, ou tu y vas au talent ? »

Il lâcha un petit rire en s’imaginant à l’époque. Keith y allait naturellement au talent, bien qu’il n’en avait aucun. Oscar commençait ses révisions que deux semaines à l’avance, gagné par le stress quand il voyait Hermione Granger avec ses fiches de révision. C’était une époque bien lointaine !

Il suivit le regard tendu de Shanna qui lui demandait quels dossiers requerraient son attention à côté d’eux. Oscar sourit et ramena la pile vers eux. Il n’aurait jamais imaginé que ce genre de choses puisse intéresser une élève de 5ème année. Mais Shanna n’était pas n’importe quelle élève …

« Cette pile, ce sont des papiers pour les Pendragons. Ici, c’est une recherche d’appartements qu’une amie m’a envoyé en vue d’une colocation. Là, ce sont des devoirs que le professeur Stanger a donné aux élèves et que je dois évaluer. Et non, tu ne regarderas pas. »

Il lâcha un petit rire.

« Et … ça … c’est de la paperasse … personnelle. »

Le nom de Keith Adams figurait sur le premier dossier. Oscar ne parlait avec quasiment personne de cette partie de sa vie. Et il ne se voyait pas dans l’immédiat mentionner à Shanna qu’il était devenu le tuteur de son meilleur ami qui tentait de se désintoxiquer.

« Tu veux m’aider ? » se moqua-t-il. « Ok … ok ! je te prends au mot ! »

Il rit et repoussa la majorité des parchemins avant d’en mettre un sous le nez de Shanna.

« Ici, tu vois, j’ai deux présidents de deux autres clubs qui me proposent de mener des actions conjointes avec eux. Le but est de récolter des Gallions pour nos clubs. Au cours d’une réunion précédente, il a été décidé que 50% ira dans la refonte du QG des Pendragon, 30% pour l’autre club et 20% devrait suffire à rembourser le matériel qu’on devra acheter pour ça. »

De son doigt, Oscar montrait les lignes sur le parchemin qui illustraient ses propos.

« Là, tu peux lire qu’Elijah, le président du Globe, me propose de mener une action pour un cirage de balais massif. On s’installerait devant les portes de l’UMS pour proposer aux étudiants de cirer leur balai pour la modique somme de 2 Gallions. Et là, sur cet autre parchemin, tu as Noun, la présidente des Bodicae Pateare, qui voudrait qu’on organise un concours de talents. Il faudrait qu’on emprunte une salle de l’UMS, qu’on publie des affiches pour inviter les candidats à venir défiler devant nous, et ensuite il faut qu’on trouve un jury et qu’on communique. Beaucoup. Le prix d’entrée serait de 5 Gallions. »

Emballé par ce qu’il racontait, Oscar se prenait au jeu d’expliquer chacun des détails de l’organisation. Et le fait de le raconter à Shanna qui buvait ses paroles comme s’il expliquait réellement bien lui mettait du baume au cœur. A nouveau, il croisa son regard et marqua une pause.

Elle était plus qu’une petite élève de Poudlard. C’était certain.

« Hum … bref … il faut donc que j’établisse un budget pour chacune de ses deux actions, voir si elles sont rentables, voir selon nos calendriers quand les organisaient, prévenir les personnes qu’il faut. Ça demande du temps, de la préparation en amont et … de la souplesse pour s’adapter à chacun. »

Il sourit de plus belle et la regarda l’imiter. Merlin, avait-il déjà remarqué à quel point elle était belle quand son visage s’illuminait ainsi ? Son regard se baissa sur ses lèvres et il déglutit. Merde … qu’est-ce qui lui prenait ?

« J’interromps quelque chose ? »

Oscar leva les yeux vers la personne qui s’était arrêtée à leur table. Grand, dégingandé, les vêtements sombres, Sirius Green les regardait tour à tour, une drôle de grimace sur le visage. Oscar se recula précipitamment et renversa son verre qui était de toute manière vide. Il se dépêcha de le remettre en place et de ranger ses papiers.

« Non ! Du tout. Tu vas bien ? » demanda-t-il en levant les yeux vers le jeune homme.

Ce dernier ne le regardait pas et avait rivé son regard sur Shanna, comme s’il avait soudain le don de Légilimencie pour comprendre ce qu’il se passait dans son esprit. Qu’est-ce qui se passait au juste ?

« Je … je vais y aller. » dit-il en ramassant ses parchemins.
« Bonne idée. » répondit Sirius.

Oscar se leva. Même comme ça, Sirius le dépassait légèrement. Il le toisait d’un air sévère, comme si Oscar avait fait quelque chose de mal. Qu’est-ce qu’il avait cet idiot ? En plus de cela, il n’avait même pas répondu à sa question.

« Ça ne fait rien Shanna. » dit Oscar. « Je devais y aller de toute façon. Tu l’as constaté : j’ai encore pas mal de travail qui m’attend et je devrais certainement m’isoler pour vraiment m’y concentrer dessus. »

Il lâcha un petit rire et contourna Sirius, décidé à l’ignorer au vu de son attitude peu amical.

« Merci d’être venu. Ça m’a fait plaisir de te voir. »

Sirius toussa légèrement mais Oscar l’ignora. Il ne voyait pas le mal de dire ce genre de choses à sa sœur. S’il était jaloux, il n’avait qu’à se montrer un peu plus aimable et Oscar lui dirait les mêmes mots doux s’il y tenait !

Lundi 4 mars 2002 - PDV Vicky

Love me like you do, touch me like you do, what are you waiting for ? 151008_QUORA_Hermione-Granger.jpg.CROP_.promo-xlarge2

« A présent, nous allons observer une minute de silence pour notre élève, notre ami, notre camarade, Larry Johnson, décédé un an plus tôt. »

Le silence se fit dans la salle et je croisais mes mains devant moi, baissant les yeux. Je me demandais comment se sentait Sal Denvers avec cette initiative. Il était celui qui l’avait le plus connu d’entre nous. Joey Davis était sa cousine également même si je ne crois pas qu’elle avait beaucoup de liens avec lui.

Après l’attentat de l’UMS quelques jours plus tôt, une drôle d’ambiance flottait autour de nous. On nous avait appris le vendredi soir au dîner qu’un attentat avait eu lieu. Shanna et moi avions croisé nos regards, toutes deux inquiètes pour nos frères, Sirius et Edmund. Papa était venu aussitôt vers moi et nous avions pris Billy pour contacter au plus vite mon frère. Lorsque j’étais revenue dans la salle commune quelques heures plus tard, Shanna m’avait montré la note que Sirius lui avait envoyé, lui assurant qu’il allait bien et qu’il viendrait la voir dans le week-end pour la rassurer.

De nombreuses victimes avaient été à déplorer et j’avais tremblé de chacun de mes membres en pensant à une autre personne qui comptait désormais à mes yeux : Jared Parkinson, le cousin de Shanna et Sirius, mais aussi mon petit-ami depuis quelques semaines. Encouragée par Shanna et Naomi lors d’une soirée à la Cabane Hurlante, je m’étais lancée et nous nous étions embrassés, officialisant notre relation. J’étais tellement heureuse avec lui, encore plus depuis que ma Pleine Lune avait eu lieu mercredi soir dernier. J’avais eu tellement d’appréhension jusque-là, mais grâce aux conseils de la mère de Shanna et à la bienveillance du prince Bleddyn qui était resté à veiller sur moi toute la nuit, tout s’était passé de la meilleure façon qui soit.

« Merci à vous. » reprit la directrice McGonagall, mettant fin à la minute de silence. « Vous pouvez à présent finir votre repas et vous diriger vers vos cours. »

Je n’avais pas eu le temps de manger mon dessert avant, mais avec cet hommage, j’avais du mal à envisager à avaler quoi que ce soit. Je jetais un coup d’œil à Shanna qui était dans le même état que moi. Nous n’avions pas cours avant 16h00. Je lui fis un signe de tête et nous sortîmes de la Grande Salle en silence, un peu abattue par les dernières nouvelles.

« Ça te dit qu’on aille profiter du parc ? »

Le soleil perçait difficilement les nuages en ce début de mars et les températures ne dépassaient pas les 15°C. Mais je devais avouer ressentir le besoin de me dégourdir les pattes.

On sortit du château, traversa la cour avant de se diriger vers l’herbe qui entourait le vaste lac du domaine de Poudlard.

« Jared doit venir samedi. » dis-je pour rompre le silence. « J’ai hâte. »

Je tournais la tête vers elle. Depuis ma transformation, mon caractère avait changé progressivement. Si je redevenais une boule d’énergie lorsque la Pleine Lune approchait, j’étais néanmoins devenue plus posée, plus calme. Mon sourire éclatant n’était pas aussi évident qu’avant, et je passais beaucoup de temps plongée dans mes réflexions. Mais je n’étais pas la seule à me conduire ainsi. Shanna aussi semblait avoir de sérieux questionnements intérieurs.

« Et si tu me parlais de ce qui ne va pas ? » proposais-je d’un ton doux.

Je pensais légèrement la tête sur le côté et l’incitais à parler avec un petit sourire. J’étais sa meilleure amie, jamais je ne la jugerai.

@ Victoire

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