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They think they own us, but now we're taking back the history books Avec Alekseï Romanov Jeudi 24 janvier 2002

J'étais passée voir Alekseï après mes cours. Je suis allée directement à son club, qui avait brûlé il y a de ça presque un mois. Je voulais faire un don aux Pendragons, et en profiter pour voir le jeune homme. Notre relation avançait bien, et j'étais plutôt contente. On s'entendait bien, il continuait de me faire sortir de mes gonds, mais il se rattrapait très bien au lit. Genre… Vraiment bien. Il fallait être honnête, je n'avais jamais vécu avec Connor ce que je vivais avec lui. Même en dehors du lit. Aliocha avait le mérite de me faire rire, quand il ne m'énervait pas. J'appréciais de plus en plus de passer du temps avec lui, et retourner en Irlande tous les dimanches me brisait le cœur. J'aimais retourner dans mon pays, et travailler. Mais… Je ne le voyais pas. Et je voyais l'homme que je détestais et que j'étais censée épouser.

C'est l'une des raisons pour lesquelles j'étais assez contente de le revoir, après ce weekend. Le bâtiment était encore sacrément endommagé. Je ne le quittais des yeux que pour suivre Aliocha qui voulait me parler en tête-à-tête. « Tu m'as l'air bien sérieux, pour une fois… » Je lui souris, amusée, avant de l'écouter. Je plongeais mes mains dans les poches de mon manteau. Bien que je n'en avais pas besoin, grâce à mons ang de loup-garou, j'en mettais quand même un. Histoire de me fondre un peu plus dans la masse. J'avais conscience que les créatures comme moi étaient détestées en Angleterre, princesse ou non.

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Et je l'écoutais dire tout ce qu'il avait sur le cœur. Quand il avait dit qu'il voulait me parler, je ne pensais qu'il me parlerait de son passe aux archives, qu'il avait peut-être perdu, ou quelque chose dans le genre qui aurait expliqué son sérieux. Mais non. Jamais je ne me serais attendu à ce qu'il me déclare sa flamme. Je le fixais, la bouche sèche, sans comprendre. Enfin, si, je comprenais. Mais… pourquoi moi ? Je sentis mon cœur battre de plus en plus la chamade, ainsi que mon corps chauffer. Exactement comme quand il m'embrassait dans mon lit. Ses mains n'étaient pas les seules à avoir ce pouvoir, ses mots aussi, apparemment… « Aliocha, je… Moi aussi, je t'aime, et… » Je m'interrompis, en mordant ma lèvre supérieure. Non, non, je ne pouvais pas dire ça. Même si c'était la vérité. Parce que oui, j'aimais l'homme qui se tenait debout face à moi. Je le savais, depuis quelques temps, même inconsciemment. Je pensais beaucoup trop souvent à lui pour que ce soit seulement de l'amitié.

« Mais je ne peux pas sortir avec toi, je suis fiancée, tu le sais, et… » Par les dieux, j'aurais tellement préféré pouvoir essayer une relation avec Alekseï, et pas avec Connor. Même si le premier ne ressemblait pas à un enfant royal, contrairement au second, au moins, il avait le mérite de me faire rire. De me rendre heureuse. Mon cœur se brisa quand je me rendis compte de ce que je faisais. J'étais en train de rejeter un potentiel bonheur, pour mn devoir. Mais après tout, n'était-ce pas pour ça que j'étais née ? J'essuyais rapidement une larme qui coulait sur ma joue. « Je suis désolée, je pense que notre relation devrait se terminer ici. Parce que je ne veux pas te faire plus de mal que je suis déjà en train de te faire, et… Je suis désolée, Alekseï. » Peut-être que le fait d'utiliser son vrai prénom rendrait les choses plus faciles ? Mais la seconde larme qui coula me confirma que non. Je ne pensais que ce soit lui qui parviendrait à briser mon masque, et pourtant… Alors, avant d'ajouter un mot de plus, je transplanais près de mon appartement, pour me dépêcher de rentrer et de pleurer dans mon lit.

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Lundi 28 janvier 2002

D'un pas décidé, avec toute l'aura royale dont j'étais capable, je me plantais devant le garde qui gardait l'immeuble Romanov. « Bonjour. Je suis la princesse Louve Boadicée Iceni, et j'ai rendez-vous avec Lavande Everglade. » Je leur montrais la lettre que la jeune femme m'avait envoyée, pour qu'il me laisse rentrer dans l'immeuble.

J'avais vécu ces derniers jours comme un zombie. J'avais fait toutes mes tâches manuellement, j'avais été présente en cours sans être réellement là, et je me plongeais dans mes devoirs pour essayer de ne pas repenser à mon cœur brisé. Je n'avais pas croiser Alekseï depuis jeudi dernier, et je pensais que c'était un mal pour un bien, jusqu'à ce que je reçoive une lettre d'une certaine Lavande, qui se présentait comme étant la grand-mère d'Alekseï. Elle m'expliqua que son petit-fils était au lit, et refusait de se lever. Elle me suppliait de venir le voir, pour être sûre que tout aille bien. Elle avait été conseillée par Harry ; et quand j'allais voir ce dernier, il me confirma qu'il était alité pour cause de chagrin d'amour. Le savoir renforçait le mien, mais cela ne m'empêcha pas de lui rendre visite, une fois mes cours terminés.

Quand les gardes acceptèrent enfin de me laisser entrer, et après m'avoir indiqué l'étage, je pris l'ascenseur jusqu'au loft des Romanov. Ce n'était pas la première fois que j'allais chez eux. Au contraire, la seule et unique fois où j'y étais allée était durant une soirée organisée par Aliocha. C'est d'ailleurs ce soir-là que j'avais échangé mon premier baiser avec lui. J'étais saoule, et je ne m'en souvenais que vaguement, mais rien que cette pensée brisa mon cœur.

Je fus accueillie dans l'entrée par une vieille femme à l'air très sympathique. « Bonjour. Madame Everglade, je suppose ? Enchantée, je suis Louve Iceni. » « Oh, bonjour Votre Majesté, et merci infiniment d'être venue. Aliocha ne s'est toujours pas levé, il refuse de m'écouter, ou d'écouter ses pères… Harry m'a dit que vous étiez peut-être la solution. » J'en doutais, mais cela ne me dérangeait pas d'aider. Et surtout, au fond de moi, j'étais ravie d'avoir une raison de retourner le voir. Même si c'était pour lui dire de m'oublier. Madame Everglade me guida à travers les couloirs familiers, et toqua à une porte bien connue. Elle l'ouvrit doucement, avant de parler d'un ton rassurant : « Aliocha ? Une amie est venue te voir… » Elle se décala pour me laisser entrer. Le jeune homme était dans son lit multicolore, mais il semblait avoir perdu son éternelle étincelle de moquerie dans les yeux. « Bonjour, Alekseï. » « Je vais vous chercher du thé. » Elle ferma doucement la porte derrière nous, nous laissant tous les deux.

« C'est ta grand-mère qui m'a écrit. » Je m'avançais près du lit, le cœur battant. Je m'assieds même au bord, les mains sagement posées sur les genoux. Je lui tournais le dos, je n'étais pas encore prête à affronter son regard. « Je ne savais pas que tu étais capable d'être aussi accro à une fille, au point de faire une déprime amoureuse dans ton lit. » Je ne l'entendis pas rire. En même temps, ma plaisanterie n'était pas drôle… Mais je ne savais pas comment faire pour essayer d'alléger l'ambiance. Alors, à la place, je me tournais pour le regarder. « Pourquoi tu es amoureux de moi ? Je ne suis pas une personne amusante. Tu passes du temps avec moi pour te moquer de moi. » Et paradoxalement, j'aimais ça. Si j'avais vraiment voulu y mettre un terme, j'aurais pu essayer. Là, je n'avais même pas tenter. J'avais juste aimé être le centre de son attention, même si c'était à mes dépends. « Quand j'étais plus jeune, je passais plus de temps à lire des livres que de sociabiliser réellement avec les nobles pour me faire des amis. Je suis une personne ennuyeuse. Alors que toi… Tu parles avec tout le monde, tu aimes faire la fête. Tu es tout le contraire de moi. Comment tu peux imaginer une relation sérieuse et exclusive avec moi ? » Même moi, j'avais du mal à le concevoir. Et puis, parviendra-t-il à intégrer mon monde ? J'avais déjà commencé à entrer dans le sien, grâce à lui. J'avais découvert le monde étudiant, sans souci, avec juste des amis dans plein de contexte : une fête, autour d'une pizza, dans les couloirs, avec un milk-shake. Je finis par m'allonger dans le lit, en face de lui, prête à discuter, comme on faisait souvent.
:copyright:️ Justayne

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They think they own us, but now we're taking back the history booksJeudi 24 janvier 2002Je n’ai jamais aimé réfléchir à mes propres sentiments, cela n’étonnera personne. Mais je ne pouvais pas non plus faire semblant de ne rien ressentir pour Louve. Je l’avais déjà plus ou moins avouer lors de notre dernière dispute – notre dernière vraie dispute, j’entends – mais elle n’avait pas eu l’air de le relever. Par incompréhension, ou par déni complet ? Après tout, qui serais-je pour lui jeter la pierre. Même en me connaissant, je savais qu’il était difficile de faire confiance aux paroles qui sortaient de ma bouche. Je pris la main de Louve, l’entraînant un peu à l’écart du club des Pendragon, complètement brûlé et inutilisable. Le vent me foutait les joues, et j’avais l’impression que le regard impérieux de Louve lisait la moindre parcelle de mon âme. « Tu m'as l'air bien sérieux, pour une fois… » Je n’avais pas le coeur de sourire. Je hocha la tête, avant de me lancer. C’était comme plonger au plus froid d’une nuit d’hiver dans la mer Baltique, mais en mille fois pire. « Louve, j’ai quelque chose d’important à te dire… Je passe beaucoup de temps avec toi. » Elle avait sans doute dû le remarquer. Pour être honnête, en semaine, il n’y avait plus qu’elle qui comptait réellement. Et les fins de semaines étaient étrangement fades. « Je te l’ai déjà dit, nous deux… c’est quelque chose de particulier. Je ne sais pas si tu le ressens comme moi, j’aimerai… » Ou peut-être que je me faisais des films ? « Mais chaque jour, Louve. Chaque heure où tu n’es pas avec moi, je pense à toi. À ton sourire, à la prochaine pique que je vais te lancer. À tes lèvres sur les miennes, à quel nouveau plaisir je vais t’initier. » Les yeux accrochant les siens, je prononça enfin les mots fatidiques qu’elle était la première à entendre de ma bouche : « Je t’aime, Louve. »

« Aliocha, je… Moi aussi, je t'aime, et… » Je me fis violence pour ne pas briser ce moment entre nous deux. Mais je le savais, par Merlin, ô combien je savais qu’elle m’aimait aussi. Ses baisers, ses sourires, ses gémissements, tout me le démontrait. « Mais je ne peux pas sortir avec toi, je suis fiancée, tu le sais, et… » « Je ne te demandes pas de sortir avec moi, je veux juste… » Qu’est-ce que je voulais, au juste ? J’essayais de trouver les bons mots pour lui donner un aperçu des pensées qui tourmentaient mon coeur depuis plusieurs jours déjà. Je souhaitais qu’elle soit à côté de moi, tout le temps. De pouvoir l’embêter, comme toujours. De l’embrasser dès que je le voulais, sans me soucier de s’il y avait ou non des personnes qui pouvaient nous voir. De l’aider à rédiger ses parchemins d’histoire. De tout envoyer valser pour la porter au lit, et lui apporter son milk-shake favori. « … Je t’aime, Louve. » Ma voix se brisa sur son prénom. C’était tout ce que j’arrivais à lui dire, bêtement. Ce que je ressentais était trop imposant, trop puissant pour que j’arrive à mettre les mots justes dessus. Je pourrais lui démontrer, de mille et une façon, mais son regard plein de larmes m’en dissuada. Ou alors, ce n’était qu’un reflet du mien ? « Je suis désolée, je pense que notre relation devrait se terminer ici. Parce que je ne veux pas te faire plus de mal que je suis déjà en train de te faire, et… Je suis désolée, Alekseï. » Je n’avais encore jamais autant détesté mon prénom.

Lundi 28 janvier 2002

« Aliocha ? Une amie est venue te voir… » Je grogna à l’adresse de Lavande, en ne me donnant même pas la peine de me retourner complètement pour les regarder. Je n’avais envie de rien, mais même le sommeil me fuyait. Et recourir aux drogues, bien que l’option soit très tentantes, ne ferait que empirer le problème. J’étais sûr et certain de voir son visage dans mes hallucinations. « Bonjour, Alekseï. » Je me redressa si vite sur mon lit que le sang me monta à la tête. Je le sentais battre à mes tempes, furieusement. Qu’est-ce qu’elle faisait là ? « Je vais vous chercher du thé. » J’attendis d’entendre la porte se refermer avant de demander, les yeux mi-clos : « Pourquoi tu es ici ? » La savoir, la sentir proche de moi était une torture qui m’apaisait. La plus douce des douleurs. « C'est ta grand-mère qui m'a écrit. » J’aimais tout chez Louve. Ses longs cheveux roux, toujours impeccablement coiffés. Ses yeux et leur étincelle d’intelligence, qui s’illuminait dès que je lui en apprenais un peu plus sur mon monde. Sa retenue quand elle s’asseyait sur mon lit. Son détachement presque froid alors que sa présence me rendait fiévreux.  

« Je ne savais pas que tu étais capable d'être aussi accro à une fille, au point de faire une déprime amoureuse dans ton lit. » Je ne pût que murmurer, faiblement, un : « Je t’aime… » Il n’y avait rien de plus à redire. Si je n’étais plus capable de rire, de manger ou de me lever, c’était à cause de cet amour débordant pour elle qui m’engloutissait depuis qu’elle m’avait dit qu’il fallait tout arrêter. « Pourquoi tu es amoureux de moi ? Je ne suis pas une personne amusante. Tu passes du temps avec moi pour te moquer de moi. » Je me mis à réfléchir, véritablement. Il y avait bien une dizaine de raisons, si ce n’était plus encore, pour que je sois tombé amoureux de Louve. « Comment je ne pourrais pas t’aimer ? » « Quand j'étais plus jeune, je passais plus de temps à lire des livres que de sociabiliser réellement avec les nobles pour me faire des amis. Je suis une personne ennuyeuse. Alors que toi… Tu parles avec tout le monde, tu aimes faire la fête. Tu es tout le contraire de moi. Comment tu peux imaginer une relation sérieuse et exclusive avec moi ? » Il y avait ce vieil adage qui voulait que les contraires s’attirent toujours. Je le maudissais en cet instant de me rendre la vie si difficile. « Je ne sais pas. Je t’aime, c’est tout. » Est-ce que ça ne pouvais pas être suffisant, comme raison ? Je haussais les épaules. Pourquoi je m’escrimais à essayer de m’expliquer, de toute façon ? Louve avait été claire avec moi : rien ne se passerait jamais entre nous. C’était bel et bien fini. Alors autant être le plus honnête possible, pour ne pas vivre avec des regrets.

« Tu es la première personne à m’avoir dit non. » Je me relevais pour la regarder, elle qui était allongée à côté de moi. « Tu m’as demandé pourquoi je suis tombé amoureux de toi. C’est la première raison. Je ne sais pas comment je ferais pour avoir une relation sérieuse et exclusive avec toi, mais je le ferai. Parce que je t’aime. » Si seulement, si seulement elle me laissa une petite chance de lui montrer ce que je pouvais faire pour elle… Ce que j’étais prêt à lui céder, à améliorer. « Je ne peux juste pas… je ne peux pas m’imaginer ne plus jamais te voir. Je veux te voir, comme avant. Je serais fidèle et exclusif, même si ce n’est que de mon côté. Est-ce que tu comprends ? Je suis prêt à l’accepter, du moment que je te vois. » Et je ne parlais même pas de coucher avec elle. Juste de la voir. De lui parler. De me moquer d’elle et de la faire rire avant de la prendre dans mes bras. « Je ne dis pas que ça me fais rien de te savoir avec lui mais… si c’est le prix à payer… » Je soupira, en lui caressant la joue d’une main tremblante. « Tu m’as appris quelque chose sur moi-même. Je suis jaloux, possessif. Je ne supporte pas de savoir qu’il couche avec toi et que tu n’aime pas ça, que tu t’ennuies quand il te parle. Mais je suis prêt à prendre sur moi, tu comprends ? » Est-ce que tu me comprendras vraiment, Louve ? « Je n’ai jamais été aussi honnête de ma vie. Je n’ai jamais été amoureux, aussi… » Je me sentais submergé par les émotions quand elle me regardait. Je brisa la distance entre nous, posant mes lèvres sur les siennes, furieusement. J’en avais autant besoin qu’envie, de ce dernier baiser. Et tant pis si elle me giflait par la suite pour avoir pris ce genre de liberté. Pour elle, j’étais prêt à tout endurer.
:copyright:️ Justayne

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Faites de vos raves une réalité !

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They think they own us, but now we're taking back the history books Avec Alekseï Romanov Lundi 28 janvier 2002

« Je ne sais pas. Je t’aime, c’est tout. » Je le regardais, en souriant un peu tristement. « Pourquoi tu m'aimes ? » C'était l'énigme contre laquelle je me heurtais. Et je n'aimais pas trop les énigmes. « Tu es la première personne à m’avoir dit non. » Je haussais un sourcil, en le regardant. Je me mise sur le dos, alors qu'il me surplombait de sa hauteur. « Et tu me dis ça parce que…? » « Tu m’as demandé pourquoi je suis tombé amoureux de toi. C’est la première raison. Je ne sais pas comment je ferais pour avoir une relation sérieuse et exclusive avec toi, mais je le ferai. Parce que je t’aime. » Oh, par les dieux. Je sentais mon cœur battre la chamade en le regardant dans les yeux. Apparemment, le fait de lui tenir tête l'avait fait tombé amoureux de moi ? Mais si je cédais, est-ce qu'il n'allait pas se lasser ? Est-ce qu'il allait me quitter, un jour ou l'autre ? Pourtant, il était prêt à abandonner ses relations débridées et d'un soir. Juste pour moi. « Je ne peux juste pas… je ne peux pas m’imaginer ne plus jamais te voir. Je veux te voir, comme avant. Je serais fidèle et exclusif, même si ce n’est que de mon côté. Est-ce que tu comprends ? Je suis prêt à l’accepter, du moment que je te vois. » Ah. Même Connor n'avait jamais tenu ce genre de propos. Je savais que venant de lui, notre relation n'était qu'un marché. Jamais il n'avait exprimé le moindre manque de ma personne pendant que j'étais à l'Université, jamais.

Quand j'avais commencé à lire des romans d'amour à deux balles, j'avais vu les relations comme quelque chose de fort, de puissant, qui emporte tout sur son passage au point d'en perdre le sommeil, l'appétit, et la concentration. C'est quelque chose que j'avais fantasmé avec mon fiancé, mais je l'avais vécu avec Aliocha. Aliocha était le bon. Je le sentais. « Je ne dis pas que ça me fais rien de te savoir avec lui mais… si c’est le prix à payer… » Si Aliocha était le bon, pourquoi je m'embêterai à rester avec Connor, hein ? Après tout, en y repensant, rien ne m'empêchait de rompre avec lui… Pourquoi je n'y avais pas pensé avant ? Mes pensées se concentrèrent de nouveau sur Aliocha quand je sentis sa main sur ma joue. « Tu m’as appris quelque chose sur moi-même. Je suis jaloux, possessif. Je ne supporte pas de savoir qu’il couche avec toi et que tu n’aime pas ça, que tu t’ennuies quand il te parle. Mais je suis prêt à prendre sur moi, tu comprends ? » Je lui souris doucement, alors que mon idée de rompre grandissait de plus en plus. Et si… Et si il n'avait plus à le supporter ? Et moi non plus ? Mais est-ce qu'il me disait bien toute la vérité ? Je n'étais pas Legilimens, je ne pouvais pas savoir à quel point il me disait la vérité. Pour la vie. « A quel point es-tu honnête, Aliocha ? » « Je n’ai jamais été aussi honnête de ma vie. Je n’ai jamais été amoureux, aussi… » Je soutenais son regard, jusqu'à ce que je le vois se rapprocher, se baisser, et je le sentis m'embrasser. D'un coup. Comme si il ne pouvait plus se retenir.

Je pouvais sentir, à travers ses baisers, à quel point je lui avais manqué. Et lui aussi, il m'avait manqué. Affreusement. Atrocement. Alors, je le fis basculer sur moi. Pour le rapprocher. Pour sentir son odeur, pour entendre ses battements de cœur, pour avoir son corps habillé contre le mien. Je stoppais doucement ce baiser, mais je gardais le contact en laissant mes deux mains contre ses joues. « Et si… Et si je te disais que je pouvais briser mes fiançailles ? Si je te disais… Qu'on pouvait tenter, tous les deux ? » Au moment où je prononçais ces mots, je vis le visage de Aliocha se rallumer. Je basculais pour le mettre sur le dos, pour grimper sur lui, et l'embrasser à nouveau. Je voulais en profiter, parce que j'avais peur qu'il fuit dès que je lui aurai expliqué ce à quoi je pensais. « Je t'aime, Alekseï. Du plus profond de mon cœur, je t'aime tellement que je pense que c'est Aengus Óg qui t'a mit sur mon chemin pour me faire visiter l'université, ce jour-là. » A mon tour, je caressais son visage, en repensant à ce premier jour, où il m'avait tellement irritée que j'avais jurer de ne plus jamais le revoir, sauf si j'avais été obligée. Heureusement qu'il avait insisté. « Plus j'y réfléchis, et plus je me dis que rien ne m'oblige à rester fiancée à Connor. Je n'ai rien signé ; ce n'est qu'un mariage politique, au fond. Rien ne m'empêche de… » De faire un mariage d'amour. Mais je me tus. C'était de ça, dont j'avais peur. Je devais lui parler de ce qui l'attendais.

« Si je romps avec lui, et que je me mets publiquement avec toi pour qu'on n'ait plus à se cacher… L'Irlande aura des attentes. » Je descendis de ses jambes pour m'adosser contre ses oreillers multicolores, à côté de lui. « Ils voudront te voir, ils voudront que tu paraisses à mes côtés. Tu devras avoir un certain comportement, une certaine étiquette à respecter. Si notre couple dur, ils s'attendront à ce que tu me demandes en mariage. Que tu deviennes roi avec moi. » Voilà le noeud du problème. Je savais que Aliocha détestait les responsabilités, et s'amusait à les fuir, ou à les tourner en ridicule. Si notre couple allait plus loin, il ne pourrait pas y échapper. Et puis, il m'aimait parce que je lui avais dis non. Si je lui disais oui, est-ce qu'il n'allait pas se lasser ? « Si tu te maries avec moi et que tu deviens roi, tu seras obligé de te transformer en loup-garou. On sera obligé d'avoir des enfants. Toute ta vie sera tracée, d'un seul coup. » Je le regardais dans les yeux, dans l'espoir d'y déceler quelque chose. Mais je n'étais pas sûre de pouvoir savoir ce qu'il pensait. Je regrettais presque de ne pas Legilimens. « Est-ce que tu veux tenter le coup quand même…? »

Vendredi 1er février 2002

J'avais froid en cette fin de journée. La tempête causée avait été violente et avait presque gâché Imbolc. Des tentes avaient été installées près du Temple, et elles avaient été ensorcelées pour qu'elles ne s'envolent pas. Mais cela ne m'avait pas empêché d'avoir froid et de me faire tremper par la pluie en rentrant au château. J'ouvris la porte de mes appartements, et je sentis qu'on me happait par la taille. J'étais sur le point de mettre mon assaillant à terre, quand je reconnus… « Aliocha ? Mais quest-ce que tu fais là ? Je pensais qu'on se verrait dimanche soir. » J'étais rentrée hier, dans l'après-midi, au lieu de la soirée, pour éviter les problèmes de tempête, justement. J'avais envoyé une note volante au jeune homme pour le prévenir, et lui dire de me réserver son dimanche soir. Je comptais lui raconter la réunion que j'avais convoqué pour demain matin, avec mes parents, les ministres, Connor et sa famille.

Je souris quand je compris qu'il était venue pour moi. Il avait lui-même bravé la tempête, et surtout les gardes, pour s'infiltrer en tout illégalité dans mes appartements privés. « Je meurs de froid, je vais me prendre un bon bain chaud. Tu veux venir ? » Je lui lançais un clin d'oeil, avant d'aller dans ma salle de bain. Je fis couler l'eau, je remplis la baignoire de produits moussants, et je m'installais enfin, avec un petit soupir de soulagement. En face de lui, évidemment. Sinon, nous serions trop occupés pour avoir une conversation sérieuse. « Il faut qu'on parle. » C'était ça, de sortir avec une reine. J'étais toujours bien trop sérieuse malheureusement pour lui. « Nous pouvons profiter du fait que tu sois là pour que tu puisses assister à la réunion de demain. Tu vas pouvoir défendre ta… Non, notre cause. » Notre couple. Parce que j'étais lucide, certains ministres et la famille de Connor s'élèveraient contre notre projet. « Tu dois appeler mes parents par leurs titres. Moi aussi, Bleddyn aussi -oui, parce qu'il sera là-, même si vous êtes amis. Il faut montrer que tu sois sérieux, et impliqué, et prêt à respecter nos traditions et notre étiquette. » Plus j'en parler, et plus je commençais à stresser. Pourtant, ma tante Melody serait là. Personne d'autre ne pouvait autant me soutenir et me comprendre qu'elle. « Il faudra que tu portes un costume. Et une cravate. Tu as apporté ce genre de choses ? Sinon, je peux demander à Anya de te trouver quelque chose. Un costume de Bleddyn, qu'elle peut réajuster à ta taille. » Aliocha finit par prendre mes mains dans les siennes, sûrement pour calmer mon stress. Je m'arrêtais de parler, et je le regardais, avant de soupirer : « Je te promets que je ferai tout pour nous. »            
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They think they own us, but now we're taking back the history booksLundi 28 janvier 2002Je basculais, comme dans un rêve, sur Louve. Sauf que ce n’était pas un rêve, et que je n’arrivais pas à faire le point sur ce qui était en train de se passer. Est-ce que je voulais vraiment me poser et y réfléchir, plutôt que de laisser les évènements se dérouler d’eux-mêmes ? Je ne le pensais pas. Pour être sincère, de toute manière, je ne pensais à rien d’autre qu’à Louve, à ses lèvres, à mon coeur qui se serrait à chaque fois que ses baisers m’effleuraient. Je pris ses mains dans les miennes, pour être sûr qu’elle ne se risquerait pas à les retirer de mes joues, en la fixant intensément. Comment est-ce que je pouvais ressentir autant de bonheur, de tristesse et d’amour en même temps, sans exploser ?  « Et si… Et si je te disais que je pouvais briser mes fiançailles ? Si je te disais… Qu'on pouvait tenter, tous les deux ? » Le temps sembla comme s’être figé par un enchantement en un instant de pur félicité. Ce que la jeune femme proposait était encore mieux que tout ce que j’avais pût imaginer de mon côté. En souriant, je la rapprocha de moi pour l’embrasser. Si elle brisait ses fiançailles, si elle sortait avec moi… Si je n’avais pas à la partager, ni à cacher l’amour que je devinais dévorant que j’avais pour elle… Il n’y avait aucune raison que je ne refuse, n’est-ce pas ?  « Je t'aime, Alekseï. Du plus profond de mon cœur, je t'aime tellement que je pense que c'est Aengus Óg qui t'a mit sur mon chemin pour me faire visiter l'université, ce jour-là. » Je réprimais un petit sourire sarcastique. « Aengus Óg sous les traits de Blackwood, on aura tout vu… » Mais si elle voulait croire que notre rencontre et notre amour était prédestiné, écrit dans les étoiles ou que sais-je encore, grand bien lui fasse ! Du moment que l’on puisse être ensemble… « Plus j'y réfléchis, et plus je me dis que rien ne m'oblige à rester fiancée à Connor. Je n'ai rien signé ; ce n'est qu'un mariage politique, au fond. Rien ne m'empêche de… » « De le renvoyer dans les écuries qu’il n’aurait jamais dû quitter ? » Je piqua un baiser sur sa joue, en essayant de rester le plus sérieux possible. Au fond, sans doute j’arriverai à me calmer au niveau des piques lancer à Connar, s’il n’était plus dans les pattes de Louve.

« Si je romps avec lui, et que je me mets publiquement avec toi pour qu'on n'ait plus à se cacher… L'Irlande aura des attentes. » Je me redressa sur les oreilles, en glissant mes mains sous ma tête, le regard fixant le plafond. Des attentes. « Tu sais bien que je ne suis pas très doué, au niveau de ce que l’on peut attendre de moi… Enfin, dis-moi ? » Si le seul effort que j’avais à faire était de rester sérieux un ou deux jours par mois, lors des fêtes religieuses, je pouvais bien le faire. « Ils voudront te voir, ils voudront que tu paraisses à mes côtés. Tu devras avoir un certain comportement, une certaine étiquette à respecter. » Je hochais la tête, sans rien dire. Je m’étais déjà fait une raison, de toute façon : il fallait bien grandir un jour… ou quelques heures par jour, dans mon cas. « Si notre couple dure, ils s'attendront à ce que tu me demandes en mariage. Que tu deviennes roi avec moi. » « Ah. » Je me redressa complètement pour regarder Louve. « Si tu te maries avec moi et que tu deviens roi, tu seras obligé de te transformer en loup-garou. On sera obligé d'avoir des enfants. Toute ta vie sera tracée, d'un seul coup. » Mariage, transformation, enfants. Trois actes que je ne pensais jamais réalisés un jour, et qui me seront imposés. La tête reposant sur mon poids, j’essayais de réfléchir, mais sans y parvenir. Au fond, je savais déjà ce que j’allais répondre, et je savais aussi que je n’arriverai jamais à me projeter aussi loin. Alors, autant essayer d’être déjà un couple et… on verra ensuite ?

« Est-ce que tu veux tenter le coup quand même…? » « Tu oublies quand même quelque chose de très important, Louve. » Je caressais sa joue en effleurant ses mèches rousses. « Est-ce que toi, tu veux te marier ? Est-ce que toi, tu veux des enfants avec moi ? » Est-ce qu’elle s’était déjà posé la question, d’ailleurs ? « Parce que… si je ne suis qu’un remplacement pour une place vacante de roi… Si je ne suis là que pour remplir un rôle avec toi, où tu te sens emprisonné, je ne veux pas. Tu ne seras jamais heureuse, si je ne suis là que pour t’aider à remplir un devoir, tu ne crois pas ? » Je l’aimais, tellement, réellement, comment est-ce que je pourrais lui faire subir ce sort ? « Je n’ai jamais pensé avoir des enfants… Et j’aurai crû finir marier avec un mec, après avoir beaucoup trop abusé d’ecsta… Tu imagines, deux secondes, des enfants comme moi ? Ça m’a toujours semblé une très mauvaise idée. » Je souriais, néanmoins. Les enfants, le mariage, c’étaient encore loin de nous, n’est-ce pas ? « Après, si ils sont à moitié comme toi, peut-être qu’il y a une petite chance qu’ils soient normaux… » Je m’allongea aux côtés de Louve, en jouant avec ses cheveux, avec le but secret de les emmêler pour la faire chier. « Je veux tenter, d’accord ? On ne sait jamais de quoi sera fait demain, et ce serait trop bête de dire non par peur du futur. Je veux être avec toi, j’accepte les conséquences, j’accepte de bien me comporter, et… pour tout ce qui est du mariage, ou de la transformation, ou des enfants, j’ai encore le temps de me faire à l’idée, non ? » Au moins, jusqu’à ce que je finisse mes études. Et puis, les parents de Louve étaient en bonne santé, elle ne montra pas sur le trône avant plusieurs dizaine d’années, n’est-ce pas ?

Vendredi 1er février 2002

Parfois, je me faisais la réflexion que Louve ne me connaissait guère. Depuis quand une note volante pouvait me rassasier de mon envie de la voir ? Et encore mieux, dans quel monde un simple dimanche soir pourrait étancher ma soif de l’avoir ? Heureusement pour moi, et pour la jeune femme, je pouvais compter sur mon exceptionnelle intelligence pour me glisser dans le château Irlandais. Andrew en aurait des sueurs froides dans son dos de petit avocat bien propret s’il savait ! Nul doute que je brisais une bonne dizaine de lois et de traités amicaux entre l’Angleterre et le Royaume en me comportant ainsi, mais l’amour n’avait-il pas ses raisons que la raison ignorait elle-même ? Et puis, soyons honnête : où serait l’intérêt s’il n’y avait pas la menace de l’incident diplomatique pendant au-dessus de nos têtes ? Je me retenais à grande peine de ricaner dans le noir, en songeant à la tête que ferais Louve lorsqu’elle ouvrirait la porte de sa chambre… et une part de moi souhaitait plus ou moins consciemment qu’elle me plaque au sol. Hum. Dès que la porte s’ouvrit, je bondis pour prendre la taille de la jeune femme en étouffant un rire. Il y avait quelque chose de terriblement plaisant dans le fait de kidnapper métaphoriquement Louve, qui a été entraîné toute son enfance pour être une véritable machine à tuer. « Aliocha ? Mais quest-ce que tu fais là ? Je pensais qu'on se verrait dimanche soir. » « Comme si je pouvais attendre… ! » J’embrassais ses lèvres avec une passion que je ne pensais possible que sous drogues récréatives, avant d’avouer : « Et puis, pour la réunion… je m’inquiétais un peu. Je ne voulais pas être seul chez moi à me ronger les sangs. Je préfère le faire ici pour t’embêter ! » Et pour l’embêter, j’avais soudoyé des gardes, ruser, manipuler et menti, pris le risque de sortir alors que la tempête commençait à se déchaîner dehors. Juste pour l’embêter, évidemment.

« Je meurs de froid, je vais me prendre un bon bain chaud. Tu veux venir ? » Je releva un regard si brûlant d’intérêt que je devais avoir l’air d’un chien à qui on venait de proposer une promenade. Depuis notre mise en couple avec Louve, les analogies canines fusaient de plus en plus rapidement dans mon esprit… Mes vêtements se retrouvèrent sur le sol en un instant, avant de me conformer aux instructions de la jeune femme : à savoir, être en face d’elle, et non pas sous elle. Enfin… pour l’instant. « Il faut qu'on parle. » « Dans les films, ça ne s’annonce jamais bien lorsque quelqu’un utilise cette tournure de phrase… » « Nous pouvons profiter du fait que tu sois là pour que tu puisses assister à la réunion de demain. Tu vas pouvoir défendre ta… Non, notre cause. » Mon sourire retomba peu à peu. Je détestais avoir eu raison en cet instant. Je laissa m’échapper un soupir, avant de me concentrer sur l’eau et les remous que j’y créais avec ma main. « Qu’est-ce que je devrais faire, dis-moi ? » C’était elle l’experte du protocole du royaume. Bien sûr, je le connaissais, tout du moins celui des siècles passés. Et le connaître théoriquement ne voulait pas dire que je le maîtrisais dans la vie réelle, loin de là. « Tu dois appeler mes parents par leurs titres. Moi aussi, Bleddyn aussi -oui, parce qu'il sera là-, même si vous êtes amis. Il faut montrer que tu sois sérieux, et impliqué, et prêt à respecter nos traditions et notre étiquette. » « Roi, reine, princesse et prince… Et adresser le moins de possible la parole à Bleddyn. Voir ne pas le regarder du tout durant la réunion, pour minimiser les impairs… Compris. » Quant à montrer que j’étais sérieux et impliqué, et respectueux… Tout cela allait être une autre paire de manche. « Est-ce que jouer la carte de l’honnêteté en disant que je n’ai aucune vue sur le trône, et que je veux avant tout être avec toi, jouerait en ma faveur ou ma défaveur ? » Car, pour être honnête, je me doutais que Connar n’appréciait pas Louve pour son intelligence, son courage ou sa beauté. Pas que pour cela, en tout cas. « Il faudra que tu portes un costume. Et une cravate. Tu as apporté ce genre de choses ? Sinon, je peux demander à Anya de te trouver quelque chose. Un costume de Bleddyn, qu'elle peut réajuster à ta taille. » « J’ai apporté un caleçon propre. Ça me semblait suffisant. » Autant ne pas s’étendre sur le fait que j’avais pris la décision de partir pour l’Irlande sur un coup de tête, parce que l’idée d’attendre plusieurs jours avant de la voir me rendait malade. Louve le comprendrait bien sans que je n’ai besoin de lui dire, n’est-ce pas ? Sauf que mon trait d’humour, pourtant si brillant, n’eut pas l’effet escompté sur l’humour de la jeune femme. Je pris ses mains dans les miennes, en glissant un doigt sur son poignet pour mesurer son pouls. « Je te promets que je ferai tout pour nous. » « Je le sais. » Du bout des doigts, je traçais des petits ronds, tout doucement, sur sa peau. « Moi aussi. J’accepterai même de mettre un costume de ton frère, même s’il est taillé comme une armoire à glace ! » Deux phrases. J’avais réussi à demeurer sérieux pendant deux phrases. C’était déjà un début, n’est-ce pas ? « L’amour vaincra toujours. » Et puis, si mes arguments n’arrivaient pas à attendrir le coeur de la cour royale, si l’amour n’était pas assez fort… « Sinon, je te kidnapperai. On vivra en Russie, dans un manoir de ma famille. Mon grand-père nous prêtera des fonds, il a une quantité astronomique d’argent sale à écouler. » J’adressai un sourire encourageant à la jeune femme. Peut-être devrais-je éviter de trop parler de ma famille du côté Romanov, et de leurs liens étroits avec les mafieux, d’ailleurs...
:copyright:️ Justayne

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