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Vend tilbage til familien Avec Maggie Thorvaldsen ຊ Dimanche 26 mai 20021

C'était tellement étrange de revenir en Europe. Ça fait quoi, cinquante ans que nous ne sommes pas venus ? Avec Mads, nous avons voyagé partout. L'Afrique, l'Asie. Nous avons passé les dernières années en Amérique. Mais notre pays nous manquait. On a fini par craquer, rentrer à la maison. Au Danemark. On a essayé de recontacter la famille. Avec un peu de chance, peut-être que Christian, notre frère, nous en voudrait moins…? On les a cherché, mais ils avaient disparu de Copenhague. Il a fallu du temps pour que nous les retrouvions. C'est là qu'on a découvert qu'il s'était marié, et qu'il avait eu trois enfants. Bjørn, Anton et Cathinka. Et que eux-même avaient eu des enfants. Anton avait eu une petite fille, nommée Margreth. Apparemment, lui aussi avait respecté la tradition de donner des noms royaux… Mads avait également appris que Margreth avait la même date d'anniversaire que moi. Alors, ni une, ni deux, quand on trouva leur adresse, on décidait d'y aller le jour-même. Après tout, tout le monde était heureux le jour des anniversaires, non ?

Comme il fallait repartir en Amérique pour que je démissionne de mon boulot, j'en profitais pour acheter un cadeau à ma petite-nièce. Un ours en peluche avec un tee-shirt « I <3 NY » était parfait, non ? Je passerai pour la tante new-yorkaise cool. Mads me remboursa la moitié, on déménagea, et bye-bye la Grosse Pomme. Donc, le jour-même, on se posta devant la maison familiale. On avait eu un mal fou à la trouver. Super bien cachée. Déjà qu'il fallait les trouver en dehors du Danemark, si en plus, fallait trouver une adresse cachée, on était pas rendu ! Heureusement, Mads avait trouvé. Je ne savais pas comment il avait fait, et je n'étais pas sûre de vouloir savoir comment, mais bon.

C'est toute contente que je sonnais à la porte. Et que j'attendis patiemment. Patience récompensée quand j'entendis très rapidement des pas, avant que la porte ne s'ouvre sur une jeune fille blonde. Une cousine, peut-être ? Dans un danois parfait (je n'avais pas oublié ma langue maternelle), je lançais : « Bonjour ! Je cherche Anton Thorvaldsen, ou la petite Margreth, peut-être ? » Je lui fis un grand sourire, avant de comprendre que la petite Margreth était l'adolescente en face de moi. Ah. pour la tante cool, on repassera. « Ok, alors, enchantée ? Je suis ta tante. Et voilà ton oncle. » C'est quand elle commença à fermer la porte que je compris que ce n'était pas non plus la chose à dire. Mais Mads perdait de sa patience, et cala son pied dans l'encadrement pour l'empêcher de nous claquer la porte au nez. « Il me semble que ce n'est pas comme ça qu'on accueille sa famille, n'est-ce pas ? » « Calme-toi, Mads… » Je marmonnais, en essayant de garder mon sourire. Même si il commençait à devenir crispé.

Vend tilbage til familien 0ce318b10e25ae88338e11227d85b0cc370248ff

Puis je me tournais de nouveau vers Maggie. « Ecoute, je sais que cela semble étrange, mais nous sommes les aînés de ton grand-père Christian. Peut-être qu'il a parlé de nous à Anton, je ne sais pas. On voulait juste renouer avec la famille, et on pensait que ton anniversaire serait la bonne occasion… » Même si maintenant, ça me paraissait de moins en moins réalisable. Peut-être que la famille avait raison, dans les années 30 ? Que nous n'aurions jamais dû revenir ? Je finis malgré tout par tendre le paquet à Margreth. « Joyeux anniversaire quand même. »

1 : Tous les dialogues sont en danois.
:copyright:️ Justayne

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descriptionVend tilbage til familien EmptyRe: Vend tilbage til familien

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Vend tilbage til familienDimanche 26 mai 2002Je ne pouvais pas être plus heureuse qu’aujourd’hui : cette année, mon anniversaire tombait un dimanche. J’avais donc la chance de pouvoir rentrer chez mes parents le temps d’un week-end. Il y avait même la famille de mon oncle au complet – Bjorn, Mary et Joachim – et ma tante Cathinka qui étaient venus. Malheureusement, mes grands-parents n’avaient pas pût faire le déplacement depuis le Danemark, mais j’avais l’habitude. Je savais que nous rattraperions le temps perdu durant la période estivale, lors du mois que nous passions habituellement tous ensembles dans leur manoir. Je ne fus néanmoins pas surprise quand ma mère me demanda d’aller ouvrir la porte d’entrée quand la sonnette retentit : mes grands-parents avaient l’habitude de faire livrer un présent de « compensation » sous forme de compositions florales, lorsqu’ils ne pouvaient pas être présent  physiquement. Je fus néanmoins surprise de me retrouvez nez-à-nez avec deux personnes qui n’avaient pas l’air le moins du monde d’être fleuristes. « Bonjour ! Je cherche Anton Thorvaldsen, ou la petite Margrethe, peut-être ? » Je détailla rapidement les deux inconnus. Était-ce des connaissances de mes grands-parents, chargées de faire la commission car ils étaient en voyage en Angleterre ? Car leur présence ne pouvait pas être dû au hasard, comme la jeune femme parlait danois… « Je suis Margrethe. » Je ne pût m’empêcher de trouver le sourire de la jeune femme étrange, un peu trop chaleureux alors qu’elle ne me connaissait pas. Et qu’elle ne semblait porter aucune lettre de mes grands-parents, d’ailleurs. « Ok, alors, enchantée ? Je suis ta tante. Et voilà ton oncle. » Je fronça les sourcils, ma main se crispant sur la poignée de porte. Quelle genre de blagues tordue était-ce ? Je n’avais que deux tantes et un oncle… Je commençais à fermer la porte, sans rien dire, encore un peu déboussolée par la tournure des évènements. Est-ce que c’était des amis de Joachim qui avaient décidé de me faire une blague ? Après tout, ils avaient l’air d’avoir à peu près son âge.

La porte se bloqua avant que je ne ne puisse la fermer tout à fait. Mes yeux tombèrent sur un pied qui s’était glissé en travers de l’entrée. « Il me semble que ce n'est pas comme ça qu'on accueille sa famille, n'est-ce pas ? » « Calme-toi, Mads… » Je releva la tête avec surprise. Mads ? Comme le second prénom de mon père ? Enfin, cela pouvait être un prénom assez courant, au Danemark… S’ils étaient vraiment danois, d’ailleurs. « Vous ne faites pas parti de ma famille. » Je reculais, instinctivement, comme pour m’enfuir si jamais l’homme décidais de me sauter dessus. J’avais une certitude, c’est qu’il ne ferait pas le poids contre mon père et son entraînement militaire. « Écoute, je sais que cela semble étrange, mais nous sommes les aînés de ton grand-père Christian. Peut-être qu'il a parlé de nous à Anton, je ne sais pas. On voulait juste renouer avec la famille, et on pensait que ton anniversaire serait la bonne occasion… » Les sourcils toujours froncés, j’essayais d’assimiler ce que la jeune femme devant moi venait de me dire. Les aînés de grand-père, alors qu’ils avaient l’air d’être de l’âge de mon cousin ? « Joyeux anniversaire quand même. » Je tendis la main pour prendre le paquet cadeau, machinalement. « Est-ce que vous êtes des Métamorphomages ? » S’ils étaient les aînés de mon grand-père, ils devaient avoir… environ quatre-vingt ans ? Un peu plus ? « Je ne pense pas que mon grand-père ait parlé de vous à mon père. » Je pinçais les lèvres, sans rien dire. Les relations entre mon père et son père n’étaient pas des plus calmes, dirions-nous. « Peut-être que Bjorn vous connaît… Venez. » Je savais qu’introduire deux inconnus – ou quasi inconnu – dans la maison n’était pas l’idée la plus brillante que j’aurais pût avoir. Néanmoins, je préférai avoir le coeur net sur cette histoire, et ne pas rester seule avec eux trop longtemps. On n’était jamais trop prudente…

« Papa ? Tonton ? Cathy ? » Je regardais les trois paires d’yeux bleus se lever vers moi. Ceux de mon père semblaient orageux, et je pouvais le comprendre : il n’aimait pas que l’on brise sa tranquillité. Ni de me voir avec des inconnus qui pouvaient potentiellement me vouloir du mal. « Ils… Ils disent être les aînés de Grand-Père ? » Ma voix était mal assurée, et il y avait de quoi. Même Joachim ne semblait pas savoir quoi dire. « Ils sont morts. » Je regardais mon père, surprise. Alors, mon grand-père avaient vraiment eu des aînés ? Mais si ils étaient morts, alors qui étaient les deux personnes dans notre salon ? « Anton Mads. Cathinka Thyra. Il nous a appelé comme cela pour ses aînés morts durant la guerre contre Grindewald. » Je me rejoignis peu à peu mon cousin, assis sur le canapé, tandis que mon père dévisageait les deux inconnus. « Partez. » Il venait de se lever, sa voix ressemblait presque à un grognement. Du haut de son mètre quatre-vingt dix, il me semblait subitement très imposant et presque dangereux. « Sortez de chez moi. Laissez Maggie. » Je déglutis avec difficulté, la tension était palpable. Il y avait un soupçon d’orage dans l’air. Et si les deux personnes en face de moi ne voulaient pas partir ?
:copyright:️ Justayne

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Vend tilbage til familien Avec Maggie Thorvaldsen ຊ Dimanche 26 mai 20021

Je sentais bien que la jeune femme en face de moi -Margrethe, puisque tel était son nom- n'était pas rassurée. Ce que je pouvais comprendre, alors que nous étions deux inconnus total en train de dire que nous étions de sa famille ! On avait mal commencé, et il fallait que l'on se rattrape. « Est-ce que vous êtes des Métamorphomages ? » Je fronçais les sourcils. « Non. Pourquoi ? » Y aurait-il des Métamorphomages dans notre famille sans que nous le sachions ? « Je ne pense pas que mon grand-père ait parlé de vous à mon père. » La voilà, ma chance ! Bien sûr que son grand-père ne lui avait jamais parlé de nous, et j'avais l'explication ! « Nous sommes fâchés. Notre père, ton arrière-grand-père, m'a quelque peu virée de la maison. Mads m'a suivie. Christian a suivit notre père. » Elle pinça les lèvres, avant de se décaler. « Peut-être que Bjorn vous connaît… Venez. » Je lui souris. « Merci beaucoup. » Je rentrais dans la maison, en regardant autour de moi. Les goûts des Thorvaldsen avaient bien changé : beaucoup de murs blancs, peu de décoration. Tout était simple, épuré.

Margrethe nous emmena dans le salon, où se trouvaient trois adultes et un jeune adulte supplémentaire. C'était très étrange de se dire que je me trouvais face à ma famille, sans que je ne puisse mettre de nom dessus. « Papa ? Tonton ? Cathy ? » Ils se tournèrent tous vers nous. Alors que je souriais timidement, Mads fit un signe de tête en leur direction. « Ils… Ils disent être les aînés de Grand-Père ? » « Enchantée, je suis Thyra, et voilà Mads. Nous… » Mais l'un d'entre eux me coupa la parole. « Ils sont morts. » Pardon ? Pardon ? Je disparais 70 ans et on me fait passer pour morte ? Je m'attendais à beaucoup de choses, mais certainement pas à ça ! Alors que je les regarde, sans savoir quoi répondre, Mads posa deux doigts sur son cou, sur le côté, au niveau de la trachée. « Ouais, il a pas totalement tort… » Je lui donnais un coup dans les bras, avant de me tourner vers celui qui avait parlé. « Pardon, mais… Christian a dit que Thyra et Mads étaient morts ? Mais quand ? Comment ? » « Anton Mads. Cathinka Thyra. Il nous a appelé comme cela pour ses aînés morts durant la guerre contre Grindewald. » Margreth alla s'asseoir sur le canapé, pendant que l'homme continuait de nous fixer.

« Partez. » « Pardon ? » L'homme se leva. Merde, il était grand, très grand. Bien plus grand que mon frère aîné. Bon, en tant que vampire, nous pouvions aisément prendre le dessus, mais il n'en restait pas moins impressionnant. « Sortez de chez moi. Laissez Maggie. » Chez lui. Maggie. Il devait être Anton. Il était mon neveu. « Anton, attends, je… Je peux tout expliquer. » « Qu'est-ce qu'il se passe, ici ? » Ah, on repassait en anglais. Je tournais la tête vers une femme blonde, petite. Celle que j'avais aperçu de loin à Castelobruxo. Elle tenait dans ses mains un gâteau qui, selon l'odeur, était à la cannelle. « Vous… Vous êtes l'infirmière de Castelobruxo. Qu'est-ce que vous faites là ? » « Vous m'avez vue ? J'avais tout fait pour vous éviter. » Elle haussa un sourcil, alors que Anton continuait de me jeter un regard noir. « Non, attendez, je peux tout vous expliquer. Je vous ai évité parce que je ne voulais pas qu'on vous dise que j'étais une Thorvaldsen. » « Une quoi ? » Je m'enfonçais, je devais me dépêcher de tout raconter. Heureusement, elle posa le gâteau avant de se poster aux côtés de son mari. « Chéri, laissons-les expliquer. » Elle le regarda, avant de me faire signe de parler. Ok, j'avais ma chance. La seule. Je ne devais pas la gâcher.

« Thyra Hedwige Asta Thorvaldsen est née le 26 mai 1913 au Danemark. Elle est la seconde-née de la famille Thorvaldsen. Elle rentre à Durmstrang, à Dyr. Je sais tout ça parce que Thyra… C'est moi. Mads est mon frère aîné. » Je les regardais un par un, en essayant d'avoir l'air convaincante dans mes propos. « Je suis en effet morte en 1933, Mads aussi. Nous sommes morts alors que nous nous retrouvions dans un conflit avec les partisans de Grindelwald. Nous étions face à des vampires. Nous sommes devenus des vampires. » « Donc ouais, techniquement, nous sommes morts. Vous pouvez vérifier nos pouls. » La famille se regarda, un peu surprise, avant qu'une femme aux cheveux noirs se leva. Je lui tendis mon poignet, où elle posa trois doigts sur la continuité du tendon de mon pouce, entre le radius et l'ulna. Ouah, une professionnelle médicale, elle aussi ? Je ne dis rien, je la laissais compter mon pouls. Enfin, mon absence de pouls. Elle répéta la même opération sur le poignet de Mads, avant de se tourner vers sa famille. Elle confirma que nous étions morts, et Mads montra ses canines qu'il fit pousser volontairement. Une fois que nous confirmions que nous étions des vampires, je continuais mon histoire. « Pour plusieurs raisons, j'étais en conflit avec Père. Le fait que je devienne vampire et que je transforme mon frère acheva la fracture de notre relation. » « Elle me transforma pour me sauver la vie, au fait. » Précisa Mads. J'en profitais pour fouiller dans mon sac, et je cherchais de vieilles photos sorcières, que je posais sur la table basse pour les montrer à la vue de tous.

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« Vous voyez ? Ici, c'est moi qui court. Christian est derrière. C'est Mads qui prenait la photo. » Je les laissais regarder autant qu'il fallait, pour être sûrs qu'il s'agissait bien de moi ou de Christian, avant de reprendre mon récit. « Après notre retour en tant que vampires, Père me demanda de partir. Comme je l'avais dis, Mads me suivit. Christian prit le parti de Père. Je ne peux pas lui en vouloir, mais je ne lui ai pas parlé pendant 70 ans. » Je me tournais vers celle que je savais être Elizabeth Thorvaldsen. « Quand j'ai su qu'une Thorvaldsen venait sur mon lieu de travail, je me suis cachée, parce que je ne me sentais pas prête à vous rencontrer. Mais on se dit qe c'était un signe, alors… On rangea nos affaires, et on décida de rentrer en Europe. » Je me tus. Le récit fut court, mais succinct. Je les regardais une nouvelle fois, et au moment où j'allais faire demi-tour, Lizzie se tourna vers sa famille. « Et si nous les invitions à manger un bout de gâteau ? Tu décides, Maggie. C'est ton anniversaire. » Elle regarda sa fille, pendant que je regardais ma petite-nièce. Je ne voulais pas qu'elle se sente obligée, loin de là.

Et pourtant, elle accepta. Je lui fis un franc sourire pour la remercier, pendant que Lizzie amena deux fauteuils supplémentaires en face du canapé. Elle commença à allumer les bougies, et la fête reprit doucement son cours. On regarda tous la jeune femme souffler ses bougies, et tout le monde applaudit, moi y compris. Mais je fus surprise quand Lizzie ralluma les bougies, avant de tourner le gâteau vers moi. « Pardon ? » « Thyra Hedwige Asta Thorvaldsen est née le 26 mai 1913, non ? Joyeux anniversaire. » Je regardais Mads. Il me l'avait souhaité avant que nous partions. Puis je regardais Maggie, qui m'encouragea à les souffler. Je souris doucement, avant de me pencher et d'éteindre les bougies. Pendant que Lizzie coupa le gâteau, Bjørn était en train de commencer à compter les années pour avoir mon âge. « J'ai 89 ans aujourd'hui. Et Mads a 91 ans. Cela ne me rajeunit pas, je sais. » Je plaisantais, alors que je savais que j'avais toujours l'air d'avoir 20 ans, et mon frère 22. « Et toi Maggie, ça te fait quel âge alors ? » Mads posa la question en prenant l'assiette que tendit Lizzie. Puis je pris la mienne, sans rien dire. Nous, les vampires, on ne mangeait pas réellement. Mais on pouvait se forcer, non ? Ça ne nous fera rien. Ça ne nourrira juste pas. Ça passa à l'ouverture des cadeaux, et je ne pus cacher ma gêne quand elle ouvrit le notre. Un ours en peluche avec un tee-shirt "I <3 NY". « Je suis désolée, j'étais persuadée que tu étais bien plus jeune que 17 ans… Et comme on quittait New-York, je pensais que je passerai pour la tante cool… » Mads ricana, alors que je me confondais en excuse. Il avait mal fait ses recherches, aussi !      

1 : Tous les dialogues sont en danois jusqu'à l'arrivée de Lizzie.
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Vend tilbage til familienDimanche 26 mai 2002Je n’arrivais pas à avoir une vue d’ensemble de toute cette situation. Tout me paraissait si… irréel. Comment est-ce que ces deux personnes pouvaient encore prétendre connaître mon grand-père, alors qu’ils n’avaient que quelques années de plus que moi ? Et, encore plus que de le connaître, proclamer qu’ils étaient liés par des liens fraternels ? Tout cela n’avait aucun sens, réellement. Mais je ne pouvais pas rester seule avec eux, deux sorciers qui, bien que jeunes, n’en demeuraient pas moins aguerris. De cela, j’étais sûre et certaine : j’avais vu la lueur du danger s’allumait dans les yeux du jeune homme lorsqu’il avait barrer la porte d’entrée de son pied. S’ils devaient répéter leurs mensonges, je préférais mille fois qu’ils le fassent devant toute ma famille réunie. Au moins me sentirais-je en sécurité. Au moins, mon père était là pour me défendre lorsque je m’asseyais sur le canapé, à côté de lui.

« Anton, attends, je… Je peux tout expliquer. » Je fronçais les sourcils. Je n’aimais guère la façon familière dont elle appelait mon père, mais je ne pus m’empêcher de sourire intérieurement : si elle pensait que cela allait lui faire gagner des points et calmer sa colère, alors elle allait au devant d’une belle surprise. « Qu'est-ce qu'il se passe, ici ? » Je tournais la tête vers ma mère, qui portait mon gâteau d’anniversaire. Je pouvais sentir la tension de mon père grimper d’un cran. « Vous… Vous êtes l'infirmière de Castelobruxo. Qu'est-ce que vous faites là ? » « Vous m'avez vue ? J'avais tout fait pour vous éviter. » « Maman ? » Je me leva, passa une main dans le dos de mon père pour le détendre. Si un regard pouvait tuer, alors les deux personnes dans notre salon seraient mortes depuis bien longtemps. Quoi que… apparemment, ils l’étaient, selon celui qui se faisait prénommer Mads. Mais alors, peut-être que cela voulait dire que… ! « Non, attendez, je peux tout vous expliquer. Je vous ai évité parce que je ne voulais pas qu'on vous dise que j'étais une Thorvaldsen. » « Une quoi ? » Ma mère déposa le gâteau sur la table basse du salon, avant de prendre la main de mon père. Au moins, il se contenait lorsqu’elle était là… « Chéri, laissons-les expliquer. » Je porta mon regard sur Mads et Thyra, puisqu’ils semblaient vouloir en faire leurs prénoms. Peut-être n’était-ce pas faux, par ailleurs. Si ma théorie était juste… Mais ce serait trop extraordinaire, n’est-ce pas ? Rien d’aussi étrange n’était jamais arrivé dans notre famille…

« Thyra Hedwige Asta Thorvaldsen est née le 26 mai 1913 au Danemark. Elle est la seconde-née de la famille Thorvaldsen. Elle rentre à Durmstrang, à Dyr. Je sais tout ça parce que Thyra… C'est moi. Mads est mon frère aîné. » C’était étrange de la voir parler avec autant de foi, et d’honnêteté. Et encore plus de l’entendre commencer son récit à la troisième personne, comme si Thyra… comme si la Thyra d’avant était belle et bien morte, pour renaître. D’une manière ou d’une autre. « Je suis en effet morte en 1933, Mads aussi. Nous sommes morts alors que nous nous retrouvions dans un conflit avec les partisans de Grindelwald. Nous étions face à des vampires. Nous sommes devenus des vampires. » « Donc ouais, techniquement, nous sommes morts. Vous pouvez vérifier nos pouls. » Je vis du coin de l’œil Mary faire un signe à mon cousin qui venait d’esquisser un mouvement, comme pour aller prendre leur pouls. Ma tante avait toujours sût se faire respecter par les hommes de ma famille, que ce soit de mon père, de Bjorn ou de son propre fils. Le verdict fut sans appel : ils étaient bel et bien mort. Serait-ce vraiment mal si on surprenait mon petit sourire, fière à l’idée d’avoir eu raison ? « Pour plusieurs raisons, j'étais en conflit avec Père. Le fait que je devienne vampire et que je transforme mon frère acheva la fracture de notre relation. » « Elle me transforma pour me sauver la vie, au fait. » Je fronça de nouveau les sourcils en prenant mentalement note de ce fait. Thyra lui avait donc sauvé la vie ? Elle devait l’avoir transformer alors qu’il était mourant… mais, en quelles circonstances ? Est-ce que la version de mon grand-père était un tant soit peu teinté de vérité, est-ce que Mads avait faillit périr lors d’une attaque de partisans de Grindelwald ? Pourquoi se trouvait-il dans ce genre de lieu, alors ? Pourquoi n’était-il pas en sécurité dans le manoir comme mon grand-père ? Et comment Thyra avait-elle eu la présence d’esprit de prendre une telle décision aussi vite ? Que s’était-il donc vraiment passé, lorsqu’ils étaient morts, en 1933 ?

« Vous voyez ? Ici, c'est moi qui court. Christian est derrière. C'est Mads qui prenait la photo. » Je me pencha sur la photo, en même temps que mon cousin, qui ne put s’empêcher un petit commentaire : « Vous n’avez pas l’air en conflit, si vous vous courrez après. » Je lui tapota l’épaule, en souriant. « En conflit avec le père de Grand-Père. Pas avec Grand-Père. » Enfin, c’était ce que j’avais compris. Ou ce que j’espérais. Merlin, que cette situation était compliqué ! « Après notre retour en tant que vampires, Père me demanda de partir. Comme je l'avais dis, Mads me suivit. Christian prit le parti de Père. Je ne peux pas lui en vouloir, mais je ne lui ai pas parlé pendant 70 ans. » « Elle était en conflit avec Grand-Père. J’avais raison. » Je fis signe à Joachim de se taire. Il ne comprendra donc jamais que, même s’il chuchotait, tout le monde pouvais l’entendre clairement ? « Quand j'ai su qu'une Thorvaldsen venait sur mon lieu de travail, je me suis cachée, parce que je ne me sentais pas prête à vous rencontrer. Mais on se dit que c'était un signe, alors… On rangea nos affaires, et on décida de rentrer en Europe. » Je pressa la main de Joachim dans la mienne, pour le faire taire. Je le connaissais assez pour comprendre qu’il mourrait d’envie de leur demander pourquoi ils étaient revenus, alors qu’ils n’avaient pas semblé être heureux en Europe auparavant.

« Et si nous les invitions à manger un bout de gâteau ? Tu décides, Maggie. C'est ton anniversaire. » « Je… » Je regarda ma mère, puis mon père, sans savoir quoi répondre. J’étais tellement occupée par Joachim que j’avais presque oublié que les autres adultes avaient conscience de ma présence dans la pièce. « Et bien… pourquoi pas ? Je veux dire, ils peuvent rester, non ? » « … ça fera moins à manger… » Je n’eus pas besoin de me retourner pour voir ma tante Mary frapper l’arrière du crâne de mon oncle. Le bruit me suffisait pour imaginer la scène que je n’avais déjà que trop vu. Souffler mes bougies entre deux inconnus qui faisaient finalement partie de ma famille faisait de cet anniversaire le plus étrange que je n’avais encore jamais eu. Je partagea néanmoins un regard complice avec ma mère lorsqu’elle commença à rallumer les bougies. Je comprenais ce qu’elle voulait faire, et je l’approuvais totalement. « Pardon ? » « Thyra Hedwige Asta Thorvaldsen est née le 26 mai 1913, non ? Joyeux anniversaire. » « Souffle les vites, sinon elles vont fondre ! » Je coula un regard vers mon père, qui restait en retrait sur le canapé, avant de poursuivre : « Croyez-moi, vous ne voulez pas voir Papa en colère parce qu’on a gâché un gâteau à la cannelle. Joyeux anniversaire ! » Tout le monde se posait la même question que mon oncle, désormais : quel âge avait réellement Thyra ? « J'ai 89 ans aujourd'hui. Et Mads a 91 ans. Cela ne me rajeunit pas, je sais. » Quatre-vingt neuf et quatre-vingt-onze… Quelque chose en moi refusait toujours de le croire, sans doute à cause de leur apparence. Ils avaient l’air si jeunes ! « Et toi Maggie, ça te fait quel âge alors ? » « Dix-sept… je suis majeure, aujourd’hui. » Dix-sept ans, et je venais de retrouver des membres de ma famille dont personnes n’étaient au courant de l’existence. Je préférais ne pas trop me concentrer là-dessus en ouvrant mes présents. Sans doute, j’en parlerai longuement à Spence. Peut-être même à Sirius, car j’étais plutôt curieuse de connaître son avis sur toute cette histoire. Mais pour l’instant, je voulais me focaliser sur l’instant présent. Et entre les carnets neufs, les plumes et l’énorme encyclopédie sur la mythologie grecque, j’ouvris un paquet contenant un ours en peluche qui proclamait fièrement venir tout droit de New-York. « Je suis désolée, j'étais persuadée que tu étais bien plus jeune que 17 ans… Et comme on quittait New-York, je pensais que je passerai pour la tante cool… » Mads riait, bientôt rejoint par Joachim. Ils avaient un rire un peu similaire, tout les deux… J’étais sûre qu’ils n’en avaient aucun conscience. « Ce n’est pas grave, je l’aime beaucoup quand même ! Il ira très bien dans mon dortoir. » Je lui adressa un petit sourire rassurant, que je ne fis pas seulement par politesse. Je le pensais, réellement. « Si vous êtes revenu en Angleterre pour de bon… où est-ce que vous habitez ? » Je reposa la peluche sur la table basse, pour attaquer ma part de gâteau. « Et, est-ce que vous travaillez, ici ? » Est-ce qu’ils avaient besoin de travailler ? Ou est-ce que mon arrière-grand-père, après les avoir chassés, leur avait fait une dotation d’argent ? « C’est marrant. Thyra ne ressemble pas aux filles Thorvaldsen. » « Ce ne sont pas des choses qui se disent, Joachim ! » « Mais il a raison. » Ah, mon père était enfin sorti de son silence boudeur. Je pinça les lèvres en regardant la jeune femme à côté de moi. « Désolée. Ils sont toujours… très honnêtes. » Et mon père n’avait apparemment toujours pas digérer la nouvelle de devoir inclure deux autres membres dans sa famille. Je savais, nous savions qu’il lui faudrait beaucoup de temps, mais je n’avais pas très envie de le dire à Mads et Thyra. Même s’ils faisaient partis de notre famille, il y avait certains secrets qui devaient le rester.
:copyright:️ Justayne

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Vend tilbage til familien Avec Maggie Thorvaldsen ຊ Dimanche 26 mai 2002

Alors que Maggie venait de nous apprendre qu'elle venait tout juste d'avoir 17 ans, j'étais… Gênée, qu'elle finisse par ouvrir mon cadeau que je pensais offrir à une enfant, ou une pré-adolescente. Evidemment, mon frère ne manqua pas de rire, rejoint par Joachim. Je les regardais, mi-gênée, mi-amusée de constater qu'ils avaient le même rire. Ça faisait tellement longtemps qu'on n'avait pas eu un moment avec notre famille, que j'étais… Émue par ce moment. « Ce n’est pas grave, je l’aime beaucoup quand même ! Il ira très bien dans mon dortoir. » Je me tournais vers Maggie, en souriant, rassurée. « Je suis contente qu'il te plaise. » « Si vous êtes revenu en Angleterre pour de bon… où est-ce que vous habitez ? » Je me tournais vers mon frère, en haussant les épaules. C'est vrai qu'on ne s'était pas du tout posé la question. « Pour l'instant, nous avons pris deux chambres d'hôtel, histoire d'avoir une salle de bain et un endroit où se poser. On a loué un garde-meuble pour toutes nos affaires. Mais il va falloir qu'on cherche quelque chose… » On avait eu tellement de projets qu'on n'avait pas pensé à ça. Demain, nous étions censés aller retrouver Lorenzo, peut-être qu'il aurait des conseils à nous donner ; ou une chambre d'amis ?

Je pris une bouchée de gâteau. C'était bon, mais ça ne faisait rien au niveau de mon estomac. Ça n'allait certainement pas me nourrir. « Et, est-ce que vous travaillez, ici ? » J'hochais la tête. « J'ai trouvé un emploi de Médicomage à Sainte-Mangouste ! Je commence la semaine prochaine. » « Elle est même médecin légiste. » Glissa Mads. Je fis un petit sourire désolée au reste de la famille. C'était toujours étrange d'avoir à dire que je manipulais plus souvent les morts que les vivants… « C'est vrai, mais avec 60 ans de pratique, je peux travailler dans à peu près tous les domaines médicaux, donc ça m'arrive de m'occuper de certains patients. » Je repris une bouchée de gâteau. Je n'aimais pas trop manger depuis que je m'étais transformée en vampire. Mads avait plus gardé cette habitude que moi, même si il aimait plus le sang frais que moi. Nos manières de nous nourrir étaient plus que différentes. « Moi, à la base, je suis briseur de sort. Mais à force de visiter le monde, je suis aussi devenu chasseur d'objets magiques sur demande. Et j'étais Dragonologiste pendant un temps. » Quand on vivait autant de temps, sans dormir, on prenait l'habitude de se diversifier. Moi, c'était dans la Médicomagie. Lui, dans les aventures.

Quand je termina enfin ma part de gâteau, je reposais l'assiette sur la table basse. « C’est marrant. Thyra ne ressemble pas aux filles Thorvaldsen. » Je me figeais, et je sentais le regard de Mads sur moi. Que répondre à ça ? « Ce ne sont pas des choses qui se disent, Joachim ! » « Mais il a raison. » Je me tournais vers Anton, qui était enfin sorti de son silence. Il continuait de bouder, mais… Mais je ne pouvais pas l'en empêcher. Je ne voulais pas le forcer. Si ça se trouve, cette discussion sonnait le moment où nous devrions partir. « Désolée. Ils sont toujours… très honnêtes. » Je souris à Maggie. « Ce n'est pas grave. C'est quelque chose que l'on m'a dit pendant toute mon enfance et toute mon adolescence. » Je ne comptais pas leur dire la vérité. Pas aussi tôt, si cela devait être dit un jour. Après tout, certains secrets devaient rester dans les générations. Je changeais de sujet, en regardant Maggie puis Joachim. « Et vos études ? Vous les faites où ? Vous vivez en Angleterre, mais vous êtes Danois. Alors, Poudlard ou Durmstrang ? Quelle Maison ? » Le changement de sujet me permettait aussi d'essayer de ne pas les orienter sur la vérité, mais également d'en apprendre plus sur cette famille. Comment avaient-ils évolués, en l'espace de 70 ans ? Christian n'était apparemment pas venu… Mais on ne nous avait pas dit qu'il était mort. Que penser ?

L'anniversaire de Maggie passa rapidement, et joyeusement. Lizzie avait fini par lancer une grande tournée de cacao à la cannelle, pour arrêter de faire râler Bjørn parce qu'il avait fallu partager le cadeau. Je parlais de toutes mes études médicales à Mary qui m'apprit qu'elle était infirmière (ce qui expliquait pourquoi elle savait aussi bien prendre le poul), avec Maggie qui m'écoutait parler de tous les pays que j'avais visités. En parlant de pays… Mads expliquait toutes ses aventures de chasseur d'objets à Joachim. A part les cheveux, ils se ressemblaient. Ils avaient le même teint clair et les mêmes yeux bleus. Anton était assez silencieux, à tourner autour de sa femme. Femme qui finit par dire, alors le soir tombait : « Je déteste jouer les rabats-joie, mais il va être l'heure de te ramener à Poudlard, Maggie. J'ai promis à Spencer de te ramener pour le banquet, qui t'attend impatiemment. » Je me levais, pour ne pas la mettre dans la position de devoir nous demander de partir. Je supposais qu'elle voulait ramener tranquillement sa fille, sans deux inconnus qui assistent aux embrassades. « On va rentrer. » « A l'hôtel… » Je jetais un regard entendu à Mads pour qu'il se taise. Maggie nous prit dans ses bras pour nous dire au revoir, et je profitais de ça pour lui souffler à l'oreille : « Merci de nous avoir fait confiance, et de nous avoir fait une place dans ta famille. » Je me redressais, avant de redire : « Et encore joyeux anniversaire. » Mads l'embrassa rapidement, et nous fîmes un signe de la main à la famille. « Faites-nous signe quand vous aurez trouvé un logement. On viendra vous rendre visite. » Je leur souris une dernière fois. Si mon cœur pouvait encore battre, il serait sûrement rapide. J'étais tellement émue en partant, qu'une mélancolie me collait à la peau, qui ne me quitta pas pendant quelques jours.

ຊ Samedi 8 juin 2002

Compliqué de faire son job quand tout plein d'Aurors tournaient autour de nous. Cette nuit, on avait rapatrié les malades dans les zones non brûlées de l'hôpital. Ceux qui avaient été assassinés attendaient mon retour à la morgue. Mais il y avait tellement de travail que pour le moment, j'assistais les docteurs Moris-Clever et Hemingway. Enfin, assistais… C'est avec eux que je travaillais, pour le moment. Le premier n'était pas très bavard, et le second m'avait aidée à prendre mes marques dans les services qui n'étaient pas officiellement les miens. En sortant de la chambre d'un patient où je venais de vérifier la cicatrisation de ses brûlures, j'entendis qu'on m'appelait. « Maggie ? » Qu'est-ce qu'elle fait là, au lieu d'être à Poudlard ? « Ça ne va pas ? Tu es malade ? » Je commençais à la regarder des pieds à la tête. Ses joues n'étaient pas rouges, ses yeux n'étaient pas brillants, sa peau n'avait pas l'air moite, elle ne semblait pas avoir de fièvre… Elle interrompit mes pensées pour me demander comment j'allais. « Moi ? Ça va, pourquoi tu me dema… » Oh. Je venais de comprendre. Elle avait sûrement lu la Gazette du jour, celle qui détaillait l'attentat que nous avions subi hier.

Je lâchais un sourire. C'était donc ça, d'avoir une famille qui s'inquiète, hormis mon grand frère ? « Je te jure que ça va. Je n'ai assisté à rien. Je disséquais un corps à la morgue en écoutant Radio-Sorcière quand un Auror est venu me chercher. » Les Blue Dragon n'étaient pas encore arrivés là où je bossais. Une partie essayait de les attraper, une autre essayait de faire sortir le plus de mon possible de l'hôpital. Mais, franchement, elle ne se rendait pas compte à quel point ça me touchait qu'elle se soucie de moi comme ça. Je veux dire, j'avais vécu pendant des années avec mon frère, alors, j'avais l'habitude. Mais celle d'avoir une grande famille, pas vraiment. J'avais de la chance d'avoir une petite-nièce qui quittait Poudlard pour…  « Hé, mais ! Attends. Ce n'est pas la période des examens ? » Penser à son école me faisait réaliser que si, ça devait l'être. Je ne voulais pas qu'elle arrête de réviser pour moi !              
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ຊ It was love, in your eyes, Now it haunts me every night ຊ

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Vend tilbage til familienDimanche 26 mai 2002« J'ai trouvé un emploi de Médicomage à Sainte-Mangouste ! Je commence la semaine prochaine. » « Elle est même médecin légiste. » Je regardais Mads – il était encore trop tôt et bien trop étrange pour que je l’appelle mon grand-oncle – un peu surprise. Médecin légiste… N’avait-elle jamais croisé ma tante Mary ? Enfin, elle était infirmière et travaillait avec les patients, non pas avec les morts… Ceci expliquait sans doute cela. « C'est vrai, mais avec 60 ans de pratique, je peux travailler dans à peu près tous les domaines médicaux, donc ça m'arrive de m'occuper de certains patients. » « Avec un peu de chance, tu aurais pût t’occuper de Papa… » Ou de ma meilleure amie. Que se soit mon père ou Spence, tout les deux avaient une forte proportions aux blessures. « Moi, à la base, je suis briseur de sort. Mais à force de visiter le monde, je suis aussi devenu chasseur d'objets magiques sur demande. Et j'étais Dragonologiste pendant un temps. » Un aventurier, donc. Ce n’était pas si loin du métier de mon père, qui était journaliste… Et ancien soldat. J’avais très envie de le partager avec Mads et Thyra, mais je présentais que ce n’était pas le moment. Mon père avait toujours son air fermé sur le visage, et il n’aimait pas qu’on parle de chose qu’il préférait garder secrète. Cependant, mon cousin profita de mon temps de réflexion pour faire une observation des plus honnêtes et innocentes, mais totalement maladroite. Je m’excusa à sa place : Thyra et Mads n’étaient pas encore habitués à notre famille… ni à nos petites particularités.

« Ce n'est pas grave. C'est quelque chose que l'on m'a dit pendant toute mon enfance et toute mon adolescence. » Et elle avait dû en souffrir, je le sentais dans ses mots. Joachim se sentira mal, de son côté, quand il le comprendra aussi. Heureusement, Thyra changea de sujet, retardant les futurs remords de mon cousin. « Et vos études ? Vous les faites où ? Vous vivez en Angleterre, mais vous êtes Danois. Alors, Poudlard ou Durmstrang ? Quelle Maison ? » « Serdaigle. Poudlard. Angleterre… Apprentissage ? J’ai tout bon, je crois. » Je riais en regardant Joachim faire le compte sur ses doigts, en s’assurant de ne rien avoir oublié. « Apprentissage pour être enchanteur de métaux. Je peux faire des armes. » Je sentis dans mon dos mon oncle lever les yeux au ciel, comme à chaque fois que son fils décrivait son apprentissage qui ne se résumait pas, loin s’en faut, à façonner des armes. Mais c’est ce qui plaisait le plus à Joachim, bien qu’il soit un pacifiste convaincu. Il adorait les épées et les poignards pour leur esthétiques depuis tout petit… mais Thyra et Mads allaient sûrement se faire une mauvaise image de lui. « Il fabrique aussi des Vifs d’Or, et des chaudrons, des pointes de plumes ensorcelées… Il sera bientôt diplômé par son maître. » « Maîtresse. » « Oui, maîtresse, si tu veux… » Je roulais des yeux pour le faire rire, avant de reporter mon attention sur nos deux visiteurs. « Je suis à Poufsouffle, en sixième année. On est en Angleterre parce que nos mères sont Anglaises, en fait… » Comment expliquer tout cela simplement ? « Cathy… enfin, Cathinka a fait ses doctorats en Angleterre, mon père a fait ses études ici, et Bjorn… Tonton, je n’ai jamais vraiment compris comment tu étais arrivé là. » Je me tourna vers mon oncle, qui éclata de rire et mis un doigt sur ses lèvres. Moi, je pensais qu’il ne s’en souvenait plus non plus lui-même, et que depuis des années il essayait de noyer le strangulot lorsqu’on lui posait la question. « J’ai fait un échange à Durmstrang. Six mois. J’ai pas aimé. » « Tu étais à Kostein, non ? » « Uzem. » Je hochais la tête. « Et vous ? » Je regardais Mads, puis Thyra. Je me demandais bien dans quelles Maisons ils pouvaient être lorsqu’ils étaient à Durmstrang. « Mon père et Anton était à Dyr. Cathy était à Kostein. » Puis Mads commença à nous raconter ses exploits en tant qu’aventurier. Bien sûr, cela m’intéressait, mais de loin… ce qui n’était pas le cas de mon cousin. Joachim semblait littéralement transporté par ce récit, et j’étais sûre qu’il rêvait de vivre de telles choses de son côté.

« Je déteste jouer les rabats-joie, mais il va être l'heure de te ramener à Poudlard, Maggie. J'ai promis à Spencer de te ramener pour le banquet, qui t'attend impatiemment. » « Spence aura oublié… » Je ne pris même pas la peine de reprendre mon cousin, car je savais qu’il y avait de grande chance qu’il n’ait pas tort. Avec son frère et son petit-ami, Spence avait sans doute autre chose à penser qu’à moi au cours du dîner de ce soir. Mais le ton de ma mère n’admettait aucune argumentation de ma part. « On va rentrer. » « A l'hôtel… » Je pris Thyra et Mads dans mes bras, me disant qu’un vrai câlin avec eux leur fera peut-être oublié le manque de sympathie de mon père. Ce n’était pas une mauvaise personne, c’est juste qu’il n’aimait pas que l’on bouscule ses habitudes. Et puis, les rapports avec ses parents avaient toujours été compliqués… « Merci de nous avoir fait confiance, et de nous avoir fait une place dans ta famille. » « C’est normal, ce n’est pas tout les jours qu’on a la chance de rencontrer son grand-oncle et sa grande-tante ! » Et encore moins de les rencontrer sous les traits de très jeunes adultes. « Et encore joyeux anniversaire. » « Faites-nous signe quand vous aurez trouvé un logement. On viendra vous rendre visite. » Je leur fis un petit signe de la main alors qu’ils franchissaient le seuil de la porte d’entrée. Maintenant, il allait falloir que je fasse mon sac pour repartir à Poudlard. J’avais tellement de chose à raconter à Spence que je ne savais même pas par où commencer… !

Samedi 8 juin 2002

J’avais dû demander à au moins une demi-douzaine de personnes de m’indiquer le chemin pour retrouver Thyra. C’était de la folie, ce qui s’était passé ici. Sans que je ne puisse savoir si c’était mon subconscient qui parlait encore ou non, j’avais l’impression de pouvoir sentir la fumée pénétrer dans mes poumons en traversant les couloirs obstrués de l’hôpital. « Thyra ? Tu es là ? » Je me tenais devant la porte de la chambre qu’on m’avait désignée, juste à temps pour la voir sortir en trombe. « Maggie ? » Je m’approcha d’elle, immédiatement soulagée de voir qu’elle n’avait pas l’air d’avoir souffert de l’incendie. Peut-être que la morgue n’avait pas été touchée, peut-être qu’elle n’était même pas présente sur les lieux lorsque les évènements s’étaient déroulés, mais je voulais juste être sûre que tout allait bien. « Ça ne va pas ? Tu es malade ? » Je fronça les sourcils en la laissant m’examiner de haut en bas. « Non, non, je suis venu pour toi… » « Moi ? Ça va, pourquoi tu me dema… » Je pût voir dans ses yeux l’instant où elle comprit. Après avoir lût la Gazette, je ne pouvais pas m’empêcher de penser à elle. J’avais envoyé un hiboux à mes parents pour leur dire que j’irais prendre des nouvelles de Thyra. Pour Mary, au moins, je savais déjà qu’elle n’avait rien eu…   « Je te jure que ça va. Je n'ai assisté à rien. Je disséquais un corps à la morgue en écoutant Radio-Sorcière quand un Auror est venu me chercher. » « … d’accord… » Je plissais les yeux, comme pour être sûre. Elle disait qu’elle n’avait rien, mais on ne savait jamais, n’est-ce pas ? « Hé, mais ! Attends. Ce n'est pas la période des examens ? » Je sentis une vague de culpabilité en entendant ses paroles. Oui, je devrais être en train de réviser, mais… « Si, mais je ne pouvais pas me concentrer sans avoir de tes nouvelles ! » Comment l’aurais-je pût, alors que nous étions de la même famille ? « Et puis, il n’y aura aucun problème : j’ai bien travaillé toute l’année, je révise avec Spence et son copain, qui est en septième année… J’ai même un ami étudiant qui pourrait m’aider, si je lui demandais. » Rajoutais-je, en pensant fugacement à Sirius. « Spence ?! » Je me retourna pour faire face au père de ma meilleure amie, toujours aussi débraillé avec son air constamment dans la lune, qui trottinait vers moi avec un air inquiet sur le visage. « Pourquoi tu es là, Maggie ? Lemony va bien ? » Je me mordis la lèvre, pour me retenir de rire. Son fils allait si bien qu’il s’était même trouvé une petite-amie adorable, mais est-il au courant ? « Thyra, je te présente le père de Spence, ma meilleure amie. Max, Thyra est ma tante. Lemony va bien, il passe son temps dans les Serres » « Ah. Jamais fait le rapprochement. » Je lui laissa le temps de tourner à l’angle du couloir avant de laisser mon fou rire m’envahir. « Typique de Max… Même avec notre nom, il n’aurait jamais sût que nous étions de la même famille si je ne lui avais pas dit. Mais, je te dérange, non ? Peut-être que je ferais mieux de m’en aller… ? » Thyra avait sans doute envie de retourner au travail, n’est-ce pas ? Il semblait y avoir encore temps à faire…
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