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Where there is desire, there is gonna be a flame Avec Judas Arcangeli ☼ Lundi 15 avril 2002 ☼

Driiiiiing. Un grand sourire sur mes lèvres, une valise à mes pieds, mon ukulélé dans mon dos et Tortue dans sa petite cage en forme de sac, je pose mon doigt sur la sonnette des Arcangeli pour sonner à la porte. Surexcitée. C'est vraiment l'adjectif qui me qualifie ! Je sautille sur place, incapable de rester sur place, jusqu'à ce que la porte s'ouvre sur Judas. « Salut ! » Je signe en même temps que je parle. Il faut bien que je continue de m'entraîner ! Et j'en profite pour l'embrasser une fois qu'il a aussi signé à son tour. « Je suis tellement contente d'être là ! » Samedi soir, le train nous a ramené chez nous, pour les vacances de Pâques. Et j'ai dit à mes parents que je voulais passer quelques jours chez Judas. Ses parents étaient d'accord, bien sûr ! Mais il fallait juste que je passe le dimanche avec ma famille. Bah ouais, une semaine avant, c'était mon anniversaire, mais comme nous étions à Poudlard, j'avais pas pu le fêter avec eux ; on s'est donc rattrapé hier.

Bref, du coup, ce n'est qu'aujourd'hui que j'arrive. Galamment, Judas prend ma valise pendant que j'attrape mon sac à dos. La condition de ma mère : que je commence mes devoirs, déjà, parce que Judas voudrait sûrement réviser ses ASPIC aussi ; et que moi, bah, fallait pas que mes notes baissent ! Logique. Il me fait rentrer dans la maison quand la sœur de Judas apparaît. « Lilith, salut ! Oh, par Merlin, c'est fou ce que tu es mince ! » La jeune fille me sourit, avant de faire un tour sur elle-même. « Merci. C'est à cause du Carême, que je suis religieusement. » Le Carême ? Je jetais un regard un peu perdu à Judas, mais il n'eut pas le temps de m'expliquer. « Quant à moi, j'adore ta nouvelle couleur de cheveux. » « Oh, merci ! Ça fait un moment que j'étais blonde, mais j'avais envie de redevenir brune. En fait, c'est ma couleur naturelle. Sauf que juste brune, c'est un peu nul… Mais comme ma tante Leandra m'a offert plein de nouvelles couleurs hier pour mon anniversaire, j'ai fais des mèches bleues et violettes ! C'est mignon, hein ? » Je tournais la tête, plusieurs fois, pour faire voler mes cheveux détachés sous le regard amusé de Lilith, et amoureux de mon petit ami. « Très. »

Lilith mit des chaussures à talons hauts, genre, super hauts et super fins -je sais marcher avec des talons, mais avec des épais. Je suis plus docs martens et converses, moi ! Donc je suis toujours impressionnée quand je la vois mettre ce genre de choses. Bref. Elle posa aussi un sac sur son épaule, avant de se tourner vers nous. « J'y vais. Luna vient me chercher pour passer l'après-midi avec moi. Je rentre pour le dîner avec papa et maman. » Mais, ils ne bossent pas en soirée…? Ou alors, ils rentrent exprès pour nous ? Pour moi ? Ouach, ça me flatte carrément ! Lilith nous fit un signe de la main, avant de sortir. Je me tournais vers Judas, encore plus surexcitée. « On fait quoi, maintenant ? » J'étais tellement contente de le voir, j'avais envie de tout faire d'un coup avec lui ! Mais quand je le vis reprendre ma valise, je compris. Ouais. Aller poser mes affaires.

Je le suivais gaiement jusqu'à sa chambre, avant de poser Tortue, pour qu'elle se libère les pattes. « T'as vu comme je m'entends super bien avec Lilith, maintenant ? C'est trop bien. J'adore. Je l'adore. Une fois qu'on brise sa carapace, elle est super sympa ! » Un jour, j'avais passé un peu de temps avec sa cousine Zia, et la cousine de Zia, Hitomi. Techniquement, si j'ai bien compris, Hitomi est pas vraiment la cousine de Judas, ou, du moins, par alliance. Bref, ça empêche pas les deux filles et Lilith d'être proches. Sauf que cette fois, j'étais qu'avec Zia et Hitomi. Et elles m'ont dit qu'elles étaient étonnées de voir Lilith se "réchauffer" à mon contact. Ouais, parce que avec les autres petites amies de Judas, elle était aussi aimable qu'une porte de prison ! Aussi glaciale que l'iceberg qui avait fait sombrer le Titanic. Tu mérites vraiment ton surnom de Soleil avait conclu Zia en riant, avant de rajouter qu'elle était persuadée que je pourrais décoincer Rusard. Je comprends pas pourquoi tout le monde le déteste. Un type qui a un chat ne peut pas être aussi méchant !
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descriptionWhere there is desire, there is gonna be a flame EmptyRe: Where there is desire, there is gonna be a flame

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Where there is desire, there is gonna be a flameLundi 15 avril 2002Je ne savais pas qui était le plus impatient que Soleil soit arrivée : mes parents, ou moi ? À leurs décharges, je ne ramenais pas souvent de filles dans notre maison. En toute honnêteté, je suis presque certain que cela n’était encore jamais arrivé. Lilith invitait plus souvent des amies à la maison que moi ! Alors quand j’avais demandé que Soleil vienne passer quelques jours avec moi, cela avait fait son petit effet sur mes parents. Ma mère en avait été émerveillée, si heureuse. Quant à mon père… ses clins d’œil signifiaient beaucoup, mais je n’avais pas le coeur de lui avouer que tout cela me mettait extrêmement mal à l’aise. L’un comme l’autre, ils étaient si heureux pour moi. Comment est-ce que j’aurai pût leur retirer ce plaisir ? « Salut ! » Je signais avec un grand sourire. J’appréciais tellement que Soleil le fasse en même temps que parler… Elle avait une si jolie voix, comment ne pas adorer l’entendre ? Je répondis à son baiser, un peu surpris, comme à chaque fois. La jeune fille était le plus souvent trop rapide pour moi, pour que je fasse le premier pas. Mais c’était aussi une chose que j’appréciais chez elle, sa spontanéité. « Je suis tellement contente d'être là ! » Je ne pût rien répondre, les mains encombrées par sa valise, mais mon sourire devait parler de lui-même. Je n’aurai jamais pensé inviter quelqu’un chez moi pour aussi longtemps. Même Ezra n’avait jamais eu ce privilège, alors que je le connaissais depuis toujours.

« Lilith, salut ! Oh, par Merlin, c'est fou ce que tu es mince ! » Je pouvais sentir Trésor sourire dans mon dos. Dès que je tendais un peu l’esprit vers les membres de ma famille, ou mes amis proches, j’arrivais à savoir ce qu’ils ressentaient. La plupart du temps, c’était sous forme d’images, de flash. « Merci. C'est à cause du Carême, que je suis religieusement. » Je me mordis la lèvre pour ne pas rire. Que le Carême fasse office de régime pour ma sœur, rien n’était moins sûr. Je pensais plus que c’était les plats très équilibrés de mes parents qui remplissaient cet office. Je capta le regard un peu déboussolé de mon Soleil, mais comment lui expliquer ? « Quant à moi, j'adore ta nouvelle couleur de cheveux. » « Oh, merci ! Ça fait un moment que j'étais blonde, mais j'avais envie de redevenir brune. En fait, c'est ma couleur naturelle. Sauf que juste brune, c'est un peu nul… Mais comme ma tante Leandra m'a offert plein de nouvelles couleurs hier pour mon anniversaire, j'ai fais des mèches bleues et violettes ! C'est mignon, hein ? » Je retins à grand peine la valise pour ne pas la faire tomber sur le sol. « Très. » Je m’étais perdu un instant dans les mèches bleutées et violettes que Soleil faisait tournoyer. Et le ton de ma sœur me faisait plus ou moins comprendre qu’elle s’en était aperçu, non ?

« J'y vais. Luna vient me chercher pour passer l'après-midi avec moi. Je rentre pour le dîner avec papa et maman. » « Bonjour de ma part ! » Je signais d’une main, en sachant très bien que Trésor saurait décoder ce que j’avais voulu dire. « On fait quoi, maintenant ? » Je remis les deux mains sur la poignée de la valise, en ouvrant la marche pour la jeune fille. Je savais bien qu’elle était déjà venu dans notre maison, mais je ne pouvais pas exiger d’elle qu’elle se rappelle exactement la façon dont était agencé les pièces, non ? « T'as vu comme je m'entends super bien avec Lilith, maintenant ? C'est trop bien. J'adore. Je l'adore. Une fois qu'on brise sa carapace, elle est super sympa ! » Je souriais à Soleil, réellement ravi de l’entendre dire qu’elle appréciait Trésor. « Elle est très intelligente. Elle voit que tu es une bonne personne. » Je déposa la valise dans un coin de ma chambre, pour avoir les mains libres en me rapprochant de Spencer. « Que tu me rends heureux. » Une main sur la taille de la jeune fille, une petite pression et elle se retrouva plaquer contre la porte, ma bouche contre son cou. « Très heureux. » Je respirais son odeur ensoleillé, qui m’évoquait des rires et une certaine forme de… luxure ? « Est-ce que tu peux chanter pour moi ? » Je fis glisser mes doigts sur ses poignets, pour être sûr et certain qu’elle ne tenterait rien qui déclencherait une crise, avant de l’attirer sur mon lit pour nous y asseoir. J’aimais agir ainsi. Esteban disait que c’était teaser, mais je n’avais écouté que d’une oreille. Je ne voulais pas que l’on sache que ce genre de sujets m’intéressait de plus en plus. « J’aime ta voix. » Je me rapprocha assez pour lui faire face et qu’elle puisse bien distinguer les signes. « J’aime la façon dont tes yeux se plissent et se ferment quand tu chantes. » Je déposa un baiser sur sa joue, un autre sur son front. « J’aime tes lèvres. » Je l’embrassait, passionnément, avant de me reculer pour lui sourire. « Qu’est-ce que tu vas chanter ? » J’avais presque envie de rire en regardant mon Soleil, mais ce serait mal de se moquer de ce que je lui faisais subir, non ?
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Where there is desire, there is gonna be a flame Avec Judas Arcangeli ☼ Lundi 15 avril 2002 ☼

J'aimais me faire entraîner par Judas dans sa chambre. J'aimais sa chambre : ensoleillée, pleine de souvenirs, et surtout… Bien plus ordonnée que la mienne ! « Elle est très intelligente. Elle voit que tu es une bonne personne. » « Ça ne m'étonne pas. J'ai entendu dire qu'elle avait de super bonnes notes sans effort, alors que les autres cinquièmes années sont au bord de la crise d'angoisse perpétuelle à cause des BUSE ! » Je signais toujours en même temps que je parlais, maintenant. Du moins, j'essayais. C'était en essayant et en s'entrainant qu'on apprenait et qu'on s'améliorait, n'est-ce pas ! Même si j'étais un peu jalouse de la rapidité dont sa sœur faisait preuve pour signer. Ou même de ses cousins quand je les voyais signer ensemble dans les couloirs.

Judas posa ma valise dans un coin de sa chambre, avant de se rapprocher de moi, toujours en signant : « Que tu me rends heureux. » « C'est vrai ? Ça alors, je suis trop contente ! Parce que j'adore te rendre heureux, j'aime trop être avec toi et… Heureux, vraiment ? Pas juste content mais heureux ? Oh ! » J'eus un sursaut quand il passa une main sur ma taille, avant de me pousser contre sa porte. J'étais très tactile avec beaucoup de personnes, mais avec Judas, c'était vraiment autre chose… Surtout dans cette position. Surtout avec ses lèvres sur la peau de mon cou. « Très heureux. » « Judas, je… » Pour une fois que je me retrouvais à court de mots… C'était tellement rare. Sauf que le jeune homme finit par se redresser, pour me regarder. « Est-ce que tu peux chanter pour moi ? » Oh ? Il voulait que je chante pour lui, alors qu'une seconde avant, il respirait mon odeur corporelle ? Ou c'était une forme de préliminaire, ou je m'étais fait des idées sur ce qu'il voulait. Ses mains glissèrent sur mes poignets, comme pour les emprisonner, et je lui souris. « Bien sûr. » Judas m'entraîna sur son lit, et j'en profitais pour attraper mon ukulélé.

Je le sortis de son sac, alors qu'il s'installa en face de moi. « J’aime ta voix. » Je lui souris tout en accordant l'instrument. « J'ai toujours aimé pousser la chansonnette, depuis toute petite. » Je savais que je chantais bien, mais j'avais conscience que je n'avais pas le niveau de sa mère. Je veux dire, elle restait quand même une chanteuse professionnelle, reconnue et célèbre dans le monde sorcier ! Ça n'enleva pas à Judas son sourire, qui se rapprocha de moi. « J’aime la façon dont tes yeux se plissent et se ferment quand tu chantes. » « Chanter m'a toujours empor… » Je m'interrompis quand je sentis ses lèvres sur ma joue, puis sur mon front. Non, cette fois, j'en étais sûre : il me chauffait !

« Judas, je… » Je commençais à parler, mais je m'arrêtais. Non, vraiment, c'était le comble : un muet savait comment me faire taire ! Jamais Maggie n'avait réussi. Mais là, avec lui, je perdais mes mots. Je n'avais qu'une envie, celle de jeter ce maudit instrument dans la chambre et lui retirer son haut ! « J’aime tes lèvres. » « Je t'aime toi… » Soufflais-je avant qu'il ne s'empare de mes lèvres. Ce baiser n'était pas aussi chaste que celui sur mon front ou ma joue : non, celui-là faisait monter la température. Ou alors, ce n'était que la température de mon corps ? Sauf que Judas finit par se reculer, me laissant sur une certaine frustration. « Qu’est-ce que tu vas chanter ? » Oui ! Chanter ! Peut-être que c'était moi qui me faisait des films. « Je pensais à Addicted to you, que je viens d'apprendre… » Je lui souris, avant de prendre mon instrument.

Je commençais à gratter les cordes pour retrouver les accords, en essayant de me concentrer. Mais les petits gestes de Judas ne m'aidaient pas du tout. Ses petits contacts, super fugaces, ne faisaient qu'augmenter la température de mon corps. Et je me voyais même jouer avec autre chose que mes cordes d'instrument… « I don't know just how it happened, I let down my guard, Swore I'd never fall in love again, But I fell hard… » Ouais, j'étais vraiment tombée amoureuse de Judas. Je l'aimais profondément, et… Et même quand il posait une main sur mon genou. Pour me déconcentrer ? J'essayais de continuer, mais le rouge me montait aux joues. « Guess I should have seen it coming, Caught me by surprise, Wasn't looking where I was going, I fell into your eyes… » Je fis d'ailleurs l'erreur de lever les yeux pour regarder les siens… Oh par Merlin, il était tellement beau ! Et tellement proche… Et… « Si tu continues de me regarder comme ça, jamais je ne pourrai finir la chanson… » Fis-je, d'une voix rauque. Après… Est-ce que j'avais vraiment envie de finir la chanson ?

Je me décidais finalement à poser mon instrument à côté pour me rapprocher et l'embrasser. Langoureusement. Oui, vraiment, je l'aimais. Il y avait toujours quelque chose quand je l'embrassais… Je n'avais qu'une envie, passer mes mains sous son tee-shirt, mais je profitais des siennes qui remontaient sur mes hanches. Nous étions seuls dans la maison, alors… Pourquoi ne pas en profiter ? Je défis lentement les boutons de sa chemise entre deux baisers, avant de la lui retirer. J'admirais un instant les tatouages de ses bras, avant que ses lèvres ne me happent à nouveau. Tout en l'embrassant, je défis le bouton de mon short, et je commençais à descendre mon collant épais. Nous étions sur un pied d'égalité : à moitié nu tous les deux. Juste… pas la bonne moitié !

Il fallait remédier à ça, alors, je me fis un devoir d'achever de le déshabiller, avant de le laisser m'enlever le reste de mes vêtements. Les préliminaires, avec Judas, se passaient toujours bien. Nous découvrions mutuellement nos corps, comme maintenant. Nous nous étions déjà caressé, plusieurs fois. Je l'aimais à la folie, et j'avais l'impression que c'était bel et bien réciproque. Sauf qu'à chaque fois que nous voulions aller plus loin, que le préservatif était installé, Judas se mit à avoir une crise d'asthme.

Comme maintenant. Ça ne loupa pas. Il se dégagea de mon étreinte pour attraper sa ventoline et l'aspirer d'un seul coup. Le cœur battant, je le regardais, avant de réaliser quelque chose. Et si… ? Je sortis du lit pour me mettre à ses côtés, la couette sur nos épaules, pour que nous n'attrapions pas froid. « Judas ? Tu ne t'ai jamais dis que tes crises étaient des crises d'angoisses, et non pas d'asthme ? » Ça me semblait logique, parce qu'il n'en faisait pas tant que ça avant. Enfin, à partir du moment où je le connaissais, j'entends. Sachant que ce sujet le mettait mal à l'aise, j'enfilais un tee-shirt, avant de lui prendre la main, et de le guider jusqu'à son placard.

Je savais que cet endroit était un refuge pour lui, en témoignaient les nombreux coussins et le coin thé. Peut-être qu'ici, dans le noir, il se sentirait plus en sécurité et parviendrait à mieux me parler ? Je pris même du parchemin et une plume si il voulait repasser à l'écrit. Je voulais tout faire pour le mettre en sécurité. « Tu veux bien qu'on en parle ? Peut-être que je fais quelque chose de mal… Après tout, avec les autres filles, tu as bien réussi à coucher avec elles, non ? » Je parlais vite et sans réfléchir, comme à mon habitude. Mais cela ne m'empêche pas de voir que mon petit ami était très mal à l'aise avec le sujet. Je fronçais les sourcils. Est-ce qu'il y avait eu un problème avec l'une des filles ? « Est-ce qu'il y en a une… Qui t'a forcé ? » Ce qui pourrait expliquer sa réaction, sa réticence.

Mais non. Judas me parla des rumeurs qui couraient à son sujet, sur les filles qui étaient attirées par lui et qui faisaient croire qu'elles avaient couché avec lui. Qu'en fait, à part nos préliminaires ensemble, nous n'avions jamais rien fait. « Mais… Mais… » je tombais des nues, mais surtout, la colère envers ces filles monta en moi. « Mais quelles bande de… De trolls ! De Veracrasses puants ! » Je n'utilisais pas souvent les animaux en guise d'insultes, mais là, j'étais vraiment remontée. « Comment des filles peuvent-elles faire courir ce genre de rumeurs ?! C'est nul ! Il est où, l'esprit de sororité, hein ?? » C'est trop naze ! Et dire que ma pauvre citrouille était victime de ça… Ça me dégoûtait pour lui !

Je pris sa main dans la mienne, comme pour lui montrer que j'étais là, que je ne voulais pas le lâcher. « Est-ce qu'il y a autre chose qui te stresse, peut-être…? Je ne veux pas te forcer. Tu as l'air d'être prêt et consentant à chaque fois, mais peut-être que je me fais des films. » Je voulais que Judas se confie à moi. Qu'il me dise ce qui n'allait pas, et que nous puissions régler le problème ensemble. J'espérais qu'il sache qu'il pouvait tout me dire.            
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descriptionWhere there is desire, there is gonna be a flame EmptyRe: Where there is desire, there is gonna be a flame

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Where there is desire, there is gonna be a flameLundi 15 avril 2002L’idée de temporiser en demandant une chanson à Spencer m’avait semblé plutôt bonne, jusqu’à ce que je réalise que je ne faisais que de me focaliser sur ses lèvres. Mais ce serait un péché de ne pas la dévorer des yeux, non ? Elle me rendait tellement heureuse, et me faisait sentir si bien par sa seule présence… Un sourire à croquer, des yeux à plonger à l’intérieur de son âme, un rire à me damner… Me retenir était une torture, mais il le fallait. Je n’allais tout de même pas lui bondir dessus juste parce que je n’avais aucun contrôle sur mes pensées. Les mots semblaient comme couler de ses lèvres, que je ne pouvais toujours pas m’empêcher de regarder. « I don't know just how it happened, I let down my guard, Swore I'd never fall in love again, But I fell hard… » J’essayais de me cantonner à des gestes légers, presque imperceptibles, mais c’était dur. J’avais envie de serrer mes doigts sur ses cuisses, de la prendre dans mes bras. Je n’écoutais même plus les paroles, il aurait fallu que je sois bien trop concentré pour les comprendre. « Guess I should have seen it coming, Caught me by surprise, Wasn't looking where I was going, I fell into your eyes… » Nos yeux se croisèrent, et j’entendis que le cœur de Soleil rata un battement. Et j’en ressentis une immense satisfaction.  « Si tu continues de me regarder comme ça, jamais je ne pourrai finir la chanson… » Je haussais les épaules. Est-ce que cela revêtait réellement une importance capitale ? Soleil, dans mon lit… Non, vraiment, je ne pouvais pas juste me contenter de l’écouter chanter une banale chanson d’amour. J’avais envie, j’avais envie qu’elle en chante une plus personnelle, inspirée par la tentation qui grimpait en flèche dans ma chambre.

J’avais besoin de la sentir contre moi, tellement vivante et joyeuse. J’avais ce besoin viscéral de prendre sa bouche, de devoir parcourir le moindre millimètre carré de son corps pour le connaître par cœur. J’avais besoin de ce regard qu’elle posait sur moi en découvrant mes tatouages, en me découvrant à moitié nu. Il me brûlait la peau, ce regard de mon Soleil, et moi, je souhaitais la brûler toute entière en l’enveloppant de mon amour. Même sans vêtements, j’avais l’impression d’être sous le soleil de plomb du Sud de la France, un après-midi d’été. Je ne réfléchissais plus, j’en étais incapable. Mais je savais ce que je devais faire, je connaissais par cœur les gestes de mes doigts sur sa peau, ceux qui feront gémir mon Soleil et qui nous rendront  heureux. Mais, comme d’habitude, aller plus loin… Mon corps me lâchait, l’asthme venait couper l’air dans mes poumons. Je ferma les yeux en prenant une grande inspiration de ventoline. Pourtant, cette fois, j’avais l’impression que j’y étais presque… Je savais comment faire monter l’amour jusqu’à l’orgasme pour ma petite-amie, mais pour moi… Pour moi-même, je n’y arrivais pas. Mon corps, mes poumons et la maladie ne me laissaient pas partager ce bonheur avec elle. C’était, comme d’habitude, la faute à pas de chance, mais je gardais espoir qu’un jour, peut-être, j’y arriverai.

« Judas ? Tu ne t'ai jamais dis que tes crises étaient des crises d'angoisses, et non pas d'asthme ? » Je me retournais pour regarder Soleil, interloqué. Depuis le temps, je savais bien ce qui était une crise d’asthme, et ce qui ne l’était pas. « Non. » Je secouais la tête en signant, me demandant tout de même comment elle avait pût avoir ce genre d’idée. Peut-être qu’en traînant avec Maggie… ? Non, je ne pouvais pas croire qu’elle est parlé de ce sujet si personnel et si intime, qui ne concernait que nous deux, à sa meilleure amie. Moi-même, je ne disais pas grand-chose de ce qu’il se passait entre Spencer et moi à Ezra, en tout cas pas sur ce sujet-là. Intrigué, je suivis quand même Soleil qui poussait la porte de mon placard. Est-ce qu’elle avait besoin d’un peu de calme et de douceur ? D’un geste, presque par automatisme, je mis en route la bouilloire. Soleil fit glisser vers moi un morceau de parchemin et une plume, et je levais sur elle un regard plus que surpris. Qu’est-ce qu’il se passait donc dans son esprit ? Je m’étais toujours refusé à fouiller les pensées de Soleil pour obtenir mes réponses, préférant miser sur note communication avant tout, mais allais-je devoir déroger à la règle maintenant ?

« Tu veux bien qu'on en parle ? » Je fis un petit signe de tête. Bien sûr que je voulais en discuter avec elle, même si je ne comprenais pas pourquoi elle prenait cet air aussi grave. Après tout, elle savait bien que je faisais sans cesse des crises d’asthme, non ? « Peut-être que je fais quelque chose de mal… » Ses mots me provoquèrent un vigoureux dénis avec mes mains. Comment pouvait-elle croire un seul instant que tout cela était de sa faute ? Elle ne portait jamais de parfum trop fort, ou de choses pouvant induire les crises. « Après tout, avec les autres filles, tu as bien réussi à coucher avec elles, non ? » Mes mains retombèrent le long de mon corps. J’entendais de manière très lointaine la bouilloire siffler. Comment avouer que… « Est-ce qu'il y en a une… Qui t'a forcé ? » Je me sentis rougir, alors que je n’avais aucune raison de ressentir cela. Spencer pensait tout de suite au pire, alors que la réponse était pourtant si simple. Je pris un moment pour sortir deux tasses, et faire infuser le thé, avant de lui dire la vérité, le plus simplement possible. « Non. » Je sortis le sucre de sous la table, et deux cuillères. « Soleil. » J’allumais une bougie entre nous deux en agitant mes doigts. La Magie sans Baguette et les Sortilèges Informulés étaient ce qu’il y avait de plus naturel, pour moi. Je préférais signer, plutôt qu’écrire ce que j’avais à lui dire. « Je n’ai jamais couché avec elles. » Je n’en avais pas honte, pas vraiment. Cela relevait juste de la sphère du privé, pour moi en tout cas. « Je suis sorti avec des filles. Souvent, on allait dans le bar de mon père. Mais ça n’allait pas plus loin que des baisers. Un ou deux câlins. » Je haussais les épaules. J’aurai pû lui dire qu’il n’y avait qu’elle qui me donnait envie d’aller plus loin, beaucoup plus loin, mais elle le savait déjà, n’est-ce pas ? « Elles aimaient dire qu’on couchaient ensembles. » Je haussais de nouveau les épaules. « Si ça leur faisait plaisir, pourquoi pas ? » Si le fait de faire croire qu’elles avaient coucher avec un garçon leur donnait confiance en elles, qui étais-je donc pour nier ?

« Mais… Mais… Mais quelles bande de… De trolls ! De Veracrasses puants ! » Je regardais Soleil, surpris par la violence de sa réaction. « Comment des filles peuvent-elles faire courir ce genre de rumeurs ?! C'est nul ! Il est où, l'esprit de sororité, hein ?? » Un rire étranglé s’échappa de mes lèvres avant que je ne puisse le retenir avec ma main. Heureusement que nous étions plongés dans la pénombre, cachant la peur qui avait sûrement marquée mes traits pendant quelques secondes. « Je ne vois pas le rapport avec la sororité ! » Signais-je avec un sourire, ravi de revoir Soleil redevenir elle-même, passionnée. Je serra sa main dans la mienne, avec un doux sourire. Peut-être menait-elle trop de combat en même temps, mais c’était une chose que j’aimais chez elle. « Est-ce qu'il y a autre chose qui te stresse, peut-être…? Je ne veux pas te forcer. Tu as l'air d'être prêt et consentant à chaque fois, mais peut-être que je me fais des films. » Si elle savait à quel point j’étais prêt et consentant… « Non, rien. » J’offris à mon Soleil un regard confiant, rassurant, en éloignant les images qui s’imposait peu à peu dans mon esprit. « L’asthme empire sans qu’on sache pourquoi, parfois. C’est comme ça. » Je tira un petit coup sec sur sa main, pour la faire tomber sur moi, renversant au passage notre thé sur les coussins. « Moi, consentant, regarde. » Je ne m’embêtais même plus pour faire des phrases, n’ayant plus qu’une main pour signer. J’étais bien décidé de lui démontrer à quel point j’étais prêt, asthme ou non.

***

Je me réveillais en sursaut, affalé dans une position inconfortable sur les cousins. J’étais dans le noir rassurant de mon placard. La bougie s’était éteinte d’elle-même, le thé devait être glacée désormais. Je pouvais voir le corps de mon Soleil se soulever doucement au rythme de sa respiration. J’avais réussi à lui démontrer que l’asthme ne m’arrêterait pas, et de manière plutôt tonitruante. Je rallumais une bougie, en essayant de rassembler mes pensées. Il me fallait remettre de l’ordre dans mon placard, qui avait l’air d’avoir été pris en pleine tornade. Je redressais les coussins, enlevait les tâches de thé, remettait la table et la bouilloire d’aplomb. Tout était propre, bien rangé, mais il manquait quelque chose. Je soulevais doucement un peu les coussins, à sa recherche, mais rien. Par terre, sous la table, toujours rien. Je me mis à fouiller un peu plus vigoureusement, en sentant mon cœur accélérer dans ma poitrine et le souffle me manquer. Ce n’était pas possible, j’étais sûr et certain que… Il ne fallut que quelques secondes de plus pour que mon remue-ménage réveille Spencer. « C’est où ? » Je signais, en continuant à fouiller des yeux le petit placard. « Le… Tu sais, le… » Évidemment, c’était un mot que je ne connaissais pas pour signer. Au bord de la panique, je dessinais maladroitement dans l’air une vague forme de préservatif. « Je ne trouve pas ! » J’essayais de prendre de grandes inspirations, mais tout me semblait bloquer. Ce n’était pas possible, il devait bien être quelque part ! Je savais qu’il y en avait un, j’en avais toujours ! Je sentais une montagne de problème arriver : le fait de devoir acheter un test de grossesse pour Spencer, la soutenir, faire une prise de sang… J’avais envie de m’excuser, mais je n’en avais pas le temps : il fallait que je finisse par mettre la main sur ce foutu préservatif. On ne pouvait pas se permettre de le perdre comme ça, c’était beaucoup trop grave. Pour ce qui me semblait être la millième fois, je me mis à genoux, le respiration sifflante, pour regarder encore sous les coussins, sans faire attention à Spencer. Il devait être là, il le devait !
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