Billy Prewett
Dernière édition par Billy E. Prewett le Lun 22 Juil - 11:41, édité 9 fois
ϟ ϟ ϟ
Contexte
Tu es le centre de tous mes problèmes
@ Victoire
Nous sommes le jeudi 02 mai 2002. Billy se sent plus fort depuis qu'il apprend secrètement la magie noire avec les Scott. Il a également effectué quelques petites missions pour leur compte, notamment torturer un moldu qui a échappé à la justice. Et Billy commence à prendre sérieusement goût à ce sentiment de puissance ...
Tu es le centre de tous mes problèmes
Billy ne quittait jamais le sentier. Il était dangereux de s’en éloigner lorsque l’on marchait dans la Forêt Interdite, même en plein jour. Il y avait à peine deux ans, Joséphine et lui l’avaient compris à leurs dépens. Si aujourd’hui Billy s’était rendu dans cette contrée dangereuse pour des raisons différentes, il n’en restait pas moins prudent. Il était beaucoup mieux préparé qu’avant. Sa baguette en main, il scrutait les alentours, aux aguets. Une Acromentule pouvait surgir à tout moment ou un chien sauvage. Ou un lycanthrope venu se dégourdir les pattes …
Grâce aux Scott, il avait découvert bien des choses sur ces créatures. A présent l’une des leurs, Vi’ l’avait aussi renseigné aussi sur certaines particularités : certains loups n’avaient pas besoin de la Pleine Lune pour se transformer. Ils pouvaient revêtir l’apparence d’un loup à volonté, à condition de s’entraîner suffisamment. Si sa sœur voyait là une occasion de se libérer de ses chaînes d’une transformation forcée, Billy et les Scott mettaient en évidence que les lycanthropes restaient une menace non seulement pour les soirs de Pleine Lune mais aussi de tous les jours.
Les lycanthropes … L’un d’eux avait brisé le cœur de sa sœur quelques semaines plus tôt, avant de s’en prendre après à sa cousine, Clarissa. Elle avait fini à l’hôpital à cause de ce Jared Parkinson et d’un lien étrange qui les unissait. Les professeurs McGregor et Prewett avaient annulé leurs cours de la journée pour lui rendre visite et reviendraient vite avec des nouvelles. Mais même si elle était tirée d’affaire cela ne changeait en rien que les lycanthropes devenaient un fléau de la société. Et s’il n’y avait qu’eux …
Un bruit interrompit les pensées de Billy qui leva la baguette devant lui. Quelque chose avait bougé dans les fourrés sur sa droite. Un sentier passait juste à côté et conduisait à la lisière de la Forêt Interdite, vers le domaine de Poudlard. Un nouveau bruit se fit entendre plus près et une pierre roula. Billy se retourna d’un bond et sa baguette se colla sur le torse d’un garçon.
Sal Denvers.
Le garçon au visage masqué le regardait mais Billy n’avait pas abaissé sa baguette. Sa main avait une prise sûre dessus et son visage ne laissait passer aucune émotion. Il était étrange de constater qu’en à peine quelques mois Billy avait énormément changé. Ses pupilles avaient noirci, son sourire était quasiment inexistant. Il se tenait plus droit, la démarche plus assurée. En faites, il ressemblait presque à un robot, sauf quand il se mettait à parler et qu’il injectait du venin qu’on ne lui connaissait pas.
« Que fais-tu là ? » demanda-t-il d’un ton tranchant.
Billy n’avait jamais été très aimable avec Sal. Depuis Noël dernier où il était venu effectuer un travail de groupe avec sa sœur, Billy ne le portait guère dans son cœur. Cela s’était amplifié lorsqu’Adèle avait commencé à fréquenter le père de ce dernier, un pauvre moldu. Une dispute avait d’ailleurs éclaté lors des vacances de Pâques entre Billy et sa mère à ce sujet. Le rappel constant du visage misérable de Jacques Chastang lui revenait en mémoire. Anthony et Alice lui avaient montré un moldu dans son pire état. Mais ça n’en restait pas moins un moldu. Et il n'y avait qu’à voir l’endroit où vivaient les Denvers, ou encore l’apparence miteuse de Henry la plupart du temps. Sa mère méritait mieux.
« Dégage de mon chemin. »
Billy abaissa sa baguette et bouscula Sal Denvers. Il était si fin et Billy avait gagné du poids ces dernières semaines que son coup fit tomber le Serdaigle à la renverse. Billy le regarda, le surplombant de sa hauteur.
Misérable. Pourri. Faible. C’était ce qu’on gagnait à avoir un moldu comme père.
« Qu’est-ce qu’un idiot comme toi fiche ici ? Tu n’arrives même pas à tenir sur tes jambes et tu penses être taillé pour affronter ce qui rôde dans la Forêt Interdite ? »
Il lâcha un rire sans joie, son regard fusillant Sal. Il représentait tout ce qu’il haïssait le plus et il ne comprenait pas comment sa sœur pouvait encore être amie avec lui. Soudain, il se pencha et attrapa le col de la chemise de Sal pour le soulever. Son visage était près du sien lorsque Billy poursuivit :
« Ne t’avais-je pas demandé de ne pas jouer au con avec moi, Denvers ? Alors, explique-moi : pourquoi est-ce que je t’ai encore vu parler à ma sœur l’autre jour ? Et pourquoi ton père est encore à traîner dans les pattes de ma mère ? »
Sa voix s’était faite aussi secrète qu’un murmure mais son ton menaçant était bien palpable.
Grâce aux Scott, il avait découvert bien des choses sur ces créatures. A présent l’une des leurs, Vi’ l’avait aussi renseigné aussi sur certaines particularités : certains loups n’avaient pas besoin de la Pleine Lune pour se transformer. Ils pouvaient revêtir l’apparence d’un loup à volonté, à condition de s’entraîner suffisamment. Si sa sœur voyait là une occasion de se libérer de ses chaînes d’une transformation forcée, Billy et les Scott mettaient en évidence que les lycanthropes restaient une menace non seulement pour les soirs de Pleine Lune mais aussi de tous les jours.
Les lycanthropes … L’un d’eux avait brisé le cœur de sa sœur quelques semaines plus tôt, avant de s’en prendre après à sa cousine, Clarissa. Elle avait fini à l’hôpital à cause de ce Jared Parkinson et d’un lien étrange qui les unissait. Les professeurs McGregor et Prewett avaient annulé leurs cours de la journée pour lui rendre visite et reviendraient vite avec des nouvelles. Mais même si elle était tirée d’affaire cela ne changeait en rien que les lycanthropes devenaient un fléau de la société. Et s’il n’y avait qu’eux …
Un bruit interrompit les pensées de Billy qui leva la baguette devant lui. Quelque chose avait bougé dans les fourrés sur sa droite. Un sentier passait juste à côté et conduisait à la lisière de la Forêt Interdite, vers le domaine de Poudlard. Un nouveau bruit se fit entendre plus près et une pierre roula. Billy se retourna d’un bond et sa baguette se colla sur le torse d’un garçon.
Sal Denvers.
Le garçon au visage masqué le regardait mais Billy n’avait pas abaissé sa baguette. Sa main avait une prise sûre dessus et son visage ne laissait passer aucune émotion. Il était étrange de constater qu’en à peine quelques mois Billy avait énormément changé. Ses pupilles avaient noirci, son sourire était quasiment inexistant. Il se tenait plus droit, la démarche plus assurée. En faites, il ressemblait presque à un robot, sauf quand il se mettait à parler et qu’il injectait du venin qu’on ne lui connaissait pas.
« Que fais-tu là ? » demanda-t-il d’un ton tranchant.
Billy n’avait jamais été très aimable avec Sal. Depuis Noël dernier où il était venu effectuer un travail de groupe avec sa sœur, Billy ne le portait guère dans son cœur. Cela s’était amplifié lorsqu’Adèle avait commencé à fréquenter le père de ce dernier, un pauvre moldu. Une dispute avait d’ailleurs éclaté lors des vacances de Pâques entre Billy et sa mère à ce sujet. Le rappel constant du visage misérable de Jacques Chastang lui revenait en mémoire. Anthony et Alice lui avaient montré un moldu dans son pire état. Mais ça n’en restait pas moins un moldu. Et il n'y avait qu’à voir l’endroit où vivaient les Denvers, ou encore l’apparence miteuse de Henry la plupart du temps. Sa mère méritait mieux.
« Dégage de mon chemin. »
Billy abaissa sa baguette et bouscula Sal Denvers. Il était si fin et Billy avait gagné du poids ces dernières semaines que son coup fit tomber le Serdaigle à la renverse. Billy le regarda, le surplombant de sa hauteur.
Misérable. Pourri. Faible. C’était ce qu’on gagnait à avoir un moldu comme père.
« Qu’est-ce qu’un idiot comme toi fiche ici ? Tu n’arrives même pas à tenir sur tes jambes et tu penses être taillé pour affronter ce qui rôde dans la Forêt Interdite ? »
Il lâcha un rire sans joie, son regard fusillant Sal. Il représentait tout ce qu’il haïssait le plus et il ne comprenait pas comment sa sœur pouvait encore être amie avec lui. Soudain, il se pencha et attrapa le col de la chemise de Sal pour le soulever. Son visage était près du sien lorsque Billy poursuivit :
« Ne t’avais-je pas demandé de ne pas jouer au con avec moi, Denvers ? Alors, explique-moi : pourquoi est-ce que je t’ai encore vu parler à ma sœur l’autre jour ? Et pourquoi ton père est encore à traîner dans les pattes de ma mère ? »
Sa voix s’était faite aussi secrète qu’un murmure mais son ton menaçant était bien palpable.
@ Victoire
Dernière édition par Billy E. Prewett le Lun 22 Juil - 11:41, édité 9 fois
William Prewett