Fiche de Liens : Maïa Hawass-Néheteni

⌘ Nom Prénom :Maïa Nout Ahmès Hawass-Néheteni
⌘ Avatar : Alisha Boe
⌘ Âge : 20 ans
⌘ Date & lieu de naissance : 23 juillet 1982, le Caire
⌘ Origines : Anglaise & Egyptiennes
⌘ Statut de Sang : Sang-Mêlé de 4ème génération
⌘ Espèce : Sorcière
⌘ Genre : Femme
⌘ Orientation Sexuelle : Bisexuelle
⌘ Don : Magie ancienne (ne l'exerce pas encore)
⌘ Ecoles fréquentées : Uagadou (de sept. 1989 à juin 1998), Poudlard (de sept. 1998 à juin 1999, année sabbatique en 5e année), Uagadou (de sept. 1999 à août 2001), Université Magique Supérieure (à partir de sept. 2001)
⌘ Anciennes Maisons : Veruptif & Gryffondor
⌘ Anciennes Options : Arithmancie & Politique sorcière (Uagadou), Arithmancie et Magie sans Baguette (Poudlard)
⌘ Club : Boadicea Paterae
⌘ Année d'étude : 2e année
⌘ Cursus : Magie Avancée
⌘ Spécialité(s) : Arithmancie, Astronomie, Alchimie et la Magie avec tous les objets anciens
⌘ Langues parlées : Anglais & Arabe égyptien & Swahili



Caractère

Me décrire est l'une des choses les plus dures à faire. Je crois que j'ai été formée par le contexte autour de moi. Je ne me suis jamais interrogée sur mes passions ou mon ambition. J'ai été élevée pour devenir la prochaine Gardienne de la famille, je n'ai jamais remis cette idée en doute. J'ai toujours aimé mon pays et son histoire, publique et secrète. Alors je donne tout ce que je peux pour atteindre ce rêve.

En fait, je pense même que j'ai un côté influençable. On ne m'a jamais réellement appris à penser par moi-même sur des sujets autres que mon éducation. Quand mon père m'a dit que les créatures étaient mauvaises, je l'ai cru. Quand Alana m'a prouvé le contraire, je l'ai crue. Quand mon copain me dit qu'on doit se construire ensemble, je le crois. Quand on me dit que je dois aussi penser à moi-même, je le fais. Je pense que en dehors de mes sujets de prédilection, j'ai toujours eu besoin d'un guide. Comme si j'avais réalisé à quel point le monde était grand et complexe, et que je ne savais pas où me diriger.

Pourtant, je suis loin d'être con. Disons que je sais réfléchir, mais j'ai trop l'habitude d'être entourée, tout le temps. Je ne pourrai jamais être seule, complètement. Je pense que ça explique pourquoi je suis passionnée. De mes études, dans mes relations. Je donne tout, je me plonge dedans à cœur ouvert. Quand j'aime, c'est à fond, quand je déteste, c'est pareil. Même si la balance peut changer. Ce n'est pas à vie. Je suis ouverte au changement, mais il faut un déclencheur.

Je sais que je suis assez courageuse. Je n'ai pas peur de me lancer dans les labyrinthes des tombes égyptiennes, même ceux que je ne connais pas, avec peu de matériel. J'ai un côté aventureux ! Je fouille, je cherche de nouveaux secrets, même dans les lieux sacrés. Je respecte ces dits-lieux, mais j'ai besoin de trouver leurs secrets pour mieux les protéger après. C'est logique, non ?

Je suis courageuse et aventureuse, et pourtant, j'ai une peur assez intense qui peut me faire déconner. Deux, même. J'ai une phobie du sang et de la douleur. Je ne supporte pas la moindre goutte de sang parce que je sais que je peux en mourir, mais parce que pour moi, c'est synonyme de douleur. Prenons un exemple : si quelqu'un saignait du nez, je serai capable de lui donner un mouchoir sans problème. Si je saignais du nez, je ferai une crise de panique en pensant que j'ai mal. Si quelqu'un se coupait violemment, ou si c'était mon cas, je paniquerai. Parce qu'il y aurait trop de sang chez la personne ; parce qu'il y en aurait trop sur moi et que je souffrirai. C'est assez étrange comme peur, mais dans ma tête, c'est associé à la douleur, chose que je ne supporte pas. Je suis capable de gober des antidouleurs dès que j'ai mal quelque part juste pour éteindre cette souffrance. Sauf les courbatures. Etrangement, c'est la seule chose que je supporte. Je suis bien obligée, vu les longues marches que je peux faire en Egypte !



Résumé histoire

⌘ Chapitre I : Une famille ancienne
Avant de vous parler de moi, il faut que je vous parle de ma famille, pour vous permettre de comprendre beaucoup de choses.

Je descend d'une longue, très longue, immensément longue famille de sorciers égyptiens. Depuis l'époque des pharaons, même. Vous connaissez ce sorcier russe, qui mettait ses pouvoirs au service de la famille royale Romanoff ? Raspoutine ? Ma famille faisait pareil. Nous avons une sorte de don que nous nous passons de générations en génération. Un cadeau des dieux, selon ma mère. Je ne sais pas si je crois vraiment en Rê et compagnie, mais d'après elles, ces pouvoirs que les autres sorciers ne possèdent pas auraient été confiés à mes ancêtres. Soit.

Ces pouvoirs nous permettent de protéger les lieux et d'entrer en contact avec les défunts. Nous savons également lire les étoiles pour trouver des réponses à nos questions. Sans que ce soit une manière de lire l'avenir, ça nous donne des directions à prendre. Mais surtout, le plus intéressant est notre capacité à ensorceler les objets en plus des lieux. Ce pouvoir qui nous a été confié est très ancien. Cette magie ancienne est basée sur les croyances égyptiennes. Nous sommes tellement entraînés que nous avons la capacité de voir le potentiel d'un objet magique juste en le regardant. Notre magie mélange l'histoire antique, l'arithmancie, l'astronomie mais surtout l'alchimie.

Ma famille a donc toujours été du côté des hautes sphères politiques. Elle bénissait tous les évènements des pharaons mais surtout les tombes. Nous savons d'ailleurs aisément nous repérer dans les pyramides et lire les hiéroglyphes. Maudit soit Champollion qui a dévoilé une partie de nos secrets magiques aux autres sorciers ! Mais bref. Après la fin des pharaons, elle est restée avec les hauts dirigeants, au fil des siècles, conseillant et aidant contre finances, de plus en plus discrètement. C'est comme ça que s'est bâtie notre richesse. Encore aujourd'hui, ma mère est la conseillère secrète du Ministre de la Magie égyptien, alors que beaucoup pense qu'elle ne travaille pas et profite de son héritage pour se prélasser dans sa maison, au Caire.

⌘ Chapitre II : La famille Hawass
En Egypte ancienne, les noms de famille n'existaient pas. Ils se donnaient des noms différents et savaient se reconnaître entre eux. Une habitude que n'a pas perdu ma famille : quand les noms de famille ont commencé à apparaître, ma famille adopta celui de Hawass. Très passe-partout mais classe pour une famille de notre niveau. Sauf que chaque membre de ma famille a un nom supplémentaire accolé en égyptien ancien. Par exemple, ma mère s'appelle Doha Néfret Hawass-Hésat. Hésate signifie « la déesse » ; et quand elle était petite, on lui a rajouté le second prénom Néfret, qui veut dire « la belle ». En effet, elle était connue pour sa beauté.

Moi, Maïa Nout Ahmès Hawass-Néheteni, a un nom bien fourni. Nout est le nom de la déesse égyptienne de la nuit et considérée comme la mère de tous les astres ; Ahmès signifie « née de la lune », car je suis née à la pleine lune, et cela rejoint le prénom Nout ; et Néheteni signifie « celle que j'avais demandée ».

En effet, ma mère a eu du mal à m'avoir. Elle a eu moultes prétendants durant sa jeunesse à cause de sa beauté légendaire, mais elle ne trouva personne assez bien pour elle. Jusqu'à mon père, Éliézer. Originaire du Congo, il cherchait de nouvelles magies à explorer dans les différents pays d'Afrique. Entre eux deux, ce fut le coup de foudre. Aujourd'hui encore, ils s'aiment très fort, et mon père dit que maman est son âme-sœur, malgré la distance qui les a séparé.

Très vite, ils ont voulu fonder une famille, mais ils ont eu du mal. Malheureusement, c'était quelque chose de normal. Toutes les femmes de notre famille, celles qui pouvaient donc transmettre la magie, étaient atteinte d'endométriose. Cette maladie, qui possède une part génétique, favorise une infertilité. Les hommes de notre sang peuvent aussi transmettre les pouvoirs ; ce qui est le cas de mon oncle, mais en tant qu'homme, il n'a pas cette maladie. Ma cousine Nubia a donc de nombreux frères et soeurs et n'a pas cette maladie. Moi, enfant unique, née d'une mère originaire de cette famille ? Je n'avais pas trop de doute à me faire sur mon futur.

Mes parents suivirent donc des traitements, mais ma mère fit aussi plusieurs rituels magiques pour mettre toutes les chances de son côté. Après plusieurs fausses couches qui lui brisèrent le cœur un peu plus, elle finit par mettre au monde une petite fille une nuit de pleine lune dans sa villa au Caire, alors que le pays profitait des réjouissances de la fête nationale.

⌘ Chapitre III : Mon enfance
Mon père n'était pas là à ma naissance. En fait, quand il apprit la grossesse de ma mère, il partit en Angleterre chercher une sorcière connue pour être douée en potions pour lui envoyer régulièrement ses produits. En effet, ces potions devaient servir à me donner de la force, à rendre le corps de ma mère plus puissant et pouvoir mener cette grossesse à terme.

Ma mère rêvait d'un second enfant et le disait dans ses lettres à mon père, mais elle avait eu tellement de mal à m'avoir et avait le cœur brisé à chaque fausse couche qu'il refusa, pour son propre bien. Je suis donc fille unique. Fille-reine. Adulée par mes deux parents, j'avais tout ce que je voulais : une grande chambre avec une terrasse personnelle qui donnait vue sur le Nil ; les meubles en bois les plus luxueux, tous les livres et objets que je voulais. En effet, papa rentra en Egypte l'année de mes deux ans, en racontant que l'Angleterre devenait dangereux pour lui. En effet, il continuait à étudier les différentes magies étrangères.

Toujours vêtue des plus beaux tissus orientaux, j'allais librement dans le Caire, accompagnée de mes parents. Nous allions dans les bibliothèques, les librairies, les musées. Nous allions je ne sais combien de fois aux pyramides de Gizeh pour parcourir ses couloirs. Ma mère m'apprit à lire les hiéroglyphes, à reconnaître le potentiel magique d'un objet et l'astronomie. Mon père m'apprit à contrôler ma magie, et les bases de la Magie sans Baguette. Un an avant Ua+9gadou, ils m'apprirent les bases de l'alchimie. Ma mère voulait que je sois digne de mon nom de famille, et que je prenne sa relève.

Elle m'apprit aussi les bonnes manières et l'art des secrets. Depuis toute petite, quand les différents ministres venaient manger à la maison, j'étais toujours présente. Bien apprêtée, bien coiffée, je ressortais les formules de politesse apprises par cœur. Je me souviens m'être entraînée à les dire devant le miroir de ma chambre. Le Premier Ministre m'avait pincée la joue et donné un bonbon. Pendant les repas, je m'ennuyais quand même un peu. Ils parlaient beaucoup politique, comme la condition des créatures. C'était le seul point de dissonance dans ma famille : mon père les haïssait à cause de ce qu'i avait vécu en Angleterre, ma mère lui affirmait qu'elles avaient été un soutien pour les pharaons. Les débats sur cette question était toujours très animées. Sauf que les histoires de mon papa me faisaient peur, et j'avais appris à craindre ces créatures sanguinaires, prêtes à tuer n'importe qui pour le goût du sang, ou à la pleine lune.

⌘ Chapitre IV : Le début de ma scolarité
Le premier lundi d'août 1989, je rentrais à Uagadou. J'avais alors 7 ans. J'étais plutôt fâchée de quitter mon pays, que je connaissais très bien, et ma maison confortable, mais mes parents m'expliquaient que c'était pour le mieux : je pouvais rencontrer des amis de mon âge, et apprendre de nouvelles choses avec plein de professeurs différents.

La veille du départ, c'est là que ma mère m'apprit quelque chose : notre famille protégeait les secrets egyptiens. C'était quelque chose que je savais déjà, mais elle m'expliqua qu'elle ne m'avait pas encore révélé l'amplitude de cette mission : nous étions comme les Gardiens du Secret Egyptien. Notre mission allait au-delà que d'être bon en magie et de conseiller le Premier Ministre. Non, il fallait aussi protéger les lieux des pilleurs de tombes, mais aussi les anciens secrets des sorciers chasseurs de connaissances, comme mon père. Ce dernier n'avait même pas accès à tous ces pratiques secrètes, et il le respectait, se contentant de seconder ma mère. Mes oncles et tantes maternelles avaient le même rôle. Nous étions les protecteurs de la magie égyptienne qui circulait dans le pays.

Beaucoup pourraient croire que confier ce secret a une petite fille de 7 ans était une erreur, que cela pourrait être trop lourd pour ses épaules. Mais en fait, je ne ressentais aucune pression. Pourquoi le devrais-je ? Après tout, ma mère était encore là. Mes oncles et mes tantes aussi. Ma cousine Nubia également était dans ce secret, et élevée dans le même but que moi. Nous n'étions que des enfants, nous avions tout le temps d'apprendre avant de prendre la relève.

Et puis, toute mon éducation était tournée vers ce but. Tout comme elle. Il n'y avait aucune manière de stresser.
Au contraire, c'est même la tête haute que j'allais à Uagadou le lendemain matin. Je devais donc prendre la relève de ma mère quand je serai grande ? Très bien. Je voulais même être la plus grande protectrice de notre famille, la plus connue dans les hautes sphères secrètes ! Je voulais même en découvrir plus, découvrir plus de secrets, créer plus d'artéfact, et rendre notre famille plus puissante.

C'est d'ailleurs pour cette raison que je ne fus pas surprise quand l'esprit de l'école me plaça chez les Véruptifs. Cette Maison était celle des protecteurs, ceux qui veillent sur les autres.

Mes années scolaires se déroulaient sans accro. J'étais bonne élève grâce à tout ce que mes parents m'avaient déjà appris, sauf en mathématiques, où j'étais toujours très limite. Je ne comprenais pas à quoi ça me servirait, et je rechignais toujours à faire mes devoirs. Sauf que ma mère me répétait inlassablement dans ses lettres que cette discipline m'apporterait une logique qui pouvait être nécessaire dans les lieux secrets protégés par des énigmes, et non pas par des sortilèges. Alors, je continuais de m'y mettre, mais toujours à reculons. J'obtenais toutes mes ETOILE, y compris en maths, durant ma 5e année, avant de choisir comme option l'Arithmancie et la Magie du Sang, les deux me serviront forcément pour ma vie future. Une fois mes LUNE en poche, en 8e année, mon père me parla d'une année sabbatique en Angleterre.

Je parlais l'arabe égyptien, mais aussi l'anglais, que mon père m'apprit. En effet, cette langue était parlée par 200 millions de personnes en Afrique, et que lui-même venait d'Angleterre quand il était petit. A Uagadou, j'appris le swahili, parce que cette langue était parlé par 150 millions de personne en Afrique. Cette langue et l'anglais dominaient donc à Uagadou, mais ce voyage sabbatique me permettrait, selon lui, d'améliorer mon accent et mes erreurs courantes. Ma mère n'était pas contre, pensant que découvrir un autre pays me permettrait d'apprendre encore plus de choses et d'ouvrir mon esprit. C'est ainsi qu'en parrallèle de ma 9e année à Oudadou, je pris un an pour préparer mon année d'échange.

⌘ Chapitre V : Rencontre avec les loups-garous à Poudlard
J'avais révisé tout mon anglais pendant l'été avant la rentrée de Poudlard. Je me débrouillais vaguement, mais je n'avais pas tous les mots scientifiques inhérents à la magie ou toutes les expressions.

Mon père, anglais, était persuadé que je finirai à Serpentard à cause de mon ambition. Ma mère, du peu qu'elle connaissait, supposait que Serdaigle me correspondait bien. Pourtant, mon désir de protection m'emmena à Gryffondor, alors que je me faisais répartir au milieu des gamins de 15 ans.

Dans le train, déjà, on m'avait prévenue de la présence de créatures dans Poudlard. Une poignée de demi-vampire, des loups-garous aussi, qui avaient une dérogation spéciale les nuits de pleine lune. Les histoires de mon père me revinrent en tête, surtout celle de ce loup-garou nommé Greyback, qui aimait mordre les enfants même en dehors de la pleine lune. Ma mère avait beau me dire qu'il ne m'arriverait rien, cette histoire était tout de même la preuve que ces bêtes ne savaient pas se contrôler et n'étaient pas que soumises à la pleine lune…

La première chose qui me frappa en arrivant dans cette école fut son ambiance. Mon père m'avait vanté une ambiance magique, avec des fantômes bien anglais, qui finalement ressemblaient aux esprits de chez nous, avec quelques nuances. Mais je découvrais une école avec une ambiance plutôt pesante et avec des extensions encore en chantier. J'appris, durant le discours de rentrée, que le château portait encore des vestiges de la guerre passée.

L'autre chose qui me frappa à mon arrivée fut la première rencontre avec les loups-garous. Après avoir monté une volée de marches, on me présenta mon dortoir, que je partagerai avec deux jumelles et celle qui me faisait faire la visite, Irene. L'une des deux jumelles, Alana, me sauta au cou en me souhaitant la bienvenue. Irene m'avait soufflé que les jumelles étaient les fameuses louve-garou, alors, je me tendis à son contact. Je me souvins l'avoir repoussée, dégoûtée, en lui interdisant de m'approcher. Je n'en revenais pas de devoir partager mon dortoir avec deux créatures qui pouvaient me faire du mal pendant mon sommeil !

L'année commença. Pendant que j'évitais le plus possible cette fille et sa sœur, je suivais les cours. Les cours que en commun à Uagadou, je les connaissais parfaitement, même dans une langue étrangère. En effet, la 5e année à Poudlard et les BUSE étaient l'équivalent de la 8e année à Uagadou et des LUNE, que j'avais obtenu deux ans auparavant. J'étais très en avance en Astronomie, Magie sans Baguette, Métamorphose et Arithmancie. En Potions, je me débrouillais parce que ça ressemblait par moment à l'alchimie ; idem en Sortilèges & Enchantement, parce que ça avait des équivalences avec la matière de la Magie sans Baguette à Uagadou. Mais les autres matières… Quelle cata ! Botanique, Défense contre les Forces du Mal et la langue que je dus choisir (les langues anciennes) étaient horrible. Contrairement à la Botanique, je réussis à grappiller des points aux examens, mais j'abandonnais lâchement les plantes. Je ne comprenais rien.

Face à la barrière de la langue et mon attitude aux créatures, les professeurs décidèrent de me coller une tutrice pour m'aider dans les matières inconnues. Évidemment, ils choisirent Alana Parkinson, ma compagne de dortoir, sous prétexte qu'elle était « joyeuse, pleine de vie, dynamique et drôle », et que son caractère pouvait m'aider à aller au-delà des préjugés.

Au début, j'eus énormément de mal à rester de son côté. Elle me faisait flipper, alors, je me mettais sur la défensive. Très rapidement, elle compris d'où venaient toutes mes idées, et elle essayait de les déconstruire, non sans mal. Comment je pouvais lui faire confiance ? Elle voulait baisser ma garde exprès pour mieux me planter un couteau dans le dos ! Sauf qu'un jour, tout changea. Ce jour-là, je n'étais pas venue à notre cours particulier, et Alana me chercha dans le château. Très rapidement, elle me trouva dans un coin, seule, à me rouler en boule de douleur et à en pleurer.

Cela faisait quelques années que j'étais réglée, et la douleur me couchait. Rien ne fonctionnait sur moi, ou alors, juste un peu, mais pas suffisamment. Quand j'avais mes règles, je n'allais pas en cours. Tout d'abord parce qu'avoir ses règles en Afrique était très mal vu, et que de toute façon, je ne pouvais pas y aller tellement j'avais mal. Alors, Alana resta à mes côtés, me regardait me tordre de douleur et essaya de me parler pour me distraire. A chaque cycle, c'est ce qu'elle finissait par faire : elle m'emmena à l'infirmerie dès les premiers symptômes en gérant ma panique de voir du sang, elle m'emmenait les cours le soir, et me racontait des histoires pour me changer les idées. Elle me convint aussi qu'avoir ses règles ne faisait pas de moi une femme impur, et que c'était quelque chose de normal. Quand, un jour, elle me parla de ses dieux, et de sa religion en guise de divertissement, elle me fit penser à ma mère et sa croyance envers les dieux égyptiens. Ce parallèle me troubla, ainsi que sa gentillesse qu'elle ne faisait que me prouver. C'est ainsi que je commençais à lui faire confiance.

⌘ Chapitre VI : Alana
Ma vision sur les loups-garou changea. Je me rapprochais de plus en plus d'Alana, mais également d'Eireann, sa jumelle ; tout en m'éloignant d'Irene qui ne supportait pas les loups-garou non plus. Pour me faire pardonner de mon comportement de début d'année, je prenais toujours leur parti quand une dispute éclatait avec Irene, qui finit par me traiter de vendue. N'importe ! Je m'amusais bien avec mes deux amies.

Amies, et même meilleure amie dans le cas d'Alana. C'était elle qui avait tout fait basculé dans ma vision des choses, c'était celle avec qui j'avais le plus d'affinité. Même si j'adorais Eireann, ce n'était pas pareil. Et même physiquement ; car à un moment, nous devenions plus que des amies.

Un jour, avec Alana, alors que nous parlions d'histoire de cœur, nous finissions par nous avouer que nous n'aimions pas que les garçons. Chose également mal perçu en Egypte, cela me soulagea de pouvoir en parler à quelqu'un d'autre. Sauf que de fil en aiguille, je fis ma première fois avec Alana après ma confession. Ça avait été doux, romantique, et pourtant, je n'étais pas amoureuse d'ell. Nous étions juste très proches.

L'année continua comme ça : Alana me faisait réviser les cours dont j'avais besoin, je lui expliquais en retour ceux qu'on avait en commun où j'excellais, nous sortions entre amies, et certains soirs elle était mon amante. Une amitié forte, fusionnelle, qui allait au-delà. Nous ne nous prenions pas la tête, nous nous contentions de profiter de notre vie adolescente et de nos pulsions.

Retourner en Egypte, en juin 1999, fut un crève-cœur. D'un côté, j'étais heureuse de retrouver mon pays natal, ma famille, mes traces ; mais de l'autre, quitter mes amies avec qui j'avais développé un lien fort me brisait le cœur. Alana et Eireann parlaient de venir faire un échange comme moi, pour prolonger notre amitié, et en attendant, je les invitais à venir passer quelques jours en Egypte. Autant mon père n'était pas à la maison à ce moment-là, autant ma mère les adorait. En effet, elles avaient une réelle joie de vivre qui séduisait tout le monde, dont maman. Elle en profitait pour leur demander des informations sur leur culture et leur religion, pour comparer avec la sienne.

Quand je retournais à Uagadou, ce fut avec un petit pincement au cœur, qui s'enleva rapidement quand je vis les jumelles avec moi. C'était reparti pour une année ! Je leur appris quelques mots et expressions en swahili pour les aider à s'en sortir, je les défendais face à leurs détracteurs, je leur fis découvrir la culture africaine. Je leur montrais tout ce que je pouvais. Alana continuait de m'aider psychologiquement pour mes règles, et on continuait secrètement notre liaison. Il fallait qu'on soit encore plus discrète qu'à Poudlard, à cause de la vision de l'homosexualité ici. Je ne voulais pas que cela remonte aux oreilles de mes parents et que le nom de ma mère soit tâché.

Malheureusement, les filles durent arrêter leur échange plus tôt que prévu : leur frère avait apparemment des problèmes en Angleterre, et elles voulaient rentrer pour être à ses côtés. Ce que je comprenais, mais… Elles me manquaient. Alors, dès que je pouvais, je les invitais en Egypte, elles me conviaient en Irlande et je leur écrivais régulièrement.

Durant ma dernière année à Uagadou, je pris des mesures pour mes règles qui me pourrissaient la vie. J'avais désormais un petit ami, Medhi, et je profitais de mes consultations gynécologiques pour parler contraception. J'en voulais une puissante, qui stoppe mes règles. Ce que j'obtiens, mais le gynécomage me prévint que ce n'était qu'une solution temporaire, et qu'un jour, je devrais me confronter à mes règles. Je m'en foutais, j'avais ce que je voulais. Et au moins, j'étais tranquille.

Après l'obtention de mes SOLEIL, j'exprimais mon choix de retourner en Angleterre. Je voulais continuer des études pour améliorer mon pouvoir. Je voulais toujours en apprendre plus. Medhi et ma cousine Nubia avaient exprimé le même désir. Alors, nos parents nous inscrivirent à l'Université.

Avant la rentrée, une nouvelle fois, mon père me donna des cours particuliers. Pas sur la langue, mais sur la société anglaise : il m'apprit les différentes familles Sang-Pur, leur implication dans la guerre, leurs actions. Il me conseilla d'éviter certaines familles, comme les Elmas ou les Winston, qui ne pouvaient que m'apporter des ennuis. J'écoutais, j'apprenais, je retenais. Je savais que mon père avait des penchants Mangemorts, mais son point de vu d'anglais pouvait toujours être utile.

J'emménageais donc avec Medhi dans un petit appartement étudiant à Druid's Oak. Très rapidement, je repris contact avec les jumelles, ravie de continuer mes études avec elles. Nous étions même inscrites dans le même club universitaire ! Notre vie était légèrement tâchée par le jeu Maléfices & Sortilèges, et l'arrivée des Blue Dragons, mais, qu'importe. Nous étions là les unes pour les autres, et c'était tout ce qui comptait.



Mes Liens

Doha Néfret Hawass-Hésate & Éliézer Miller Mes parents
Ma mère descend d'une longue famille égyptienne, protectrice des lieux et des secrets. Elle m'a élevée pour que je prenne la relève après sa mort. Mon père, lui, était un chasseur de trésors et de secrets magiques, mais il fut heurté par la protection de ma mère en arrivant en Egypte. Ca l'arrêta totalement dans ses activités, parce qu'ils tombèrent fous amoureux l'un de l'autre. Mon père dit souvent que ma mère est son âme-soeur, ce que je trouve mignon mais un peu ridicule par moment.

Mattéo Black-Peretti Comme un aimant
Mattéo m'a sauvée d'une agression durant uen fête de rentrée à Boadicea Paterae. Immédiatement, tout mon corps me hurlait de rester à ses côtés, comme un aimant. Mais je ne pouvais pas ; je devais retrouver mes amis et mon petit ami avant qu'ils ne s'inquiètent. Et j'avais eu raison de le faire, car c'est là qu'ils m'apprirent que Mattéo était dangereux, et que je devais l'éviter.

Nubia Isis Hawass-Néhy Cousine
Nubia est ma cousine. Elle a quatre frères et soeurs, qui, comme moi, ont tous reçu la même éducation. Nous avons tous la même destinée. Elle et sa fratrie portent les noms des enfants de la déesse Nout et du dieu Geb. Nubia est toujours très souriante, généreuse. Proche de mon âge, c'est avec elle que je suis la plus proche. Elle décida de venir étudier en Angleterre avec moi, alors que ses frères sont à l'Université africaine.

Hécate Voisin Lien
Je ne la connais pas encore, mais elle et moi découvrirons bientôt que nous avons un lien profond.

Alana Parkinson Meilleure amie et première amante
Alana est une louve-garou irlandaise que j'ai rencontré durant mon échange à Poudlard. De par sa nature, je l'ai très vite jugée, d'une mauvaise manière, bien sûr. Petit à petit, j'ai appris à la connaître, à la comprendre. Elle a toujours continué de me tendre une main, en m'aidant à détruire tous mes préjugés. Nous étions tellement proches que nous avons fini par aller au-delà de notre amitié, en découvrant ensemble notre sexualité. Bien que nous ne couchons plus ensemble, nous continuons notre amitié de longue date. Elle est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles je voulais venir étudier en Angleterre.

Medhi Bagdadi Petit ami
J'ai rencontré Medhi durant ma dernière année à Uadadou. Enfin, disons que je le connaissais déjà, mais c'est vraiment en dernière année qu'il rencontra mon intérêt. A force de réviser ensemble, ça créée des liens, n'est-ce pas ? Quand j'exprimais le désir de continuer mes études supérieures en Angleterre, lui aussi s'inscrivit à l'UMS, au lieu d'aller dans une université africaine, ce qui me touchait énormément. C'est ainsi qu'on a fini par emménager ensemble.

Indiana Nightshade Apprenti archéologue
Indiana est un étudiant de Poudlard passionné par l'histoire de mon pays. Après l'avoir rencontré, j'ai accepté de le prendre comme une sorte de stagiaire pour qu'il vienne découvrir les fouilles en Egypte.

Liens recherchés

(F/M) IAutres Je suis ouverte à toutes les propositions !


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I want you, but not for your devil side
Not for your haunted life, just for you